La présente invention concerne un dispositif de puériculture, tel qu'un transat ou une chaise-haute.

Dans le domaine de la puériculture, il est connu d'utiliser une chaise pour bébé ou pour enfant, au sens large du terme, c'est-à-dire un dispositif comprenant un siège, qui est destiné à accueillir l'enfant en position assise et/ou en position au moins partiellement couchée sur le dos, et qui est monté sur un support équipé de membres d'appui au sol. Lorsque l'enfant est en bas âge, le siège peut être souple, en étant typiquement fabriqué à partir de tissu et/ou de mousse afin que l'enfant y soit reçu de manière confortable en position assise, et, le cas échéant, en position partiellement couchée sur le dos : le dispositif s'apparente alors à ce qui est couramment appelé un transat de puériculture. Lorsque l'enfant est plus grand et qu'il a plus de facilité à se tenir assis, le siège comprend typiquement une assise et un dossier plus fermes, similaires à ceux d'une chaise ou d'un fauteuil adulte : le dispositif s'apparente alors à ce qui est couramment appelé une chaise-haute.

Dans tous les cas, lorsqu'ils sont appuyés au sol, les membres du support du dispositif maintiennent le siège en hauteur par rapport au sol. Cette hauteur est souvent relativement faible dans le cas des transats et est plus importante dans le cas des chaises-hautes afin que les adultes puissent interagir aisément avec l'enfant, par exemple à table. Bien entendu, en service, ces membres d'appui au sol doivent conférer une grande stabilité au dispositif, de sorte qu'ils rendent souvent le dispositif particulièrement encombrant et difficile à transporter, sauf à le démonter entre deux utilisations.

Dans le domaine des dispositifs s'apparentant davantage à des transats de puériculture, CH-A-270 503 a proposé qu'une nacelle de réception d'un enfant soit portée par un support équipé de deux membres supérieurs, chacun en forme de U, et deux membres inférieurs, chacun également en forme de U, les extrémités libres des quatre membres précités étant articulées en rotation sur deux plaquettes latérales. Ces quatre membres peuvent passer entre une configuration d'utilisation, dans laquelle les membres inférieurs s'étendent à l'horizontal, en étant agencés de part et d'autre des côtés avant et arrière des plaquettes, et une configuration repliée facilitant le transport, dans laquelle les membres inférieurs, ainsi que les membres supérieurs, sont repliés verticalement vers le haut, à l'aplomb supérieur des plaquettes. Pour passer d'une configuration à l'autre, l'utilisateur doit manipuler chaque membre inférieur indépendamment l'un de l'autre : soit il se saisit directement du membre inférieur à manipuler et l'entraine en rotation, soit il se saisit du membre supérieur correspondant et l'entraine en rotation, ce membre supérieur étant relié par une biellette dédiée au membre inférieur. Dans tous les cas, la manipulation à effectuer au niveau des deux membres inférieurs est fastidieuse et peu pratique, voire est potentiellement source de déséquilibres du dispositif et donc d'accidents lorsque, alors que l'un des membres inférieurs est totalement déployés, l'autre ne le serait que partiellement.

Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de puériculture, tel qu'un transat ou une chaise-haute, qui puisse passer, de manière pratique et sûre, d'une configuration d'utilisation à une configuration de « non utilisation » moins encombrante.

A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de puériculture, tel que défini à la revendication 1 .

Grâce à l'invention, le passage entre une configuration d'utilisation et une configuration de « non utilisation » se fait de manière simple et facile, par rotation de membres d'appui au sol qui sont agencés sélectivement de part et d'autre du support, selon la configuration effective du dispositif. Dans la configuration d'utilisation, ces membres sont agencés au-dessous du support et sont ainsi déployés vers le bas pour venir s'appuyer au sol de façon à maintenir le siège en hauteur par rapport au sol. Dans la configuration de « non utilisation », ces membres sont repliés vers le haut et se retrouvent ainsi agencés au-dessus du support, c'est-à-dire du côté du support où est agencé le siège : la configuration ainsi repliée du dispositif conforme à l'invention présente un encombrement faible, ce qui en facilite le stockage et/ou le transport. Bien entendu, une fois que le dispositif est dans la configuration repliée, il peut être transporté et/ou rangé en étant, le cas échéant, retourné dans n'importe quelle direction, les membres et le siège pouvant notamment se retrouver au-dessous du support. De plus, selon l'invention, l'articulation en rotation des membres d'appui au sol est conçue de façon à synchroniser la position angulaire de ces membres par rapport au support de sorte que leur déploiement-repliement soit symétrique : la manipulation des membres s'avère ainsi sûre et pratique.

