Des fermoirs pour bracelets du type déployable comprenant deux bras articu- lés sont connus. Ces bras sont articulés l'un à l'autre par une de leurs extrémi- tés, permettant ainsi un agrandissement du diamètre du bracelet pour pouvoir enlever et remettre le bracelet en le glissant au travers du poignet. En posi- tion repliée, ces bras articulés sont appliqués l'un contre l'autre et maintenus par une saillie d'un des bras qui s'engage dans un logement de l'autre bras.

Un premier inconvénient d'un fermoir à deux bras dépliants réside dans le déploiement limité. D'un côté, la longueur de chaque bras dépliant doit être inférieur à la largeur des poignets. De l'autre côté, il arrive que les utilisateurs ont des mains larges et/ou sont porteur de bagues, d'autres bracelets, etc., ce qui complique l'enlèvement et la remise du bracelet et provoque des désagré- ments.

Un deuxième inconvénient d'un fermoir à bras dépliants réside dans l'encom- brement limité. Souvent un des bras articulés se rabat dans une échancrure de l'autre bras pour éviter une accumulation en épaisseur du fermoir. L'épaisseur des éléments est un critère crucial dans l'horlogerie, elle doit être minimale.

Un troisième inconvénient d'un fermoir à bras dépliants réside dans la stabi- lité et fiabilité limité. Il arrive que, en raison de l'usure ou d'une déformation, le fermoir tend à s'ouvrir de manière inattendue, ce qui provoques d'autres désagréments.

C'est pourquoi l'objectif de la présente invention est d'apporter une solution à ces problèmes en créant un fermoir dépliant, à application générale, par exemple pour une montre-bracelet, d'une construction particulièrement com- pacte et compatible avec les techniques de fabrication connues et éprouvées.

Cet objectif est atteint par l'invention définie par les revendications.

L'invention va être décrite en détail ci-après à l'aide des figures 1 à 16: - Figure 1 montre une vue de côté et partiellement coupée d'un détail d'un premier mode de réalisation préféré d'un fermoir dépliant en état fermé, montrant des bras dépliants et un couvercle verrouillé.

- Figure 2 montre une vue de dessus d'un détail du premier mode de réali- sation préféré d'un fermoir dépliant en état fermé, montrant une ouver- ture dans le couvercle rabattu.

-Figure 3 montre une autre vue de dessus d'un détail du premier mode de réalisation préféré d'un fermoir dépliant en état fermé, montrant l'embri- quement des bras dépliants verrouillés.

-Figure 4 montre une vue de dessus d'un détail du premier mode de réali- sation préféré d'un fermoir dépliant en état partiellement ouvert, mon- trant des bras dépliants encore verrouillés et le déverrouillage du couver- cle et d'un bras extérieur.

-Figure 5 montre une autre vue de dessus d'un détail du premier mode de réalisation préféré d'un fermoir dépliant en état partiellement ouvert, montrant l'articulation du couvercle déverrouillé.

-Figure 6 montre une autre vue de dessus d'un détail du premier mode de réalisation préféré d'un fermoir dépliant en état partiellement ouvert, montrant un bras central et un bras intermédiaire verrouillés et l'articula- tion du bras extérieur et du couvercle déverrouillé.

-Figure 7 montre une vue de dessus d'un détail du premier mode de réali- sation préféré d'un fermoir dépliant en état ouvert, montrant le déver- rouillage du bras central et du bras intermédiaire.

Figure 8 et 9 montrent des vue de dessus et de dessous d'un détail du premier mode de réalisation préféré d'un fermoir dépliant en état com- plètement ouvert, montrant les bras dépliants et le couvercle déverrouillé.

-Figure 10 montre une vue de côté et partiellement coupée d'un détail d'un deuxième mode de réalisation préféré d'un fermoir dépliant en état fermé, montrant le déverrouillage d'un bras intermédiaire et d'un couver- cle en tirant un brin bracelet.

- Figure 11 montre une vue de dessus d'un détail du deuxième mode de réalisation préféré du fermoir dépliant en état partiellement ouvert, mon- trant le bras intermédiaire déverrouillé et l'articulation du bras extérieur et du couvercle déverrouillés.

- Figure 12 montre une autre vue de dessus d'un détail du deuxième mode de réalisation préféré d'un fermoir dépliant en état ouvert, montrant l'articulation des bras dépliants et du couvercle déverrouillés.

- Figure 13 montre une vue de dessus d'un détail d'un troisième mode de réalisation préféré d'un fermoir dépliant en état fermé, montrant un cou- vercle reposant en verrouillage sur un maillon terminal.

