OBJETS DE VALEUR

L'invention concerne un dispositif, boîtier, réceptacle, socle et coffre de protection de bijoux, montres et objets de valeur.

Le domaine de l'invention est le domaine de la protection d'objets de valeur pouvant successivement être portés par une personne, transportés par tout moyen de locomotion ou stockés dans un lieu prédéfini, et plus particulièrement le domaine de la protection de tous objets de valeur amenés à être emportés par un être vivant tels que bijoux, montres, bagues, colliers, cartes de crédit, billets de banque, clés USB et de voiture, instruments de musique, documents secrets, objets précieux privés ou industriels, etc. Actuellement, le port d'objets de grande valeur pose de nombreux problèmes liés à la préservation de la qualité même ou du prix de ces objets en fonction des lieux et du changement d'activité du porteur.

En effet, une personne en mouvement avec des objets tels qu'une montre au poignet et/ou des bijoux est fortement exposée à son environnement comme les portes et leurs encadrements, les murs, les divers poteaux et obstacles de vie urbaine, les activités professionnelles, familiales et sportives, les loisirs, les activités ménagères courantes, les activités de montagne, de plage et de mer, etc. Les montres et bijoux s'usent, s'altèrent et risquent des détériorations, parfois irréversibles, toujours très désagréables pour les personnes appréciant ces beaux objets.

Les personnes ayant ces objets de grande valeur aiment les porter mais se limitent souvent en fonction de leur emploi du temps où des expositions à risques sont possibles. Parfois elles regrettent à postériori, soit de les avoir sur elles, soit de ne pas les avoir avec elles. De même, lorsque ces personnes partent en voyage ou en vacances, elles ont plaisir à emmener leurs précieux objets. Elles sont alors souvent condamnées à ne plus s'en séparer pendant tout leur séjour et à leur faire subir des situations inadéquates. Une personne sur une plage soit ne se baigne pas, soit se baigne avec sa montre et ses bijoux, voire ses valeurs ou prend le risque de laisser ses objets sur la plage.

De plus, ces personnes craignent parfois d'être agressées avec leurs objets portés ostensiblement.

Enfin, le rangement, chez soi ou sur un site extérieur, des objets non portés pose souvent problème sur le plan sécuritaire, à la fois pour conserver leurs qualités propres et les préserver des convoitises.

Pour tenter d'apporter une solution à cette situation, les acteurs du domaine ont proposé certaines solutions, telles que les dispositifs de protection de montre décrits dans les brevets US2 227 131, US2 582 473, US4 277 842, US2 553 089.

Cependant, les dispositifs présentés dans ces brevets ne répondent pas totalement à l'attente des usagers. Ils concernent essentiellement des systèmes de protection de montres, en tissus velcro, en polymères ou en cuir. Ils nécessitent généralement l'enlèvement de la montre du poignet puis le montage, soit d'une protection sur le boîtier de la montre, soit de la montre bracelet sur un support, lui-même porté au poignet. Ces systèmes sont insécures, peu efficaces et peu fiables. Un but de la présente invention est de remédier aux inconvénients précités.

Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif de protection d'objets de valeur plus simple et plus pratique à utiliser.

Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif de protection d'objets de valeur plus efficace et plus fiable que les dispositifs de l'état de la technique. L'invention permet d'atteindre au moins l'un des buts précités par un dispositif de protection pour objets de valeur, caractérisé en ce qu'il comprend :

une première partie, dite partie de fond, ayant une forme et une dimension adaptées pour être insérée sous ledit objet de valeur lorsque ledit objet est porté,

- et une deuxième partie, dite partie de couvercle, prévue pour être disposée sur ledit objet,

- des moyens de fermeture réalisant une liaison entre lesdites parties de fond et de couvercle.

Ainsi, le dispositif selon l'invention ne nécessite pas d'enlever l'objet de valeur porté. Il peut être disposé autour de l'objet ou des objets de valeur à protéger. Ainsi, dans le cas par exemple d'une montre portée au poignet, le dispositif de protection peut être mis en place sans avoir à enlever la montre. Le dispositif selon l'invention est donc plus simple à utiliser et plus ergonomique que les dispositifs de l'état de la technique.

Par ailleurs, le dispositif selon l'invention permet une protection plus efficace de l'objet de valeur comparé aux dispositifs de l'état de la technique car il comporte une partie de fond et une partie de couvercle qui définissent entre elles un compartiment sécurisé pour accueillir l'objet à protéger. Ainsi, l'objet est protégé sous toutes les directions et pas seulement contre des chocs se produisant selon une unique direction.

Avantageusement, le dispositif selon l'invention peut en outre comprendre des moyens de blocage de la partie de couvercle avec la partie de fond en position fermée, de sorte que lesdites parties de fond et de couvercle ne peuvent être ouvertes même en actionnant les moyens de fermeture. Les moyens de verrouillage permettent ainsi de protéger l'objet de valeur contre une ouverture accidentelle des moyens de fermeture. Ils apportent donc un niveau de sécurité redondant/supplémentaire. Les moyens de blocage peuvent comprendre des vis, des écrous, des ergots, des rainures, des goupilles, des arrêtoirs, un anneau élastique ou tout autre moyen adéquat.

Le dispositif selon l'invention peut en outre comprendre des moyens, dits de solidarisation, dudit dispositif avec un dispositif similaire. Ainsi, un niveau de sécurité supplémentaire est apporté à l'objet à protéger.

Selon un exemple de réalisation particulier, les moyens de solidarisation peuvent comprendre au moins un gond solidaire de la partie de fond et dont l'axe est sensiblement perpendiculaire à la partie du corps portant l'objet à protéger.

Ainsi, les gonds de deux dispositifs similaires peuvent être rendus solidaires entre eux, en les disposant de manière coaxiale et en y insérant un élément tubulaire.

