L'invention concerne ainsi plus spécialement un fût à usage unique ou fût jetable, et plus particulièrement un fût jetable pour liquides sous pression, notamment pour la bière.

Pour simplifier, l'invention sera décrite ci-après en référence à un fût pour la bière, mais il est clair que cette utilisation ne limite en aucune manière le cadre et la portée de l'invention. L'invention s'applique en effet plus généralement à tout liquide destiné à tre soutiré à partir d'un fût, le soutirage pouvant alors tre effectué sous la pression propre du liquide contenu dans le fût et/ou sous la pression d'un gaz introduit dans celui-ci lors de l'opération de soutirage, par exemple pour le soutirage du vin avec de l'azote sous pression.

Le document FR-A 2.719.825 décrit un récipient pour fluide avec pression interne, constitué par la combinaison d'un contenant pour le fluide, d'une enveloppe extérieure définissant un espace avec ledit contenant, et d'une couche d'un matériau remplissant ledit espace. Selon des variantes de réalisation de ce produit, l'enveloppe extérieure et le matériau remplissant ledit espace peuvent tre constitués d'un mme matériau et avoir une structure monobloc. Le soutirage du liquide contenu dans ce récipient peut s'effectuer de manière traditionnelle, au moyen d'une canne plongeuse de type connu, qui comporte les orifices nécessaires pour l'entrée du gaz de

soutirage, tandis que le liquide soutiré est extrait par le tube plongeur de ladite canne.

D'après le document EP-A 0 162 117, on connaît des récipients utilisés. comme fûts à bière lavables et réutilisables, comportant deux moitiés de récipient formées par injection-moulage et soudées entre elles selon une ligne formant ligne périphérique médiane du fût ainsi formé. Le fût divulgué comporte un collier plongeant qui constitue un support de tte de canne de soutirage et qui, soit forme une seule et mme pièce avec la partie supérieure du fût et dans ce cas toutes les pièces de tte de canne doivent tre montées à fort par le dessus, avec risque de déformation et de perte d'étanchéité, soit est une pièce rapportée et collée ou soudée et dans ce cas le montage de l'ensemble de la tte de canne doit se faire par l'intérieur, avant la soudure de la deuxième moitié du fût à la première.

Quant au document FR-A 2.776.637, il décrit une enceinte à usage unique avec canne de soutirage, dans laquelle le contenant pour le fluide et le dispositif de remplissage et/ou de soutirage présentent une structure monolithique. La canne n'est pas tenue à l'intérieur du récipient. Elle est intimement liée au col du récipient par fixation sur celui-ci dès son démoulage à chaud et sous l'effet du retrait que subit ledit col lors de son refroidissement.

Il existait donc un besoin pour un récipient, utile notamment comme fût à bière, ayant une structure simple pour permettre d'abaisser son coût de fabrication et comportant des moyens pour son remplissage et/ou le soutirage de son contenu. Il existait en outre un besoin pour un tel fût à bière qui puisse tre un fût jetable, c'est-à-dire non réutilisable, et dont les matériaux puissent cependant tre recyclés.

On a maintenant trouvé que l'on peut réaliser ces objectifs, ainsi que d'autres qui ressortiront mieux de la

description qui va suivre, grâce à un récipient pour fluide, de préférence pour liquide sous pression, constituant un fût formé en matière thermoplastique et conformé de préférence par moulage par injection, comportant dans son propre volume un agencement de moyens apte à permettre le remplissage avec un fluide, la conservation et le transport du dit récipient, ainsi que le soutirage du fluide par mise sous pression du volume intérieur du dit récipient.

Le fût selon l'invention comprend : - (A) une enveloppe (ou liner) profilée formant récipient, obtenue à partir d'au moins deux parties non symétriques soudées entre elles, de préférence formées par injection par moulage d'une matière thermoplastique, l'une des dites parties comportant un orifice muni d'un col, et - (B) un organe de remplissage/soutirage positionné dans le col du dit orifice, tandis que la partie du récipient comportant l'orifice de remplissage/soutirage comporte une rehausse ou jupe périphérique ayant une hauteur au moins égale à celle de la partie externe du dit organe de remplissage/soutirage et, en option, suffisante pour pouvoir comporter au moins une découpe formant poignée, et tandis que ledit col du dit orifice comporte une partie débordant à l'intérieur du volume de ladite enveloppe et présentant un diamètre restreint à son extrémité, de façon à permettre le passage et le maintien de l'organe de soutirage, et comportant au moins un autre orifice, avantageusement en périphérie du dit orifice de passage et de maintien de l'organe de soutirage.