Des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention sont spécifiés aux revendications dépendantes.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d'un transat de puériculture en tant que premier exemple d'un dispositif conforme à l'invention, en position haute d'une configuration d'utilisation ; - la figure 2 est une vue latérale en coupe partielle du transat de la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue, à plus grande échelle, du détail III de la figure 2 ;

- la figure 4 est une vue de face et en coupe du transat de la figure 1 ;

- la figure 5 est une vue latérale du transat de la figure 1 , en une position basse de la configuration d'utilisation ;

- la figure 6 est une vue latérale du transat de la figure 1 dans une configuration repliée ;

- la figure 7 est une vue latérale du transat de la figure 1 montrant une fonction de balancement naturel ;

- la figure 8 est une vue latérale du transat de la figure 1 montrant une fonction d'inclinaison d'une assise et d'un dossier du transat ;

- la figure 9 est une vue en perspective d'une chaise-haute en tant que second exemple d'un dispositif conforme à l'invention, dans une configuration d'utilisation ;

- la figure 10 est une coupe partielle selon le plan X de la figure 9 ;

- la figure 1 1 est une coupe partielle selon la ligne XI-XI de la figure 10 ; et

- les figures 12 et 13 sont des vues respectivement en perspective et latérale de la chaise-haute de la figure 9 dans une configuration repliée.

Les figures 1 à 8 montrent un transat 1 pour enfant, comprenant un siège 5 de réception de l'enfant. Le siège 5 est fabriqué à partir de tissu et/ou de mousse, pour le confort de l'enfant. De manière connue en soi, des moyens non représentés, par exemple des sangles équipées d'un système de fermeture, permettent d'attacher l'enfant au siège 5. Un coussin réducteur 51 assure le maintien de la tête de l'enfant.

Le siège 5 est relativement souple, et il est monté sur une armature 4 rigide qui comprend une assise 41 et un dossier 42 définissant ensemble un contour fermé de forme globalement ovale dont les dimensions sont adaptées pour supporter le siège 5. Un système de fixation, par exemple des bandes auto-agrippantes ou une fermeture-éclair permet de fixer le siège 5 à l'armature 4 tout en autorisant le déhoussage du siège 5.

L'assise 41 et le dossier 42 sont chacun globalement en forme de U, avec deux branches reliées par une partie centrale courbe.

L'armature 4 est maintenue par un support de siège 3, ou « arche inférieure » globalement en forme de U, comprenant deux membres supérieurs de support 31 et 32, ou « bras », reliés entre eux par un corps 30. Les extrémités libres des branches de la forme en U sont orientées vers le haut et sont fixées à l'armature 4, au niveau de la liaison entre l'assise 41 et le dossier 42, tandis que le corps 30 est situé en bas par rapport aux branches. L'assise 41 et le dossier 42 sont reliés au support 3 par des moyens d'articulation en rotation 43 de type charnière disposés au niveau de chaque extrémité des branches de la forme en U.

Le corps 30 supporte au moins trois membres d'appui au sol, par exemple quatre pieds 21 , 22, 23 et 24. Les pieds 21 et 22 sont reliés entre eux par une partie centrale courbe qui traverse le corps 30, et forment ensemble une première arche 2A globalement en forme de U. De même, les pieds 23 et 24 traversent le corps 30 et forment une deuxième arche 2B.

Les extrémités libres des pieds 21 à 24 sont chacune équipées d'un patin 20 articulé avec le pied 21 à 24 correspondant, de manière à assurer la stabilité de l'appui au sol du transat 1 .

Le transat 1 comprend des moyens de liaison mécanique entre chaque pied 21 à 24 et le support 3. Ces moyens incluent deux ouvertures traversantes 30A et 30B horizontales ménagées dans le corps 30, recevant chacune la partie centrale courbe de l'une des arches inférieures 2A et 2B. Ainsi, les moyens de liaison mécanique autorisent une rotation des arches 2A et 2B par rapport au support 3, centrée sur un axe horizontal X2A ou X2B, respectivement, défini par les ouvertures 30A et 30B du support 3.

