Titre de L’invention : Système de fermeture composé d’une serrure à goupilles avec verrou tournant servant d’interrupteur à une ou plusieurs serrures électriques et cette ou ces serrures électriques

Domaine technique

L’invention concerne un système de fermeture composé d’une serrure à goupilles avec verrou tournant servant d’interrupteur à une ou plusieurs serrures électriques et cette ou ces serrures électriques

État de la technique

Une invention récente concerne un dispositif de verrouillage comprenant au moins une serrure à goupilles qui présente un boîtier de serrure, au moins un verrou tournant disposé à l'intérieur du boîtier de serrure de manière à pouvoir tourner autour d'un axe de rotation entre une position de verrouillage et une position de libération et au moins un dispositif de blocage pouvant être débloqué par un actionnement de la clé, qui présente des goupilles de blocage disposées de manière déplaçable axialement et parallèlement à l’axe du verrou pour bloquer la rotation du verrou tournant se trouvant dans la position de verrouillage. Ce système est extrêmement fiable et résiste aux tentatives d’effraction notamment par crochetage ou perçage.

Ce système est particulièrement adapté aux fermetures des camions ou coffres par exemple.

Le système selon l’invention va reprendre ce système de serrure et utiliser le verrou tournant qui le compose pour former un interrupteur électrique. Cet interrupteur va permettre d’ouvrir une ou des serrures électriques disposées à l’intérieur du volume à protéger. Cette ou ces serrures électriques pouvant même éventuellement bloquer d’autres systèmes de fermeture de type espagnolette largement utilisés sur les camions ou containers. La seule façon d’actionner cette ou ces serrures électriques de l’extérieur va donc être de faire tourner le rotor de la serrure à verrou tournant grâce à la clef.

Divulgation de l'invention. Un objet de l’invention est de proposer un système de fermeture mixte composé d’au moins une serrure à goupilles à verrou tournant et d’au moins une serrure électrique dont la commande électrique est constituée du verrou tournant de la première serrure. Des configurations avantageuses sont indiquées dans la description suivante et les figures, ces configurations pouvant constituer, en soi ou en combinaison d'au moins deux de ces configurations l'une avec l'autre, un perfectionnement avantageux ou préféré de l'invention.

Un dispositif de verrouillage selon l’invention présente une serrure à goupilles à verrou tournant fixée sur la partie intérieure de la porte du volume à protéger, la clef étant introduite dans la serrure par le coté extérieur de la porte en la traversant. Cette serrure à goupilles présente un boîtier de serrure composée d’un couvercle, d’un bloc intermédiaire et d’un fond, au moins un verrou tournant disposé à l'intérieur du boîtier de serrure de manière à pouvoir tourner autour d'un axe de rotation entre une position de verrouillage et une position de libération et au moins un dispositif de blocage pouvant être débloqué par un actionnement de la clé, qui présente des goupilles de blocage disposées de manière déplaçable axialement et parallèlement à l’axe du verrou pour bloquer une rotation du verrou tournant se trouvant dans la position de verrouillage, et au moins un pêne de verrouillage pouvant être introduit en partie et radialement par rapport à l'axe de rotation dans un logement de pêne du boîtier de serrure, le verrou tournant étant réalisé sous forme de plaque s'étendant perpendiculairement à l'axe de rotation et une surface d'enveloppe extérieure du verrou tournant, disposée radialement à l'extérieur par rapport à l'axe de rotation, et une partie d'extrémité de pêne du pêne de verrouillage pouvant être introduite dans le boîtier de serrure, étant réalisées de manière adaptée l'une à l'autre de telle sorte que le verrou tournant verrouille la partie d'extrémité de pêne introduite dans le boîtier de serrure dans la position de verrouillage et la libère dans la position de libération.

Le boitier peut être fixé au choix de l’homme de l’art sur la partie dormante ou la porte mobile et le pêne étant fixé sur l’autre partie, soit de manière mobile pour former une targette avec un sens de translation plus ou moins parallèle à la porte, la poignée de la targette étant à l’extérieur du volume à protéger, ou le pêne est fixé sur la partie extérieure de la porte et à peu près perpendiculairement à celle-ci et rentre dans la serrure de l’extérieur vers l’intérieur en venant se bloquer dans celle-ci. Selon un premier mode de réalisation, le verrou tournant est utilisé comme interrupteur électrique placé sur un circuit électrique formé par un fil provenant d’un générateur électrique (pile ou batterie par exemple) et un autre allant alimenter au moins une serrure électrique et un fil électrique reliant directement ou indirectement via le fil de masse par exemple la ou les serrures électriques à l’autre pôle du générateur.

