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Patent Searching and Data


Title:
CASE FOR COSMETIC PRODUCT, NOTABLY MAKEUP
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/202555
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a case for a cosmetic product, comprising support means (50) intended to receive at least one cosmetic product, characterized in that the support means (50) comprise at least a first group (G1) of support means (50) and a second group (G2) of support means (50) which each comprise at least a first support (52) and a second support (54), respectively, the first support (52) and the second support (54) being mounted so as to pivot with respect to one another by way of first hinge means (56), each second support (54) being mounted so as to pivot with respect to the base (12) of the case (10) by way of second hinge means (66) and the first support (52) of the first group (G1) of support means (50) being articulated with respect to the first support (52) of the second group (G2) of support means (50) by third hinge means (80) formed by a ball-joint connection.

Inventors:
CRAPET YANN (FR)
BALESTRINI THIERRY (FR)
Application Number:
PCT/EP2017/059592
Publication Date:
November 30, 2017
Filing Date:
April 24, 2017
Export Citation:
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Assignee:
ALBEA SERVICES (FR)
International Classes:
A45D33/00; A45D33/18; A45D33/20
Domestic Patent References:
WO2004101380A22004-11-25
Foreign References:
US5246020A1993-09-21
CN202874252U2013-04-17
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
GEVERS & ORES (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Boîtier (10) pour produit cosmétique, comportant au moins une base (12) et un couvercle (14) qui sont montés mobiles l'un par rapport à l'autre entre au moins une position fermée et une position ouverte du boîtier pour pouvoir accéder à des moyens (50) de support destinés à recevoir au moins un produit cosmétique, dans lequel lesdits moyens (50) de support sont montés mobiles par rapport à la base (12) entre au moins une position escamotée dans laquelle les moyens (50) de support occultent au moins une cavité (40) interne ménagée dans la base (12) et une position déployée dans laquelle au moins une partie de ladite au moins une cavité (40) interne est rendue accessible, caractérisé en ce que les moyens (50) de support comportent au moins un premier groupe (G1) de moyens (50) de support et un deuxième groupe (G2) de moyens (50) de support qui comportent chacun respectivement au moins un premier support (52) et un deuxième support (54), le premier support (52) et le deuxième support (54) étant montés pivotant l'un par rapport à l'autre par des premiers moyens (56) d'articulation, chaque deuxième support (54) étant monté pivotant par rapport à la base (12) du boîtier (10) par l'intermédiaire de deuxièmes moyens (66) d'articulation et le premier support (52) du premier groupe (G1) de moyens (50) de support étant articulé par rapport au premier support (52) du deuxième groupe (G2) de moyens (50) de support par des troisièmes moyens (80) d'articulation formés par une liaison à rotules.

2. Boîtier selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier groupe (G1) de moyens (50) de support et le deuxième groupe (G2) de moyens (50) de support sont respectivement de forme carrée et sont chacun constitués par la réunion d'un premier support (52) et d'un deuxième support (54) présentant une forme de triangle isocèle rectangle.

3. Boîtier selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que au moins une partie des premiers et deuxièmes supports (52, 54) comportent une face supérieure munie d'au moins une empreinte (60) en creux destinée à recevoir un produit cosmétique.

4. Boîtier selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les premiers moyens (56) d'articulation par pivotement sont formés par une charnière présentant un axe (A1, A2) de rotation.

5. Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que, pour chacun desdits premier et deuxième groupes (G1, G2) de moyens (50) de support, les deuxièmes moyens (66) d'articulation par pivotement sont agencés respectivement à l'un des sommets du deuxième support (54) triangulaire qui est opposé aux premiers moyens (56) d'articulation et à l'un des coins du boîtier (10) parallélépipédique opposé au couvercle (14).

6. Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les deuxièmes moyens (66) d'articulation comportent un évidement (68) entourant au moins un pivot (70) solidaire de la base (12) du boîtier sur lequel est monté un pied (72) tubulaire d'articulation qui est solidaire de chaque deuxième support (54) desdits premier et deuxième groupes (G1, G2) de moyens (50) de support.

7. Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le boîtier (10) comporte des moyens (74) de liaison pour assurer un montage imperdable des moyens (50) de support par rapport à la base (12) du boîtier (10).

8. Boîtier selon les revendications 6 et 7, caractérisé en ce que les moyens (74) de liaison comportent au moins une patte (76) déformable élastiquement qui, solidaire du pied (72), est reçue après montage dans une fente (78) de l'évidemment (68) afin de bloquer verticalement vers le haut les moyens (50) de support par rapport à la base (12) du boîtier (10).

9. Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les troisièmes moyens (80) d'articulation comportent au moins une première rotule (82) et une deuxième rotule (82) qui sont reliées entre elles par une tige (84), chaque rotule (82) étant montée dans un logement (86) complémentaire du premier support (52) associé.

10. Boîtier selon la revendication 9, caractérisé en ce que les troisièmes moyens (80) d'articulation à rotules assurent une fonction de butée afin de limiter le pivotement des moyens (50) de support à une rotation à 90° correspondant au déplacement des moyens (50) de support entre la position escamotée et la position déployée.

11. Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le boîtier (10) comporte des moyens de verrouillage pour immobiliser les moyens (50) de support dans au moins l'une desdites positions escamotée et déployée.

12. Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les troisièmes moyens (80) d'articulation à rotules sont situés verticalement en dessous des premiers moyens (56) d'articulation de manière à obtenir un verrouillage automatique des moyens (50) de support dans chacune desdites positions escamotée et déployée.

Description:
« Boîtier pour produit cosmétique, notamment de maquillage »

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

L'invention concerne un boîtier pour produit cosmétique, notamment de maquillage.

L'invention concerne un boîtier pour produit cosmétique comportant au moins une base et un couvercle qui sont montés mobiles l'un par rapport à l'autre entre au moins une position fermée et une position ouverte du boîtier pour pouvoir accéder à des moyens de support destinés à recevoir au moins un produit cosmétique, dans lequel lesdits moyens de support sont montés mobiles par rapport à la base entre au moins une position escamotée dans laquelle les moyens de support occultent au moins une cavité interne ménagée dans la base et une position déployée dans laquelle au moins une partie de ladite au moins une cavité interne est rendue accessible. ÉTAT DE LA TECHNIQUE

On connaît de l'état de la technique de nombreux exemples de conception de boîtiers utilisés pour le conditionnement de produit(s) cosmétique(s), notamment mais non exclusivement de produits de maquillage.

Un tel boîtier est encore appelé parfois « compact » et peut présenter des dimensions comme des formes très variées (ronde, parallélépipédique, etc.), notamment en fonction du type de produit(s) cosmétique(s) conditionné(s) dans le boîtier.

Le boîtier est généralement destiné à pouvoir être transporté facilement, d'où son appellation de « compact », en assurant la protection des produits cosmétiques contenus à l'intérieur du boîtier. Les boîtiers sont en particulier utilisés pour conditionner des produits de maquillage tels que des fards, des poudres ou d'autres produits similaires employés pour l'embellissement du visage. De nombreux boîtiers comportent ainsi un miroir logé à l'intérieur du couvercle, ainsi parfois qu'un applicateur de produit tel qu'une éponge, un pinceau, etc.

Selon la conception du boîtier décrite précédemment, la base comporte au moins une cavité interne et les moyens de support comportant le ou les produits cosmétiques sont montés mobiles relativement à la base pour recouvrir ou rendre accessible ladite au moins une cavité interne.

Lorsque le boîtier est en position fermée, les moyens de support sont rangés à l'intérieur du boîtier dans ladite position escamotée et, une fois le boîtier en position ouverte, les moyens de support peuvent y être maintenus ou être déplacés vers la position déployée pour découvrir ladite au moins une cavité interne ménagée dans la base du boîtier.