Un mécanisme 33 d'articulation des arches 2A et 2B avec le support 3, visible à la figure 3, est logé à l'intérieur du corps 30. Ce mécanisme 33 comprend deux roues dentées 33A et 33B de forme ovoïde, qui coopèrent avec les arches 2A et 2B par l'intermédiaire d'une extrémité des pieds 21 à 24 ayant une section ovoïde et de la forme ovoïde complémentaire des deux roues dentées 33A et 33B.

Des moyens de blocage de la position des arches 2A et 2B par rapport au support 3 sont formés par le mécanisme 33, en particulier ses deux roues dentées 33A et 33B, et par des systèmes 34 de blocage de ce mécanisme 33, notamment de ses roues. Ces systèmes de blocage 34 sont par exemple à griffes et sont actionnés par l'action simultanée sur des boutons de verrouillage 35A et 35B respectivement portés par les bras 31 et 32. Les boutons 35A et 35B sont par exemple reliés chacun à un câble 36A ou 36B logé à l'intérieur du bras 31 ou 32 correspondant. Les câbles 36A et 36B sont reliés aux systèmes de blocage des roues dentées 33A et 33B.

Les boutons 35A et 35B sont mobiles entre une position verrouillée, dans laquelle ils bloquent les arches 2A et 2B en position par rapport au support 3, et une position déverrouillée, dans laquelle ils autorisent le mouvement des arches 2A et 2B par rapport au support 3. Les boutons 35A et 35B sont dans la position verrouillée par défaut, et lorsqu'ils sont tirés vers le haut, ils passent en position déverrouillée. Ainsi, l'actionnement manuel des boutons 35A et 35B provoque le déblocage des systèmes de blocage 34, ce qui autorise la rotation des arches 2A et 2B par rapport au support 3.

Les arches 2A et 2B sont mobiles entre au moins deux positions distinctes, par exemple une première position, ou position haute, représentée aux figures 1 , 2, 4, 7 et 8, et une deuxième position, ou position basse, représentée à la figure 5.

Dans la position déverrouillée des boutons 35A et 35B, un opérateur peut manœuvrer les arches 2A et 2B pour les faire passer de la position haute à la position basse.

On note a, un angle défini entre chaque pied 21 à 24 et un plan P3 vertical passant par les deux bras 31 et 32 et le corps 30 du support 3. Le plan P3 est parallèle aux axes de rotation X2A et X2B des pieds 21 à 24. Les pieds 21 à 24 s'étendent de part et d'autre du plan P3. Les pieds 21 et 22 s'étendent d'un premier côté du plan P3, et les pieds 23 et 24 s'étendent de l'autre côté du plan P3.

On note H, une hauteur du siège 5, mesurée verticalement entre le fond extérieur du siège 5 et le sol S

Dans la position haute, pour une hauteur d'interaction, l'angle a prend une première valeur a1 , égale à environ 35°, et la hauteur H prend une première valeur H1 environ égale à 70 cm. En variante, dans la position haute, le premier angle a1 est compris entre 30° et 40°, et la première hauteur H1 est comprise entre 70 et 80 cm. Dans la position basse, pour une hauteur de relaxation, l'angle a prend une deuxième valeur a2 strictement supérieure à la première valeur, et environ égale à 70°. La hauteur H prend une deuxième valeur H2 strictement inférieure à la première hauteur H1 et environ égale à 50 cm. En variante, dans la position haute, le deuxième angle a2 est compris entre 65° et 75°, et la deuxième hauteur H2 est comprise entre 40 et 50 cm.

De préférence, la différence entre les hauteurs H1 et H2 est comprise entre 10 et

30 cm.

Dans la position haute, l'enfant est relativement élevé par rapport au sol, ce qui lui permet d'interagir avec les adultes qui l'entourent. Le transat 1 peut être placé par exemple à côté d'un canapé ou d'une table. Dans la position basse, l'enfant est plus proche du sol, par exemple à la hauteur d'un canapé.

Les roues dentées 33A et 33B engrènent l'une avec l'autre, de sorte que l'angle a entre les pieds 21 et 22 de la première arche 2A et le plan P3 d'une part, et l'angle a entre les pieds 23 et 24 de la deuxième arche 2B d'autre part, sont toujours égaux entre eux. Les roues dentées 33A et 33B constituent ou appartiennent ainsi à des moyens de synchronisation de la position angulaire des pieds 21 à 24, qui assurent un déploiement symétrique des pieds 21 à 24 par rapport au plan P3.

