DOMAINE TECHNIQUE

L'invention concerne le domaine technique des abris démontables destinés à protéger temporairement une aire d'activité, telle que par exemple une zone de culture ou encore une piscine.

ART ANTERIEUR

Il est connu dans le domaine ci-dessus, des abris démontables constitués d'arceaux indépendants enfoncés dans le sol sur lesquels est adaptée une bâche en matériau translucide. De tels abris donnent entière satisfaction quant à leur fonction de protection d'une aire.

Toutefois, les opérations de montage ou de démontage d'un tel abri le rendent particulièrement inadapté à une utilisation impliquant des mises en place et des retraits fréquents, selon les conditions climatiques.

L'art antérieur a apporté une solution partielle à ce problème en proposant des abris pliants dont la mise en oeuvre est particulièrement adaptée pour la protection des piscines extérieures sans qu'il faille considérer que ce soit leur unique application possible.

L'invention vise plus particulièrement des abris du type ci-dessus.

L'art antérieur connaît, par exemple, des abris de piscine formés de voûtes, en panneaux de polycarbonate, emboîtables et déplaçables au-dessus de la piscine à protéger.

En période d' inutilisation de l'abri, les voûtes sont emboîtées les unes dans les autres à l'une des extrémités de la piscine. Lorsqu'il est nécessaire de protéger la piscine, les voûtes sont déplacées au-dessus de celle-ci, de façon à être juxtaposées les unes aux autres pour en recouvrir toute la surface. L'abri ainsi constitué protège efficacement la piscine tout en permettant son utilisation.

Un tel abri donne satisfaction quant à sa fonction de protection mais présente néanmoins des inconvénients majeurs inhérents à sa nature.

Tout d'abord, le matériau de fabrication des voûtes est particulièrement onéreux de sorte que l'abri présente dans son ensemble, un coût de fabrication et de commercialisation particulièrement élevé.

Ensuite, la manoeuvre des voûtes nécessite l'intervention de deux opérateurs disposés de part et d'autre de la piscine. En effet, les deux opérateurs doivent assurer un déplacement rectiligne des voûtes pour éviter tout coincement relatif des voûtes. De plus, en position emboîtée, l'abri possède un encombrement important par rapport à la surface couverte en phase d'utilisation. Enfin, il a été constaté que de tels abris ne présentaient pas de bonnes qualités de résistance au vent.

L'art antérieur connaît également des abris pliables comportant une structure supportant une bâche souple et formée de membrures ou d'arceaux liés les uns aux autres par des bras pliables. Les membrures sont munies de roulettes et peuvent être déplacées sur les côtés de la piscine de manière à déployer l'abri au- dessus de celle-ci.

Un tel abri de conception légère présente un coût de fabrication nettement inférieur à celui d'un abri réalisé en panneaux de polycarbonate. Toutefois, la liaison des différentes membrures par des bras articulés ne permet pas de conférer à la structure porteuse une rigidité suffisante pour permettre un déploiement simple et rapide de l'abri. Il doit même être considéré que la liaison entre les différentes membrures est susceptible d'engendrer des dysfonctionnements sérieux lors du déploiement de l'abri. De plus, il n'est pas possible à un opérateur seul d'effectuer les opérations de déploiement et de repliement de l'abri du type ci-dessus, dont la mise en oeuvre ne peut pas être automatique. Enfin, l'absence de rigidité de la structure porteuse ne permet pas à cet abri pliable de présenter des qualités de résistance au vent satisfaisantes.

EXPOSE DE L'INVENTION

Le but de l'invention est de proposer un abri de conception nouvelle qui obvie aux inconvénients ci-dessus. L'invention vise, plus particulièrement, à proposer un nouvel abri pliable qui présente des caractéristiques de rigidité lui conférant une bonne résistance aux intempéries, ainsi que la possibilité d'être manoeuvré facilement par un seul utilisateur. De plus, l'invention vise à proposer un nouvel abri pliable présentant un coût de fabrication nettement inférieur à celui d'un abri réalisé en panneaux de polycarbonate transparent.

