Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
CASING HAVING A SLIDE FOR LOCKING AND IMMOBILIZING IN A CLOSED OR OPEN POSITION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/154204
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a casing, notably for a telephone, comprising two shells (1) that close onto one another and a slide (4) that is movable in translation on the first shell and has a coupling member (41, 42) for coupling to the second shell, the casing being designed such that when the casing is closed: - a coupling member is coupled to the second shell when the slide is in a first position (P1) or in a second position (P2), - the coupling member(s) is/are free when the slide is in a third position (P3). The casing also comprises a device for locking the slide on one of the shells in the first position, said device being actuable only by a dedicated tool, and immobilization means (12, 13, 43) for reversibly immobilizing the slide in the second and in the third position.

Inventors:
GIAN FRÉDÉRICK (FR)
VERMONT FLORENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2018/050159
Publication Date:
August 30, 2018
Filing Date:
January 24, 2018
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
MODELABS MOBILES (FR)
International Classes:
E05B73/00
Domestic Patent References:
WO2010118189A12010-10-14
Foreign References:
EP0616103A11994-09-21
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
NOVAGRAAF TECHNOLOGIES (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1 . Boîtier, notamment destiné à contenir un téléphone, comprenant :

- une première coque (1 ) et une deuxième coque (2) se refermant l'une sur l'autre de manière à fermer le boîtier en rendant son contenu inaccessible,

- un coulisseau (4) monté mobile en translation sur la première coque, comprenant au moins un organe d'accrochage (41 , 42), et actionnable depuis l'extérieur du boîtier fermé de manière à être positionné par translation selon une première, une deuxième ou une troisième positions (Pi , P2, P3),

dans lequel la première coque, la deuxième coque et le ou les organes d'accrochage sont agencés de manière à ce que lorsque le boîtier est fermé :

- au moins un organe d'accrochage (41 , 42) est accroché à la deuxième coque (2) lorsque le coulisseau (4) est en première position (Pi), s'opposant ainsi à l'ouverture du boîtier,

- au moins un organe d'accrochage (41 , 42) est accroché à la deuxième coque

(2) lorsque le coulisseau (4) est en deuxième position (P2), s'opposant ainsi à l'ouverture du boîtier,

- le ou les organes d'accrochage (41 , 42) sont libres lorsque le coulisseau (4) est en troisième position (P3), permettant ainsi l'ouverture du boîtier,

le boîtier comprenant en outre :

- un dispositif de verrouillage (6) du coulisseau (4) sur l'une des coques (1 ) en première position (Pi), actionnable uniquement au moyen d'un outil dédié depuis l'extérieur du boîtier quand ce boîtier est fermé,

- des premiers moyens d'immobilisation réversible (1 2, 43) du coulisseau (4) en deuxième position (P2),

- des deuxièmes moyens d'immobilisation réversible (1 3, 43) du coulisseau (4) en troisième position (P3).

2. Boîtier selon la revendication 1 , dans lequel les moyens d'immobilisation sont agencés de manière à ce que l'immobilisation selon la deuxième position (P2) ou selon la troisième position (P3) se fasse par encliquetage réversible entre un élément saillant (43) et un logement d'immobilisation (1 2, 13).

3. Boîtier selon la revendication 1 ou selon la revendication 2, dans lequel les premiers moyens d'immobilisation et les deuxièmes moyens d'immobilisation comprennent respectivement un premier logement d'immobilisation (12) et un deuxième logement d'immobilisation (13) formés sur une paroi d'immobilisation (10) solidaire de l'une des coques (1 ), et dans lequel le coulisseau (4) comprend un élément saillant (43) apte à se loger dans le premier logement d'immobilisation ou dans le deuxième logement d'immobilisation selon que le coulisseau est positionné respectivement en deuxième position (P2) ou en troisième position (P3). 4. Boîtier selon la revendication 3, dans lequel le premier logement d'immobilisation (12) et le deuxième logement d'immobilisation (13) sont formés par respectivement un première portion (12) et une deuxième portion (13) d'un trou traversant (1 6) de la paroi d'immobilisation (10), ces première et deuxième portions étant séparées l'une de l'autre par un rétrécissement (17) de la périphérie de ce trou traversant, et dans lequel l'élément saillant (43) est agencé au travers du trou traversant lorsque le coulisseau (4) est en deuxième position (P2) ou en troisième position (P3) et est apte à passer d'une portion à l'autre au travers du rétrécissement par déformation élastique entre le rétrécissement et l'élément saillant. 5. Boîtier selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le dispositif de verrouillage (6) comprend un organe mobile (43) entre une position de blocage, dans laquelle cet organe mobile se loge dans un logement de blocage (1 1 ), et une position de déblocage, dans laquelle cet organe mobile est en dehors du logement de blocage, l'un parmi le dispositif de verrouillage et le logement de blocage étant solidaire du coulisseau (4) et l'autre parmi dispositif de verrouillage et le logement de blocage étant solidaire de l'une des coques (1 ), de sorte qu'en position de blocage l'organe mobile verrouille le coulisseau sur cette coque (1 ).