Par ailleurs, lorsque les boutons 35A et 35B sont déverrouillés, les arches 2A et 2B sont libres de passer, par gravité, de la position haute à la position basse ou inversement. Ainsi, pour faire passer les arches 2A et 2B de la position haute à la position basse, il suffit de tirer simultanément sur les deux boutons coulissants 35A et 35B et de rapprocher le support 3 du sol, de manière à écarter les arches 2A et 2B l'une de l'autre. De même, pour faire passer les arches 2A et 2B de la position basse à la position haute, il suffit de tirer simultanément les boutons 35A et 35B et de soulever le support 3 pour l'éloigner du sol, de sorte que les arches 2A et 2B se redressent automatiquement par gravité, et tournent par rapport au support 3 pour passer en position haute.

Comme représenté à la figure 8 par les double-flèches, l'assise 41 et le dossier 42 sont articulés sur le support 3 de manière à autoriser indépendamment leur inclinaison par rapport au support 3, ce qui permet de régler la position de l'enfant. Par exemple, en orientant l'assise 41 dans le prolongement du dossier 42, l'enfant adopte une position allongée, tandis que lorsque le dossier 42 est incliné par rapport à l'assise 41 , l'enfant est maintenu en position assise. L'armature 4 présente plusieurs positions. Par exemple, le dossier 42 comporte trois positions distinctes et l'assise 41 deux positions distinctes. Pour changer l'assise 41 de position, cette dernière est équipée de moyens de blocage 410, sous la forme d'un bouton de type levier.

Un autre levier 420 permet de changer le dossier 42 de position. Le changement de position de l'assise 41 se fait en tirant sur le levier 410, et le changement de position du dossier 42 se fait en tirant sur le levier 420. Ces leviers 410 et 420 sont sécurisants, ils doivent être actionnés de manière volontaire pour faire basculer l'assise 41 ou le dossier 42.

Le transat 1 est prévu pour être replié dans une configuration représentée à la figure 6. Dans la configuration repliée, les arches 2A et 2B sont amenées vers le haut, le long du support 3, plus spécifiquement le long de ses bras 31 et 32, et l'armature 4 est repliée vers le bas, le long du support 3. Ainsi, le transat 1 se plie de manière aisée et est peu encombrant lorsqu'il est replié, les pieds 21 à 24 et le siège 5 se retrouvant agencés du même côté du corps 30 du support 3, en l'occurrence son côté supérieur eu égard à l'orientation de description considérée jusqu'ici. A cet égard, on notera que sur la figure 6, le transat 1 est verticalement retourné sur lui-même comparativement aux autres figures, dans le sens où le côté supérieur de son corps 30 et ses bras 31 et 32 sont tournés vers le bas : ce retournement d'ensemble du transat 1 en configuration repliée illustre la possibilité de transporter et/ou de stocker le transat à la verticale, le cas échéant en l'appuyant sur le sol par les pieds 21 à 24, étant entendu que, en variantes, le transat 1 en configuration repliée peut tout aussi bien être transporté et/ou stocké verticalement à l'inverse ou encore à l'horizontale.

L'armature 4 est équipée de deux boutons poussoir 38A et 38B, alignés avec l'axe d'articulation X4 commun de l'assise 41 et du dossier 42. Le bouton 38A est disposé d'un premier côté de l'armature 4, sur l'assise 41 , et le bouton 38B est disposé de l'autre côté de l'armature 4, sur le dossier 42.

Pour permettre le repli de l'assise 41 , un opérateur doit actionner simultanément le levier 410 et le bouton 38A. Pour permettre le repli du dossier 42, un opérateur doit actionner simultanément le levier 420 et le bouton 38B.

Deux actions simultanées sont nécessaires pour replier l'assise 41 et le dossier 42, à savoir tirer sur le levier 410, respectivement 420, et appuyer sur le bouton 38A, respectivement 38B, ce qui permet d'assurer la sécurité de l'enfant en empêchant un repli accidentel de l'armature 4.

Par opposition à la configuration repliée, les figures 1 , 2, 4, 5, 7 et 8 montrent le transat 1 dans une configuration déployée, qui est une configuration d'utilisation du transat 1 , dans laquelle les arches 2A et 2B et l'armature 4 dépassent respectivement vers le bas et vers le haut par rapport au support 3. Autrement dit, en configuration d'utilisation, les pieds 21 à 24 d'une part et le siège 5 d'autre part sont agencés de part et d'autre du corps 30 du support 3, c'est-à-dire respectivement au-dessous et au-dessus de ce corps 30. Le passage de la configuration repliée à la configuration déployée, et inversement, s'effectue par une rotation des pieds 21 à 24 par rapport au support 3, avec synchronisation du déploiement, respectivement repliement, des pieds 21 à 24 par le mécanisme d'articulation 33.

