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Title:
COLUMN OF A MOTORISED GATE, COMPRISING A SUPPORTING FRAMEWORK AND A TRIM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/144810
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a column (2) for motorised opening and closing of a gate, said column (2) comprising: a device (6) including a motor (7) coupled with a drive member (8), and an apparatus (9) for controlling the motor (7); a housing (13) covering the device (6); a framework (11) to which the device is secured (6), said framework (11) including a base (14) for attachment to the ground; and a trim (12) mounted on the framework (11) and defining the housing (13).

Inventors:
BERNARD FRÉDÉRIC (FR)
DELOBE BENOÎT (FR)
LEGER JULIEN (FR)
Application Number:
PCT/FR2017/050385
Publication Date:
August 31, 2017
Filing Date:
February 21, 2017
Export Citation:
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Assignee:
PORTALIS (FR)
International Classes:
E05F15/635
Foreign References:
EP1262621A22002-12-04
FR2874641A12006-03-03
Attorney, Agent or Firm:
LOUISET, Raphaël (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Colonne (2) pour l'ouverture et la fermeture motorisée d'un portail (1), cette colonne (2) comprenant :

- un équipement (6) incluant :

o une motorisation (7) accouplée à un organe (8) d'entraînement et

o un appareillage (9) de commande de la motorisation (7) ;

un habillage (12) monté sur l'ossature (11) et définissant une enveloppe (13) abritant l'équipement (6) ;

une ossature (11) sur laquelle est fixé l'équipement (6), cette ossature (11) incluant une embase (14) pour sa fixation au sol ; cette colonne (2) étant caractérisée en ce que :

l'ossature (11) comprend une platine (29) supérieure opposée à l'embase (14) ;

l'habillage (12) comprend une pièce (40) d'appui solidaire de l'enveloppe (13), fixée sur la platine (29) supérieure.

2. Colonne (2) selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'ossature (1) comprend un berceau (16) solidaire de l'embase (14), sur lequel la motorisation (7) est montée.

3. Colonne (2) selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisée en ce que la fixation de la pièce (40) d'appui sur la platine (29) supérieure est réalisée par boulonnage.

4. Colonne (2) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'ossature (11) comprend des montants (24) espacés solidaires de l'embase (14), qui portent l'appareillage (9) de commande de la motorisation (7).

5. Colonne (2) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'enveloppe (13) comprend des replis (38) couvrant les montants (24).

6. Colonne (2) selon la revendication 4 ou la revendication 5, caractérisée en ce que l'ossature (11) comprend un plat (34) solidaire des montants (24), sur lequel est fixé au moins une partie de l'appareillage (9).

7. Colonne (2) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'habillage (12) définit une trappe (51) d'accès à l'équipement (6), et en ce que la colonne (2) comprend un panneau (53) amovible de fermeture de la trappe (51) qui vient se loger dans celle-ci.

8. Procédé d'assemblage d'une colonne (2) selon l'une des revendications précédentes, qui comprend :

- la fourniture de l'ossature (11) nue,

la fourniture de l'équipement (6),

la fixation de l'équipement (6) sur l'ossature (1),

la fourniture de l'habillage (12),

le montage et la fixation de l'habillage (12) sur l'ossature (11) équipée.

9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que, l'habillage (12) définissant une trappe (51) d'accès à l'équipement (6), il comprend en outre :

la fourniture d'un panneau (53) de fermeture de la trappe (51), - le montage du panneau (53) dans la trappe (51).

Description:
Colonne de portail motorisée, comprenant une ossature porteuse et un habillage

L'invention a trait au domaine des portails, et plus précisément des portails motorisés, notamment des portails coulissants montés sur rail et entraînés par un mécanisme de pignon et crémaillère.

Le portail est ordinairement monté déplaçable par rapport à une colonne (également appelée pilier) pourvue d'un équipement incluant une motorisation et un appareillage de commande de la motorisation, et d'une enveloppe abritant l'appareillage de commande dont elle assure non seulement le support mais également la protection vis-à-vis des intempéries et du vandalisme.

Le brevet FR 2874641 (Belfox) fournit un exemple typique de pilier de portail motorisé, dont la particularité est de permettre un réglage en hauteur de la motorisation (et de son pignon d'engrenage de la crémaillère portée par le portail). A cette fin, le moteur est fixé sur une plaque montée de manière coulissante par rapport au pilier, lequel est un profilé en aluminium filé muni, pour la formation du guidage, d'une paire de rainures prévues dans des parois opposées du pilier et dans lesquelles les bords de la plaque sont engagés.

