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Title:
CLOSING OR SOLAR PROTECTION APPARATUS, AND METHOD FOR IMPLEMENTING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/059681
Kind Code:
A2
Abstract:
The present invention relates to a closing or solar protection apparatus (10), particularly a roller blind-type apparatus. Said apparatus includes: an apron (18) comprising a plurality of blind slats (20), each blind slat being pivotable about a pivoting axis (Y) defined by at least one side shaft (60) extending sideways from a first edge of the blind slat (20); two chains (40) that are placed sideways on both sides of the apron and are translatable along a releasing axis (X) perpendicular to the pivoting axis (Y), each chain holding a side shaft of each blind slat; and a means for angling at least one operative slat (21), from among the blind slats, from a resting position, wherein a second edge of the operative slat is near or in contact with the first edge of an adjacent slat of the apron, to an angled position, wherein the second edge of the operative slat is spaced from the first edge of the adjacent slat by rotating the operative slat around the pivoting axis (Y) thereof. Said apparatus (10) is characterized in that the angling means includes an activation strip (80), extending in a manner parallel to the releasing axis (X), and a cam (70) that is pivotably mounted onto a side shaft of each operative slat, engages with the activation strip, and moreover engages with a rotatably secured portion (68) of the operative slat so as to rotate said operative slat during specific movements of the chain.

Inventors:
DENIS ARNAUD (FR)
DONIER ALAIN (FR)
SOCIE DENIS (FR)
ALLEMAND JEAN-MARIE (FR)
Application Number:
PCT/FR2011/052550
Publication Date:
May 10, 2012
Filing Date:
October 31, 2011
Export Citation:
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Assignee:
ZURFLUH FELLER (FR)
DENIS ARNAUD (FR)
DONIER ALAIN (FR)
SOCIE DENIS (FR)
ALLEMAND JEAN-MARIE (FR)
International Classes:
E06B9/34; E06B9/15; E06B9/304; E06B9/384
Foreign References:
EP0141805A21985-05-15
DE1237289B1967-03-23
FR2775314A11999-08-27
Attorney, Agent or Firm:
MYON, Gérard et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 .- Installation (10 ; 1 10 ; 210) de fermeture ou de protection solaire, notamment de type volet roulant, comprenant :

- un tablier (18 ; 218) comportant plusieurs lames de volet (20 ; 220), chaque lame de volet étant susceptible de pivoter autour d'un axe de pivotement (Y) défini par au moins un arbre latéral (60 ; 160 ; 260) s'étendant latéralement à partir d'un premier bord (20a ; 220a) de la lame de volet (20 ; 220),

- deux chaînes (40 ; 140 ; 240) disposées latéralement de part et d'autre du tablier (18 ; 218) et mobiles en translation selon un axe de déploiement (X) perpendiculaire à l'axe de pivotement (Y), chaque chaîne (40 ; 140 ; 240) supportant un arbre latéral (60 ; 160 ; 260) de chaque lame de volet (20 ; 220), et

- des moyens d'inclinaison (68, 70, 78, 80, 90 ; 168, 70, 78, 80, 90 ; 268, 270, 278, 80, 290) d'au moins une lame active (21 ; 221 ), parmi les lames de volet (20 ; 220), depuis une position de repos dans laquelle un deuxième bord (20b ; 220b) de la lame active (21 ; 221 ) est rapproché ou en contact avec le premier bord (20a ; 220a) d'une lame adjacente du tablier (18 ; 218), vers une position inclinée dans laquelle le deuxième bord (20b ; 220b) de la lame active (21 ; 221 ) est écarté du premier bord (20a ; 220a) de la lame adjacente par rotation (R2) de la lame active (21 ; 221 ) autour de son axe de pivotement (Y),

caractérisée en ce que les moyens d'inclinaison comprennent au moins :

- une bande d'activation (80) s'étendant parallèlement à l'axe de déploiement (X), et

- une came (70 ; 270) montée pivotante sur un arbre latéral (60 ; 160 ; 260) de chaque lame active (21 ; 221 ) et coopérant, d'une part, avec la bande d'activation (80) et, d'autre part, avec une partie (68 ; 168 ; 268) solidaire en rotation (R1 ; R2) de la lame active (21 ; 221 ), de manière à entraîner la rotation (R1 ; R2) de cette lame active (21 ; 221 ) lors de déplacements spécifiques de la chaîne (40 ; 140 ; 240). 2.- Installation (10 ; 1 10 ; 210) selon la revendication 1 , caractérisée en ce que les moyens d'inclinaison (68, 70, 78, 80, 90 ; 168, 70, 78, 80, 90 ; 268, 270, 278, 80, 290) comprennent également, pour chaque came (70 ; 270) :

- un élément de butée (68 ; 168 ; 268) constituant une partie solidaire en rotation (R1 ; R2) de la lame active (21 ; 221 ) et coopérant avec la came (70 ; 270), qui est solidaire de l'arbre latéral (60 ; 160 ; 260) en rotation (R1 ; R2) autour de l'axe de pivotement (Y), et - un élément d'entraînement (78 ; 278) qui est solidaire de la came (70 ; 270) et qui est apte à coopérer avec l'élément de butée (68 ; 168 ; 268) pour déplacer conjointement la came (70 ; 270), l'arbre latéral (60 ; 160 ; 260) et la lame active (20 ; 220) en rotation (R2) autour de l'axe de pivotement (Y).

3. - Installation (10 ; 1 10) selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'élément de butée (68 ; 168) est un pion qui s'étend à partir de l'arbre latéral (60 ; 160) selon un axe de butée (A68) radial par rapport à l'axe de pivotement (Y) et en ce que l'élément d'entraînement (78) est un doigt qui s'étend depuis une surface latérale (72) de la came (70) selon un axe d'entraînement (Y78) parallèle à l'axe de pivotement (Y).

4. - Installation (210) selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'élément de butée (268) est un pion qui s'étend à partir de l'arbre latéral (260) selon un axe de butée (A68) radial par rapport à l'axe de pivotement (Y) et en ce que l'élément d'entraînement (278) est une surface ménagée à l'intérieur de la came (270), cette surface (278) étant notamment sensiblement perpendiculaire à l'axe de pivotement (Y) et à l'axe de butée (A68).

5. - Installation (10 ; 1 10 ; 210) selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que les moyens d'inclinaison (68, 70, 78, 80, 90 ; 168, 70, 78, 80, 90 ;

268, 270, 278, 80, 290) comprennent également un ressort (90 ; 290) qui est positionné sur l'arbre latéral (60 ; 160 ; 260).

6. - Installation (10 ; 1 10) selon les revendications 3 et 5, caractérisée en ce que le ressort (90) exerce sur l'élément d'entraînement (78) un effort (F91 ) variable en fonction de la rotation (R1 ; R2) de la came (70).

7. - Installation (210) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque chaîne (240) comporte plusieurs maillons (242) mobiles en translation selon l'axe de déploiement (X), chaque maillon (242) comportant une lumière oblongue (247) traversée par un élément cylindrique (256) mobile en translation dans la lumière oblongue (247) du maillon (242) et solidaire en translation du maillon inférieur, les maillons (242) de la chaîne (240) étant aptes à se translater les uns par rapport aux autres suivant l'axe de déploiement (X) avec, dans le même temps, les lames actives (221 ) qui se translatent les unes par rapport aux autres suivant cet axe de déploiement (X).

8. - Installation (210) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le tablier (218) est rattaché à un tube d'enroulement (T210) par au moins une lame support (LS1 , LS2).

9. - Installation (210) selon la revendication 8, caractérisée en ce que la ou l'une des lames support (LS1 , LS2) supporte les chaînes (240) par l'intermédiaire de biellettes (BS2) disposées latéralement de part et d'autre du tablier (218). 10.- Installation (210) selon l'un des revendications 8 ou 9, caractérisée en ce que la lame support (LS1 , LS2) coopérant avec le tube d'enroulement (T210) est rattachée à ce tube d'enroulement (T210) par l'intermédiaire d'au moins un verrou automatique (V210). 1 1 .- Installation (10 ; 1 10 ; 210) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque came (70 ; 270) coopérant avec la bande d'activation (80) comporte une surface extérieure (74) avec au moins deux zones (75, 76, 77) de frottement sur la bande (80) qui présentent des coefficients de frottement différents sur une surface (81 ) de la bande (80) sur laquelle glisse la came (70 ; 270) lors de la translation des chaînes (40 ; 140 ; 240) suivant l'axe de déploiement (X).

