L'invention concerne une barrière extensible, notamment desti née à constituer un garde-corps ou un barrage, ou encore une barrièr de signalisation.

La présente invention est en effet plus particulièrement, mai non exclusivement, destinée à protéger les fosses, tranchées, ou au tres, contre les chutes accidentelles des passants ou ouvriers, e d'une manière générale, à protéger de façon temporaire, les excava tions à demeure, telles les fosses de garage.

Toutefois, non seulement l'invention permet aussi d'équipe une plate-forme, une terrasse, un quai de chargement, ou autre, mai elle permet encore d'assurer un barrage provisoire pour parking, ru piétonne, zones de travaux, etc, ou constituer une simple barrièr support pour la signalisation.

Un garde-corps pour fosse de garage, par exemple, comporte une lisse, une sous-lisse et une plinthe.

Un tel garde-corps doit pouvoir être installé et désinstall facilement puisqu'il ne doit pas gêner l'usage de la fosse. C'est pourquoi on a imaginé des garde-corps du type repliable, comme par exemple ceux décrits dans les brevets Français 2621346 et 2661932 au nom du même inventeur.

L'un des inconvénients des dispositifs connus est la nécessité de prévoir un logement pour le garde-corps replié qui constitue une emprise sur la fosse et/ou nécessite des travaux de terrassement.

La barrière selon l'invention permet entre autre d'éviter cet inconvénient.

L'invention propose en effet une barrière extensible compor¬ tant au moins une lisse et une sous-lisse, mais qui est remarquable en ce que la lisse est soutenue par au moins deux losanges mécaniques écartés l'un de l'autre et formés chacun de quatre bras articulés entre eux par leurs extrémités, en ce que la lisse est fixée sur l'une des articulations de chaque losange, dite articulation de lisse, l'articulation diamétralement opposée, dite articulation de sol, étant destinée à être fixée au sol ou sur un élément à fixer ou poser au sol, tandis que la sous-lisse est constituée par au moins une tige parallèle à la lisse qui traverse les deux autres articulations de

chaque losange, dites articulations de sous-lisse, ou est traversée par celles-ci, et qu'au moins un système de blocage est prévu pour bloquer la barrière dans au moins une position d'utilisation.

On comprend qu'une telle barrière est extensible vers le haut, la lisse et la sous-lisse pouvant ainsi être soulevées ou descendues verticalement (pour une installation horizontale).

Selon un mode de réalisation, le système de blocage comporte sur au moins l'une des articulations de sous-lisse pour chaque losan¬ ge, une bague taraudée, destinée à venir en prise avec une partie filetée de la tige de sous-lisse.

Avantageusement dans ce cas, un moyen d'entraînement en rota¬ tion est en outre prévu pour être en prise avec la tige de sous-lisse de telle sorte que la rotation de celle-ci entraîne l'ecartement, ou le rapprochement, des articulations de sous-lisse et réciproquement le rapprochement ou l'ecartement des articulations de lisse et de sol. De préférence aussi, la tige de sous-lisse présente pour chaque losange une partie filetée pour l'une seulement des articulations de sous- lisse dudit losange et une partie lisse pour l'autre articulation de sous-lisse, celle-ci comportant une bague dans laquelle ladite tige de sous-lisse peut coulisser librement.

Selon un autre mode de réalisation, éventuellement à actionne- ment manuel, le système de blocage comporte pour chaque losange et sur au moins l'une des articulations de sous-lisse, un cliquet destiné à venir en prise avec au moins un cran ménagé sur la tige de sous-lisse, laquelle est rendue rotative pour pouvoir se dégager du cliquet par simple rotation.

Par exemple dans ce cas, au moins un contrepoids est prévu pour maintenir la tige de sous-lisse dans une position dans laquelle les crans dont elle est munie, sont tournés vers les cliquets. Une telle barrière peut en outre être constituée par plusieurs barrières élémentaires raccordées entre elles par des moyens qui assujettissent à volonté en rotation les sous-lisses, tandis qu'un moyen de verrouillage en rotation peut être prévu sur au moins l'une desdites barrières élémentaires. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, le système de blocage comporte pour certains au moins des losanges un vérin à double effet dont la tige agit sur l'un des bras dudit losan-

ge, tandis que les articulations de sous-lisse sont montées coulissan¬ tes dans la sous-lisse de telle sorte que l'actionnement du vérin entraîne 1'ecartement, ou le rapprochement, des articulations de sous- lisse et réciproquement, le rapprochement ou l'ecartement des articula- tions de lisse et de sol. De préférence dans ce cas, le cylindre du vérin est positionné sensiblement au niveau du sol, parallèlement à la sous-lisse et à la lisse, tandis que la tige dudit vérin est articulée par au moins une biellette à l'un des bras voisin de l'articulation de sol dudit losange. L'extrémité de la tige du vérin peut, par exemple, être articu¬ lée à la biellette par l'intermédiaire d'au moins un galet de roule¬ ment.