Sous un premier aspect, l'invention a ainsi pour objet un récipient pour le transport, le stockage et la fourniture de liquides, notamment de boissons gazeuses et/ou fermentées telles que de la bière, ledit récipient comportant une enveloppe en au moins deux parties telle que définie ci-dessus et dont au. moins l'une des dites

parties comporte un orifice, et en option un organe de remplissage/soutirage solidarisé, de façon fixe ou amovible, avec le col de l'orifice susdit.

L'invention est décrite ci-après plus en détail en référence aux dessins annexés, dans lesquels : Fig. 1 représente une vue en coupe schématique longitudinale d'un récipient selon l'invention ; Fig. 2 représente une vue en coupe schématique longitudinale d'une variante du récipient selon l'invention ; Fig. 3 représente une vue en coupe schématique longitudinale d'une variante de réalisation du récipient selon la Fig. 1 ; Fig. 4 représente une vue en coupe schématique longitudinale d'une variante de réalisation du récipient selon la Fig. 2 ; Fig. 5 représente une vue partielle en coupe schématique longitudinale d'une autre variante du récipient selon l'invention ; et Fig. 6 représente une vue en coupe schématique longitudinale d'une autre variante de réalisation du récipient selon la Fig. 2.

Dans les figures, on utilise les mmes numéros de référence pour des pièces identiques ou pratiquement similaires, au moins du point de vue fonctionnel.

Un récipient 1 selon la présente invention est d'abord décrit ci-après de manière générale en référence à la Fig. 1 des dessins annexés, où le récipient 1 est composé d'une enveloppe ou liner de préférence en matière thermoplastique. Il est recommandé que cette matière soit de qualité alimentaire. A défaut ou en supplément, ladite enveloppe peut tre revtue intérieurement de substances . aptes à lui conférer les caractéristiques alimentaires requises.

La matière de l'enveloppe est avantageusement assez compacte pour que les gaz ne puissent pas ou pratiquement

pas migrer à travers elle. Au surplus, il est préférable que cette matière soit opaque à la lumière visible et/ou aux rayonnements UV, pour qu'elle puisse servir de barrière aux UV, lorsque c'est nécessaire ou recherché.

A titre d'exemples non limitatifs, on peut citer comme matières appropriées pour ladite enveloppe les matières polymères thermoplastiques choisies dans le groupe consistant en des matières thermoplastiques de type polyéthylène haute densité (PEhd), polypropylène (PP) haute densité, poly (chlorure de vinyle) (PVC) et poly (acrylonitrile/butadiène/styrène) (ABS).

Dans une forme de réalisation, le fût ou le récipient 1 selon l'invention peut en outre comporter un revtement externe d'amélioration de l'étanchéité, notamment de l'étanchéité aux gaz. On a en effet constaté que, dans certaines conditions extrmes, le matériau de ces produits pourrait présenter une certaine porosité. Sans vouloir tre lié par une quelconque théorie, on peut penser que l'air à la pression atmosphérique (comportant d'ordinaire azote, oxygène, gaz carbonique, vapeur d'eau, argon, gaz rares, poussières microscopiques en suspension) peut traverser de l'extérieur vers l'intérieur l'épaisseur du récipient et rencontrer sous cette pression d'autres composants gazeux, qui ont été créés lors de la mise en oeuvre du récipient ou de ses matériaux constitutifs et ont pu s'y maintenir. La poussée extérieure ainsi exercée tend à entraîner ces composants secondaires du matériau du récipient avec l'air et les composants de celui-ci indiqués ci-dessus. Il peut en résulter une ou plusieurs réactions chimiques dont les produits peuvent conférer une odeur à l'intérieur du récipient 1.