6. Boîtier selon la revendication 5, dans lequel le dispositif de verrouillage (6) comprend un organe de rappel élastique (63) agencé de manière à ce que lorsque l'organe mobile (43) est déplacé vers sa position de déblocage, la contrainte élastique de l'organe de rappel augmente et génère ainsi une force de rappel de l'organe mobile vers sa position de blocage.

7. Boitier selon la revendication 5 ou selon la revendication 6, dans lequel l'organe mobile (43) est un élément magnétique ou magnétisable ou est fixé à un organe actionnable (61 ) magnétique ou magnétisable, l'organe mobile ou l'organe mobile et l'organe actionnable étant agencés de manière à être entraînés vers la position de déblocage par un outil magnétique dédié depuis l'extérieur lorsque le boitier est fermé.

8. Boitier selon l'une quelconque des revendications 5 à 7 prise en combinaison avec la revendication 3, dans lequel le coulisseau (4) coulisse en translation le long de la paroi d'immobilisation (1 0), le logement de blocage (1 1 ) étant formé dans cette paroi d'immobilisation et aligné avec le premier logement d'immobilisation (12) et le deuxième logement d'immobilisation (13), l'élément saillant formant l'organe mobile.

9. Boitier selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le dispositif de verrouillage (6) est agencé de manière à bloquer le coulisseau (4) sur la première coque (1 ).

10. Boitier selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le coulisseau (4) est guidé en translation par :

- au moins un rainure (44, 45) solidaire du coulisseau (4) ou de la première coque, et

- au moins un rail (18, 19) solidaire respectivement de la première coque (1 ) ou du coulisseau et glissant dans cette rainure.

1 1 . Boitier selon la revendication 10, dans lequel le coulisseau (4) est actionnable depuis l'extérieur du boitier fermé de manière à se positionner par translation selon une quatrième position (P4), dans laquelle les rails (18, 19) sont désengagés des rainures (44, 45) et dans laquelle le coulisseau se trouve en vis-à- vis d'une ouverture de montage (14) dans le boîtier, l'ouverture de montage étant agencée de manière à permettre le passage du coulisseau vers l'extérieur du boîtier. 12. Boîtier selon la revendication 1 1 , le boîtier comprend un logement de protection (8) et un compartiment séparés l'un de l'autre par une cloison de séparation (7), le logement de protection étant destiné à recevoir ledit contenu inaccessible, le coulisseau (4) se déplaçant en translation dans le compartiment, et le compartiment présentant l'ouverture de montage (14).

13. Boîtier selon la revendication 12 prise en combinaison avec la revendication 3, dans lequel la paroi d'immobilisation (10) est montée sur et transversalement à la cloison de séparation (7), la paroi d'immobilisation séparant le compartiment en une première partie et une deuxième partie, la première partie (31 ) comprenant le coulisseau (4), la paroi d'immobilisation comprenant un passage (30) traversé par les organes d'accrochage (41 , 42), qui débouchent dans la deuxième partie (32), la deuxième partie recevant, lorsque le boîtier est fermé, des moyens complémentaires (21 , 22) solidaires de la deuxième coque (2), le passage (30), les organes d'accrochage (41 , 42) et les moyens complémentaires (21 , 22) étant agencés de manière à ce que les organes d'accrochage soient aptes à translater le long du passage lorsque le coulisseau passe d'une position (Pi , P2, P3, P4) à l'autre et de manière à ce que l'accrochage des organes d'accrochage (41 , 42) à la deuxième coque (2) soit réalisé par l'accrochage à ces moyens complémentaires (21 , 22).

14. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 1 1 à 13 prise en combinaison avec la revendication 3, dans lequel la paroi d'immobilisation (10) est agencée en vis-à-vis de l'ouverture de montage (14).

Description:
BOITIER AVEC COULISSEAU DE VERROUILLAGE ET D'IMMOBILISATION EN

FERMETURE OU EN OUVERTURE La présente invention concerne le domaine de l'emballage sécurisé. Plus particulièrement, la présente invention concerne un boîtier formé de deux coques se refermant l'une sur l'autre et se déverrouillant au moyen d'un outil dédié de manière à empêcher l'ouverture du boîtier autrement qu'avec un outil dédié de déverrouillage. Notamment, un tel boîtier est destiné à contenir un dispositif électronique, plus particulièrement un téléphone mobile.

Il existe des boîtiers en carton sécurisés au moyen d'un ruban adhésif formant un scellé, permettant ainsi à un acheteur de s'assurer que celui-ci n'a pas été ouvert. Une fois ouvert, le couvercle du carton peut être refermé de façon réversible, le plus souvent grâce à des languettes se coinçant dans des logements. Le boîtier peut donc être conservé par le client pour protéger le dispositif contenu. Cependant lorsque le boîtier est exposé en magasin, il est aisé de retirer l'adhésif pour prendre le dispositif et refermer ensuite le boîtier sur le lieu même de vente, afin de subtiliser le dispositif. Le boîtier restant dans le rayonnage, il est plus difficile de détecter un tel vol, surtout lorsque cette détection repose sur un élément détectable attaché au boîtier.