Une telle cavité comporte par exemple au moins un applicateur ou encore un ou des produits cosmétiques d'un autre type que ceux des moyens de support, de préférence du même type afin d'offrir au moins une autre couleur ou teinte dans le cas du maquillage.

Pour permettre l'accès à la cavité, les moyens de support de produit cosmétique sont par exemple montés mobiles par rapport au boîtier par l'intermédiaire de glissières, suivant une cinématique de type translation, respectivement entre au moins une position escamotée et une position déployée.

Cependant, un système à glissières présente l'inconvénient d'être particulièrement encombrant et réduit par conséquent l'utilisation qui peut être faite des volumes du boîtier destinés au rangement et/ou au conditionnement dudit au moins un produit cosmétique. En variante, les moyens de support sont montés mobiles entre la position escamotée et la position déployée permettant d'accéder à la cavité selon au moins une autre cinématique que par translation, par exemple par rotation ou encore par basculement des moyens de support par rapport à la base du boîtier.

Les conceptions connues de l'état de la technique ne donnent par conséquent pas entière satisfaction.

Le but de l'invention est notamment de proposer une nouvelle conception de boîtier permettant de résoudre au moins une partie des inconvénients de l'état de la technique et qui offre une cinématique particulièrement originale tout en conservant un boîtier avantageusement simple et économique à fabriquer. BREF RESUME DE L'INVENTION

Dans ce but, l'invention propose un boîtier pour produit cosmétique du type décrit précédemment, caractérisé en ce que les moyens de support comportent au moins un premier groupe de moyens de support et un deuxième groupe de moyens de support qui comportent chacun respectivement au moins un premier support et un deuxième support, le premier support et le deuxième support étant montés pivotant l'un par rapport à l'autre par des premiers moyens d'articulation, chaque deuxième support étant monté pivotant par rapport à la base du boîtier par l'intermédiaire de deuxièmes moyens d'articulation et le premier support du premier groupe de moyens de support étant articulé par rapport au premier support du deuxième groupe de moyens de support par des troisièmes moyens d'articulation formés par une liaison à rotules.

Avantageusement, les différents moyens d'articulation des moyens de support pour produit(s) cosmétique(s) selon l'invention présentent un faible encombrement, en particulier par comparaison avec un système à glissières, et sont intégrés au boîtier pour permettre notamment une utilisation optimale des volumes pour un encombrement donné.

Grâce aux moyens d'articulation selon l'invention, les dimensions de la cavité sont optimisées par rapport à celles du boîtier en général et de la base en particulier.

De la même manière, les moyens de support présentent une surface importante pour recevoir le ou les produits cosmétiques et recouvrent avantageusement l'ensemble de la cavité en position escamotée et tout ou partie de la base.

L'invention propose une nouvelle gestuelle associée à une cinématique originale de déplacement des moyens de support entre la position escamotée et la position déployée.

Avantageusement, la cavité interne est largement ouverte et accessible lorsque les moyens de support occupent leur position déployée, offrant un accès aisé à son contenu que ladite au moins une cavité interne contienne d'autre(s) produit(s) cosmétique(s) et/ou encore un ou plusieurs applicateurs.

Le boîtier selon l'invention reste parfaitement fonctionnel, en particulier en vue de l'utilisation combinée du ou des produits cosmétiques et du miroir disposé à l'intérieur du couvercle.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention :

- le premier groupe de moyens de support et le deuxième groupe de moyens de support sont respectivement de forme carrée et sont chacun constitués par la réunion d'un premier support et d'un deuxième support présentant une forme de triangle isocèle rectangle ;

- au moins une partie des premiers et deuxièmes supports comportent une face supérieure munie d'au moins une empreinte en creux destinée à recevoir un produit cosmétique ;

- les premiers moyens d'articulation par pivotement sont formés par une charnière présentant un axe de rotation ; - pour chacun desdits premier et deuxième groupes de moyens de support, les deuxièmes moyens d'articulation par pivotement sont agencés respectivement à l'un des sommets du deuxième support triangulaire qui est opposé aux premiers moyens d'articulation et à l'un des coins du boîtier parallélépipédique opposé au couvercle ;

- les deuxièmes moyens d'articulation comportent un évidement entourant au moins un pivot solidaire de la base du boîtier sur lequel est monté un pied tubulaire d'articulation qui est solidaire de chaque deuxième support desdits premier et deuxième groupes de moyens de support ;

- le boîtier comporte des moyens de liaison pour assurer un montage imperdable des moyens de support par rapport à la base du boîtier ;

- les moyens de liaison comportent au moins une patte déformable élastiquement qui, solidaire du pied, est reçue après montage dans une fente de l'évidemment afin de bloquer verticalement vers le haut les moyens de support par rapport à la base du boîtier ;

- les troisièmes moyens d'articulation comportent au moins une première rotule et une deuxième rotule qui sont reliées entre elles par une tige, chaque rotule étant montée dans un logement complémentaire du premier support associé ;

- les troisièmes moyens d'articulation à rotules assurent une fonction de butée afin de limiter le pivotement des moyens de support à une rotation à 90° correspondant au déplacement des moyens de support entre la position escamotée et la position déployée ;

- le boîtier comporte des moyens de verrouillage pour immobiliser les moyens de support dans au moins l'une desdites positions escamotée et déployée ;

- les troisièmes moyens d'articulation à rotules sont situés verticalement en dessous des premiers moyens d'articulation de manière à obtenir un verrouillage automatique des moyens de support dans chacune desdites positions escamotée et déployée.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective qui représente, en éclaté, un exemple de réalisation d'un boîtier ou « compact » de forme parallélépipédique et qui en illustre les principales pièces dont les moyens de support qui, articulés conformément à l'invention, sont destinés à recevoir au moins un produit cosmétique ;

- la figure 2 est une vue en perspective qui représente le boîtier selon la figure 1 après assemblage des pièces et qui illustre ledit boîtier en position fermée ;

- la figure 3 est une vue de dessus qui représente le boîtier selon la figure 1 en position ouverte et qui illustre lesdits moyens de support en position escamotée dans laquelle la cavité interne ménagée dans la base est occultée ;

- la figure 4 est une vue en coupe qui représente le boîtier en position fermée suivant un plan M de coupe médian, vertical et d'orientation longitudinale, visible sur la figure 3 et qui illustre l'agencement des moyens de support en position escamotée par rapport à la cavité interne, lesdits moyens de support étant verrouillés dans ladite position escamotée ;

- la figure 5 est une vue en coupe suivant ledit plan M de coupe qui représente le boîtier en position ouverte et qui illustre l'agencement des moyens de support en position déployée dans laquelle la cavité interne est rendue accessible, lesdits moyens de support étant verrouillés dans ladite position déployée ; - les figures 6A à 8A sont des vues de côté qui, respectivement accompagnées sur les figures 6B à 8B de schémas de principe correspondants, représentent les moyens de support du boîtier successivement en position escamotée (figure 6A) puis dans des positions intermédiaires (figures 7A et 8A) lors de leur déplacement de ladite position escamotée vers la position déployée et qui illustrent le fonctionnement permettant d'obtenir un verrouillage automatique desdits moyens de support dans chacune desdites positions escamotée et déployée ;

- les figures 9 à 16 sont des vues en perspective qui représentent un boîtier en position ouverte et qui illustrent les positions intermédiaires successivement occupées par les moyens de support lorsque, suivant une manœuvre de déploiement s'effectuant longitudinalement de l'arrière vers l'avant, les moyens de support sont déplacés manuellement depuis la position escamotée représentée sur la figure 9 jusqu'à la position déployée représentée sur la figure 16.