Dans une forme de réalisation de l'invention, on prévoit de traiter ce phénomène en créant une barrière extérieure autour du récipient 1, avantageusement en projetant ou pulvérisant à chaud des poussières de métal sur la totalité ou une partie des faces extérieures du

récipient 1, de manière à enduire celles-ci d'un revtement d'épaisseur et de densité suffisantes pour réaliser une étanchéité efficace contre les effets de la pression atmosphérique indiqués ci-dessus. Par ce revtement, on évite la formation et le développement d'odeurs parasites dans le récipient 1, annihilant ainsi ce que l'on nomme en plasturgie"l'effet Dalton".

L'homme du métier est apte à définir les paramètres les plus avantageux pour cette métallisation, notamment le choix du métal, de sa forme physique, l'épaisseur et la densité du revtement, ainsi que le mode et la température d'application, en procédant si nécessaire à des essais de routine.

Deux formes préférées pour ladite enveloppe sont représentées en coupe longitudinale sur les figures respectivement 1-5 et 6.

Il est avantageux de réaliser par moulage par injection, ou par tout moyen équivalent, l'enveloppe destinée à former le récipient 1. L'essentiel est que l'enveloppe ainsi produite ait des caractéristiques dimensionnelles assez constantes et suivies, pour que la soudure des deux parties de l'enveloppe et l'ajustement sur celle-ci des pièces rapportées, notamment l'organe de soutirage et/ou de bouchage, soient réalisés aisément.

Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1-5, l'enveloppe comprend deux parties la et lb, complémentaires l'une de l'autre et destinées à tre soudées, ou réunies d'une autre manière appropriée, pour former un récipient 1.

Les deux parties d'enveloppe la et 1b sont réunies de préférence par une soudure 2, ou par tout autre moyen équivalent. Ainsi les pièces la et lb, qui sont injectées séparément, sont réunies entre elles le long d'une surface de contact ou surface de soudure 2 appropriée.

L'épaisseur de paroi de l'enveloppe peut tre constante ou variable. L'homme du métier est apte, à

l'aide d'essais préliminaires, à tester et à déterminer au cas par cas les épaisseurs et les éventuelles variations d'épaisseurs les plus appropriées pour un résultat optimal. Selon une forme de réalisation préférée, cette épaisseur est constante sur l'ensemble des parties la et 1b du récipient 1, hormis sur deux zones périphériques où elle est renforcée, de façon à définir des bourrelets externes, qui peuvent jouer le rôle de bandes de roulement, lorsque le fût est tourné de 90° pour tre roulé sur le sol. Ces bandes de renfort sont alors espacées et positionnées symétriquement par rapport au centre de gravité du fût. Il est en outre avantageux que l'une de ces bandes de renfort et/ou de roulement coïncide avec la zone comportant la surface de soudure de l'une des parties la ou lb, de façon à accentuer également la largeur de ladite bande de soudure des parties la et 1b entre elles.

En variante, le récipient 1 pourrait tre composé de plus de deux parties réunies entre elles par soudure ou tout moyen équivalent. Cependant, il est économiquement préférable de limiter à deux le nombre des parties d'enveloppe réunies par soudure.

Selon une forme de réalisation, le col de l'orifice du récipient 1 selon l'invention peut tre constitué d'une pièce séparée, fixée ensuite par des moyens appropriés, tels qu'une soudure ou autres, sur la partie la du dit récipient. Ladite partie la doit alors avoir une géométrie et des dimensions adéquates.

Le récipient 1 constitue une pièce essentielle du fût, qui a encore besoin pour tre rendu opérationnel de comporter un tube plongeur 3, encore dénommé canne de remplissage/soutirage.

Dans le récipient selon l'invention, tel que représenté à titre d'exemple dans les figures 1-5, le tube plongeur 3 est en outre muni d'une tte 4,18 et à proximité immédiate de celle-ci d'un joint périphérique 5,

ainsi que d'au moins un ressort 6 et d'une pièce d'appui 7 ayant pour fonction de comprimer le ressort de rappel et/ou alternativement d'obturer et de libérer des orifices d'évacuation du liquide contenu dans le récipient 1, sur commande de l'utilisateur.

Le tube plongeur 3, destiné à permettre le soutirage du liquide du récipient 1, comporte un orifice à son extrémité plongeant au fond du récipient 1 et au moins un orifice, avantageusement latéral, dans sa partie haute, au niveau du joint 5 susdit.

Dans les formes de réalisation selon les figures 1,2 et 5, le récipient 1 comporte un tube plongeur 3 avec tte 4 non démontable, fixée par exemple par une soudure 8.

