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Title:
CINERARY URN FORMING AN ELEMENT OF A FUNERARY COLUMN AND METHOD FOR MAKING SUCH URNS IN STONE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/064701
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns cinerary urns and funerary monuments made of stone. The invention concerns a receptacle for a stone funerary urn (10) comprising a cylindrical block (11) hollowed from one first end to a second end (18) and a cover (12) comprising a sealing portion and an assembling portion (13), the sealing portion closing the block first end, the assembling portion (13) projecting from the first end, the second end (18) comprising an internal countersinking (19) for receiving an inner seal (20) and be fitted on an assembling portion (13) projecting from the cover of another identical receptacle (10'), to form a funerary column. The invention further concerns a method for making such receptacles from a column turned in natural stone, which consists in carrying out a double coaxial coring of the column in one single operation, to form the block (11) comprising a cylindrical recess passing through from a first end to a second end (18) and a countersinking (19) of an internal portion of the recess.

Inventors:
TROIN ROBERT (FR)
TROIN STEPHANE (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/002676
Publication Date:
December 16, 1999
Filing Date:
December 09, 1998
Export Citation:
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Assignee:
SOC D FONTAITES (FR)
TROIN ROBERT (FR)
TROIN STEPHANE (FR)
International Classes:
A61G17/08; E04H13/00; (IPC1-7): E04H13/00
Foreign References:
FR2722229A11996-01-12
FR2681624A11993-03-26
AU558428B21987-01-29
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
Ballot, Paul (Espace Chancel Rue Lieutenant Chancel, La Valette, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Réceptacle d'urne funéraire (10) en pierre caractérisé en ce qu'il comprend un boisseau cylindrique (11) évidé d'une première à une seconde extrémités (16,18) et un couvercle (12) comportant une portion de scellement (14) et une portion d'assemblage (13), la portion de scellement obturant la première extrémité (16) du boisseau, la portion d'assemblage (13) saillant de la première extrémité, la seconde extrémité (18) comportant un lamage interne (19) apte à recevoir un opercule (20) et à s'emboîter sur une portion d'assemblage (13) saillante de couvercle d'un autre réceptacle (10') identique, pour former une colonne funéraire.
2. Réceptacle d'urne cinéraire selon la revendication 1, comprenant un boisseau (11) tubulaire et un couvercle (12) circulaire et présentant une symétrie de révolution.
3. Réceptacle d'urne cinéraire selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le couvercle (12) présente une portion de scellement (14) de section sensiblement égale à la section interne (17) du boisseau et une portion d'assemblage (13) de section intermédiaire entre la section interne et la section externe du boisseau (11).
4. Réceptacle d'urne cinéraire selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel la première extrémité du boisseau comporte un lamage interne dans lequel s'emboîte la portion de scellement du couvercle.
5. Réceptacle d'urne cinéraire selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel le couvercle présente une portion d'assemblage saillante tronconique.
6. Réceptacle d'urne cinéraire selon l'une des revendications 1 à 5, constitué d'une pierre reconstituée ou d'une pierre naturelle choisie parmi les granites, les grès, les basaltes, les marbres, les pierres marbrières et les pierres calcaires.
7. Colonne funéraire caractérisée en ce qu'elle est composée de réceptacles d'urnes cinéraires (10,10') en pierre selon l'une des revendications 1 à 6, emboités les uns (10') sur les autres (10) et sur une base de colonne (0) présentant une portion (2) d'extrémité saillante apte à s'emboîter dans le lamage interne (19) de la seconde extrémité (18) de boisseau d'un réceptacle (10).
8. Procédé de fabrication de réceptacle d'urne cinéraire (10) à partir d'une colonne tournée en pierre naturelle, caractérisé en ce qu'il comporte des étapes consistant à : effectuer un double carottage coaxial (101,102) de la colonne en une seule opération, pour former un boisseau (11) comportant un évidement (17) cylindrique traversant d'une première à une seconde extrémités (18,16) et un lamage (19) d'une portion interne de 1'évidement (17).
9. Procédé selon la revendication 8, comportant une étape supplémentaire consistant à : découper des plaques (220,212) de pierre naturelle par carottage (200) de diamètre interne (D3) <BR> <BR> <BR> intermédiaire entre le diamètre (D1) de 1'évidement (17) et le diamètre (D2) du lamage (19) du boisseau, pour former des disques d'opercule (20) et/ou de couvercle (12).
10. Procédé selon la revendication 9, comportant une étape complémentaire consistant à : effectuer un carottage (300) tubulaire, de diamètre interne (D4) légèrement inférieur ou égal au diamètre (Dl) de 1' évidement (17) et de diamètre externe (D5) supérieur au diamètre (D3) de carottage du disque de couvercle, pour former un couvercle (12) comportant un épaulement (15).
Description:
Urne cinéraire formant élément de colonne funéraire et procédé de fabrication de telles urnes cinéraires en pierre La présente invention concerne le domaine des urnes cinéraires et des monuments funéraires en pierre de naturelle, pierre naturelle ou pierre artificielle.