Le problème technique que vise à résoudre l'invention est donc de sécuriser davantage le contenu d'un boîtier exposé sur un lieu de vente.

A cet effet, un premier objet de l'invention est un boîtier, notamment destiné à contenir un téléphone, notamment un téléphone mobile, ce boîtier comprenant :

- une première coque et une deuxième coque se refermant l'une sur l'autre de manière à fermer le boîtier en rendant son contenu inaccessible,

- un coulisseau monté mobile en translation sur la première coque, comprenant au moins un organe d'accrochage, et actionnable depuis l'extérieur du boîtier fermé de manière à être positionné par translation selon une première, une deuxième ou une troisième positions.

Dans ce boîtier, la première coque, la deuxième coque et le ou les organes d'accrochage sont agencés de manière à ce que lorsque le boîtier est fermé : - au moins un organe d'accrochage est accroché à la deuxième coque lorsque le coulisseau est en première position, s'opposant ainsi à l'ouverture du boîtier,

- au moins un organe d'accrochage est accroché à la deuxième coque lorsque le coulisseau est en deuxième position, s'opposant ainsi à l'ouverture du boîtier, - le ou les organes d'accrochage sont libres lorsque le coulisseau est en troisième position, permettant ainsi l'ouverture du boîtier.

Ce boîtier comprend en outre :

- un dispositif de verrouillage du coulisseau sur l'une des coques en première position, actionnable uniquement au moyen d'un outil dédié depuis l'extérieur du boîtier quand ce boîtier est fermé,

- des premiers moyens d'immobilisation réversible du coulisseau en deuxième position,

- des deuxièmes moyens d'immobilisation réversible du coulisseau en troisième position.

Ainsi, au moyen une pièce commune, à savoir le coulisseau, ce boîtier permet à la fois le verrouillage sécurisé du boîtier et la fermeture réversible du boîtier une fois celui-ci déverrouillé.

Sans l'outil dédié, sauf à détruire le boîtier, ce qui n'est pas discret, il est très dur, voire impossible d'ouvrir le boîtier et d'accéder à son contenu. Lorsque celui-ci est sur un rayonnage de magasin, on ne peut donc prendre son contenu discrètement. Par ailleurs, en disposant à l'intérieur du boîtier un élément détectable, tel qu'une étiquette RFID, il est difficile de sortir du magasin sans actionner les détecteurs.

De plus, une fois le boîtier déverrouillé et, dans le cas où il y en a une, l'étiquette RFID désactivée ou retirée, l'acheteur peut partir avec le boîtier et son contenu, lui permettant ainsi de protéger le dispositif contenu dans le boîtier. Grâce à immobilisation réversible selon la deuxième ou la troisième position, l'acheteur peut ouvrir et fermer le boîtier plusieurs fois et manuellement.

Le boîtier selon l'invention peut optionnellement présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

les moyens d'immobilisation sont agencés de manière à ce que immobilisation selon la deuxième position ou selon la troisième position se fasse par encliquetage réversible entre un élément saillant et un logement d'immobilisation ; c'est un moyen simple de maintenir de manière réversible le coulisseau selon la deuxième ou la troisième position ;

les premiers moyens d'immobilisation et les deuxièmes moyens d'immobilisation comprennent respectivement un premier logement d'immobilisation et un deuxième logement d'immobilisation formés sur une paroi d'immobilisation solidaire de l'une des coques, et dans lequel le coulisseau comprend un élément saillant apte à se loger dans le premier logement d'immobilisation ou dans le deuxième logement d'immobilisation selon que le coulisseau est positionné respectivement en deuxième position ou en troisième position ; autrement dit l'élément saillant est ici commun aux premiers moyens d'immobilisation et aux deuxièmes moyens d'immobilisation, et permet en se logeant dans le logement d'immobilisation correspondant ; c'est un moyen simple d'indexer les positions en fonction du positionnement des logements ;

- le premier logement d'immobilisation et le deuxième logement d'immobilisation sont formés par respectivement un première portion et une deuxième portion d'un trou traversant de la paroi d'immobilisation, ces première et deuxième portions étant séparées l'une de l'autre par un rétrécissement de la périphérie de ce trou traversant, l'élément saillant étant agencé au travers du trou traversant lorsque le coulisseau est en deuxième position ou en troisième position et étant apte à passer d'une portion à l'autre au travers du rétrécissement par déformation élastique entre le rétrécissement et l'élément saillant ; c'est un mode de réalisation simple permettant l'encliquetage réversible d'un côté ou de l'autre du rétrécissement, sans que l'élément saillant ne sorte du trou traversant, de sorte que cela permet de conserver le coulisseau dans l'une ou l'autre des positions seulement car l'élément saillant est bloqué dans le trou traversant ; cela est d'autant plus efficace si l'élément saillant est métallique, tel qu'une tige ;

le dispositif de verrouillage est monté sur le coulisseau ; cela facilite la réalisation des coques ;