12. - Installation (10 ; 1 10 ; 210) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la chaîne (40 ; 140 ; 240) comporte des galets (50 ; 250) aptes à rouler sur une surface d'appui (34 ; 134) agencée dans un espace intérieur (32 ; 132) d'une coulisse (30 ; 130 ; 230) de guidage de la chaîne (40 ; 140 ; 240), la surface d'appui (34 ; 134) étant située en vis-à-vis d'une surface (81 ) de la bande d'activation (80) coopérant avec chaque came (70 ; 270).

13. - Installation (210) selon la revendication 12, caractérisée en ce que chaque galet (250) est mobile en translation suivant l'axe de déploiement (X) dans une lumière oblongue (247) d'un maillon (242) de la chaîne (240).

14. - Installation (10 ; 1 10 ; 210) selon l'une quelconque des revendications 12 ou 13, caractérisée en ce que chaque galet (50 ; 250) est en matériau déformable, susceptible de s'écraser contre la surface d'appui (34 ; 134) lorsque chaque came (70 ; 270) coopère avec la bande d'activation (80).

15. - Installation (10 ; 1 10 ; 210) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la bande d'activation (80) est en matériau souple déformable, notamment en élastomère tel que de la mousse silicone.

16. - Installation (10 ; 1 10 ; 210) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la bande d'activation (80) est rapportée dans une coulisse (30 ; 130 ; 230) disposée sur un côté du tablier (18 ; 218). 17.- Installation (210) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le deuxième bord (220a) de chaque lame de volet (220) comprend une rainure (228) qui s'étend parallèlement à l'axe de pivotement (Y) et est configurée pour coopérer avec le premier bord (220a) d'une lame de volet (220) adjacente. 18.- Installation (10 ; 1 10 ; 210) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les deux arbres latéraux (60 ; 160 ; 260) traversent le premier bord (20a ; 220a) de chaque lame de volet (20 ; 220) et forment une tige traversante monobloc.

19. - Installation (10 ; 1 10 ; 210) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens d'inclinaison (68, 70, 78, 80, 90 ; 168, 70, 78, 80, 90 ;

268, 270 , 278, 80, 290) sont configurés pour incliner chaque lame active (21 ; 221 ) lors d'une translation des chaînes (40 ; 140 ; 240) suivant l'axe de déploiement (X) dans une direction (D2) de remontée du tablier (18 ; 218), quelle que soit la position du tablier (18 ; 218), pour autant qu'au moins une lame (21 ; 221 ) est disposée dans une zone active (17) de l'installation (10 ; 1 10 ; 210) définie entre deux coulisses (30 ; 130 ; 230).

20. - Installation (210) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens d'inclinaison (268, 270, 278, 80, 290) sont configurés, d'une part, pour désolidariser le premier bord (220a) de chaque lame active (221 ) et le deuxième bord (220a) d'une lame active adjacent (221 ) durant le déplacement de la chaîne (240) dans une direction (D2) de remontée du tablier (218) et, d'autre part, pour emboîter le premier bord (220a) de chaque lame active (221 ) et le deuxième bord (220a) d'une lame active adjacent (221 ) durant le déplacement de la chaîne (240) dans une direction (D1 ) de descente du tablier (218).

21 . - Installation (10 ; 1 10 ; 210) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un unique actionneur (A10) configuré pour déplacer la chaîne (40 ; 140 ; 240) et les lames (20 ; 220) en translation sélectivement dans une première direction (D1 ) de descente du tablier (18 ; 218) ou dans une deuxième direction (D2) de remontée du tablier (18 ; 218) et pour déplacer chaque lame active (21 ; 221 ) de sa position de repos vers sa position inclinée.

22. - Installation (10 ; 1 10 ; 210) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend sur chacun de ses côtés gauche et droit (13, 14), en symétrie par rapport à un plan médian (Pm) parallèle au premier axe (X) et perpendiculaire au deuxième axe (Y) :

- une chaîne (40 ; 140 ; 240) mobile en translation parallèlement au premier axe (X),

- une extrémité (62 ; 162 ; 262) d'un arbre (60 ; 160) associé à chaque lame de volet (20 ; 220) et s'étendant selon le deuxième axe (Y), et

- une coulisse (30 ; 130 ; 230) de guidage de la chaîne (40 ; 140 ; 240) qui s'étend suivant le premier axe (X) et dans laquelle sont agencés les moyens d'inclinaison (68, 70, 78, 80, 90 ; 168, 70, 78, 80, 90 ; 268, 270, 278, 80, 290) associés à une ou des lames actives (21 ; 221 ), notamment lorsque la ou les lames actives (21 ; 221 ) sont en position inclinée.

23. - Procédé de mise en œuvre d'une installation (10 ; 1 10 ; 210) de fermeture ou de protection solaire, notamment de type volet roulant, cette installation comprenant :

- un tablier (18 ; 218) comportant plusieurs lames de volet (20 ; 220), chaque lame de volet étant susceptible de pivoter autour d'un axe de pivotement (Y) défini par au moins un arbre latéral (60 ; 160 ; 260) s'étendant latéralement à partir d'un premier bord (20a ; 220a) de la lame de volet (20 ; 220),

- deux chaînes (40 ; 140 ; 240) disposées latéralement de part et d'autre du tablier (18 ; 218) et mobiles en translation selon un axe de déploiement (X) perpendiculaire à l'axe de pivotement (Y), chaque chaîne (40 ; 140 ; 240) supportant un arbre latéral (60 ; 160 ; 260) de chaque lame de volet (20 ; 220),

- des moyens d'inclinaison (68, 70, 78, 80, 90 ; 168, 70, 78, 80, 90 ; 268, 270, 278, 80, 290) d'au moins une lame active (21 ; 221 ), parmi les lames de volet (20 ; 220), depuis une position de repos vers une position inclinée, par rotation (R2) de la lame active (21 ; 221 ) autour de son axe de pivotement (Y),

le procédé comprenant les étapes suivantes : a) déplacer la chaîne (40 ; 140 ; 240) en translation dans une première direction (D1 ) de descente du tablier (18 ; 218) à l'aide de l'actionneur (A10), en maintenant chaque lame active (21 ; 221 ) en position de repos,

b) déplacer la chaîne (40 ; 140 ; 240) en translation dans une deuxième direction (D2) de remontée du tablier (18 ; 218) opposée à la première direction (D1 ) à l'aide de l'actionneur (A10), et

c) déplacer chaque lame active (21 ; 221 ) vers la position inclinée par rotation (R2) de l'arbre (60 ; 160 ; 260) de cette lame active autour du deuxième axe (Y), le procédé étant caractérisé en ce que l'étape c) est réalisée en utilisant l'actionneur (A10) des étapes a) et b), simultanément à l'étape b) et indépendamment de la position du tablier (18 ; 218), pour autant qu'au moins une lame (21 ; 221 ) est disposée dans une zone active (17 ; 217) de l'installation (10 ; 1 10 ; 210) définie entre deux coulisses (30 ; 130 ; 230).

Description:
INSTALLATION DE FERMETURE OU DE PROTECTION SOLAIRE,

ET PROCEDE DE MISE EN ŒUVRE D'UNE TELLE INSTALLATION

La présente invention concerne une installation de fermeture ou de protection solaire. L'invention concerne également un procédé de mise en œuvre d'une installation de fermeture ou de protection solaire. Le domaine de l'invention est celui des installations de type volets roulant à lames orientables, destinés à équiper un ouvrant de bâtiment tel qu'une porte ou une fenêtre agencée dans un mur ou un toit.

De manière classique, un volet roulant comprend un tablier enroulé autour d'un arbre et qui se déroule entre deux coulisses afin de masquer la fenêtre. En pratique, une action manuelle ou électrique permet de manœuvrer le volet roulant en descente ou en montée. Dans le cas d'un tablier de volet à lames orientables, un mécanisme spécifique est généralement prévu pour incliner les lames par rapport au plan du tablier.

