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Title:
CIRCUIT BREAKER AND UNIT FOR MANAGING AN ELECTRICITY DISTRIBUTION NETWORK FITTED WITH THIS CIRCUIT BREAKER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/079346
Kind Code:
A1
Abstract:
This circuit breaker includes: - a diode (74) connected in series with a feedback-controlled switch (72), this diode and feedback-controlled switch being connected between first and second auxiliary contacts (40, 42); - a modulator (86) connected between the auxiliary contacts, this modulator also being connected in parallel with the diode (74) and feedback-controlled switch (72), this modulator additionally being connected to an electronic diagnostic circuit (84) for the purpose of receiving additional collected information to be transmitted, this modulator being capable of: ° modulating the electrical resistance between the auxiliary contacts (40, 42) according to the additional information received so as to transmit this additional collected information via the auxiliary contacts; and ° preventing, even in the absence of a power supply, the flow of an electric current which flows through it in the direction from the second auxiliary contact (42) to the first auxiliary contact (40).

Inventors:
CARTON HERVÉ (FR)
CHABERT PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/052372
Publication Date:
April 23, 2020
Filing Date:
October 07, 2019
Export Citation:
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Assignee:
CROUZET AUTOMATISMES (FR)
International Classes:
H01H71/04; H01H71/46
Foreign References:
US4757416A1988-07-12
CN204189728U2015-03-04
US4757416A1988-07-12
CN204189728U2015-03-04
Attorney, Agent or Firm:
COLOMBO, Michel (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Disjoncteur apte à interrompre automatiquement un courant électrique, ce disjoncteur comportant :

- une première borne (22) destinée à être raccordée à un premier fil électrique (24) d’un réseau (4) de distribution d’électricité,

- une deuxième borne (30) destinée à être raccordée à un deuxième fil électrique (32) du réseau de distribution d’électricité,

- un interrupteur (60) de puissance déplaçable de façon réversible entre :

• un état fermé dans lequel il raccorde électriquement les première et deuxième bornes, et

• un état ouvert dans lequel il isole électriquement la première borne de la deuxième borne,

- un module (62) de déclenchement de l’ouverture du disjoncteur apte, en réponse à la détection d’un défaut dans le courant électrique qui circule entre les première et deuxième bornes, à déclencher le déplacement de l’interrupteur de puissance vers son état ouvert,

- un premier et un deuxième contacts électriques auxiliaires (40, 42) destinés chacun à être raccordés électriquement à des fils respectifs (44, 46) de liaison avec une unité distante de gestion du réseau de distribution d’électricité,

- un interrupteur (72) asservi mécaniquement sur l’état de l’interrupteur de puissance (60), cet interrupteur asservi étant raccordé électriquement entre les premier et deuxième contacts auxiliaires et électriquement isolé des première et deuxième bornes (22, 30), cet interrupteur asservi étant déplaçable de façon réversible, en réponse au déplacement de l’interrupteur de puissance, entre :

• un état fermé dans lequel il raccorde électriquement ensemble les premier et deuxième contacts auxiliaires pour indiquer que l’interrupteur de puissance est dans un premier état choisi dans le groupe constitué de l’état fermé et de l’état ouvert de l’interrupteur de puissance, et

• un état ouvert dans lequel il isole électriquement le premier contact auxiliaire du deuxième contact auxiliaire pour indiquer que l’interrupteur de puissance est dans un deuxième état, différent du premier état, choisi dans le même groupe constitué de l’état fermé et de l’état ouvert de l’interrupteur de puissance,

- un circuit électrique (84) de diagnostic capable de collecter une information supplémentaire sur le fonctionnement du disjoncteur, cette information supplémentaire collectée étant destinée à être transmise à l’unité distante de gestion, caractérisé en ce que le disjoncteur comporte : - une diode (74) raccordée en série avec l’interrupteur asservi (72), cette diode et l’interrupteur asservi étant raccordés entre les premier et deuxième contacts auxiliaires (40, 42), la cathode de cette diode étant dirigée vers le premier contact auxiliaire (40),

- un modulateur (86) raccordé entre les premier et deuxième contacts auxiliaires, ce modulateur étant aussi raccordé en parallèle de la diode et de l’interrupteur asservi, ce modulateur étant également raccordé au circuit électronique de diagnostic pour recevoir l‘information supplémentaire collectée à transmettre, ce modulateur étant apte :

• à moduler la résistance électrique entre les premier et second contacts auxiliaires en fonction de l’information supplémentaire reçue de manière à transmettre cette information supplémentaire collectée sur les fils de liaison raccordés aux premier et second contacts auxiliaires, et

• à empêcher, même en absence d’alimentation, le passage d’un courant électrique qui le traverse dans le sens qui va du deuxième contact auxiliaire (42) vers le premier contact auxiliaire (40), où le sens du courant est défini avec la convention « récepteur ».