Comme représenté à la figure 7, le transat 1 comprend un système de balancement naturel, qui permet l'oscillation du siège 5 par rapport aux pieds 21 à 24. Des moyens de verrouillage supplémentaires, activés grâce à un bouton 50, permettent à l'opérateur de bloquer le système de balancement naturel.

Les bras 31 et 32 sont articulés en rotation par rapport au corps 30 du support 3, autour d'un axe de basculement X30 horizontal. En position verrouillée, un système de quatre rampes montées sur une pièce circulaire bloque le balancement des bras 31 et 32 par rapport au corps 30. Une action manuelle sur le bouton 50 entraîne en rotation cette pièce circulaire, ce qui retire les rampes et provoque le déblocage du balancement des bras 31 et 32 par rapport au corps 30. Les bras 31 et 32 reposent alors sur un organe d'amortissement élastique, par exemple des ressorts ou un amortisseur en silicone ou en toute matière synthétique souple, ce qui procure une liberté de balancement tout en gardant une certaine résistance. Les moyens de blocage de la position des pieds 21 à 24, les boutons de verrouillage 35A et 35B et le système de balancement naturel sont intégrés au support 30, ce qui permet d'améliorer la compacité du transat 1 .

En variante, les arches 2A et/ou 2B sont remplacées par des pieds disjoints. Dans ce cas, les pieds 21 à 24 ne sont pas reliés entre eux. Par exemple, les pieds 21 à 24 peuvent avoir une forme en L renversé, avec une partie verticale pour l'appui sur le sol, et une partie horizontale articulée en rotation avec le support 3.

Dans une variante de l'invention, les pieds 21 à 24 sont mobiles en rotation par rapport au support 3 entre un nombre de positions distinctes supérieur à deux, par exemple trois, quatre ou cinq positions, dans lesquelles la hauteur H du siège 5 est différente. Ainsi, l'invention propose des hauteurs prédéfinies qui permettent d'adapter le transat 1 à différentes situations.

Optionnellement, l'armature 4 est amovible, c'est-à-dire qu'elle peut être détachée du support 3.

Eventuellement, le support 3 est en deux parties articulées en rotation autour d'un axe vertical, de manière à permettre la rotation à 360° de l'armature 4 par rapport aux pieds 21 à 24. Comme visible à la figure 3, la partie supérieure 30.1 du corps 30, qui porte les bras 31 et 32, est apte à tourner autour d'un axe vertical X3 par rapport à la partie inférieure 30.2 du corps 30, qui porte les arches 2A et 2B, ce qui autorise la rotation à 360° de l'armature 4 et des bras 31 et 32 par rapport aux arches 2A et 2B.

Dans le cadre de l'invention, les différentes variantes du transat 1 décrites peuvent être combinées entre elles, au moins de manière partielle.

Sur les figures 9 à 13 est représentée une chaise-haute 101 comprenant un siège

105 prévu pour recevoir un enfant en position assise. Comparativement au siège 5 souple du transat 1 , le siège 105 de la chaise-haute 101 est ferme, dans le sens où ce siège 105 inclut une assise 151 et un dossier 152 qui, à la fois, sont au contact de l'enfant en position assise et constitue des pièces d'armature du siège 105. En pratique, la forme de réalisation de l'assise 151 et du dossier 152 n'est pas limitative : ces deux pièces peuvent aussi bien être réalisées sous forme d'un ensemble d'un seul tenant ou, au contraire, sous forme de deux pièces distinctes, le cas échéant avec une liaison mobile entre elles à des fins de réglage de leur position relative. Ces aspects relatifs au siège 105 n'étant pas limitatifs, ils ne seront pas décrits ici plus avant. De même, le siège 105 peut, de manière non limitative, être équipé d'accessoires connus en tant que tels, tels qu'une housse externe, un plateau avant 153 ou encore un repose-pied 154.