DESCRIPTION DETAILLEE DES FIGURES

Dans la suite de la description, on adoptera à titre non limitatif les orientations longitudinale, verticale et transversale en référence au trièdre (L, V, T) représenté sur les figures.

Par convention, les orientations longitudinale et transversale sont déterminées de manière fixe par rapport à la base du boîtier de sorte que la position ouverte ou fermée du boîtier est sans incidence sur lesdites orientations.

On utilisera également à titre non limitatif les termes « avant » et « arrière » en référence à l'orientation longitudinale, ainsi que « supérieur » et « inférieur » ou « haut » et « bas » en référence à l'orientation verticale et enfin « gauche » et « droite » en référence à l'orientation transversale. Les termes « intérieur » ou « extérieur » et « interne » ou « externe » sont respectivement utilisés par rapport au boîtier d'une manière générale et tout particulièrement par rapport à la base du boîtier notamment pour désigner un élément situé soit dedans, soit en dehors de la base.

On a représenté sur les figures un exemple de réalisation d'un boîtier 10 pour produit cosmétique. Un tel boîtier 10 est généralement utilisé pour le conditionnement d'un ou plusieurs produits de maquillage, seul(s) ou avec au moins un applicateur associé.

Dans cet exemple, le boîtier 10 pour produit cosmétique est de forme parallélépipédique. Le boîtier 10 pour produit cosmétique selon l'exemple de la figure 1 est plus précisément de forme rectangulaire.

En variante non représentée, le boîtier 10 est de forme carrée ou encore tout autre forme géométrique, régulière ou non, par exemple globalement circulaire.

Le boîtier 10 comporte au moins une base 12 et un couvercle 14 qui sont montés mobiles l'un par rapport à l'autre et sont susceptibles d'occuper au moins une position fermée représentée sur les figures 2 et 4 et une position ouverte du boîtier représentée notamment sur les figures 3 et 5.

Le couvercle 14 est monté mobile par rapport à la base 12 du boîtier 10 de manière à ouvrir ou fermer le boîtier 10, respectivement dans lesdites positions ouverte et fermée.

De préférence, la base 12 et le couvercle 14 sont reliés l'un à l'autre pour former un ensemble unitaire.

En variante, la base 12 et le couvercle 14 sont réalisés sous la forme de deux pièces indépendantes, le couvercle 14 étant amovible et apte à venir recouvrir la base 12 en position fermée. Dans l'exemple de réalisation, la base 12 et le couvercle 14 sont avantageusement montés articulés l'un par rapport à l'autre entre lesdites positions fermée et ouverte du boîtier 10.

De préférence, la base 12 comporte un fond 16 séparé, ledit fond 16 étant constitué par une pièce amovible en forme de plaque. Le fond 16 et la base 12 sont solidarisés ensemble par tous moyens appropriés, par exemple par coopération de formes telle qu'un emboîtement, en variante par vissage ou par collage.

Un tel fond 16 séparé facilite notamment la fabrication de la base 12 par moulage, tout particulièrement lorsque ladite base 12 est réalisée en matière plastique.

Le fond 16 et/ou le couvercle 14 sont avantageusement susceptibles de constituer des éléments de personnalisation du boîtier 10.

Tel qu'illustré sur la figure 1, le fond 16 comporte un rebord 18 qui, ici discontinu sur le périmètre du fond, est par exemple destiné à être emboîté à l'intérieur de la base 12 pour assembler solidairement le fond 16 et la base 12.

Le boîtier 10 comporte des moyens 20 d'articulation agencés entre la base 12 et le couvercle 14 et par l'intermédiaire desquels le boîtier 10 s'ouvre ou se ferme à la manière d'un livre.

Les moyens 20 d'articulation du couvercle 14 par rapport à la base 12 du boîtier 10 sont formés par une charnière présentant un axe O de rotation.

Selon le trièdre (L, V, T) représenté sur les figures 1 à 3, la charnière 20 est agencée longitudinalement en arrière par rapport à la base 12 du boîtier 10 et l'axe O de rotation du couvercle 14 s'étend transversalement.

En variante non représentée, le couvercle 14 est agencé transversalement à gauche ou à droite par rapport à la base 12. Le couvercle 14 est alors relié à la base 12 par une charnière 20 dont l'axe O de rotation s'étend longitudinalement selon le trièdre (L, V, T) représenté sur les figures. Le couvercle 14 comporte d'une part un bord 22 droit et un bord 24 gauche, lesdits bords 22 et 24 étant opposés transversalement et parallèles et, d'autre part, un bord 26 avant et un bord 28 arrière, opposés et parallèles entre eux.

Les bords 22, 24, 26 et 28 du couvercle 14 forment ensemble un rebord continu délimitant une face 30 interne.

De préférence, le couvercle 14 comporte à l'intérieur, agencé contre sa face 30 interne, un miroir 32 comportant une surface 34 réfléchissante pour faciliter l'application du ou des produits cosmétiques, tout particulièrement ceux conditionnés dans le boîtier 10.

Le couvercle 14 comporte dans sa face interne, transversalement entre les bords 22 et 24 et adjacent au bord 28, un plot 35 qui, présentant ici une forme parallélépipédique, constitue un moyen destiné à intervenir en position fermée du boîtier 10, le plot 35 comportant une face 33.

Les bords 22 et 24 du couvercle 14 sont de préférence reliés au bord 26 avant par des coins arrondis, en variante à angle droit.

Dans l'exemple de réalisation, le bord 26 avant comporte une languette 31 qui, s'étendant en saillie par rapport audit bord 26 du couvercle 14, constitue avantageusement une partie de préhension pour faciliter la manipulation du couvercle 14 du boîtier notamment à l'ouverture.

Le bord 28 arrière comporte au moins deux charnons 36 et

37, respectivement droit et gauche, destinés à former avec au moins deux autres charnons 38 et 39 associés et solidaires de la base 12, ladite charnière 20 d'articulation du couvercle 14 du boîtier 10.

La charnière 20 comporte au moins une broche (non représentée), de préférence deux tiges, pour relier entre eux les charnons 36 et 38 situés à droite et les charnons 37 et 39 situés à gauche et qui détermine l'axe O de rotation du couvercle 14. De préférence, la charnière 20 est conformée pour limiter angulairement la rotation du couvercle 14 relativement à la base 12 afin que le couvercle 14 présente, en position ouverte du boîtier 10, un angle a d'ouverture donné par rapport à un plan horizontal comprenant la base 12.

L'angle a d'ouverture représenté sur la figure 5 est un angle obtus qui est avantageusement compris entre 110° et 130° et notamment déterminé en fonction de l'orientation souhaitée du miroir 32 intégré au couvercle 14.

La base 12 comporte au moins une cavité 40 interne qui est réalisée selon l'orientation verticale dans l'épaisseur de la base 12 et qui est ouverte verticalement vers le haut.

Tel qu'illustré sur la figure 1, la base 12 comporte dans l'exemple de réalisation une seule cavité 40 interne et ladite cavité 40 est de forme rectangulaire.

En variante, la base 12 comporte plusieurs cavités (ou une cavité compartimentée) et dont la forme peut bien entendu être différente de celle de la base 12 du boîtier, notamment déterminé en fonction de son utilisation par exemple les caractéristiques géométriques d'un applicateur qui serait destiné à y être rangé.

La cavité 40 interne est d'une part délimitée par un bord 42 droit et un bord 44 gauche, respectivement opposés transversalement et, d'autre part, délimitée longitudinalement par un bord 46 avant et un bord 48 arrière de la base 12.

Dans l'exemple de réalisation, la cavité 40 est décentrée et légèrement décalée longitudinalement vers l'arrière de sorte que le bord 46 avant présente une largeur selon l'orientation longitudinale sensiblement supérieure aux autres bords 42, 44 et 48 de la base 12.