La hauteur du pilier (autrement dit de la colonne) est fonction de la hauteur du portail, laquelle est généralement définie par le propriétaire du terrain auquel le portail donne accès.

Les colonnes sont généralement fabriquées à la demande après que leur hauteur a été ainsi déterminée.

La fabrication de la colonne comprend par conséquent la réalisation de l'enveloppe par découpe et pliage (ou pliage et découpe) d'une tôle dont la dimension correspondant à la hauteur de la colonne est ajustée à la demande, puis la fixation sur l'enveloppe de la motorisation et de son appareillage de commande.

On voit que cette technique de fabrication, qui découle de l'architecture de la colonne, suppose :

soit, lorsque le fabricant fonctionne en flux tendu, la connaissance préalable de la hauteur de la colonne,

- soit, lorsque le fabricant préfère constituer un stock pour éviter d'être pris au dépourvu en cas de commande passée dans une période chargée, la réalisation par avance de colonnes de différentes hauteurs susceptibles de répondre à des demandes diverses.

Le premier cas, certes avantageux au plan des coûts puisqu'il permet de faire l'économie du stockage de produits finis, présente toutefois l'inconvénient, pour assurer la production, de dépendre de la fiabilité des chaînes d'approvisionnement et de fabrication, dont on sait qu'elles ne sont cependant jamais exemptes de défauts.

Le deuxième cas, qui permet certes de faire face aux aléas des chaînes d'approvisionnement et de fabrication, présente quant à lui l'inconvénient de nécessiter un vaste espace de stockage des colonnes fabriquées à l'avance. En outre, il n'affranchit pas l'exploitant de devoir fabriquer une colonne à la demande lorsqu'elle n'est pas en stock.

Un premier objectif est de simplifier la fabrication des colonnes motorisées.

Un deuxième objectif est de diminuer le stock tout en s'affranchissant de certains inconvénients du flux tendu.

A cet effet, il est proposé, en premier lieu, une colonne pour l'ouverture et la fermeture motorisée d'un portail, cette colonne comprenant :

- un équipement incluant :

o une motorisation accouplée à un organe d'entraînement et o un appareillage de commande de la motorisation ;

une enveloppe abritant l'équipement ;

une ossature sur laquelle est fixé l'équipement, cette ossature incluant une embase pour sa fixation au sol ;

un habillage monté sur l'ossature et définissant l'enveloppe.

L'assemblage de cette colonne comprend :

la fourniture de l'ossature nue,

la fourniture de l'équipement,

- la fixation de l'équipement sur l'ossature,

la fourniture de l'habillage,

le montage et la fixation de l'habillage sur l'ossature équipée.

L'habillage peut définir une trappe d'accès à l'équipement ; dans ce cas, l'assemblage comprend en outre :

- la fourniture d'un panneau de fermeture de la trappe,

le montage du panneau dans la trappe. L'architecture modulaire de cette colonne permet de fabriquer de manière standardisée l'ossature équipée, qui peut être stockée, et séparément l'habillage à la demande. Un seul modèle d'ossature équipée est dès lors standard pour tous les modèles d'habillage (qui notamment peuvent varier en hauteur et en couleur). Il en résulte une simplification de la fabrication de la colonne, et une diminution de la taille du stock, qui ne comprend que les ossatures équipées.

Diverses caractéristiques supplémentaires peuvent être prévues, seules ou en combinaison :

- l'ossature comprend un berceau solidaire de l'embase, sur lequel la motorisation est montée ;

l'ossature comprend une platine supérieure opposée à l'embase, et l'habillage comprend une pièce d'appui solidaire de l'enveloppe et fixée sur la platine supérieure ;

- la fixation de la pièce d'appui sur la platine supérieure est réalisée par boulonnage ;

l'ossature comprend des montants espacés solidaires de l'embase, qui portent l'appareillage de commande de la motorisation ;

l'enveloppe comprend des replis couvrant les montants ;

- l'ossature comprend un plat solidaire des montants, sur lequel est fixé au moins une partie de l'appareillage ;

l'habillage définit une trappe d'accès à l'équipement, et la colonne comprend un panneau amovible de fermeture de la trappe qui vient se loger dans celle-ci.

