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Patent Searching and Data


Title:
CHRONOGRAPH FOR A TIMEPIECE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/179824
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a chronograph for a timepiece, characterised in that it comprises a chronograph axle (32) that can carry a chronograph sweep hand and on which a chronograph wheel (31) is mounted, and in that it comprises a seconds clutch moving part comprising a lower seconds clutch wheel (21) that can mesh with a driving seconds wheel (1) of a seconds moving part of a clockwork movement and an upper seconds clutch wheel (25), said seconds clutch moving part being able to occupy two positions by means of rotation about an oscillation axis, corresponding to an engaged configuration of the chronograph in which the upper seconds clutch wheel (25) of the seconds clutch moving part meshes with the chronograph wheel (31), and a disengaged configuration in which said upper seconds clutch wheel (25) of the seconds clutch moving part no longer meshes with the chronograph wheel (31), and characterised in that at least one of the two upper (25) and lower (21) seconds clutch wheels of the seconds clutch moving part is a play take-up wheel.

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Inventors:
LYNER CHRISTOPHE (CH)
Application Number:
PCT/EP2019/056129
Publication Date:
September 26, 2019
Filing Date:
March 12, 2019
Export Citation:
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Assignee:
HUBLOT SA GENEVE (CH)
International Classes:
G04B35/00; G04F7/08
Foreign References:
EP1288743A12003-03-05
EP3032358A12016-06-15
EP2112567A12009-10-28
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
AIVAZIAN, Denis et al. (CH)
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Claims:
Revendications

1. Chronographe pour mouvement horloger, caractérisé en ce qu’il comprend un axe de chronographe (32) apte à porter une trotteuse de chronographe sur lequel est montée une roue de chronographe

(31 ) et en ce qu’il comprend un mobile d’embrayage de secondes comprenant une roue d’embrayage de secondes inférieure (21 ) apte à engrener une roue de secondes menante (1 ) d’un mobile de secondes d’un mouvement horloger et une roue d’embrayage de secondes supérieure (25), ce mobile d’embrayage de secondes pouvant occuper deux positions par une rotation autour d’un axe d’oscillation, correspondant d’une part à une configuration embrayée du chronographe dans laquelle la roue d’embrayage de secondes supérieure (25) du mobile d’embrayage de secondes engrène la roue de chronographe (31 ) et d’autre part à une configuration débrayée dans laquelle ladite roue d’embrayage de secondes supérieure (25) du mobile d’embrayage de secondes n’engrène plus la roue de chronographe (31 ), caractérisé en ce qu’au moins une des deux roues d’embrayage de secondes supérieure (25) et inférieure (21 ) du mobile d’embrayage de secondes est une roue à rattrapage des jeux, et caractérisé en ce que le mobile d’embrayage de secondes comprend un axe d’embrayage de secondes (22), sur lequel sont agencées les deux roues d’embrayage de secondes supérieure (25) et inférieure (21 ), qui peut pivoter autour d’un axe d’oscillation perpendiculaire à l’axe d’embrayage de secondes (22) positionné au niveau de son pivot inférieur (23), pour lui permettre d’occuper respectivement ses deux configurations embrayée et débrayée.

2. Chronographe (1 ) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la roue d’embrayage de secondes supérieure (25) est une roue à rattrapage des jeux. 3. Chronographe (1 ) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les deux roues d’embrayage de secondes supérieure (25) et inférieure (21 ) du mobile d’embrayage de secondes sont des roues à rattrapage des jeux. 4. Chronographe (1 ) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’axe d’embrayage de secondes (22) du mobile d’embrayage de secondes oscille entre deux positions définies par deux axes (Ci ; C2) répartis de part et d’autre d’un axe vertical (C).

5. Chronographe (1 ) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la roue d’embrayage de secondes supérieure (25) est positionnée dans la moitié supérieure de la hauteur de l’axe d’embrayage de secondes (22) du mobile d’embrayage de secondes ou à partir des deux tiers inclus de cette hauteur, cette hauteur étant mesurée depuis son axe d’oscillation et/ou en ce que la roue d’embrayage de secondes inférieure (21 ) est positionnée dans la moitié inférieure de la hauteur de l’axe d’embrayage de secondes (22) du mobile d’embrayage de secondes, ou dans le tiers inférieur inclus de cette hauteur.