Dans les formes de réalisation selon les figures 3,4 et 5, le récipient 1 comporte un tube plongeur 3 muni d'une tte 4,18 vissable, auquel cas la partie supérieure du col de l'orifice du récipient 1 doit comporter un filetage (non représenté) correspondant à celui de ladite tte.

Dans la forme de réalisation selon la figure 5, le récipient comporte un tube plongeur 3 tel que celui utilisé dans le récipient pour fluides selon le document WO 95/31671.

Un tube plongeur 3 à tte plate 4 est représenté sur les figures 1 et 3, tandis que le tube plongeur dont sont munis les récipients selon les figures 2,4,5 et 6 est du type à tte creuse 18. Ces types de ttes du tube plongeur ou canne de soutirage sont connus de l'homme du métier.

Dans ce mode de réalisation du tube plongeur, celui- ci comporte une collerette 12 destinée à prendre appui sur le fond du logement délimité par la portion intérieure du col du récipient 1 et la partie rentrante de ladite portion intérieure.

Dans le récipient 1 selon l'invention, la partie intérieure 9 du col de l'orifice comporte avantageusement, à son extrémité interne ou près de celle-ci, une partie

rentrante définissant un fond 10, muni d'un orifice central ayant une dimension telle qu'il puisse laisser passer le tube plongeur 3, avec un jeu tout juste suffisant pour permettre leur déplacement réciproque par translation. Le fond 10 de la partie rentrante du col du récipient 1 comporte au moins un orifice 11, dont la fonction essentielle est de permettre le passage du liquide au remplissage et des gaz lors du soutirage du dit liquide. Lesdits orifices 11 peuvent tre de forme quelconque, par exemple de forme ronde ou ovale.

Dans une forme de réalisation représentée sur les figures 1 et 3, le tube plongeur 3 est en appui sur le fond du col de l'orifice du récipient 1, par l'intermédiaire d'une collerette 12.

Le joint 5 susdit est de forme appropriée pour assurer l'étanchéité du fût, et également pour permettre le soutirage par l'intermédiaire d'un robinet de soutirage de type connu et approprié, en pratique d'un robinet de. soutirage spécialement conçu pour ce service. Le ressort 6 maintient le joint 5 en place.

La'partie périphérique supérieure du fût, quand celui-ci est posé sur son fond, comporte une portion 13 appelée jupe supérieure, dans laquelle il est avantageux que soient prévues des découpes de taille suffisante. pour que la portion de jupe située au-dessus d'elles forme une poignée 14, de façon à faciliter la manutention du fût.

Dans une forme de réalisation avantageuse, la partie formant le fond du récipient 1 définit elle aussi une jupe périphérique, 15, qui peut tre munie ou non de découpes facilitant le maniement. De préférence, la jupe périphérique basse 15 se termine par des déports 16, homothétiques de déports 17 prévus dans la portion terminale de la jupe supérieure 13, ce qui permet de poser le fût selon l'invention en position verticale et d'effectuer l'empilement ou gerbage d'au moins deux fûts l'un au-dessus de l'autre.

Dans les formes de réalisation telles que celles représentées. sur les figures 3 à 5, selon lesquelles le tube plongeur est monté par vissage sur le col du récipient 1, de préférence avec au moins un joint d'étanchéité 19, il est particulièrement avantageux de prévoir au moins un trou d'évent 20, dans la zone du filetage du col de l'orifice du récipient 1 et/ou dans la zone du filetage de la tte 4, pour permettre la dépressurisation du contenu du fût dès le début du démontage du plongeur et ainsi éviter l'éjection de ladite tte sous l'effet d'une surpression.

Les variantes du fût selon l'invention représentées sur les figures 1,2 et 6 comportent, quant à elles, un tube plongeur soudé, non démontable.

Ainsi, selon l'invention, le tube plongeur 3 peut avantageusement tre spécifique au récipient 1 et tre réalisé dans la mme matière que le récipient 1.

Les formes de réalisation du fût selon l'invention représentées sur les figures 1 et 3 comportent un tube plongeur avec tte dite plate, tandis que celles dés figures 2,4,5 et 6 comportent un tube plongeur avec tte dite creuse.