Afin d'atteindre ces différents objectifs, un objet de l'invention concerne un abri pliable du type constitué par une structure porteuse supportant une bâche et comportant au moins deux membrures mobiles l'une par rapport à l'autre pour être déplacées en translation sur un support, à l'aide de moyens de manoeuvre, d'une position rapprochée à une position écartée.

Selon l'invention, cet abri comprend une structure porteuse dont deux membrures successives sont reliées par au moins une poutre articulée et pliable qui comporte :

- deux parallélogrammes déformables liés, d'une part, entre-eux par un côté commun et, d'autre part, chacun à une membrure par un côté parallèle à ce côté commun,

- et des moyens de blocage de la poutre dans une position dépliée pour maintenir en position écartée les membrures, et des moyens d'immobilisation temporaire de la structure sur le support en position dépliée.

Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci- dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation et de mise en oeuvre de l'objet de l'invention.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

La fig. 1 est une perspective partiellement arrachée d'un exemple de réalisation d'un abri selon l'invention. Les fig. 2 à 5 sont des coupes schématiques selon un plan II-II de la fig. 1 , illustrant différentes phases d'utilisation d'un tel abri.

Les fig. 6 et 7 sont des élévations schématiques d'un dispositif d'immobilisation deux à deux de membrures de l'abri.

La fig. 8 est une vue de face d'une dernière membrure de l'abri. La fig. 9 est une coupe partielle d'une roue escamotable selon une variante de réalisation de l'abri.

La fig. 10 est une vue de gauche de la roue escamotable selon la fig. 9.

MEILLEURE MANIERE DE REALISER L'INVENTION

Comme cela ressort de la fig. 1 , l'abri pliable selon l'invention est constitué d'une structure porteuse désignée dans son ensemble par la référence 1, sur laquelle est adaptée une bâche 2 en matériau souple. L'abri conforme à l'invention est destiné à recouvrir ou protéger une aire 3, représentée en traits mixtes, telle que par exemple une piscine délimitée par un rebord 4 formant un support pour la structure 1.

La structure porteuse 1 comprend au moins deux et selon l'exemple illustré, quatre membrures 5,, 5 ₂ , 5 ₃ , 5 ₄ . De manière préférée mais non nécessaire, les membrures 5, à 5 ₄ sont toutes sensiblement identiques. Chacune d'elles présente une forme d'arceau sous-tendu par un faux-entrait 6 horizontal et renforcé par un poinçon central 7 reliant le faux-entrait 6 à un point sommital ou sommet 8 de l'arceau. Pour des raisons de rigidité, le faux-entrait 6 est, de préférence, situé à une distance du sommet 8 égale environ au tiers de la hauteur totale des membrures 5, à 5 ₄ . Afin d'être déplaçables et mobiles les unes par rapport aux autres, chacune des membrures 5, à 5 repose sur leur support 4 par l'intermédiaire de

roues 9 ou encore de patins non représentés, si la nature du support 4 le permet.

Deux membrures successives de la structure porteuse 1 sont reliées par au moins une poutre articulée et pliable désignée dans son ensemble par la référence 15. Seule la poutre articulée 15 reliant la première membrure 5, à la deuxième membrure 5 ₂ sera décrite, étant entendu que les poutres articulées 15 liant deux à deux les autres membrures possèdent une structure analogue. De plus, il doit être compris que les membrures externes, la première 5, et la dernière 5 ₄ sont liées seulement à une membrure intermédiaire respectivement 5 ₂ et 5 ₃ , tandis que les membrures intermédiaires 5 ₂ , 5 ₃ sont chacune reliées par deux poutres articulées à deux membrures voisines disposées de part et d'autre, comme cela ressort de la «g. 2.