Le gond peut être conçu démontable et ainsi être utilisé seulement en cas de besoin.

Dans une autre version du dispositif selon l'invention, les moyens de solidarisation peuvent comprendre au moins une glissière mâle ou femelle, solidaire de la partie de fond ou de la partie de couvercle, et prévue pour coopérer avec une glissière femelle ou mâle d'un dispositif similaire pour solidariser les deux dispositifs.

Selon un mode de réalisation particulier, les moyens de solidarisation peuvent être disposés sur au moins un côté dudit dispositif, facilitant ainsi la solidarisation avec un dispositif similaire.

Selon une version avantageuse, les moyens de solidarisation peuvent être démontables par l'utilisateur et peuvent être montés au choix sur un côté ou un autre du dispositif de protection.

Avantageusement, le dispositif selon l'invention peut en outre comprendre des moyens d'attache dudit dispositif à une partie du corps d'un être humain ou animal portant ledit objet de valeur. Par ailleurs, les moyens d'attaches peuvent être prévus démontables dudit dispositif de sorte que l'utilisateur peut librement choisir de les utiliser ou non.

Les moyens d'attaches peuvent par exemple comprendre une chaîne, solidaire du dispositif de protection et entourant la partie du corps portant l'objet de valeur tel que par exemple le poignet, le cou, etc.

Dans un exemple de réalisation particulier, la partie couvercle peut être montée rabattable par charnière sur la partie de fond .

Dans ce cas, les moyens de fermeture peuvent être disposés sur le côté opposé au côté portant la charnière.

Dans un autre exemple de réalisation particulier la partie de couvercle est montée clipsable sur la partie de fond .

Dans une autre version du dispositif selon l'invention la partie de couvercle peut être montée sur la partie de fond par une glissière en « T », « U » ou « L ». Les moyens de fermeture peuvent comprendre un élément mâle solidaire d'une des parties de fond ou de couvercle coopérant avec un élément femelle solidaire de l'autre des parties de fond ou de couvercle.

Dans un exemple de réalisation particulier, l'élément mâle est disposé solidairement sur la partie de couvercle et l'élément femelle est disposé solidairement sur la partie de fond.

Le dispositif selon l'invention peut en outre comprendre des moyens d'attaches, dit redondants, prévus pour réaliser un lien entre d'une part ledit dispositif et d'autre part un autre objet porté ou une partie du corps d'un être vivant portant l'objet.

Les moyens d'attaches redondants peuvent par exemple comprendre une chaîne. Une duplication de chaque moyen a été mise en place pour que l'un d'eux puisse se substituer à l'autre en cas de défaillance. Une redondance existe donc pour chacun des moyens suivants :

moyens de fermeture,

- moyens de blocage/verrouillage,

moyens de solidarisation,

moyens de fixation,

moyens d'attache.

Ces redondances sont des vis, des écrous, des ergots, des rainures, des goupilles, des arrêtoirs, un anneau élastique ou tout autre moyen adéquat.

Ces moyens d'attaches redondants permettent un niveau de sécurité supplémentaire contre la perte ou le vol de l'objet de valeur protégé.

Avantageusement, la partie de couvercle et/ou la partie de fond est au moins en partie transparente permettant un contact visuel avec l'objet protégé.

Avantageusement, la partie de couvercle et/ou la partie de fond est au moins en partie réalisée en un matériau rigide et résistant aux chocs.

Dans un exemple de réalisation préféré du dispositif selon l'invention, au moins une partie du dispositif, c'est-à-dire au moins une partie de la partie de fond et/ou de la partie de couvercle est réalisée en un matériau ou une combinaison de matériaux choisis parmi les matériaux suivants :

- fibre de carbone,

kevlar,

- composite fibre de carbone-kevlar,

- titane,

- argent,

- or,

- cuir,

- polymères, et

- etc. La partie de couvercle et/ou la partie de fond peut être au moins en partie rigide. Dans des exemples de réalisation particuliers, la partie de fond et la partie de couvercle présentent des dimensions prévues pour protéger une montre, une bague, un pendentif ou tout autre objet de valeur porté au poignet, au doigt ou autour du cou, à cheville, la taille, en sac à dos, en bandoulière.

Ainsi, la partie de fond et la partie de couvercle présentent une forme sensiblement similaire/complémentaire à la forme de l'objet ou une partie de l'objet à protéger et des dimensions sensiblement supérieures à celles de l'objet ou la partie de l'objet à protéger.

L'invention concerne également un ensemble comprenant au moins deux dispositifs selon l'invention, chacun des dispositifs comprenant des moyens de solidarisation avec l'autre dispositif. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un boîtier de protection d'objets de valeur prévu pour être porté par un être vivant comprenant :

- une partie de fond, et une partie de couvercle définissant entre-elles au moins un compartiment pour accueillir un ou plusieurs objets à protéger,

- des moyens de fermeture de la partie de couvercle avec la partie de fond, et

- des moyens d'attache, dits externes, dudit boîtier autour d'une partie du corps d'une personne.

Un tel boîtier permet à une personne de porter ses objets de valeur ou plusieurs dispositifs de protection développés plus haut, en sécurité sur soi, par exemple autour de la taille ou en sac à dos. Le boîtier de protection selon l'invention peut en outre comprendre des moyens d'étanchéité assurant une étanchéité pour le compartiment lorsque les parties de fond et de couvercle sont fermées. Ainsi, les objets se trouvant dans le boîtier de sécurité sont protégés contre toute intrusion extérieure. Les objets sont en sécurité et à l'abri contre les chocs, l'eau, le sable ou tout autre élément extérieur qui pourrait dégrader le ou les objets ou leur fonctionnement.

