Pour simplifier les opérations de montage et de démontage des cadres de lisses sur un métier à tisser, il est connu d'utiliser des dispositifs de liaison agencés pour assurer, de façon semi-automatique, l'accrochage et le décrochage des cadres par rapport aux leviers de la~ mécanique. Un tel dispositif est connu de EP-A-0 117 826 dans lequel un crochet ouvert est configuré pour coopérer avec une bague polygonale, ce crochet étant pourvu de deux flasques formant cliquet de verrouillage de la bague. Ces flasques sont disposés de part et d'autre d'une branche du crochet sur laquelle elles sont articulées. Chaque flasque a une épaisseur relativement faible et la branche sur laquelle elles sont articulées doit également avoir une épaisseur relativement faible par rapport au reste du crochet et par rapport à la largeur de la bague, afin de permettre un alignement de ces flasques avec la bague. Du fait de la faible épaisseur des flasques, les surfaces en contact de ces flasques et de la bague sont relativement réduites, ce qui, compte tenu des vibrations habituelles dans un métier à tisser, conduit à une usure prématurée des flasques et/ou de la bague. En outre, l'axe d'articulation des flasques sur le crochet a également tendance à s'user du fait de ces vibrations. Par ailleurs, il est prévu un ressort de traction permettant d'exercer sur les flasques un effort tendant à les ramener vers une position de verrouillage de la bague. Un tel ressort a tendance à s'user et peut se rompre au niveau de ses attaches sur le crochet et/ou sur un élément solidaire des flasques. Enfin, des rivets doivent être prévus pour l'assemblage des flasques entre eux et sur le crochet, ces rivets devant être mis en place avec soin, ce qui diminue la productivité d'un procédé de fabrication d'un tel disposi-

tif. Ces inconvénients limitent les performances d'un métier équipé de dispositifs de ce type.

C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un dispositif d'accrochage d'emploi aussi aisé que celui de l'état de la technique et dans lequel les risques d'usure prématurée sont sensiblement diminués.

Dans cet esprit, l'invention concerne un dispositif d'accrochage entre un cadre de lisses et un levier actionné par une mécanique d'armure, ce dispositif comprenant une bague à profil globalement polygonal, solidaire du cadre ou du levier, et un crochet ouvert, pourvu de portées agencées pour coopérer avec le profil de la bague et solidaire du levier ou du cadre, certaines de ces portées étant parallèles entre elles et aptes à assurer, par coopération avec deux surfaces de la bague également parallèles entre elles, l'essentiel de la transmission d'effort entre le levier et le cadre de lisses, alors que le crochet est équipé d'un organe de verrouillage de la bague en position engagée dans le crochet la zone d'appui de l'organe de verrouillage contre la bague. étant située globalement. entre un axe d'articulation de la bague sur le cadre ou sur le levier et un axe d'articulation de l'organe de verrouillage sur le crochet, caractérisé en ce que l'organe de verrouillage est constitué par un verrou formant un axe d'articulation reçu dans une cavité formée dans l'épaisseur du crochet, ce verrou présentant une surface, apte interagir avec la bague et de largeur sensiblement égale à la largeur de la bague.

Grâce à l'invention, la portée du verrou sur la bague polygonale peut avoir lieu sur sensiblement toute la largeur de cette bague, ce qui augmente sensiblement l'aire de. contact par rapport aux dispositifs connus. Le fait que le verrou forme un axe d'articulation reçu dans une cavité du crochet permet de se dispenser d'utiliser un axe rapporté, tel qu'un rivet, et induit une transmission d'effort efficace entre le verrou et le crochet. Le fait que la zone d'appui du verrou contre la bague est située sensiblement entre les axes d'articualtion de la bague et du verrou induit que le verrou

travaille essentiellement en compression, ce qui lui permet d'être particulièrement efficace. En outre, comme l'essentiel . des efforts transmis par le levier au cadre passent par les portées et les surfaces parallèles prévues respectivement sur le crochet et sur la bague, le verrou n'est pas sollicité en permanence.

