Titre de l'invention : Couvercle de fermeture comportant un lèche-lame

[1] Le contexte technique de la présente invention est celui des fermetures pour contenants. Plus particulièrement, l’invention a trait à un couvercle de fermeture.

[2] Dans l’état de la technique, on connaît des récipients destinés au stockage et au transport de matériaux alimentaires à consistance pâteuse ou sirupeuse. En particulier, ces récipients sont dotés d’un couvercle à visser sur un bord dudit récipient. Notamment, on trouve des produits à tartiner au couteau, soit sucrés, comme les pâtes au sucre (miel, caramels), les pâtes à tartiner au chocolat et/ou aux fruits à coque et/ou aux fruits (pralinés, confitures, compotées), soit salés, comme des condiments (mayonnaise, moutarde), spécialités fromagères, purées de légumes ou de légumineuses à tartiner (tartinades, caviars de légumes, houmous, tahini), pâtes à tartiner d’origine animale (pâtés, rillettes), et autres crèmes salées ou sucrées.

[3] L’inconvénient de ces récipients mis en œuvre est que leurs bords sont souvent utilisés pour racler un outil ayant servi à prélever le matériau à consistance pâteuse ou sirupeuse. Dans le cas de produit à tartiner, le produit à tartiner est prélevé avec une lame de couteau. Pour enlever l’excédent de produit à tartiner, la lame de couteau est raclée sur les bords du récipient. Le produit à tartiner s’accumule sur les bords du récipient qui doivent être nettoyés pour garantir une fermeture du récipient. Par ailleurs, le nettoyage de l’outil couvert du matériau à consistance pâteuse ou sirupeuse est source de gaspillage dudit matériau.

[4] De plus, lorsque l’outil est laissé, entre deux utilisations, dans le récipient contenant le matériau à consistance pâteuse ou sirupeuse, ledit outil a tendance à s’enfoncer dans le récipient et dans le matériau, du fait de sa consistance. L’ensemble de l’outil, par exemple un manche et une lame dans le cas d’un couteau, peuvent alors être souillés, rendant malaisée la manipulation du couteau, et pouvant être là encore source de gaspillage voir de salissures supplémentaires.

[5] On connaît aussi des récipients destinés au stockage et au transport de matériaux non alimentaires à consistance pâteuse, tels que par exemple de la peinture, de la colle, des pattes à enduire, des mortiers. En particulier, ces récipients sont dotés d’un couvercle à visser, à encliqueter ou à emboîter sur un bord dudit récipient.

[6] La présente invention a pour objet de proposer un nouveau couvercle de fermeture afin de répondre au moins en grande partie aux problèmes précédents et de conduire en outre à d’autres avantages.

[7] Un autre but de l’invention est de concevoir un couvercle de fermeture simple d’utilisation.

[8] Un autre but de l’invention est de concevoir un couvercle de fermeture permettant de prévenir l’enfoncement d’un outil dans un récipient.

[9] Selon un premier aspect de l’invention, on atteint au moins l’un des objectifs précités avec un couvercle de fermeture d’un récipient, le couvercle de fermeture comportant (i) un cadre périphérique extérieur comportant des moyens de fermeture destinés à collaborer avec le récipient, (ii) un opercule refermable s’étendant à l’intérieur du cadre périphérique, l’opercule étant articulé par une charnière formée depuis un bord intérieur du cadre périphérique, (iii) un trottoir situé à l’opposé de la charnière, le trottoir étant formé à partir du bord intérieur du cadre périphérique, (iv) un premier organe de raclage situé au niveau d’une extrémité libre du trottoir.

[10] Le couvercle de fermeture est destiné à collaborer avec un récipient délimité latéralement par des parois latérales. Plus particulièrement, le couvercle de fermeture est destiné à collaborer avec les parois latérales du récipient. Les moyens de fermeture sont destinés à collaborer avec les parois latérales du récipient. En collaborant avec les parois latérales du récipient, les moyens de fermeture du cadre périphérique du couvercle de fermeture solidarisent le couvercle de fermeture au récipient.

[11] Dans le couvercle de fermeture conforme au premier aspect de l’invention, les moyens de fermeture du cadre périphérique sont distincts du bord intérieur du cadre périphérique. Les moyens de fermeture du cadre périphérique sont extérieurs par rapport au bord intérieur du cadre périphérique. Notamment, le bord intérieur du cadre périphérique est destiné à s’étendre transversalement aux moyens de fermeture du cadre périphérique. [12] Le cadre périphérique est qualifié d’extérieur car il délimite l’opercule refermable. Le bord intérieur du cadre périphérique est compris entre l’opercule refermable et les moyens de fermeture du cadre périphérique.