2. Disjoncteur selon la revendication 1, dans lequel le disjoncteur comporte une liaison mécanique (70) entre l’interrupteur de puissance et l’interrupteur asservi, cette liaison mécanique étant apte, même en absence d’alimentation du disjoncteur :

- à faire basculer l’interrupteur asservi de son état ouvert vers son état fermé en réponse au déplacement de l’interrupteur de puissance vers son premier état, et

- à faire basculer l’interrupteur asservi de son état fermé vers son état ouvert en réponse au déplacement de l’interrupteur de puissance vers son deuxième état.

3. Disjoncteur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le modulateur comporte un optocoupleur (88), cet optocoupleur comportant :

- une diode électroluminescente (90) traversée par un courant dont l’intensité est fonction de l’information supplémentaire reçue, et

- un interrupteur photosensible (92) raccordé entre les premier et deuxième contacts auxiliaires en parallèle de la diode et de l’interrupteur asservi, cet interrupteur photosensible étant déplaçable de façon réversible entre :

• un état fermé lorsqu’il est éclairé par la diode électroluminescente, et

• un état ouvert en absence d’éclairage de la diode électroluminescente.

4. Disjoncteur selon la revendication 3, dans lequel l’interrupteur photosensible (92) est choisi dans le groupe composé d’une photodiode et d’un phototransistor.

5. Unité (6) de gestion d’un réseau de distribution d’électricité, ce réseau de distribution d’électricité étant équipé d’au moins un disjoncteur conforme à l’une quelconque des revendications précédentes, cette unité de gestion comportant :

- une première borne (48) d’entrée destinée à être raccordée électriquement à une extrémité d’un premier fil de liaison dont l’autre extrémité est raccordée électriquement au premier contact auxiliaire du disjoncteur,

- une deuxième borne (50) d’entrée destinée à être raccordée électriquement à une extrémité d’un deuxième fil de liaison dont l’autre extrémité est raccordée électriquement au deuxième contact auxiliaire du disjoncteur,

- une masse,

- une source (122) de tension continue générant un potentiel positif,

- un calculateur électronique (100) raccordé à la première borne d’entrée et apte à acquérir l’état de l’interrupteur de puissance du disjoncteur et, en alternance, l’information supplémentaire collectée sur le fonctionnement de ce disjoncteur à partir du signal électrique reçu entre les première et deuxième bornes d’entrée,

- un commutateur (110) déplaçable de façon réversible, en réponse à une commande du calculateur électronique, entre :

• une première configuration de lecture de l’état de l’interrupteur de puissance dans laquelle il raccorde électriquement la première borne à la masse et la deuxième borne au potentiel positif généré par la source de tension, et

• une deuxième configuration de lecture de l’information supplémentaire collectée dans laquelle il raccorde électriquement la première borne d’entrée au potentiel positif généré par la source de tension et la deuxième borne d’entrée à la masse.

6. Aéronef (2) comportant :

- un réseau (4) de distribution d’électricité équipé d’un disjoncteur (16, 18) ayant des premier et deuxième contacts auxiliaires (40, 42),

- une unité (6) de gestion du réseau de distribution d’électricité,

- deux fils (44, 46) de liaison raccordant l’unité de gestion, respectivement, aux premier et deuxième contacts auxiliaires du disjoncteur,

caractérisé en ce que :

- le disjoncteur est conforme à l’une quelconque des revendications 1 à 4, et

- l’unité de gestion est conforme à la revendication 5.

Description:
DISJONCTEUR ET UNITE DE GESTION D’UN RESEAU DE DISTRIBUTION D’ELECTRICITE EQUIPE DE CE DISJONCTEUR

[001] L’invention concerne un disjoncteur et une unité de gestion d’un réseau de distribution d’électricité équipé de ce disjoncteur. L’invention concerne également un aéronef comportant ce disjoncteur et cette unité de gestion.

[002] Des disjoncteurs connus comportent :

- une première borne destinée à être raccordée à un premier fil électrique d’un réseau de distribution d’électricité,

- une deuxième borne destinée à être raccordée à un deuxième fil électrique du réseau de distribution d’électricité,

- un interrupteur de puissance déplaçable de façon réversible entre :

• un état fermé dans lequel il raccorde électriquement les première et deuxième bornes, et

• un état ouvert dans lequel il isole électriquement la première borne de la deuxième borne,

- un module de déclenchement de l’ouverture du disjoncteur apte, en réponse à la détection d’un défaut dans le courant électrique qui circule entre les première et deuxième bornes, à déclencher le déplacement de l’interrupteur de puissance vers son état ouvert,

- un premier et un deuxième contacts électriques auxiliaires destinés chacun à être raccordés électriquement à des fils respectifs de liaison avec une unité distante de gestion du réseau de distribution d’électricité,