D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description d'un mode de réalisation, faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels :

FIG.1 est une vue en perspective illustrant un portail coulissant guidé et actionné par une colonne motorisée ;

- FIG.2 est une vue en perspective éclatée montrant les principaux composants de la colonne motorisée et illustrant leur assemblage ;

FIG.3 est une vue en perspective de détail, à plus grande échelle, illustrant l'assemblage de l'équipement sur l'ossature de la colonne ;

- FIG.4 est une vue en perspective, par l'arrière, illustrant une opération de montage de l'équipement sur l'ossature ; FIG.5 est une vue en perspective montrant le montage de l'habillage sur l'ossature équipée, et, en médaillon, le montage du pignon sur son arbre moteur ;

FIG.6 est une vue en perspective, par l'arrière, montrant le montage de l'habillage sur l'ossature équipée ;

FIG.7 est une vue partielle en perspective illustrant l'emboîtement de l'habillage sur l'ossature motorisée ;

FIG.8 est une vue de détail montrant la fixation de l'habillage sur l'ossature ;

- FIG.9 et FIG.10 sont des vues en perspective montrant, par l'arrière, la fixation d'un cache abritant le pignon de la motorisation ;

FIG.11 est une section transversale, selon le plan de coupe XI de FIG.7, de la colonne avec, en médaillon, un détail à plus grande échelle centré sur un montant de l'ossature ;

FIG.12 est une vue en perspective montrant le montage des panneaux dans leurs logements respectifs ménagés sur l'habillage ;

FIG.13 est une vue en perspective montrant la colonne incluant un pilier arrière de soutènement.

Sur FIG.1 est représenté un portail 1 fermant ou autorisant l'accès à une propriété. Ce portail 1 est mobile entre une position de fermeture dans laquelle il interdit l'accès à la propriété, et une position d'ouverture dans laquelle il autorise l'accès à la propriété.

Dans l'exemple illustré, le portail 1 est monté coulissant. Une partie du guidage ainsi que l'entraînement du portail 1 sont assurés par une colonne 2 qui en réalise, sur commande (manuelle ou automatique, à proximité ou à distance, typiquement à l'aide d'une télécommande sans fil), l'ouverture et la fermeture motorisée.

Le guidage du portail 1 est complété par un rail 3 scellé dans un soubassement 4 que l'on a schématiquement représenté sur FIG.1. Ce soubassement 4 est typiquement réalisé par coulée de béton armé dans un sillon creusé dans le sol environnant.

La colonne 2 peut assurer une butée de fin de course tant en position ouverte qu'en position fermée. Toutefois, comme illustré sur FIG.1, une ou plusieurs butée(s) 5 rapportée(s) peu(ven)t être montée(s) au sol (sur le soubassement 4 ou sur un support tel qu'un muret), pour arrêter le portail 1 en position ouverte et/ou fermée.

Pour mouvoir le portail 1, la colonne 2 comprend un équipement 6 qui inclut une motorisation 7 accouplée à un organe 8 d'entraînement du portail 1, et un appareillage 9 de commande de la motorisation 7 (FIG.3).

Dans l'exemple illustré, où le portail 1 est coulissant, l'organe 8 d'entraînement est un pignon qui engrène une crémaillère 10 montée sur le portail 1.

Comme nous allons le voir, la structure de la colonne 2 est, au moins en partie, modulaire pour en simplifier sa fabrication.

Ainsi, comme illustré sur FIG.2, la colonne 2 comprend une ossature 11 sur laquelle est fixé l'équipement 6, et un habillage 12 monté sur l'ossature 11 et définissant une enveloppe 13 abritant l'équipement 6.

Plus précisément, et comme illustré sur FIG.2 et FIG.3, l'ossature 11, qui forme l'unique structure porteuse pour la motorisation 7 et son appareillage 9 de commande, inclut une embase 14 pour sa fixation au sol (c'est-à-dire, dans l'exemple illustré, au soubassement 4). Cette embase 14 se présente sous forme d'une plaque métallique pourvue de perçages 15 au travers desquels sont destinés à être insérés des boulons ou des tire-fond qui viennent se prendre dans le soubassement 4.

Selon un mode de réalisation illustré sur FIG.3, l'ossature 11 comprend un berceau 16 solidaire de l'embase 14, sur lequel la motorisation 7 est montée.