EP-A-0 141 805 décrit un volet roulant à lames orientables, comprenant une chaîne mobile en translation dans une coulisse. Chaque lame constitutive du tablier de volet est solidaire d'une tige qui coopère avec la chaîne par le biais de profils filetés complémentaires. A l'intérieur de la coulisse, un rail coopérant avec la chaîne peut être déplacé en translation par un actionneur auxiliaire, dans une direction parallèle au tablier et perpendiculaire à la direction de montée et descente de la chaîne. Le déplacement du rail entraine un déplacement de la chaîne et donc une rotation de chaque tige du fait de la coopération des profils filetés complémentaires. Ainsi, le déplacement du rail provoque l'inclinaison des lames de volets solidaires des tiges. Les efforts mécaniques transmis entre les différentes pièces peuvent entraîner une usure rapide de ces pièces. En outre, un tel volet roulant nécessite un premier actionneur pour déplacer le tablier et un deuxième actionneur pour déplacer le rail dans la coulisse, ce qui est coûteux et encombrant.

DE-B-1 237 289 décrit un volet roulant à lames orientables, comprenant un tablier muni de plusieurs lames de volet montées sur des barres transversales. Des coulisses sont disposées de chaque côté du tablier. Un élément intermédiaire est interposé entre chaque barre, dans les coulisses. Le volet ne comprend donc pas une chaîne de levage dissociée du tablier. En pratique, les barres et les éléments intermédiaires s'inclinent lorsqu'ils viennent en butée basse dans les coulisses, du fait de la gravité. Ainsi, la venue en butée basse provoque l'inclinaison des lames de volets solidaires des barres transversales. Le but de la présente invention est de proposer un volet roulant amélioré, permettant notamment d'orienter les lames tout en étant simple, économique et peu encombrant.

A cet effet, l'invention a pour objet une installation de fermeture ou de protection solaire, notamment de type volet roulant, comprenant :

- un tablier comportant plusieurs lames de volet, chaque lame de volet étant susceptible de pivoter autour d'un axe de pivotement défini par au moins un arbre latéral s'étendant latéralement à partir d'un premier bord de la lame de volet,

- deux chaînes disposées latéralement de part et d'autre du tablier et mobiles en translation selon un axe de déploiement perpendiculaire à l'axe de pivotement, chaque chaîne supportant un arbre latéral de chaque lame de volet, et

- des moyens d'inclinaison d'au moins une lame active, parmi les lames de volet, depuis une position de repos dans laquelle un deuxième bord de la lame active est rapproché ou en contact avec le premier bord d'une lame adjacente du tablier, vers une position inclinée dans laquelle le deuxième bord de la lame active est écarté du premier bord de la lame adjacente par rotation de la lame active autour de son axe de pivotement.

Cette installation est caractérisée en ce que les moyens d'inclinaison comprennent au moins :

- une bande d'activation s'étendant parallèlement à l'axe de déploiement, et

- une came montée pivotante sur un arbre latéral de chaque lame active et coopérant, d'une part, avec la bande d'activation et, d'autre part, avec une partie solidaire en rotation de la lame active, de manière à entraîner la rotation de cette lame active lors de déplacements spécifiques de la chaîne.

Ainsi, l'invention permet d'incliner les lames de manière simple, indépendamment de la position du tablier. L'installation de volet roulant selon l'invention ne nécessite pas d'actionneur supplémentaire, en plus du moteur utilisé pour monter et descendre le tablier. Les moyens d'inclinaison sont agencés dans la coulisse de l'installation, ce qui les protège des intempéries et donc ralentit leur vieillissement, tout en procurant une grande discrétion et une esthétique soignée au volet. Comme le fonctionnement des moyens d'inclinaison ne dépend pas du positionnement relatif entre les lames et un mécanisme interne à la coulisse, la longueur des coulisses peut donc être modifiée librement lors du montage. Aucun mécanisme auxiliaire ne se greffe sur les lames, ni sur les coulisses qui sont monoblocs. Le montage de l'installation est effectué comme sur un volet roulant standard à lames non orientables, sans nécessiter d'opération de réglage complexe, et le temps de pose est réduit. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, prises isolément ou en combinaison :

- les moyens d'inclinaison comprennent également, pour chaque came, un élément de butée constituant une partie solidaire en rotation de la lame active et coopérant avec la came, qui est solidaire de l'arbre latéral en rotation autour de l'axe de pivotement, et un élément d'entraînement qui est solidaire de la came et qui est apte à coopérer avec l'élément de butée pour déplacer conjointement la came, l'arbre latéral et la lame active en rotation autour de l'axe de pivotement ;

- l'élément de butée est un pion qui s'étend à partir de l'arbre latéral selon un axe de butée radial par rapport à l'axe de pivotement et en ce que l'élément d'entraînement est un doigt qui s'étend depuis une surface latérale de la came selon un axe d'entraînement parallèle à l'axe de pivotement ;

- l'élément de butée est un pion qui s'étend à partir de l'arbre latéral selon un axe de butée radial par rapport à l'axe de pivotement et l'élément d'entraînement est une surface ménagée à l'intérieur de la came, cette surface étant notamment sensiblement perpendiculaire à l'axe de pivotement et à l'axe de butée ;

- les moyens d'inclinaison comprennent également un ressort qui est positionné sur l'arbre latéral ;

- le ressort exerce sur l'élément d'entraînement un effort variable en fonction de la rotation de la came ;

- chaque chaîne comporte plusieurs maillons mobiles en translation selon l'axe de déploiement, chaque maillon comportant une lumière oblongue traversée par un élément cylindrique mobile en translation dans la lumière oblongue du maillon et solidaire en translation du maillon inférieur, les maillons de la chaîne étant aptes à se translater les uns par rapport aux autres suivant l'axe de déploiement avec, dans le même temps, les lames actives qui se translatent les unes par rapport aux autres suivant cet axe de déploiement ;

- le tablier est rattaché à un tube d'enroulement par au moins une lame support ;

- la ou l'une des lames support supporte les chaînes par l'intermédiaire de biellettes disposées latéralement de part et d'autre du tablier ;

- la lame support coopérant avec le tube d'enroulement est rattachée à ce tube d'enroulement par l'intermédiaire d'au moins un verrou automatique ;

- chaque came coopérant avec la bande d'activation comporte une surface extérieure avec au moins deux zones de frottement sur la bande qui présentent des coefficients de frottement différents sur une surface de la bande sur laquelle glisse la came lors de la translation des chaînes suivant l'axe de déploiement ; - la chaîne comporte des galets aptes à rouler sur une surface d'appui agencée dans un espace intérieur d'une coulisse de guidage de la chaîne, la surface d'appui étant située en vis-à-vis d'une surface de la bande d'activation coopérant avec chaque came ;

- chaque galet est mobile en translation suivant l'axe de déploiement dans une lumière oblongue d'un maillon de la chaîne ;

- chaque galet est en matériau déformable, susceptible de s'écraser contre la surface d'appui lorsque chaque came coopère avec la bande d'activation ;

- la bande d'activation est en matériau souple déformable, notamment en élastomère tel que de la mousse silicone ;

- la bande d'activation est rapportée dans une coulisse disposée sur un côté du tablier ;

- le deuxième bord de chaque lame de volet comprend une rainure qui s'étend parallèlement à l'axe de pivotement et est configurée pour coopérer avec le premier bord d'une lame de volet adjacente ;

- les deux arbres latéraux traversent le premier bord de chaque lame de volet et forment une tige traversante monobloc ;

- les moyens d'inclinaison sont configurés pour incliner chaque lame active lors d'une translation des chaînes suivant l'axe de déploiement dans une direction de remontée du tablier, quelle que soit la position du tablier, pour autant qu'au moins une lame est disposée dans une zone active de l'installation définie entre deux coulisses ;

- les moyens d'inclinaison sont configurés, d'une part, pour désolidariser le premier bord de chaque lame active et le deuxième bord d'une lame active adjacent durant le déplacement de la chaîne dans une direction de remontée du tablier et, d'autre part, pour emboîter le premier bord de chaque lame active et le deuxième bord d'une lame active adjacent durant le déplacement de la chaîne dans une direction de descente du tablier ;

- l'installation comprend un unique actionneur configuré pour déplacer la chaîne et les lames en translation sélectivement dans une première direction de descente du tablier ou dans une deuxième direction de remontée du tablier et pour déplacer chaque lame active de sa position de repos vers sa position inclinée.