La poutre articulée 15 comporte deux parallélogrammes déformables 16, 17 sensiblement identiques. Chaque parallélogramme 16, 17 comporte par nature, deux côtés longitudinaux et parallèles, dits supérieurs, 16,, 17, et inférieurs 16 ₂ , 17 ₂ , et deux côtés transversaux parallèles, dits intérieur 18 et extérieur 16-,, 17 ₃ . Selon l'invention, les deux parallélogrammes 16, 17 sont liés par leurs côtés intérieurs qui forment un même côté commun 18. Les côtés longitudinaux supérieures 16,, 17, et inférieurs 16 ₂ , 17 ₂ sont alors fixés respectivement aux extrémités haute et basse du côté commun 18 par des pivots 20 à 23 d'axes horizontaux.

Les deux parallélogrammes 16, 17 sont également liés chacun à une membrure distincte respectivement 5, et 5 ₂ par leur côté transversal extérieur 17 ₃ , 16j parallèle au côté commun 18 et formé par le poinçon 7 de chaque membrure 5,, 5 ₂ . Les côtés longitudinaux respectivement 16,, 16 ₂ et 17„ 17 ₂ sont fixés sur les poinçons 7 par l'intermédiaire de points d'articulation d'axes horizontaux 24 à 27.

De préférence, les côtés longitudinaux inférieurs 16 ₂ , 17 ₂ sont fixés sur les poinçons 7 au niveau du faux-entrait 6 de manière à définir des points d'ancrage bas 25, 27 de la poutre 15 sur les membrures 5,, 5 ₂ . Ces points d'ancrage bas 25,

27 sont alors situés à une distance du sommet 8 égale au tiers de la hauteur totale des membrures. La paire de parallélogrammes déformables 16, 17 ainsi constituée est sensiblement alignée avec les poinçons 7 de chaque membrure pour être sensiblement

contenue dans un plan vertical médian et longitudinal de l'abri.

Selon l'exemple illustré, la poutre articulée 15 comprend aussi au moins un et. de préférence, deux bras raidisseurs 28 sensiblement identiques et disposés de part et d'autre des et parallèlement aux parallélogrammes 16 et 17. Chaque bras 28 comporte deux segments 29, 30 parallèles aux deux côtés longitudinaux inférieurs 17 ₂ , 16 ₂ des parallélogrammes 16, 17. Les deux segments 29, 30 possèdent une longueur sensiblement équivalente à celle des côtés longitudinaux inférieurs 16 ₂ , 17 ₂ et sont assemblés par un pivot central 31 d'axe horizontal. Les deux segments 29, 30 sont, par ailleurs, chacun fixé sur le faux-entrait 6 d'une membrure voisine 5,, 5 ₂ par une liaison pivot 32, 33 d'axe également horizontal.

La poutre 15 comporte aussi une barre de liaison transversale 35 reliant les deux bras raidisseurs 28 aux parallélogrammes déformables 16, 17. Cette barre de liaison 35 est de préférence, parallèle aux faux-entraits 6 et lie les bras raidisseurs 28, au niveau de leur pivot central 31, avec l'extrémité basse du côté commun 18 portant les pivots 22, 23 des côtés longitudinaux inférieurs 16 ₂ , 17 ₂ . La poutre articulée 15 est ainsi susceptible d'être pliée selon un plan vertical entre deux positions extrêmes, dites dépliée et repliée. Lors du passage de cette position dépliée à la position repliée, les membrures 5,, 5 ₂ liées à la poutre 15 se déplacent alors d'une position écartée à une position rapprochée. Afin de conférer une stabilité à la poutre 15, en position dépliée, cette dernière est équipée de moyens de blocage. Dans l'exemple illustré, ces moyens de blocage sont constitués par au moins un ressort hélicoïdal 36 disposé selon une diagonale de l'un des parallélogrammes déformables 16 ou 17 et reliant le coin haut du parallélogramme orienté vers la membrure, au coin opposé. De manière préférée, la poutre comporte deux ressorts hélicoïdaux 36 équipant chacun des deux parallélogrammes déformables 16, 17. Pour former les moyens de blocage, les ressorts 36 sont complétés par deux organes de butée 37 s'opposant à tout déplacement de la poutre 15 vers le haut, au-delà de sa position dépliée. Dans l'exemple illustré, les deux organes de butée 37 sont disposés chacun sur un bras raidisseur 28 et formés par un prolongement de l'un des deux segments 29 ou 30 apte à venir en butée sur l'autre segment lorsque la poutre 15 est en position dépliée.