Dans un exemple de réalisation, les moyens d'étanchéité peuvent comprendre un ou plusieurs joints disposés sur la partie de fond ou sur la partie de couvercle. Ce joint est comprimé et assure l'étanchéité lorsque la partie de couvercle et la partie de fond sont fermées l'une contre l'autre.

Les moyens d'attaches externes peuvent comprendre une ou plusieurs formes prévues pour être fixées sur une ceinture ou accueillir une ceinture, une chaîne ou un moyen réalisant une boucle autour d'une partie du corps d'une personne telle que la taille, le bras, le cou ou la jambe. Par exemple, les moyens d'attaches externes peuvent comprendre des passants pour accueillir une ceinture.

Les moyens d'attaches externes peuvent comprendre une ceinture ou une chaîne ou un moyen équivalent fixé sur le boîtier de manière démontable ou non. Avantageusement, le boîtier selon l'invention peut comprendre des moyens d'attaches, dits internes, disposés sur une surface interne de la partie de fond ou de la partie de couvercle, plus particulièrement dans le compartiment d'accueil, et prévus pour attacher un objet disposé dans ledit boîtier. Ces moyens permettent un niveau de sécurisation supplémentaire car si le boîtier est ouvert, par exemple par accident, alors les objets disposés dans le boîtier attachés à l'intérieur du boîtier resteront dans le boîtier. Selon un mode de réalisation particulier, les moyens de fermeture peuvent comprendre au moins une charnière, la partie de couvercle étant montée rabattable sur la partie de fond. Selon un autre exemple de réalisation, les moyens de fermeture peuvent comprendre au moins une forme en « U » réalisée sur l'une des parties de fond ou de couvercle dans laquelle est glissée l'autre des parties de fond ou couvercle.

Plus particulièrement, les moyens de fermeture peuvent comprendre au moins une forme en « U » réalisée sur deux parois opposées de la partie de fond dans laquelle est glissée la partie de couvercle. Cette partie de couvercle se présente sous la forme d'une plaque comportant ou non une forme complémentaire à ladite forme en « U », par exemple une forme en « L »ou une forme en « T ».

Dans le cas où, la forme en « U » est prévue sur la partie de fond, la partie de couvercle peut être réalisée en deux éléments, dit éléments de couvercle, par exemple en forme de plaque, les éléments de couvercle étant glissés dans la forme en « U » suivant une même direction et le même sens ou deux sens opposés.

Le boîtier selon l'invention peut en outre comprendre des moyens de verrouillage de la partie de couvercle avec la partie de fond en position fermée. Ces moyens de verrouillage apportent un niveau de sécurité supplémentaire.

Dans un exemple de réalisation particulier, les moyens de verrouillage peuvent comprendre au moins un élément fileté prévu pour traverser la partie de couvercle et être vissé dans une ouverture taraudée aménagée sur la partie de fond de sorte que le serrage dudit élément fileté serre ladite partie de couvercle sur ladite partie de fond. Dans un autre exemple de réalisation particulier, les moyens de verrouillage peuvent comprendre au moins un élément fileté prévu pour traverser la partie de couvercle et la partie de fond, et coopérer avec un écrou de sorte que le serrage dudit écrou sur ledit élément fileté serre ladite partie de couvercle sur ladite partie de fond.

Le boîtier selon l'invention peut en outre comprendre des moyens, dits de freinage, prévus pour bloquer les moyens de verrouillage en position verrouillée. Ainsi, les moyens de freinage apportent un niveau de sécurisation supplémentaire.

Dans un exemple de réalisation, lorsque les moyens de verrouillage comprennent un élément fileté tel que décrit précédemment, les moyens de freinage peuvent comprendre une goupille introduite dans une ouverture aménagée dans l'élément fileté au travers ou pas d'une ouverture aménagée sur la partie de fond ou la partie de couvercle, ladite goupille évitant la rotation et/ou le retrait de l'élément filetée.

Le boîtier selon l'invention peut comprendre un moyen de verrouillage avec système antivol comprenant une serrure et une attache par menottage.

Le boîtier selon l'invention peut en outre comprendre des moyens de géolocalisation apportant une solution de sécurisation dans le cas où le boîtier de sécurisation/protection est égaré ou volé. Les moyens de géolocalisation peuvent être de type connu et fonctionner soit avec un centre de sécurité, soit avec une application installée sur un appareil informatique portable ou non.

Dans une forme de réalisation particulière, le boîtier selon l'invention peut se présenter sous la forme d'un étui de ceinture destiné à être porté autour de la taille. Dans une forme de réalisation particulière, le boîtier selon l'invention peut se présenter sous la forme d'une boucle de ceinture destinée à être portée autour de la taille. Le boîtier de protection avec ou sans les objets de valeur (instruments de musique, documents secrets, objets précieux privés ou industriels) peut être enlevé et rangé sur un socle.

Avantageusement, le boîtier selon l'invention peut comprendre sur au moins une des parois externes de la partie de fond ou de la partie de couvercle, une forme, dite de solidarisation, prévue pour solidariser ou engager de manière sécurisée ledit boîtier sur un socle prévu à cet effet.

Selon un autre aspect de l'invention il est proposé un réceptacle pour un boîtier selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de fixation prévu pour coopérer avec les moyens d'attache externe dudit boîtier pour rendre ledit boîtier solidaire dudit réceptacle.

Grâce au réceptacle selon l'invention ; il est donc possible de porter le ou les boîtiers de sécurisation selon l'invention de manière non visible de l'extérieur et dans un réceptacle qui peut également contenir d'autres objets.

Dans une version particulière du réceptacle selon l'invention, le dispositif de fixation du réceptacle peut comprendre :

- un levier monté sur un axe de rotation et prévu pour passer au travers des moyens d'attache dudit boîtier,

- des moyens de blocage en rotation dudit levier autour dudit axe de rotation lorsque ledit levier est disposé dans une position, dite fermée.