Lors de certaines obsèques, il est prévu de recueillir les cendres du défunt dans une urne cinéraire qui est, selon les volontés, scellée ou simplement bouchée avant d'tre remise aux proches pour tre conservée. Les cendres sont généralement recueillies dans un vase métallique dont le bouchon peut tre scellé avant d'tre disposé dans un urne cinéraire, dont il existe une grande variété de modèles, notamment en roche ou en métal.

On connaît des urnes cinéraires de forme cylindrique constituées d'un pot creusé dans un bloc de pierre monolithique. Le bloc de pierre est exécuté au tour avant d'tre évidé en effectuant un carottage principal axial, puis des carottages secondaires pour casser morceau par morceau les ancrages des carottes avec le fond du pot monolithique, en évitant de briser le pot lui-mme. La surface externe du pot présente souvent une ornementation tournée ou sculptée.

Ces urnes en pierre monolithe ont 1'inconvénient d'avoir un prix de revient coûteux à cause du nombre élevé d'opérations de carottages, opérations fastidieuses, longues et coûteuses en main-d'oeuvre, outillage et usure des outils.

Les urnes cinéraires sont habituellement conservées individuellement dans une niche d'un columbarium ou isolément dans une demeure.

De façon surprenante, l'invention a pour objet de réaliser des urnes cinéraires modulaires, empilables en colonne funéraire afin d'obtenir un monument funéraire stable, résistant, d'encombrement réduit et présentant une forme simple, digne et élégante.

Un autre objectif de l'invention est de parvenir à fabriquer de telles urnes cylindriques en pierre naturelle, de façon rapide, sûre et peu coûteuse.

Succintement ces objectifs sont atteints en prévoyant un réceptacle d'urne cinéraire modulaire en pierre de naturelle comprenant un boisseau cylindrique creux obturé à 1'extrémité supérieure par un couvercle saillant, l'extrémité inférieure comportant un épaulement apte à recevoir un opercule de fermeture et à s'emboiter avec le couvercle d'un autre réceptacle.

L'invention, est réalisée avec un réceptacle d'urne cinéraire en pierre comprenant un boisseau cylindrique évidé d'une première à une seconde extrémité et un couvercle comportant une portion de scellement et une portion d'assemblage, la portion de scellement obturant la première extrémité du boisseau, la portion d'assemblage saillant de ladite première extrémité, la seconde extrémité du boisseau comportant un lamage interne apte à recevoir un opercule et à s'emboiter sur une portion d'assemblage saillante de couvercle d'un autre réceptacle identique, pour former une colonne funéraire.

