Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
CLOTHES DRYER HAVING A ROTARY DRUM COMPRISING MEANS FOR IRONING AND REMOVING CREASES FROM DAMP CLOTHES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1992/007988
Kind Code:
A1
Abstract:
Clothes dryer comprising a rotary drum (2) which includes a ring (8) provided with at least one lateral end flange (10, 11) characterized in that the drum (2) further comprises, on its inner surface, means for ironing and removing creases (18) from a damp article of linen which has previously been spin-dried and is to be dried inside the drum (2), whereby said article is intended to contact the inner drum surface. The ironing means define, on said inner drum surface, at least one initial zone having a coefficient of friction in relation to the clothing which is substantially different to the coefficient of friction in relation to said clothing in at least a second area adjacent to said initial area. Application in the electromechanical industry, and especially in household appliances.

Inventors:
BURGEL CHRISTIAN (FR)
ROCHETTE CORINNE (FR)
Application Number:
PCT/FR1991/000861
Publication Date:
May 14, 1992
Filing Date:
November 04, 1991
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
CIAPEM (FR)
International Classes:
D06F58/02; (IPC1-7): D06F58/02
Foreign References:
US2855698A1958-10-14
US1756821A1930-04-29
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS
1. Sèchelinge comprenant un tambour à linge rotatif (2) comportant une virole (8) équipée d'au moins un flasque latéral d'extrémité (10,11), caractérisé en ce que le tambour (2) comporte, en outre, sur sa surface interne, des moyens de repassage ou défroissage d'un linge (14), humide et préalablement essoré, qui est destiné à être séché à l'intérieur du tambour (2) et à venir en contact avec la surface interne de celuici, lesquels moyens de repassage définissent, sur ladite surface interne du tambour, au moins une première zone ayant un coefficient de frottement avec le linge (14) qui est sensiblement différent du coefficient de frottement contre ledit linge (14) d'au moins une deuxième zone immédiatement adjacente à ladite première zone.
2. Sèchelinge selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite première zone est constituée par au moins une partie de la surface interne de la virole (8) présentant un coefficient de frottement avec le linge (14) qui est sensiblement inférieur au coefficient de frottement que présente ladite deuxième zone, qui est constituée par au moins une partie de la surface interne d'au moins un flasque latéral d'extrémité (10, 11), en sorte que le linge (14) a tendance, lors de la rotation du tambour (2), à être "retenu" sur ledit flasque et à être "tiré" par la virole relativement lisse, ce qui soumet le linge (14) à un effet de défroissage ou repassage.
3. Sèchelinge selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite première zone est constituée par au moins une partie de la surface interne de la virole (8) présentant un coefficient de frottement avec le linge (14) qui est sensiblement supérieur au coefficient de frottement que présente ladite deuxième zone, qui est constituée par au moins une partie de la surface interne d'au moins un flasque latéral d'extrémité (10, 11), en sorte que le linge (14) a tendance, lors de la rotation du tambour (2), à être "retenu" par la virole (8), et à être "tiré" par ledit flasque relativement lisse, ce qui soumet le linge (14) à un effet de défroissage ou repassage.
4. Sèchelinge selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'une desdites première ou deuxième zones présente des pièces rapportées (18), cette zone étant constituée par au moins une partie de la surface interne du flasque (10, 11) ou de la virole (8) et conférant à la surface correspondante un coefficient de frottement sensiblement supérieur par rapport au coefficient de frottement de la surface interne du tambour qui lui est immédiatement adjacente.
5. Sèchelinge selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdites pièces rapportées sont appliquées sur la surface interne d'au moins un des deux flasques (10,11) et sont constituées par des aubes, qui sont notamment réalisées sous forme de tôle ondulée, c'estàdire, comprenant une pluralité d'ondulations juxtaposées et perforée, comme la partie centrale du flasque correspondant, et qui sont disposées à 120 degrés l'une par rapport à l'autre.
6. Sèchelinge selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'une desdites première ou deuxième zones présente des déformations mécaniques de la paroi correspondante, telles que des déformations par refoulement de matière notamment des emboutis ou des poinçonnages, cette zone étant constituée par au moins une partie de la surface interne du flasque (10, 11) ou de la virole (8) et conférant à la surface correspondante un coefficient de frottement sensiblement supérieur par rapport au coefficient de frottement de la surface interne du tambour qui lui est immédiatement adjacente.
7. Sèchelinge selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'une desdites première ou deuxième zones est réalisée en un matériau qui est différent du matériau dans lequel est réalisée l'autre zone, cette zone étant constituée par le flasque (10, 11) ou la virole (8) et conférant à ce flasque ou à cette virole un coefficient de frottement sensiblement supérieur par rapport au coefficient de frottement de la surface interne du tambour qui lui est immédiatement adjacente.
8. Sèchelinge selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'une desdites première ou deuxième zones comporte un revêtement en un matériau qui lui confère un coefficient de frottement sensiblement différent par rapport au coefficient de frottement de l'autre zone, cette zone étant constituée par le flasque (10, 11) ou la virole (8) et conférant à la surface correspondante un coefficient de frottement sensiblement différent par rapport au coefficient de frottement de la surface interne du tambour qui lui est immédiatement adjacente.
9. Sèchelinge selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'une desdites première et deuxième zones comporte une surface ayant subi un traitement physicochimique, tel qu'un polissage ou un grainage, assurant ainsi la variation sélective localisée du coefficient de frottement par rapport à l'autre zone, cette zone étant constituée par le flasque (10, 11) ou par la virole (8) et conférant à ce flasque ou à cette virole un coefficient de frottement sensiblement différent par rapport au coefficient de frottement de la surface interne du tambour qui lui est immédiatement adjacente.
10. Utilisation d'au moins un flasque latéral de fermeture (10, 11) d'une virole (8), relativement lisse, d'un tambour (2) d'un sèchelinge destiné à recevoir un linge (14) à sécher, humide et préalablement essoré, ledit flasque étant pourvu sur au moins une partie de sa surface interne d'une pluralité de déformations mécaniques par refoulement de matière, telle que des emboutis , destinées à créer une zone ayant un coefficient de frottement avec le linge à sécher sensiblement supérieur au coefficient de frottement de la virole (8) sensiblement lisse, pour le repassage ou défroissage du linge, cet effet de repassage étant obtenu par contact de frottement contre la surface interne d'au moins un des deux flasques (10, 11) et par contact de glissement contre la surface interne de la virole (8).
Description:
SECHE-LINGE A TAMBOUR A LINGE EQUIPE DE MOYENS DE REPASSAGE OU DEFROISSAGE DU LINGE A SECHER