Dans un exemple particulier, le réceptacle selon l'invention peut comprendre :

- une partie inférieure,

- une partie supérieure, solidaire de ladite partie inférieure, et comportant un compartiment pour accueillir le boîtier,

- un système de fermeture extérieur freiné, - un compartiment recevant d'autres objets,

- un système d'attache et de redondance d'attache.

Avantageusement, la partie inférieure peut comprendre des moyens de flottaison dudit réceptacle dans l'eau, tel que par exemple un ballast de flottaison.

Par ailleurs, la partie supérieure du réceptacle selon l'invention peut comprendre au moins un volet déplaçable entre une position fermée et une position ouverte.

Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un socle prévu pour accueillir un boîtier selon l'invention muni d'une forme de solidarisation, ledit socle comprenant une forme, dite d'accueil, complémentaire à la forme de solidarisation dudit boîtier et prévue pour coopérer avec ladite forme de solidarisation pour solidariser ledit boîtier avec ledit socle.

Dans un exemple de réalisation non limitatif, la forme d'accueil peut être une glissière mâle ou femelle prévue pour coopérer avec une forme de solidarisation respectivement femelle ou mâle prévue sur un boîtier de sécurisation, ledit boîtier de sécurisation étant glissé dans/autour de ladite glissière.

Le socle selon l'invention peut en outre comprendre des moyens de blocage d'un boîtier solidarisé avec ledit socle.

Dans le cas où la forme de solidarisation est glissée sur/autour de la forme d'accueil, les moyens de blocage peuvent comprendre une pièce de blocage en translation du boîtier de sécurisation une fois que ledit boîtier de sécurisation est glissé et solidarisé avec le socle.

Le socle selon l'invention peut en outre comprendre des moyens de verrouillage des moyens de blocage avec ledit socle. Ainsi, les moyens de verrouillage apportent un niveau de sécurisation supplémentaire à la sécurisation apportée par les moyens de blocage.

Avantageusement, le socle selon l'invention peut en outre comprendre des moyens de fixation dudit socle sur une paroi d'un mur ou d'un coffre.

Selon un autre aspect de l'invention il est proposé un coffre comprenant au moins un socle selon l'invention fixé sur une des parois internes du coffre.

D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à l'examen de la description détaillée de modes de réalisation nullement limitatifs, et des dessins annexés sur lesquels :

- les figures 1 et 2 sont des représentations schématiques d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de protection pour une montre portée au poignet ;

- la figure 3 est une représentation schématique d'une charnière mise en œuvre dans le dispositif des figures 1 et 2 ;

- la figure 4 est une représentation schématique d'un mode de réalisation d'un dispositif de protection pour bijoux porté au poignet ;

- la figure 5 est une représentation schématique d'une charnière mise en œuvre dans le dispositif de la figure 4 ;

- la figure 6 est une représentation schématique de l'ensemble obtenu en assemblant les dispositifs des figures 1 à 5 dans une configuration où ces dispositifs sont portés autour d'un poignet ;

- les figures 7 et 8 sont des représentations schématiques d'une variante simplifiée des charnières représentées en figures 3 et 5 ;

- les figures 9 et 10 sont des représentations schématiques de l'ensemble obtenu avec les charnières des figures 7 et 8 ;

- la figure 11 est une représentation schématique des dispositifs 100 et 400 dans une configuration où ils sont portés autour du cou ;

- la figure 12 est une représentation schématique d'une variante d'un dispositif de protection selon l'invention pour une montre ; - la figure 13 est une représentation schématique de l'ensemble obtenu en assemblant le dispositif de la figure 12 avec le dispositif de la figure 4 ;

- la figure 14 est une représentation schématique d'une variante d'un dispositif de protection selon l'invention pour une bague portée au doigt ;

- les figures 15 et 16 sont des représentations schématiques de deux exemples d'un boîtier de protection selon l'invention ;

- la figure 17 est une représentation schématique d'un exemple de face arrière d'un boîtier de protection selon l'invention par exemple les boîtiers de protection des figures 15 et 16 ;

- la figure 18 est une représentation schématique d'un socle selon l'invention ; et

- la figure 19 est une représentation schématique d'un réceptacle selon l'invention se présentant sous la forme d'un sporran.

Sur les figures les éléments communs à plusieurs figures gardent la même référence. Les figures 1 et 2 sont des représentations schématiques d'un premier mode de réalisation d'un dispositif 100 de protection d'une montre selon l'invention.

Le dispositif de protection 100 dédié à la montre reprend la forme générale du boîtier d'une montre. Le dispositif 100 comprend une partie de couvercle 102, également appelée « couvercle » dans la suite de la description, et une partie de fond 104, également appelée « fond » dans la suite de la description. Dans l'exemple représenté sur la figure 1, le couvercle 102 est monté rabattable par charnière 106 sur la partie de fond . Le fond 104 est réalisé en plaque plane très fine de type composite fibre de carbone-kevlar et comprend un insert femelle de fermeture 108 axiale ou radiale. La faible épaisseur du fond 104 ne nuit pas au confort du port de la montre. Le fond 104 du dispositif de protection 100 en position ouverte est glissé sous le boîtier de la montre au poignet. Le couvercle 102 possède un insert mâle de fermeture 110 axiale ou radiale coopérant avec l'insert femelle de fermeture 108 prévu sur le fond .

La figure 3 est une représentation détaillée en coupe d'un exemple de charnière 106.

Telle que représentée sur la figure 3, la charnière 106 possède un système de blocage en rotation du couvercle 102 permettant la redondance de la fermeture du dispositif 100.