L'invention est utilisée en formant une colonne funéraire composée de tels receptacles d'urnes cinéraires en pierre emboîtés les uns sur les autres et sur une base de colonne présentant une portion d'extrémité saillante apte à s'emboiter dans le lamage interne de la seconde extrémité de boisseau d'un réceptacle.

En outre, selon l'invention, il est prévu de mettre en oeuvre un procédé de fabrication de réceptacle d'urne cinéraire à partir d'une colonne tournée en pierre naturelle, le procédé comportant des étapes consistant à : -effectuer un double carottage coaxial de là colonne en une seule opération, pour former un boisseau comportant un évidement cylindrique traversant d'une première à une seconde extrémités et un lamage d'une portion interne de 1'évidement.

-découper des plaques de pierre naturelle par carottage, de diamètre interne intermédiaire entre le diamètre de 1'évidement et le diamètre du lamage du boisseau, pour former des disques d'opercule et/ou de couvercle, et -effectuer un carottage tubulaire, de diamètre interne légèrement inférieur ou égal au diamètre de 1'évidement et de diamètre externe supérieur au diamètre de carottage du disque de couvercle, pour former un couvercle comportant un épaulement.

D'autres caractéristiques, buts et avantages de 1'invention apparaîtront dans la description et les dessins ci-après de modes de réalisation, donnés uniquement à titre exemplatif. Sur les dessins annexés : -la figure 1 représente une vue en coupe axiale éclatée d'un réceptacle d'urne cinéraire selon 1'invention, -la figure 2 représente des vues en coupe axiale de réceptacles d'urnes cinéraires empilés en colonne, selon 1'invention, -les figures 3 et 4 représentent des vues cavalières, respectivement de dessous et de dessus, de réceptacle d'urne cinéraire empilable, selon l'invention,

-la figure 5 représente une vue cavalière de dessus de base de colonne apte à recevoir un empilement de réceptacles d'urnes cinéraires, selon 1'ivention, -la figure 6 représente une vue de face de colonne funéraire composée d'un empilement de quatre réceptacles d'urnes cinéraires sur une base de colonne, selon l'invention -la figure 7 représente, une vue cavalière de dessus de colonne funéraire composée d'une base et de deux réceptacles d'urnes cinéraires empilés, selon l'invention, et -la figure 8 illustre une vue d'ensemble en situation de plusieurs colonnes funéraires comportant des empilements de réceptacles d'urnes cinéraires, selon l'invention.

-les figures 9 à 14 représentent des étapes de carottage de procédé de fabrication de réceptacle d'urne cinéraire en pierre naturelle, selon 1'invention.

Selon le mode de réalisation préféré de 1'invention illustré sur les figures, le réceptacle d'urne cinéraire 10 a une forme cylindrique de révolution.

Après montage, emboîtement et empilement de tels réceptacles d'urnes cinéraires 10,10', on obtient alors simplement une colonne funéraire de section ronde comme illustré aux figures 6 à 8.

Des réalisations de forme non-circulaire sont détaillées après l'exposé du mode de réalisation préféré ci-dessous.

La figure 1 montre la structure d'un réceptacle d'urne cinéraire 10 selon l'invention. Les fonctions d'emboîtement et d'empilement en colonne d'une telle structure sont visibles à l'aide de la figure 2.

Le réceptacle d'urne cinéraire 10 se compose d'un boisseau cylindrique creux 11 et d'un couvercle 12 exécutés en pierre.

Le receptacle d'urne 10 sera, une fois achevé, obturé à une première extrémité 16 du boisseau 11 par le couvercle 12.

Le réceptacle d'urne 10 est destiné ensuite à tre clos à une seconde extrémité 18 par un opercule 20.

Le corps du réceptacle 10 est donc constitué d'un boisseau cylindrique évidé axialement de la première extrémité 16 à la seconde extrémité 18.