Dans cette position, les ressorts 36 maintiennent les organes 37 en butée en empêchant la poutre 15 de se replier sous l'effet de son poids propre. En position dépliée, les côtés longitudinaux supérieurs 16,, 17, des deux parallélogrammes 16, 17 sont sensiblement alignés et il en est de même pour les côtés longitudinaux inférieurs 16 ₂ , 17 ₂ , de sorte que les parallélogrammes 16, 17 possèdent une forme sensiblement rectangle. La poutre 15 présente alors dans sa position dépliée, une rigidité face aux sollicitations mécaniques sensiblement parallèle aux côtés longitudinaux 16,, 16 ₂ , 17,, 17 ₂ .

La structure ainsi constituée est, de préférence, fabriquée selon les techniques traditionnelles de la serrurerie et de la chaudronnerie à partir de tubes cylindriques de section circulaire, réalisés en acier inoxydable ou en acier galvanisé. Les pivots d'articulation 20 à 27 et 30 à 33 sont alors formés par des manchons sur lesquels sont soudées les extrémités des segments articulés de la poutre 15 et qui sont emboîtés sur les tubes et immobilisés en translation. La structure porteuse 1 décrite ci-dessus est conçue pour pouvoir être pliée et dépliée par un seul opérateur.

A cette fin, la dernière membrure 5 ₄ est fixée sur le sol 4 au moyen, par exemple, de poteaux 40, comme cela apparaît aux fig. 2 à 5. L'abri comporte aussi des moyens de manoeuvre pour le dépliage, constitués de préférence mais non exclusivement, par un treuil 41 fixé sur le sol 4 et comportant un câble 42 arrimé à la première membrure 5, . Ce treuil de dépliage 41 peut être manoeuvré à la main ou mû par un motoréducteur électrique ou analogue.

La mise en oeuvre de l'abri s'effectue de la façon suivante. A partir d'un état complètement replié, plus particulièrement illustré à la fig. 3, sur laquelle, pour des raisons de visibilité, ni les ressorts hélicoïdaux, ni la bâche ne sont représentés. Lorsque le dépliage de l'abri est souhaité, la structure étant en position complètement repliée, le treuil 41 est actionné pour exercer, par l'intermédiaire du câble de dépliage 42, une traction sur la première membrure 5, dans le sens de la flèche f,. La première et la deuxième membrures 5,, 5 ₂ passent alors progressivement d'une position rapprochée à une position écartée, comme illustré à la fig. 4. Pendant ce déplacement, correspondant à un passage de la poutre articulée 15 de sa position

repliée à sa position dépliée, le côté commun 18 des parallélogrammes 16, 17 décrit une trajectoire ascendante et conserve une orientation sensiblement verticale, tout en restant parallèle aux deux côtés externes 16 ₃ , 17 ₃ formés par les poinçons 7. Les parallélogrammes déformables 16 et 17 maintiennent donc, pendant ce déplacement, le parallélisme des membrures 5,, 5 ₂ , quelle que soit leur position relative. Le dépliement de la poutre 15 s'effectue alors de manière régulière.

De plus, il doit être considéré que pendant la phase de dépliage de la poutre 15, les ressorts hélicoïdaux 36 passant d'un état de grande extension à une extension moindre, remplissent une fonction d'assistance au dépliage. Lorsque la poutre 15 est totalement dépliée, les organes 37 étant en butée, les mêmes ressorts 36 assurent une fonction de blocage de la poutre 15.