Selon une configuration avantageuse, l’interrupteur est constitué d’une part d’un actuateur fixé au fond de la serrure mécanique par le moyen préféré par l’homme de l’art et de telle sorte qu’il puisse tourner autour d’un axe perpendiculaire à celui-ci et sur lequel est relié un fil électrique isolé de la serrure mécanique par un isolant électrique et d’autre part d’un contacteur fixé au fond de la serrure mécanique ou à une partie fixe proche de la serrure mécanique et isolé électriquement, le contacteur étant relié à un fil électrique, l’actuateur est mû par un ergot fixé au rotor par le moyen préféré par l’homme de l’art et il est engagé dans un alésage formant une glissière de l’actuateur de telle façon que l’actuateur et le contacteur ne se touchent pas, ce qui coupe le circuit électrique quand le verrou est en position fermée, et que l’actuateur et le contacteur se touchent ce qui ferme alors le circuit électrique quand le verrou est en position ouverte.

Selon une autre configuration avantageuse, l’actuateur et son isolant sont fixés directement au verrou, l’actuateur ayant une forme et une dimension telles qu’elles permettent de faire contact avec le contacteur quand le verrou est en position ouverte.

Un contacteur électrique est fixé par le moyen préféré de l’homme de l’art sur le boitier ou une partie fixe proche du boitier de telle sorte que l’actuateur vient toucher le contacteur quand le verrou est en position ouverte et ne le touche pas quand le verrou est en position fermée. L’actuateur et le contacteur sont reliés chacun à un fil électrique, la ou les serrures électriques sont disposées à l’intérieur du volume à protéger et viennent bloquer la porte par la disposition que préférera l’homme de l’art (verrins, pênes rentrant dans des gâches dans l’encadrement de la porte par exemple). La commande de ces serrures électriques est absolument inaccessible de l’extérieur ce qui rend ce système particulièrement difficile à forcer.

Selon une configuration avantageuse, et pour renforcer la sécurité, la ou les serrures électriques sont en position fermée en l’absence de tension électrique, quand l’interrupteur est en position ouverte, c’est à dire quand la serrure à goupilles est verrouillée. Cette configuration peut être réalisée au moyen par exemple d’un système de ressort qui oblige le pêne à rester sortie, en position fermée tant qu’une force par exemple magnétique ne le tire pas en position ouverte.

Selon une configuration avantageuse, dans le cas d’utilisation de fermetures à espagnolette, la ou les tiges sont installées en partie ou totalement à l’intérieur du volume à protéger et sont maintenues par des guides contre la porte, sur sa face intérieure. Les crochets ou excroissance formant les pênes de la ou des espagnolettes s’insèrent ou entourent les gâches de cette ou ces espagnolettes. Les gâches des espagnolettes sont fixées à l’encadrement de la porte ou à toute partie dormante.

Une structure formant une gâche pour la ou les serrures électriques est fixée sur la ou les tiges par le moyen préféré par l’homme de l’art. Cette gâche pouvant recevoir un pêne de la ou des serrures électriques qui sera introduit dans cette gâche en position fermée ou être constituée d’une saillie qui viendra bûter contre le pêne en position fermée. Ce ou ces pênes des serrures électriques empêchent la rotation de la ou des tiges et donc l’ouverture de la ou des espagnolettes.

Selon une autre configuration avantageuse, une poignée d’une espagnolette aura son extrémité libre modifiée pour former le pêne ou fixée au pêne de la serrure à goupilles à verrou tournant.

Cette poignée de l’espagnolette sera donc bloquée par la serrure à goupilles quand celle- ci est verrouillée.

Le système selon l’invention permet donc de profiter pleinement de la robustesse de la serrure à goupilles à verrou tournant inventée récemment. En lui adaptant un interrupteur électrique activé automatiquement lors de l’ouverture ou la fermeture du verrou tournant, la sécurité est extrêmement renforcée, sans que l’utilisateur ait besoin de plusieurs clefs. La section du système de blocage d’une poignée d’espagnolette ne permet pas d’ouvrir la porte car le verrou tournant restant en position fermée, les serrures électriques continuent à bloquer la porte de l’intérieur. La fiabilité des serrures électriques et leur simplicité permettent d’assurer un fonctionnement sans faille sans générer un surcoût prohibitif.