La présente invention est relative à un sèche-linge à tambour rotatif et s'applique aussi bien à un sèche-linge à chargement du tambour à linge par le haut qu'à un sèche-linge à chargement frontal, le tambour tournant comportant, d'une façon générale, une virole avec au moins un flasque latéral d'extrémité.

Lors d'un cycle de séchage d'un linge humide dans un sèche-linge de ce type, le linge - qui est disposé en vrac dans le tambour rotatif - est prisonnier du tambour, en sorte qu'il se trouve fortement brassé par la rotation de ce dernier, ce qui a comme conséquence qu'il sort plutôt froissé à la fin du cycle de séchage.

Le brevet US-1-2 855 698 illustre un tambour à linge dont la virole est fermée par un flasque arrière à structure composite (cette structure est définie par une paire de flasques présentant chacun la forme d'une assiette légèrement conique et juxtaposés par leurs bases, ces flasques étant assemblés, axialement, par l'intermédiaire d'une pièce rigide d'écartement, pour le montage en porte-à-faux du tambour du sèche-linge, et, à la périphérie, par une pluralité de points de soudure effectués en correspondance d'une pluralité de méplats obtenus par emboutissage de chaque flasque et définissant des zones en dépression) dont la surface interne est pourvue de dépressions (auxquelles correspondent des saillies du côté opposé) distribuées régulièrement à la périphérie de ce flasque composite. Toutefois, ce brevet américain n'évoque, ni ne suggère, le principe, ni les moyens correspondants, qui seront décrit ci-après et qui font l'objet de la présente invention, cette dernière visant à remédier à l'inconvénient de la technique antérieure décrit plus haut.

La présente invention a pour objet un sèche-linge comprenant un tambour à linge rotatif (2) comportant une virole (8) équipée d'au moins un flasque latéral d'extrémité (10,11), caractérisé en ce que le tambour (2) comporte, en outre, sur sa surface interne, des moyens de repassage ou défroissage d'un linge (14), humide et préalablement essoré, qui est destiné à être séché à l'intérieur du tambour (2) et à venir en contact avec la surface interne de celui-ci, lesquels moyens de

repassage définissent, sur ladite surface interne du tambour, au moins une première zone ayant un coefficient de frottement avec le linge (14) qui est sensiblement différent du coefficient de frottement contre ledit linge (14) d'au moins une deuxième zone immédiatement adjacente à ladite première zone. Selon un premier mode de réalisation avantageux du sèche-linge conforme à l'invention, ladite première zone est constituée par au moins une partie de la surface interne de la virole (8) présentant un coefficient de frottement avec le linge (14) qui est sensiblement inférieur au coefficient de frottement que présente ladite deuxième zone, qui est constituée par au moins une partie de la surface interne d'au moins un flasque latéral d'extrémité (10, 11), en sorte que le linge (14) a tendance, lors de la rotation du tambour (2), à être "retenu" sur ledit flasque et à être "tiré" par la virole relativement lisse, ce qui soumet le linge (14) à un effet de défroissage ou repassage.