- un interrupteur asservi mécaniquement sur l’état de l’interrupteur de puissance, cet interrupteur asservi étant raccordé électriquement entre les premier et deuxième contacts auxiliaires et électriquement isolé des première et deuxième bornes, cet interrupteur asservi étant déplaçable de façon réversible, en réponse au déplacement de l’interrupteur de puissance, entre :

• un état fermé dans lequel il raccorde électriquement ensemble les premier et deuxième contacts auxiliaires pour indiquer que l’interrupteur de puissance est dans un premier état choisi dans le groupe constitué de l’état fermé et de l’état ouvert de l’interrupteur de puissance, et

• un état ouvert dans lequel il isole électriquement le premier contact auxiliaire du deuxième contact auxiliaire pour indiquer que l’interrupteur de puissance est dans un deuxième état, différent du premier état, choisi dans le même groupe constitué de l’état fermé et de l’état ouvert de l’interrupteur de puissance.

[003] En particulier, pour des questions de sécurité, notamment lorsque le disjoncteur est installé dans un aéronef, il est nécessaire de pouvoir lire l’état de l’interrupteur de puissance que le disjoncteur soit ou non alimenté par le réseau de distribution d’électricité. C’est la raison pour laquelle on utilise un interrupteur asservi mécaniquement à l’état de l’interrupteur de puissance pour faire varier la résistance entre les contacts auxiliaires.

[004] Par exemple, de tels disjoncteurs sont connus de la demande US4757416A ou CN204189728U.

[005] De plus, certains de ces disjoncteurs connus comportent en plus un circuit électronique de diagnostic capable de collecter des informations supplémentaires sur le fonctionnement du disjoncteur, ces informations supplémentaires collectées étant destinées à être transmises à l’unité distante de gestion.

[006] Les informations supplémentaires collectées par le circuit de diagnostic sont communiquées à l’unité de gestion ou à d’autres équipements. Pour cela, le circuit de diagnostic doit utiliser des moyens de communication autres que les contacts auxiliaires. En effet, les contacts auxiliaires sont déjà utilisés pour transmettre l’état de l’interrupteur de puissance. Ces autres moyens de communication sont généralement complexes à réaliser, à mettre en œuvre et ne permettent généralement pas une surveillance en temps réel du diagnostic des disjoncteurs.

[007] L’invention vise donc à proposer un disjoncteur qui présente les mêmes fonctionnalités et le même niveau de sécurité que les disjoncteurs connus tout en étant plus simple à réaliser et à mettre en œuvre

[008] Elle a donc pour objet un tel disjoncteur conforme à la revendication 1.

[009] Les modes de réalisation de ce disjoncteur peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques des revendications dépendantes.

[0010] L’invention a également pour objet une unité de gestion d’un réseau de distribution d’électricité conforme à la revendication 5.

[0011] Enfin, l’invention a également pour objet un aéronef comportant l’unité ci- dessus de gestion du réseau de distribution d’électricité.

[0012] L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels :

- la figure 1 est une illustration schématique et partielle d’un aéronef équipé d’un réseau de distribution d’électricité et d’une unité de gestion de ce réseau de distribution d’électricité;

- la figure 2 est une illustration schématique d’un disjoncteur utilisé dans le réseau de distribution d’électricité de la figure 1 ;

- les figures 3 et 4 sont des illustrations schématiques de l’unité de gestion de la figure 1.

[0013] Dans ces figures, les mêmes références numériques sont utilisées pour désigner les mêmes éléments. Dans la suite de cette description, les caractéristiques et fonctions bien connues de l’homme du métier ne sont pas décrites en détail.

[0014] Chapitre I : Exemples de mode de réalisation [0015] La figure 1 représente un aéronef 2 tel qu’un avion. L’aéronef 2 comporte :

- des appareils électriques qui nécessitent d’être alimentés pour fonctionner,

- un réseau 4 de distribution d’électricité pour alimenter ces différents appareils électriques, et

- une unité 6 de gestion du réseau 4.

[0016] Pour simplifier la figure 1, seuls deux appareils électriques 10 et 12 ont été représentés. Ces appareils peuvent correspondre à n’importe quel appareil électrique embarqué à l’intérieur d’un avion comme, par exemples, un écran, un système d’éclairage, un chauffage, une unité de pilotage de l’aéronef ou autre.

[0017] Le réseau 4 est un réseau de distribution d’électricité continue ou alternative. Dans cet exemple de réalisation, le réseau 4 distribue une tension alternative comprise entre 45 Vac et 185 Vac. Par exemple, la tension alternative est égale à 115 Vac.

[0018] A cet effet, le réseau 4 comporte une source 14 de tension alternative raccordée aux différents appareils électriques à alimenter par l’intermédiaire de liaison filaire. Dans cette demande, à défaut d’indication contraire, le terme « raccorder » signifie « raccorder électriquement ». Pour simplifier les figures et la description qui suit, seuls les fils raccordés à la même phase sont représentés et décrits. Les fils raccordés au neutre ou à une autre phase ne sont pas représentés et ne sont pas décrits.