- Figure 14 montre une autre vue de dessus d'un détail du troisième mode de réalisation préféré d'un fermoir dépliant en état partiellement ouvert, montrant des bras dépliants encore verrouillés et le déverrouillage du couvercle.

- Figure 15 montre une autre vue de dessus d'un détail du troisième mode de réalisation préféré d'un fermoir dépliant en état partiellement ouvert, montrant l'articulation d'un bras central en soulevant le maillon terminal.

- Figure 16 montre un vue en coupe d'un détail d'un fermoir dépliant, montrant un mode de réalisation préféré d'un moyen de contact avec entretoise et tube à paroi mince.

Ces modes de réalisations d'un fermoir dépliant décrivent trois aspects préfé- rés et complémentaires de l'invention. Ces modes de réalisations préférés ne sont aucunement limitatifs et en particulier, ces modes de réalisation peuvent être combinés sans dépasser le cadre de l'invention. Les figures 1 à 9 mon- trent un mode de réalisation préféré d'un fermoir dépliant, présentant les différents éléments et les différents étapes du mécanisme d'ouverture/ferme- ture du fermoir dépliant dans plusieurs vues de côté, de dessus et de dessous.

Les figures 10 à 15 montrent un mode de réalisation préféré d'un fermoir dé- pliant, présentant une variation du verrouillage des bras dépliants. Les figures 13 à 15 montrent un mode de réalisation préféré d'un fermoir dépliant, pré- sentant une variation du verrouillage du couvercle.

En ce qui concerne les trois réalisations préférées, le fermoir dépliant com- prend de préférence trois bras dépliants 1,2,3. Un bras central 1 et un bras intermédiaire 2 sont articulés l'un à l'autre par une de leurs extrémités. Ces bras intérieurs 1,2 peuvent se verrouiller l'un sur l'autre. En outre, le bras intermédiaire 2 et un bras extérieur 3 sont articulés l'un à l'autre par une de leurs extrémités. Une fois le bras central 1 et le bras intermédiaire 2 verrouil- les et rabattus sur le bras extérieur 3, un couvercle 4 agencé de manière amo- vible sur le bras central 1 permet un verrouillage dudit fermoir en rabattant ledit couvercle 4 sur le bras extérieur 3. Cette réalisation avec trois bras dé- pliants n'est en aucune façon limitative. L'homme de l'art, connaissant la présente invention peut réaliser d'autres variantes non illustrées, sans sortir du cadre de la présente invention. Il est par exemple possible de réaliser un fermoir dépliant avec seulement deux bras dépliants ou avec plus que trois bras dépliants.

Ledit fermoir dépliant se caractérise par trois bras dépliants 1,2,3 s'embri- quant l'un dans l'autre. Le bras central 1 se laisse entièrement inclure dans l'échancrure entre les deux lames de bords intermédiaires 2.1,2.2 du bras intermédiaire 2, le bras intermédiaire 2 se laisse entièrement inclure dans l'échancrure entre les deux lames de bords extérieurs 3.1,3.2 du bras extérieur 3. Il en résulte une construction particulièrement mince et élégante, car les épaisseurs des différents bras dépliants 1,2,3 ne s'accumulent pas. De préfé- rence, ce bras central 1 et ces lames de bord 2.1,2.2,3.1,3.2 sont reliées par goupilles 5,7,8 et par un moyen de contact 6.

Des goupilles charnière 7,8 servent de charnière aux bras dépliants 1,2,3. De préférence, le bras extérieur 3 et le bras intermédiaire 2 sont reliés l'un à l'autre de manière amovible autour de la goupille charnière 7 située à l'extré- mité arrière du fermoir (c'est-à-dire du côté éloigné de la goupille d'attache 5) et le bras intermédiaire 2 et le bras central 1 sont reliés l'un à l'autre de manière amovible autour de la goupille charnière 8 située à l'extrémité en avant du fermoir (c'est-à-dire du côté de la goupille d'attache 5).

Une goupille d'attache 5 est par exemple fixée à l'aide d'une vis avec les lames des bords extérieurs 3.1,3.2. Il en résulte une liaison solide et non amo- vible des deux bords extérieurs 3.1,3.2 du bras extérieur 3. D'autres exécutions de fixation sont bien sûr possible toute en restant dans le cadre de la présente invention. Ladite goupille d'attache 5 peut remplir plusieurs fonctions supplé- mentaires. Dans les deux modes de réalisation préféré d'un fermoir selon les figures 1 à 12, ladite goupille d'attache 5 peut permettre la fixation amovible d'un premier brin bracelet 100. Un tel bracelet 100 est fait par exemple de matière élastique et peut être en particulier un brin bracelet cuir comme il est montré dans la figure 10. L'emploi d'autres matériaux de base pour le brace-

let élastique comme par exemple une matière plastique est bien sûr possible et aucunement limité par l'invention. Dans le mode de réalisation préféré d'un fermoir selon les figures 13 à 15, ladite goupille d'attache 5 peut per- mettre la fixation amovible d'une première extrémité 200 d'un bracelet et elle permet la fixation du couvercle 4. Un tel bracelet se compose par exemple de maillons souples qui peuvent être de matière métallique. De préférence, ces maillons souples sont fabriqués en acier inox et/ou en or. L'emploi d'autres matériaux de base est bien sûr possible et aucunement limité par l'invention.