Pour notamment assurer un soulèvement bien parallèle de la lisse, l'une des deux articulations de sous-lisse d'au moins certains des losanges sont reliées entre elles par une barre de liaison. Avanta¬ geusement aussi, au moins certaines des articulations de sous-lisse sont sollicitées par un ressort de compression faisant notamment office de moyen amortisseur à la descente.

Pour permettre des applications variées, un mode de réalisa- tion est remarquable en ce que la tige de sous-lisse présente plu¬ sieurs tronçons reliés entre eux par des raccords articulés permettant ainsi de constituer une barrière en ligne brisée.

L'articulation de sol est, par exemple, fixée à un socle formant au moins une plinthe, ledit socle étant destiné à être fixé ou à reposer au sol.

Le socle peut présenter la forme d'un T renversé, mais aussi la forme d'un U.

Le socle peut en outre être destiné à être disposé dans une excavation prévue à cet effet. Dans ce cas et selon un mode de réalisation, le socle est, par exemple, encadré de part et d'autre de sa longueur par des éléments formant rampe et il est articulé à au moins l'un desdits éléments qui repose au sol de telle sorte que l'autre élément se soulève lorsque la barrière est forcée vers l'élément articulé. Selon les applications, il est possible encore de prévoir que les extrémités de la lisse soient montées coulissant dans deux mon¬ tants latéraux, des moyens pouvant en outre être prévus dans au moins

l'un des montants pour actionner la barrière en agissant sur la lisse. L'invention sera bien comprise et d'autres particularités apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et qui se réfère aux dessins annexés dans lesquels:

- les figures 1, 2 et 3 montrent une barrière selon l'inven¬ tion dans trois positions, respectivement basse, intermédiai¬ re et haute,

- les figures 4, 5 et 6 correspondent aux figures 1 à 3, selon un autre mode de réalisation,

- la figure 7 montre en partie un autre mode de réalisation pourvu d'un autre système de blocage,

- la figure 8 montre un raccordement particulier entre deux éléments de barrière,

- la figure 9 représente une application rendue possible grâce à un raccordement du type de celui de la figure 8,

- les figures 10 à 15 montrent des applications possibles des modes de réalisation représentés sur les figures précéden¬ tes.

Une barrière selon l'invention, telle que représentée sur les figures 1 à 6, comporte un socle 1 destiné à être fixé ou posé au sol, ou sur tout élément solidaire de celui-ci, et une lisse 2 sous la forme d'une barre (les pièces identiques d'un mode de réalisation à l'autre ayant les mêmes références).

La lisse 2 est fixée de manière mobile au socle 1, au moyen de bras articulés formant des losanges tels que les losanges 3 et 3'.

Dans le mode de réalisation des figures 1 à 3, il y a deux losanges 3 et dans le mode de réalisation des figures 4 à 6, on utili- se trois losanges 3' (il pourrait bien sûr y en avoir plus).

Comme le montrent les figures, chaque losange 3, 3' est consti¬ tué de quatre bras articulés entre eux.

Le socle 1 et la lisse 2 comportent en fait des pièces respec¬ tivement 4 et 5 sur lesquelles sont articulées les extrémités corres¬ pondantes de deux bras de chaque losange et c'est pourquoi les pièces 4 et 5 seront dénommées ci-après articulations respectivement de sol et de lisse.

En fait, on comprend parfaitement que les bras du losange pourraient être directement articulés entre eux sans l'intermédiaire des pièces 4 et 5.

Les deux autres articulations 6, 6' et 7, 7', sont dites de sous-lisse pour les raisons qui seront comprises ci-après. Dans le mode de réalisation des figures 1 à 3, les articulations de sous-lisse

6, 7 comportent pour l'une 6, une bague taraudée 8 et pour l'autre 7, une bague lisse 9.

Les bagues 8 et 9 des articulations 6 et 7 sont traversées par la sous-lisse formée d'au moins une barre ou tige 10.