[0019] Le réseau 4 comporte également des disjoncteurs pour couper automatiquement l’alimentation d’un appareil électrique en cas d’incident dans l’appareil électrique alimenté ou dans le réseau 4. Typiquement, un incident est l’apparition d’un courant d’intensité anormalement élevée. Un tel courant peut apparaître suite à la création d’un court-circuit avec une masse de l’aéronef 2 ou à cause d’un dysfonctionnement de l’un des appareils électriques.

[0020] Pour simplifier la figure 1, seuls deux disjoncteurs 16 et 18 sont représentés. Le disjoncteur 16 permet d’isoler électriquement l’appareil 10 du réseau 4. Le disjoncteur 18 permet d’isoler électriquement l’appareil 12 du réseau 4.

[0021] A titre d’illustrations, les disjoncteurs 16 et 18 sont structurellement identiques. Ainsi, par la suite, seul le disjoncteur 16 est décrit plus en détail.

[0022] Le disjoncteur 16 est monté en série entre la source 14 et une borne 20 d’alimentation de l’appareil 10. A cet effet, il comporte :

- une borne 22 raccordée, par l’intermédiaire d’un fil électrique 24, à une borne 26 de la source 14, et

- une borne 30, raccordée, par l’intermédiaire d’un fil électrique 32, à la borne 20 de l’appareil 10.

[0023] Les bornes 22 et 30 sont par exemples équipées de connecteurs, tels que des connecteurs à vis ou à ressort, pour faciliter le raccordement de ces bornes aux extrémités, respectivement, des fils 24 et 32. [0024] Le disjoncteur 16 comporte aussi deux contacts auxiliaires 40 et 42 par l’intermédiaire desquels l’état de l’interrupteur de puissance du disjoncteur 16 peut être lu. Dans ce mode de réalisation, ces mêmes contacts 40 et 42 permettent également de lire des informations supplémentaires collectés sur le fonctionnement du disjoncteur 16. Les contacts 40 et 42 sont raccordés par l’intermédiaire, respectivement, de fils 44 et 46 de liaison à, respectivement, des bornes 48 et 50 de l’unité 6 de gestion.

[0025] L’unité 6 est capable, à partir des informations acquises par l’intermédiaire des contacts 40 et 42 de tous les disjoncteurs du réseau 4 de gérer et/ou d’assister le pilote ou le service de maintenance dans la gestion du réseau 4. Par exemple, ici, l’unité 6 est capable de commander une interface homme-machine 52 pour signaler l’état des disjoncteurs du réseau 4, un défaut d’un disjoncteur et/ou des signes précurseurs d’une défaillance du réseau 4. L’interface homme-machine 52 peut comporter à cet effet un écran, des voyants lumineux ou autres. L’unité 6 comporte une borne 54 de sortie pour raccorder l’interface homme-machine 52 à cette unité 6.

[0026] L’unité 6 est ici aussi capable de commander un ou plusieurs actionneurs électriques pour modifier le fonctionnement de l’aéronef 2 et, typiquement, du réseau 4. Par exemple, l’unité 6 peut, automatiquement, éteindre ou isoler électriquement du réseau 4 une ou plusieurs charges électriques tels que les appareils 10 et 12 afin de diminuer la consommation d’électricité. L’unité 6 peut aussi commander automatiquement le raccordement au réseau 4 d’une ou plusieurs sources de tension supplémentaire pour fournir la puissance électrique requise. Sur la figure 1, un seul exemplaire d’un tel actionneur 56 est représenté. L’unité 6 comporte une borne 58 de sortie raccordée à l’actionneur 56. L’actionneur 56 est distinct des disjoncteurs 16 et 18.

[0027] La figure 2 représente plus en détail un exemple d’architecture du disjoncteur 16. Ici, le disjoncteur 16 est un disjoncteur électromécanique. Le disjoncteur 16 comporte un interrupteur 60 de puissance déplaçable de façon réversible entre un état fermé, représenté sur la figure 2, et un état ouvert. Dans l’état fermé, l’interrupteur 60 raccorde la borne 22 à la borne 30. L’appareil 10 est donc alimenté par le réseau 4 lorsque l’interrupteur 60 est dans son état fermé. Dans l’état ouvert, l’interrupteur 60 isole électriquement les bornes 22 et 30 l’une de l’autre. Ainsi, dans l’état ouvert de l’interrupteur 60, l’appareil 10 est électriquement isolé du réseau 4 et n’est plus alimenté.