[13] La charnière articule l’opercule par rapport au cadre périphérique. La charnière rend mobile en rotation l’opercule. La charnière permet d’ouvrir ou de fermer l’opercule. Lorsque l’opercule est fermé, l’opercule et le bord intérieur du cadre périphérique s’étendent sensiblement dans un même plan.

[14] Lorsque le couvercle de fermeture est solidarisé avec le récipient, l’opercule articulé permet d’avoir accès au contenu du récipient sans ouvrir le couvercle de fermeture. L’opercule facilite ainsi l’accès au contenu du récipient.

[15] Dans le couvercle de fermeture conforme au premier aspect de l’invention, le trottoir fixe solidairement le premier organe de raclage au bord intérieur du cadre périphérique.

[16] Dans le couvercle de fermeture conforme au premier aspect de l’invention, le premier organe de raclage est situé en regard du bord libre de l’opercule refermable. Avantageusement, lorsque l’opercule est fermé, l’organe de raclage est situé entre l’opercule et une base inférieure du couvercle de fermeture, opposée à l’opercule. Le premier organe de raclage forme un lèche-lame de l’outil utilisé pour extraire le matériau hors du récipient avec lequel le couvercle de fermeture est destiné à collaborer.

[17] Dans le couvercle de fermeture conforme au premier aspect de l’invention, le premier organe de raclage est destiné à être mise en appui contre la lame de couteau. On comprend que la lame de couteau glisse sur le premier organe de raclage mis en œuvre. La lame de couteau glisse sur le premier organe de raclage mis en œuvre, que l’opercule refermable soit ouvert ou fermé. Le premier organe de raclage est configuré pour permettre de lécher une lame de couteau afin de faire retomber dans le récipient un matériau déposé sur la lame de couteau. Le premier organe de raclage est particulièrement adapté aux matériaux à consistance pâteuse ou sirupeuse, alimentaires ou non alimentaires. Parmi ces matériaux alimentaires à consistance pâteuse ou sirupeuse, on trouve des produits à tartiner au couteau. Ces produits à tartiner au couteau sont soit sucrés, comme les pâtes au sucre (miel, caramels), les pâtes à tartiner au chocolat et/ou aux fruits à coque et/ou aux fruits (pralinés, confitures, compotées), soit salés, comme les condiments (mayonnaise, moutarde), spécialités fromagères, purées de légumes ou de légumineuses à tartiner (tartinades, caviars de légumes, houmous, tahini), pâtes à tartiner d’origine animale (pâtés, rillettes), et autres crèmes salées ou sucrées.

[18] L’invention conforme à son premier aspect permet ainsi avantageusement de racler une lame de couteau pour en éliminer efficacement un matériau qui y aurait été déposé. L’invention trouve particulièrement son intérêt dans le contexte des pâtes à tartiner contenues dans un récipient fermé par le couvercle de fermeture selon l’invention. L’invention conforme à son premier aspect, en évitant le gaspillage, permet de réaliser des économies de matériau. L’invention conforme à son premier aspect participe en outre à garder le récipient qu’il équipe et la lame de couteau propres. D’une manière plus générale, l’invention selon son premier aspect est particulièrement simple d’utilisation, la rendant tout à fait adaptée à être utilisée par des enfants par exemple.

[19] Le couvercle de fermeture conforme au premier aspect de l’invention comprend avantageusement au moins un des perfectionnements ci-dessous, les caractéristiques techniques formant ces perfectionnements pouvant être prises seules ou en combinaison :

[20] - le premier organe de raclage s’étend en saillie depuis le trottoir du couvercle de fermeture, le premier organe de raclage formant ainsi un organe de raclage fixe. Avantageusement, le premier organe de raclage prend la forme d’une lèvre. On comprend que la lèvre est un organe souple. La lèvre est configurée pour autoriser et améliorer le raclage opéré par le premier organe de raclage. A titre d’exemples non limitatifs, la lame lèvre souple formant le premier organe de raclage a une dimension - prise entre un bord libre de la lèvre et le trottoir du couvercle de fermeture - comprise entre 0.5 mm et 5 mm ;