La tige 10 présente ici des parties 10a filetées et des par¬ ties 10b lisses.

Les parties filetées 10a sont destinées à coopérer avec les bagues taraudées 8 et les parties lisses 10b sont destinées à traver- ser librement les bagues 9.

De la sorte, on comprend qu'une rotation de la tige 10 de sous-lisse permet par vissage et dévissage, de rapprocher ou écarter les articulations 6 et 7 et en même temps bien sûr respectivement d'écarter ou de rapprocher les articulations 4 et 5 et donc de soule- ver ou abaisser la lisse 2 et la tige 10 de sous-lisse.

Pour assurer cette rotation, on a prévu ici un moteur 11 électrique, hydraulique, pneumatique, ou autre.

Les dimensions sont telles qu'en position repliée (figure 1), tous les éléments se logent dans le socle 1. On comprend que la tige de sous-lisse présente ici plusieurs fonctions.

Elle constitue d'abord une sous-lisse nécessaire, voire obliga¬ toire pour la protection, mais également un organe de commande et de blocage de la barrière. On peut envisager plusieurs hauteurs possibles d'élévation selon les utilisations, la figure 3 montrant une élévation maximale en fonction de la longueur prévue pour les parties filetées de la tige

10.

Il est clair toutefois que toute la tige 10 pourrait êtr filetée.

Dans le mode de réalisation des figures 4 à 6, les articula tions de sous-lisse 6', 7' sont également traversées par une tige 10' de sous-lisse, mais ici chaque articulation 6', 7' comporte un axe qui traverse une lumière correspondante 10'a aménagée dans ladite tige d sous-lisse (voir aussi figure 12 pour une vue en perspective).

Il n'y a donc pas ici de partie filetée, ni de moteur 11. Par contre, on peut voir que les deux losanges 3' d'extrémité sont équipés de vérins 26, par exemple hydrauliques, dont les cylin¬ dres sont disposés dans le socle 1 à l'opposé l'un de l'autre, parallè¬ lement audit socle et donc parallèlement à la lisse 2 et à la tige 10' de sous-lisse. Les tiges 27 des cylindres 26 sont articulées par l'intermédi¬ aire d'un galet 28 à une biellette double 29, elle-même articulée à l'un des bras du losange voisin de l'articulation 4 de sol, les réfé¬ rences précitées 27 à 29 étant seulement indiquées sur l'un des vérins 26 qui équipe l'un des losanges 3' de la figure 6 pour éviter des répétitions inutiles.

En outre, dans ce mode de réalisation particulier et tout à fait avantageux des figures 4 à 6, l'une des articulations de sous- lisse de chaque losange, en l'occurrence ici les articulations 6', sont reliées entre elles par une barre de liaison 30. On comprend que l'actionnement des vérins 26 permet d'agir sur l'un des bras des losanges d'extrémité et de provoquer ainsi le soulè¬ vement et l'abaissement de la lisse 2 et de la tige 10' de sous-lisse, le système pouvant ainsi prendre, entre autres, les positions montrées sur les figures 4 à 6, la figure 4 montrant la position repliée dans laquelle, comme précédemment, l'ensemble est logé dans le socle 1.

La barre de liaison 30 est apparue très utile pour assurer un soulèvement bien parallèle de la lisse et de la sous-lisse. En outre, la barre 30 rigidifie le losange 3' du milieu dépourvu de vérin, car il est clair qu'il n'est pas nécessaire de prévoir un vérin par losan- ge et la disposition représentée avec trois losanges et deux vérins est particulièrement intéressante.

L'inventeur a également prévu des ressorts de compression (non

visibles sur les dessins) disposés dans les lumières 10'a, pour assu¬ rer un amortissement à la descente et/ou faciliter le soulèvement.

En outre, d'autres moyens de blocage de position peuvent être prévus, comme le montre, par exemple, le mode de réalisation de la figure 7 dans lequel en effet, les articulations de sous-lisse, réfé¬ rencées ici 6" et 7", comportent des cliquets 12, 13 destinés à coopé¬ rer avec des crans 14, 15 ménagés dans la tige 10" de sous-lisse.

De plus, dans ce mode de réalisation, un contrepoids 16 oblige la sous-lisse 10" à se présenter de telle manière que les crans 14, 15 dont elle est pourvue soient tournés vers lesdits cliquets 12, 13.