Pour cela, la charnière 106 est composée d'un gond tubulaire allongé 302 fixe, percé axialement et fixé, de manière démontable ou non, vers son milieu par un insert sur le fond 104 du dispositif 100. L'extrémité inférieure 304 du gond 302 comporte une rainure 306 axiale et radiale en « L » sur son diamètre extérieur.

La charnière comporte une partie mobile 308, fixée par insert sur le couvercle 102 du dispositif 100, et qui comporte un petit téton de centrage 310. Cette partie mobile 308 tourne et coulisse sur le gond 302 selon la rainure 306 taillée sur le gond 302. L'une des extrémités 304 du gond 302 comporte une partie 312 filetée et s'étendant sur les 2/3 de cette extrémité 304. Cette partie filetée 312 est prévue pour recevoir un écrou de blocage 314. Le bout du filetage 316 de la partie filetée 312 est maté afin que l'écrou de blocage 314 reste sur le gond 302. Ce système de blocage du couvercle 102 dispositif 100 est freiné avec un circlips à chaîne 318 qui est fixé sur l'extrémité 304 en un point 320. L'autre des extrémités 322 du gond tubulaire 302 est prévue pour recevoir la charnière complète d'un deuxième dispositif de protection. Une partie 324 de l'extrémité 322, correspondant sensiblement au dernier tiers du gond 302, est filetée et reçoit un écrou de blocage 326 de la charnière du deuxième dispositif de protection. Le bout du filetage comporte une rainure 328 et reçoit un petit circlips 330 de blocage avec chaîne.

Par ailleurs, tel que représenté sur la figure 2, la charnière tubulaire 106 du dispositif de protection 100 permet le passage d'une chaîne 202 assurant une redondance d'attache au poignet, en plus du bracelet de la montre.

Le dispositif de protection 400 représenté en figure 4 dédié au(x) bijou(x) et porté au poignet est conçu selon le même principe que le dispositif de protection 100 et comprend tous les éléments du dispositif de protection 100 sauf que la forme générale du boîtier et du fond de forme concave, adaptés aux bijoux à contenir, est plus libre. Il possède donc un couvercle 402 et un fond 404. Le couvercle 402 est rabattable par une charnière 406 sur le fond 404. Le fond 404 comprend un insert femelle 408 de fermeture axiale ou radiale. Le couvercle possède un insert mâle 410 de fermeture axiale ou radiale. Le couvercle 402 est rabattu et verrouillé avec la fermeture après avoir déployé le système de blocage de la charnière 406. Le boîtier de protection 400 peut en outre comprendre une chaîne 412 traversant l'insert de fermeture mâle 410 axiale ou radiale du couvercle 402 assurant la redondance d'attache. Le dispositif de protection 400 peut en outre comprendre une chaîne (non représentée) assurant la redondance d'attache avec le poignet et traversant la charnière 406. La figure 5 donne une représentation de la charnière 406 du dispositif

400 de la figure 4. La charnière 406 possède un système de blocage du couvercle permettant la redondance de la fermeture du dispositif 400. La charnière 406 est composée d'un gond tubulaire allongé 502 fixé à son extrémité inférieure par insert sur le fond 404 du dispositif 400. L'une des extrémités 504 du gond 502 comporte une rainure 506 axiale et radiale en L sur son diamètre extérieur. La charnière 406 comporte en outre une partie mobile 508 fixée par insert sur le couvercle 402 du dispositif de protection 400, et qui comporte un petit téton de centrage 510. Cette partie mobile 508 tourne et coulisse sur le gond 502 selon la rainure 506 taillée sur le gond 502. L'extrémité 504 du gond 502 comporte une partie 512 qui est filetée et reçoit un écrou 514 de blocage. Le bout 516 du filetage est maté afin que l'écrou 514 reste sur le gond 502. Ce système de blocage du couvercle 502 est freiné avec un petit circlips à chaîne 518. La figure 6 montre l'ensemble formé par les dispositifs 100 et 400 dans une configuration dans laquelle ces dispositifs sont portés autour d'un poignet 602 d'une personne. Les figures 7 et 8 sont des représentations schématiques d'une variante des charnières 106 et 406 représentées en figures 3 et 5. Ces charnières peuvent être mises en œuvre avec tous les dispositifs de protection selon l'invention et plus particulièrement avec les dispositifs 100 et 400 décrits ci-dessus.

Telles que représentées en figure 7 et 8, les deux charnières 702 et

704 sont plus simples que les charnières 106 et 406.

La charnière 702 comprend un gond tubulaire allongé fixé à l'une de ces extrémités par un insert sur le fond du dispositif de protection et comportant à l'autre de ces extrémités un filetage 706 prévu pour accueillir un écrou de blocage. La charnière 704 comprend un gond tubulaire.

La partie mobile de chaque charnière est fixée par insert sur le couvercle du dispositif de protection correspondant. La partie supérieure de la charnière 702 du boîtier 100 reçoit la charnière 704 du boîtier de protection 400 qui s'emboite sur la charnière 702 tel que montrée sur les figures 7 et 8. Une pièce de blocage 708 composée de deux demi-coquilles est insérée autour de l'ensemble formé par les charnières 702 et 704. Ces deux demi-coquilles assurent la redondance de fermeture de chaque boîtier. Le filetage 706 reçoit un écrou de blocage 710. La pièce de blocage 708 comprend un tube 712 qui est ajusté sur la portée du gond de la charnière 702, les deux extrémités de la coquille venant bloquer de part et d'autre les deux couvercles des dispositifs de protection 100 et 400. L'écrou de blocage 710 est freiné avec le circlips à chaîne 330. La charnière 702 permet également le passage de la chaîne 202 assurant une redondance d'attache au poignet, en plus du bracelet de la montre ou du bijou.