[21] - la lèvre est biseautée. La lèvre biseautée à un profilé ayant un bord d’attaque incliné. Autrement dit, la lèvre biseautée comprend une pente inclinée vers l’intérieur du cadre périphérique. Une telle lèvre augmente l’efficacité de raclage du premier organe de raclage ; [22] - la lèvre est biseautée en direction d’une base inférieure du couvercle de fermeture. Une telle lèvre facilite le raclage d’une lame de couteau sortant du récipient coopérant avec le couvercle de fermeture selon l’invention, c’est-à-dire une lame de couteau opérant un mouvement ascendant. On comprend qu’un bord d’attaque de la lèvre, destiné à étroitement racler la lame de couteau, est orienté vers le bas ;

[23] - le premier organe de raclage est formé de silicone et/ou de caoutchouc. De manière avantageuse, le premier organe de raclage est formé d’un matériau souple, tel qu’employé dans le domaine des ustensiles de cuisine, comme par exemple sur une spatule souple. Une dureté du premier organe de raclage est optimale pour racler la lame de couteau lorsque le premier organe de raclage est formé de silicone et/ou de caoutchouc souple. Par « souple », on comprend par exemple que la dureté Shore A du matériau formant le premier organe de raclage et/ou la lèvre dudit premier organe de raclage est inférieure ou égal à 70 ;

[24] - le couvercle de fermeture comporte un deuxième organe de raclage situé au niveau d’un bord libre de l’opercule refermable. Le deuxième organe de raclage s’étend en saillie depuis l’opercule refermable, le deuxième organe de raclage formant ainsi un organe de raclage mobile. Dans le couvercle de fermeture conforme au premier aspect de l’invention, le deuxième organe de raclage est destiné à être mise en appui contre la lame de couteau. On comprend que la lame de couteau glisse sur le deuxième organe de raclage mis en œuvre. Ainsi, le deuxième organe de raclage est configuré pour permettre de lécher une lame de couteau afin de faire retomber dans le récipient un matériau déposé sur la lame de couteau, lorsque l’opercule refermable est ouvert ou partiellement fermé. De manière particulièrement avantageuse, le deuxième organe de raclage est configuré pour collaborer avec le premier organe de raclage afin de permettre à la lame de couteau de glisser simultanément sur le premier et le deuxième organe de raclage situés en regard l’un de l’autre ;

[25] - le deuxième organe de raclage est situé en regard du premier organe de raclage. Lorsque l’opercule refermable est rabattu, chaque face de la lame de couteau glisse sur l’un des organes de raclage mis en œuvre. Cette configuration permet de racler simultanément chaque face de la lame de couteau ; [26] - le deuxième organe de raclage prend la forme d’une lèvre. On comprend que la lèvre est un organe souple configuré pour optimiser le raclage opéré par le deuxième organe de raclage. A titre d’exemples non limitatifs, la lame lèvre souple formant le deuxième organe de raclage a une dimension - prise entre un bord libre de la lèvre et l’opercule - comprise entre 0.5 mm et 5 mm ;

[27] - le deuxième organe de raclage prend la forme d’une lèvre biseautée. La lèvre biseautée à un profilé ayant un bord d’attaque. Autrement dit, la lèvre biseautée comprend une pente inclinée vers l’intérieur du cadre périphérique. Une telle lèvre augmente l’efficacité de raclage du premier organe de raclage ;

[28] - préférentiellement, la lèvre du deuxième organe de raclage est biseautée en direction de la base inférieure du couvercle de fermeture. Une telle lèvre facilite le raclage d’une lame de couteau sortant du récipient coopérant avec le couvercle de fermeture selon l’invention, c’est-à-dire une lame de couteau opérant un mouvement ascendant. On comprend qu’un bord d’attaque de la lèvre, destiné à étroitement racler la lame de couteau, est orienté vers le bas ;

[29] - le deuxième organe de raclage est formé de silicone et/ou de caoutchouc. De manière avantageuse, le deuxième organe de raclage est formé d’un matériau souple, tel qu’employé dans le domaine des ustensiles de cuisine, comme par exemple sur une spatule souple. Une dureté du deuxième organe de raclage est optimale pour racler la lame de couteau lorsque le deuxième organe de raclage est formé de silicone et/ou de caoutchouc souple. Par « souple », on comprend par exemple que la dureté Shore A du matériau formant le deuxième organe de raclage et/ou la lèvre dudit deuxième organe de raclage est inférieure ou égal à 70 ;