- l'installation comprend sur chacun de ses côtés gauche et droit, en symétrie par rapport à un plan médian parallèle au premier axe et perpendiculaire au deuxième axe, une chaîne mobile en translation parallèlement au premier axe, une extrémité d'un arbre associé à chaque lame de volet et s'étendant selon le deuxième axe, et une coulisse de guidage de la chaîne qui s'étend suivant le premier axe et dans laquelle sont agencés les moyens d'inclinaison associés à une ou des lames actives, notamment lorsque la ou les lames actives sont en position inclinée.. L'invention est également relative à un procédé de mise en œuvre d'une installation de fermeture ou de protection solaire, notamment de type volet roulant, cette installation comprenant :

- un tablier comportant plusieurs lames de volet, chaque lame de volet étant susceptible de pivoter autour d'un axe de pivotement défini par au moins un arbre latéral s'étendant latéralement à partir d'un premier bord de la lame de volet,

- deux chaînes disposées latéralement de part et d'autre du tablier et mobiles en translation selon un axe de déploiement perpendiculaire à l'axe de pivotement, chaque chaîne supportant un arbre latéral de chaque lame de volet,

- des moyens d'inclinaison d'au moins une lame active, parmi les lames de volet, depuis une position de repos vers une position inclinée, par rotation de la lame active autour de son axe de pivotement,

le procédé comprenant les étapes suivantes :

a) déplacer la chaîne en translation dans une première direction de descente du tablier à l'aide de l'actionneur, en maintenant chaque lame active en position de repos,

b) déplacer la chaîne en translation dans une deuxième direction de remontée du tablier opposée à la première direction à l'aide de l'actionneur, et

c) déplacer chaque lame active vers la position inclinée par rotation de l'arbre de cette lame active autour du deuxième axe,

le procédé étant caractérisé en ce que l'étape c) est réalisée en utilisant l'actionneur des étapes a) et b), simultanément à l'étape b) et indépendamment de la position du tablier, pour autant qu'au moins une lame est disposée dans une zone active de l'installation définie entre deux coulisses.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins sur lesquels :

- la figure 1 est une vue partielle en perspective d'une installation conforme à l'invention, montrée dans une configuration partiellement abaissée de son volet, certaines parties n'étant pas représentées dans un but de simplification ;

- la figure 2 est une vue de face de l'installation de la figure 1 ;

- la figure 3 est une coupe selon la ligne lll-lll à la figure 2 ;

- la figure 4 est une vue à plus grande échelle du détail IV à la figure 3, montrant en particulier l'intérieur d'une coulisse appartenant à l'installation ;

- la figure 5 est une vue de côté de l'installation selon la flèche V à la figure 4, la coulisse n'étant pas représentée ; - la figure 6 est une vue en perspective de l'installation selon la flèche VI à la figure 1 , la coulisse n'étant que partiellement représentée ;

- les figures 7 et 8 sont des vues analogues respectivement aux figures 5 et 4, montrant l'installation dans une configuration où l'inclinaison des lames va débuter;

- les figures 9 et 10 sont des vues analogues respectivement aux figures 7 et 8, montrant l'installation dans une configuration où les lames sont inclinées ;

- la figure 1 1 est une vue partielle en perspective de l'installation dans la configuration des figures 9 et 10 ;

- la figure 12 est une vue partielle en perspective arrachée d'une installation conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention, montrée dans une configuration de descente ; et

- la figure 13 est une vue analogue à la figure 4 pour l'installation de la figure 12 ;

- les figures 14 et 15 sont des vues analogues respectivement aux figures 1 et 1 1 d'une installation conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention ;

- les figures 16 et 17 sont des vues analogues respectivement aux figures 7 et 9 pour l'installation des figures 14 et 15 ;

- la figure 18 est une vue à plus grande échelle du détail XVIII de la figure 15, montrant en particulier une partie d'une chaîne et du tablier de volet appartenant à l'installation des figures 14 à 17 ;

- la figure 19 est une coupe dans le plan XIX à la figure 15, montrant une autre partie de la chaîne, ce plan XIX étant perpendiculaire au tablier de volet ;

- la figure 20 est une coupe selon la ligne XX-XX à la figure 17, montrant une autre partie de la chaîne ; et

- la figure 21 est une coupe selon la ligne XXI-XXI à la figure 17, montrant une autre partie de la chaîne.

Sur les figures 1 à 1 1 est représentée une installation 10, conforme à l'invention, de fermeture ou de protection solaire, en l'espèce de type volet roulant.

Pour faciliter le repérage des différentes parties de l'installation 10 dans l'espace, on définit un côté intérieur 1 1 tourné vers l'intérieur du bâtiment non représenté dont l'installation 10 permet d'obturer une ouverture, un côté extérieur 12 opposé au côté intérieur 1 1 , un côté gauche 13, un côté droit 14, un côté supérieur 15 et un côté inférieur 16.

L'installation 10 comprend un tablier de volet 18 constitué de lames de volet 20 ainsi que, de chaque côté gauche 13 et droit 14 du tablier 18, une chaîne 40 constituée de plusieurs maillons 42 qui se translatent selon un axe de déploiement X à l'intérieur d'une coulisse creuse 30.

La coulisse 30 et la chaîne 40 situées du côté droit 14 sont représentées, tandis que la coulisse et la chaîne situées du côté gauche 13 ne sont pas montrées. En effet, l'installation 10 est symétrique par rapport à un plan médian Pm, excepté le moteur et ses organes de liaison au tube d'enroulement, non représentés.

L'installation 10 comprend également des moyens d'inclinaison des lames 20, qui sont disposés de chaque côté gauche 13 et droit 14 du tablier 18. Ces moyens d'inclinaison incluent notamment, pour chaque lame 20, un arbre latéral 60 avec une extrémité 62 munie d'une butée 68, une came 70 montée sur l'extrémité 62 et comportant un doigt 78, ainsi qu'un ressort 90 monté sur l'extrémité 62 entre la butée 68 et le doigt 78. Ainsi, chaque came 70 est munie de son doigt 78 d'entraînement de la butée 68 et de l'arbre 60 lors d'un déplacement particulier de la came 70, comme décrit ci-après.

Chaque lame 20 comporte un premier bord 20a, un arbre 60 étant disposé latéralement de chaque côté gauche 13 et droit 14 de ce bord 20a. Ce premier bord 20a est orienté du côté supérieur 15, opposé à un deuxième bord 20b orienté du côté inférieur 16. Ainsi, en position de repos des lames 20 du tablier 18, chaque bord 20a est rapproché d'un bord voisin 20b, voire même chaque bord 20a se trouve en contact avec ce bord voisin 20b.

En variante, les arbres latéraux 60 peuvent traverser le bord 20a sur toute sa largeur, selon un axe de pivotement Y qui est perpendiculaire à l'axe de déploiement X, pour former une tige traversante monobloc.

La partie supérieure de l'installation 10, comprenant un caisson dans lequel est logé un tube d'enroulement, n'est pas représenté, du côté supérieur 15. Egalement, le caisson abrite un moteur d'entraînement de ce tube, ce moteur étant représenté schématiquement par un bloc actionneur A10 en pointillés sur les figures 1 , 2, 1 1 et 12. En alternative, cet actionneur peut être une partie d'un système de commande manuel classique adapté pour la montée et à la descente du tablier 18.

Les deux chaînes 40 sont fixées au tube d'enroulement du côté supérieur 15. Grâce à l'actionneur A10, les chaînes 40, d'une part, s'enroulent et se déroulent autour du tube d'enroulement et, d'autre part, glissent dans les coulisses 30. Les chaînes 40 relient entre elles les lames 20 en coopérant avec les arbres 60, et permettent donc de déplacer le tablier 18. Autrement dit, en fonctionnement de l'installation 10, le tablier 18, d'une part, s'enroule et se déroule autour du tube d'enroulement et, d'autre part, se translate dans un plan P18 qui s'étend entre les coulisses 30.

Par la suite, seuls les éléments situés du côté droit 14 sont décrits. La coulisse 30 s'étend suivant l'axe X, depuis une extrémité supérieure 35 jusqu'à une extrémité inférieure 36. Comme montré en particulier à la figure 4, la coulisse 30 présente un profil creux qui délimite un espace intérieur 32. Dans cet espace 32, la coulisse 30 comporte une surface plane 34 et un logement 38 de réception d'une bande d'activation ou bande adhérente de friction 80. La surface 34 est tournée vers le côté intérieur 1 1 , tandis que le logement 38 est ouvert en direction du côté extérieur 12. Les autres dimensions de la coulisse 30 et de son espace 32 sont prévues pour éviter tout contact avec des éléments mobiles, tout en conservant un encombrement réduit.