Selon le mode de réalisation préféré illustré sur les figures 1 et 2, le couvercle 12 est formé à partir d'un disque de pierre de diamètre intermédiaire entre le diamètre externe et le diamètre interne du boisseau 11 correspondant. Le disque est abattu ou entaillé latéralement sur une portion de sa hauteur, par exemple sur une moitié de la hauteur, pour former un épaulement 15 apte à venir en butée contre l'extrémité 16 du boisseau.

Le couvercle 12 est en effet destiné à tre reporté à l'extrémité 16 du boisseau en venant s'emboîter dans une portion distale 17 de 1'évidement interne du boisseau, avant d'tre fixé au boisseau, de préférence par scellement.

Le couvercle 12 est donc entaillé de façon à présenter une portion de scellement 14 cylindrique de section égale ou légèrement inférieure à la section interne 17 évidée du boisseau 11. La taille du couvercle 12 ménage donc un épaulement 15 entre cette portion distale de scellement 14 de section réduite et une seconde portion distale 13 de section plus élevée qui a une fonction d'assemblage, comme exposé dans la suite.

Le couvercle 12 est d'abord emboîté et scellé à la première extrémité 16 (extrémité supérieure sur les figures 1 et 2) du boisseau 11. Le scellement est effectué à l'aide d'un mortier, d'un ciment, d'une colle ou d'une résine, notamment à l'aide d'une colle epoxy. Une fois le couvercle 12 scellé, la portion d'assemblage 13 fait saillie de la première extrémité 16 du boisseau 11, comme visible figure 4.

De façon avantageuse, un tel scellement permet d'assurer 1'étanchéité et l'intégrité de l'obturation du réceptacle 10 à une extrémité 16.

Comme le montre la figure 4, le réceptacle 10 présente finalement lui-mme un épaulement mâle 16 entre le pourtour d'extrémité et la portion saillante 12 du couvercle, puisque la portion saillante présente une section intermédiaire entre les sections externe et interne du boisseau 11.

Maintenant, il est prévu selon l'invention que la seconde extrémité du boisseau comporte un lamage interne 19.

Les figures 1 à 3 montrent en effet, que les parois cylindriques du boisseau 11 sont amincies du côté interne 17 au niveau d'une portion distale 19 correspondant à la seconde extrémité 18 du réceptacle 10. La surface interne du boisseau est lamée par tournage ou de préférence par carottage, sur une portion distale 19 de hauteur supérieure à la hauteur de la portion d'assemblage 13 saillante de couvercle 12.

En effet, comme le montre la figure 2, la portion distale 19'lamée d'un réceptacle 10'doit recevoir un opercule 20'cylindrique d'une certaine épaisseur (ou hauteur axiale) puis s'emboîter sur la portion d'assemblage 13 saillante du couvercle 12 d'un autre réceptacle 10 identique au réceptacle 10'.

La surface interne de chaque boisseau de réceptacle 10'est donc lamée sur une portion distale 19'de hauteur égale ou supérieure à la somme des épaisseurs (hauteurs axiales) d'un opercule 20'et d'une portion saillante 13 de couvercle 12.

D'autre part, le lamage est effectué sur une profondeur (épaisseur radiale de paroi) telle que la portion distale 19 du réceptacle 10 présente une section égale ou légèrement supérieure à la section de la portion d'assemblage 13 de couvercle 12.

Ainsi, de façon avantageuse, l'unique lamage interne 19 de chaque boisseau de réceptacle assure une double fonction, de réception d'un opercule et d'emboîtement sur une portion saillante de couvercle.

Dans un mode de réalisation alternatif (non représenté), il est prévu que le couvercle de réceptacle est constitué d'une simple pièce cylindrique en pierre (de préférence un disque) et ne comporte pas d'épaulement.

Le boisseau présente alors inversement un épaulement interne complémentaire d'une portion du couvercle. La surface interne 17 du boisseau doit alors tre lamée sur une portion distale de hauteur inférieure à l'épaisseur (ou hauteur axiale) du couvercle.