Selon des aspects avantageux de l'invention, le disposi- tif incorpore une ou plusieurs des caractéristiques suivan- tes : -Le verrou est réalisé en acier auto-lubrifiant, par exemple dans un acier fritté. Ceci permet de limiter les frottements au niveau des surfaces en contact du verrou et de la bague et au niveau des surfaces en contact de l'axe et de la cavité dans laquelle il est reçu.

-Le verrou et le crochet définissent entre eux un volume de réception d'un ressort de compression, ce volume, défini dans l'épaisseur du verrou et du crochet, étant de taille variable en fonction de la position relative du verrou et du crochet. Grâce à cet aspect de l'invention, le ressort est dépourvu d'attaches susceptibles de se rompre et peut être protégé de l'environnement extérieur.

-Un organe de manoeuvre est encliqueté sur le verrou et comprend une patte sur laquelle un utilisateur peut exercer un effort de commande du pivotement du verrou par rapport au crochet.

-Un élément de confinement d'un volume défini entre le crochet et le verrou comprend deux joues disposées de part et d'autre du crochet et du verrou. Cet élément de confinement permet d'isoler le volume précité et, le cas échéant, le ressort qu'il renferme. On peut prévoir des réserves de graisse dans les cavités formées entre le verrou et le crochet, notamment au voisinage de l'axe. Un gavage en lubrifiant de la zone d'articulation entre le verrou et l'axe peut ainsi être envisagé. Le confinement permet également de protéger les zones pleines de graisse des pollutions telles que de la bourre. Dans ce cas, l'élément de confinement est avantageusement constitué par l'organe de manoeuvre qui est réalisé par une pièce en matière plastique. On peut, en outre,

r prévoir que l'organe de manoeuvre forme un axe s'étendant entre les joues précitées et apte à pivoter dans une cavité formée dans l'épaisseur du verrou.

-L'organe de manoeuvre forme un bec d'encliquetage élastique sur une partie concave du verrou orientée a l'opposé de la surface du verrou prévue pour interagir avec la bague.

Ce mode de fixation de l'organe de manoeuvre sur le verrou permet un montage rapide et fiable tout en laissant une possibilité de démontage, notamment pour un nouveau garnissage en graisse des cavités internes du dispositif.

-La bague est équipée d'un graisseur intégré, cette bague et ce graisseur étant réalisés dans une même pièce en matière plastique. Le graisseur peut être mobile entre deux positions, orientées à 180° l'une de l'autre autour de l'axe central de la bague, alors que les flasques permettant de relier la bague au cadre sur lequel elle est montée peuvent être embouties avec un décrochement au niveau du bord de la. bague, de telle sorte que la largeur de la bague peut être augmentée sans augmenter sensiblement l'encombrement global du dispositif.

-La bague porte un relief d'indexage apte à coopérer avec au moins un flasque d'une paire de flasques entre lesquelles est montée la bague, de telle sorte que le débattement angulaire de la bague par rapport à ces flasques est limité.

L'invention concerne également un métier à tisser équipé d'un dispositif d'. accrochage tel que précédemment décrit. Un tel métier à tisser est plus aisé à utiliser que ceux de l'état de la technique, alors que sa maintenance est facilitée et que la durée de vie des dispositifs qu'il comporte est sensiblement améliorée par rapport à celle des métiers connus.

Les performances d'un tel métier sont sensiblement augmentées par rapport à celles des métiers de l'état de la technique.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un dispositif d'accrochage conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins

annexés dans lesquels : -la figure 1 est une vue de côté avec arrachement partiel au niveau de la bague d'un dispositif d'accrochage conforme à l'invention avant accrochage du crochet sur la bague polygonale ; -la figure 2 est une coupe à plus grande échelle selon la ligne II-II à la figure 1 ; -la figure 3 est une vue analogue à la figure 1 avec arrachement supplémentaire au niveau du crochet, alors que le crochet est en place sur la bague ; -la figure 4 est une vue en perspective éclatée de certains éléments constitutifs du dispositif des figures 1 à 3 ; -la figure 5 est une vue analogue à la figure 1 alors que le dispositif est dans une autre configuration d'utilisation et -la figure 6 est une vue en perspective du verrou du dispositif des figures 1 à 5.