L'invention va être expliquée à titre d'exemple ci-dessous en référence aux figures annexées à l'aide de formes de réalisation préférées, les caractéristiques expliquées ci- dessous pouvant à chaque fois, individuellement ou en combinaison d'au moins deux de ces caractéristiques, constituer un perfectionnement avantageux ou préféré de l'invention.

Les moyens de fixation des différents éléments entre eux ou sur les portes, encadrement ou dormants ne sont pas décrits car ils relèvent de l’appréciation de l’homme de l’art et n’apportent pas d’éléments intéressants à la description du système selon l'invention.

Dans cet exemple de réalisation du dispositif selon l’invention, les pièces le composant peuvent être réalisées dans le matériau conseillé par l’homme de l’art pour l’usage auquel il est destiné. Il peut être utilisé du métal, des matières composites ou plastiques ou mixtes, même si le métal sera probablement préféré pour la majorité des cas.

Brève description des figures

La Figure 1 illustre une représentation schématique et en perspective par l’intérieur du volume à protéger d'un exemple de réalisation d’un système de verrouillage selon l'invention en position fermée

La Figure 2 illustre une représentation schématique et en perspective en vue rapprochée de la serrure à goupilles à verrou tournant en position fermée

La Figure 3 illustre une représentation schématique et en perspective en vue rapprochée de la serrure à goupilles à verrou tournant en position fermée avec le fond retiré

La Figure 4 illustre une coupe verticale de la serrure à goupilles à verrou tournant passant par l’axe du rotor

La Figure 5 illustre une coupe horizontale de la serrure à goupilles à verrou tournant passant par le milieu de la clef en position dans la serrure

La Figure 6 illustre une représentation schématique et en perspective par l’intérieur du volume à protéger d'un exemple de réalisation pour un système de verrouillage selon l'invention en position débloquée entrouverte

La Figure 7 illustre une représentation schématique et en perspective en vue rapprochée de la serrure à goupilles à verrou tournant en position ouverte La Figure 8 illustre une représentation schématique et en perspective en vue rapprochée de la serrure à goupilles à verrou tournant en position ouverte avec le fond retiré

Description détaillée des figures

Dans les figures, les composants identiques ou de mêmes fonctions ont été munis des mêmes numéros de référence. Une description répétée de tels composants peut être omise dans la description suivante des figures.

La Figure 1 illustre une représentation schématique et en perspective par l’intérieur du volume à protéger d'un exemple de réalisation d’un système de verrouillage selon l'invention en position fermée. Ce système est composé d’une serrure à goupilles à verrou tournant (1), d’une serrure électrique (20) et d’une fermeture de type espagnolette (51), tous ces systèmes de fermeture étant fixés sur la partie intérieure du volume à protéger sur la face intérieure de la porte ouvrant (13).

Le circuit électrique est composé d’un générateur électrique type batterie (2) qui peut être dédié au système selon l’invention ou provenir d’une source extérieure comme par exemple la batterie du tracteur, voire sur le secteur, dont un plot est relié par un fil électrique (3) à l’interrupteur (6) fixé sur la serrure à goupilles (1), et dont l’autre plot est relié à la serrure électrique (20) par un fil électrique (4), le circuit électrique (3, 4, 5, 6, 18, 2) d’alimentation de la serrure électrique (20) étant complété par un fil électrique (5) reliant la serrure électrique (20) à l’interrupteur (6).

Sans que cet exemple de réalisation ne soit limitatif, la serrure électrique (20) est composée dans cet exemple de réalisation d’un électro-aimant (18) qui attire une partie magnétique (21) du bras de tirage (19) quand l’électro-aimant (18) est alimenté. Le bras de tirage (19) est fixé librement au pêne (16). Un système de ressort (17), par exemple en traction, maintient le pêne (16) dans sa position sortie de fermeture quand le bras de tirage (19) ne le tire pas. Cette serrure électrique (20) schématisée peut être enfermée dans un boitier fixé à la porte (13) ou chaque composant fixé séparément sur elle.

Le pêne (16) de la serrure électrique (20) est introduit dans sa gâche (15) en position fermée. La gâche (15) et la serrure électrique (20) peuvent être installées aux endroits jugés intéressants pour empêcher l’ouverture de la porte (13) en la bloquant de l’intérieur. La gâche peut être par exemple sur l’encadrement de la porte, sur le dormant (12) afin de constituer un mode de fermeture principal ou comme ici, fixée à la tige d’une espagnolette (51) afin de pouvoir en bloquer la rotation quand le pêne (16) de la serrure électrique (20) est engagé. Cette gâche (15) a la forme et la dimension adaptées au pêne (16) choisi par l’homme de l’art. Elle peut être constituée, comme ici représentée, d’une structure percée d’un trou de diamètre supérieur à celui du pêne (16), mais elle pourrait aussi par exemple être constituée d’une plaque venant bloquer un pêne (16) bec de canard.