Ce berceau 16 comprend un socle 17, qui se présente sous forme d'une plaque métallique et est fixé sur l'embase 14 (ici par boulonnage), et une ferrure 18 qui s'étend verticalement en saillie à partir du socle 17.

Dans l'exemple illustré, où le portail 1 est coulissant et où la motorisation 7 est accouplée à un pignon 8, la motorisation 7 et le pignon 8 sont montés de part et d'autre de la ferrure 18. La motorisation 7 comprend un bloc 19 moteur monté sur un carter 20, et un arbre 21 moteur transversal qui fait saillie du carter 20 vers l'arrière.

La ferrure 18 est munie d'une ouverture 22 en son centre, pour le passage de l'arbre 21 moteur, et de perçages 23 autour de l'ouverture 22, pour le passage de vis de fixation de la motorisation 7 sur la ferrure 18.

L'ossature 11 comprend en outre des montants 24 espacés, solidaires de l'embase 14, qui portent l'appareillage 9 de commande de la motorisation 7. L'ossature 11 est avantageusement mécanosoudée. Les montants 24, répartis selon un quadrilatère (et plus précisément un rectangle ou un carré), se présentent par exemple sous forme de tubes à section circulaire ou, comme dans l'exemple illustré, rectangulaire, qui s'étendent verticalement en saillie à partir de l'embase 14. Par une extrémité inférieure, les montants sont fixés sur l'embase 14, par exemple par soudure. D'un point de vue fonctionnel, on peut distinguer deux montants 24 avant (au premier plan sur FIG.3) et deux montants 24 arrière (à l'arrière-plan sur FIG.3).

Pour compléter la fixation de la motorisation 7, l'ossature 11 comprend avantageusement une patte 25 en saillie, solidaire d'au moins un montant 24 (par ex. un montant 24 arrière), sur laquelle est fixée, au moyen d'un écrou 26, une collerette 27 dont est pourvue la motorisation 7.

Dans l'exemple illustré, la patte 25 est munie d'un trou 28 oblong permettant de rattraper les jeux en ajustant les positions relatives de la collerette 27 et de la patte 25, la position précise de la motorisation 7 étant déterminée par la ferrure 18 lorsque la motorisation 7 y est fixée.

Comme on le voit bien sur FIG.3, l'ossature 11 comprend en outre une platine 29 supérieure, opposée à l'embase 14. Dans l'exemple illustré, la platine 29 supérieure est fixée sur les montants 24, à une extrémité supérieure de ceux-ci. La fixation de la platine 29 sur les montants 24 est avantageusement réalisée par soudure. La platine 29 supérieure est de préférence munie de perçages 30 dont la fonction sera expliquée ci-après.

Les montants 24 portent l'appareillage 9 de commande de la motorisation 7.

Dans l'exemple illustré, l'appareillage 9 comprend :

un boîtier 31 de commande, qui abrite typiquement un automate programmable, un récepteur radio (dans le cas d'une commande à distance par ondes radio) et un transformateur, et

un tableau 32 électrique comprenant typiquement une série de coupe-circuit 33 (contacteurs et/ou disjoncteurs) permettant de protéger les composants du boîtier 31 de commande des surtensions ou des court-circuit.

Plus précisément, et comme illustré sur FIG.2, FIG.3 et FIG.4, l'ossature 11 comprend un plat 34 solidaire des montants 24, sur lequel est fixé au moins une partie de l'appareillage 9. Dans l'exemple illustré, le plat 34 métallique porte le boîtier 31 de commande. Le plat 34 est par ex. fixé par soudure sur deux montants 24 arrière, et le boîtier 31 est fixé sur le plat 34 par ex. au moyen de vis.

Selon un mode de réalisation illustré sur FIG.3, l'ossature 11 comprend un rail 35 fixé par ex. sur les montants 24 arrière, sur lequel les coupe-circuit 33 sont montés.

L'enveloppe 13 est avantageusement réalisée dans une tôle métallique qui peut être traitée contre la corrosion (par ex. par galvanisation), et revêtue d'une couche de finition (par ex. sous forme d'une plastification haute adhérence par poudrage polyester, d'une épaisseur de quelques dizaines de microns).