En maintenant la traction sur la première membrure 5,, il est ainsi possible de déplier toutes les poutres articulées 15 de la structure 1 pour déployer totalement l'abri au-dessus de la piscine 4. Les membrures 5, à 5 ₄ sont alors toutes en position écartée les unes des autres comme cela apparaît à la fig. 2.

Afin de garantir un dépliement progressif de l'abri sans risque de dysfonctionnement, il est préférable que les poutres 15 liant deux à deux les membrures 5, à 5 ₄ se déplient successivement de manière ordonnée, comme le montre la fig. 5. A cette fin, la structure 1 comporte des moyens 43 d'immobilisation relative deux à deux des membrures en position rapprochée. Ces moyens 43, illustrés aux fig. 6 et 7 mais non représentés aux fig. 1 à 5 pour des raisons de lisibilité, sont disposés entre toutes les membrures successives de la deuxième 5 ₂ à la dernière 5 ₄ . Ainsi, il doit être compris que, pour l'exemple illustré, il existe des moyens d'immobilisation entre la deuxième membrure 5 ₂ et la troisième membrure 5 ₃ et entre la troisième membrure 5 ₃ et la quatrième et dernière membrure 5 ₄ . Les moyens d'immobilisation 43 sont asservis en ouverture, de manière à autoriser l'écartement de deux membrures successives, lorsque la poutre 15 liant la première de ces deux membrures avec une membrure précédente est dépliée.

Les fig. 6 et 7 illustrent une forme préférée de réalisation des moyens d'immobilisation 43 disposés entre deux membrures successives, par exemple, la troisième 5 ₃ et la deuxième 5 ₂ qui est liée par la première poutre articulée 15, à une

membrure précédente non représentée, dont il sera supposé qu'il s'agit de la première membrure 5,.

Les moyens d'immobilisation 43 sont, selon cet exemple, formés d'un bras mobile 44 fixé par un pivot 45 d'axe horizontal au faux-entrait 6 ₂ de la deuxième membrure 5 ₂ pour être mobiles vers le haut, selon la direction de la flèche f ₂ et en butée dans une position sensiblement horizontale. L'extrémité libre du bras mobile 44 comporte un crochet 46 apte à s'engager sur le faux-entrait 6 ₃ de la troisième membrure 5 ₃ et définissant une rampe d'engagement 47 inclinée selon une direction ascendante dans un sens allant de la deuxième 5 ₂ vers la troisième membrure 5 ₃ .

Les moyens d'immobilisation 43 comportent également un ressort d'asservissement en fermeture 48 qui rappelle vers le bas, en position horizontale, le bras mobile 44. Enfin, les moyens d'immobilisation 43 sont asservis en ouverture par un câble 49 reliant le bras mobile 44 au côté longitudinal supérieur 16, du parallélogramme déformable 16 lié à la seconde membrure 5 ₂ de la première poutre 15,. Lorsque la première poutre 15, est dépliée, le câble 49 entraîné par le côté longitudinal supérieur 16,, soulève le bras mobile 44. Le crochet 46 est ainsi dégagé du faux-entrait 6 ₃ de la troisième membrure 5 ₃ pour permettre l'écartement de la deuxième membrure 5 ₂ par rapport à la troisième 5 ₃ dont il doit être considéré qu'elle est immobilisée par des moyens identiques non représentés sur la quatrième et dernière membrure 5 .

Il apparaît donc que grâce aux moyens d'immobilisation 43 ci-dessus, le dépliement de la seconde poutre 15 ₂ ne peut intervenir qu'après le dépliement de la première poutre 15,, comme illustré à la fig. 5. De même, le dépliement de la troisième poutre 15 ₃ n'intervient qu'après celui de la deuxième 15 ₂ , de sorte que par les moyens d'immobilisation 43 et en exerçant une traction uniquement sur la première membrure, il est obtenu un dépliement séquentiel de l'abri par le passage successif des membrures d'une position rapprochée à une position écartée. Lorsque toutes les membrures sont en position écartée les unes des autres, les poutres 15 sont toutes dépliées, de sorte que l'abri est totalement déployé au-dessus de la piscine. Lorsque l'abri est complètement déplié, le câble de dépliage 42 est