Le linge a alors, lors de la rotation du tambour, tendance à être "retenu" par ce flasque, alors qu'il a tendance à être "tiré" par la virole. Il est ainsi généré un étirement du linge qui tend à le déployer, et par conséquent à le défroisser. Cette action de traction engendre une réorganisation de la trame générale du tissu, de manière comparable à celle créée par l'action spontanée de la ménagère qui étire son linge pour le défroisser avant séchage sur fil. Cet effet de défroissage est par ailleurs accentué par la création d'un meilleur contact du linge avec le flasque chaud : l'effet ainsi engendré est à rapprocher de celui que crée le contact de la semelle chaude d'un fer à repasser.

Selon une variante avantageuse de ce premier mode de réalisation, ladite première zone est constituée par au moins une partie de la surface interne de la virole (8) présentant un coefficient de frottement avec le linge (14) qui est sensiblement supérieur au coefficient de frottement que présente ladite deuxième zone, qui est constituée par au moins une partie de la surface interne d'au moins un flasque latéral d'extrémité (10, 11), en sorte que le linge (14) a tendance, lors de la rotation du tambour (2), à être "retenu" par la virole (8), et à être "tiré" par ledit flasque relativement lisse, ce qui soumet le linge (14) à un effet de défroissage ou repassage.

Le linge est alors positivement entraîné en rotation par cette virole, et il est soumis à un effet de repassage du fait qu'il glisse alors contre ce flasque lisse et ' chaud : on retrouve ici la comparaison avec le fer à repasser.

Selon une disposition avantageuse dudit premier mode de réalisation ou de sa variante, une desdites première ou deuxième zones présente des pièces rapportées (18), cette zone étant constituée par au moins une partie de la surface interne du flasque (10, 11) ou de la virole (8) et conférant à la surface correspondante un coefficient de frottement sensiblement supérieur par rapport au coefficient de frottement de la surface interne du tambour qui lui est immédiatement adjacente.

Selon une modalité préférée de cette disposition, lesdites pièces rapportées sont appliquées sur la surface interne d'au moins un des deux flasques (10,11) et sont constituées par des aubes, qui sont notamment réalisées sous forme de tôle ondulée, - c'est-à-dire, comprenant une pluralité d'ondulations juxtaposées - et perforée, comme la partie centrale du flasque correspondant, et qui sont disposées à 120 degrés l'une par rapport à l'autre.

Selon une autre disposition préférée, une desdites première ou deuxième zones présente des déformations mécaniques de la paroi correspondante, telles que des déformations par refoulement de matière - notamment des emboutis - ou des poinçonnages, cette zone étant constituée par au moins une partie de la surface interne du flasque (10, 11) ou de la virole (8) et conférant à la surface correspondante un coefficient de frottement sensiblement supérieur par rapport au coefficient de frottement de la surface interne du tambour qui lui est immédiatement adjacente. En ce qui concerne notamment les déformations mécaniques obtenues par refoulement de matière, et en particulier par emboutissage, d'au moins un flasque, il y a lieu de remarquer que l'effet technique (c'est-à-dire la fonction technique) produit(e) par elles et consistant dans l'effet de repassage (ou défroissage) du linge, dû à la création d'une variation sélective localisée du coefficient de frottement de la surface interne du flasque par rapport au coefficient de frottement de la surface interne adjacente de la virole relativement lisse, est un effet qui est manifestement nouveau dans la technique visée par l'invention en

qu'il y a lieu d'exclure, - notamment en rapport avec l'utilisation de déformations par refoulement de matière évoquées plus haut -, le caractère pertinent du brevet américain US-2 855 696, décrit précédemment, que seulement une analyse a posteriori pourrait faire retenir, ce qui serait toutefois contraire à la pratique généralement admise.