Un moyen de contact 6 est par exemple fixé par chassage avec les lames des bords extérieurs 3.1,3.2. Ainsi solidement fixé, ce moyen de contact 6 fait partie du bras extérieur 3 et rigidifie davantage les lames de bords extérieurs 3.1,3.2 du fermoir dépliant. Il en résulte un renforcement ou une stabilisation additionnelle de la liaison des deux bords extérieurs 3.1,3.2 du bras extérieur 3 déjà reliés entr'eux par la goupille d'attache 5. Ledit moyen de contact 6 peut remplir plusieurs fonctions supplémentaires. Selon le mode de réalisation préféré d'un fermoir des figures 1 à 9, une partie latérale 6.12 dudit moyen de contact 6 peut se trouver en contact tangent avec les extrémités du bras cen- tral 1 et avec les extrémités du bras intermédiaire 2 lorsque le fermoir dé- pliant est en état fermée. Un tel contact tangent du bras central 1 et du bras intermédiaire 2 permet de rigidifier davantage le fermoir dépliant fermé.

Selon les mode de réalisation préféré d'un fermoir des figures 10 à 15, une partie latérale 6.12 dudit moyen de contact 6 peut permettre un contact tan- gent avec une extrémité du bras central 1 et elle peut permettre un contact à crans ou verrouillage avec une extrémité concave 2.6 du bras intermédiaire 2.

Ce contact à crans n'est pas limité à uniquement au bras intermédiaire 2. Il est tout à fait possible de réaliser un fermoir à contact à crans avec plusieurs des bras dépliants intérieurs, c'est-à-dire avec le bras intermédiaire et avec le bras central. Selon le troisième mode de réalisation préféré d'un fermoir des

figures 13 à 15, des extrémités 6.14 dudit moyen de contact 6 peuvent per- mettre un contact à crans avec les parois latérales 14 du couvercle 4. Ce contact à crans n'est pas limité uniquement au couvercle 4. I1 est tout à fait possible de réaliser un fermoir à contact à crans avec tout autre élément amovible du fermoir, par exemple avec un ou plusieurs maillons terminaux du bracelet.

De préférence, ce moyen de contact 6 est une goupille chassée de manière non amovible dans des trous des deux bords extérieurs 3.1,3.2. D'autres exécu- tions de réalisation et de fixation sont bien sûr possible toute en restant dans le cadre de la présente invention. Figure 16 montre un autre mode de réalisa- tion préféré du moyen de contact 6 en forme d'entretoise 61 agencée de ma- nière non amovible à l'intérieur d'un tube 62 à paroi mince. Cette réalisation préférée d'un moyen de contact 6 permet un renforcement de la liaison des deux bords extérieurs 3.1,3.2 par l'entretoise 61 et elle donne une certaine élasticité au moyen de contact 6, car la paroi mince du tube 62 est élastique.

Plus précisément, la partie centrale de ladite entretoise 61 est par exemple munie d'une ou plusieurs surépaisseurs 611, permettant dans cette partie cen- trale un contact tangent essentiellement inélastique de la paroi mince ou partie latérale 6.12 du tube 62 avec une extrémité du bras central 1. Par contre, la partie privée d'une ou plusieurs surépaisseurs 611 donne de l'espace séparant le tube 62 et l'entretoise 61 et permet l'extension élastique dudit tube 62 pour par exemple un contact à crans élastique avec l'extrémité 2.6 du bras intermédiaire 2. Afin de permettre un centrage du bras central 1 lors de son ouverture/fermeture, l'entretoise 61 est agencée avec un léger jeu dans des trous de guidage des lames des bords extérieurs 3.1,3.2. Ledit moyen de contact 6 élastique est de préférence métallique et sa paroi mince est de préférence d'une épaisseur de 0,15 millimètre. Pour une épaisseur plus petite, la contrainte de flexion maximale devient trop importante (la force de défor-

mation est trop élevée et l'encliquetage devient difficile), pour une épaisseur plus grande, la constante élastique du tube 62 devient trop importante (la paroi mince se déforme au delà de la limite élastique réversible et l'enclique- tage n'est pas bien accentué). Ainsi, pour un tube 62 fabriqué avec une ma- tière métallique, par exemple un tube élastique en acier inox, une épaisseur de 0,15 millimètre représente un choix idéal, permettant à la fois une force de fermeture ou d'encliquetage bien définie (qui se sent bien, sans être trop fort ni trop faible) tout en garantissant un usinage facile du moyen de contact 6.