Le bord 46 avant comporte une encoche 51 ménagée dans sa face verticale avant et destinée à recevoir la languette 31 du couvercle 14 lorsque le boîtier 10 occupe la position fermée représentée sur la figure 2. La languette 31 et l'encoche 51 associée sont conformées pour présenter entre elles un jour déterminé en position fermée du boîtier 10, la languette 31 étant plus courte que l'encoche 51.

Plus particulièrement visible sur la figure 2, un tel jour est destiné à faciliter la préhension du couvercle 14 lorsque le boîtier 10 est en position fermée et que l'on souhaite procéder manuellement à une ouverture.

En variante non représentée, la languette 31 du couvercle 14 comporte des stries ou encore un ou des éléments saillants selon l'orientation longitudinale.

Dans l'exemple de réalisation, le boîtier 10 est destiné à être commandé manuellement en ouverture et en fermeture, respectivement entre la position fermée du boîtier 10 illustrée par les figures 2 et 4, et la position ouverte illustrée notamment par les figures 3 et 5.

De préférence, la charnière 20 est une charnière dite simple, c'est à dire que les moyens d'articulation du couvercle 14 sont dépourvus de moyens de rappel élastique vers au moins une position donnée telle que la position ouverte du boîtier 10.

La position ouverte du boîtier 10 illustrée sur la figure 3 ou

5 permet d'accéder à des moyens 50 de support qui, agencés à l'intérieur du boîtier 10, sont destinés à recevoir au moins un produit cosmétique.

Comme l'illustre la figure 3, les moyens 50 de support en position escamotée recouvrent avantageusement l'ensemble de la base 12 du boîtier 10 afin notamment d'offrir pour les produits cosmétiques la plus grande surface possible relativement à l'encombrement général du boîtier 10.

Après ouverture du boîtier 10, les moyens 50 de support sont susceptibles d'être déplacés pour découvrir la cavité 40 interne.

Les moyens 50 de support sont montés mobiles par rapport à la base 12 entre au moins une position escamotée dans laquelle lesdits moyens 50 de support occultent la cavité 40 interne ménagée dans la base 12 et une position déployée dans laquelle au moins une partie de ladite cavité 40 interne est rendue accessible.

Les moyens 50 de support comportent au moins des premiers moyens de support et des deuxièmes moyens de support respectivement destinés à recevoir chacun au moins un produit cosmétique.

Dans l'exemple de réalisation et tel qu'illustré notamment par les figures 1 et 3, les moyens 50 de support comportent au moins un premier groupe G1 de moyens 50 de support et un deuxième groupe G2 de moyens 50 de support.

De préférence, le premier groupe G1 de moyens 50 de support est identique au deuxième groupe G2 de moyens 50 de support de sorte que la description structurelle faite ci-après pour l'un vaut à l'identique pour l'autre.

Sur la figure 1, le premier groupe G1 de moyens 50 de support est situé transversalement à droite tandis que le deuxième groupe G2 de moyens 50 de support est situé à gauche, lesdits moyens 50 de support desdits groupes G1 et G2 étant juxtaposés en position escamotée comme en position déployée.

Tel qu'illustré par la figure 3, le premier groupe G1 de moyens 50 de support et le deuxième groupe G2 de moyens 50 de support sont symétriques par rapport au plan M de coupe médian des figures 4 et 5.

Le premier groupe G1 de moyens 50 de support et le deuxième groupe G2 de moyens de support présentent respectivement une forme de quadrilatère.

Le premier groupe G1 de moyens 50 de support comporte au moins un premier support 52 et un deuxième support 54 et le deuxième groupe G2 de moyens 50 de support comporte également au moins un premier support 52 et un deuxième support 54. Chaque groupe G1, G2 de moyens 50 de support comporte respectivement un premier support 52 et un deuxième support 54 qui sont de forme triangulaire.

De préférence, le premier support 52 et le deuxième support 54 sont respectivement formés par un triangle isocèle rectangle.

Tel qu'illustré par la figure 1 ou 3, le premier support 52 et le deuxième support 54 sont réunis au niveau de leur hypoténuse de sorte que chaque groupe G1, G2 de moyens 50 de support se présente sous la forme d'un carré dont l'une des diagonales est formée par les hypoténuses desdits supports 52 et 54.

En variante, le premier groupe G1 de moyens 50 de support et le deuxième groupe G2 de moyens de support présentent respectivement une forme de rectangle, chacun des groupes G1 et G2 comportant un premier support et un deuxième support respectivement formés par un triangle rectangle.

Le premier support 52 et le deuxième support 54 formant les moyens 50 de support de chacun desdits premier et deuxième groupes G1, G2 ne sont pas reliés rigidement ensemble mais sont susceptibles de se déformer, lesdits supports 52 et 54 étant par exemple avantageusement montés mobiles l'un par rapport à l'autre.

Dans l'exemple de réalisation, le premier support 52 et le deuxième support 54 des moyens 50 de support de chacun desdits premier et deuxième groupes G1, G2 sont montés pivotant l'un par rapport à l'autre par l'intermédiaire de premiers moyens 56 d'articulation.

On décrira ci-après les premiers moyens 56 d'articulation du premier groupe G1 de moyens 50 de support intervenant pour relier entre eux avec une capacité de déformation, le premier support 52 et le deuxième support 54.

Les premiers moyens 56 d'articulation comportent au moins une charnière assurant une liaison pivotante entre le premier support 52 et le deuxième support 54 autour d'un axe A1 de rotation pour le premier groupe G1 de moyens 50 de support.

La charnière 56 est ici constituée par l'assemblage d'un charnon 58 central qui est reçu entre deux charnons 57 et 59 d'extrémité, lesdits charnons étant respectivement agencés au niveau du bord du support 52, 54 qui en constitue l'hypoténuse.

Les charnons 57, 58 et 59 sont respectivement enclavés et sont traversés par une tige formant ledit axe A1 de rotation de la charnière 56.

De manière non limitative, le charnon 58 est porté par le premier support 52 tandis que les charnons 57 et 59 d'extrémité sont portés par le deuxième support 54 des moyens 50 de support.

En variante non représentée, les premiers moyens 56 d'articulation sont formés par une bande souple assurant une capacité de déformation entre le premier support 52 et le deuxième support 54 des moyens 50 de support de chacun desdits premier et deuxième groupes G1, G2.

La capacité de déformation entre le premier support 52 et le deuxième support 54 est destinée à permettre le déplacement des moyens 50 de support entre lesdites positions escamotée et déployée comme cela sera notamment expliqué ultérieurement en référence aux figures 9 à 16.

Tout ou au moins une partie desdits supports 52 et 54 comportent une face supérieure munie d'au moins une empreinte 60 en creux qui, formant un godet, est destinée à recevoir un produit 62 cosmétique.

Tel qu'illustré par les figures 1 ou 3, le premier support 52 et le deuxième support 54 des moyens 50 de support de chaque groupe G1, G2 comportent chacun une empreinte 60.

Dans l'exemple de réalisation, les moyens 50 de support du boîtier 10 offrent ainsi la possibilité de proposer au moins quatre produits 62 cosmétiques, préférentiellement du même type comme un fard mais de couleurs ou teintes différentes.

De préférence, chaque empreinte 60 présente une forme triangulaire analogue à celle du support 52 ou 54 associé. L'empreinte 60 est avantageusement conformée pour offrir une surface 64 de produit cosmétique qui soit maximale par rapport à la surface du support.

Les moyens 50 de support du deuxième groupe G2 comportent un premier support 52 et un deuxième support 54 identiques à ceux qui viennent d'être décrits pour le premier groupe G1.

La charnière 56 formant le premiers moyens d'articulation entre le premier support 52 et le deuxième support 54 du deuxième groupe G2 de moyens 50 de support présente un axe de rotation qui est référencé A2.