Au demeurant, ce brevet américain n'évoque, ni ne suggère, le principe, ni les moyens qui sont à la base de la présente invention et qui consistent justement dans l'introduction d'une variation sélective du coefficient de frottement d'au moins une partie de la surface interne du (ou des) flasque(s) avant et/ou arrière par rapport au coefficient de frottement d'au moins une partie de la surface interne de la virole du tambour à linge.

Selon une autre disposition préférée, une desdites première ou deuxième zones est réalisée en un matériau qui est différent du matériau dans lequel est réalisée l'autre zone, cette zone étant constituée par le flasque (10, 11) ou la virole (8) et conférant à ce flasque ou à cette virole un coefficient de frottement sensiblement supérieur par rapport au coefficient de frottement de la surface interne du tambour qui lui est immédiatement adjacente.

Selon une autre disposition avantageuse, une desdites première ou deuxième zones comporte un revêtement en un matériau qui lui confère un coefficient de frottement sensiblement différent par rapport au coefficient de frottement de l'autre zone, cette zone étant constituée par le flasque (10, 11) ou la virole (8) et conférant à la surface correspondante un coefficient de frottement sensiblement différent par rapport au coefficient de frottement de la surface interne du tambour qui lui est immédiatement adjacente. Selon encore une autre disposition préférée, une desdites première et deuxième zones comporte une surface ayant subi un traitement physico-chimique, tel qu'un polissage ou un grainage, assurant ainsi la variation sélective localisée du coefficient de frottement par rapport à l'autre zone, cette zone étant constituée par le flasque (10, 11) ou par la virole (8) et conférant à ce flasque ou à cette virole un coefficient de frottement sensiblement différent par rapport au coefficient de frottement de la surface interne du tambour qui lui est immédiatement adjacente.

L'invention sera mieux comprise, tout en faisant mieux ressortir ses avantages et d'autres caractéristiques, à l'aide de la description suivante d'un exemple, non limitatif, de réalisation d'un sèche-linge à tambour rotatif, conforme à l'invention, en faisant référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : - la fig. 1 en est une vue d'ensemble, très simplifiée et en élévation latérale ; et

- la fig. 2 est une vue en perspective, partiellement écorchée et elle- aussi très simplifiée, de son tambour rotatif.

En se reportant à la figure 1, on peut remarquer la présence d'un sèche- linge 1 dont le tambour 2 est à axe horizontal x-x et est entraîné en rotation par l'intermédiaire d'un moteur électrique 3 et d'une transmission à courroie 4.

Ce moteur électrique 3 entraîne également en rotation une turbine de ventilation 5, qui aspire l'air ambiant et le refoule, - après passage le long de résistances de chauffage 6 -, vers le haut dans une conduite 7. Pour fixer les idées, l'air ambiant aspiré est, par exemple, à une température de l'ordre de 20°C et possède un coefficient d'humidité de l'ordre de 50 %, tandis que l'air chaud refoulé dans la conduite 7 est à une température de l'ordre de 100°C et possède un coefficient d'humidité de l'ordre de 5 %.

Le tambour 2 est, d'une façon très générale, composé d'une virole annulaire 8, qui comporte un portillon d'accès 9, cette virole étant encastrée entre deux flasques latéraux d'extrémité identiques 10 et 11, réalisés sous forme de disque. Chacun des deux flasques 10 et, 11 est percé, dans sa partie centrale, de nombreux trous (ou perforations) 12 aptes à laisser passe, à travers le flasque correspondant, le flux d'air provenant, en circulation forcée, de la turbine 5. La conduite 7 se raccorde à la partie centrale perforée du flasque 10, de façon à ce que la quasi-totalité du flux 13 d'air chaud et sec passe à travers ce flasque.

Le linge humide 14 (qui a été introduit par l'utilisateur dans le tambour

2, par le portillon 9, au début du cycle de séchage et préalablement à la mise en route de ce tambour), est fortement brassé par la rotation alternée de ce tambour qui tourne, par exemple, à une vitesse de l'ordre de 50 tours par minute. Le flux d'air chaud et sec précité se charge d'humidité, au contact du linge 14, et ressort selon le

flux 15 par les orifices 12 de l'autre flasque 11, qui, dans le cas illustré aux figures, est identique au flasque 10. Il passe ensuite dans une conduite d'évacuation d'air 16 (qui est similaire à la conduite 7, mais ne présente pas de résistances de chauffage), pour être finalement évacué par la sortie 17, soit directement vers l'extérieur, soit • vers un bac spécial de condensation et de recueil des condensats (non représenté).