Du côté de l'espace 32 ouvert et tourné vers les lames 20, de part et d'autre de l'arbre 60, la coulisse 30 comporte des bordures 33, de préférence adaptées pour recevoir des joints de type brosse, non représentés. Ces joints-brosses permettent notamment de maintenir les éléments constitutifs du mécanisme de basculement situés à l'intérieur 32 de la coulisse 30 à l'abri des poussières et des intempéries et, subsidiairement, d'isoler thermiquement et phoniquement l'intérieur 32 de la coulisse 30 par rapport à l'extérieur. En pratique, la coulisse 30 est généralement fixée au bâtiment, notamment au tableau d'une fenêtre, en réalisant un perçage suivant l'axe Y d'une paroi de la coulisse ou d'une aile non représentée prolongeant cette paroi suivant l'axe Y.

En particulier, on considère une zone « active » 17 délimitée entre les coulisses 30, dans laquelle la chaîne 40 se translate selon l'axe X, soit dans une première direction D1 de déroulement du tablier 18 vers le côté inférieur 16, soit dans une deuxième direction D2, opposée à la direction D1 , de remontée du tablier 18 sur le tube d'enroulement vers le côté supérieur 15. En fait, cette zone active 17 s'arrête à quelques centimètres en dessous de l'extrémité supérieure 35 des coulisses 30, pour permettre aux lames 20 de revenir dans le plan P18 avant de rentrer dans le caisson d'enroulement lors de la remontée du tablier 18. Cette zone 17 est identifiée par une bordure en trait mixte à la figure 2.

Dans la zone active 17, les lames 20 mobiles en translation parallèlement au plan P18 peuvent être actionnées par les moyens d'inclinaison et sont alors désignés comme étant des lames actives 21 , potentiellement inclinables, ou des lames inclinées 22. En particulier, une lame active 21 est considérée comme telle lorsque l'arbre 60 et la came 70 associés pénètrent dans la zone active 17, comme montré aux figures 5 et 6.

Par ailleurs, on remarque que les lames 20 sont légèrement courbées du côté intérieur 1 1 , entre les bords 20a et 20b. Egalement les lames 20 sont munies de bavettes de recouvrement 29 sur leurs bords inférieurs 20b. Ces bavettes 29 participent à l'occultation de l'ouvrant sur laquelle l'installation 10 est montée, aussi bien en position de repos qu'en position inclinée des lames 20. Comme montré à la figure 6, maillon 42 de la chaîne 40 présente un profil « en H » courbé du côté intérieur 1 1 , avec une partie médiane 43 qui forme la partie centrale du H, une extrémité supérieure 45 munie d'oreilles supérieures 451 et 452, et une extrémité inférieure 46 munie d'oreilles inférieures 461 et 462. Les oreilles 451 , 452, 461 et 462 sont en saillie depuis la partie médiane 43 sur leurs côtés respectifs, et sont configurées pour coopérer avec les oreilles correspondantes d'un maillon voisin 42. Chaque oreille 451 à 462 comporte un orifice cylindrique 47 traversant, de manière que quatre orifices 47 correspondant s'étendent coaxialement suivant un axe Y47 parallèle à l'axe Y des arbres 60. Entre les oreilles supérieures 451 et 452 est ménagé un logement central 454. Dans la partie médiane 43 est délimité un orifice traversant 44, plus rapproché de l'extrémité supérieure 45 que de l'extrémité inférieure 46, qui s'étend suivant l'axe Y et est représenté en pointillés à la figure 4.

Par ailleurs, chaque maillon 42 de la chaîne 40 est muni d'un galet 50 qui roule sur la surface 34 à l'intérieur de la coulisse 30. Chaque galet 50 comporte une partie centrale 54 et des parties latérales 56. Ces parties 54 et 56 sont cylindriques, le diamètre de la partie 54 étant supérieur au diamètre des parties 56. La partie 54 est disposée en saillie hors du logement 454 et appuie sur la surface 34, tandis que les parties 56 sont montées pivotantes dans les orifices 47 ménagés à cet effet dans les maillons 42. En d'autres termes, les parties 56 des galets 50 constituent des axes d'articulation de deux maillons 42 adjacents réunis au niveau de leurs oreilles 451 , 452, 461 et 462.

Chaque maillon 42 est traversé par un des arbres cylindriques 60, qui est monté pivotant suivant l'axe Y dans l'orifice 44. Ainsi, l'arbre 60 et la lame associée 20 sont solidaires de la chaîne 40 en translation suivant l'axe X, tout en étant aptes à pivoter autour de l'axe Y. L'extrémité 62 de l'arbre 60 est disposée dans l'espace intérieur 32 de la coulisse 30, à l'opposé de la lame 20 et plus rapprochée du côté extérieur droit 14 que la chaîne 40, comme montré notamment aux figures 3 et 4. La butée 68 agencée à l'extrémité 62 est de forme sensiblement cylindrique et s'étend à partir de l'extrémité 62 suivant un axe A68 radial par rapport à l'axe Y. En pratique, cet axe A68 est mobile dans un plan parallèle au plan Pm lors de la rotation de l'arbre 60.

Une came 70 est montée à chaque extrémité 62 de chaque arbre 60, entre la chaîne 42 et la butée 68, de sorte que la came 70 est solidaire en translation de l'arbre 60 associé. La came 70 comporte une face plane intérieure 71 , une face plane extérieure 72, un orifice interne 73 représenté en pointillé à la figure 4 qui traverse la came 70 entre les faces 71 et 72, ainsi qu'une surface extérieure profilée 74. Les faces 71 et 72 sont parallèles entre elles et perpendiculaires à l'axe Y. L'arbre 60 traverse l'orifice 73 suivant l'axe Y, de sorte que la came 70 peut pivoter autour de l'arbre 60, dans un premier sens de rotation R1 ou dans un deuxième sens de rotation R2, comme montré aux figures 5 à 7 et 9.

En pratique, la surface profilée 74 est destinée à coopérer avec une surface de frottement 81 de la bande d'activation 80, avec un contact de friction variable en fonction de l'orientation de la came 70 par rotation autour de l'axe Y. A cet effet, la surface profilée 74 comporte différentes zones de frottement 75, 76 et 77 destinées à interagir avec la bande d'activation 80, dont les particularités seront détaillées ci-après en lien avec les phases de fonctionnement successives.

Une bague cylindrique 99, traversée par l'arbre 60, est intercalée entre la face 71 de la came 70 et le maillon 42. Cette bague 99 permet notamment de positionner la came 70 sur l'arbre 60 le long de l'axe Y. Ainsi, d'une part, la surface 74 est positionnée avec précision relativement à la bande 80 et, d'autre part, le doigt 78 est positionné avec précision relativement à la butée 68.

Un ressort de rappel en spirale 90, ou ressort de torsion, est fixé à l'extrémité 62 de l'arbre 60, entre la butée 68 et la face 72 de la came 70. Dans le prolongement de son enroulement autour de l'extrémité 62, le ressort 90 présente une partie allongée 91 qui coopère avec le doigt 78. Le ressort 90 exerce donc, sur la came 70 et à travers le doigt 78, un couple élastique qui tend à faire tourner la came autour de l'axe Y dans le sens horaire à la figure 5. Le ressort 90 a également pour fonction d'amortir les vibrations entre les arbres 60 et les cames 70 associés aux lames 20.

Le doigt 78 est de forme sensiblement cylindrique et s'étend en saillie perpendiculairement à la surface 72, suivant un axe Y78 parallèle à l'axe Y et mobile en rotation autour de cet axe Y. En pratique le doigt 78 est donc apte, d'une part, lorsque la came 70 pivote dans le sens de rotation R1 , à appuyer sur la partie 91 qui fléchit alors dans un plan perpendiculaire à l'axe Y78, et, d'autre part, à appuyer contre la butée 68 lorsque la came 70 pivote dans le sens de rotation R2.

La bande d'activation 80 est composée d'un matériau déformable, tel que de la mousse silicone, ou tout type d'élastomère adapté à la présente application. Les cames 70 coopèrent par friction avec cette bande 80, au niveau de sa surface 81 qui est déformable, de manière différenciée selon que le tablier 18 se déplace suivant la direction D1 ou suivant la direction D2. En effet, le coefficient de frottement entre la came 70 et la bande 80 varie en fonction de la zone de frottement 75, 76 ou 77 de la came 70 qui est en contact avec la surface 81 . En particulier, comme montré aux figures 5, 7 et 9, la surface profilée 74 est telle qu'un rayon r75 défini parallèlement au plan médian Pm entre l'axe Y et la zone 75 est inférieur à un rayon r76 défini entre l'axe Y et la zone 76. Comme montré aux figures 5 et 6, la came 70 est au repos lorsqu'elle est située en dehors de la coulisse 30, c'est-à-dire en dehors de la zone active 17.