En plus, il s'est avéré judicieux de choisir un tube 62 d'un matériau diffèrent (par exemple Nivaflex, Phynox, etc.) comparé à l'acier des bras dépliants 1,2 ou de l'entretoise 61 ce qui garantie un bon coefficient de frottement. L'utili- sation d'un tel couple de matières différentes par sa structure moléculaire et par une différence de dureté est idéale permet de grandes variations d'encli- quetage, car l'élasticité de l'acier inox n'est pas constante et sa composition chimique n'est pas celle d'un tube élastique. L'emploi d'autres matériaux de base est bien sûr possible et aucunement limité par l'invention.

La qualité d'un fermoir n'est pas seulement définie par ses caractéristiques purement techniques mais aussi par son impression qu'il fait auprès de l'utili- sateur. A la différence aux fermoirs connus, lesquels n'utilisent pas un tel moyen de contact élastique muni d'une entretoise et d'un tube à paroi mince avec un couple de matières différentes, il est possible de régler de manière individuelle les forces et en particulier d'ajuster les caractéristiques d'encli- quetage du fermoir dépliant. En remplaçant par exemple le tube par un autre tube plus ou moins épais ou plus ou moins élastique, il est possible de régler de manière individuelle la réponse de l'encliquetage, c'est-à-dire le rapport entre la dureté et la promptitude de l'encliquetage. Un tel réglage représente en effet un critère important pour l'utilisateur, comparable à l'élégance et à la finesse du fermoir. La promptitude avec laquelle le fermoir se laisse ouvrir et

fermer peut impressionner agréablement. Ce critère joue souvent un rôle décisif, par exemple lors de l'achat d'une montre ayant un tel fermoir dépl- iant.

Lorsqu'on utilise le fermoir dépliant pour bracelet à brin élastique (en parti- culier pour un bracelet à brin cuir) selon les modes de réalisation des figures 1 à 12, ledit fermoir comporte de préférence un couvercle 4 avec une partie supérieure partiellement ouverte dans son centre, résultant d'un fermoir très plat avec un minimum d'encombrement. Les figures 2 et 10 montrent bien, qu'un deuxième brin bracelet 110 se laisse fixer en reposant sur le couvercle 4 et une tige 4.11 reliant des parois latérales 14 du couvercle 4. Ledit deuxième brin bracelet 110 épouse parfaitement les courbures des surfaces de contact des parois intérieures de la partie supérieure du couvercle 4 et il épouse aussi parfaitement la courbure des surfaces de contact correspondantes de la tige 4.11. La forme des surfaces de contact des éléments participants est choisie telle, que la courbure d'un deuxième brin bracelet causée par la tige 4.11 est contenue dans l'ouverture centrale 4.12 de la partie supérieure du couvercle 4.

Les courbures d'un deuxième brin bracelet 110 causées par les courbures des parois intérieures de la partie supérieure du couvercle 4 stabilisent et renfor- cent la fixation du deuxième brin bracelet 110. De préférence, le couvercle 4 est relié de manière amovible au bras central 1 à travers ladite tige 4.11. La réalisation du couvercle 4 des figures 1 à 9 et des figures 10 à 12 se distin- guent par le fait, que dans le mode de réalisation préféré selon les figures 10 à 12, l'ouverture centrale 4.12 est placée plus au centre du couvercle 4, ren- dant davantage d'espace au deuxième brin bracelet 110 et permettant un pivotement plus prononcé du couvercle 4 autour la tige 4.11 à brin bracelet 110 enfilé. L'aspect de ce fermoir est particulièrement élégant, parce que il est très plat car, comparés à d'autres fermoirs, on a gagné l'épaisseur de la

partie supérieure du couvercle ouverte dans son centre. Et parce que ledit fermoir à couvercle 4 ouvert dans son centre n'a pas un aspect lourd et solide.

Le fermoir dépliant se caractérise par deux verrouillages distincts, c'est-à-dire par un premier verrouillage effectué entre deux des bras dépliants 1,2,3 et par un deuxième verrouillage effectué par au moins un des bras dépliants 1,2,3 et le couvercle 4: - Le premier mode de réalisation préféré selon les figures 1 à 9 montre un premier verrouillage effectué par un premier moyen de verrouillage réa- lisé par exemple en forme d'une ou plusieurs billes ressort 9 du bras central 1 avec au moins un premier pendant réalisé par exemple en forme d'un ou plusieurs dégagements 2.9 du bras intermédiaire 2.