Un cadre de lisses 1 de métier à tisser est représenté par son montant inférieur sur les figures et constitue une partie d'un métier à tisser M.

Sur ce cadre 1 sont montés, au moyen d'une barrette 2, deux flasques 3 et 3'entre lesquelles est disposée une bague 4 à section sensiblement hexagonale. La bague 4 a un axe métallique 5 serti sur les flasques 3 et 3'. La bague 4 est réalisée par moulage en matière plastique auto-lubrifiante.

La bague 4 est monobloc avec un graisseur 6 permettant de gaver avec un lubrifiant la zone de contact entre la bague 4 et l'axe 5. On note que la bague 4 peut tourner autour de l'axe 5, de sorte que le graisseur 6 peut être disposé dans la position représentée en traits pleins ou dans la position / représentée en traits mixtes à la figure 1, en fonction du sens prévu de coopération avec un crochet.

Comme il ressort plus clairement de la figure 2, les flasques 3 et 3'sont emboutis au niveau des bords de la bague 4, de telle sorte qu'ils forment des zones 7 et 7'séparées par une distance d supérieure à la distance do séparant les flasques 3 et 3'dans leur partie de jonction avec la barrette

2. Ainsi, la largeur 14 de la bague 4, qui est sensiblement égale à la distance d, est-elle supérieure à la distance do qui est liée à la largeur de la tête 12.

La bague 4 est partiellement engagée dans deux emboutis 30 et 30'formant respectivement les zones 7 et 7'sur les flasques 3 et 3'et définissant entre eux le volume de réception de la bague 4.

Le graisseur 6 est pourvu de deux pions latéraux 61 et 61'destinés à être engagés dans des prolongements latéraux 31 et 31'des emboutis 30 et 30'. Les prolongements 31 et 31' forment des gorges de réception des pions 61 et 61'tournées vers le centre du volume défini entre ces flasques.

Les pions 61 et 61'sont monobloc avec le graisseur 6 et. la bague 4.

Au niveau des prolongements 31 et 31', la distance d entre les flasques 3 et 3'est égale à la distance d et supérieure à la largeur 11 du graisseur 6 au niveau des pions 61 et 61'. Ainsi, les pions peuvent être déplacés dans la largeur des prolongements 31 et 31'sans frotter contre les flasques, ce qui autorise un débattement angulaire limité de la bague 4 autour de l'axe géométrique Xg de l'axe 5. Lors- qu'on souhaite faire basculer la bague 4 de la position représentée en traits pleins à celle représentée en traits mixtes à la figure 1, on fait glisser, au moyen d'un effort permettant d'extraire les pions 61 et 61'des prolongements 31 et 31', les pions 61 et 61'contre les surfaces en regard des flasques 3 et 3'à l'extérieur des emboutis 30 et 30', de façon à les amener dans les parties des prolongements 31 et 31'situées sur la gauche de la figure 1, seule la déformation 31'étant visible sur cette figure. Un mouvement en sens inverse demeure, bien entendu, possible.

Bien entendu, le graisseur 6 pourrait ne porter qu'un seul pion, les deux flasques 3 et 3'pouvant demeurer identiques pour simplifier la fabrication du dispositif. Un seul pion coopérant avec un seul prolongement suffit en effet à limiter le débattement angulaire de la bague 4.

Un crochet 10 est monobloc avec ou soudé sur un levier 11 actionné par une mécanique d'armure telle qu'une ratière.

Le crochet 10 comprend une tête 12 définissant un logement 13 de réception de la bague 4, le logement 13 étant bordé par des surfaces 141, 142, 143 et 144 adaptées pour venir respective- ment en engagement des surfaces 41, 42, 43 et 44 de la tranche de la bague 4.