La figure 9 est une représentation schématique de l'ensemble obtenu avec les charnières des figures 7 et 8 et la figure 10 est une représentation schématique de cet ensemble dans la configuration où les dispositifs de protection sont portés autour du poignet 602. Les dispositifs 100 et 400 peuvent également être utilisés pour protéger des objets de valeur portés autour du cou. La figure 11 donne une représentation schématique d'une telle configuration. Dans la configuration de la figure 11, les dispositifs 100 et 400 sont inchangés. Seule la longueur des chaînes 202 et 412 est augmentée.

En effet, la longueur de ces deux chaînes est modulable en fonction du port au poignet, au cou, à la cheville ou à la taille.

La figure 12 est une représentation schématique d'une variante d'un dispositif de protection 1200 selon l'invention.

Le dispositif 1200 représenté sur la figure 1 comporte un couvercle 1202, un fond 1204.

Dans cette version le dispositif de protection 1200 ne comporte pas de charnière. Le fond 1204 est en forme de « U ». Une des branches du « U », la branche 1206, est glissée sous la montre ou le bijou entre le poignet et le boîtier de montre ou de bijou. L'autre branche du « U », la branche 1208, recouvre le dessus de la montre ou du bijou, et éventuellement un des côtés et une partie des cornes du boîtier de montre ou de bijou.

Le fond en « U » 1204 est recouvert du couvercle 1202. Ce couvercle 1202 est guidé sur le fond par des rainures femelles 1210 situées sur les côtés gauche et droit du fond 1204. Le couvercle 1202 comprend des rainures mâles 1212 coopérant avec les rainures femelles 1210 pour guider le couvercle 1202 sur le fond 1204. Le couvercle 1202 est bloqué en translation verticale avec une cornière 1214 prévue sur le fond 1204. Les faces inférieures du couvercle 1202 viennent en butée sur le fond 1204 au niveau du bracelet et des cornes du boîtier de montre ou de bijou. Le blocage est sécurisé avec 2 vis de blocage (non représentées) traversant le couvercle par des ouvertures 1216 situées sur le côté gauche du couvercle 1202 et vissées dans des filetages 1218 prévues sur le fond 1204.

Le dispositif 1200 comporte également un gond tubulaire fileté 1220 permettant d'assembler le dispositif de protection 1200 avec un autre dispositif de protection, par exemple un des dispositifs de protection 100 et 400 décrits plus haut. Le gond tubulaire 1220 permet également de recevoir une chaîne de sécurité.

L'assemblage du dispositif de protection 1200 avec un autre dispositif de protection peut être réalisé selon les modes de réalisation décrits plus haut et mis en œuvre par les dispositifs de protection 100 et 400.

La figure 13 est une représentation schématique d'un assemblage comprenant le dispositif de protection 1200 et un autre dispositif de protection, par exemple le dispositif de protection 400 de la figure 4. Sur cette figure 13, on peut apercevoir deux vis de blocages 1302 et 1304 prévues pour être vissées dans les filetages 1218 au travers des ouvertures 1216.

La figure 14 est une représentation schématique d'une variante d'un dispositif de protection 1400 selon l'invention pour bague portée au doigt.

Dans la forme de réalisation le dispositif de protection 1400 pour bague demeurant au doigt comprend un couvercle 1402, un fond 1404, le couvercle 1402 étant monté sur le fond 1404 par une charnière 1406. Le couvercle comprend une forme en saillie 1408 réalisant la fermeture du couvercle 1402 sur le fond 1404 en exerçant une pression serrant le couvercle 1402 sur le fond 1404.

Le dispositif comprend en outre des moyens de blocage de la fermeture du couvercle 1402 sur le fond 1404 qui comprennent un anneau élastique 1410 prévu pour être disposé sur le pourtour du dispositif 1400 dans une rainure 1412 réalisée sur le pourtour du dispositif 1400.

Les dispositifs de protection et les charnières décrits ici peuvent être combinés les uns avec les autres sans limitation. Bien que les exemples décrits se limitent à l'assemblage de deux dispositifs de protection il est possible d'assembler plusieurs dispositifs de protections combinées à n'importe quelle des charnières ou gonds décrits.

L'intérieur de chacun des dispositifs de protection est capitonné et peut être recouvert de cuir et/ou de mousse synthétique afin d'offrir une surface douce aux objets contenus. La figure 15 est une représentation schématique d'un premier exemple d'un boîtier de protection selon l'invention.

Le boîtier 1500 représenté sur la figure 15 se présente sous la forme d'un étui de ceinture comprenant une partie de fond 1504, également appelé fond dans la suite de la description, une partie de couvercle 1502, également appelée couvercle dans la suite de description. Le fond 1504 et le couvercle 1502 forment entre eux un compartiment 1506 pour accueillir un ou plusieurs dispositifs de protection 100, 400, 1200 et d'autres objets de valeur tels que cartes de crédit, billets de banque, clés USB et de voiture. Le compartiment 1506 peut être divisé en plusieurs sous-compartiments.

Le couvercle 1502 et le fond 1504 sont maintenus par une charnière 1508. Le couvercle 1502 et le fond 1504 comprennent un plan de joint 1510 et 1512 constitué de 2 faces avec centrage décalé et muni de joint(s) torique(s) étanche(s) par tassement.

Le tassement et le blocage en fermeture du couvercle 1502 sur le fond 1504 sont assurés par deux vis 1514 placées latéralement sur deux bossages 1516 situés sur le couvercle 1502. Le fond 1504 comprend deux bossages 1518 de centrage filetés, au regard des bossages 1516 du couvercle 1502, pour recevoir les deux vis 1514.