- le dispositif de verrouillage comprend un organe mobile entre une position de blocage, dans laquelle cet organe mobile se loge dans un logement de blocage, et une position de déblocage, dans laquelle cet organe mobile est en dehors du logement de blocage, l'un parmi le dispositif de verrouillage et le logement de blocage étant solidaire du coulisseau et l'autre parmi le dispositif de verrouillage et le logement de blocage étant solidaire de l'une des coques, de sorte qu'en position de blocage l'organe mobile verrouille le coulisseau sur cette coque ; c'est un moyen simple de réalisation permettant un verrouillage fort, conférant une grande résistance à une ouverture en force ;

le dispositif de verrouillage comprend un organe de rappel élastique agencé de manière à ce que lorsque l'organe mobile est déplacé vers sa position de déblocage, la contrainte élastique de l'organe de rappel augmente et génère ainsi une force de rappel de l'organe mobile vers sa position de blocage ; on a ainsi un meilleur maintient en verrouillage ;

l'organe mobile est un élément magnétique ou magnétisable ou est fixé à un organe actionnable magnétique ou magnétisable, l'organe mobile ou l'organe mobile et l'organe actionnable étant agencés de manière à être entraînés vers la position de déblocage par un outil magnétique dédié depuis l'extérieur lorsque le boîtier est fermé ; cela permet un actionnement facile et sécurisé ;

le coulisseau coulisse en translation le long de la paroi d'immobilisation, le logement de blocage étant formé dans cette paroi d'immobilisation et aligné avec le premier logement d'immobilisation et le deuxième logement d'immobilisation, l'élément saillant formant l'organe mobile ; ainsi, le boîtier permet avec un même organe mobile de verrouiller en une position et d'immobiliser selon deux autres positions ; cela permet de simplifier le boîtier ;

le dispositif de verrouillage est agencé de manière à bloquer le coulisseau sur la première coque ; cela permet de donner plus de degrés de liberté dans la conception du boîtier, notamment quant à l'agencement de la première coque par rapport à la deuxième coque, le coulisseau se verrouillant sur la coque sur laquelle il est monté mobile ;

le coulisseau est guidé en translation par :

o au moins un rainure solidaire du coulisseau ou de la première coque, et

o au moins un rail solidaire respectivement de la première coque ou du coulisseau et glissant dans cette rainure ; cela permet ainsi un meilleure positionnement du coulisseau ; pour améliorer ce positionnement, le boîtier peut comprendre une combinaisons de rainure et de rail de chaque côté du coulisseau ;

le coulisseau est actionnable depuis l'extérieur du boîtier fermé de manière à se positionner par translation selon une quatrième position, dans laquelle les rails sont désengagés des rainures et dans laquelle le coulisseau se trouve en vis-à-vis d'une ouverture de montage dans le boîtier, l'ouverture de montage étant agencée de manière à permettre le passage du coulisseau vers l'extérieur du boîtier ; l'assemblage du boîtier est ainsi facilité ;

- le boîtier comprend un logement de protection et un compartiment séparés l'un de l'autre par une cloison de séparation, le logement de protection étant destiné à recevoir ledit contenu inaccessible, le coulisseau se déplaçant en translation dans le compartiment, et le compartiment présentant l'ouverture de montage ; le contenu inaccessible peut être placé dans le boîtier sans faire attention à ce qu'il interfère avec le coulisseau ;

la paroi d'immobilisation est montée sur et transversalement à la cloison de séparation, la paroi d'immobilisation séparant le compartiment en une première partie et une deuxième partie, la première partie comprenant le coulisseau, la paroi d'immobilisation comprenant un passage traversé par les organes d'accrochage, qui débouchent dans la deuxième partie, la deuxième partie recevant, lorsque le boîtier est fermé, des moyens complémentaires solidaires de la deuxième coque, le passage, les organes d'accrochage et les moyens complémentaires étant agencés de manière à ce que les organes d'accrochage soient aptes à translater le long du passage lorsque le coulisseau passe d'une position à l'autre et de manière à ce que l'accrochage des organes d'accrochage à la deuxième coque soit réalisé par l'accrochage à ces moyens complémentaires ; cela permet de simplifier la réalisation du boîtier avec une paroi commune servant d'indexage selon les trois positions ;

la paroi d'immobilisation est agencée en vis-à-vis de l'ouverture de montage ; ainsi, on peut monter le coulisseau en s'appuyant contre la paroi d'immobilisation, qui peut alors servir de guide pour monter celui-ci mobile en translation, notamment, lorsque c'est le cas, pour engager le ou les rails dans la ou les rainures correspondantes ; les organes d'accrochage sont agencés et s'accrochent à la deuxième coque à l'intérieur du boîtier fermé ; on renforce la sécurisation du verrouillage du boîtier.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée des exemples non limitatifs qui suivent, pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés, parmi lesquels :

la figure 1 est une vue en perspective de face et du bas vers le haut d'un exemple de réalisation d'une première coque d'un boîtier selon l'invention ;

la figure 2 est une vue en perspective arrière et du bas vers le haut d'une deuxième coque s'emboitant dans la première coque de la figure 1 pour fermer l'exemple de boîtier ;

la figure 3 correspond à la figure 1 avec la représentation des quatre positions d'un coulisseau de l'exemple de boîtier ;

les figures 4 et 5 sont des vues en perspective du coulisseau de la figure 3 avec son capot, vus respectivement de face et de derrière ;

la figure 6 représente une coupe schématique du coulisseau en figure 4, selon un plan transversal perpendiculaire aux parois avant et arrière du boîtier ;

les figures 7 et 8 sont des vues en perspective de derrière et respectivement du haut vers le bas et du bas vers le haut ; elles illustrent le montage du coulisseau et de son capot selon la figure 5 à l'arrière de la première coque de la figure 1 ;

la figure 9 illustre le boîtier assemblé.