Le lamage peut tre effectué par exemple sur une hauteur d'environ la moitié de l'épaisseur du couvercle cylindrique pour que celui-ci présente deux portions sensiblement égales : une portion de scellement et une portion d'assemblage saillant de l'extrémité du réceptacle.

Il est prévu que les réceptacles d'urnes cinéraires, selon l'invention, sont réalisés en pierre. Le matériau de pierre peut tre de la pierre naturelle, notamment de la pierre de taille, ou tre une pierre reconstituée

réalisée à partir d'agrégat de pierre et de béton, mortier ou ciment.

Dans le cas d'une réalisation en pierre reconstituée, le réceptacle peut tre fabriqué par moulage. Une telle réalisation présente des avantages de faible prix de revient indéniables.

Selon une alternative préférée, le réceptacle d'urne funéraire, selon l'invention, est réalisé en pierre naturelle. Le matériau de pierre naturelle est avantageusement choisi parmi, les granites, les grès, les basaltes, les marbres, les pierres marbrières et les pierres calcaires ou toute autre pierre en usage dans le domaine funéraire.

De préférence, la mme pierre naturelle est adoptée pour les boisseaux 11 et les couvercles 12 correspondants d'une colonne.

L'opercule 20 pourra tre constitué de tout matériau, de préférence une pierre naturelle ou une pierre lamellaire. La pierre choisie pour réaliser l'opercule 20 peut tre différente de celle choisie pour réaliser le boisseau 11 et/ou le couvercle 12 du réceptacle d'urne cinéraire 10. On peut réaliser par exemple le boisseau et le couvercle de réceptacle 10 en granite et choisir un opercule 20 en marbre.

Dans le cas d'une réalisation en pierre naturelle dure, tels que le granite ou le marbre, il est prévu de mettre en oeuvre un procédé de fabrication particulier.

Comme le montrent les figures 9 et 10, la réalisation du boisseau peut tre effectuée en deux étapes de carottage. Une colonne pleine en pierre naturelle peut ainsi faire l'objet d'un premier carottage axial traversant, de préférence depuis la première extrémité 16 vers la seconde extrémité 18. On obtient alors un boisseau comportant un évidement 17 cylindrique circulaire uniforme. Un deuxième carottage

axial est ensuite effectué à la seconde extrémité 18 du boisseau sur une portion de la hauteur du boisseau pour obtenir le lamage de la portion distale 19. L'avantage de procéder au carottage de la portion distale après le carottage de l'évidement et à partir d'une extrémité 18 opposée, est d'éliminer les éclats du pourtour qui peuvent apparaître à la seconde extrémité 18 lorsque la carotteuse débouche à l'air libre, comme illustré figure 9.

Toutefois, chaque carottage représente une opération coûteuse. Un carottage dans une pierre noble dure, comme le granite ou le marbre nécessite un temps opératoire de l'ordre de l'heure compte-tenu des manipulations et des précautions à prendre pour ne pas abimer les éléments obtenus et ne pas perdre de matériau.

De façon avantageuse et surprenante, l'invention prévoit de fabriquer un boisseau de réceptacle d'urne cinéraire en une seule opération de carottage.

La figure 11 montre que 1'évidement cylindrique 17 traversant et le lamage d'une portion distale 19 d'un boisseau, sont obtenus en une seule étape de carottage, à l'aide d'une paire de carotteuses 101,102 montées coaxiales et solidaires sur un arbre 103.

Habituellement, une carotteuse a une fréquence de rotation telle que la vitesse linéaire de la couronne tubulaire diamantée avoisine une valeur déterminée par la nature du matériau. La vitesse de rotation nominale d'une carotteuse dépend donc de son diamètre.

De façon avantageuse, il est prévu ici que les deux carotteuses 101,102 appariées ont des diamètres voisins D1 et D2, ce qui permet de faire tourner l'ensemble 100 à une vitesse proche de la vitesse nominale correspondant à chacun des diamètres D1 et D2 pour tarauder efficacement.