Pour chacun desdits premier et deuxième groupes G1, G2 de moyens 50 de support, les moyens 50 de support sont montés pivotant par rapport à la base 12 du boîtier 10 par l'intermédiaire de deuxièmes moyens 66 d'articulation.

Les deuxièmes moyens 66 d'articulation sont solidaires du deuxième support 54 des moyens 50 de support.

Les deuxièmes moyens 66 d'articulation par pivot sont agencés respectivement à l'un des sommets du deuxième support 54 triangulaire qui est opposé aux premiers moyens 56 d'articulation et de préférence au voisinage des coins situés longitudinalement en avant du boîtier 10.

Les deuxièmes moyens 66 d'articulation comportent au moins un évidement 68 entourant au moins un pivot 70 solidaire de la base 12 du boîtier 10 sur lequel est monté un pied 72 tubulaire d'articulation qui est solidaire de chaque deuxième support 54 desdits premier et deuxième groupes G1, G2 de moyens 50 de support. Grâce aux deuxièmes moyens 66 d'articulation, les moyens 50 de support de chaque groupe G1 et G2 sont montés pivotant par rapport à la base 12 du boîtier 10, respectivement autour d'un axe P1 de rotation pour le premier groupe G1 et d'un axe P2 de rotation pour le deuxième groupe G2.

Les moyens 50 de support de chaque groupe G1 et G2 formés par au moins un premier support 52 et un deuxième support 54 sont aptes à pivoter autour desdits axes P1 et P2 de rotation lors de leur déplacement entre la position escamotée illustrée à la figure 3 et la position déployée illustrée à la figure 5.

Avantageusement, le boîtier 10 comporte des moyens 74 de liaison qui sont intégrés aux deuxièmes moyens 66 d'articulation par pivot pour assurer un montage imperdable des moyens 50 de support par rapport à la base 12 du boîtier 10.

Dans l'exemple de réalisation, les moyens 74 de liaison comportent au moins une patte 76 s'étendant en saillie à partir du pied 72 et qui est reçue, après montage, dans une fente 78 de l'évidement 68 tel qu'illustré par les figures 4 et 5.

La patte 76 est déformable élastiquement pour permettre le montage du pied 72 introduit verticalement vers le bas dans l'évidement 68 de la base 12, ladite patte 76 se logeant en fin de course dans la fente 78 et bloquant alors verticalement vers le haut les moyens 50 de support par rapport à la base 12 du boîtier 10.

Avantageusement, l'évidement 68 est muni d'une portion

77 tronconique pour faciliter la déformation de la patte 76 élastique lors de l'introduction verticale du pied 72 dans l'évidement 68 au moment du montage des moyens 50 de support sur la base 12.

Les moyens 74 de liaison bloquent les moyens 50 de support verticalement mais en autorisent le libre pivotement autour des axes P1 et P2 de rotation des deuxièmes moyens 66 d'articulation. Avantageusement, le premier support 52 du premier groupe G1 est identique au premier support 52 du deuxième groupe G2 afin d'en standardiser la fabrication.

Avantageusement, le deuxième support 54 du premier groupe G1 est identique au deuxième support 54 du deuxième groupe G2 afin d'en standardiser la fabrication. La patte 76 du deuxième support 54 du premier groupe G1 est ainsi décalée angulairement par rapport à la patte 76 du deuxième support 54 du deuxième groupe G2 comme cela est plus particulièrement visible sur les figures 6A à 8A.

Dans l'exemple de réalisation, les moyens 50 de support du premier groupe G1 et les moyens 50 de support du deuxième groupe G2 sont liés en déplacement de manière que le déplacement entre les positions escamotée et déployée des uns s'accompagne du déplacement simultané des autres.

Le premier support 52 du premier groupe G1 de moyens 50 de support est lié au premier 52 du deuxième groupe G2 de moyens 50 de support par des troisièmes moyens 80 d'articulation.

Les troisièmes moyens 80 d'articulation comportent une liaison à rotules pour articuler ensemble le premier support 52 des moyens 50 de support du premier groupe G1 et le premier support 52 des moyens 50 de support du deuxième groupe G2.

Les troisièmes moyens 80 d'articulation comportent une première rotule 82 et une deuxième rotule 82 qui sont reliées entre elles par une tige 84. Chaque rotule 82 est reçue dans un logement 86 sphérique associé du premier support 52.

De préférence, les troisièmes moyens 80 d'articulation sont réalisés en une seule pièce, par exemple en métal ou en matière plastique. Dans l'exemple de réalisation, les troisièmes moyens 80 d'articulation sont rigides.

En variante, les troisièmes moyens 80 d'articulation sont déformables élastiquement. Avantageusement, la capacité de déformation élastique des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules permet notamment de rattraper les jeux de fonctionnement.

La capacité de déformation élastique absorbe les efforts mécaniques subis par les troisièmes moyens 80 d'articulation, limitant notamment les risques de rupture des troisièmes moyens 80 d'articulation.

Les troisièmes moyens 80 d'articulation sont par exemple réalisés en une seule pièce en matière élastomère.

En variante, les rotules 82 des troisièmes moyens 80 d'articulation sont réalisées dans un matériau rigide et la tige 84 de liaison reliant les rotules 82 dans un autre matériau déformable élastiquement.

La tige 84 constitue alors la seule partie des troisièmes moyens 80 d'articulation susceptible de se déformer, les rotules 82 étant réalisées dans un matériau rigide offrant de préférence un coefficient de frottement réduit avec la surface interne des logements 86.

Les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules sont agencés entre celui des sommets du premier support 52 triangulaire de chacun des moyens 50 de support qui est opposé à l'hypoténuse.

Pour chacun des groupes G1, G2 de moyens 50 de support, les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules portés par le premier support 52 sont agencés diagonalement à l'opposé des deuxièmes moyens 66 d'articulation par pivotement portés par le deuxième support 54.

La droite passant par les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules portés par le premier support 52 et par les deuxièmes moyens 66 d'articulation par pivotement portés par le deuxième support 54 est avantageusement orthogonale à l'axe A1 , A2 de rotation des premiers moyens 56 d'articulation. En position escamotée représentée sur la figure 4, les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules sont situés longitudinalement en arrière des moyens 50 de support, du côté de la charnière 20 du couvercle 14.

En position fermée du boîtier 10 illustrée par la figure 4, le plot 35 porté par le couvercle 14 est apte à bloquer en position les moyens 50 de support, notamment pour éviter tout déplacement inopiné des moyens 50 de support lors d'un retournement du boîtier 10.

De préférence, le plot 35 est agencé de manière que sa face 33 coopère sans jeu avec les moyens 50 de support au niveau des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules.

En position déployée représentée sur la figure 5, les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules sont situés longitudinalement en avant des moyens 50 de support.

En effet et tel que cela décrit ultérieurement en détails en référence aux figures 9 à 16, lors de la manœuvre de déploiement de la position escamotée vers la position déployée, les moyens 50 de support sont déplacés longitudinalement de l'arrière vers l'avant du boîtier 10.

Le boîtier 10 comporte des moyens de verrouillage aptes à immobiliser les moyens 50 de support dans au moins l'une desdites positions déployée et escamotée.

Avantageusement, les moyens de verrouillage sont formés par les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules.

On a représenté sur la figure 6A les moyens 50 de support en position escamotée dans laquelle les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules sont avantageusement en appui contre la surface supérieure du bord 48 du boîtier 10.

Tel que décrit précédemment, les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules sont de préférence bloqués dans cette position, immobilisés par le plot 35 solidaire du couvercle 14. Les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules sont situés verticalement en dessous des premiers moyens 56 d'articulation par pivotement intervenant entre chaque premier support 52 et deuxième support 54 des moyens 50 de support.