Les figures 1 et 2 illustrent respectivement une première coque 1 et une deuxième coque 2 qui une fois assemblées forment les parois externes d'un exemple de boîtier selon l'invention.

La première coque 1 est dans cet exemple davantage profonde que la deuxième coque 2, mais cela n'est pas limitatif.

Cette première coque 1 délimite un volume intérieur comprenant un logement de protection 8 destiné à contenir un dispositif électronique, en particulier un téléphone mobile.

Le boîtier B assemblé est visible en figure 9. Selon l'invention, comme dans cet exemple, le boîtier B peut être agencé pour être suspendu dans un rayonnage, notamment par un moyen de suspension, tel qu'un anneau 9, agencé en haut de la première coque 1 .

Dans l'exemple illustré, les termes « haut », « bas », « sous », « dessus », « dessous », « inférieur », « supérieur », « avant », « arrière », « devant », « derrière », « vertical », « transversal » se réfèrent, sauf indication contraire, à l'orientation du boîtier suspendu à son anneau 9.

Cette première coque 1 peut, comme ici, être la coque arrière du boîtier B, lorsque le boîtier est exposé suspendu à son anneau 9. Ainsi en figure 1 , on voit la face interne de la paroi arrière 38 de la première coque 1 .

Dans cet exemple, une cloison interne transversale, dite cloison de séparation 7, sépare ce volume intérieur en deux : le logement de protection 8 au-dessus de la cloison de séparation 7 et un compartiment au-dessous de cette cloison 7.

Comme ici, la première coque 1 peut comprendre une marche 37, de manière à ce que le logement de protection 8 comprenne un volume bas plus profond qu'un volume haut. Cela permet par exemple de placer des accessoires dans le volume bas et de placer un téléphone mobile plat en avant des accessoires et contre à la fois ces derniers et la face interne de ladite paroi arrière 38 dans le volume haut.

La première coque 1 est délimitée par la paroi arrière 38 et quatre parois de bords, ces parois de bord comprenant : une paroi basse 33, une paroi haute 35, une paroi gauche 34 et une paroi droite 36.

La deuxième coque 2 permet de fermer le boîtier B. Elle comprend une paroi avant 20 du boîtier, dont on peut voir la face interne en figure 2.

Selon l'invention, comme ici, cette deuxième coque 2 peut former un couvercle du boîtier B. Dans l'exemple illustré, cette deuxième coque 2 s'emboite de manière ajustée entre les parois de bords 33 à 36 de la première coque 1 , la face interne de ladite paroi avant 20 venant en vis-à-vis de la face interne de ladite paroi arrière 38.

Ici, la deuxième coque 2 comprend une paroi basse 23, une paroi gauche 24, une paroi droite 26 et un bord haut 25.

Comme ici, le bord haut 25 peut être agencé de manière à se loger en arrière d'une languette située en haut de la paroi haute 35 de la première coque 1 et tournée vers le logement de protection 8. Cette languette n'est pas représentée sur ces dessins. Une fois ce bord haut 25 logé derrière cette languette, il forme avec cette languette une articulation permettant le rabattement de ladite paroi avant 20 vers ladite paroi arrière 38. Le bord haut 25 peut comprendre un décrochement 27 de forme complémentaire à la languette pour faciliter son logement.

Par exemple, lors dudit rabattement la paroi basse 23 de la deuxième coque 2 vient se glisser contre et au-dessus de la paroi basse 33 de la première coque 1 , la paroi gauche 24 de la deuxième coque 2 vient se glisser contre et à droite de la paroi gauche 34 de la première coque 1 , et la paroi droite 26 de la deuxième coque 2 vient se glisser contre et à gauche de la paroi droite 36 de la première coque 1 .

La paroi basse 23 de la deuxième coque 2 est plus large que les autres parois

24, 26 de la deuxième coque 2, de manière à venir se loger dans le compartiment.

Une fois le boîtier fermé, ladite paroi avant 20 affleure ici les bords avant des parois de bord 33 à 36 de la première coque 1 . Le contenu du boîtier B est dans ce cas inaccessible, c'est-à-dire qu'on ne peut le prendre au travers du boîtier, ou encore qu'on ne peut le prendre sans ouvrir ou briser ce dernier.