La carotteuse de diamètre externe D1 qui effectue l'évidement 17 du boisseau et la carotteuse de diamètre externe D2 qui effectue le lamage de la portion distale 19 du boisseau sont montées coaxiales sur l'arbre 103 avec un décalage axial égal ou supérieur à la hauteur du boisseau diminuée de la hauteur de la portion distale 19 à lamer.

De préférence, la fabrication des couvercles et des opercules de réceptacle d'urne cinéraire, selon l'invention, est effectuée aussi par carottage.

Il est prévu ainsi, de fabriquer un disque d'opercule 20 de réceptacle 10, selon l'invention, en découpant une plaque 220 de pierre naturelle, notamment une pierre de taille ou une pierre lamellaire d'épaisseur centimétrique, par carottage de diamètre interne D3 intermédiaire entre le diamètre Dl de 1' évidement et le diamètre D2 du lamage 19 de chaque boisseau.

De façon avantageuse, la carotteuse 200 de diamètre interne D3 est réutilisée pour la fabrication d'un couvercle de réceptacle, selon l'invention.

Il est donc prévu de découper une plaque de pierre naturelle, de préférence de la mme pierre que celle utilisée pour la fabrication des boisseaux, par carottage de diamètre interne D3, intermédiaire entre le diamètre D1 de l'évidement 17 et le diamètre D2 du lamage distal 19 de chaque boisseau pour former un disque de couvercle.

Enfin, il est prévu d'abattre une portion latérale de hauteur du disque de couvercle 12 pour former un épaulement 15 en effectuant un carottage complémentaire.

Ce dernier carottage est effectué avec une carotteuse 300 de diamètre interne D4 égal ou légèrement inférieur au diamètre D1 de 1'évidement de

chaque boisseau 11, pour que la portion de scellement 14 du couvercle obtenu s'insère et s'emboite dans 1'évidement 17.

De préférence, on utilise une carotteuse 300 tubulaire dont le diamètre externe D5 est supérieur au diamètre D3 du disque de couvercle de façon à dresser avantageusement un épaulement 15 parfaitement plan en une seule opération.

De mme, la carotteuse 40 ou 102 de diamètre externe D2 utilisée pour réaliser le lamage 19 a de préférence un diamètre interne égal au diamètre de 1'évidement 17 pour dresser un épaulement plan entre la portion distale 19 lamée et l'évidement cylindrique 17.

Un avantage du procédé de fabrication de réceptacle cinéraire en pierre selon 1'invention, est de limiter le nombre d'opérations de taille, trois carottages étant prévus au maximum.

Maintenant, dans la pratique funéraire, il est prévu de fournir le réceptacle d'urne cinéraire 10 fermé à la première extrémité par le couvercle 12 scellé, la seconde extrémité 19 étant ouverte sans opercule, l'opercule 20 étant fourni séparément.

Ainsi, lors des obsèques, les cendres ou le vase métallique contenant les cendres peuvent tre insérés dans le réceptacle d'urne cinéraire 10 selon l'invention, avant d'tre fermé par l'opercule 20. De préférence, le vase est monté sur un opercule 20 enduit de silicone, avant de reporter l'opercule 20 et le vase, maintenus ensemble par le silicone, dans le réceptacle d'urne cinéraire 10. De façon avantageuse, 1'opercule 20 peut tre scellé facilement contre 1'épaulement ou contre le lamage interne 19 de la seconde extrémité 18 du boisseau 11. Après scellement de l'opercule 20, le réceptacle 10 peut tre retourné pour tre empilé en colonne.

De façon alternative, on peut prévoir de sceller dès l'origine l'opercule 20 au boisseau 11 et de laisser le couvercle 12 descellé.

Le couvercle peut alors tre scellé lors des funérailles.

Cette pratique permet aussi éventuellement, de laisser le couvercle 12 librement emboîté sur le réceptacle 10 après les funérailles, pour pouvoir accéder au vase cinéraire selon les volontés.