[30] - relativement au bord intérieur du cadre périphérique, la charnière est située à une distance inférieure à 6 mm ;

[31] - l’opercule est rigide. Par rigide, on comprend que l’opercule résiste à une déformation mécanique qui peut lui être induite lors de l’utilisation de l’invention. Notamment, l’opercule est rigide au regard d’une pression exercée par les doigts d’un utilisateur, que ce soit pour fermer l’opercule ou pour racler la lame de couteau ; [32] - l’opercule est plan. En ce sens, l’opercule s’étend sans inégalité de niveau, dans un plan principal ;

[33] - une épaisseur de l’opercule est comprise entre 0.5 mm et 3 mm. L’opercule comprend deux faces, une face supérieure opposée à une face inférieure, et l’épaisseur l’opercule est la distance la plus courte entre la face supérieure et la face inférieure de l’opercule ;

[34] - l’opercule comporte un organe de préhension. L’organe de préhension a vocation à être saisi pour ouvrir et/ou fermer l’opercule ;

[35] - l’organe de préhension est articulé par rapport à l’opercule. L’organe de préhension a vocation à être manipulé pour ouvrir et/ou fermer l’opercule ;

[36] - l’organe de préhension est situé sur une face supérieure de l’opercule, la face supérieure étant située à l’opposé de la base inférieure du couvercle de fermeture. L’organe de préhension est destiné à être situé hors du récipient fermé par le couvercle de fermeture conforme au premier aspect de l’invention. Cette configuration facilite la prise de l’organe de préhension ;

[37] - l’organe de préhension prend la forme d’une languette mobile en rotation par rapport à l’opercule. L’organe de préhension a vocation à être déplacé en rotation pour ouvrir et/ou fermer l’opercule ;

[38] - au niveau d’une extrémité libre de la languette, l’organe de préhension comporte un dispositif de verrouillage temporaire de l’opercule relativement au cadre périphérique. Le dispositif de verrouillage temporaire garanti la fermeture du récipient solidarisé avec le couvercle de fermeture selon l’invention, tout en autorisant une réouverture ultérieure, rendant ainsi le couvercle de fermeture réutilisable ;

[39] - le dispositif de verrouillage temporaire de la languette collabore avec le cadre périphérique par encliquetage ou par collaboration de formes complémentaires. Un tel dispositif de verrouillage se veut d’utilisation simple et fiable ;

[40] - le cadre périphérique prend la forme d’un cylindre dont une courbe génératrice est polygonale ou elliptique ;

[41] - préférentiellement, le cadre périphérique prend la forme d’un cylindre dont une courbe génératrice est circulaire ou selon un quadrilatère quelconque ; [42] - le couvercle de fermeture est formé de plastique alimentaire. Par exemple, le plastique alimentaire comprend du polyéthylène téréphtalate (PET), du polychlorure de vinyle (PVC), du polypropylène (PP), du polystyrène (PS), et/ou du polycarbonate (PC) ;

[43] - une superficie de l’opercule est comprise entre 70% et 95% d’une aire mesurée à l’intérieur du cadre périphérique. Une telle superficie permet de garantir un accès optimal au contenu du récipient solidarisé avec le couvercle de fermeture selon l’invention, lorsque l’opercule est ouvert ;

[44] - le cadre périphérique comporte, au niveau de son bord inférieur, des organes d’engagement destinés à collaborer avec des parois d’un récipient. Le cadre périphérique forme ainsi un cadre dormant du couvercle de fermeture conforme au premier aspect de l’invention, l’opercule refermable formant alors un ouvrant mobile à l’intérieur du cadre dormant. Les organes d’engagement permettent de solidariser le couvercle de fermeture selon l’invention au récipient ;

[45] - selon une première variante de réalisation, les organes d’engagement sont du type d’un filet afin de permettre une fermeture du récipient par vissage, les parois du récipient comportant un filet complémentaire sur ses parois. Selon une deuxième variante de réalisation alternative à la première variante de réalisation, les organes d’engagement sont du type d’au moins un élément de clipsage afin de permettre une fermeture du récipient par encliquetage, les parois du récipient comportant des éléments complémentaires de clipsage pour collaborer avec au moins un élément de clipsage du récipient ;

[46] Selon un deuxième aspect de l’invention, il est proposé un ensemble de stockage comportant (i) un récipient délimité latéralement par des parois latérales ; (ii) un couvercle de fermeture conforme au premier aspect de l’invention ou selon l’un quelconque de ses perfectionnements et collaborant avec les parois latérales du récipient.