Pour sécuriser la fermeture de ce boîtier B, ce dernier comprend un coulisseau 4, détaillé en figures 4 à 6, et représenté selon quatre positions déterminées Pi , P2, P3, P 4 représentées en figure 3.

D'une manière générale, ce coulisseau 4 est monté mobile en translation sur la première coque 1 et est agencé de manière à pouvoir s'accrocher à la deuxième coque 2, lorsqu'il est selon une première position Pi et lorsqu'il est selon une deuxième position P2. Cet accrochage permet de s'opposer à l'écartement des coques 1 , 2, l'une de l'autre.

Dans l'exemple illustré, le coulisseau 4 comprend deux organes d'accrochage 41 , 42 dont les extrémités, lorsque le coulisseau 4 est en première position Pi ou en deuxième position P2, viennent se loger devant des moyens complémentaires, tels que les saillies verticales 21 , 22 illustrées. Les organes d'accrochage 41 , 42 retiennent ainsi la deuxième coque 2 par ses saillies verticales 21 , 22.

Les organes d'accrochage 41 , 42 et les saillies verticales 21 , 22 sont agencés de manière à ce que, lorsque le coulisseau 4 est en troisième position P3 :

- les organes d'accrochage 41 , 42 soient agencés de part et d'autre de la saillie verticale de droite 22 (donc représentée à gauche en figure 2), et - l'organe d'accrochage de gauche 41 soit entre les saillies verticales 21 , 22. Ainsi les organes d'accrochage 41 , 42 sont à côté des saillies verticales 21 , 22 et sont donc libres. Ils ne retiennent donc plus la deuxième coque 2, permettant ainsi l'écartement de la deuxième coque 2 de la première coque 1 , donc de l'ouverture du boîtier B.

Ici, le compartiment est séparé par une cloison interne verticale 10 en une première partie 31 et une deuxième partie 32, ci-après respectivement la partie arrière 31 et la partie avant 32. En figure 1 , seule la partie avant 32 est visible, la partie arrière 31 étant en arrière de la cloison interne verticale 10.

Le coulisseau 4 est logé dans le compartiment, ce qui permet de le séparer du logement de protection 8. Plus particulièrement, il est logé dans ladite partie arrière 31 .

En figure 3, le coulisseau 4 est représenté selon l'orientation qu'il a lorsqu'il est monté sur la première coque 1 . Afin de mieux visualiser le coulisseau 4, ce dernier est représenté en figure 3 en dehors du compartiment et aligné avec les positions déterminées Pi , P2, P3, P 4 , les pointillés indiquant l'alignement d'un point du coulisseau 4 et d'un point de la cloison interne verticale 10 selon la position correspondante. De même, la référence « 4 » du coulisseau est, sur la figure 3, suivie de la référence de sa position entre parenthèses.

Le passage entre ces positions déterminées Pi , P2, P3, P 4 se fait par translation.

Dans cet exemple, ces positions sont alignées dans l'ordre suivant : quatrième position P 4 , première position Pi , deuxième position P2, troisième position P3.

La cloison interne verticale 10 comprend un passage 30, visible en figure 7, au travers duquel passent les organes d'accrochage 41 , 42. L'extrémité de ces organes d'accrochage est ainsi logée dans ladite partie avant 32. Ce passage 30 est agencé de sorte que lorsque le coulisseau 4 translate dans la partie arrière 31 , les extrémités de ces organes d'accrochage 41 , 42, translatent dans la partie avant 32, pour venir ou non s'accrocher aux saillies verticales 21 , 22.

Ici, pour faciliter la translation, à l'intérieur de la partie arrière 31 , la première coque 1 comprend deux paires de rails 18, 19. Pour chaque paire, l'un des rails 18, 19 est agencé sur la face interne de la paroi basse 33 de la première coque 1 et l'autre rail 18, 19 est agencé sur une face inférieure de la cloison de séparation 7. Le coulisseau 4 comprend deux paires de rainures 44, 45 en haut et en bas, agencées de manière à ce que le coulisseau soit monté dans la première coque 1 par insertion des rails 18, 19 dans ces rainures 44, 45, et de manière à ce que ces rails guident le coulisseau 4 selon le mouvement de translation dans le compartiment. Ces rails 18, 19 s'étendent ici verticalement et transversalement.

Dans l'exemple illustré, ces rails 18, 19, et le coulisseau 4 sont également agencés pour que le coulisseau coulisse contre et/ou le long de la cloison interne verticale 10.

Dans cet exemple, la cloison interne verticale forme une paroi d'immobilisation 10, contre laquelle le coulisseau 4 peut également :

se verrouiller selon la première position Pi , et

s'immobiliser selon la deuxième position P2 et selon latroisième position

P 3 .

La position Pi de ce verrouillage et les deux positions d'immobilisation P2, P3 sont indexées sur la paroi d'immobilisation 10 respectivement par un logement de blocage 1 1 et un trou traversant 1 6.

Le coulisseau 4 comprend un dispositif de verrouillage 6 avec un élément saillant 43, ici formé par un organe mobile 43 entre une position de blocage, illustrée sur ces figures 3 à 6, et une position de déblocage, non représentée.