Chacune des deux vis 1514 est percée en son extrémité et comporte une ouverture 1520 pour recevoir une goupille 1522 ou une chaîne 1524 de redondance d'attache prévue pour s'attacher autour de la taille du porteur, si la redondance d'attache est souhaitée. La vis 1514 affleure l'extrémité du bossage 1518 permettant à l'ouverture 1520 de recevoir la goupille 1522 ou la chaîne de redondance 1524.

La figure 16 est une représentation schématique d'un deuxième exemple d'un boîtier de protection selon l'invention.

Le boîtier de protection 1600 représenté sur la figure 16 se présente également sous la forme d'un étui de ceinture étanche et pare-feu haute sécurité. Il comporte un fond 1604 et un couvercle 1602 composé de deux éléments 1606 et 1608 sensiblement plats. Le fond 1604 comprend sur la partie supérieure de deux faces opposées et une face latérale une forme en « U » 1610 faisant office de glissière femelle, un plan de joint 1612 (non représenté) comprenant au moins un joint torique rendue étanche par tassement. La face latérale de la forme en « U » comprend une fente 1609 appelée lumière pour autoriser le passage de l'oreille 1614 du premier élément 1606.

La fermeture de l'étui est assurée par le premier élément 1606 engagé sur la glissière 1610 d'un côté du plan de joint 1612. Ce premier élément 1606 comporte une oreille 1614 qui est positionnée en butée de la glissière 1610 en traversant la lumière 1609. Le tassement du joint torique est réalisé par le deuxième élément 1608 positionné en butée de la glissière au-dessus du premier élément 1606 selon la même direction. Le deuxième élément 1608 comporte également une oreille 1616, se trouvant du côté opposé de l'oreille 1614 du premier élément 1606.

Le fond 1604 comporte à chacune de deux extrémités opposées deux bossages de centrage 1618 ayant deux diamètres de perçage 1620 et 1622, chacun des bossages étant prévu pour recevoir un goujon de sécurité 1624. Les goujons de sécurité 1624 sont filetés et percés radialement pour obtenir une ouverture 1626. Un des goujons 1624 comprend un petit anneau 1628 en bout servant de premier maillon de la chaîne d'une menotte 1630. L'autre extrémité de la chaîne menotte est passée derrière la taille de la personne portant l'étui 1600 et est glissée sous un crochet 1632 du goujon 1624. Chaque goujon 1624 est positionné sur des encoches 1634 pratiquées sur les bords d'une ouverture 1636 prévue sur chacune des oreilles 1614 et 1616 des éléments de couvercle 1606 et 1608.

Un écrou 1638 empreinte de sécurité est vissé sur chaque goujon 1624 au moyen d'une clé 1640 antivol à empreinte et levier de couple. La clé antivol 1640 comporte une empreinte intérieure et une empreinte extérieure. Chaque écrou 1638 est bloqué, au couple approprié, au fond du puits du bossage 1618, sur le plan du premier diamètre de perçage 1622. Ce premier diamètre de perçage 1622 comprend une empreinte femelle sur le premier tiers de sa longueur. Chaque écrou 1638 est freiné en rotation par une goupille de sécurité 1642 enchaînée sur le bossage 1618 et insérée dans chaque bossage 1618 jusqu'à l'écrou 1638 au travers d'un trou 1644 réalisé sur chaque bossage 1618.

La chaîne de menotte 1630 fixée sur le goujon de sécurité 1624 assure la redondance autour de la taille et la sécurité antivol.

Le fond 1604 comprend sur la partie inférieure de deux faces opposées une forme en « U » 1646 faisant office de glissière femelle permettant de solidariser l'étui avec un socle sécurisé qui sera décrit plus loin. Bien qu'ayant un net avantage en milieu marin, l'écrou 1638 et la clé antivol 1640 à empreintes multiples peuvent être remplacés par une serrure haute sécurité à barillets tournants de type inox poli.

La coque de l'étui est capitonnée à l'intérieur et est recouverte à l'extérieur de la coque.

Chaque boîtier de sécurité 1500 et 1600 peut comprendre un système d'alarme et de localisation par GPS intégré dans le dispositif dans un compartiment technique dédié avec trappe de visite. Le compartiment contient une batterie rechargeable, une prise et boîtier de charge, une diode de charge, une antenne-récepteur GPS et une alarme réseau secours à déclenchement.

Deux types d'emplacements peuvent être prévus permettant le rangement d'une part des dispositifs de protection de montre et de bijoux et d'autre part des objets de valeur tels que des clés USB et de voiture, des moyens de paiement, un téléphone, etc.

La figure 17 représente une face arrière 1702 d'un boîtier de protection qui peut être la face arrière du boîtier de protection 1500 ou 1600.

La face arrière 1702 du fond du boîtier de protection comprend des passants 1704 destinés à être fixés sur une ceinture ou sur un réceptacle de type sporran qui sera décrit plus loin. Se présentant ou non sous la forme d'un étui de ceinture, le boîtier de protection avec ou sans les dispositifs de protection 100, 400, 1200 et d'autres valeurs (clé USB, clé de voiture, cartes de crédit, billets de banque) peut être enlevé et rangé sur un socle ou dans un réceptacle de type sporran avec ou sans les chaînes.

Le boîtier de protection avec ou sans les valeurs (instruments de musique, documents secrets, objets précieux privés ou industriels) peut être enlevé et rangé sur un socle.

Nous allons maintenant décrire en référence à la figure 18 un exemple de socle de solidarisation selon l'invention.

La figure 18 est une représentation schématique d'un exemple de socle selon l'invention sur lequel un boîtier de protection selon l'invention peut être solidarisé.

Le socle 1800 comprend une glissière mâle 1802 fermée sur une seule des extrémités du socle 1800. Ce socle 1800 est surélevé et peut être fixé par deux vis 1804 sur un mur, un sol en béton, une cloison de coffre-fort, une paroi de voiture, etc.