Le système de fermeture principal représenté ici est un système de type espagnolette (51) couramment utilisé par exemple pour fermer les remorques de camion ou les containers. Il existe sur les modèles courants de camion ou de containers de une à trois espagnolettes (51) par porte (13). Chaque espagnolette (51) est constituée d’une tige (11 ) passant dans des guides (52) fixés ici sur la face interne de la porte (13). Un crochet supérieur (14) et inférieur (9) sont fixés perpendiculairement aux extrémités de la tige (11) de telle sorte que la rotation de la tige (11) entraine (50) les crochets (9, 14) et les bloquent autour de leur gâche (10) en position fermée. La gâche (10) est dans cet exemple formée par une barre verticale fixée sur la face intérieure du dormant (12), mais elle est souvent formée d’une gâche supérieure et d’une gâche inférieure fixées à l’encadrement de la porte. Une poignée (8) accessible de l’extérieur du volume à protéger est fixée à la tige (11 ) et permet de la faire roter autour de son axe pour faire passer l’espagnolette d’une position fermée quand la poignée (8) est poussée vers la porte (13) à une position ouverte quand la poignée (8) est tirée vers l’utilisateur.

La poignée (8) se prolonge au niveau de son extrémité libre par un pêne (7) qui va pouvoir être introduit dans une serrure à goupilles à verrou tournant (1). Ce pêne (7) est formé directement dans l’extrémité de la poignée (8) ou est fixé à celle-ci. Ce pêne (7) est alors la seule pièce avec la clef (22) à pénétrer dans le volume à protéger, la serrure (1 ) étant fixée à l’intérieur de celui-ci par les moyens préférés par l’homme de l’art.

Sur cette figure 1 et dans cet exemple de réalisation, la serrure (1) est disposée le fond (23) vers le haut et laisse deviner la fenêtre (35) découpée dans ce fond (23) et le verrou (27) dont la rotation (47) permettra d’ouvrir ou fermer le circuit électrique (3, 4, 5, 6, 18, 2) en formant un interrupteur (6).

Dans cette figure 1 , la porte (20) est fermée et verrouillée par l’espagnolette (51), avec sa poignée (8) bloquée dans la serrure à goupilles à verrou tournant (1 ) et sa tige (11 ) bloquée par le pêne (16) de la serrure électrique (20), non mise en tension par le générateur électrique (2).

La Figure 2 illustre une représentation schématique et en perspective en vue rapprochée de la serrure (1 ) à goupilles à verrou tournant en position fermée, le fond (23) étant vers le haut. Le générateur électrique (2), le circuit électrique (3, 4, 5, 6, 18, 2) et l’électro-aimant (18) de la serrure électrique (20) sont schématisés également sans être à l’échelle ni placés topographiquement. L’interrupteur (6) du circuit électrique (3, 4, 5, 6, 18, 2) est visible dans sa position ouverte.

On peut apercevoir le boitier de la serrure (1) composé d’un couvercle (25), d’un bloc intermédiaire (24) et d’un fond (23) dans lequel une fenêtre (35) a été alésée. A travers cette fenêtre (35) le rotor (27) formant le verrou est fixé de manière à permettre sa rotation (47) autour de son axe (26) au fond (23) et au bloc intermédiaire (24). Les bouchons (28) des puits de goupilles (41 , 42) sont accessibles par la fenêtre (35) afin de permettre l’insertion à l’usine des goupilles (41 , 42), du ressort de goupille (40) et du bouchon (28) dans chaque puits quand la serrure est en position ouverte avec les goupilles inférieures (41 ) alignées axialement avec les goupilles supérieures (42) qui leur correspondent. Dans cet exemple de réalisation, les goupilles (41 , 42) et les ressorts de goupille (40) sont maintenus dans leur puits en étant bloqués en haut par le couvercle et en bas par les bouchons (28).

Le pêne (7) ainsi que la clef (22) sont enfoncés (45, 46) dans la serrure (1).

L’interrupteur (6) est visible fixé sous le fond (23).