- Le deuxième et troisième mode de réalisation préféré selon les figures 10 à 15 montrent un premier verrouillage effectué par un premier moyen de verrouillage réalisé par exemple en forme d'une extrémité concave 2.6 du bras intermédiaire 2 avec au moins un premier pendant réalisé par exem- ple en forme d'une ou plusieurs partie latérale 6.12 d'un moyen de contact 6 du bras extérieur 3.

- Le premier et deuxième mode de réalisation préféré selon les figures 1 à 12 montrent un deuxième verrouillage effectué par un deuxième moyen de verrouillage réalisé par exemple en forme de bossages 10 sur les pa- rois latérales du couvercle 4 avec au moins un deuxième pendant réalisé par exemple en forme d'un ou plusieurs dégagements 3.10 du bras exté- rieur 3.

- Le troisième mode de réalisation préféré selon les figures 13 à 15 montre un deuxième verrouillage effectué par exemple en forme de parois latéra- les 14 plates du couvercle 4 avec au moins un deuxième pendant réalisé par exemple en forme d'une ou plusieurs extrémités 6.14 du moyen de co- ntact 6 du bras extérieur 3.

Le premier mode de réalisation préféré selon les figures 1 à 9 montre un premier verrouillage effectué par un premier moyen de verrouillage se com- posant par exemple de deux billes ressort 9 agencés dans des trous latéraux du bras central 1. Chaque bille ressort 9 se compose d'une bille étant reliée à un ressort. Ces ressorts décontractés se trouvant fixés à l'intérieur desdits trous latéraux et de façon que les billes dépassent légèrement les parois laté- rales à l'extérieur du bras central 1. En rabattant le bras central 1 sur le bras intermédiaire 2, le bras central 1 est entièrement inclu dans l'échancrure entre les deux lames de bords 2.1,2.2 du bras intermédiaire 2. Les billes à ressort 9 se trouvant à proximité des premiers pendants réalisés par exemple en forme de dégagements 2.9 du bras intermédiaire 2. Les billes ressort 9 sont compri- mées de manière élastique et maintenus dans cette première position fermée par des crans 2.5 agencés dans ces dégagements 2.9. L'homme de l'art, connaissant la présente invention peut réaliser d'autres variantes non illus- trées, sans sortir du cadre de la présente invention.

Le deuxième et troisième mode de réalisation préféré selon les figures 10 à 15 montrent un premier verrouillage effectué par un premier moyen de ver- rouillage réalisé par exemple en forme d'une extrémité concave 2.6 du bras intermédiaire 2 avec un premier pendant réalisé par exemple en forme d'une partie latérale 6.12 d'un moyen de contact 6 du bras extérieur 3. En rabattant le bras central 1 et le bras intermédiaire 2 sur le moyen de contact 6, ladite

extrémité 2.6 s'enclique et se comprime de manière élastique par un crantage sur ladite partie latérale 6.12. L'homme de l'art, connaissant la présente in- vention peut réaliser d'autres variantes non illustrées, sans sortir du cadre de la présente invention. Il est par exemple possible de réaliser un fermoir à contact à crans non seulement avec le bras intermédiaire mais aussi et de façon analogue avec le bras central. Le moyen de contact 6 peut être une goupille solide et/ou il peut se composer d'une entretoise 61 et d'un tube 62 à paroi mince selon la figure 16.

Le premier et deuxième mode de réalisation préféré selon les figures 1 à 12 montrent un deuxième verrouillage se composant par exemple de deux bossa- ges 10 agencés sur les parois latérales du couvercle 4. En rabattant le couver- cle 4 sur le bras extérieur 3, ces bossages 10 se trouvent à proximité des deuxièmes pendants réalisés par exemple en forme de dégagements 3.10. Les parois latérales du couvercle 4 sont dilatées de manière élastique et lesdites bossages 10 sont maintenus dans cette deuxième position fermée par des crans 3.5 agencés dans ces dégagements 3.10. L'homme de l'art, connaissant la présente invention peut réaliser d'autres variantes non illustrées, par exemple un crantage du couvercle 4 avec un bras intérieur 1,2, ou par exemple l'utilisa- tion de parois latérales 14 plates à l'intérieur du couvercle 4 au lieu de l'utili- sation des bossages 10 à l'intérieur du couvercle 4, sans sortir du cadre de la présente invention.