Lors de la phase de descente du tablier 18 dans la direction D1 sous l'action de l'actionneur A10, les lames 20 et les chaînes 40 se déroulent depuis le tube d'enroulement, qui est situé du côté supérieur 15 de l'installation 10, puis se translatent dans la direction D1 . Pour chaque came 70 en position de repos, située hors de la zone active 17 du côté supérieur 15, le ressort 90 plaque le doigt 78 contre la butée 68 solidaire de l'arbre 60, comme représenté en partie haute de la figure 5.

A l'entrée de la coulisse 30 du côté supérieur 35, les galets 50 roulent sur la surface 34 et les cames 70 entrent en contact avec la bande 80. Les galets 50 bloquent le déplacement transversal des maillons 42, des arbres 60 et des lames 20, c'est-à-dire leur déplacement perpendiculaire au plan P18 de translation du tablier 18. Par conséquent, la came 70 bute contre la bande d'activation 80 au niveau de la zone 75 et se dégage en pivotant dans le sens R1 , c'est-à-dire en se rapprochant du côté extérieur 12.

Comme montré à la figure 5, alors que la chaîne 40 entraine la came 70 suivant la direction D1 , la friction entre la came 70 et la bande 80 est telle qu'une force de réaction F80 s'exerce sur la zone 75. Dans le même temps, le ressort 90 se comprime, avec la partie 91 qui se déforme sous l'action du doigt 78 en exerçant une force de réaction F91 à rencontre de ce doigt 78. En pratique, le couple exercé sur la came 70 par la force F80 dans le sens R1 est supérieur au couple exercé sur la came 70 par la force F91 .

Ainsi, tout au long de la descente dans la coulisse 30, la came 70 glisse sur la bande 80 dans la direction D1 , tout en étant soumise à l'action du ressort 90. Comme la force F80 est faible en regard de la poussée exercée sur la chaîne 40 par l'actionneur A10 lors de la descente du tablier 18, ainsi que des poids propres au tablier 18 et à la chaîne 40, le frottement de la zone 75 sur la surface 81 ne gêne pas la descente du tablier 18 dans la direction D1 .

Comme montré aux figures 7 et 8, lorsque l'on décide d'orienter les lames 20, une première impulsion de l'actionneur A10 génère un effort de traction de la chaîne 40 vers le haut, qui tend à faire remonter le tablier 18 suivant la direction D2. Chaque maillon 42 est animé d'un mouvement de translation d'axe X suivant la direction D2 et entraîne le maillon 42 suivant de la chaîne 40, situé au-dessous, tandis que les galets 50 situés dans la coulisse 30 roulent sur la surface 34.

Le ressort 90 exerce alors un couple de rappel sur la came 70 qui est bloquée transversalement par le galet 50, de sorte que cette came 70 adhère et s'enfonce progressivement dans la bande déformable 80 en pivotant dans le sens R2. Plus précisément, la zone de frottement 76 vient au contact de la surface 81 en remplacement de la zone 75, et s'enfonce dans la bande 80 comme représenté aux figures 7 et 8. Cette zone 76 est configurée pour présenter un coefficient de frottement, avec la surface 81 de la bande d'activation 80, qui est supérieur au coefficient de frottement de la zone 75. A cet effet, la surface 74 est telle que le rayon r76 est supérieur au rayon r75 et/ou que la rugosité de surface de la zone 76 est supérieure à la rugosité de surface de la zone 75. En d'autres termes, la bande 80 se déforme en s'écrasant sous la pression de la zone 76, créant ainsi un obstacle à la remontée de la came 70 dans la direction D2, qui empêche cette came 70 de glisser sur la surface 81 et l'oblige à pivoter autour de l'axe Y dans le sens R2.

Ainsi, le mouvement de translation vertical de la chaîne 40 est couplé à trois phénomènes : le blocage en translation transversal de la chaîne 40 et des cames 70 par les galets 50, le couple de rotation exercé par le ressort de rappel 90 sur les cames 70, et le coefficient de frottement relativement élevé entre la zone 76 de la came 70 et la bande 80.

Autrement dit, la remontée de la chaîne 40 par l'actionneur A10 provoque un arc- boutement de la came 70, ce qui entraîne la rotation de cette came 70 dans le sens R2 jusqu'à ce que le doigt d'entraînement 78 vienne toucher la butée 68 solidaire de l'arbre 60. Lorsque le doigt d'entraînement 78 revient au contact de la butée 68, la came 70 a effectué une rotation de 45° dans le sens R2, et l'enfoncement de la came 70 dans la bande 80 est maximal. Cette configuration est représentée à la figure 7.

Comme montré aux figures 9 à 1 1 , si l'actionneur A10 continue de tracter la chaîne 40 dans la direction D2, la phase d'orientation des lames actives 21 par les moyens d'inclinaison débute. Le doigt d'entraînement 78 exerce un effort F78 sur la butée 68, entraînant ainsi la rotation de l'arbre 60 dans le sens R2 et donc l'inclinaison de la lame active 21 associée. En outre, l'effort de réaction de la bande 80 sur la came 70 est insuffisant pour s'opposer à l'effort F78 et empêcher la rotation des lames inclinées 22. En effet, dans le même temps, le rayon de la came 70 au contact de la bande 80 décroit progressivement, de sorte que la zone plane 77 remplace la zone 76 d'adhérence maximale au contact de la surface 81 .

Ainsi, l'orientation de chaque lame inclinée 22 se stabilise avec un angle β par rapport au plan P18 du tablier 18, résultant de la configuration particulière de la surface extérieure profilée 74 des cames 70. En particulier, cet angle β défini entre l'axe A68 et le plan P18 est égal à 45° environ, et est de préférence compris entre 30° et 60°, en fonction de la géométrie de chaque came 70. Le bord 20b de chaque lame 22 s'écarte du plan P18 et du bord 20a de la lame 22 suivante du tablier 18. A ce stade, si l'actionneur A10 continue de remonter le tablier 18 dans la direction D2, la zone 77 de la came 70 glisse sur la bande d'activation 80. En effet, cette zone 77 présente un faible coefficient de frottement en comparaison de la zone 76 qui était contrainte de pénétrer dans la bande 80 préalablement à l'orientation des lames inclinées 22. Comme visible sur les figures 7 à 10, l'écartement transversal, perpendiculaire au plan P18, entre la zone 77 et la surface 34 est réduit. En d'autres termes, la zone plane 77 présente une importante surface de portée et s'enfonce peu dans la bande 80.

En pratique, les lames 20 du tablier 18 ne sont pas toutes inclinables, seules les lames actives 21 situées dans la zone active 17 au niveau de la coulisse 30 peuvent être orientées comme lames inclinées 22. En revanche, le passage de la position de repos des lames 21 à la position inclinée des lames 22 peut être effectué quelle que soit la position du tablier 18 entre les coulisses 30, et ce de façon continue.

Par la suite, lorsque le tablier 18 remonte dans la direction D2, les lames 20 sortent successivement de la zone active 17 et les cames 70 sont de nouveau dégagées. Dans ce cas, les moyens d'inclinaison de chaque lame 20 quittant successivement la zone active 17 ne maintiennent plus cette lame 20 en position inclinée, avec une orientation d'angle β. Chaque came 70 quittant l'espace intérieur 32 de la coulisse 30, ainsi que l'arbre 60 et la lame 20 associés à cette came 70, effectuent alors une rotation dans le sens R1 . Les lames 20 reviennent par gravité en position de repos.

En variante non représentée, afin d'assurer un bon retour des lames 20 en position de repos, un dispositif de guidage du type entonnoir peut être installé du côté supérieur 15 de la zone active 17, par exemple à l'entrée du caisson.