Pour la réalisation d'un fût selon l'invention, on procède selon les étapes suivantes : on moule par injection les parties la et 1b de récipient, ainsi qu'en option une tte 4,18 appropriée au type de tube plongeur envisagé, on soude entre elles les parties la et 1b susdites, - on monte sur le col de la partie la les pièces constituées par un tube plongeur 3, un joint périphérique 5j un ressort 6 et une pièce d'appui 7, et - on soude ou on visse sur la portion externe du col de l'orifice du récipient 1 une tte 4,18.

Une telle fabrication du récipient par moulage par injection et soudage et/ou vissage des pièces garantit une parfaite géométrie et une bonne répartition de la résistance à la pression du fût terminé.

Les formes extérieures que l'on peut ainsi obtenir aisément ont l'avantage de permettre de traiter les fûts sur les mmes chaînes de remplissage que celles en fonctionnement actuellement pour les-fûts en acier inox.

Le fût selon l'invention présente l'avantage considérable d'tre compatible avec les systèmes de remplissage et de soutirage existants. En particulier, il apparaît exister actuellement dans les cafés-bars- brasseries où sont utilisés des fûts pour débit de boissons deux types de robinets de soutirage, qui sont tous les deux largement utilisés. Ce sont les robinets dits respectivement"tte plate"et"tte creuse", qui sont les types de ttes de tube plongeur auxquels on s'est référé plus haut (voir respectivement figures 1-3 et 2-4- 5). Ainsi les diverses formes de réalisation de la présente invention assurent une totale compatibilité avec les robinets de soutirage existants et l'invention procure au moins une forme de réalisation pour chacun des systèmes dont sont actuellement équipés les débits de boissons.

En outre, ainsi qu'on l'a décrit plus haut, en référence aux dessins annexés, la canne de soutirage est avantageusement de l'un des deux types illustrés respectivement sur les figures 1-3 d'une part et 2-4-5-6 d'autre part.

Le système de mise sous pression et les autres éléments complétant le dispositif sur le lieu du soutirage sont de type classique, c'est-à-dire du type de ceux qui sont connus de l'homme du métier.

L'invention présente comme avantage supplémentaire de procurer des fûts à usage unique, dont les organes de soutirage du liquide peuvent tre, au choix, soit soudés, soit démontables. Cependant, mme si le concept de

récipient à usage unique est préféré, le mme produit pourrait, si on le souhaitait, tre repris, lavé, séché et de nouveau rempli, mais à condition qu'il corresponde à la forme de réalisation à tube plongeur démontable.

Cependant, comme on l'a montré plus haut, le col du récipient selon l'invention présente un profil particulier, rendant le lavage et le séchage complets d'un récipient recyclé impossibles ou très fastidieux, donc en définitive incompatible avec les exigences de productivité applicables à ce type de produit.

Ces éléments confèrent en réalité un avantage indéniable au produit selon l'invention, car celui-ci peut, contrairement aux produits comparables existants, tre à usage unique.

Un tel fût à usage unique, encore dénommé"jetable", permet d'éviter les frais de stockage, de réparation et de retour des fûts recyclés, ce qui est le cas des fûts en acier inox actuels.

Au lieu d'tre jeté après usage et d'tre ainsi un facteur de coût et de pollution de l'environnement, un fût selon l'invention peut tre recyclé, c'est-à-dire que, après séparation éventuelle du tube plongeur si les matériaux de celui-ci doivent tre traités séparément, ce fût peut tre broyé après collecte et, près du lieu de mise au rebut, transformé en matière réutilisable.

Dans leur forme de réalisation qui comporte les jupes haute et basse et le déport décrits plus haut, les fûts selon l'invention ont également pour avantage de pouvoir tre gerbés, ce qui n'est pas le cas des fûts à bière actuels en acier inox, qui doivent tre palettisés par rangées simples, d'où un besoin de surface au sol plus important pour leur stockage.

Les matières préconisées pour les fûts selon l'invention sont aptes à absorber les chocs, qui sont fréquents lors de la manipulation et du transport de tels fûts. Elles permettent aux fûts. de reprendre leur forme et

leurs dimensions initiales, par résilience, ce que ne peuvent faire les fûts actuels en acier inox, qui subissent de ce fait un important taux de perte et risquent de voir leur contenance diminuée.