6. Chronographe (1 ) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la roue d’embrayage de secondes supérieure (25) comprend des dents en forme de fanion (26) doté d’une extrémité (27) arrondie.

7. Chronographe (1 ) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la roue d’embrayage de secondes inférieure (21 ) comprend des dents fendues (28) à rattrapage de jeu. 8. Mouvement horloger, caractérisé en ce qu’il comprend un chronographe selon l’une des revendications précédentes.

9. Mouvement horloger selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il comprend un mobile des secondes comprenant une roue de secondes menante (1 ) qui engrène en permanence avec la roue d’embrayage de secondes inférieure (21 ) du mobile d’embrayage de secondes du chronographe.

10. Pièce d’horlogerie, notamment montre bracelet, caractérisée en ce qu’elle comprend un chronographe selon l’une des revendications 1 à 7.

1 1 . Embrayage pour mouvement horloger, caractérisé en ce qu’il comprend un mobile d’embrayage comprenant une roue d’embrayage inférieure apte à engrener une première roue menante d’un premier mobile d’un mouvement horloger et une roue d’embrayage supérieure, ce mobile d’embrayage pouvant occuper deux positions par une rotation autour d’un axe d’oscillation, correspondant d’une part à une configuration embrayée de l’embrayage dans laquelle la roue d’embrayage supérieure du mobile d’embrayage est apte à engrener une deuxième roue d’un deuxième mobile d’un mouvement horloger et d’autre part à une configuration débrayée dans laquelle ladite roue d’embrayage supérieure du mobile d’embrayage n’est plus apte à engrener la deuxième roue du deuxième mobile d’un mouvement horloger, et caractérisé en ce qu’au moins une des deux roues d’embrayage supérieure et inférieure du mobile d’embrayage est une roue à rattrapage des jeux.

Description:
Chronoqraphe pour pièce d’horlogerie

L’invention concerne un chronographe pour mouvement horloger. L’invention concerne encore un mouvement horloger et une pièce d’horlogerie comprenant un tel chronographe. Elle concerne enfin en embrayage en tant que tel pour mouvement horloger.

Un chronographe de pièce d’horlogerie comprend généralement un embrayage pour permettre son fonctionnement et son arrêt. Le fonctionnement d’une aiguille de chronographe résulte d’un rouage complexe incluant cet embrayage. Un premier problème technique constaté dans les solutions existantes est le chevrotement d’une telle aiguille de chronographe, du fait de ce rouage complexe. Un deuxième problème technique constaté dans les solutions existantes est le saut de départ d’une aiguille de chronographe, qui résulte de la mise en œuvre de l’embrayage, qui se manifeste par un déplacement brutal de l’aiguille de chronographe au démarrage du chronographe. Ce saut de départ donne une impression de disfonctionnement du chronographe à son utilisateur.

Le but de l’invention est de proposer un chronographe remédiant aux problèmes évoqués ci-dessus et améliorant les solutions connues de l’état de la technique.

Plus précisément, un premier objet de l’invention est de proposer un chronographe qui minimise, voire supprime, tout chevrotement d’une aiguille de chronographe.

Un deuxième objet de l’invention est de proposer un chronographe qui minimise, voire supprime, le saut de départ d’une aiguille de chronographe. A cet effet, l’invention porte sur un chronographe pour mouvement horloger, caractérisé en ce qu’il comprend un axe de chronographe apte à porter une trotteuse de chronographe sur lequel est montée une roue de chronographe et en ce qu’il comprend un mobile d’embrayage de secondes comprenant une roue d’embrayage de secondes inférieure apte à engrener une roue de secondes menante d’un mobile de secondes d’un mouvement horloger et une roue d’embrayage de secondes supérieure, ce mobile d’embrayage de secondes pouvant occuper deux positions par une rotation autour d’un axe d’oscillation, correspondant d’une part à une configuration embrayée du chronographe dans laquelle la roue d’embrayage de secondes supérieure du mobile d’embrayage de secondes engrène la roue de chronographe et d’autre part à une configuration débrayée dans laquelle ladite roue d’embrayage de secondes supérieure du mobile d’embrayage de secondes n’engrène plus la roue de chronographe, et caractérisé en ce qu’au moins une des deux roues d’embrayage de secondes supérieure et inférieure du mobile d’embrayage de secondes est une roue à rattrapage des jeux. Le mobile d’embrayage de secondes peut comprendre un axe d’embrayage de secondes, sur lequel sont agencées les deux roues d’embrayage de secondes supérieure et inférieure, qui peut pivoter autour d’un axe d’oscillation perpendiculaire à l’axe d’embrayage de secondes positionné au niveau de son pivot inférieur, pour lui permettre d’occuper respectivement ses deux configurations embrayée et débrayée.