L'enveloppe 13 comprend une paroi 36 de fond et deux parois 37 latérales qui lui confèrent, en section (FIG.11) une forme globale en U.

Selon un mode de réalisation illustré sur les figures, et plus particulièrement visible sur FIG.11, les parois 37 latérales présentent sur leurs bords antérieurs des replis 38 qui couvrent les montants 24 avant lorsque l'habillage 12 est monté sur l'ossature 11. Chaque repli 38 forme, en saillie vers l'intérieur, une feuillure 39 qui court sur toute la hauteur de la paroi 37 latérale (c'est-à-dire de l'enveloppe 13). Les deux feuillures 39 sont coplanaires.

L'habillage 12 comprend également une pièce 40 d'appui qui se présente sous forme d'une plaque métallique, fixée à l'enveloppe 12, à l'intérieur de celle-ci, de telle sorte que le volume interne de l'enveloppe 12 est subdivisé par la pièce 40 d'appui en une chambre 41 inférieure qui, lorsque l'habillage 12 est monté sur l'ossature 11, abrite l'équipement 6, et une chambre 42 supérieure qui peut demeurer vide ou, au besoin, accueillir divers objets (outillage, vêtements, etc.). La pièce 40 d'appui est pourvue de perçages 43 dont la fonction sera expliquée ci-après.

Comme on le voit sur les figures, l'habillage 12 comprend en outre une coiffe 44 abritant un luminaire de signalisation avertissant du mouvement du portail 1 (tant en ouverture qu'en fermeture). La lumière est par exemple diffusée par une grille 45 frontale et, le cas échéant, par des médaillons 46 latéraux ajourés, au travers d'une plaque 47 de diffusion translucide qui est avantageusement colorée (par ex. jaune- orangé).

Comme on le voit sur FIG.6, la paroi 36 de fond présente, sur un bord 48 inférieur, une échancrure 49 destinée à permettre le passage de l'arbre 21 moteur lorsque l'habillage 12 est monté sur l'ossature 11.

Pour protéger le pignon 8 des intempéries et en barrer l'accès au personnes, qui risqueraient de s'y blesser, l'habillage 12 est également pourvu d'un cache 50 rapporté, qui vient se fixer sur la paroi 36 de fond par-dessus le pignon 8 une fois l'habillage 12 monté sur l'ossature 11. Comme on le voit sur FIG.10, le pignon 8 dépasse en partie haute du cache 50, de manière à permettre le libre passage de la crémaillère 10 en engrenage avec le pignon 8.

Une fois l'habillage 12 monté sur l'ossature 11, il définit une trappe

51 inférieure d'accès à la chambre 41 inférieure (et donc à l'équipement 6) et une trappe 52 supérieure d'accès à la chambre 42 supérieure.

La trappe 51 inférieure est délimitée, sur la façade de la colonne

2 :

- vers le bas, par l'embase 14 de l'ossature 11 ;

vers le haut, par la platine 29 supérieure et la pièce 40 d'appui ; sur les côtés, par les replis 38 et plus précisément par leurs feuillures 39.

La trappe 52 supérieure est délimitée, sur la façade de la colonne 2 :

vers le bas, par la platine 29 supérieure et la pièce 40 d'appui ; vers le haut, par la coiffe 44 ;

sur les côtés, par les replis 38 et plus précisément par leurs feuillures 39.

La colonne 2, on le voit sur FIG.12, comprend un panneau 53 inférieur amovible de fermeture de la trappe 51 inférieure, qui vient se loger dans celle-ci. Ce panneau 53 pourrait être monté articulé sur l'habillage 12 au moyen de charnières, mais il est plus avantageux, car plus pratique (au dire des techniciens) qu'il se présente sous forme d'une pièce indépendante complètement séparable de l'habillage 12. Dans l'exemple illustré, le panneau 53 inférieur est emboîté (par une mortaise ménagée dans un rebord inférieur du panneau 53) sur un tenon 54 prévu en saillie sur l'embase 14, et verrouillé en position au moyen d'une serrure 55 à clé pourvue d'un pêne qui vient, par rotation, se bloquer derrière une gâche formée par un plat 56 métallique solidaire de la platine 29 supérieure.