Selon une autre variante non représentée, les galets 50 peuvent être en matériau déformable, par exemple du type élastomère, susceptible de s'écraser contre la surface d'appui 34 lorsque les cames 70 coopèrent avec la bande d'activation 80. Dans ce cas, la bande 80 n'est pas nécessairement en matériau déformable. Autrement dit, plutôt que les cames s'enfoncent dans la bande 80, les efforts résultants des déplacements des cames 70 sur la surface 81 de la bande 80 provoquent un écrasement des galets 50.

Selon une autre variante non représentée, chaque arbre 60 n'est pas muni d'un pion de butée 68 et/ou chaque came 70 n'est pas munie d'un doigt d'entraînement 78. En effet, les moyens d'inclinaison des lames actives 21 peuvent être configurés de manière différente. Par exemple, le ressort 90 fixé sur l'extrémité 62 de l'arbre 60 peut comporter une partie repliée de manière à former un élément de butée analogue au pion de butée 68, cet élément de butée étant solidaire de l'arbre 60 en rotation autour de l'axe de pivotement Y. Selon un autre exemple, l'élément de butée est formé par un recourbement de l'extrémité 62 de l'arbre 60. Selon un autre exemple, la came 70 peut comporter sur sa face 72 un décrochement ou un bossage formant un élément d'entraînement, pour l'élément de butée, analogue au doigt d'entraînement 78.

En d'autres termes, les moyens d'inclinaison sont configurés pour que la came 70 coopère avec une partie solidaire en rotation de la lame active 21 , de manière à entraîner la rotation de cette lame active 21 autour de l'axe de pivotement Y lors de déplacements spécifiques de la chaîne 40.

Sur les figures 12 et 13 est partiellement représenté un deuxième mode de réalisation d'une installation 1 10 conforme à l'invention.

Certains éléments constitutifs de l'installation 1 10 sont identiques aux éléments constitutifs de l'installation 10 du premier mode de réalisation, décrit plus haut, et portent les mêmes références. Il s'agit de l'actionneur A10, du tablier 18, des lames 20, des galets 50, des cames 70, de la bande 80, du ressort 90, de l'angle β, des directions de translation D1 et D2, ainsi que des sens de rotation R1 et R2.

D'autres éléments présentent un fonctionnement similaire, mais une structure différente, en comparaison avec le premier mode de réalisation. Il s'agit de la coulisse 130 comportant un espace intérieur 132, des bordures 133, une surface 134 de roulement des galets 50, un logement 138 pour la bande d'activation 80, de l'arbre 160 avec une extrémité 162 et une butée 168, de la chaîne 140 composée de maillons 142 comportant chacun une partie médiane 143, des orifices 144 de passage de l'arbre 160, une extrémité supérieure 145, une extrémité inférieure 146, des orifices 147 de support des parties latérales 56 de galet 50.

En particulier, chaque maillon 142 comporte un évidement 149 dans sa partie médiane 143. Dans cet évidement 149 sont disposés la came 70, le doigt 78, la butée 168 et le ressort 90. Autrement dit, le positionnement des moyens d'inclinaison des lames 20 dans la coulisse 130 est différent, mais leur fonctionnement est similaire au premier mode de réalisation. La butée 168 est moins rapprochée de l'extrémité 162 que la butée 68 du premier mode de réalisation. L'arbre 160 pivote dans les sens R1 ou R2 en étant supporté par deux orifices 144 du maillon 142, de part et d'autre de la came 70, ce qui limite le porte-à-faux sur l'extrémité 162 lorsque la came 70 glisse avec friction sur la bande 80. Le guidage transversal du tablier 18 à l'intérieur de la coulisse 130 est assuré par les maillons 142 et les galets 50.

En comparaison avec le précédent mode de réalisation, l'installation 1 10 est plus compacte, plus résistante et son montage est facilité.

Sur les figures 14 à 21 est partiellement représenté un troisième mode de réalisation d'une installation 210 conforme à l'invention. Certains éléments constitutifs de l'installation 210 sont identiques aux éléments constitutifs de l'installation 10 du premier mode de réalisation, décrit plus haut, et portent les mêmes références. Il s'agit du bloc actionneur A10, du plan P18, de l'angle β, de la bande 80, des directions de translation D1 et D2, ainsi que des sens de rotation R1 et R2.

D'autres éléments constitutifs de l'installation 210 présentent un fonctionnement similaire, mais une structure différente, en comparaison avec le premier mode de réalisation, et portent les mêmes références augmentées de 200. Il s'agit du tablier 218, des lames 220, de la zone 217, ainsi que de la coulisse 230. Les principales différences avec le premier mode de réalisation concernent la structure des lames 220 et la liaison du tablier 218 à l'ensemble actionneur A10, comme détaillé ci-après.

D'autres éléments constitutifs de l'installation 210 présentent un fonctionnement similaire, mais une structure différente, en comparaison avec le deuxième mode de réalisation. Il s'agit de la chaîne 240 composée de maillons 242 comportant chacun une partie médiane 243, des orifices 244 de passage de l'arbre 260, une extrémité supérieure 245, une extrémité inférieure 246, des orifices 247 de support des parties latérales 256 des galets 250, des parties centrales 254 des galets 250, que des arbres 260 munis chacun d'une extrémité 262 et d'une butée cylindrique 268, des cames 270 et des ressorts 290. Les principales différences avec le deuxième mode de réalisation concernent la structure des maillons 242 et des cames 270, comme détaillé ci-après.

L'installation 210 comprend le tablier de volet 218 constitué de lames de volet 220 ainsi que, de chaque côté gauche 13 et droit 14 du tablier 218, une chaîne 240 constituée de plusieurs maillons 242 qui se translatent selon un axe de déploiement X à l'intérieur de la coulisse creuse 230. La coulisse 230 et la chaîne 240 situées du côté droit 14 sont représentées aux figures 14 et 15, tandis que du côté gauche 13, la coulisse 230 n'est pas montrée alors que la chaîne 240 est montrée. L'installation 210 est symétrique par rapport au plan médian Pm, excepté le moteur et ses organes de liaison au tube d'enroulement, non représentés.

La partie supérieure de l'installation 210, partiellement montrée du côté supérieur 15 à la figure 15, comprend un caisson C210 dans lequel est logé un tube d'enroulement T210. Egalement, le caisson C210 abrite un moteur d'entraînement de ce tube T210, ce moteur étant représenté schématiquement par le bloc actionneur A10 en pointillés sur les figures 14 et 15. En alternative, cet actionneur du tube 210 peut être une partie d'un système de commande manuel classique adapté pour la montée et à la descente du tablier 218. Grâce à l'actionneur A10, le tablier 218 et les chaînes 240 s'enroulent et se déroulent autour du tube d'enroulement T210. Dans le même temps, les chaînes 240 glissent dans les coulisses 230.

Comme montré à la figure 15, le tablier 218 est rattaché au tube d'enroulement T210 par deux lames support LS1 et LS2 situées du côté supérieur 15 et articulées entre elles parallèlement à l'axe Y. Plus précisément, de préférence, la première lame support LS1 est fixée au tube d'enroulement T210 du côté supérieur 15 à l'aide de verrous automatiques V210, tandis que les chaînes 240 sont supportées par la deuxième lame support LS2 par l'intermédiaire de biellettes de support BS2 situées de part et d'autre du tablier 218. Une lame 218A constitue la première lame du tablier 218 et la plus haute lame active 221 susceptible de pivoter depuis une position de repos vers une position inclinée. Le tablier 218 est également rattaché à une barre de charge 219 située du côté inférieur 16.

Les chaînes 240 relient entre elles les lames 220, depuis la barre de charge 219 jusqu'à la deuxième lame support LS2, en coopérant avec les arbres 260, et permettent donc de guider le tablier 218 en translation entre les coulisses 230. Ainsi, en fonctionnement de l'installation 210, le tablier 218, d'une part, s'enroule et se déroule autour du tube d'enroulement T210 et, d'autre part, se translate dans le plan P18 qui s'étend entre les coulisses 30.

En configuration abaissée du tablier 218, les verrous automatiques V210 assurent son verrouillage et empêchent toute tentative de soulèvement du tablier 218 et de la barre de charge 219. Plus précisément, chaque verrou V210 est composé d'un maillon lié au tube T210, d'un maillon lié à la première lame support LS1 , ainsi que d'un ou plusieurs maillons intermédiaires en fonction du diamètre d'enroulement du tablier 218 et des dimensions du caisson C210. En fin de descente du tablier 218 suivant la direction D1 , chaque verrou V210 se déroule du tube T210 et vient s'arcbouter en créant une liaison rigide entre le tube T210 et la lame support LS1 . Les maillons des verrous V210 viennent en butée l'un contre l'autre, en étant sensiblement alignés, de manière à former un ensemble rigide indéformable. Les verrous V210 sont décrits en particulier dans le document FR-A-2 775 314.