La roue d’embrayage de secondes supérieure peut être une roue à rattrapage des jeux. Les deux roues d’embrayage de secondes supérieure et inférieure du mobile d’embrayage de secondes peuvent être des roues à rattrapage des jeux.

L’axe d’embrayage de secondes du mobile d’embrayage de secondes peut osciller entre deux positions définies par deux axes répartis de part et d’autre d’un axe vertical.

La roue d’embrayage de secondes supérieure peut être positionnée dans la moitié supérieure de la hauteur de l’axe d’embrayage de secondes du mobile d’embrayage de secondes ou à partir des deux tiers inclus de cette hauteur, cette hauteur étant mesurée depuis son axe d’oscillation et/ou la roue d’embrayage de secondes inférieure peut être positionnée dans la moitié inférieure de la hauteur de l’axe d’embrayage de secondes du mobile d’embrayage de secondes, ou dans le tiers inférieur inclus de cette hauteur.

La roue d’embrayage de secondes supérieure peut comprendre des dents en forme de fanion doté d’une extrémité arrondie.

La roue d’embrayage de secondes inférieure peut comprendre des dents fendues à rattrapage de jeu.

L’invention porte aussi sur un mouvement horloger, caractérisé en ce qu’il comprend un chronographe tel que décrit précédemment.

Le mouvement horloger peut comprendre un mobile des secondes comprenant une roue de secondes menante qui engrène en permanence avec la roue d’embrayage de secondes inférieure du mobile d’embrayage de secondes du chronographe. L’invention porte aussi sur une pièce d’horlogerie, notamment une montre bracelet, caractérisée en ce qu’elle comprend un chronographe tel que décrit précédemment.

Plus généralement, l’invention porte aussi sur un embrayage pour mouvement horloger, qui comprend les caractéristiques explicitées précédemment.

Ces objets, caractéristiques et avantages de l’invention seront exposés en détail dans la description suivante d’un mode de réalisation particulier fait à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles:

La figure 1 est une vue schématique en coupe, selon un plan passant par un axe d’un mobile d’embrayage de secondes d’un chronographe dans une position embrayée selon un mode de réalisation de l’invention.

La figure 2 est une vue schématique en coupe du chronographe dans une position débrayée selon le mode de réalisation de l’invention.

La figure 3 représente une vue d’une roue d’embrayage de secondes supérieure d’un mobile d’embrayage de secondes selon le mode de réalisation de l’invention.

La figure 4 représente une vue d’une roue d’embrayage de secondes inférieure d’un mobile d’embrayage de secondes selon le mode de réalisation de l’invention.

Pour simplifier la description, nous choisissons par convention la direction verticale comme la direction de l’axe de rotation d’une aiguille d’une pièce d’horlogerie et d’un chronographe. La direction horizontale est donc perpendiculaire à la direction verticale.

Un chronographe selon un mode de réalisation de l’invention est illustré partiellement sur les figures 1 et 2. Ce chronographe comprend un premier organe comprenant une roue de secondes menante 1 solidaire du mobile des secondes. Le chronographe comprend un troisième organe qui comprend une roue de chronographe 31 destinée à entraîner en mouvement de rotation un axe de chronographe 32 portant une trotteuse de chronographe, non représentée.

Le chronographe selon le mode de réalisation comprend de plus un deuxième organe intermédiaire sous la forme d’un mobile d’embrayage de secondes oscillant. Ce mobile d’embrayage de secondes comprend un axe d’embrayage de secondes 22, qui peut être animé d’une rotation de faible amplitude autour d’un axe sensiblement horizontal positionné au niveau de son pivot inférieur 23, soit un axe perpendiculaire à l’axe d’embrayage de secondes 22. Son pivot supérieur 24 peut ainsi occuper deux positions. Dans une première position correspondant à la configuration embrayée du chronographe représentée par la figure 1 , l’axe d’embrayage de secondes 22 est incliné d’un premier côté selon un premier axe Ci par rapport à un axe vertical C, et dans une deuxième position correspondant à la configuration débrayée du chronographe représentée par la figure 2, l’axe d’embrayage de secondes 22 est incliné d’un deuxième côté opposé selon un deuxième axe C2 par rapport à l’axe vertical C, son pivot supérieur 24 se trouvant écarté. En remarque, le pivot inférieur 23 de l’axe d’embrayage de secondes 22 reste fixe.