[47] Dans l’ensemble de stockage conforme au deuxième aspect de l’invention, les moyens de fermeture du couvercle de fermeture collaborent avec les parois latérales du récipient. En collaborant avec les parois latérales du récipient, les moyens de fermeture du cadre périphérique du couvercle de fermeture ferment ledit récipient. [48] Dans l’ensemble de stockage conforme au deuxième aspect de l’invention et selon une première variante de réalisation, les organes d’engagement du couvercle de fermeture prennent la forme d’un filet collaborant avec un filet complémentaire formé sur les parois latérales du récipient. Dans l’ensemble de stockage conforme au deuxième aspect de l’invention et selon une deuxième variante de réalisation alternative à la première variante de réalisation, les organes d’engagement du couvercle de fermeture prennent la forme d’au moins un élément de clipsage collaborant avec au moins un élément complémentaire formé sur les parois latérales du récipient.

[49] Des modes de réalisation variés de l’invention sont prévus, intégrant selon l’ensemble de leurs combinaisons possibles les différentes caractéristiques optionnelles exposées ici.

[50] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront encore au travers de la description qui suit d’une part, et de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés d’autre part, sur lesquels :

[51] [Fig.1] illustre une vue schématique d’un ensemble de stockage conforme au deuxième aspect de l’invention ;

[52] [Fig.2] illustre une vue schématique d’un couvercle de fermeture conforme au premier aspect de l’invention ;

[53] [Fig.3] illustre une coupe longitudinale du couvercle de fermeture conforme au premier aspect de l’invention illustré en FIGURE 2, dans une première configuration ;

[54] [Fig.4] illustre une coupe longitudinale du couvercle de fermeture conforme au premier aspect de l’invention illustré en FIGURE 2, dans une deuxième configuration ;

[55] [Fig.5] illustre une mise en œuvre de l’ensemble de stockage conforme au deuxième aspect de l’invention.

[56] Bien entendu, les caractéristiques, les variantes et les différentes formes de réalisation de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres, selon diverses combinaisons, dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres. On pourra notamment imaginer des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites par la suite de manière isolée des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieure.

[57] En particulier toutes les variantes et tous les modes de réalisation décrits sont combinables entre eux si rien ne s’oppose à cette combinaison sur le plan technique.

[58] Sur les figures, les éléments communs à plusieurs figures conservent la même référence.

[59] La FIGURE 1 montre un ensemble de stockage 1 conforme au deuxième aspect de l’invention. L’ensemble de stockage 1 comporte un récipient 2 et un couvercle de fermeture 3 conforme au premier aspect de l’invention. Pour faciliter la lecture de la FIGURE 1 , le récipient 2 et le couvercle de fermeture 3 sont montrés selon une vue éclatée. On comprend que, dans l’ensemble de stockage 1 conforme au premier aspect de l’invention, le récipient 2 et le couvercle de fermeture 3 collaborent l’un avec l’autre.

[60] Le récipient 2 de l’ensemble de stockage 1 est délimité latéralement par des parois 4 latérales. Le récipient 2 comprend une partie inférieure 5 dotée d’un fond 6, la partie inférieure 5 du récipient 2 étant opposé à une partie supérieure 7. Les parois 4 latérales sont solidaires du fond 6 du récipient 2. La partie supérieure 7 du récipient 2 comprend une ouverture 8 destinée à être fermée par le couvercle de fermeture 3 conforme au premier aspect de l’invention. Au niveau de la partie supérieure 7 du récipient 2, un filet 9 est formé sur les parois 4 latérales du récipient 2.

[61] Le couvercle de fermeture 3 conforme au premier aspect de l’invention comprend un cadre périphérique 10 extérieur et un opercule 11 refermable.

[62] Le cadre périphérique 10 du couvercle de fermeture 3 conforme au premier aspect de l’invention comprend un bord inférieur 12 libre et un bord intérieur 13. Le bord intérieur 13 du cadre périphérique 10 et le bord inférieur 12 libre du cadre périphérique 10 s’étendent perpendiculairement l’un par rapport à l’autre, de sorte à recouvrir la partie supérieure 7 du récipient 2, et en particulier l’ouverture 8 du récipient 2 et le filet 9 formé sur les parois 4 latérales du récipient 2.