En se reportant maintenant également à la figure 2, on peut remarquer que les flasques 10 et 11 comportent, conformément à l'invention, sur leur face interne destinée à venir en contact avec le linge 14, des aubes rapportées 18, chacune réalisée notamment sous forme de tôle ondulée et perforée, qui ont pour but de conférer à la face interne des deux flasque 10 et 11 un coefficient de frottement global par rapport au linge 14 qui est sensiblement supérieur au coefficient de frottement de la face interne de la virole 8, qui est relativement lisse. De cette manière, on obtient un effet d'étirement du linge 14, qui, compte tenu de son brassage alternatif et de la durée (environ une heure) du cycle de séchage, vient assez fréquemment en contact avec les flasques 10 et 11, qui ont ainsi tendance à le retenir, alors que la virole 8 à tendance à entraîner le linge 14. En outre, comme déjà mentionné plus haut, il convient de remarquer que les flasques, qui sont traversés par les flux d'air chaud 13 et 15, sont eux-mêmes très chauds, ce qui produit sur le linge, retenu par les ondulations des aubes 18, un effet de repassage par contact - notamment de frottement - contre une surface chaude, telle que la surface interne de ces flasques 10 et 11.

A la fin du cycle de séchage, le linge 14 sort donc du sèche-linge non seulement sec, mais en plus assez bien défroissé.

Il y a aussi lieu de noter que les aubes 18 sont, dans le cas illustré aux figures, elles aussi percées de trous (ou perforations) 19 aptes à livrer passage aux flux d'air chaud 13 et 15 précités. Dans cet exemple de réalisation, il est prévu trois aubes 18 par flasque, présentant chacune trois ondulations et placées à 120 degrés l'une par rapport à l'autre.

On peut également remarquer que l'effet d'accrochage relatif du linge 14 par les aubes 18 a pour avantage secondaire de générer un meilleur brassage de ce linge et, donc, une meilleure uniformité du séchage.

Les moyens pour obtenir une différence sensible des coefficients de frottement entre, d'une part, les flasques 10 et 11 et, d'autre part, la virole 8 peuvent être très variés. Il peut s'agir, comme dans l'exemple qui vient d'être décrit, de pièces rapportées de formes diverses : aubes, petites pièces en forme d" 1 oméga", etc., qui sont destinées à être appliquées sur la face interne de chaque flasque ou d'au moins un des deux flasques. Un effet équivalent peut être réalisé par des emboutis, des poinçonnages ou autres déformations mécaniques ménagés directement sur au moins une flasque, par exemple. Il peut s'agir aussi d'une différence dans la matière constitutive des flasques et de la virole. Par exemple, la virole peut être réalisée en acier inoxydable, qui est relativement lisse, tandis qu'au moins un des flasques est réalisé, par exemple, en acier galvanisé - qui est relativement rugueux - ou en matière plastique relativement rugueuse, telle qu'un polypropylène chargé.

Cette différence de coefficients de frottement avec le linge peut aussi être réalisée par revêtement ou par traitement physico-chimique, par exemple par grainage. Il y a aussi lieu de noter que le relativement faible coefficient de frottement conféré notamment à la virole peut être optimisé non seulement, comme déjà mentionné ci-dessus, par le choix de sa matière constitutive, mais encore par un polissage ou par un revêtement lisse, par exemple par du polytétrafluor-éthylène, ou PTFE.

Comme déjà mentionné plus haut, le tambour du sèche-linge conforme à l'invention pourrait être réalisé de manière à ce que la face interne de sa virole ait un coefficient de frottement nettement supérieur à celui de la face interne d'au moins un des flasques, qui est alors relativement lisse : dans ce cas, le défroissage du linge serait dû à un effet de repassage par contact - notamment de glissement - contre cette face chaude et lisse du flasque.

La présente invention permet donc de répondre au but qu'elle s'était fixé en équipant le tambour d'un sèche-linge de moyens de repassage d'un linge, humide et préalablement essoré, qu'il est destiné à sécher, l'effet de repassage étant obtenu par contact de frottement contre une première surface et par contact de glissement contre une deuxième surface contiguë de la première surface, cette première surface présentant un coefficient de frottement sensiblement supérieur du

coefficient de frottement de la deuxième surface (qui est sensiblement inférieur). Cette différence sélective et localisée entre les coefficients de frottement de zones ' contiguës (ou immédiatement adjacentes) de la surface interne du tambour à linge est obtenue à l'aide des dispositions décrites précédemment, étant bien entendu que la première surface correspond notamment à au moins une partie de la surface interne d'au moins une flasque latéral d'extrémité, alors que la deuxième surface correspond à au moins une partie de la surface interne de la virole, ou vice versa.