On comprend parfaitement que dans ce mode de réalisation, il suffit de lever la lisse 2 pour provoquer le blocage des cliquets alors qu'il faut tourner la sous-lisse 10" pour dégager ces derniers et replier la barrière. On comprend aussi que le levage de la lisse 2 peut s'effectuer par tout moyen et même bien sûr manuellement.

On peut bien sûr imaginer de raccorder plusieurs barrières du type de la figure 7, des moyens étant prévus pour assujettir à volonté en rotation, les sous-lisses 10". Ces moyens peuvent, par exemple, être aménagés dans les contrepoids 16 qui comportent à cet effet chacun une rainure d'accouplement 16', comme représenté sur la figure 7. En outre, dans ce cas, on peut aussi prévoir un moyen de verrouilla¬ ge de la rotation d'au moins l'une des barrières, ce moyen comportant, par exemple, un verrou prévu dans au moins l'une des articulations 6", 7", actionnable par une clef. Ce verrouillage peut bien sûr être prévu même si la barrière est en un seul élément.

La figure 8 montre une barrière du type de celle des figures 1 à 3 (on peut bien sûr utiliser les mêmes moyens ou des moyens sembla¬ bles pour le mode de réalisation des figures 4 à 6), mais dont la sous-lisse 10 est en plusieurs tronçons reliés entre eux par des raccords, comme le raccord 17, ici de type à Cardan.

Une telle disposition permet notamment de faire des coudes comme le schématise la barrière de la figure 9 pourvue d'au moins un raccordement 17.

Pour une barrière de ce type, la lisse 2 et/ou le socle 1 peuvent être aussi en plusieurs parties (ou en une seule et présenter des coudes).

La figure 9 montre déjà une application. Les figures 10 à 13

montrent d'autres applications possibles.

Avec deux barrières telles que décrites, on peut, par exemple, protéger une fosse de garage 18, comme représenté sur la figure 10 (c'est à titre d'exemple que l'on utilise ici le mode de réalisation des figures 1 à 3).

Les figures 1 à 10 montrent un socle 1 formé d'un fer en T renversé (figure 10) ou en L (figure 9) et constituant donc une plin¬ the.

Les figures 11 à 15, par contre, montrent un socle 1 en U. Le socle 1 sur les figures 11 et 12, est destiné à être dispo¬ sé dans une excavation, ou comme ici entre deux éléments 19, 20 for¬ mant des rampes, la barrière de la figure 11 étant du type décrit à propos des figures 1 à 3, et celle de la figure 12 du type de celle décrit à propos des figures 4 à 6. On comprend alors que toute la barrière peut se replier dans le socle 1, l'ensemble formant, par exemple, un ralentisseur (la lisse 2 étant suffisamment large pour recouvrir le socle 1).

Dans l'application de la figure 13, un seul élément de rampe 19 est prévu, la barrière étant, par exemple, destinée à un quai de débarquement.

Les figures 14 et 15 montrent une barrière telle que précédem¬ ment décrite, mais qui est en outre pourvue ici de deux montants latéraux 21 et 22 dans lesquels les extrémités de la lisse 2 sont, par exemple, montées de manière coulissante. Il peut s'agir d'une barrière formant portail, par exemple. Un mode de réalisation tout à fait intéressant peut bien sûr être directement obtenu avec le mode de réalisation des figures 4 à 6, le coulissement étant assuré par les lumières 10'a. Pour cela, il suffit simplement de rajouter des mon¬ tants sur la figure 12. Pour actionner la barrière des figures 14 et 15, on a prévu au moins un vérin 23 aménagé dans au moins l'un des montants, ledit vérin étant destiné à agir sur la lisse 2. Toutefois, avec un dispositif tel que celui de la figure 12, les vérins d'actionnement sont disposés comme déjà dit dans le socle 1. Comme dans le cas des figures 11 et 12, le socle est monté entre deux éléments 19, 20 formant rampes.

En outre, comme le montre plus particulièrement la figure 15,

le socle et les montants 21 et 22 sont articulés en 24, 25 avec les dits éléments respectivement 19 et 20.

De la sorte, si on force la barrière avec un véhicule dans u sens ou dans l'autre, la barrière pivotera vers l'élément opposé a sens d'arrivée du véhicule tandis que l'autre élément sera entraîné e rotation et bloquera le véhicule par le dessous.

Il est évident que dans ce cas, on peut ne prévoir l'articula tion que d'un seul côté.

De plus, l'élément destiné à se relever peut être équipé d'un béquille qui se déplie au moment du pivotement pour en interdire l retour en position initiale sans une intervention spéciale.