Les efforts de mise en mouvement du cadre 1 sont globalement perpendiculaires aux portées 14l et 144 et aux surfaces 41 et 44, comme représenté par les flèches de mouvement M1 et M2 à la figure 3. Compte tenu de la géométrie des portées 141 et 144 et des surface 41 et 44 qui sont parallèles entre elles, les efforts de mise en mouvement du cadre 1 transitent, pour l'essentiel, par ces portées et surfaces. En particulier, la bague 4 n'a pas tendance à être chassée du logement 13.

Comme la bague 4 peut avoir un certain débattement angulaire autour de l'axe X5, les surfaces 41 et 44 peuvent rester perpendiculaires aux efforts de mise en mouvement M1 et M2, y compris dans le cas ou le levier 11 a tendance à osciller perpendiculairement à la verticale dans le plan des figures 1,3 et 5.

Le crochet 10 est également pourvu d'une branche 15 sur laquelle est monté un verrou 16 permettant de retenir la bague 4 dans la configuration de la figure 3.

Le verrou 16 comprend une surface 161 destinée à venir au contact d'une surface latérale 45 de la bague 4, la surfacè 161 ayant une largeur 1 sensiblement égale à l'épaisseur e du . verrou 16 qui est elle-même sensiblement égale à l'épaisseur e'de la plaque métallique dans laquelle est découpé le crochet 10. En pratique, la largeur 1 est sensiblement égale, de préférence légèrement inférieure, à la largeur 14. Un appui surfacique des surfaces 161 et 45 est possible sur l'aire de la surface 161.

Le verrou 16 comprend une patte 162 dont l'extrémité 163 présente une section externe en partie cylindrique, de telle sorte qu'elle peut constituer un axe d'articulation dans une cavité 151 ménagée dans 1'épaisseur e'de la branche 15 et présentant une forme partiellement cylindrique.

On note X1 l'axe géométrique de l'extrémité 163 et X2

l'axe géométrique de la cavité 151. Lorsque le verrou 16 est monté sur la branche 15, les axes Xl et X2 sont confondus et l'extrémité 163 forme un axe d'articulation sur le crochet 10, cet axe étant monobloc avec le verrou 16.

Comme il ressort plus particulièrement de la figure 3, lorsque la bague 4 est en place dans le logement 13, la zone d'appui du verrou 16 sur la bague 4, c'est-à-dire la zone comprenant les surfaces 161 et 45, est située approximative- ment entre les axes Xg et X1. Dans cette position, le verrou 16 travaille donc essentiellement en compression, comme représenté par les flèches E, et E2 qui figurent les efforts subis par le verrou 16 respectivement de la part de la bague 4 et du crochet 10.

Comme la bague 4 n'a pas tendance à être chassée du logement 13 sous l'effet de la mise en mouvement M, et M2, le verrou 16 n'intervient pas de façon systématique pour contrer les efforts de transmission d'effort mais principalement pour assurer la position relative engagée du crochet et de la bague à 1'encontre des mouvements vibratoires et de l'obliquité possible du crochet. Le verrou 16 est donc peu sollicité et le fait qu'il travaille en compression est très favorable sur le plan mécanique pour obtenir un verrouillage efficace de la bague 4 dans le logement 13.

La branche 15 forme un retour 152 autour de la cavité 151 alors qu'une fente 164 est définie entre la patte 162 et une partie arrière 165 du verrou 16 opposé à la surface 161. La géométrie des éléments 152 et 164 est telle que, en configura- tion montée du verrou 16, le retour 152 est engagé à l'inté- rieur de la fente 164. La géométrie de ces éléments limite un mouvement du basculement du verrou 16 autour des axes X1 et X2 dans le sens trigonométrique inverse à la figure 3, c'est-à- dire dans le sens de la flèche Fil Le verrou 16 définit un logement 166 de réception d'une extrémité 171 d'un ressort de compression 17 dont la seconde extrémité 172 est reçue dans un logement 153 prévu sur la branche 15. Les logements 171 et 172 sont formés dans l'épaisseur des bords en regard des éléments 15 et 16. Le ressort 17 est dimensionné de telle sorte qu'il exerce en

permanence sur le verrou 16 un effort représenté par la flèche F2 ayant tendance à faire basculer le verrou 16 dans le sens de la flèche Fol à la figure 1.