Dans cet exemple, l'organe mobile 43 est une tige 43 rétractable, montée mobile entre la position de blocage et de déblocage à l'intérieur d'une cuve 60 cylindrique du dispositif de verrouillage 6. Cette cuve 60 est montée dans un logement d'accueil, qui est formé dans le coulisseau 4 et qui est en arrière d'une face avant 47 de ce coulisseau 4. Cette face avant-ci 47 comprend un trou au travers duquel la tige 43 est apte à se rétracter et à se déployer.

La cuve 60 comprend ici un organe de rappel 63 élastique agencé de manière à ce que lorsque la tige 43 est rétractée, donc ici déplacée vers sa position de déblocage, la contrainte élastique de l'organe de rappel 63 augmente et génère une force de rappel de la tige 43 vers sa position de blocage. Cet organe de rappel est ici un ressort 63 à spires, qui est entouré d'un côté autour d'une extrémité arrière 62 de la tige 43 et de l'autre placé contre le fond de la cuve 60. Selon une réalisation de l'invention, comme ici, la tige 43 est un élément magnétique ou magnétisable. Elle peut, comme ici, comprendre un disque de guidage 61 , ici venu de matière avec cette tige 43. Dans cet exemple, il sert de guidage le long de la cuve 60 et également de butée, qui bute contre la face avant 47 du coulisseau 4 lorsque la tige 43 est déployée, notamment sous l'effet de la force de rappel.

Dans cet exemple, la face arrière du coulisseau 4 comprend un fût 46, dans lequel se loge l'arrière de la cuve 60 et affleure avec les bords de fût 46. Ici, cela permet le positionnement d'un outil spécialement dédié, comprenant une empreinte complémentaire de ce fût. Par exemple, cet outil comprend un générateur de champ magnétique à l'intérieur de l'empreinte et donc à l'intérieur de la cuve 60, permettant, lorsque l'outil est activé, d'entraîner la tige 43 vers le fond de la cuve, comprimant ainsi le ressort 63. Lorsque l'on retire le champ magnétique, le ressort 63 rappelle la tige 43 vers sa position déployée, illustrée en figure 6.

Lorsque le coulisseau 4 est en première position Pi , la tige 43 se loge dans et traverse le logement de blocage 1 1 . Sans l'outil magnétique, il n'est pas possible de faire coulisser le coulisseau 4, et donc de décaler les organes d'accrochage 41 , 42 par rapport aux saillies verticales 21 , 22. Le boîtier B est donc verrouillé, sécurisant le contenu de celui-ci. C'est dans cette configuration qu'est utilisé le boîtier B pour exposer son contenu.

Le boîtier B peut être en plastique thermodurcissable rigide. Il peut être transparent pour laisser son contenu visible, ou bien opaque pour le cacher. Il est également possible de rendre une seule de ses coques opaque, notamment la coque arrière. Dans cet exemple, au moins la deuxième coque 2 est transparente.

En variante, la première coque 1 peut être destinée à être exposée à l'avant et la deuxième coque 2 peut être destinée à être exposée à l'arrière. La première coque 1 peut par exemple être transparente.

Lorsque l'on souhaite déverrouiller le boîtier B, notamment une fois le produit acheté, le vendeur peut rétracter la tige 43 dans le corps 40 du coulisseau au moyen de l'outil dédié. La tige 43 sort alors du logement de blocage 1 1 , permettant ainsi l'entraînement du coulisseau 4 sur le côté, ici sur la droite. La tige 43 est alors en butée contre la face arrière de la paroi d'immobilisation 10 sous l'effet de la force de rappel.

Il est ensuite possible de cesser l'action du champ magnétique et de déplacer le coulisseau 4 jusqu'à ce que la tige 43 vienne en vis-à-vis du trou traversant 1 6, la tige 43 se logeant alors dans ce trou traversant 1 6 sous l'effet de la force de rappel.

Le boîtier B est ainsi déverrouillé. Cependant, il reste bloqué en fermeture, le coulisseau 4 s'opposant à son ouverture. Néanmoins, le trou traversant 16 correspond bien à un déverrouillage, car le coulisseau 4 est désormais mobile de manière réversible, à savoir sans l'outil dédié, entre la deuxième position P2 et la troisième position P3.

Dans cet exemple, ce trou traversant 1 6 est délimité par un bord qui en forme la périphérie. Ce bord comprend un rétrécissement 17, selon lequel ce trou traversant 1 6 forme une largeur moindre. Le trou traversant 1 6 comprend ainsi une première portion 12 et une deuxième portion 13 agencées de part et d'autre du rétrécissement 17.

La première portion 12 est agencée entre le logement de blocage 1 1 et la deuxième portion 13.

Après le déverrouillage, la tige 43 reste bloquée au travers du trou traversant 1 6, sauf à utiliser l'outil magnétique.