L’axe d’embrayage de secondes 22 du mobile d’embrayage de secondes porte deux roues d’embrayage de secondes et tourne en permanence. En effet, une roue d’embrayage de secondes inférieure 21 engrène en permanence la roue de secondes 1 qui effectue un tour par minute autour de son axe B. Une roue d’embrayage de secondes supérieure 25 est destinée à coopérer avec la roue de chronographe 31 : dans la configuration embrayée du chronographe, elle engrène la roue de chronographe 31. Le mobile d’embrayage de secondes oscillant entraîne alors la roue de chronographe 31 en rotation autour de son axe D. Dans la configuration débrayée, l’axe d’embrayage de secondes 22 est incliné dans une direction qui éloigne la roue d’embrayage de secondes supérieure 25 de la roue de chronographe 31 , de sorte que leurs dents respectives ne sont plus engrenées. Dans cette configuration débrayée, l’axe d’embrayage de secondes 22 n’entraîne plus la roue de chronographe 31 en rotation et la trotteuse de chronographe n’est pas mise en rotation.

Le mobile d’embrayage de secondes remplit donc la fonction d’embrayage du chronographe. Il pourra être commandé lors des différentes fonctions du chronographe (départ, arrêt par exemple) par rotation de la bascule d’embrayage de secondes 4 autour de son axe A.

La figure 3 représente plus particulièrement la roue d’embrayage de secondes supérieure 25 du mobile d’embrayage de secondes. Elle est positionnée sensiblement aux deux tiers de la hauteur de l’axe d’embrayage de secondes 22, et plus généralement dans la moitié supérieure de la hauteur de l’axe d’embrayage de secondes 22 et plus précisément à partir des deux tiers inclus de cette hauteur, cette hauteur étant mesurée depuis son axe de rotation inférieur. Selon le mode de réalisation, cette roue d’embrayage de secondes supérieure 25 est une roue à rattrapage de jeu. Elle comprend des dents en forme de fanions élastiques 26. Chaque fanion élastique 26 se présente sous la forme d’une lame élastique s’étendant vers l’arrière par rapport au sens de rotation de la roue. Une telle lame présente une légère courbure, dont le centre de courbure est positionné du côté de la roue. Chaque fanion comprend de plus une extrémité arrondie 27. Cette extrémité arrondie s’apparente à une petite sphère dont le centre n’est pas dans le prolongement du fanion 26, mais positionné en avant de ce prolongement. Ces dents en forme de fanions élastiques 26 avec extrémité arrondie 27 coopèrent avec des dents triangulaires conventionnelles de la roue de chronographe 31. Cette géométrie des dents de la roue d’embrayage de secondes supérieure 25 lui permet de réaliser un embrayage sans heurt avec la roue de chronographe, en complément du mouvement d’oscillation ou légère rotation de quelques degrés de l’axe d’embrayage de secondes 22 qui est favorable à un embrayage en douceur. Chaque extrémité 27 vient prendre position entre deux dents triangulaires, sa forme arrondie lui permet de ne pas heurter une pointe d’une dent de la roue de chronographe mais de s’insérer en glissant entre deux pointes de deux dents, dans un mouvement continu. L’élasticité des fanions permet d’embrayer en fond de denture pour supprimer tout jeu d’engrènement et d’absorber les défauts de concentricité des mobiles. D’autre part, il est important de prévoir un nombre de dents important sur la roue de chronographe, par exemple supérieur ou égal à 180.