[63] Le couvercle de fermeture 3 conforme au premier aspect de l’invention est destiné à collaborer avec les parois 4 latérales du récipient 2. Pour collaborer avec le récipient 2, le cadre périphérique 10 extérieur comporte des moyens de fermeture 14. La FIGURE 1 montre que les moyens de fermeture 14 du couvercle de fermeture 3 sont destinés à collaborer avec les parois 4 latérales du récipient 2 pour solidariser ledit couvercle audit récipient 2. En particulier, le bord inférieur 12 du cadre périphérique 10 extérieur comprend des organes d’engagement 15 destinés à collaborer avec les parois 4 latérales du récipient 2. La FIGURE 1 montre que les organes d’engagement 15 sont du type d’un filet 16 destiné à coopérer par complémentarité avec le filet 9 des parois 4 latérales du récipient 2, permettant de fermer le récipient 2 par vissage.

[64] La FIGURE 2 montre le couvercle de fermeture 3 conforme au premier aspect de l’invention, vu du dessus. Les FIGURES 3 et 4 montrent une coupe longitudinale AA illustrée en FIGURE 2 passant par un centre 17 du couvercle de fermeture 3.

[65] En référence aux FIGURES 2, 3 et 4, le couvercle de fermeture 3 conforme au premier aspect de l’invention comprend le cadre périphérique 10 extérieur, l’opercule 11, un trottoir 18 et un organe de préhension 19 prenant la forme d’une languette 20, et une base inférieure 21 opposée à l’opercule 11. La base inférieure 21 est non visible en FIGURE 2 du fait de l’angle de vue.

[66] En référence aux FIGURES 2, 3 et 4, l’opercule 11 du couvercle de fermeture 3 est plan et comprend une face supérieure 22 opposée à la base inférieure 21 du couvercle de fermeture 3. L’opercule 11 s’étend à l’intérieur du cadre périphérique 10. L’opercule 11 est articulé par une charnière 23 formée depuis le bord intérieur 13 du cadre périphérique 10. L’opercule 11 est mobile en rotation autour de la charnière 23, comme illustré en FIGURE 4. Lorsque l’opercule 11 est fermé, comme illustré en FIGURE 3, il est destiné à fermer l’ouverture 8 du récipient 2.

[67] En référence aux FIGURES 2, 3 et 4, le trottoir 18 du couvercle de fermeture 3 est formé à partir du bord intérieur 13 du cadre périphérique 10. Le trottoir 18 est situé à l’opposé de la charnière 23. [68] En référence aux FIGURES 2, 3 et 4, la languette 20 formant l’organe de préhension 19 du couvercle de fermeture 3 comprend une extrémité libre 24 et une extrémité opposée 25 fixée solidairement à la face supérieure 22 de l’opercule 11. L’organe de préhension 19 est mobile en rotation par rapport à l’opercule 11. En l’espèce, l’organe de préhension 19 est mobile en rotation par rapport à l’opercule 11 , selon un axe d’extension 26 de l’extrémité opposée 25 de la languette 20 fixée solidairement à l’opercule 11.

[69] En référence aux FIGURES 2, 3 et 4, l’organe de préhension 19 du couvercle de fermeture 3 comporte un dispositif de verrouillage temporaire 27a de l’opercule 11 relativement au cadre périphérique 10. Le dispositif de verrouillage temporaire 27a est situé au niveau de l’extrémité libre 24 de la languette 20. Comme illustré en FIGURE 3, le dispositif de verrouillage temporaire 27a de la languette 20 collabore avec un dispositif de verrouillage complémentaire 27b formé sur le cadre périphérique 10. Le dispositif de verrouillage temporaire 27a et le dispositif de verrouillage complémentaire 27b collaborent par engagement de formes complémentaires. A titre d’exemple, et comme illustré sur la FIGURE 3, le dispositif de verrouillage temporaire 27a peut prendre la forme d’une protrusion dont les formes et les dimensions lui permettent de s’accoupler avec frottements dans une dépression formant le dispositif de verrouillage complémentaire 27b.

[70] La FIGURE 3 et 4 montrent que le couvercle de fermeture 3 conforme au premier aspect de l’invention comprend un premier organe de raclage 28 et un deuxième organe de raclage 29 situé en regard du premier organe de raclage 28.