Le troisième mode de réalisation préféré selon les figures 13 à 15 montre un deuxième verrouillage effectué par exemple en forme de parois latérales 14 à l'intérieur du couvercle 4 avec des deuxièmes pendants réalisés par exemple en forme d'extrémités 6.14 du moyen de contact 6 du bras extérieur 3. Ce moyen de contact 6 se trouvant fixé à l'intérieur de trous de guidage du bras

extérieur 3 de façon que ses extrémités 6.14 dépassent légèrement les parois latérales externes du bras extérieur 3. Le moyen de contact 6 peut être une goupille solide et/ou il peut se composer d'une entretoise 61 et d'un tube 62 à paroi mince selon la figure 16. En rabattant le couvercle 4 sur les bras dépliants 1,2,3, ces parois latérales plates 14 se trouvent à proximité des extré- mités 6.14. Les parois latérales 14 du couvercle 4 sont dilatées de manière élastique et maintenues dans cette première position fermée. L'homme de l'art, connaissant la présente invention peut réaliser d'autres variantes non illustrées, par exemple un crantage du couvercle 4 avec un bras intérieur 1,2, ou par exemple l'utilisation de bossages 10 à l'intérieur du couvercle 4 au lieu de l'utilisation des parois latérales 14 plates à l'intérieur du couvercle 4, sans sortir du cadre de la présente invention.

Le fermoir dépliant se caractérise par un mécanisme d'ouverture nouveau et original. Le fermoir est conçu par exemple pour l'utilisation avec un bracelet élastique (de préférence en cuir) et/ou pour l'utilisation avec un bracelet à maillons souples (de préférence en acier inox et/ou or). Ces deux utilisations précises du fermoir se distinguent par le mode de réalisation préféré du méca- nisme d'ouverture. Il va de soi que ces modes de réalisation sont interchan- geable, c'est-à-dire, les modes de réalisation préférés d'un fermoir pour l'utili- sation avec un bracelet élastique peuvent aussi être utilisés pour un bracelet à maillons souples.

L'ouverture du fermoir fermé pour bracelet à brin élastique selon les deux modes de réalisation des figures 1 à 12 se fait en défaisant successivement les deux verrouillages des deux moyens de verrouillage 9,2.6,10,14 avec les pen- dants 2.9,6.12,3.10,6.14 correspondants:

Le déverrouillage du deuxième moyen de verrouillage (deux bossages 10 agencés à l'intérieur des parois latérales du couvercle 4 ou parois latéra- les 14 plates du couvercle 4) se fait par exemple en tirant l'extrémité ter- minale du deuxième brin bracelet 110 selon la direction de la flèche de force F d'ouverture, permettant à soulever ledit couvercle 4 (voir figure 10). En appliquant une telle force F d'ouverture au fermoir, on peut sortir les parois latérales du couvercle 4 qui sont fermées par crantage des bossages 10 respectivement les parois latérales 14 plates du couvercle 4 dans des dégagements 3.10 ou respectivement sur des extrémités 6.14 du bras extérieur 3.

Le couvercle 4 ainsi libéré peut pivoter autour la tige 4.11. Comme le deuxième brin bracelet 110 épouse parfaitement les courbures des surfa- ces de contact des parois intérieures de la partie supérieure du couvercle 4, il épouse aussi parfaitement la courbure des surfaces de contact corres- pondantes de la tige 4.11 et il épouse pareillement une partie de la sur- face extérieure des bras dépliants 2,3 délimitée par la goupille charnière 7 située à l'extrémité arrière du fermoir et le couvercle 4 situé essentielle- ment au centre du fermoir. A cause de l'élasticité du deuxième brin bra- celet 110, ce dernier se laisse comprimer légèrement, résultant dans un certain raidissement. Plus on tire l'extrémité terminal du deuxième brin bracelet 110 selon la direction de la flèche de force F d'ouverture, plus le couvercle 4 pivote autour de la tige 4.11 et plus une réaction R transmise par le deuxième brin bracelet 110 prenant appui dans la région 23 des surfaces extérieures du bras intermédiaire 2 et/ou du bras extérieur 3 du fermoir devient importante. Ce raidissement n'est pas nécessaire mais soutient une telle prise d'appui du brin bracelet 110 sur des bras dépliants 2,3. L'homme de l'art, connaissant la présente invention peut réaliser d'autres variantes non illustrées, par exemple l'utilisation d'un bracelet à

maillons souples ou l'utilisation d'un bracelet élastique partiellement renforcé, sans sortir du cadre de la présente invention.