Le socle comprend sur le côté de l'extrémité ouverte un goujon fileté de fixation 1806.

Le boîtier de protection haute sécurité 1500 ou 1600 est solidarisé avec le socle et bloqué en translation avec une pièce de blocage 1808 en forme de « L ». Cette pièce de blocage 1808 est constituée d'une cornière de sécurité, d'une glissière femelle 1810 et de deux perçages concentriques 1812 et 1814. Un écrou empreinte de sécurité 1816, qui peut être l'écrou 1638, est vissé sur le goujon 1806 au moyen d'une clé à empreinte qui peut être la clé empreinte 1640 à levier de couple. L'écrou 1816 est bloqué, au couple approprié, au fond du puits de la pièce de blocage 1808, sur le plan du premier diamètre de perçage 1814 qui comprend une empreinte femelle sur le premier tiers de sa longueur.

Le socle 1800 peut être d'un modèle standardisé pouvant équiper multiples lieux privés (coffre-fort chambres d'hôtels et habitation, murs et sols habitation, parois véhicules, bureaux, etc.) ou publics (universités, hôpitaux, infrastructures diverses, etc.) et servant ainsi de borne fixe sécurisée.

Nous allons maintenant décrire en référence à la figure 19 un exemple de réceptacle selon l'invention se présentant sous la forme d'un sporran.

La figure 19 est une représentation schématique d'un réceptacle 1900 selon l'invention se présentant sous la forme d'un sporran .

Le sporran 1900 comprend une partie inférieure 1904 et une partie supérieure 1902. La partie inférieure 1904 est composée d'un ballast de flottaison 1906, d'un logement 1908 réservé aux objets non sensibles à l'immersion à l'eau ou à une boîte ou sachet, étanche ou non, recevant ces objets.

Une ceinture de redondance 1910 complète cette partie inférieure selon certains modes de réalisation.

La partie supérieure 1902 est composée d'une chaîne d'attache 1912 permettant le port du sporran 1900. Il comprend un système de fermeture extérieur 1914 freiné par goupille, circlips ou pression 1916.

L'ouverture du sporran 1900 est assurée selon les différents modes d'ouverture d'un sac, par rabat, par charnière et/ou par fermeture éclair, etc.

Le système de fixation 1918 d'un boîtier de protection, tel que par exemple le boîtier de protection 1500 représenté en figure 15, sur le sporran comprend un axe de rotation 1920 sur lequel est fixé un levier 1922. Le boîtier de protection avec ses passants de fixation 1704 (voir figure 17) est placé sur le levier 1922 qui est ensuite bloqué en rotation avec le système de fermeture 1924 qui comprend un blocage 1926.

L'attache du sporran 1900 est réalisée avec la chaîne 1912, le système de redondance est assuré soit par une ceinture 1910, soit par le système de redondance utilisé pour le boîtier 1500 pouvant être déployé de l'intérieur.

L'étanchéité relative du sporran est réalisée par des joints épais 1928 permettant le passage des chaînes.

L'ensemble des dispositifs, boîtiers et réceptacle de protection compose une parure. La parure est particulièrement destinée à toute personne active possédant des objets de valeur et exposée aux nombreux problèmes liés à la préservation de la qualité même et du prix de ces objets dans tout environnement hostile, en fonction des lieux et du changement d'activité du porteur.

Tout élément composant la parure peut être utilisé en tant que tel pour tout autre type d'objets, de biens matériels et/ou logiciels, privés, professionnels ou industriels à préserver de tout environnement hostile.

En particulier, le boîtier de protection, dans une version avantageuse appelée étui haute sécurité, peut être utilisé en tant qu'étui tous usages, et trouve des applications à caractère privé tels que coffre-fort portatif, portefeuille, coffret à bijoux, etc., sportif et/ou professionnel pour bijoutiers, diamantaires, industriels, musiciens, etc. Le socle sécurisé, d'un modèle standardisé, peut équiper multiples lieux privés (coffre-fort chambres d'hôtels et habitation, murs habitation, parois véhicules, bureaux, etc.) ou publics et servir ainsi de borne fixe sécurisée.

Le boîtier de protection avec ou sans les valeurs (cartes de crédit, billets de banque, clés USB et de voiture, instruments de musique, documents secrets, objets précieux privés ou industriels) peut être enlevé et rangé sur un socle.

Les éléments constitutifs du dispositif, boîtier, réceptacle, socle ou coffre de protection selon l'invention peuvent être assortis et composés de préférence de matériaux ayant des caractéristiques supérieures en termes de résistance mécanique avec des masses réduites tels que les composites fibres de carbone-kevlar ou carbone, le titane, l'argent, l'or, le cuir, etc.

La fibre de carbone-kevlar, hybride, mat, brillant, irisé bleu, rouge, jaune, vert, avec des inserts possibles de métaux et minéraux précieux, outre ses qualités esthétiques et son panel de personnalisation, possède des qualités de résistance exceptionnelle permettant un encombrement et un poids réduits.

Une personnalisation complète de la parure est possible.

Les présentes inventions permettent une protection modulable destinée aux objets de valeur emportés par une personne et s'articulant suivant le principe des poupées russes. Selon les besoins de protection, une montre portée au poignet ou non ainsi que des bijoux sont rangés rapidement et efficacement protégés par les dispositifs de protection. Ces dispositifs de protection s'intègrent avec les autres objets de valeur dans le boîtier de protection et ce dernier est stocké sur le socle ou dans le réceptacle de type sporran insubmersible dans lequel peuvent être logés d'autres effets personnels.

L'invention permet à l'utilisateur de décider du niveau de protection qu'il désire pour ses objets de valeur en proposant des niveaux successifs et redondants de protection.

Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention.