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Title:
COATING PROCESS AND DEVICE FOR PRODUCING A SELECTIVE METALLISATION OF MOTOR VEHICLE LIGHTING DEVICE AND/OR SIGNALLING PARTS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/079015
Kind Code:
A1
Abstract:
A coating process for producing a selective metallisation comprising the deposition of a metallisation layer, on a motor vehicle lighting device and/or signalling part comprises an application (105 - 107), prior to the metallisation, of a covering film to the parts intended not to be metallised, so as to protect said parts intended not to be metallised during the vacuum metallisation operation (109) and so as to bare said non-metallised parts after removal (110) of said covering film.

Inventors:
FAOUCHER ERWAN (FR)
CORBINEAU JULIEN (FR)
HERMITTE MICHEL (FR)
Application Number:
PCT/EP2014/075926
Publication Date:
June 04, 2015
Filing Date:
November 28, 2014
Export Citation:
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Assignee:
VALEO VISION (FR)
International Classes:
C23C14/04; C23C14/20; F21S8/10
Domestic Patent References:
WO2010125283A22010-11-04
Foreign References:
US5211757A1993-05-18
Attorney, Agent or Firm:
LEVEILLE, Christophe (FR)
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Claims:
Revendications

1 . Procédé de revêtement pour réaliser une métallisation sélective, comportant le dépôt d'une couche de métallisation, sur une pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile (1 ) destinée à comporter des parties métallisées et des parties non métallisées, caractérisé par une application préalable à la métallisation d'un film de couverture sur les parties destinées à ne pas être métallisées, de manière à protéger lesdites parties destinées à ne pas être métallisées lors du passage en métallisation sous vide et de manière à dégager lesdites parties non métallisées après enlèvement dudit film de couverture.

2. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé par le fait que ledit film de couverture est réalisé par dépôt d'un matériau pelable, tel qu'une encre, une mousse, une peinture, un vernis ou un matériau thermoplastique.

3. Procédé selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisé par le fait que l'application du film de couverture est effectuée à l'aide d'un tampon ou d'une tête (2) d'impression.

4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé par le fait que le tampon ou la tête d'impression est préchauffé(e).

5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé par le fait que le tampon ou la tête d'impression est préchauffé(e) à une température supérieure à la température engendrée par la métallisation sous vide à la surface de la pièce automobile.

6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé par le fait que le tampon ou la tête d'impression est préchauffé(e) à une température comprise entre 65 et 180°C, de préférence entre 65 et 160°C.

7. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que le film de couverture comporte un matériau thermoplastique thermocollant et pelable à température ambiante. 8. Procédé selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que le film de couverture présente une épaisseur comprise entre 20 et 150 micromètres.

9. Procédé selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait que le film présente une résistance à la rupture de l'ordre de

30 mégapascal et un allongement à la rupture très élevé, de l'ordre de 450 %.

10. Dispositif de revêtement pour le dépôt d'une couche de métal lisation sur une pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile (1 ) destinée à comporter des parties métallisées et des parties non métallisées, comportant des moyens d'application d'un film de couverture sur les parties destinées à ne pas être métallisées, de manière à protéger lesdites parties destinées à ne pas être métallisées lors du passage en métallisation sous vide et de manière à dégager lesdites parties non métallisées après enlèvement dudit film de couverture.

1 1 . Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait que ledit film de couverture est réalisé par dépôt d'un matériau pelable tel qu'une encre, une mousse, une peinture, un vernis ou un matériau thermoplastique.

12. Dispositif selon la revendication 1 1 , caractérisé par le fait que les moyens d'application du film de couverture comportent un tampon ou une tête (2) d'application.

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait que le tampon ou la tête (2) d'application est apte à être préchauffé(e).

14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé par le fait que le tampon ou la tête (2) d'application est apte à être préchauffé(e) à une température supérieure à la température engendrée par la métallisation sous vide à la surface de la pièce automobile (1 ).

15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens permettant de préchauffer le tampon ou la tête (2) d'application. 16. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 10 à 15, caractérisé par le fait que les moyens d'application du film de couverture comportent un moyen d'enroulage (4) et de déroulage (3) du film de couverture. 17. Dispositif selon l'une des revendications 10 à 15, caractérisé par le fait qu'il est agencé de manière à pouvoir mettre en œuvre un procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9.

18. Pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile présentant des parties métallisées et des parties non métallisées obtenus par mise en œuvre d'un procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9.

Description:
Procédé et dispositif de revêtement pour réaliser une métallisation sélective de pièces de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile. Domaine technique :

L'invention est relative à un procédé de revêtement pour réaliser une métallisation sélective, comportant le dépôt d'une couche de métallisation, sur une pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile destinée à comporter des parties métallisées et des parties non métallisées.

L'invention est également relative à un dispositif de revêtement pour réaliser une métallisation sélective, comportant le dépôt d'une couche de métallisation, sur une pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile destinée à comporter des parties métallisées et des parties non métallisées.

L'invention est enfin relative à une pièce de dispositifs d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile comportant des parties métallisées et des parties non métallisées obtenues par mise en œuvre d'un procédé selon l'invention ou au moyen d'un dispositif selon l'invention.

Technique antérieure :

Dans la réalisation des pièces de dispositifs d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobiles, comme des projecteurs ou des feux pour automobiles, il est connu de faire ressortir une zone dite « métallisée » et d'autres zones non métallisées, de manière à donner un aspect ou une caractéristique particulière aux projecteurs ou aux feux.

Actuellement, les projecteurs ou feux pour automobiles sont réalisés par assemblage de plusieurs pièces issues de différents moules d'injection, chaque pièce présentant des formes et des lignes distinctives demandées par le constructeur automobile.

Pour réaliser les parties métallisées, on utilise généralement des machines de métallisation sous vide par évaporation, ou des machines de métallisation sous vide par pulvérisation cathodique. Pour éviter la metallisation d'une pièce entière, on réalise des caches ou des pièces formant écran pour empêcher la métallisation de certaines parties.

Les hommes du métier désignent ces parties non métallisées protégées par des caches ou des pièces formant écran par l'expression « épargnes ».

La réalisation des épargnes permet d'empêcher la métallisation sur une zone particulière d'une pièce pour obtenir un aspect ou une apparence produisant un effet de contraste entre les surfaces métallisées et non métallisées.

La réalisation des épargnes est effectuée en utilisant des caches métalliques avec des contours de résines souples sur les zones de la pièce plastique qui ne doivent pas être métallisées.

Ces dispositions connues présentent cependant les inconvénients d'un encombrement important dans les chambres de métallisation et d'une augmentation du temps de cycle du procédé total.

En outre, pour garantir une bonne finition des produits, il est nécessaire de prévoir des décrochés ou des épaulements sur les pièces, pour assurer un bon plaquage des caches métalliques et des pièces de résines souples protégeant les surfaces qui ne doivent pas être métallisées.

Le fait de réaliser des décrochements et des épaulements génère toutefois un effet esthétique indésirable qui n'est pas apprécié par les constructeurs automobiles.

De plus, le procédé de réalisation actuel des épargnes fournit une précision insuffisante, de l'ordre du millimètre, qui n'est pas adaptée à la réalisation de pièces haut-de-gamme.

En outre, les limitations dues à la faible précision de la technique actuelle imposent parfois d'assembler plusieurs pièces pour éviter les effets inesthétiques, ce qui rallonge encore le temps du cycle total de production.

Dans le cas de systèmes utilisant des caches à matière souple, les pièces injectées présentent le risque d'un jaunissement au niveau de la transition de métallisation. Ce jaunissement est dû au haut taux de dégazage des matières souples, qui sont généralement à base de silicones. Pour réduire ou éviter le dégazage indésirable des matières souples à base de silicones, il est nécessaire d'augmenter les temps de pompage pour faire le vide dans les chambres de métallisation de manière plus importante, ce qui augmente encore le temps de cycle de production.

L'utilisation d'un cache impose des étapes de procédé supplémentaires qui alourdissent considérablement la fabrication de telles pièces. En effet, le cache se contamine après un certain nombre d'utilisations, et doit être changé périodiquement. De plus, un changement du dessin des différentes zones implique un changement de cache, et donc une interruption plus ou moins longue de la chaîne de production.

De plus, le cache possédant une épaisseur non nulle, il en résulte que les bords des zones non métallisées ne sont le plus souvent pas la reproduction exacte des bords du cache utilisé, et peuvent être plus ou moins flous ou plus ou moins rectilignes.

On connaît d'autres procédés pour réaliser une métallisation sélective de pièces, qui consistent à métalliser entièrement la surface de la pièce puis à enlever sélectivement cette couche métallisée afin d'obtenir l'effet esthétique voulu.

Selon un premier procédé connu, on métallisé la totalité de la surface de la pièce, puis on dispose un cache sur la pièce métallisée, puis on attaque les parties de la pièce non protégées par le cache de manière à enlever sélectivement la métallisation, puis on enlève le cache, à l'instar de la fabrication des circuits imprimés par insolation. L'attaque peut-être chimique ou mécanique, par sablage notamment. L'attaque chimique a pour conséquence d'entraîner une décoloration du métal au niveau de la bordure de la zone métallisée. Une attaque par sablage va enlever la couche métallique mais va également affecter l'aspect de surface de la pièce, en créant une texturation qui n'est généralement pas désirée esthétiquement : en effet, un aspect lisse et/ou avec une texturation contrôlée (aspect grainé ou cuir par exemple) de la surface non métallisée est préférée par les constructeurs automobiles.

Selon un autre procédé connu, on enlève sélectivement la couche de métallisation par ablation laser. Cette technique permet d'obtenir une très grande finesse des motifs de métallisation, avec des zones non métallisées pouvant faire moins de 5 mm de large, impossible à obtenir avec les techniques de cache ou de masquage des zones sélectionnées. En outre, le bord de la zone métallisée est net et sans décolorations. Si à l'œil nu la surface de la pièce mise à nu par l'ablation ne présente plus de trace du revêtement métallique, une analyse par spectroscopie montre des traces résiduelles du métal ; en outre un examen au microscope de la surface met en évidence les traces d'impact du rayonnement laser sur la surface de la pièce. Si le procédé avec ablation laser permet d'obtenir des bordures de métallisation précises, il a pour inconvénient de nécessiter un temps de production long, fonction de l'étendue de la surface métallisée à balayer par le faisceau laser. Il est donc généralement réservé à des surfaces peu étendues, de quelques dizaines de cm 2 . Résumé de l'invention :

Un premier but de l'invention est de fournir un nouveau procédé de revêtement pour réaliser une métallisation sélective, comportant le dépôt d'une couche de métallisation, sur une pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile, en remédiant aux inconvénients des techniques connue.

Un deuxième but de l'invention est de fournir un nouveau dispositif pour le revêtement pour réaliser une métallisation sélective d'une pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile permettant une diminution du temps de cycle total de fabrication d'une pièce automobile.

Un troisième but de l'invention est de fournir une nouvelle pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile présentant des parties métallisées et des parties non métallisées avec une précision de fabrication améliorée.

A cet égard, l'invention a pour objet un procédé de revêtement pour réaliser une métallisation sélective, comportant le dépôt d'une couche de métallisation, sur une pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile destinée à comporter des parties métallisées et des parties non métallisées, caractérisé par une application préalable à la métallisation d'un film de couverture sur les parties destinées à ne pas être métallisées, de manière à protéger lesdites parties destinées à ne pas être métallisées lors du passage en métallisation sous vide et de manière à dégager lesdites parties non métallisées après enlèvement dudit film de couverture.

Au sens de l'invention, les pièces de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile sont des pièces rigides avec un module de flexion supérieur à 1000MPa. De préférence ces pièces sont en matériau plastique, du type polymère synthétique, moulées injectées.

En particulier, ces pièces sont des masques, des réflecteurs ou des platines de feu ou de projecteur, mais aussi de dispositif d'éclairage ou signalisation intérieur comme une console d'affichage, un plafonnier ou un dôme d'éclairage.

Le procédé selon l'invention peut également présenter, outre les caractéristiques principales énoncées dans le paragraphe précédent, une ou plusieurs des caractéristiques complémentaires suivantes :

- L'application du film de couverture est automatique.

- Le film de couverture est réalisé par dépôt d'un matériau pelable, à savoir apte à être peler, tel qu'une encre, une peinture, un vernis, une mousse ou un matériau thermoplastique. Par matériau pelable, on entend dans la présente invention qu'il présente une certaine adhésion sur la surface sur laquelle il est déposé et qu'il est amovible par arrachement ou traction, la force nécessaire pour l'enlever de la surface sur laquelle il est appliqué étant non nulle et étant de préférence inférieure à 50N, préférentiellement inférieure à 5N, mesurée selon la méthode de test F de la norme ASTM D3330 / D3330M - 04(2010) intitulée « Standard Test Method for Peel Adhésion of Pressure-Sensitive Tape », méthode de test qui mesure la force d'adhérence, c'est-à-dire la force nécessaire pour arracher, avec un angle de 90° par rapport à la surface sur laquelle elles sont appliquées, des bandes de 100 mm de long d'un matériau donné.

- L'application du film de couverture est effectuée à l'aide d'un tampon ou d'une tête d'application préchauffée. - Le tampon ou la tête d'application est préchauffée à une température supérieure à la température engendrée par la métallisation sous vide à la surface de la pièce automobile.

- Le tampon ou la tête d'application est préchauffée à une température comprise entre 65 et 180°C, de préférence entre 65 et 160°C.

- Le film de couverture comporte avantageusement un matériau thermoplastique thermocollant et pelable à température ambiante, par exemple entre 15 et 50 °C.

- Le film de couverture est un film thermoplastique comportant une couche de polyuréthane (PU) qui est mise en contact avec la surface de la pièce.- Le matériau thermoplastique est à faible taux de dégazage sous vide.

- Le film de couverture présente avantageusement une épaisseur comprise entre 20 et 150 micromètres. De préférence, l'épaisseur est comprise entre 20 et 80 micromètres, par exemple entre 20 et 40 micromètres.

- Le film présente une résistance à la rupture de l'ordre de 30 mégapascal et un allongement à la rupture très élevé, de l'ordre de 450 %.

L'invention a également pour objet un dispositif de revêtement pour réaliser une métallisation sélective, comportant le dépôt d'une couche de métallisation sur une pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile destinée à comporter des parties métallisées et des parties non métallisées, comportant des moyens d'application, notamment automatique, d'un film de couverture sur les parties destinées à ne pas être métallisées, de manière à protéger lesdites parties destinées à ne pas être métallisées lors du passage en métallisation sous vide et de manière à dégager lesdites parties non métallisées après enlèvement dudit film de couverture.

Le dispositif de revêtement selon l'invention peut également comporter, outre les caractéristiques principales énoncées dans les paragraphes précédents, une ou plusieurs des caractéristiques complémentaires suivantes : - Ledit film de couverture est réalisé par dépôt d'un matériau pelable tel qu'une encre, une peinture, un vernis, une mousse ou un matériau thermoplastique.

- Les moyens d'application du film de couverture comportent un tampon ou une tête d'application.

- Le tampon ou la tête d'application est aptes à être préchauffé(e), par exemple à une température supérieure à la température engendrée par la métallisation sous vide à la surface de la pièce automobile.

- Le dispositif comprend des moyens permettant de préchauffer le tampon ou la tête d'application. Ces moyens peuvent par exemple être un plateau chauffant avec des résistances ou une tôle métallique chauffée. On peut également utiliser un laser.

- Le tampon a une forme complémentaire de la surface destinée à être non métallisée sur la pièce à métalliser ; cela permet de déposer des films sur des pièces de géométrie complexe, notamment avec différentes courbes et/ou concavités.

- Le tampon est dans ce cas avantageusement déformable de manière à épouser des pièces non planes.

- Les moyens d'application du film de couverture comportent un moyen d'enroulage et de déroulage de film de couverture.

- Le dispositif est agencé pour mettre en œuvre le procédé selon l'invention.

L'invention est enfin relative à une pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile présentant des parties métallisées et des parties non métallisées obtenus par mise en œuvre d'un procédé suivant l'invention ou par utilisation d'un dispositif selon l'invention.

Brève description des dessins :

L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- La figure 1 représente schématiquement un organigramme d'un procédé de revêtement selon l'invention. - La figure 2 représente schématiquement un dispositif de revêtement selon l'invention.

Description détaillée de l'invention :

Sur la figure 1 , un procédé selon l'invention, de revêtement pour le dépôt d'une couche de métallisation sur une pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile destinée à comporter des parties métallisés et des parties non métallisées, comporte des étapes 100 à 1 13 principales et des étapes 200 à 202 de temps masqué.

Les étapes 200 à 202 de temps masqué comportent : une étape 200 de mise en chauffe d'un système permettant la dépose d'un film de couverture sur une pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile, une étape 201 de maintien en température d'un tampon ou d'une tête de dépose du système et une étape 202 de mise en contact du tampon ou de la tête d'application préchauffée à la température de maintien de l'étape 201 avec le film de couverture pour appliquer sur ladite pièce un film de couverture correspondant aux contours du tampon ou de la tête d'application.

À l'étape 100, on injecte une pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile de manière connue en soi dans une machine d'injection thermoplastique.

À l'étape 101 , on éjecte la ou les pièces de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile injectée(s) à l'étape 100 pour la ou les déplacer. Dans le cas où la machine d'injection est voisine de la machine de dépose du film de couverture, on passe à l'étape 102 de dépose des pièces injectées en place sur la machine de dépose du film de couverture.

Dans le cas où les machines d'injection et les machines de dépose de film de couverture sont plus éloignées, on passe à l'étape 103 de dépose des pièces de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobiles injectées sur un convoyeur, puis à l'étape 104 de mise en place des pièces de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule injectées sur la machine de dépose de film de couverture, par exemple manuellement. Quelle que soit la configuration de l'installation, on passe à une étape 105 de descente d'un tampon ou d'une tête d'application pour appliquer le film de couverture sur la pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile injectée.

De préférence, le film de couverture est monté sur un support apte à être enroulé ou déroulé, de sorte que la descente du tampon ou de la tête d'application réalise une découpe partielle de la surface de film de couverture destinée à être appliquée sur la pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile.

De préférence, le film de couverture est un film thermoplastique comportant une couche de polyuréthane (PU) qui est mise en contact avec la surface de la pièce.

Après avoir maintenu le tampon ou la tête d'application pendant une durée de l'ordre de cinq secondes, on remonte le tampon ou la tête d'application à l'étape 106, en ayant ainsi réalisé une application du film de couverture sur les parties de la pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile qui ne doivent pas être métallisées.

Cette application permet ainsi d'obtenir une pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile prête à être métallisée selon des contours définis avec une précision de l'ordre de 2/10 e de millimètre.

Du fait de l'adhérence du film de couverture sur la pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile, les pièces préparées par revêtement du film de couverture ne nécessitent pas de protection additionnelle ou de cache, avant de passer en métallisation.

La température de pose du film de couverture est de préférence nettement supérieure à la température à laquelle la pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile sera soumise par l'opération de métallisation sous vide.

Les températures engendrées sur les pièces de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile par des opérations de métallisation sous vide sont de l'ordre de 50 à 60° C, tandis que la température de dépose de film de couverture par le tampon ou la tête d'application est supérieure à la température de métallisation et est comprise

(bornes incluses) entre 65 et 180°C, de préférence entre 65 ou 70°C et

160°C, plus préférentiellement entre 65 ou 70 et 120°C. Cette température est de préférence supérieure à 100°C, par exemple de l'ordre de 120°C et reste de préférence inférieure à 125°C.

Les machines de métallisation sous vide sont par exemple des machines de pulvérisation cathodique ou d'autres machines d'évaporation métallique sous vide.

À l'étape 107, les pièces de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule préparées sont mises en place sur un convoyeur, à destination des machines de métallisation.

À l'étape 108, les pièces de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile préparées comprenant leur surface protégée par film de couverture sont mises en place dans les machines de métallisation sous vide.

À l'étape 109, la métallisation sous vide est effectuée sur la pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile comportant des surfaces protégées par film de couverture.

À l'étape 1 10, les pièces de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile métallisées sont extraites des machines de métallisation sous vide, par exemple manuellement.

À l'étape 1 1 1 , les films de couverture métallisés en surface sont enlevés par pelage ou par tout autre moyen pour dégager les surfaces non métallisées de la pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile.

À l'étape 1 12, la pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile partiellement et sélectivement métallisée est éventuellement assemblée avec un écran ou une glace de fermeture, notamment dans le cas d'un projecteur ou d'un feu automobile.

À l'étape 1 13, les pièces de dispositif d'éclairage et/ou signalisation de véhicule ou les dispositifs d'éclairage et/ou signalisation de véhicule automobile terminés sont extraits en direction du conditionnement et du stockage en vue de l'expédition à un constructeur automobile.

L'invention décrite en référence à ce procédé de revêtement particulier ne lui est nullement limitée, mais couvre également toute réalisation de film de couverture par dépôt d'un matériau pelable, tel qu'une encre, une mousse ou un matériau thermoplastique.

De préférence, l'utilisation d'un matériau thermoplastique est effectuée en intégrant ce matériau thermoplastique sur une bande apte à être enroulée et déroulée, et dont le support permet l'application du tampon ou de la tête d'application réchauffée à une température supérieure à la température engendrée par la métallisation sous vide, de manière à définir une partie de film de couverture correspondant aux parties destinées à ne pas être métallisées.

L'invention s'étend également aux cas de films de couverture distincts ou successifs, dans le cas de métallisations successives portant diverses colorations.

Sur la figure 2, un dispositif de revêtement pour le dépôt d'une couche de métallisation sur une pièce automobile 1 est destiné à définir des parties non métallisées à recouvrir par un film de couverture.

Les hommes du métier désignent par le mot « épargne » les parties des pièces plastiques destinées à ne pas être métallisées.

La réalisation des épargnes 1 a permet d'empêcher la métallisation sur les zones protégées d'une pièce automobile pour obtenir l'effet de style recherché entre les surfaces 1 b à métalliser et celles qui sont épargnées.

La pose des films de couverture aux emplacements correspondants aux épargnes 1 a est de préférence réalisée par descente d'un tampon ou tête d'application 2 préchauffée par exemple à une température de l'ordre de 100° C, à une température supérieure à la température à laquelle les pièces automobiles vont être portées par l'opération de métallisation.

Le film de couverture est de préférence réparti sur la face inférieure d'une bande bicouche enroulée sous forme de rouleau 3 et dévidée par des moyens appropriés pour défiler sous la tête d'application 2. La tête d'application 2 est alors appliquée à la température préchauffée requise sur le film bicouche, de manière à détacher une partie de la couche inférieure de la bande bicouche pour l'appliquer sur la pièce automobile à métalliser.

La partie inférieure appliquée par le tampon ou tête d'application 2 sur la pièce automobile 1 correspond aux contours du tampon, et est détachée par adhésion, en créant une rupture franche entre la surface inférieure du rouleau de bande bicouche, grâce à l'effet d'adhésion sur la pièce automobile dû à l'application de la tête 2 au contact de la pièce automobile 1 .

Le rouleau de bande bicouche est alors enroulé selon un deuxième rouleau 4 de bande bicouche dont des parties ont été appliquées sur les pièces automobiles, par un effet « d'estampage thermique » procurant une définition franche des bords avec une précision de l'ordre de 2/10 e de millimètre.

De préférence, la bande bicouche comporte une couche de support réalisée en un matériau du genre polyéthylène, tandis que la couche destinée à être appliquée au contact de la pièce automobile pour former les épargnes est une couche d'un matériau différent, facilement pelable à froid, par exemple un polyuréthane.

Des essais ont montré que l'application des films de couverture peut être réalisée de préférence de manière à définir au contact de la pièce une épaisseur comprise entre 20 et 150 micromètres, notamment entre 20 et 80 micromètres, et plus particulièrement entre 20 et 40 micromètres, en utilisant une température d'application supérieure à 65°C et notamment comprise entre 100 et 160° C, notamment pendant une durée de l'ordre de une à plusieurs minutes.

Les essais ont montré que les films ainsi définis donnent satisfaction et évitent les inconvénients de l'art antérieur, notamment les dégazages pouvant conduire à des limites floues ou des défauts de coloration lors de la métal lisation.

Les essais ont également montré que le retrait par pelage du film de couverture est aisé et ne laisse aucune trace sur la partie correspondant aux épargnes. Les films particulièrement adaptés à la mise en œuvre de l'invention présentent de préférence un faible taux de dégazage.

Les films particulièrement adaptés à la mise en œuvre de l'invention présentent de préférence, une résistance à la rupture élevée, de l'ordre de 30 mégapascal et un allongement à la rupture très élevé, de l'ordre de 450 %.

La caractéristique de déformation sous flexion des films utilisés pour la mise en œuvre de l'invention est une déformation sous flexion très élevée, de manière à mettre en place des épargnes dans des conformations complexes, notamment en permettant une profondeur d'application de l'ordre de 150 millimètres.

L'invention décrite en référence à un mode de réalisation particulier ne lui est nullement limitée, mais couvre au contraire toute modification de forme et toute variante de réalisation dans le cadre et l'esprit des revendications annexées.

Ainsi, au lieu d'appliquer un film faisant partie d'une bande bicouche, on peut également appliquer un film faisant partie d'une bande à nombre de couches plus élevé, par exemple tricouche.

Dans ce cas, la couche intermédiaire peut avoir un rôle supplémentaire de barrière pour garantir la bonne homogénéité du film déposé sur la pièce automobile.

Également, d'autres matériaux peuvent être utilisés, tels qu'une encre ou une mousse pour la mise en place sur une pièce automobile, moyennant une modification éventuelle de la tête d'application ou du tampon du dispositif selon l'invention.

D'une manière générale, le film de couverture est constitué d'un matériau présentant des caractéristiques permettant une adhésion réversible. En particulier, ce matériau le constituant adhère dans des conditions d'adhérence données et n'adhère plus dans des conditions de non-adhérence données.

Dans le cas d'une dépose d'un film par application d'un tampon préchauffé, il s'agit de conditions thermiques, comme il a été exposé ci- dessus. Ainsi à 100°C le film est soumis à ces conditions d'adhérence et lorsque l'on descend à 90°C, celui-ci est soumis à ses conditions de non- adhérence, permettant alors le pelage. Un pelage encore plus performant est obtenu en descendant à ou en-dessous de 50°C. Cependant, d'autres techniques que la dépose d'un film par application d'un tampon préchauffé peuvent être utilisées.

Par exemple, il est possible d'utiliser des méthodes dans lesquels le matériau constituant le film de couverture adhère en fonction de conditions électrostatiques.

Selon un autre exemple de méthode de dépose, le film de couverture peut être un film adhésif, par exemple sous certaines conditions de pression. Le procédé met alors en œuvre un tampon, par l'intermédiaire duquel est appliquée une pression suffisante pour atteindre les conditions d'adhérence du matériau. Après la dépose, la pression n'étant plus appliquée, le matériau est donc soumis à ses conditions de non-adhérence. Il peut alors être aisément ôté par pelage. Il est possible selon certains exemples, d'utiliser un tampon sans préchauffage, l'adhésion ne se faisant que par pression. D'autres méthodes peuvent employer une combinaison de chauffage et d'application de pression.

Grâce à l'invention, le nouveau procédé de revêtement pour le dépôt d'une couche de métallisation sur une pièce de dispositif d'éclairage et/ou signalisation automobile permet d'augmenter la productivité, d'être adapté sur une ligne de fabrication et de fournir une précision de la limite entre parties métallisées et non-métallisées de l'ordre de 0,2 millimètre par rapport à la limite nominale ou meilleure que 0,2 millimètre (soit un intervalle de précision de 0,4mm ou moins).

Le fait de réaliser automatiquement les épargnes grâce au procédé selon l'invention permet également de s'affranchir des caches métalliques à rebords silicones de l'art antérieur, qui empêchaient le bon remplissage des machines de métallisation sous vide.

Un avantage de l'invention est d'augmenter la productivité des lignes de métallisation en permettant non seulement de réaliser plusieurs épargnes sur une même pièce, mais également d'automatiser la fabrication en intégrant la réalisation automatique des épargnes dans la chaîne de fabrication.

En outre, on obtient des pièces sur lesquelles la limite des zones métallisées est nette et sans changement de couleur ni dégradé à proximité de ces limites. De plus la surface de la pièce qui n'est pas métallisée est exempte de traces de texturation par sablage ou laser et ne comporte pas de traces résiduelles de métallisation puisque la surface non métallisée n'a pas été revêtue d'une couche initiale de métallisation.

On observe ainsi une marche de matière métallisée au niveau de la limite avec une pente inférieure ou égale à 2° et une transition quasi- rectiligne. La transition couche métallisée - surface non-métallisée de la pièce est brutale et sensiblement régulière tout au long de la limite. Le profil de transition au niveau de la limite est établi en mesurant l'épaisseur de la couche métallique qui est déterminée par mesure locale de la conductimétrie.

Le pelage des films de couverture des épargnes peut être effectué manuellement ou de manière automatique, par exemple par aspiration ou par effet électrostatique, ou encore par ablation laser.

L'invention décrite en référence à plusieurs modes de réalisation ne leur est nullement limitée, mais couvre au contraire toute modification de forme et toute variante de réalisation dans le cadre des revendications annexées.

Ainsi, bien que l'invention décrive une application automatique d'un film de couverture sur les parties destinées à ne pas être métallisées, l'invention s'étend également à une application manuelle d'un film de couverture sur les parties destinées à ne pas être métallisées, de manière à protéger lesdites parties destinées à ne pas être métallisées lors du passage en métallisation sous vide et de manière à dégager lesdites parties non métallisées après enlèvement dudit film de couverture.