Cet interrupteur est constitué d’un contacteur (34) relié à un fil électrique (3), ce contacteur (34) étant fixé sous le fond (23) par un moyen non conducteur de l’électricité et isolé électriquement de ce fond par un isolant (33) et d’un actuateur (29) relié à un fil électrique (5) et isolé du boitier par un isolant (32). L’actuateur (29) est mû par le déplacement (47) du rotor (27) de telle sorte qu’il n’y ait pas de contact entre l’actuateur (29) et le contacteur (34) quand le verrou (27) est en position fermé comme ici, et que les deux contacts (29, 34) se touchent quand le verrou (27) est en position ouvert, fermant ainsi l’interrupteur (6). Dans cet exemple de réalisation, l’actuateur (29) est fixé par un moyen non conducteur électrique choisi par l’homme de l’art au fond (23) de telle sorte qu’il puisse roter librement autour de ce point de fixation sur un plan parallèle au fond (23). Un alésage dans l’actuateur forme une glissière (30) dans lequel vient coulisser radialement un ergot (31 ) fixé sur le rotor (27).

La Figure 3 illustre une représentation schématique et en perspective en vue rapprochée de la serrure à goupilles à verrou tournant en position fermée avec le fond retiré afin de mieux voir les éléments constitutifs de la serrure (1 ).

La clef (22) est en place dans la serrure (1) et le pêne (7) est verrouillé par un ergot (36) engagé dans une encoche (37) du rotor (27). L’axe (26) traverse le rotor (27) grâce à un alésage pratiqué en son centre de diamètre très légèrement supérieur au diamètre de l’axe (26) pour que ce dernier puisse librement tourner (47) autour de lui et dépasse pour être engagé dans un alésage du fond (23) non visible ici. Une rondelle (39) maintient le rotor (27) dans la bonne position contre le bloc intermédiaire (24). Un ressort (38) est fixé en traction (48) entre le bloc intermédiaire (24) et le rotor (27) et maintient le verrou (27) en position ouverte en l’absence de blocage produit par les goupilles (41 , 42) engagées partiellement dans les puits inférieurs ou les puits supérieurs. Cette tension (48) permet d’assurer un contact électrique permanent entre l’actuateur (29) et le contacteur (34) quand la serrure (1) est déverrouillée et le pêne (7) sorti (46).

La Figure 4 illustre une coupe verticale de la serrure (1 ) à goupilles à verrou tournant passant par l’axe (26) du rotor en position fermée et débloquée.

Le pêne (7) est engagé dans la serrure (1 ) entre le fond (23) et le bloc intermédiaire (24) et l’ergot (36) est engagé dans l’encoche (37) du rotor (27).

Le couvercle (25) présente un alésage pour recevoir l’axe (26) afin de renforcer la bonne position du bloc intermédiaire (24) par rapport au couvercle (25). Un alésage sous le couvercle forme un logement pour la clef (22) qui est représentée ici en coupe. Elle est à titre d’exemple une clef (22) plate avec des trous traversant entièrement ou non son épaisseur afin que les goupilles supérieures (42) et inférieures (41 ), poussées par les ressorts de goupille (40) soient en position de déblocage. Les interfaces entre les goupilles supérieures (42) et les goupilles inférieures (41) sont toutes sur le même plan correspondant au plan de césure entre la face supérieure du rotor (27) et la face inférieure du bloc intermédiaire (24). Dans cet exemple de réalisation, l’axe (26) est formé par usinage du bloc intermédiaire (24). Le rotor (27) tourne librement autour de cet axe (26) et est maintenu en contact contre le bloc intermédiaire (24) sans être bloqué grâce à un alésage adapté du rotor (27) permettant la mise en place d’une rondelle (39) fixée par exemple par une vis sur l’axe (26).

La Figure 5 illustre une coupe horizontale de la serrure à goupilles à verrou tournant (1 ) passant par le milieu de la clef (22) en position de déblocage dans le logement formé par alésage dans le couvercle (25). La clef (22) est insérée (45) de l’extérieur du volume à protéger par exemple à travers la porte (13) à ouvrir grâce à un alésage de celle-ci. Dans cet exemple de clef plate (22) des trous (43, 44) sont percés dans l’épaisseur de la clef (22) totalement (43) ou partiellement (44) en regard des puits de goupilles afin de placer les goupilles (41 , 42) en position de déblocage, à l’instar des serrures à goupilles classiques.

La Figure 6 illustre une représentation schématique et en perspective par l’intérieur du volume à protéger d'un exemple de réalisation pour un système de verrouillage selon l'invention en position débloquée entrouverte.