Les lames support LS1 et LS2 ne sont pas orientables en position inclinée, car elles sont toujours rentrées dans le caisson C210 quand les lames actives 221 s'orientent. Chaque biellette BS2 reliant une des chaînes 240 à la lame LS2 crée une articulation entre la chaîne 240 et la lame LS2, permettant ainsi, d'une part, l'enroulement du tablier 218 sur le tube T210 et, d'autre part, le report du poids des chaînes 240 sur la lame support LS2 et non sur l'arbre 260 de la première lame 218A du tablier 218. Comme pour le deuxième mode de réalisation, chaque maillon 242 comporte un évidement 249 dans sa partie médiane 243. La partie médiane 243 du maillon 242 n'est pas monobloc, mais comporte des creux et nervures de rigidification. Dans chaque évidement 249 sont disposés la came 270, la butée 268 et le ressort 290. Dans le prolongement de son enroulement autour de l'extrémité 262 de l'arbre 260, le ressort 290 présente une partie 292 enroulée autour de la butée 268. Le positionnement et le fonctionnement des moyens d'inclinaison des lames 221 dans la coulisse 230 est comparable au deuxième mode de réalisation, excepté que la came 270 n'est pas munie d'un doigt d'entraînement comparable au doigt 78.

Comme montré en particulier aux figures 18 à 21 , chaque came 270 comporte un évidement 277, reliant l'extérieur et l'intérieur de la came 270. Chaque came 270 comporte une surface intérieure 278 ménagée entre l'évidement 277 et l'extérieur de la came 270. Cette surface 278 est sensiblement plane, perpendiculaire à l'axe Y et à l'axe A68 de la butée 268 quelle que soit la position de la came 270, et remplit la même fonction que le doigt 78 du premier mode de réalisation, en coopérant avec la butée 268 solidaire de l'arbre 260. En intégrant les moyens d'entraînement de la butée 268 directement à la came 270, sous forme de la surface 278, la fabrication de la came 270 est simplifiée. Chaque came 270 comporte également des pattes 279, permettant de fixer la came 270 à l'arbre 260 par pincement, ce qui facilite le montage.

L'arbre 260 pivote dans les sens R1 ou R2 en étant supporté par deux orifices 244 du maillon 242, de part et d'autre de la came 270, ce qui limite le porte-à-faux sur l'extrémité 262 lorsque la came 270 glisse avec friction sur la bande 80. Une rondelle 264 est fixée à l'extrémité 262 de chaque arbre 260 pour éviter un glissement accidentel des maillons 242 suivant l'axe Y. Grâce à cette rondelle 264, le maillon 242 est bien positionné axialement sur l'axe 260, ce qui permet de conserver un jeu de fonctionnement optimal entre la came 270 et la butée 268 situé dans l'évidement 277 de la came 270. Le guidage transversal du tablier 218 à l'intérieur de la coulisse 230 est assuré par les maillons 242 et les galets 250.

En comparaison avec les précédents modes de réalisation, l'installation 210 comprend en outre une fonction de verrouillage des lames actives 221 l'une dans l'autre en position de repos.

Comme montré aux figures 16 à 20, chaque maillon 242 comporte à cet effet une lumière oblongue verticale 247 à son extrémité inférieure 246. La lumière 247 est traversée par l'axe et les parties latérales 256 d'un des galets 250. Ce galet 250 est donc mobile en translation dans la lumière 247 du maillon 242 et solidaire en translation du maillon inférieur. Ainsi, les maillons 242 peuvent se translater les uns par rapport aux autres suivant l'axe X. Dans le même temps, les lames 221 se translatent les unes par rapport aux autres suivant cet axe X.

Lorsque le tablier 218 descend suivant la direction D1 , la barre 219 vient en butée inférieure dans l'installation 210. Ensuite, les lames actives 221 s'empilent progressivement l'une sur l'autre grâce aux jeux ménagés dans les lumières 247 des maillons 242.

Lorsque le tablier 218 est en configuration abaissée, c'est-à-dire fermé, les lames 221 sont emboîtées les unes dans les autres. Les maillons 242 de chaînes 240 sont tous rentrés les uns dans les autres mais ne sont pas en butée verticale entre eux. La butée verticale est réalisée entre les bords 220a et 220b des lames 221 . Plus précisément, les bords inférieurs 220b des lames actives 221 comprennent une rainure transversale 228 et une partie saillante 229 qui s'étendent le long de la lame 221 suivant l'axe X. Le bord supérieur 220a présente une forme arrondie configurée pour se loger dans la rainure 228, laquelle forme un creux arrondi complémentaire du bord 220a.

Lorsque le tablier 218 remonte suivant la direction D2, les lames 221 se déboitent l'une de l'autre au niveau de leurs bords 220a et 220b et peuvent ensuite basculer en position inclinée. La séparation des lames 221 et leur inclinaison commencent par le haut du tablier et progressent vers le bas, alors que les maillons 242 viennent en appui sur la partie d'extrémité inférieure des lumières oblongues 247. A titre d'exemple non limitatif, le pas des maillons 242 passe de 43 millimètres à 50 millimètres environ. Les lames 221 s'écartent l'une de l'autre dans la direction d'axe X, puis s'inclinent progressivement l'une après l'autre au fur et à mesure de la montée, comme montré en particulier aux figures 15 et 18. Les jeux des lumières 247 de chaque maillon 242 se rattrapent l'un après l'autre, créant ainsi une progressivité d'inclinaison des lames actives 221 .

A ce stade, on remarque que la course des maillons 242 nécessaire au déboîtement des bords 220a et 220b des lames 221 correspond à la distance sur laquelle les cames 270 vont tourner librement sans entraîner les lames 221 en rotation. A titre d'exemple, le ressort 290 se détend de 23° avant que la butée 268 solidaire de l'arbre 260 de la lame 221 ne s'appuie sur la face 278 d'entraînement de la came 270 pour orienter la lame 221 .

Lorsque les lames 221 sont en position inclinée, les chaînes 240 sont tendues entre les bielles BS2 et la barre de charge 219.

Quel que soit le mode de réalisation, l'installation 10, 1 10 ou 210 selon l'invention ne nécessite aucune source d'énergie auxiliaire, en plus de l'actionneur A10, pour orienter les lames de volet 21 ou 221 . Dans un but de simplification, la description ci-après est faite en référence à l'installation 10, étant entendu que les explications sont valables pour les installations 1 10 et 210.

Dès que le tablier 18 remonte dans la direction D2, les cames 70 présentes dans la zone active 17 de la coulisse 30 entraînent en rotation les lames actives 21 . Aucune liaison par obstacle n'est utilisée pour orienter les lames 21 , c'est-à-dire qu'il n'existe aucun mécanisme présent en permanence dans la coulisse 30 pour actionner les cames 70 et les arbres 60, à l'exception de la bande d'activation 80. Lors du montage de l'installation 10, la longueur des coulisses 30 peut donc être modifiée à volonté, notamment pour ajuster la hauteur de la zone active 17 où les lames 20 sont basculées lors d'un mouvement de remontée du tablier 18.

Contrairement à une installation de volet roulant utilisant des biellettes en traction pour orienter les lames, l'installation 10 selon l'invention ne nécessite pas d'accrocher un mécanisme spécifique sur la lame supérieure afin d'exercer un effort de traction sur cette lame, selon une manœuvre qui peut s'effectuer uniquement lorsque le tablier est abaissé au maximum.

Par ailleurs, l'installation 10 est conçue pour minimiser la taille des pièces qui font la jonction entre l'intérieur de la coulisse 30 et le milieu extérieur. Cette fonction est assurée uniquement par les arbres 60, sans qu'aucune biellette de commande ne dépasse du caisson ou des coulisses.

Selon l'invention, le déplacement ascendant du tablier 18 par l'actionneur A10, couplé à l'adhérence des cames 70 contre la bande 80 disposée à l'intérieur de chaque coulisse 30, suffit à orienter les lames 21 . Les moyens d'inclinaison sont configurés pour incliner chaque lame active 21 lors d'une translation de la chaîne 40 suivant le premier axe X, dans la direction de remontée du tablier 18.