Les éléments brin bracelet 110, couvercle 4 et bras central 1 ainsi reliés par le brin bracelet 110 forment un levier pouvant s'appuyer sur les surfa- ces extérieures du bras intermédiaire 2 et/ou du bras extérieur 3. Ce levier permet, en utilisant ladite réaction R, de défaire par exemple le contact tangent de l'extrémité du bras central 1 avec un premier pendant réalisé par exemple une partie latérale 6.12 d'un moyen de contact 6 du bras extérieur 3 (voir figure 11). Ce détachement des extrémités du bras central 1 se fait essentiellement en pivotant le bras central 1 autour du moyen de contact 6. Le moyen de contact 6 peut être une goupille solide et/ou il peut se composer d'une entretoise 61 et d'un tube 62 à paroi mince selon la figure 16.

Une fois le bras central 1 détaché et tout en continuant de tirer le brin bracelet 110 avec une force F d'ouverture pour soulever le couvercle 4 davantage, l'angle d'ouverture a formé par les axes longitudinaux du bras central 1 et du bras intermédiaire 2 augmente, permettant de déverrouil- ler encore un premier moyen de verrouillage en défaisant le crantage d'une extrémité concave 2.6 du bras intermédiaire 2 avec le premier pen- dant réalisé par exemple en forme d'une partie latérale 6.12 d'un moyen de contact 6 du bras extérieur 3 (voir figure 12). Ce déverrouillage des extrémités concaves 2.6 se fait essentiellement en décompriment de ma- nière élastique ledit bras intermédiaire 2 et/ou le tube 62 élastique à paroi mince lorsqu'on utilise un moyen de contact 6 se composant d'une entretoise 61 et d'un tube 62 à paroi mince selon la figure 16.

L'ouverture du fermoir fermé pour bracelet à maillons souples selon le troi- sième mode de réalisation des figures 13 à 15 se fait en défaisant successive- ment les deux verrouillages des deux moyens de verrouillages avec les pen- dants correspondants: -Le déverrouillage du deuxième moyen de verrouillage (parois latérales in- ternes du couvercle 4) se fait par exemple en soulevant directement le couvercle 4 selon la direction de la flèche de force F' d'ouverture couver- cle (voir figure 14). En appliquant cette force F' d'ouverture couvercle au fermoir, on peut sortir les parois latérales 14 du couvercle 4 fermée par crantage avec des extrémités 6.14 du moyen de contact 6 du bras exté- rieur 3. L'homme de l'art, connaissant la présente invention peut réaliser d'autres variantes sans sortir du cadre de la présente invention. Afin d'effectuer un crantage avec des extrémités d'un moyen de contact du bras extérieur, il peut par d'exemple utiliser des parois latérales plates du couvercle au lieu de prévoir des bossages sur les parois latérales du cou- vercle. Il peut pareillement prévoir des bossages de contact sur les parties latérales du bras extérieur, pouvant par exemple remplacer les extrémités d'un moyen de contact. Le moyen de contact 6 peut être une goupille solide avec des extrémités 6.14 et/ou il peut se composer d'une entretoise 61 avec des extrémités 6.14 et d'un tube 62 à paroi mince selon la figure 16.

-En état fermée dudit fermoir, le couvercle 4 repose partiellement sur un maillon terminal 40. Le couvercle 4 libéré peut pivoter autour la goupille d'attache 5 et le deuxième brin bracelet 210 avec un maillon terminal 40 deviennent accessible. La fonction précise dudit couvercle 4 est d'empê- cher toute ouverture accidentelle du maillon terminal 40 où peut agir une force F d'ouverture. De préférence, le couvercle 4 peut reposer partiel- lement sur une saillie 44 du maillon terminal 40. Plus particulièrement,

les extrémités de contact du couvercle 4 et du maillon terminal 40 sont adaptées l'un pour l'autre, de façon que l'aspect de ce fermoir soit très plat et élégant. Comparés à d'autres fermoirs, on gagne l'épaisseur en aplatissant la partie supérieure de l'extrémité de contact du maillon ter- minal 40 pour que l'on ne distingue pas de séparation entre le couvercle 4 et le maillon terminal 40 lorsque le couvercle 4 repose sur le maillon terminal 40. Ce maillon terminal 40 est amovible autour une goupille d'attache 50 agencée dans un trou du bras central 1. En tirant l'extrémité terminale du deuxième brin bracelet 210 selon la direction de la flèche de force F d'ouverture, le maillon terminal 40 pivote autour la goupille d'at- tache 50 et prends appui dans une région 23 des surfaces extérieures du bras extérieur 3 du fermoir, transmettant une réaction R. L'homme de l'art, connaissant la présente invention peut réaliser d'autres variantes non illustrées, sans sortir du cadre de la présente invention.

Les éléments brin bracelet 210, maillon terminal 40 et bras central 1 forment un levier pouvant s'appuyer sur des surfaces extérieures du bras extérieur 3. Ce levier permet, en utilisant ladite réaction R, de faire pivo- ter le bras central 1 autour le premier pendant réalisé par exemple en forme de moyen de contact 6 du bras extérieur 3 (voir figure 15).