Selon un mode préféré de réalisation, la colonne 2 comprend en outre un panneau 57 supérieur amovible de fermeture de la trappe 52 supérieure, qui vient se loger dans celle-ci. Dans l'exemple illustré, le panneau 57 supérieur est, comme le panneau 53 inférieur, réalisé sous forme d'une pièce indépendante complètement séparable de l'habillage 12, et emboîté par une mortaise 58 ménagée dans un rebord supérieur du panneau 57 supérieur sur un tenon 59 prévu en saillie sur l'habillage 12, et verrouillé en position au moyen d'une serrure 60 à clé pourvue d'un pêne qui vient, par rotation, se bloquer derrière une gâche formée par le même plat 56 métallique que celui formant la gâche pour la serrure 55 du panneau 53 inférieur.

La colonne 2 est avantageusement équipée de cellules 61 de détection de proximité, montées sur les parois 37 latérales, reliées au boîtier 31 de commande et prévues pour détecter la fin de course (de fermeture et/ou d'ouverture) du portail 1 et ainsi envoyer à l'automate un signal de freinage puis d'arrêt de la motorisation 7.

L'habillage 12 peut en outre inclure des luminaires 62 d'éclairage, par exemple sous forme de boîtiers encastrés dans les parois 37 latérales, avantageusement munis de diodes électroluminescentes (LED) procurant, la nuit au moins, un éclairage permettant à un conducteur de se repérer sans difficulté.

La colonne 2 est de préférence équipée d'un système de guidage embarqué du portail. Ce système de guidage se présente par ex. sous forme d'un porte-olive 63 fixé sur la paroi 36 de fond de l'enveloppe 13 et qui s'étend en saillie transversale par rapport à celle-ci. Le porte- olive 63 abrite une paire de galets 64 montés en libre rotation de part et d'autre d'une traverse 65 supérieure du portail 1 pour permettre le guidage passif de celui-ci.

La colonne 2 est en outre avantageusement pourvue de boudins 66 anti-écrasement, montés sur les parois 37 latérales de l'enveloppe 13, réalisés dans un matériau souple (par ex. en caoutchouc naturel ou synthétique), qui s'écrasent dans l'éventualité (inopportune) où une personne viendrait à passer la main entre la colonne 2 et le portail 1.

Selon un mode de réalisation illustré sur FIG.12 et FIG.13, la colonne 2 est intégrée à un portique 67 comprenant en outre un pilier 68 arrière auquel est fixé le porte-olive 63 qui forme ainsi un pontet entre la colonne 2 et le pilier 68 arrière.

Ce pilier 68 arrière peut également, comme illustré sur FIG.12, être pourvu de cellules 61 de détection et de boudins 66 anti-écrasement. Comme il n'abrite pas d'équipement de commande mais ne procure qu'une fonction de renfort structurel, il n'intègre pas nécessairement une ossature comme la colonne 2. Il comprend en revanche avantageusement une embase 69 qui vient se fixer, au moyen de boulons ou de tire-fond, sur le soubassement 4.

L'assemblage de la colonne 2 est réalisé comme suit.

Une première étape consiste à fournir - ou fabriquer, ce qui revient au même - l'ossature 11 nue, c'est-à-dire dépourvue de l'équipement 6.

Une deuxième étape consiste à fournir l'équipement 6 : motorisation 7, appareillage 9 (incluant le boîtier 31 et les coupe-circuit 33).

Une troisième étape consiste à fixer l'équipement 6 sur l'ossature

(FIG.3 et FIG.4), à savoir :

fixer la motorisation 7 sur la ferrure 18, cette fixation étant le cas échéant complétée par la fixation de la collerette 27 sur la patte 25. L'arbre 21 moteur est introduit dans l'ouverture 22 centrale de la ferrure 18 et dépasse de celle-ci à l'arrière, comme illustré sur

FIG.4. Une fois fixée la motorisation 7, le pignon 8 est monté sur l'arbre (et fixé en rotation par rapport à celui-ci, par ex. au moyen d'un assemblage à rainure et clavette), comme également illustré sur FIG.4 et son médaillon de détail ;

- fixer le boîtier 31 sur le plat 34 métallique ;

fixer les coupe-circuit 33 sur le rail 35.

Une quatrième étape consiste à fournir l'habillage 12. L'habillage 12 est avantageusement déjà équipé, c'est-à-dire pourvu de ses cellules 61, de sa coiffe 44, de ses luminaires 62, de ses boudins 66 et de son porte-olives 63. Cependant, en variante, il est envisageable de fournir l'habillage 12 nu, réduit à son enveloppe 13. On observera que, dans la mesure où l'ossature 11 est avantageusement standard pour tous les modèles de colonne 2, sa hauteur est constante, de sorte que les dimensions de la chambre 41 inférieure et de la trappe 51 inférieure sont également constantes.