L'intért de tels réceptacles d'urnes cinéraires modulaires et emboîtables, selon l'invention apparaît sur les figures 6 à 8.

On voit ainsi que des réceptacles d'urnes cinéraires 10,10', 10", 10'''semblables, peuvent tre emboîtés et empilés pour former une colonne funéraire.

Il est prévu de préférence que la colonne funéraire, selon l'invention, comporte une base de colonne 0 simple qui présente une portion d'extrémité saillante apte à s'emboîter avec la seconde extrémité d'un réceptacle.

Un telle base de colonne 0, illustrée figure 5, est constituée de préférence d'un fût de colonne plein dont le pourtour de l'extrémité supérieure 6 est abattu pour présenter un épaulement 5 identique à 1'épaulement de la seconde extrémité 16 de chaque réceptacle 10 assemblé avec son couvercle 12.

Alternativement, la base de colonne peut tre réalisée en assemblant une portion de colonne tubulaire évidée avec un couvercle, à l'instar d'un réceptacle.

Il est prévu de ficher le pied 8 de la base de colonne 0 dans le sol avant de reporter et d'emboiter un réceptacle d'urne cinéraire 10. De préférence, le pied 8 de la colonne est immobilisé dans un socle, tel qu'une fondation en béton ou en pierre naturelle.

La base de colonne 0 mesure avantageusement plusieurs décimètres et peut atteindre une hauteur de plus d'un mètre, ce qui permet de former un monument funéraire stable, solide et digne, les réceptacles modulaires étant disposés à hauteur d'Homme.

De telles colonnes peuvent tre édifiées selon les volontés, dans un cimetière, une nécropole ou dans un enclos privé, voire au sein d'une demeure familiale.

La figure 8 illustre plusieurs colonnes A-E comportant des assemblages de réceptacles d'urnes cinéraires A1, A2 ; B1, B2 ; D1, D2, D3 et E1 sur des bases de colonnes séparées A0, B0, CO et E0.

Un intért de 1'invention est de permettre d'assembler les réceptacles d'urnes cinéraires, selon les volontés, de manière analogue à un caveau familial, par exemple.

On peut noter que sur la figure 6, il est prévu de disposer une tablette d'épitaphe 21 ou d'effectuer une gravure à la surface externe du boisseau de chaque réceptacle 11''.

Finalement, il apparaît que l'invention permet avantageusement d'obtenir un monument funéraire convenant aux pratiques de crémation, de faible encombrement, stable, solide, insensible aux intempéries, élégant et digne.

On peut relever aussi que selon le mode de réalisation préféré de l'invention, représenté sur les figures, les réceptacles d'urnes cinéraires sont symétriques de révolution, les boisseaux, couvercles et opercules étant circulaires pour former une colonne simple, ronde et lisse.

Toutefois, une colonne d'urnes funéraires, selon l'invention, peut présenter une surface externe ornementée, notamment par des cannelures, des artes, des faisceaux, des torsades ou d'autres sculptures.

Plus généralement, les réceptacles d'urnes cinéraires, selon l'invention, peuvent présenter une section non-circulaire, par exemple cantonnée, carrée, hexagonale, octogonale, polygonale ou toute autre section classique de colonne ou de pilier.

De mme, on peut prévoir que le couvercle 12 présente une portion d'assemblage 14 tronconique (non- représenté), le lamage 19 de la portion distale de chaque réceptacle 10 présentant alors une surface tronconique complémentaire.

Enfin, le sommet d'une colonne peut tre surmonté par un chapiteau décoratif, lumineux, ou ayant une fonction de protection contre les intempéries.

D'autres modes de réalisation, variantes et améliorations pourront tre mises en oeuvre par l'homme de métier sans sortir du cadre de la présente invention, l'objet de la protection étant défini par les revendications ci-après.