La figure 6B représente schématiquement la position des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules par rapport aux premiers moyens 56 d'articulation.

Les points « A » et « B » sont associés aux premiers moyens 56 d'articulation par pivotement respectivement selon l'axe A1 de rotation pour le premier groupe G1 et de l'axe A2 de rotation pour le deuxième groupe G2 de moyens 50 de support et le point « C » est associé aux troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules.

Les points « A » et « B » correspondent à l'intersection de chacun desdits axe A1 et A2 de rotation des premiers moyens 56 d'articulation avec le plan vertical d'orientation transversale passant par le point « C » correspondant aux troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules.

Comme l'illustre plus particulièrement les figures 3 et 16, les points « A », « B » et « C » sont alignés selon l'orientation transversale, compris dans un même plan vertical, mais ne sont pas situés à la même hauteur dès lors que le point « C » est plus bas que les points « A » et « B ».

Tel qu'illustré sur la figure 6B, la distance « D » entre les points « A » et « B » des premiers moyens 56 d'articulation est inférieure à deux fois la distance « d » entre chacun desdits points « A » ou « B » et le point « C » des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules.

Sur la figure 6B, le point « C » correspondant à la liaison à rotules entre les moyens 50 de support des premier et deuxième groupes G1 et G2 est plus bas que les points « A » et « B » correspondant aux charnières 56 des premiers moyens d'articulation, lorsque les moyens 50 de support sont en position escamotée.

Grâce à cette position des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules par rapport aux premiers moyens 56 d'articulation par pivotement, un verrouillage des moyens 50 de support en position escamotée est avantageusement obtenu.

L'effet de verrouillage en position des moyens 50 de support est obtenu automatiquement, sans aucun moyen supplémentaire et au bénéfice d'une simplicité de fabrication et d'un moindre coût.

En effet, les moyens 50 de support ne peuvent se déplacer inopinément depuis la position escamotée sauf à agir sur les moyens 50 de support pour modifier la position des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules par rapport aux premiers moyens 56 d'articulation par pivotement, c'est à dire du point C relativement aux points A et B.

Le verrouillage des moyens 50 de support perdure tant que le point « C » reste situé verticalement en dessous des points « A >> et « B >> .

Avantageusement, le plot 35 porté par le couvercle 14 bloque les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules dans une position telle que le point « C » reste situé verticalement en dessous des points « A » et « B » de manière à garantir le verrouillage.

Le plot 35 évite tout déverrouillage inopiné, y compris par gravité en cas de retournement du boîtier 10.

Lorsque le couvercle 14 est déplacé vers la position fermée du boîtier 10, le plot 35 permet de garantir le verrouillage en position des moyens 50 de support en agissant le cas échéant sur les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules pour positionner le point « C » en deçà des points « A » et « B ». Dans l'exemple de réalisation, les moyens 50 de support sont avantageusement verrouillés dans chacune des positions, respectivement en position escamotée et en position déployée.

Les figures 7A et 7B illustrent respectivement une position intermédiaire occupée par les moyens 50 de support lorsque l'on agit sur les moyens 50 de support afin de pouvoir les déplacer de la position escamotée vers la position déployée, en commençant la manœuvre par un déverrouillage des moyens 50 de support.

Le déverrouillage est obtenu en agissant sur les moyens 50 de support au niveau des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules, les moyens 50 de support sont pour ce faire déplacés au moins verticalement vers le haut.

Tel qu'illustré par la figure 7B, le soulèvement des moyens 50 de support a pour effet de ramener le point « C » correspondant aux troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules dans un même plan horizontal que les points « A » et « B » des premiers moyens 56 d'articulation.

On a représenté l'effort de soulèvement appliqué aux moyens 50 de support par une flèche « I » orientée verticalement vers le haut sur la figure 7A.

La position intermédiaire représentée sur la figure 7A correspond au passage d'un point « dur » lors du déplacement des moyens 50 de support.

Le déplacement des moyens 50 de support est rendu possible par la présence des premiers moyens 56 d'articulation qui autorisent une déformation des moyens 50 de support, dans l'exemple de réalisation au niveau de la charnière 56 reliant chaque premier support 52 au deuxième support 54.

Sur la figure 7B, le déplacement des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules accompagné de la déformation des moyens 50 de support se produisant au niveau de la charnière 56 est illustrée par le fait que le point C n'est plus relié à chacun des points A et B par un segment de droite correspondant à la distance « d » sur la figure 6B.

Tel que représenté sur la figure 8A, une fois franchie la position intermédiaire illustrée sur la figure 7A, le déplacement des moyens 50 de support des premier et deuxième groupes G1 et G2 est alors susceptible d'être poursuivi jusqu'à atteindre la position déployée dans laquelle la cavité 40 interne est rendue accessible.

La figure 8B illustre plus particulièrement le passage des moyens 50 de support au-delà du point « dur » d'inflexion, lorsque cesse l'effet de verrouillage, le point « C » correspondant aux troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules est alors situé verticalement au-dessus du plan horizontal comportant les points « A » et « B » correspondant aux premiers moyens 56 d'articulation par pivotement.

En variante non représentée, les moyens de verrouillage des moyens 50 de support en position escamotée sont par exemple constitués par au moins un aimant intégré à la base 12 du boîtier 10 et apte à exercer un effort d'attraction magnétique sur une partie desdits moyens 50 de support, par exemple centralement au niveau des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules réalisés en métal, afin de maintenir les moyens 50 de support en position escamotée.

Le verrouillage des moyens 50 de support est alors également obtenu automatiquement mais uniquement en position escamotée et le déverrouillage en exerçant simplement sur les moyens 50 de support un effort supérieur à l'effort d'attraction magnétique appliqué par l'aimant.

Par comparaison avec l'exemple de réalisation décrit précédemment, des moyens de verrouillage magnétique nécessitent toutefois l'utilisation de moyens supplémentaires (aimant), ne permettent pas de verrouiller les moyens 50 de support en position déployée mais uniquement en position escamotée à l'intérieur du boîtier 10.

On décrira ci-après la cinématique des moyens 50 de support du boîtier 10 selon l'exemple de réalisation décrit précédemment et faite en référence aux figures 9 à 16 qui illustrent de manière détaillée les positions successivement occupées par les moyens 50 de support lors d'un déplacement depuis la position escamotée jusqu'à la position déployée, dit manœuvre de déploiement des moyens 50 de support.

Le boîtier 10 occupant initialement la position fermée illustrée sur la figure 2, on procède tout d'abord à l'ouverture du boîtier 10 en déplaçant le couvercle 14 par rapport à la base 12 à laquelle le couvercle 14 est relié.

Le couvercle 14 du boîtier 10 selon l'exemple de réalisation est déplacé manuellement, manipulé depuis ladite position fermée jusqu'à la position ouverte du boîtier 10 illustrée à la figure 9.

En variante non représentée, le boîtier 10 comporte un système de fermeture apte à maintenir le couvercle 14 du boîtier 10 en position fermée, notamment pour éviter toute ouverture accidentelle du boîtier 10.

Différents systèmes de fermeture de boîtier sont connus de l'art antérieur, comme par exemple un système de fermeture de type mécanique ou encore magnétique.

Lorsque le boîtier 10 comporte un tel système de fermeture, les moyens 20 d'articulation du couvercle 14 peuvent avantageusement comporter des moyens de rappel élastique aptes à rappeler automatiquement, lors de l'ouverture, le couvercle 14 vers sa position correspondant à la position ouverte du boîtier 10.