maintenu attaché à la première membrure 5, et le treuil 41 bloqué, de manière à former en complément avec les poteaux d'ancrage 40 de la dernière membrure 5 ₄ , des moyens d'immobilisation temporaire de la structure en position dépliée sur son support 4. Ainsi arrimé au support 4 et grâce à la rigidité des poutres articulées 15 liant les membrures 5, à 5 ₄ et étant bloquées en position dépliée, l'abri présente avantageusement une bonne résistance au vent.

L'abri étant destiné à pouvoir être replié, la structure porteuse 1 comporte également des moyens de manoeuvre pour en assurer le pliage par un seul opérateur. Ces moyens peuvent être constitués, par exemple, par un treuil de repliage 51 fixé sur la dernière membrure 5 ₄ et équipé d'un câble 52 ancré sur la première membrure 5,, de manière à pouvoir exercer une traction sur celle-ci dans le sens d'un rapprochement des membrures selon le sens de la flèche f ₄ .

Pour permettre un pliage automatique des poutres 15, le câble 52 passe sous les faux-entraits 6 et au-dessus des barres de liaison 35. Lorsque l'abri doit être plié, le treuil 51 est actionné pour emmagasiner le câble de repliage 52 qui exerce alors une action verticale dirigée du haut vers le bas sur les barres de liaison, ce qui tend à faire plier les poutres articulées 15. Bien entendu, avant d'effectuer toute opération de pliage de la structure, le câble de dépliage 42 est détaché de la première membrure 5,, ou le treuil 41 est débloqué. En agissant indirectement sur les moyens de blocage des poutres 15 et en rapprochant les membrures 5, à 5 ₄ les unes des autres, le câble 52 permet un pliage automatique de la structure porteuse. Pendant cette opération, la structure articulée des poutres 15 maintient avantageusement les membrures 5, à 5 ₄ parallèles entre elles, évitant ainsi tous risques de blocage. De même, pendant l'opération de repliage, chaque ressort 48 rappelle en position horizontale le bras 44 des moyens d'immobilisation 43, de sorte que grâce à la rampe 47, le crochet 46 peut s'engager automatiquement sur le faux-entrait 6 des membrures.

Grâce à la conformation de sa structure porteuse, l'abri selon l'invention possède, en position complètement repliée, un encombrement relativement réduit par rapport à la surface couverte en position dépliée, comme cela ressort d'une comparaison des fig. 2 et 3. Enfin, pour assurer une bonne isolation par rapport à l'extérieur du volume défini par l'abri, les première 5, et dernière 5 ₄ membrures sont

obturées par des panneaux de protection. La dernière membrure 5 ₄ comporte alors, de préférence, des panneaux mobiles 50 formant des portes d'accès à l'intérieur de l'abri, comme le montre la fig. 8. Bien entendu, de tels panneaux mobiles peuvent également être prévus au niveau de la première membrure 5,. Selon une variante de réalisation préférée de l'abri, les membrures 5, à