II en résulte que le panneau 53 inférieur est également standard pour toutes les colonnes 2 et peut par conséquent être fabriqué à l'avance et stocké.

Une cinquième étape consiste à monter et fixer l'habillage 12 sur l'ossature 11 équipée, comme illustré sur FIG.2 et FIG.5. A cet effet, on enfile l'enveloppe 13 sur l'ossature 11 par-dessus, puis on la fait coulisser vers le bas (comme illustré par la flèche sur FIG.7) jusqu'à ce que la pièce 40 d'appui vienne buter sur la platine 29 supérieure (le bord 48 inférieur venant alors au contact ou, à tout le moins, au voisinage, de l'embase 14).

La fixation de l'habillage 12 sur l'ossature 11 se fait par boulonnage de la pièce 40 d'appui sur la platine 29 supérieure. En pratique, des vis 70 sont introduites conjointement dans les perçages 30, 43 pratiqués dans la pièce 40 d'appui et dans la platine 29 supérieure, et des écrous sont serrés sur les vis 70 pour assurer la rigidité de l'assemblage.

Si l'habillage 12 n'a pas déjà été équipé, une étape supplémentaire consiste à l'équiper (en lui adjoignant ses cellules 61, sa coiffe 44, ses luminaires 62, ses boudins 66 et son porte-olives 63).

Une sixième étape consiste à fournir le panneau 53 inférieur de fermeture de la trappe 51 inférieure, et une septième étape à monter le panneau 53 inférieur dans la trappe 51 inférieure et à le verrouiller en position en actionnant (par ex. au moyen d'une clé) la serrure 55.

Une huitième étape consiste à fournir le panneau 57 supérieur de fermeture de la trappe 52 supérieure, et une neuvième étape à monter le panneau 57 supérieur dans la trappe 52 supérieure et à le verrouiller en position en actionnant (par ex. au moyen d'une clé) la serrure 60.

Une même clé peut servir à verrouiller le panneau 53 inférieur et le panneau 57 supérieur.

Une dixième étape peut consister, le cas échéant, à former un portique 67 en fixant le pilier 68 arrière sur le porte-olive 63.

Cependant, dans l'hypothèse où la colonne 2 serait intégrée à un portique 67, il peut être avantageux de procéder à l'assemblage préalable de la colonne 2 seule comme expliqué ci-dessus, puis de procéder à l'assemblage final du portique 67 in situ, pour s'adapter aux particularités du terrain.

On voit que l'architecture de la colonne est modulaire, c'est-à-dire que ses deux composants principaux peuvent être considérés comme des modules séparés, qui peuvent être fabriqués séparément pour être assemblés en fin de chaîne de production, à savoir :

d'une part, l'ossature 11, qui forme la structure porteuse pour l'équipement 6 et peut être standardisée pour être commune à tous les modèles de colonne 2 (quelle que soit leur taille) ;

d'autre part, l'habillage 12, qui peut être fabriqué à la demande selon les critères établis sur le terrain (taille, couleur).

L'on peut ainsi préfabriquer des ossatures 11, et les stocker en prévision d'une production ultérieure de colonnes 2 complètes. Dans la colonne 2, la cote de hauteur de la pièce 40 d'appui est fixe (la même quelle que soit le modèle de colonne 2) pour permettre, quelle que soit sa taille, un montage standard de l'habillage 2 sur l'ossature 11.

Il en résulte une grande simplification de la fabrication et de l'assemblage de la colonne 2. D'abord, la structure ajoutée de l'ossature 11 facilite l'accès aux sites de fixation (berceau 16, patte 25, plat 34, rail 35) de l'équipement 6 et facilite également le câblage de celui-ci. Ensuite, l'assemblage de la colonne se fait par simple montage de l'habillage 12 sur l'ossature 11.

Des ossatures 11 équipées peuvent être produites et introduites dans un stock tampon, pour limiter les risques de rupture d'approvisionnement des pièces complexes (notamment de la motorisation 7) tandis que les habillages 12 peuvent être produits à la demande en flux tendu.