Quelle que soit sa forme de réalisation, le siège 105 de la chaise-haute 101 est maintenu par un support 103 fonctionnellement similaire au support 3 du transat 1 . Comme bien visible sur les figures 9 à 1 1 , le support 103 comprend principalement un corps 130, qui supporte le siège 105 et qui est pourvu de membres d'appui au sol, en l'occurrence de quatre pieds 121 , 122, 123 et 124, fonctionnellement similaires aux pieds 21 à 24 du transat 1 .

Dans la forme de réalisation considérée sur les figures 9 à 13, les pieds 121 et 122 forment ensemble une première arche 102A en forme de U, qui est similaire à l'arche 2A du transat 1 et dont une partie centrale traverse le corps 130. De même, les pieds 123 et 124 forment une deuxième arche 102B dont la partie centrale traverse le corps 130. Egalement comme pour le transat 1 , des patins 120 sont prévus de manière articulée aux extrémités libres des pieds 121 à 124.

De manière similaire au transat 1 , la chaise-haute 101 est conçue pour passer entre une configuration d'utilisation, montrée sur les figures 9 à 1 1 , et une configuration repliée, montrée sur les figures 12 et 13. Dans la configuration d'utilisation, les pieds 121 à 124 sont déployés par rapport au corps 130, en étant agencés au-dessous de ce corps 130 pour que leur patin 120 s'appuie au sol, tandis que le siège 105 est agencé au- dessus du corps 130, le siège étant ainsi maintenu en hauteur par rapport au sol par les pieds 121 à 124. En configuration repliée, les pieds 121 à 124 sont repliés par rapport au corps 130 comparativement à la position qu'ils occupaient en configuration d'utilisation, de sorte que ces pieds 121 à 124 et le siège 105 se retrouvent conjointement du même côté du corps 130 du support 103.

Pour permettre de passer la chaise-haute 101 entre ses configurations d'utilisation et repliée, les pieds 121 à 124 sont articulés en rotation par rapport du support 103. Pour ce faire, le corps 130 du support 103 ménage deux ouvertures traversantes horizontales, qui reçoivent chacune la partie centrale de l'une des arches 102A et 102B en autorisant la rotation de ces arches par rapport au corps 130 autour d'un axe horizontal correspondant X102A, X102B, respectivement défini par ces ouvertures. De plus, comme bien visible sur les figures 10 et 1 1 , un mécanisme 133 d'articulation des arches 102A et 102B avec le support 103 est logé à l'intérieur du corps 130 : de manière fonctionnellement similaire au mécanisme d'articulation 33 du transat 1 , le mécanisme d'articulation 133 synchronise la position angulaire des pieds 121 à 124 par rapport au support 103 de façon à assurer une rotation symétrique des pieds lorsque la chaise-haute 101 passe de la configuration d'utilisation à la configuration pliée, et inversement.

Dans l'exemple de réalisation considéré ici, et comme bien visible sur les figures 10 et 1 1 , le mécanisme d'articulation 133 comprend au moins une roue dentée 133A, 133B, solidaire de la partie centrale de l'arche 102A, respectivement 102B, cette roue dentée 133A, respectivement 133B, étant ainsi liée en rotation avec l'arche 102A, respectivement 102B, autour de l'axe X102A, respectivement X102B. Les roues dentées 133A et 133B engrènent ensemble, non pas directement l'une avec l'autre comme pour les roues dentées 33A et 33B du mécanisme 33 du transat 1 , mais par l'intermédiaire d'une paire de roues dentées intercalées 139.

Avantageusement, suivant des considérations similaires à celles développées plus haut pour le transat 1 , les pieds 121 et 122 d'une part et les pieds 123 et 124 d'autre part sont disposés de part et d'autre d'un plan géométrique vertical P103, qui passe par la région médiane du corps 130 et auquel sont parallèles les axes X102A et X102B : par engrènement des roues dentées 133A, 133B et 139, le mécanisme d'articulation 133 assure une rotation symétrique des pieds 121 à 124, par rapport au plan P103, les pieds 121 et 122 de l'arche 102A occupant une position angulaire autour de l'axe X102A qui est toujours symétrique, par rapport au plan P103, de la position angulaire des pieds 123 et 124 de l'arche 102B autour de l'axe X102B.

