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Title:
COMPACT BATCH OF GROUPED CONTAINERS AND METHOD FOR PACKAGING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/281053
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a batch (100) that comprises at least two containers (1) and at least one strip (2), which holds the containers together, wherein each of said containers (1) has a body (3) and a bottom (4) aligned in a main direction (7), the at least one strip (2) covers said batch (100) at the peripheral wall (5) of the body (3) of said container (1), the batch (100) being characterised in that the at least one strip (2) is made of semi-extensible paper. The invention also relates to a method for packaging such a batch (100) of containers (1). The invention further relates to a paper retaining strip (2) for such a batch (100) and to the use, in the form of a strip, of such a semi-extensible paper for holding the containers together within such a batch (100).

Inventors:
OLIVIER MATTHIEU (FR)
THIRIET TONY (FR)
BERNARD VÉRONIQUE (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/069061
Publication Date:
January 12, 2023
Filing Date:
July 08, 2022
Export Citation:
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Assignee:
SIDEL PARTICIPATIONS (FR)
International Classes:
B65D63/10; B65D71/02
Domestic Patent References:
WO1984002936A11984-08-02
WO2020229103A12020-11-19
Foreign References:
FR3101331A12021-04-02
DE102016116737A12018-03-08
US3023554A1962-03-06
US3944074A1976-03-16
EP2277780A12011-01-26
DE102011107265A12013-01-10
Attorney, Agent or Firm:
ELTZER, Thomas (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Lot (100) qui comprend au moins deux récipients (1), et au moins une bande (2) qui les maintient groupés ensemble, lesdits récipients (1) ayant chacun un corps (3) et un fond (4), alignés dans une direction principale (7), la au moins une bande (2) enrobant ledit lot (100) au niveau de la paroi périphérique (5) du corps (3) dudit récipient (1), lot (100) caractérisé en ce que la au moins une bande (2) est en papier semi-extensible.

2. Lot (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite au moins une bande (2) présente un indice d'énergie à la rupture de au moins 180J/m2.

3. Lot (100) selon les revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la bande (2) en papier semi- extensible présente des propriétés d'allongement à la rupture supérieures à 5% et une résistance à la traction supérieure ou égale à 5kN/m.

4. Lot (100) selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite au moins une bande (2) en papier semi-extensible a un grammage compris entre 50 et 120g/m2 et préférablement entre 70 et 90g/m2.

5. Lot (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite au moins une bande (2) de papier présente des propriétés de déchirement supérieures à 10 mN-m2/g.

6. Lot (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une seule bande (2) en papier semi-extensible.

7. Lot (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que, le long de la direction principale (7), la au moins une bande (2) en papier semi-extensible a une hauteur minimale d'un huitième de la hauteur (H) des récipients (1), de préférence une hauteur minimale de un quart de la hauteur (H) des récipients (1).

8. Lot (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la au moins une bande (2) en papier semi-extensible présente au moins un revêtement (9).

9. Lot (100) selon la revendication 8, caractérisé en ce que le au moins un revêtement (9) a un grammage compris entre 4 et 30g/m2.

10. Lot (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'adhésion additionnel (10) au niveau de la zone de contact (6), formée par l'apposition de la bande (2) de maintien sur la paroi périphérique (5) des récipients (1), ledit moyen d'adhésion additionnel (10) pouvant être placé initialement soit sur la zone de contact (6) soit sur la face intérieure de la bande (2) correspondante, soit les deux.

11. Lot (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une poignée (11) sous la forme d'au moins une sangle (12) fixée par recouvrement partiel d'au moins une bande (2) de maintien.

12. Lot (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit lot (100) comprend : au moins quatre récipients (1) au moins un sous-lot (101) comprenant au moins deux desdits récipients (1) - au moins un bandeau (13) de papier fermé qui maintient groupés ensemble lesdits réciients (1) formant le sous-lot (101)

13. Bande (2) de maintien en papier semi-extensible pour un lot (100) tel que défini dans une des revendications 1 à 12. 14. Procédé de conditionnement d'au moins deux récipients 1 en lot (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, dans lequel on regroupe au moins deux récipients (1) on effectue un enrobage desdits récipients (1) groupés par au moins une bande (2), perpendiculairement à la direction principale (7), de sorte à former le lot (100), caractérisé en ce que on appose au moins une bande (2), en papier semi-extensible, ladite bande (2) exerçant une force comprise entre 0.2 et 5kN/m au niveau de la paroi périphérique (5) des récipients (1). 15. Installation de conditionnement d'au moins deux récipients (1) en lot (100) selon les revendications 1 à 12 mettant en oeuvre le procédé de conditionnement selon la revendication 14.