[0028] Le disjoncteur 16 comporte un module 62 de déclenchement automatique de l’ouverture du disjoncteur 16 en réponse à un défaut dans le courant qui circule entre les bornes 22 et 30. Plus précisément, ce module 62 déclenche le déplacement de l’interrupteur 60 vers son état ouvert dès qu’un défaut dans le courant est détecté. De tels modules de déclenchement sont bien connus de l’homme du métier et il existe de nombreuses façons connues de le réaliser. [0029] Sur la figure 2, l’architecture du module 62 est seulement schématiquement représentée. Par exemple, le module 62 combine une détection magnétique et une détection thermique d’un défaut dans le courant. A titre d’illustration, la détection magnétique d’un défaut dans le courant est réalisée à l’aide d’un noyau magnétique 64 mobile placé à l’intérieur d’une bobine 66. Le courant qui circule entre les bornes 22 et 30 circule également dans la bobine 66. Dès lors, une augmentation de l’intensité du courant qui circule entre les bornes 22 et 30 entraîne un déplacement du noyau 64. Ce déplacement du noyau 64 déplace l’interrupteur 60 vers son état ouvert. La détection thermique d’un défaut dans le courant est par exemple réalisée à l’aide d’un bilame 68 traversé par le courant qui circule entre les bornes 22 et 30. Lorsque l’intensité du courant augmente, le bilame 68 chauffe et se déforme. Cette déformation déplace l’interrupteur 60 vers son état ouvert.

[0030] L’interrupteur 60 est raccordé mécaniquement, par l’intermédiaire d’une liaison mécanique 70, à un interrupteur asservi 72. L’interrupteur 72 est raccordé en série avec une diode 74. L’ensemble formé par l’interrupteur 72 et la diode 74 est raccordé en parallèle entre les contacts 40 et 42. La cathode de la diode 74 est directement raccordée au contact 40. Dans cette demande par « directement raccordé », on désigne le fait que le raccordement est réalisé par l’intermédiaire de piste électrique sans traverser d’autres composants électroniques actifs comme un interrupteur ou une diode. L’anode de la diode 74 est directement raccordée à un premier côté de l’interrupteur 72. Un deuxième côté opposé de l’interrupteur 72 est directement raccordé au contact 42.

[0031] L’interrupteur 72 est déplaçable de façon réversible entre un état fermé, représenté sur la figure 2, et un état ouvert. Les déplacements de l’interrupteur 72 entre ses états ouvert et fermé sont actionnés mécaniquement par les déplacements de l’interrupteur 60 entre ses propres états ouvert et fermés. Plus précisément, la liaison 70 transforme un déplacement de l’interrupteur 60 de son état fermé vers son état ouvert en un déplacement de l’interrupteur 72 de son propre état fermé vers son propre état ouvert et vice versa. Ainsi, l’interrupteur 72 est déplacé entre ses états ouvert et fermé sans consommer d’énergie électrique. De plus, l’état de l’interrupteur 72 est en permanence et systématiquement asservi sur l’état de l’interrupteur 60 grâce à la liaison 70. Ainsi l’interrupteur 72 est toujours dans le même état que l’interrupteur 60 et cela même en absence d’alimentation du disjoncteur 16 comme, par exemple, dans le cas où les bornes 22 et 30 sont électriquement isolées du réseau 4. Comme expliqué plus loin, il est donc possible de lire l’état de l’interrupteur 72, et donc l’état de l’interrupteur 60, même lorsque le disjoncteur 16 n’est pas alimenté. Plus précisément, l’interrupteur 72 fait varier la résistance entre les contacts 40 et 42 en fonction de l’état de l’interrupteur 60.

[0032] Par exemple, la liaison 70 est réalisée de façon conventionnelle. [0033] Le disjoncteur 16 comporte aussi une manette 80 mécaniquement raccordée à l’interrupteur 60 par l’intermédiaire d’une liaison mécanique 82. La manette 80 en combinaison avec la liaison 82 permet à un être humain de déplacer, à la main, l’interrupteur 60 entre ses états ouvert et fermé.

[0034] Le disjoncteur 16 est aussi équipé d’un circuit électronique 84 de diagnostic. Ce circuit 84 collecte une ou des informations supplémentaires sur le fonctionnement du disjoncteur 16. Les informations supplémentaires sont des informations différentes et complémentaires de l’état de l’interrupteur 60. En effet, l’état de l’interrupteur 60 est déjà codé entre les contacts 40 et 42 par l’interrupteur 72. De nombreuses informations supplémentaires sont possibles et peuvent être collectées par le circuit 84. Par exemple, le circuit 84 collecte ici :

- des informations supplémentaires sur ce qui a causé le déplacement de l’interrupteur 60 vers son état ouvert, et/ou

- des informations supplémentaires utiles pour la maintenance du disjoncteur 16.

[0035] Les informations supplémentaires sur la cause du déplacement de l’interrupteur 60 vers son état ouvert peuvent être et de façon non exhaustive:

- la détection d’un arc électrique causé par un défaut d’isolation entre la masse de l’aéronef et l’un des fils 24 et 32,

- la détection d’un arc électrique causé par exemple par un connecteur mal verrouillé des bornes 22 et 30, et/ou

- la détection d’une fuite de courant vers la masse.