Une fois le bras central 1 libéré d'un contact tangent ou d'un contact à crans et tout en continuant de tirer le brin bracelet 210 avec une force F d'ouverture pour soulever le maillon terminal 40 davantage, l'angle d'ou- verture formé par les axes longitudinaux du bras central 1 et du bras intermédiaire 2 augmente, permettant de déverrouiller un premier moyen de verrouillage en défaisant le crantage d'une extrémité concave 2.6 du bras intermédiaire 2 avec le premier pendant réalisé par exemple en forme d'une partie latérale 6.12 d'un moyen de contact 6 du bras exté- rieur 3 (non montré mais en analogie avec la figure 12). Ce déverrouil-

lage des extrémités concaves 2.6 se fait essentiellement en décompriment de manière élastique ledit bras intermédiaire 2 et/ou le tube 62 élastique à paroi mince lorsqu'on utilise un moyen de contact 6 se composant d'une entretoise 61 et d'un tube 62 à paroi mince selon la figure 16.

Le principal avantage de ce mécanisme d'ouverture à levier en appuyant le brin bracelet 110 sur des bras dépliants 2,3, c'est qu'il permet d'ouvrir le fer- moir avec une force F d'ouverture relativement faible. En comparaison avec l'ouverture d'un fermoir traditionnel, ou la force d'ouverture est obtenue en tirant directement les bras dépliants à déverrouiller, le présent mécanisme à levier multiplicateur permet une réduction importante de la force d'ouverture.

Dans la réalisation préférée selon la figure 10, le rapport de levier défini par la distance de la région d'appui 23 à la partie latérale 6.12 du moyen de contact 6, permet une réduction de la force F d'ouverture d'un facteur 6 par rapport à la force d'ouverture nécessaire en tirant directement les bras dé- pliants à déverrouiller. Il va de soi que l'homme de l'art, connaissant la pré- sente invention peut réaliser d'autres variantes d'un levier non illustrées, par exemple en utilisation un rapport de levier plus grand ou plus petit, sans sortir du cadre de la présente invention.

Le fermoir dépliant se caractérise par un double déploiement, permettant un agrandissement du diamètre du bracelet pour pouvoir facilement enlever et remettre le bracelet en le glissant au travers du poignet. Vu que de préfé- rence trois bras dépliants sont utilisés au lieu de deux bras dépliants habituels, le diamètre du bracelet à fermoir dépliant ouvert est d'autant plus grand, ce qui permet à l'utilisateur un enlèvement ou une remise facile du bracelet.

Ceci s'avère d'être intéressant pour des utilisateurs ayant des mains larges et/ou étant porteurs de bagues, d'autres bracelets, etc..

Le fermoir dépliant est réalisé avec un nombre minimal d'éléments qu'on peut facilement remplacer ou ajuster. On peut facilement changer et adapter la force du premier verrouillage en remplaçant les billes ressort et/ou les extrémités concaves par d'autres billes ressort respectivement par d'autres extrémité concaves ayant par exemple des caractéristiques élastiques différen- tes. On peut facilement changer et adapter la force du deuxième verrouillage en remplaçant le couvercle par un autre couvercle ayant des bossages et/ou des parois latérales internes d'une forme différente. L'homme du métier, en connaissant la présente invention, peut réaliser une multitude de réalisations similaires.

Les éléments visibles du fermoir dépliant sont de préférence métalliques, ils sont par exemple réalisés en acier inox et/ou en or. L'emploi d'autres maté- riaux de base est bien sûr possible et aucunement limité par l'invention. Tous les éléments visible du fermoir dépliant, c'est-à-dire les bras dépliants, le couvercle et les goupilles sont usinés de préférence en monoblocs métalliques et relié par engagement positif. Ceci permet un usinage facile et une variation rapide de l'aspect du fermoir. En outre, ces éléments disposant d'une grande symétrie et stabilité, garantissant un fonctionnement sûr et un maintien facile.

Un avantage important consiste dans l'évitement total de soudages. Vu la haute précision demandée pour un actionnement facile et répété du fermoir, et vu les difficultés techniques lors du traitement des matériaux choisis (dimi- nution de dureté lors d'un soudage, déformation asymétrique lors d'un souda- ge), il s'est avéré comme avantageux d'éviter un soudage. L'homme de l'art, en connaissant la présente invention, peut bien sûr réaliser d'autres moyens de fixation pour d'autres matériaux de base, par exemple la thermofusion pour des matériaux synthétiques thermofusibles, etc.