Afin d'immobiliser les arches 102A et 102B par rapport au support 103 au moins lorsque la chaise-haute 101 est dans la configuration d'utilisation et lorsque la chaise- haute est dans la configuration repliée, la chaise-haute comporte un mécanisme 134 de blocage de son mécanisme d'articulation 133. En pratique, ce mécanisme de blocage 134 est avantageusement logé à l'intérieur du corps 130 du support 103 : à titre d'exemple, comme montré sur les figures 10 et 1 1 , ce mécanisme de blocage 134 inclut des griffes, qui sont conçues pour mettre en prise la denture des roues intercalées 139 et qui sont embarquées sur des porte-griffes mobiles transversalement à ces roues. Bien entendu, d'autres formes de réalisation sont envisageables pour le mécanisme de blocage 134. Dans tous les cas, l'action du mécanisme de blocage 134 sur le mécanisme d'articulation 133 est commandée par des éléments de verrouillage associés : dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, ces éléments de verrouillage consiste en des palettes 135A et 135B, qui sont agencées latéralement de part et d'autre du corps 130 du support 103 et qui sont mobiles par rapport à ce corps entre des positions verrouillée et déverrouillée, respectivement dans lesquelles le mécanisme de blocage 134 interdit et autorise la rotation des arches 102A et 102B par l'intermédiaire du mécanisme d'articulation 133. En pratique, à titre d'exemple non limitatif, pour passer les palettes 135A et 135B de leur position verrouillée à leur position déverrouillée, l'utilisateur doit agir manuellement sur ces palettes en les soulevant vers le haut, ce déplacement des palettes étant transmis, par tout mécanisme approprié, aux porte-griffes précités afin que les griffes du mécanisme de blocage 134 libèrent le mécanisme d'articulation 133. Bien entendu, la position et la mobilité des palettes de verrouillage 135A et 135B, tout comme la forme de réalisation d'éléments de verrouillage fonctionnellement similaires ne sont pas limitatives.

Comme évoqué plus haut, lorsque la chaise-haute 101 est dans la configuration repliée des figures 12 et 13, la chaise-haute est peu encombrante, les pieds 121 à 124 et le siège 105 se retrouvant du même côté du corps 130 du support 103. Suivant une disposition avantageuse, qui est mise en œuvre dans l'exemple de réalisation représenté et qui facilite le transport et/ou le rangement de la chaise-haute 101 en configuration repliée, les pieds 121 à 124 sont prévus pour s'étendre parallèlement les uns aux autres et à distance les uns des autres dans la configuration repliée de la chaise-haute : conjointement avec le corps 130, les pieds 121 à 124 bordent ainsi un espace de logement de la majeure partie du siège 105, comme bien visible sur les figures 12 et 13.

Par ailleurs, divers aménagements et variantes à la chaise-haute 101 sont envisageables. A titre d'exemples :

- comme évoqué plus haut pour les arches 2A et/ou 2B, les arches 102A et 102B peuvent être remplacées par des pieds disjoints ;

- dans la configuration d'utilisation de la chaise-haute 101 , le siège 105 peut être maintenu à plusieurs hauteurs prédéfinies différentes, comme expliqué en détail pour le transat 1 ;

- en autorisant les pieds 121 à 124 à s'étendre sensiblement à la verticale au- dessous du support 103 moyennant leur déploiement suffisamment important vers le bas, la chaise-haute est à même de quitter sa configuration d'utilisation pour une configuration moins encombrante au niveau de ses pieds 121 à 124, par exemple afin de faciliter son rangement ;

- comme pour le support 3 du transat 1 , le support 103 de la chaise-haute 101 peut être réalisé en deux parties, respectivement supérieure et inférieure, articulées en rotation autour d'un axe vertical, de manière à permettre la rotation à 360° du siège 105 par rapport au pied 121 à 124 ; et/ou

- les différentes variantes de la chaise-haute 101 décrite peuvent être combinées entre elles, au moins de manière partielle. Enfin, on notera que l'invention ne s'applique pas limitativement aux transats et aux chaises-hautes, mais à tout type de dispositif de puériculture comprenant un siège de réception d'un enfant et un support pour ce siège, pourvu de membres d'appui au sol. D'ailleurs, dans ce contexte de puériculture, le terme de siège ne doit pas être considéré strictement, mais doit s'entendre comme tout « réceptacle » pour un enfant s'y tenant assis et/ou couché, et ce à des fins diverses, l'enfant pouvant y jouer, y dormir, y être lavé, y manger, etc. Ainsi, en plus d'un transat et d'une chaise-haute, le dispositif de puériculture conforme à l'invention peut être apparenté à un couffin, une poussette, une baignoire, etc.