[0036] Typiquement, pour détecter ces défauts qui peuvent être à l’origine du déplacement de l’interrupteur 60 vers son état ouvert, le circuit 84 mesure et analyse la forme d’onde du courant et de la tension entre les bornes 22 et 30.

[0037] Le circuit 84 est ici aussi capable de déclencher un test du fonctionnement correct de certains composants du disjoncteur 16. Cette fonctionnalité est connue sous le terme anglais de « built-in-self-test ». Les informations supplémentaires utiles pour la maintenance du disjoncteur 16 sont alors le résultat de ces tests.

[0038] Le circuit 84 génère une trame d’informations en bande de base qui code les défauts détectés et les résultats des tests de fonctionnement déclenché. Typiquement, cette trame d’informations est formée d’une succession de bits. Par exemple, la valeur 0 d’un bit correspond à un potentiel de 0 Volt et la valeur 1 d’un bit correspond à un potentiel positif non-nul. Cette trame d’informations est générée et transmise à intervalle régulier à un modulateur 86. Par exemple, l’intervalle régulier est inférieur à 5 min ou 1 min et, le plus souvent, inférieur à 30 s ou 10 s ou 5 s.

[0039] Dans ce mode de réalisation, le circuit 84 est typiquement alimenté à partir du courant électrique qui circule entre les bornes 22 et 30. Ainsi, en absence de courant entre ces bornes 22 et 30, la collecte des informations supplémentaires et la génération de trames d’informations sont interrompue. [0040] Le modulateur 86 transforme la trame d’informations numériques reçues en un signal analogique transmis à l’unité 6 de gestion.

[0041] Ici, le modulateur 86 est agencé pour transmettre la trame d’informations numériques par l’intermédiaire des mêmes contacts auxiliaires 40 et 42 que ceux utilisés pour transmettre l’état de l’interrupteur 60. A cet effet, dans ce mode de réalisation, le modulateur 86 comporte un optocoupleur 88 pour faire varier la résistance électrique entre les contacts auxiliaires 40 et 42 en fonction de la trame d’informations à transmettre. Par exemple, l’optocoupleur 88 comporte une diode électroluminescente 90 raccordée au circuit 84 de telle manière que :

- la diode 90 génère de la lumière lorsque le bit d’information de la trame à transmettre est égal à 1, et

- la diode 90 ne génère pas de lumière lorsque le bit de la trame à transmettre est égal à 0.

[0042] L’optocoupleur 88 comporte aussi un interrupteur photosensible 92 raccordé en parallèle de l’interrupteur 72 et de la diode 74. Ici, l’interrupteur 92 est typiquement une photodiode ou un phototransistor. Dans cet exemple, l’interrupteur 92 est un phototransistor NPN dont le collecteur et l’émetteur sont directement raccordés, respectivement, aux contacts 40 et 42. Lorsque la base de l’interrupteur 92 n’est pas éclairée par la diode 90, l’interrupteur 92 est dans un état ouvert dans lequel sa résistance est très élevée de sorte qu’il n’est pas traversé par un courant. A l’inverse, lorsque la base de l’interrupteur 92 est éclairée par la diode 90, l’interrupteur 92 est dans un état fermé. Dans l’état fermé, l’interrupteur 92 peut uniquement être traversé par un courant qui circule dans le sens allant du contact 40 vers le contact 42. Dans cette demande, le sens du courant est celui défini avec la convention « récepteur ». Dans l’état fermé, l’interrupteur 92 empêche le passage du courant en sens inverse, c’est-à-dire du contact 42 vers le contact 40. Ainsi, même en absence d’alimentation du disjoncteur 16, l’interrupteur 92 empêche le passage du courant du contact 42 vers le contact 40.

[0043] La figure 3 représente plus en détail un mode de réalisation de l’unité 6 de gestion. Pour simplifier la figure 3, seul l’agencement les composants de l’unité 6 nécessaires pour acquérir l’état de l’interrupteur 60 et les informations supplémentaires du disjoncteur 16 ont été représentés. Les agencements des composants de l’unité 6 pour acquérir les mêmes informations auprès d’autres disjoncteurs du réseau 4 sont, par exemple, identiques.

[0044] L’unité 6 comporte un calculateur électronique 100. Le calculateur 100 est apte :

- à acquérir, par l’intermédiaire des contacts 40, 42, l’état de l’interrupteur 60 et, en alternance, les informations supplémentaires collectées par le circuit 84, et

- à commander en fonction des informations acquises des équipements externes comme l’interface homme-machine 52 et l’actionneur 56. [0045] Par exemple, le calculateur 100 est réalisé à partir d’un composant FPGA (« Field-Programmable Gâte Array »).