Un organe de manoeuvre 18 est formé par une pièce en matière plastique moulée qui comprend essentiellement deux flasques 181,182 reliés par un axe cylindrique 183 et par un voile de fond 184. L'organe de manoeuvre est également pourvu d'une patte 185 permettant à un utilisateur d'exercer un effort, représenté par la flèche F3 à la figure 5, tendant à faire basculer le verrou 16 autour des axes X1 et X2, dans le sens de la flèche F'1 opposée à la flèche F1.

Le verrou 16 est pourvu d'un logement 167 de réception de l'axe 183, avec possibilité de rotation, alors que le voile 184 est pourvu d'un bec 186 destiné à s'engager dans une cavité 168 du verrou 16 orientée à l'opposé de la surface 161.

Ainsi, une fois l'axe 183 en place dans le logement 167, il est possible de faire pivoter l'organe 18 autour de l'axe géométrique X3 de l'axe 183 pour immobiliser l'organe 18 sur le verrou 16.

Lorsque l'organe 18 est en place sur le verrou 16, ses flasques 181 et 182 constituent deux joues qui isolent le volume V défini entre le verrou 16 et la branche 15 de l'extérieur et dans lequel sont disposée le ressort 17 et l'axe 163. En d'autres termes, l'organe 18 est un élément de confinement du volume V qui permet de protéger ce volume contre la pollution et, en particulier, contre les bourres.

L'organe 18 permet également de retenir à l'intérieur du volume V un lubrifiant tel que de la graisse, un tel lubri- fiant pouvant être mis en place pour faciliter l'articulation du verrou 16 sur la branche 15.

Une fois l'organe 18 encliqueté sur le verrou 16, un effort F3 exercé par l'utilisateur sur la patte 185 a pour effet de faire pivoter le verrou 16, par son axe 163, dans la cavité 151 à 1'encontre de 1'effort F2. Ceci permet d'escamo- ter le verrou 16 qui atteint la position de la figure 5 où la surface 161 est dégagée de la trajectoire de la bague 4 lors du désaccouplement du cadre 1 et du levier 11, le mouvement de la bague étant représenté par la flèche F5.

Dans cette configuration, la surface supérieure 169 du verrou 16 qui relie la surface 161 à la partie 165 est globalement alignée avec la surface 144, ce qui facilite le coulissement de la bague 4 qui est en appui sur cette surface 169.

Lorsque l'on souhaite accrocher le cadre 1 et le levier 11, il suffit de déplacer là bague 4 vers le logement 13, comme représenté par la flèche F6, à la figure 1. La bague 4 entre alors en contact avec la surface 169 et pousse le verrou à 1'encontre de 1'effort F2, ce qui libère le passage pour la bague 4.

Dès que la bague est parvenue dans le logement 13, elle cesse d'interagir avec le verrou 16 qui est alors repoussé par le ressort 17 vers la position de la figure 3.

L'invention présente l'avantage particulier que le verrou 16, qui a une épaisseur e sensiblement égale à ltépaisseur e' du reste du crochet 10, est articulé sur ce crochet sans utilisation d'un rivet susceptible de s'user prématurément.

Le mode montage de l'organe 18 sur le verrou 16 et du verrou 16 sur la branche 15 permet d'envisager un démontage aisé de ces éléments.

L'invention a été représentée avec une bague à section sensiblement hexagonale. Bien entendu, la bague peut être octogonale et plus généralement avoir toute forme polygonale, comprenant deux surfaces parallèles pour la transmission d'effort entre le levier et la bague, les autres parties du profil de la bague pouvant être planes ou courbes, la géométrie du crochet étant alors adaptée.

L'invention a été représentée avec la bague solidaire d'un cadre de lisses alors que le crochet est solidaire d'un levier d'entraînement. Bien entendu, une structure inverse peut être envisagée dans laquelle la bague est solidaire d'un levier alors que le crochet est solidaire d'un cadre de lisses.