[71] Le premier organe de raclage 28 est situé au niveau d’une extrémité libre 30 du trottoir 18 du couvercle de fermeture 3. L’extrémité libre 30 du trottoir 18 s’étend vers le centre 17 du couvercle de fermeture 3. Le deuxième organe de raclage 29 est situé au niveau d’un bord libre 31 de l’opercule 11. Le bord libre 31 de l’opercule 11 s’étend vers le trottoir 18 du couvercle de fermeture 3.

[72] Le premier organe de raclage 28 prend la forme d’une lèvre biseautée en direction de la base inférieure 21 du couvercle de fermeture 3. Le deuxième organe de raclage 29 prend la forme d’une lèvre biseautée en direction de la base inférieure 21 du couvercle de fermeture 3. [73] Lorsque l’opercule 11 est fermé comme illustré en FIGURE 3, le premier organe de raclage 28 et le deuxième organe de raclage 29 sont en regard l’un de l’autre. Le premier organe de raclage 28 forme une butée qui limite le déplacement en rotation vers la base inférieure 21 du couvercle de fermeture 3 de l’opercule 11 autour de la charnière 23. En l’espèce, une fente 32 sépare le premier organe de raclage 28 et le deuxième organe de raclage 29. Cette fente 32 est destinée à loger une lame de couteau. La FIGURE 3 montre que la fente 32 est couverte par la languette 20 lorsque ladite languette 20 est rabattue, ce qui a vocation à protéger un contenu du récipient 2 collaborant avec le couvercle de fermeture 3.

[74] La FIGURE 5 montre l’ensemble de stockage 1 conforme au deuxième aspect de l’invention, où le couvercle de fermeture 3 conforme au premier aspect de l’invention est vissé sur le récipient 2. Le récipient 2 contient un matériau, par exemple de la pâte à tartiner 34. La lame 33 de couteau 37 a été utilisée pour prélever et/ou tartiner ladite pâte à tartiner 34, et la lame 33 de couteau 37 en est couverte. La lame 33 de couteau 37 comprend une extrémité 35 fixée à un manche 36 du couteau 37, et une extrémité libre 38 opposée.

[75] Dans l’exemple de mise en œuvre illustré en FIGURE 5, la lame 33 de couteau 37 est dans le récipient 2. L’opercule 11 du couvercle de fermeture 3 est fermé. La languette 20 formant l’organe de préhension 19 est levée. La lame 33 de couteau 37 est logée entre le premier organe de raclage 28 et le deuxième organe de raclage 29. Une pression, représentée par une première flèche 39, est exercée par un utilisateur sur l’opercule 11 , l’opercule 11 étant rigide au regard de cette pression.

[76] Dans l’illustration de la FIGURE 5, chaque face 40, 41 de la lame 33 de couteau 37 est raclée simultanément, l’une par le premier organe de raclage 28 et l’autre par le deuxième organe de raclage 29, depuis l’extrémité 35 fixée au manche 36 du couteau 37 jusqu’à l’extrémité libre 38, lorsque l’utilisateur retire le couteau 37 du récipient 2, comme illustré par une deuxième flèche 42. Ainsi raclée, la lame 33 de couteau 37 est débarrassée de la pâte à tartinée, comme illustré par les flèches pleines 43. La pâte à tartiner 34 reste dans le récipient 2, et la lame 33 de couteau 37 est débarrassée d’un surplus de pâte à tartinée 34. [77] En synthèse, l’invention concerne un couvercle de fermeture 3 d’un récipient 2. Le couvercle de fermeture 3 comporte un cadre périphérique 10 extérieur comportant des moyens de fermeture 14 destinés à collaborer avec le récipient 2, un opercule 11 refermable s’étendant à l’intérieur du cadre périphérique 10, l’opercule 11 étant articulé par une charnière 23 formée depuis un bord intérieur 13 du cadre périphérique 10, un trottoir 18 situé à l’opposé de la charnière 23, le trottoir 18 étant formé à partir du bord intérieur 13 du cadre périphérique 10 et un premier organe de raclage 28 situé au niveau d’une extrémité libre 30 du trottoir 18.

[78] Bien sûr, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l’invention. Notamment, les différentes caractéristiques, formes, variantes et modes de réalisation de l’invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres. En particulier toutes les variantes et modes de réalisation décrits précédemment sont combinables entre eux.