[0046] A cet effet, par exemple, le calculateur 100 comporte une entrée 102 raccordée à la borne 48 par l’intermédiaire d’un convertisseur analogique-numérique 104. Le convertisseur 104 est directement raccordé à la borne 48.

[0047] Le calculateur 100 est aussi apte à commander un commutateur 110 pour basculer, de façon réversible, entre une première configuration de lecture de l’état de l’interrupteur 60 et une deuxième configuration de lecture des informations supplémentaires collectées par le circuit 84. A cet effet, le calculateur 100 est raccordé au commutateur 110, par exemple, par l’intermédiaire d’un bus 112 de commande.

[0048] Le commutateur 110 comporte :

- une entrée 114 raccordée à la borne 48 par l’intermédiaire d’une résistance 116,

- une entrée 118 directement raccordée à la borne 50,

- une entrée 120 raccordée à un potentiel positif VI généré par une source 122 de tension continue, et

- une entrée 124 raccordée à la masse, c’est-à-dire ici à un potentiel noté V0.

[0049] Le commutateur 110 comporte aussi deux interrupteurs commandables 128 et 130. En réponse à une commande de lecture des informations supplémentaires transmises par le calculateur 100 :

- l’interrupteur 128 est déplacé dans un premier état dans lequel il raccorde l’entrée 114 à l’entrée 120 et isole électriquement l’entrée 114 de la masse V0, et

- l’interrupteur 130 est déplacé dans un premier état dans lequel il raccorde l’entrée 118 à l’entrée 124 et isole électriquement l’entrée 118 du potentiel VI.

[0050] Ainsi, en réponse à la commande de lecture des informations supplémentaires, le commutateur 110 bascule dans la première configuration représentée sur la figure 3. Dans cette première configuration :

- un potentiel positif est appliqué sur la borne 48 et sur le contact auxiliaire 40, et

- la borne 50 et le contact auxiliaire 42 sont raccordés à la masse.

[0051] Par conséquent, dans cette première configuration, le courant peut circuler uniquement à travers l’interrupteur 92. En effet, la diode 74 empêche le passage du courant à travers l’interrupteur 72 même si celui-ci est dans son état fermé. Dans cette première configuration, la résistance entre les contacts auxiliaires 40 et 42 dépend uniquement de l’état de l’interrupteur 92 et ne varie pas en fonction de l’état de l’interrupteur 72. Plus précisément, lorsque l’interrupteur 92 est dans l’état ouvert, le potentiel sur la borne 48 est égal ou sensiblement égal au potentiel VI. Lorsque l’interrupteur 92 est dans l’état fermé, le potentiel sur la borne 48 est égal à un potentiel V2 plus petit que le potentiel VI et plus grand que le potentiel V0. Ainsi, dans la première configuration, en lisant les tensions successives sur la borne 48, le calculateur 100 est capable d’en déduire les états successifs de l’interrupteur 92 et donc d’acquérir les informations supplémentaires collectées par le circuit 84. A cet effet, tant que le circuit 84 est alimenté, il transmet en permanence les trames codant les informations supplémentaires collectées. Par contre, les informations supplémentaires ne peuvent pas être acquises si le circuit 84 n’est pas alimenté.

[0052] En réponse à une commande de lecture de l’état de l’interrupteur 60 transmise par le calculateur 100 :

- l’interrupteur 128 est déplacé dans un deuxième état dans lequel il raccorde l’entrée 114 à l’entrée 124 et isole électriquement l’entrée 114 du potentiel VI, et

- l’interrupteur 130 est déplacé dans un deuxième état dans lequel il raccorde l’entrée 118 à l’entrée 120 et isole électriquement l’entrée 118 de la masse V0.

[0053] Ainsi, en réponse à la commande de lecture de l’état de l’interrupteur 60, le commutateur 110 bascule dans la deuxième configuration représentée sur la figure 4.

[0054] Dans cette deuxième configuration :

- une tension positive est appliquée sur la borne 50 et sur le contact auxiliaire 42, et

- la borne 48 et le contact auxiliaire 40 sont raccordés au potentiel V0.

[0055] Par conséquent, dans cette deuxième configuration, le courant peut circuler uniquement à travers l’interrupteur 72 et la diode 74. En effet, l’interrupteur 92 empêche le passage du courant dans un sens allant du contact auxiliaire 42 vers le contact auxiliaire 40 et cela quel que soit son état. Dans la deuxième configuration, la résistance entre les contacts 40 et 42 dépend donc uniquement de l’état de l’interrupteur 72 et ne varie pas en fonction de l’état de l’interrupteur 92. Plus précisément, lorsque l’interrupteur 72 est dans l’état ouvert, le potentiel sur la borne 48 est égal au potentiel V0. Lorsque l’interrupteur 72 est dans l’état fermé, le potentiel sur la borne 48 est positif et supérieur au potentiel V0. Ainsi, dans la deuxième configuration, le calculateur 100 acquiert l’état de l’interrupteur 72 et donc l’état de l’interrupteur 60. La lecture de l’état de l’interrupteur 60 peut être réalisée même si le disjoncteur 16 est électriquement isolé du réseau 4.