Description:
DESCRIPTION

Lot compact de récipients groupés et son procédé de conditionnement

La présente invention relève du domaine du conditionnement de récipients en lot. Elle a pour objet un lot compact de récipients groupés, une bande de maintien destinée à former ledit lot et un procédé mettant en oeuvre ce lot.

Au sens de la présente invention, le récipient est une bouteille ou un flacon, ou encore une brique cartonnée ou une cannette.

De manière connue, au sein d'une ligne industrielle de conditionnement, les récipients peuvent recevoir plusieurs traitements successifs différents, comme la fabrication du contenant, suivie du remplissage puis de la fermeture par un bouchon et l'étiquetage. A l'issue de ces traitements, les récipients sont dits "finis".

En vue de leur manutention, de tels récipients finis subissent un conditionnement en lot.

Ainsi, chaque lot comprend plusieurs récipients, rassemblés par exemple selon une disposition en matrice, généralement de forme globalement parallélépipédique, souvent carrée ou rectangle, selon des colonnes et des rangées. Une fois les groupes de récipients réalisés, chaque groupe peut être enrobé, en particulier recouvert avec un film, afin de maintenir les récipients ensemble et de faciliter la manutention d'un tel lot ainsi obtenu.

Un tel enrobage peut être effectué au travers d'une étape de filmage ou préférentiellement de fardelage.

En particulier, le fardelage d'un groupe de récipients consiste à l'enrober au moyen d'une feuille d'un film plastique en matériau thermo-rétractable. Un groupe enrobé subit ensuite une étape de chauffage pour que la feuille vienne épouser la forme globale extérieure des récipients. Le regroupement des récipients, l'enrobage et le chauffage sont réalisés au moyen d'une installation dédiée de type fardeleuse, au travers de plusieurs postes successifs.

Une telle opération d'enrobage représente une dépense énergétique importante, néfaste pour l'environnement. En effet, l'enrobage s'effectue à partir d'un film en matériau plastique, essentiellement obtenu à partir de la filière pétrochimique. Or, près de la moitié des déchets de plastiques retrouvés dans la mer sont des objets en plastique à usage unique.

Par ailleurs la composition du film, si elle n'est que partiellement recyclable, va compliquer le processus et les déchets induits ne seront pas valorisés dans la grande majorité des cas.

Ainsi, il existe un besoin croissant de trouver une alternative à l'utilisation de ce matériau générant énormément de déchets et coûteux énergétiquement, à la fois en simplifiant les emballages mais aussi en réduisant la quantité totale de matière utilisée.

Il est également nécessaire de préserver l'intégrité du récipient, et de garantir la solidité du lot ainsi formé. Dans ce domaine, une alternative connue à l'utilisation d'un film plastique rétractable pour la formation d'un lot consiste à maintenir les produits groupés ensemble au moyen d'un support cartonné, qui maintient les récipients par le col, ou par le fond, selon différentes configurations. Cette alternative est par exemple présentée dans le brevet EP2277780. De manière optionnelle, une bandelette vient en complément pour améliorer la cohésion du lot. Cette solution présente l'inconvénient d'utiliser beaucoup de matière première, le support cartonné étant particulièrement rigide et relativement lourd. Par ailleurs, le procédé de conditionnement du lot comporte plusieurs étapes et ne permet donc pas d'être appliqué sur des cadences très élevées.

DE102011107265 quant à lui propose de relier les récipients entre eux au moyen de points de colle et de finaliser le maintien à l'aide d'une bande autocollante venant cercler le lot. La bande autocollante est de préférence transparente, placée au niveau de l'étiquette des produits, pour permettre au consommateur de visualiser les informations présentes sur l'étiquette. Ce ruban adhésif peut être en matériau composite, c'est-à-dire composé de plusieurs matériaux différents. Il présente donc l'inconvénient d'être peu, voire pas, recyclable, compte tenu de la difficulté de séparer les matières dites recyclables des autres.

Enfin, W02020229103 propose d'optimiser le système de fermeture d'une bandelette de cerclage, afin de faciliter le dégroupage des produits : la bandelette doit pouvoir être facilement ouverte par le consommateur, et cette facilité de dislocation doit également permettre de conserver l'intégrité des produits. Cette solution présente un inconvénient majeur : la jointure de la bandelette, élaborée pour une ouverture simplifiée, constitue un point faible de la solidité du lot : le lot peut à tout moment se désagréger, par le glissement d'un récipient, ou par le frottement de la bande sur la surface du récipient, lors de son transport ou de sa manutention.

Dans le domaine de l'invention, il est donc nécessaire de mettre au point un dispositif de conditionnement de récipients en lot, respectueux de l'environnement, et qui garantit un maintien optimal du lot et l'intégrité des récipients et de leur contenu.