Selon l'invention, comme ici, le rétrécissement 17 peut avoir une largeur inférieure à celle de la tige 43 et peut être agencé de telle sorte qu'il puisse se déformer en appuyant les côtés de cette tige 43 contre lui, de sorte que le passage de la tige 43 d'une portion 12, 13 à l'autre au travers du rétrécissement 17 se fait par déformation du rétrécissement. Pour réaliser ce passage, le coulisseau 4 est entraîné d'un côté ou de l'autre. Cet exemple de réalisation permet de déplacer la tige 43 par encliquetage réversible d'une portion 12, 13 à l'autre.

Le rétrécissement 17 permet néanmoins de maintenir le coulisseau 4 en deuxième position P2 ou en troisième position P3 en l'absence d'effort sur le coulisseau 4, la tige 43 restant dans la première portion 12 ou dans la deuxième portion 13.

Ainsi, la première portion 12 et la tige 43 forment des premiers moyens d'immobilisation réversible du coulisseau 4 en deuxième position P2, et la deuxième portion 13 et la tige 43 forment les deuxièmes moyens d'immobilisation réversible du coulisseau 4 en troisième position P3.

Une fois le boîtier B déverrouillé, l'acheteur du produit peut ainsi librement bloquer en fermeture le boîtier ou le débloquer par simple actionnement du coulisseau 4 vers respectivement sa deuxième position P2 ou sa troisième position P3. On peut actionner simplement le coulisseau depuis l'extérieur du boîtier B. Cet actionnement peut être manuel. Le boîtier B forme ainsi l'emballage et/ou la boite de protection du contenu, tel que le téléphone mobile. Il permet éventuellement de le ranger et de le sortir tout au long de sa durée de vie.

La première coque 1 comprend ici sur sa face arrière une ouverture de montage

14 donnant accès à la partie arrière 31 du compartiment. Cette ouverture de montage

14 est fermée par un capot 5.

Ce capot 5 peut comprendre une lumière de coulissement 50 transversale, traversée par le fût 46 et dont la longueur est agencée de manière à permettre le coulissement du coulisseau 4 de la première position Pi à la troisième position P3.

Ainsi le fût 46 est non seulement accessible à l'outil magnétique depuis l'extérieur du boîtier fermé mais également actionnable d'un côté ou de l'autre en translation, notamment manuellement, de manière à déplacer le coulisseau 4 et à le positionner par translation selon la première, la deuxième ou la troisième position Pi ,

Avant que le boîtier soit utilisé, l'assemblage du coulisseau 4 dans la première coque 1 est réalisé en montant le coulisseau au travers de l'ouverture de montage 14, qui est agencée en vis-à-vis de la paroi d'immobilisation 10.

Lors de ce montage, le coulisseau 4 est positionné selon une quatrième position P 4 avec sa face avant 47 en vis-à-vis de la face arrière 39 de la paroi d'immobilisation

10. La tige 43 est alors appuyée contre de la face arrière 39 de la paroi d'immobilisation 10.

Selon l'invention, comme dans cet exemple, la longueur de la portion de la tige 43 hors de la face avant 47 du coulisseau 4 en position déployée peut être voisine ou égale à la distance entre les rainures 44, 45, et les rails 18, 19 lorsque la tige 43 est déployée et en appui sur la face arrière 39 de la paroi d'immobilisation 10. Ainsi, il est possible en plaquant le coulisseau 4 contre la paroi d'immobilisation de rétracter la tige 43 dans la cuve 60 et de guider ce coulisseau 4 contre cette paroi d'immobilisation 10, jusqu'à ce que les rainures 44, 45 s'engagent avec les rails 18, 19. Lors de ce glissement, la tige 43 reste rétractée contre la paroi d'immobilisation 10, jusqu'à venir en vis-à-vis du logement de blocage 1 1 , où elle entre alors sous l'effet de la force de rappel.

On a ainsi un guidage en montage jusqu'en première position Pi grâce à l'organe de rappel 63 et la paroi d'immobilisation 10.

Selon l'invention, comme dans cet exemple, un dégagement 49 peut être ménagé entre la rainure droite 44 et la rainure gauche 45 d'un même côté, de manière à laisser passer entre ces rainures 44, 45 le rail de guidage gauche 19 positionné de ce côté du coulisseau 4. Dans cet exemple, le coulisseau 4 présente un dégagement 49 du côté supérieur et du côté inférieur du coulisseau 4.

Cela permet d'indexer le coulisseau 4 latéralement lors du montage, la paroi d'immobilisation 10 l'indexant en profondeur. Cela permet également d'engager plus rapidement les rails de gauche 19 avec les rainures gauche 45 et les rails de droite 18 avec les rainures droite 44.

Comme ici, le coulisseau 4 peut comprendre un ergot 48 agencé sur le coulisseau de manière à se loger en butée dans un orifice 15 de la paroi d'immobilisation 10, lorsque le coulisseau 4 est en première position Pi. Cet orifice 15 et cet ergot 48 forment donc un système de butée vers la quatrième position P 4 . Cela permet d'éviter d'entraîner le coulisseau 4 vers la position de montage lorsque l'on déverrouille le coulisseau.

Dans cet exemple, le même élément saillant, ici la tige 43 assure le verrouillage selon une position et l'immobilisation selon deux autres positions.