[0056] Pour surveiller en temps réel l’état du disjoncteur 16, le calculateur 100 envoie à intervalles réguliers des commandes de lecture des informations supplémentaires et des commandes de lecture de l’état de l’interrupteur 60. L’intervalle régulier est typiquement ici inférieur à 1 heure ou 15 minutes et, de préférence, inférieur à 1 minute ou 10 secondes ou 5 secondes.

[0057] Chapitre II : Variantes

[0058] Le réseau 4 peut également être un réseau de distribution de tension continue. Dans ce cas, la tension continue est typiquement égale à +28 Vdc ou +270 Vdc. Dans ce dernier cas, les disjoncteurs sont des disjoncteurs de courant continu, c’est- à-dire des disjoncteurs dont la fonction est d’interrompre un courant continu si son intensité dépasse un seuil prédéterminé.

[0059] Dans un autre mode de réalisation, le disjoncteur est un disjoncteur différentiel. [0060] En variante, l’interrupteur 72 est dans son état ouvert lorsque l’interrupteur 60 est dans son état fermé et vice versa.

[0061] Une résistance peut être raccordée en série avec l’interrupteur 72 et la diode 74 entre les contacts auxiliaires 40 et 42. Par exemple, une telle résistance est raccordée entre la cathode de la diode 74 et le contact 40. L’ajout d’une telle résistance ne modifie en rien le principe de fonctionnement décrit ici.

[0062] Dans une autre variante, la manette 80 et la liaison 82 sont omises.

[0063] De nombreux autres modes de réalisation du modulateur 86 sont possibles. Par exemple, l’interrupteur 92 est réalisé en raccordant en série un transistor bipolaire et une diode. L’interrupteur 92 peut aussi être un transistor photo-Darlington.

[0064] Dans un autre mode de réalisation, l’optocoupleur 88 est omis et remplacé par un interrupteur raccordé par une piste électrique au circuit 84 de diagnostic sans passer par l’intermédiaire d’une liaison optique telle que celle d’un optocoupleur. Un tel mode de réalisation est par exemple souhaitable lorsque le circuit 84 est déjà isolé électriquement des bornes 22 et 30.

[0065] L’information supplémentaire collectée par le circuit 84 peut être une simple information tout ou rien. Dans ce cas, cette information peut être codée à l’aide d’un seul bit d’information et la trame d’information comporte alors uniquement ce bit d’information.

[0066] Dans le module 62 de déclenchement, la détection magnétique ou la détection thermique de défaut dans le courant peut être omis. La détection magnétique et la détection thermique peuvent aussi, en variantes, être complétées ou remplacées par d’autres moyens de détection d’un défaut dans le courant.

[0067] Chapitre III : Avantages des modes de réalisation décrits :

[0068] Dans les différents modes de réalisation décrits, les informations supplémentaires collectées par le circuit 84 sont transmises à l’unité 6 de gestion par l’intermédiaire des mêmes contacts électriques que ceux utilisés pour transmettre l’état de l’interrupteur 60 de puissance. Ainsi, il n’est pas nécessaire de prévoir des contacts électriques supplémentaires pour la transmission des informations supplémentaires. Les informations supplémentaires sont transmises à l’unité 6 par l’intermédiaire des mêmes fils de liaison que ceux utilisés pour transmettre l’état de l’interrupteur 60. Cela simplifie donc aussi l’installation et la mise en œuvre du disjoncteur 16 dans le réseau 4. De plus, puisque lors d’une utilisation normale, le disjoncteur est raccordé en permanence par les fils 44 et 46 à l’unité 6 de gestion, il est maintenant possible de collecter fréquemment les informations supplémentaires. Une surveillance en temps réel du diagnostic des disjoncteurs devient donc possible.

[0069] Grâce à la liaison mécanique entre l’interrupteur 60 et l’interrupteur 72, il est possible de lire l’état du disjoncteur même si ce disjoncteur est isolé électriquement et dépourvu de toute source d’alimentation. En particulier, il est possible de lire l’état du disjoncteur même si le circuit 84 de diagnostic n’est plus alimenté. [0070] L’utilisation d’un optocoupleur dans le modulateur permet d’isoler électriquement les contacts 40 et 42 du circuit 84.

[0071] L’utilisation d’une photodiode ou d’un phototransistor pour la réalisation de l’interrupteur photosensible permet, à l’aide du même composant, à la fois d’obtenir une isolation électrique par rapport au circuit 84 et d’empêcher la circulation du courant dans le sens allant du contact 42 vers le contact 40.