Lors de l'ouverture du boîtier 10, le couvercle 14 pivote autour de l'axe O de rotation de la charnière 20 d'articulation du couvercle 14 avec la base 12 du boîtier 10 jusqu'à atteindre la position déterminée correspondant à l'angle a d'ouverture et représentée sur la figure 9.

Tel qu'indiqué précédemment, les moyens 50 de support selon l'exemple de réalisation sont destinés à être déplacés manuellement avec une nouvelle gestuelle suivant une cinématique particulièrement originale résultant de la combinaison de l'ensemble des moyens d'articulation des moyens 50 de support.

Sur la figure 9, les moyens 50 de support du premier groupe G1 et du deuxième groupe G2 reliés ensemble par les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules sont avantageusement verrouillés dans la position escamotée tel qu'expliqué précédemment en référence aux figures 6A à 8A.

En position escamotée illustrée par les figures 3 et 9, les moyens 50 de support du premier groupe G1 sont juxtaposés aux moyens 50 de support du deuxième groupe G2, le premier support 52 et le deuxième support 54 de l'un étant bord à bord avec le premier support 52 et le deuxième support 54 de l'autre.

En position escamotée, les moyens 50 de support recouvrent de préférence totalement la cavité 40 interne qui n'est alors pas visible, ni accessible.

Le déplacement de moyens 50 de support de la position escamotée vers la position déployée a notamment pour but de rendre ladite cavité 40 interne accessible, par exemple pour pouvoir se saisir d'au moins un applicateur comme une éponge, un pinceau, etc. rangé dans la cavité 40.

Comme cela a été décrit en référence aux figures 6A à 8A, on exerce sur les moyens 50 de support un effort au niveau des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules pour les soulever verticalement vers le haut.

L'effort initial pour amorcer le déplacement des moyens 50 de support est exercé verticalement du bas vers le haut suivant la flèche « I » représentée sur la figure 10. L'effort appliqué provoque principalement le soulèvement vers le haut du premier support 52 par rapport au deuxième support 54 qui lui est associé dans chacun desdits premier et deuxième groupes G1 et G2.

Lors de cette phase, les premiers moyens 56 d'articulation à charnière autorisent le soulèvement de chaque premier support 52 par rapport au deuxième support 54 auquel ledit premier support 52 est lié en déplacement.

Lorsque les moyens 50 de support ont franchi la position intermédiaire (dite de point « dur ») correspondant à la figure 7A, l'effort appliqué initialement se poursuit en exerçant simultanément un autre effort de traction selon la flèche « Il » représentée sur les figures 11 et suivantes et qui est orienté longitudinalement de l'arrière vers l'avant.

Tel qu'illustré notamment par les figures 11 et 12, chaque deuxième moyen 54 des moyens 50 de support débute alors un mouvement de pivotement respectivement autour de l'axe P1 vertical de rotation pour le deuxième moyen 54 des moyens 50 de support du premier groupe G1 et autour de l'axe P2 vertical de rotation pour le deuxième moyen 54 des moyens 50 de support du deuxième groupe G2.

Le mouvement de pivotement des moyens 50 de support de chacun des groupes G1 et G2 est provoqué par l'entraînement des premiers supports 52 et s'effectue de l'intérieur du boîtier 10 vers l'extérieur suivant les flèches représentées notamment sur la figure 12.

Le mouvement de pivotement du deuxième support 54 de chacun des moyens 50 de support provoque, longitudinalement à l'avant, un écartement selon l'orientation transversale entre le premier support 52 du premier groupe G1 de moyens 50 de support et le premier support 52 du deuxième groupe G2 de moyens 50 de support. Le premier support 52 du premier groupe G1 de moyens 50 de support et le premier support 52 du deuxième groupe G2 de moyens 50 de support se déplacent simultanément dès lors qu'ils demeurent liés ensemble par l'intermédiaire des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules.

Tel qu'illustré par les figures 13 à 15, le mouvement de pivotement se poursuivant, les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules initialement situés longitudinalement en arrière suivent une trajectoire curviligne pour se retrouver finalement en avant du boîtier 10.

En effet, le pivotement autour desdits axes P1 et P2 effectué par les moyens 50 de support depuis la position escamotée jusqu'à la position déployée correspond à une rotation à 90° au cours de laquelle chaque premier support 52 initialement positionné à l'intérieur du boîtier 10 va venir se placer complètement à l'extérieur de la base du boîtier 10 et ce faisant va permettre de découvrir la cavité 40 interne jusqu'alors dissimulée par les moyens 50 de support.

Lorsque la rotation à 90° correspondant au pivotement des moyens 50 de support est achevée comme cela est illustré par la figure 16, la phase finale de la cinématique correspond à un mouvement vertical de descente des premiers supports 52 suivant la flèche « III ».

Avantageusement, la gravité facilite la descente des premiers supports 52 jusqu'à la position déployée des moyens 50 de support.

Ce mouvement de descente se poursuit jusqu'à ce que les premiers supports 52 de chacun des groupes G1 et G2 de moyens 50 de support s'étendent globalement horizontalement dans le même plan que les deuxièmes supports 54.

Les moyens 50 de support du boîtier 10 occupent alors ladite position escamotée dans laquelle la cavité 40 interne ménagée dans la base 12 est rendue accessible. En position escamotée et tel qu'illustré par les figures 5 et 16, les moyens 50 de support s'étendent quasi totalement à l'extérieur, longitudinalement en avant du boîtier 10, en porte-à- faux par rapport à la base 12.

En position déployée (comme en position escamotée), les moyens 50 de support du premier groupe G1 sont juxtaposés aux moyens 50 de support du deuxième groupe G2, le premier support 52 et le deuxième support 54 de l'un étant bord à bord avec ceux de l'autre.

Tel qu'illustré par la figure 16, les moyens 50 de support sont automatiquement verrouillés en position déployée dès lors que les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules sont positionnés verticalement en dessous des premiers moyens 56 d'articulation, que les axes A1 et A2 de rotation des charnières 56 de l'un et l'autre groupe G1, G2 de moyens 50 de support.

Avantageusement, les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules assurent une fonction de butée afin de limiter le déplacement des moyens 50 de support à une rotation à 90°, une telle rotation correspondant au déplacement des moyens 50 de support des premier et deuxième groupes G1 et G2 entre la position escamotée et la position déployée.

Les figures 9 à 16 qui viennent d'être décrites illustrent la manœuvre de déploiement des moyens 50 de support de la position escamotée vers la position déployée, ladite manœuvre consistant à déplacer longitudinalement de l'arrière vers l'avant lesdits moyens 50 de support.

La manœuvre d'escamotage des moyens 50 de support de la position déployée illustrée à la figure 16 vers la position escamotée illustrée à la figure 9 est obtenue en procédant aux mêmes manipulations que pour la manœuvre de déploiement mais réalisées en sens inverse, c'est-à-dire suivant la flèche « III » à la flèche « I » et en sens opposé. Depuis la position déployée illustrée à la figure 16, les moyens 50 de support sont tout d'abord soulevés verticalement vers le haut au niveau des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules reliant le premier élément 52 de chacun des groupes G1 et G2 de moyens 50 de support.

Lors de cette phase initiale les moyens 50 de support sont ainsi déverrouillés, puis le premier support 52 de chaque groupe G1, G2 pivote par rapport au deuxième support 54 autour des premiers moyens 56 d'articulation formés par la charnière, chaque premier support 52 pivotant pour venir s'étendre verticalement vers le haut tandis que le deuxième support 54 associé demeure globalement dans un plan horizontal.

Grâce à la charnière 56, les premiers supports 52 sont susceptibles d'être déplacés librement par rapport aux deuxièmes supports 54 qui sont liés et montés mobiles en pivotement par rapport à la base 12 du boîtier 10 par l'intermédiaire des deuxièmes moyens 66 d'articulation.