L’utilisateur ayant inséré la clef (22) non visible ici dans la serrure (1 ), le pêne (7) ici formé par le prolongement de la poignée (8) de l’espagnolette (51) est libéré de la serrure (1).

Le jeu entre la gâche (15) fixée sur la tige (11 ) et le pêne (16) de la serrure électrique (20) est suffisant pour permettre de tirer légèrement sur le pêne (7). Dans une autre configuration, il est tout à fait possible que l’homme de l’art préfère ne pas bloquer l’espagnolette (51) qui dépend de la serrure (1). Cette espagnolette (51) pouvant être totalement libre mais les autres ou certaines autres fermant la ou les portes (13) pouvant être bloquées dans les mêmes conditions par une ou plusieurs serrures électriques (20).

Le rotor (27) tiré par le pêne (7) et par le ressort (38) est maintenu dans sa position d’ouverture par le ressort (38).

Le contact est établi entre l’actuateur (29) et le contacteur (28) et l’interrupteur (6) est fermé.

Le générateur électrique (2) alimente alors l’électro-aimant (18) qui tire sur le bras de tirage (19) grâce à sa partie magnétique (21 ). Le pêne (16) est retiré de la gâche (15). La tige (11) est libérée et la poignée (8) peut être tirée totalement par l’utilisateur décrochant (50) ainsi les crochets (14, 9) de l’espagnolette (51) de leur gâche (10) et permettant l’ouverture de la porte.

Dans le cas de plusieurs espagnolettes (51 ) et de plusieurs serrures électriques (20), ces dernières sont toutes reliées en parallèle au circuit électrique (3, 4, 5, 6, 18, 2) et sous la commande du même interrupteur (6) ou de plusieurs si l’homme de l’art préférait avoir plusieurs circuits (3, 4, 5, 6, 18, 2) indépendants. Les serrures électriques (20) sont ouvertes en même temps et libèrent les espagnolettes (51 ). L’utilisateur n’a plus qu’à tirer sur chaque poignée (8) de chaque espagnolette (51) comme il le fait actuellement.

La Figure 7 illustre une représentation schématique et en perspective en vue rapprochée de la serrure à goupilles à verrou tournant (1 ) en position ouverte. Cette vue montre l’interrupteur (6) fermé quand le pêne (7) est retiré (46) de la serrure (1 ), la clef (22) étant en place dans son logement. Le rotor (27) a entrainé l’ergot (31) qui en coulissant dans la glissière (30) a mis l’actuateur (29) au contact du contacteur (34).

La Figure 8 illustre la même représentation avec le fond (23) retiré. Elle montre le ressort (38) en traction maintenant ainsi le verrou (27) en position ouvert. Cette position de repos ouverte permet l’introduction (46) future du pêne (7) dont l’ergot (36) viendra s’engager dans l’encoche (37) du rotor (27).

Liste des numéros de référence

1 - serrure mécanique

2- batterie

3- fil alimentation + batterie

4- fil alimentation - serrure électrique

5- fil alimentation + serrure électrique

6- interrupteur

7- pêne de la serrure à verrou tournant

8- poignée de l'espagnolette 9- crochet inférieur de l'espagnolette

10- gâche de l'espagnolette

11- tige de l'espagnolette

12- dormant

13- ouvrant

14- crochet supérieur de l'espagnolette

15- gâche de la serrure électrique

16- pêne de la serrure électrique

17- ressort de la serrure électrique

18- électro-aimant

19- bras de tirage

20- serrure électrique

21- partie magnétique

22- clef

23- fond

24- bloc intermédiaire

25- couvercle

26- axe du rotor

27- rotor

28- bouchons de puits inférieur

29- actuateur

30- glissière de l'actuateur

31- ergot du rotor 32- isolant de l'actuateur

33- isolant du contacteur

34- contacteur

35- fenêtre du fond

36- ergot du pêne

37- encoche du rotor

38- ressort de rappel de la serrure à goupilles

39- rondelle du rotor

40- ressort de goupille

41- goupille inférieure

42- goupille supérieure

43- percement de la clef

44- percement partiel de la clef

45- sens de déplacement de la clef

46- sens de déplacement du pêne

47- sens de déplacement du rotor

48- sens de traction du ressort de rappel de la serrure à goupilles

49- sens de traction du ressort de la serrure électrique

50- sens de déplacement des crochets

51- espagnolette

52- guide de tige