La figure 4 représente plus particulièrement la roue d’embrayage de secondes inférieure 21 du mobile d’embrayage de secondes. Elle est positionnée sensiblement au tiers de la hauteur de l’axe d’embrayage de secondes 22, ou dans le tiers inférieur inclus de cette hauteur, et plus généralement dans la moitié inférieure de la hauteur de l’axe d’embrayage de secondes 22, cette hauteur étant mesurée depuis son axe de rotation inférieur. Cette position proche de l’axe de rotation induit un mouvement de faible amplitude de cette roue d’embrayage de secondes inférieure 21 , qui s’apparente à une faible translation. Du fait de ce faible mouvement de translation lors de l’oscillation du mobile d’embrayage de secondes, l’engrènement entre la roue de seconde 1 , qui est fixe, et la roue d’embrayage de secondes inférieure 21 est peu perturbé et la mise en oeuvre de la fonction d’embrayage n’induit pas ou presque pas de saut de départ de l’aiguille de chronographe, au contraire de ce qui se produirait avec un embrayage horizontal de l’état de la technique. De plus, le fait de très peu modifier l’engrènement entre la roue de seconde 1 et la roue d’embrayage de secondes inférieure 21 lors de l’embrayage rend la solution compatible avec l’utilisation de profils de denture à rattrapage de jeu, ce qui est favorable à la réduction, voire la suppression, de tout chevrotement de l’aiguille de chronographe. Ainsi, selon le mode de réalisation, cette roue d’embrayage de secondes inférieure 21 est une roue à rattrapage de jeu. Elle comprend des dents fendues 28, formées de deux lames élastiques réparties de part et d’autre d’une ouverture. En remarque, dans le cas d’un embrayage qui induirait un déplacement plus important de la roue d’embrayage de secondes inférieure 21 relativement à la roue de seconde 1 , comme dans un embrayage horizontal de l’état de la technique, le fait d’utiliser une roue à rattrapage de jeu amplifierait le défaut de saut de départ.

Il apparaît ainsi que le fait d’utiliser un mobile d’embrayage de secondes, remplissant la fonction d’embrayage par une faible rotation ou oscillation autour d’un axe, combinée à l’utilisation de roue(s) à rattrapage de jeux, permet de fortement réduire, voire même supprimer, à la fois tout chevrotement et tout saut de départ.

Naturellement, l’invention ne se limite pas au mode de réalisation décrit. Notamment, les deux roues d’embrayage de secondes 21 , 25 pourraient présenter d’autres géométries, du moment qu’elles mettent en oeuvre la fonction de rattrapage des jeux. Par exemple, le rattrapage des jeux peut être mis en oeuvre par des bras élastiques associés à la serge, les dents pouvant alors prendre une forme conventionnelle. Selon un autre mode de réalisation non représenté, l’embrayage peut être réalisé avec une seule des deux roues comprenant des dents à profils à rattrapage de jeu, ce qui améliorerait déjà le fonctionnement du chronographe, particulièrement vis-à-vis du saut de départ.

Le chronographe selon le mode de réalisation est destiné à un mouvement horloger et à une pièce d’horlogerie. La pièce d’horlogerie est par exemple une montre, en particulier une montre bracelet. La pièce d’horlogerie peut comprendre un mouvement horloger mécanique. Ce mouvement horloger est par exemple du type à remontage manuel ou du type à remontage automatique.

Le mécanisme d’embrayage a été décrit dans le mode de réalisation précédent au sein d’un chronographe de mouvement horloger. Un tel mécanisme peut toutefois être implémenté pour former plus généralement un embrayage entre deux mobiles quelconques d’un mouvement horloger. Ainsi, l’invention porte aussi sur un embrayage pour mouvement horloger, caractérisé en ce qu’il comprend un mobile d’embrayage comprenant une roue d’embrayage inférieure apte à engrener une première roue menante d’un premier mobile d’un mouvement horloger et une roue d’embrayage supérieure, ce mobile d’embrayage pouvant occuper deux positions par une rotation autour d’un axe d’oscillation, correspondant d’une part à une configuration embrayée de l’embrayage dans laquelle la roue d’embrayage supérieure du mobile d’embrayage est apte à engrener une deuxième roue d’un deuxième mobile d’un mouvement horloger et d’autre part à une configuration débrayée dans laquelle ladite roue d’embrayage supérieure du mobile d’embrayage n’est plus apte à engrener la deuxième roue du deuxième mobile d’un mouvement horloger, et caractérisé en ce qu’au moins une des deux roues d’embrayage supérieure et inférieure du mobile d’embrayage est une roue à rattrapage des jeux. Cet embrayage peut comprendre tout ou partie des caractéristiques décrites précédemment en rapport avec le mobile d’embrayage de secondes pour un chronographe.