Les premiers supports 52 des moyens 50 de support sont ensuite entraînés longitudinalement de l'avant vers l'arrière, c'est à dire repoussés vers l'intérieur du boîtier 10.

Le déplacement des premiers supports 52 provoque l'entraînement en rotation du deuxième support 54 de chaque groupe G1, G2 de moyens 50 de support qui, simultanément, pivote respectivement autour de l'axe P1 et de l'axe P2 de rotation pour accompagner le déplacement des premiers supports 52 vers la position escamotée.

Une fois achevée la rotation à 90°, le deuxième support 54 de chaque groupe G1, G2 de moyens 50 de support est alors bloqué et la manœuvre d'escamotage des moyens 50 de support s'achève par une descente verticalement vers le bas des premiers supports 52 jusqu'à atteindre la position escamotée qui est représentée sur la figure 9. Lorsque les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules des moyens 50 de support viennent en appui contre la face supérieure du bord 48 de la base 12, les moyens 50 de support sont alors avantageusement verrouillés en position escamotée.

L'exemple de réalisation du boîtier 10 représenté sur les figures 1 à 16 et qui vient d'être décrit n'est donné qu'à titre d'exemple non limitatif.

Le boîtier 10 selon l'exemple de réalisation est avantageusement de conception simple et économique, à l'instar des moyens de verrouillage en position escamotée des moyens 50 de support réalisés grâce à l'application d'un principe dit de « genouillère », sans aucune pièce supplémentaire.

Dans l'exemple de réalisation, l'actionnement des moyens 50 de support pour en commander le déplacement entre la position escamotée et la position déployée (et réciproquement) est réalisé entièrement manuellement.

L'effort initial est par exemple appliqué avec l'index au niveau des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules pour entraîner en déplacement les moyens 50 de support de la position escamotée vers la position déployée, en les soulevant puis en les tirant longitudinalement de l'arrière vers l'avant, vers soit.

En variante non représentée, le boîtier 10 comporte un mécanisme apte à soulever les premiers supports 52 au niveau des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules pour amorcer la manœuvre de déploiement des moyens 50 de support, laquelle manœuvre est ensuite poursuivie manuellement comme décrit précédemment en référence aux figures 9 à 16.

Lorsque les moyens de verrouillage en position escamotée des moyens 50 de support sont réalisés selon l'exemple de réalisation décrit plus particulièrement aux figures 6A à 8A, un tel mécanisme peut permettre de réaliser automatiquement le déverrouillage des moyens 50 de support notamment en agissant sur les premiers supports 52 pour les soulever au-delà de la position intermédiaire dite de « point dur ».

De préférence, le mécanisme est alors conçu pour être commandé simultanément à et par l'ouverture du couvercle 14 du boîtier 10.

En variante, le mécanisme est commandé manuellement en agissant par exemple sur un organe de commande de manière à commander sélectivement ledit mécanisme, lequel intervient alors indépendamment de l'ouverture du couvercle 14 du boîtier 10.

On décrira ci-après, par comparaison avec l'exemple de réalisation illustré par les figures 9 à 16, une variante de réalisation non représentée d'un boîtier 10 pour produit cosmétique.

Selon cette variante, le boîtier 10 comporte des moyens 50 de support munis d'un ensemble de moyens d'articulation similaires à ceux de l'exemple de réalisation des figures 9 à 16.

L'agencement des moyens 50 de support relativement à la base 12 du boîtier 10 est toutefois inversé selon l'orientation longitudinale de telle sorte que les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules soient placés longitudinalement en avant de la base 12 et les deuxièmes moyens 66 d'articulation par pivotement en arrière.

De préférence, les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules sont en position escamotée en appui sur la face supérieure du bord 46 avant de la base 12.

Le couvercle 14 comporte avantageusement un moyen de blocage comme le plot 35 apte à coopérer avec les troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules lorsque le boîtier 10 est en position fermée.

En position escamotée comme en position déployée, les moyens 50 de support sont verrouillés automatiquement grâce à l'agencement des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules en dessous des premiers moyens 56 d'articulation suivant le principe dit de « genouillère » décrit tout particulièrement en référence aux figures 6A, 6B à 8A, 8B.

La manœuvre de déploiement entre la position escamotée et la position déployée s'effectue en sens opposé, c'est-à-dire longitudinalement de l'avant vers l'arrière.

Lors de la manœuvre de déploiement, les moyens 50 de support sont donc notamment poussés en direction du couvercle 14 et non plus tirés.

Par comparaison, la base 12 du boîtier 10 selon cette variante est de préférence rallongée longitudinalement vers l'arrière et/ou les moyens 50 de support présentent une surface supérieure qui est moindre de manière à ne pas recouvrir l'ensemble de la base 12.

Avantageusement, la base 12 et/ou les moyens 50 de support sont modifiés pour éviter toute interférence avec le couvercle 14 lorsque lesdits moyens 50 de support occupent la position déployée, longitudinalement vers l'arrière par rapport à la position escamotée.

La base 12 est allongée longitudinalement en conséquence et comporte de préférence au moins une autre cavité ménagée dans la partie rallongée par comparaison avec l'exemple de réalisation précédent.

La base 12 selon la variante comporte par exemple au moins une cavité 40 interne agencée longitudinalement dans sa partie avant et destinée à être au moins en partie recouverte par les moyens 50 de support en position escamotée et ladite autre cavité agencée longitudinalement dans la partie arrière adjacente à la charnière 20 d'articulation du couvercle 14.

De préférence, la cavité 40 interne est destinée à recevoir un ou des produits cosmétiques tandis que l'autre cavité reçoit au moins un applicateur. Ladite autre cavité est au moins accessible lorsque les moyens 50 de support sont en position escamotée afin notamment de pouvoir se saisir dudit au moins un applicateur et est ensuite destinée à être en tout ou en partie recouverte par les moyens 50 de support déplacés longitudinalement vers l'arrière en position déployée.

Avantageusement, le boîtier 10 comporte un mécanisme destiné à agir sur les moyens 50 de support, en particulier pour les soulever depuis la position escamotée de manière à assister le déploiement desdits moyens 50 de support vers la position déployée.

Le mécanisme comporte des moyens d'actionnement aptes à agir sélectivement sur les moyens 50 de support en position escamotée.

De préférence, les moyens d'actionnement du mécanisme agissent sur les moyens 50 de support au niveau des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules.

En effet, le soulèvement par les moyens d'actionnement des moyens 50 de support au niveau des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules permet avantageusement de déverrouiller les moyens 50 de support en amorçant la manœuvre de déploiement vers la position déployée.

Avantageusement, le fait d'amorcer la manœuvre de déploiement des moyens 50 de support en agissant au niveau des troisièmes moyens 80 d'articulation à rotules participe également à attirer l'attention sur la partie des moyens 50 de support par l'intermédiaire de laquelle lesdits moyens 50 de support sont manipulés notamment lors de leur déplacement entre la position escamotée et la position déployée.

Le mécanisme comportant les moyens d'actionnement destinés à agir sur les moyens 50 de support est par exemple logé dans la partie avant de la base 12 du boîtier 10.

De préférence, le mécanisme assure également une autre fonction telle que celle de système de fermeture du boîtier 10 de sorte que la commande du système de fermeture ait pour effet de provoquer l'ouverture du couvercle 14 d'une part, et le soulèvement des moyens 50 de support, d'autre part.

Le mécanisme comporte par exemple un organe de commande accessible depuis l'extérieur lorsque le boîtier 10 est en position fermée.

En variante, le mécanisme est un système indépendant dont la seule fonction est d'agir sur les moyens 50 de support, le boîtier 10 pouvant alors ou non comporter également un système de fermeture.