5 ₄ sont équipées de roues escamotables 9 qui permettent de faire directement reposer les membrures sur le sol 4, lorsque la structure 1 est complètement dépliée, comme le montre la fig. 5. De cette façon, il n'existe plus d'espace entre le bas de la bâche 2 et le sol 4 et l'abri possède une meilleure résistance au vent. Lorsque les membrures mobiles 5, à 5 ₄ sont équipées de roues escamotables, la dernière membrure 5 ₄ en comporte également. La dernière membrure 5 ₄ est alors et fixée à ses poteaux d'ancrage 40 par l'intermédiaire d'au moins deux et, de préférence, trois biellettes 55, de manière à pouvoir accompagner le déplacement vertical des autres membrures 5, à 5 ₃ . Les fig. 9 et 10 montrent un exemple de réalisation de roues 9 escamotables. Chaque roue 9 comporte une double manivelle 56 d'axe horizontal fixée sur une membrure 5-,. La manivelle 56 présente deux bras de longueur différente dont un court 57, orienté vers l'extérieur de l'abri, porte la roue 9 à l'opposé de l'axe de la manivelle 56, et un long, dit interne, 58 orienté vers l'intérieur de l'abri. Le bras interne 58 est articulé de manière à pouvoir suivre la courbure concave de la membrure 5. En position d'utilisation, l'extrémité libre du bras interne 58 est fixée à la membrure 5 et la roue 9 porte cette membrure qui peut alors être déplacée en roulant sur son support 4. Lorsque l'abri est complètement déplié, la roue 9 peut être escamotée. Le bras interne 58 est alors détaché de la membrure 5 pour être amené dans une position sensiblement horizontale, ce qui fait pivoter la manivelle 56 et déplace la roue 9, de sorte que la membrure 5 vient reposer sur le sol 4, comme le montre la fig. 10. Grâce à son articulation, le bras interne 58 est ensuite placé dans l'alignement de la membrure précédente 5 ₂ et, de préférence mais non exclusivement, fixé à cette dernière pour conférer une meilleure rigidité à la structure porteuse 1. Le bras interne 58 peut également être engagé dans une agrafe en U 60, telle qu'illustrée à la fig. 1, adaptée sur le bas de la bâche 2.

De cette manière, le bras interne 58 maintient en tension la bâche 2.

Selon une variante de réalisation non représentée, la première membrure 5, peut être équipée, à chacune de ses extrémités au niveau du support 4, d'un chariot escamotable portant deux roues alignées dans la direction de déplacement de la membrure. Une telle disposition permet d'améliorer la stabilité de la première membrure 5, par rapport au support 4 pendant les phases de pliage et de dépliage.

L'abri ci-dessus a été décrit avec des membrures en forme d'arceaux, mais il est clair que les membrures pourraient posséder une toute autre forme, telle que par exemple celle d'une ferme.

De même, les parallélogrammes 16 et 17 de la poutre articulée 15 ont été décrits comme se déformant dans un plan vertical médian, mais ils pourraient aussi se déformer selon un plan horizontal. Selon une variante non représentée, la poutre articulée 15 pourrait comporter deux paires de parallélogrammes 16, 17 déformables. Enfin, les membrures pourraient être liées par deux poutres articulées indépendantes disposées de part et d'autre d'un plan longitudinal de l'abri.

Dans la description ci-dessus, les moyens de blocage de la poutre 15 en position dépliée sont formés par les ressorts hélicoïdaux 36 et les organes de butée 37, mais ils pourraient être formés par tous autres moyens appropriés, tels que par exemple un verrou asservi en fermeture par un ressort pour s'engager dans une gâche de blocage lorsque la poutre 15 est en position dépliée. Le verrou serait également asservi en ouverture par le câble de repliement 52 pour permettre un repliage automatique de l'abri.

Selon une autre variante de réalisation non représentée, les moyens d'assistance au dépliage de la poutre articulée 15 et de blocage de celle-ci en position dépliée peuvent être formés par un vérin électrique à vis, disposé selon une diagonale de l'un des parallélogrammes 16 ou 17 pour assurer, d'une part, une fonction de pliage et de dépliage de la poutre 15 et, d'autre part, une fonction de blocage de cette dernière en position pliée ou repliée. Toutes les poutres articulées 15 liant les membrures successives étant ainsi équipées, l'abri peut alors être simplement plié et déplié par la mise en oeuvre simultanée ou séquentielle des

vérins électriques.

POSSIBILITE D'APPLICATION INDUSTRIELLE

L'objet de l 'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans la constitution d'un abri pour piscine. L'abri selon l'invention trouve d'autres applications dans différents domaines, tels que les loisirs notamment, ou toute autre activité pour laquelle il est nécessaire de disposer d'abris faciles à déplier et à replier en fonction des conditions climatiques.