L'invention vise ainsi à fournir un dispositif de maintien à la fois fiable, solide et écologique, à la fois dans sa composition et dans la quantité de déchets générés.

Ainsi, l'impact environnemental de l'invention est largement diminué par rapport à un conditionnement utilisant du matériau plastique ou une grande quantité de matière.

Pour ce faire, l'invention propose une solution consistant à former un lot, d'au moins deux récipients, au moyen d'une bande de papier semi-extensible. La bande de papier de l'invention présente des propriétés d'élasticité et de résistance à la rupture suffisantes et appropriées pour garantir à la fois la cohésion du lot et la solidité de la bande en elle-même. Par ailleurs, cette bande de papier n'est pas un support cartonné ou ondulé : son épaisseur est modérée, ce qui lui permet d'être suffisamment souple pour entourer le lot tout en se conformant à la forme des différents récipients qui peuvent composer le lot.

L'invention a ainsi pour objet un lot qui comprend au moins deux récipients, et au moins une bande qui les maintient groupés ensemble, lesdits récipients ayant chacun un corps et un fond, alignés dans une direction principale, la au moins une bande enrobant ledit lot au niveau de la paroi périphérique du corps dudit récipient.

Le lot se caractérise en ce que la au moins une bande est en papier semi-extensible.

L'invention a aussi pour objet une bande de maintien en papier semi-extensible pour un lot tel que défini ci-dessus, et ainsi l'utilisation sous forme de bande d'un tel papier semi-extensible pour maintenir ensemble les récipients au sein d'un tel lot.

L'invention a aussi pour objet un procédé de conditionnement d'au moins deux récipients en lot tel que mentionné ci-dessus.

L'invention sera mieux comprise grâce à la description ci-dessous, qui se base sur des modes de réalisations possibles, expliqués de façon illustrative et nullement limitative, en référence avec les figures annexées, dans lesquelles :

La figure 1 représente schématiquement une vue en perspective d'un lot, de quatre récipients de type bouteille, de section globalement circulaire, montrant notamment une répartition en matrice carrée des récipients, les récipients dudit lot étant entourés d'une bande en papier semi-extensible ;

La figure 2 représente les valeurs de l'énergie à la rupture pour différents types de papier, standard et semi-extensible, dans des conditions tempérées ;

La figure 3 représente les valeurs de l'énergie à la rupture pour différents types de papier, standard et semi-extensible, dans des conditions tropicales ;

La figure 4 représente des courbes de traction pour différents types de papier, dans des conditions tempérées ;

La figure 5 représente des courbes de traction pour différents types de papier, dans des conditions tropicales ;

La figure 6 représente un tableau récapitulatif d'essais menés sur l'intégrité de lots en fonction de différentes caractéristiques, notamment le type de papier de la bande ;

La figure 7 représente sous forme d'histogramme un comparatif de la variation du ratio du diamètre de récipients en matériau Poly téréphtalate d'éthylène (PET), remplis avec un liquide carbonaté et de l'eau plate, en fonction de différentes durées et de conditions de leur stockage ;

La figure 8 représente schématiquement une vue en perspective d'une deuxième configuration de conditionnement d'un lot similaire à la figure 1, les récipients dudit lot étant entourés au moyen de deux bandes de papier ; La figure 9 représente schématiquement une vue simplifiée de dessus d'une configuration de conditionnement d'un lot de six récipients groupant un sous-lot de quatre récipients et deux autres récipients, montrant notamment des moyens d'adhésion additionnels prévus entre le bandeau de papier de chaque sous-lot et la bande de papier enrobant le lot ainsi que des moyens d'adhésion additionnels prévus entre les récipients restants et la bande de papier enrobant le lot ;

La figure 10 représente schématiquement une vue en perspective d'un lot de six récipients, montrant notamment la poignée en recouvrement par-dessus la bande de papier et se prolongeant sur la paroi périphérique de certains des récipients, ménageant des zones de contact en adhérence assurant la fixation de ladite poignée ;

La figure 11 représente schématiquement une vue selon une coupe verticale transversale du lot de la figure 10, montrant notamment au niveau de deux des récipients, des zones de contacts de la bande en adhérence en recouvrement de la bande et avec la paroi périphérique desdits deux récipients ; et La figure 12 représente schématiquement une vue simplifiée d'un exemple d'architecture d'une ligne de conditionnement de lots de produits selon l'invention.

L'invention a ainsi tout d'abord pour objet un lot 100 qui comprend au moins deux récipients 1, et au moins une bande 2 qui les maintient groupés ensemble, lesdits récipients 1 ayant chacun un corps 3 et un fond 4, alignés dans une direction principale 7, la au moins une bande 2 enrobant ledit lot 100 au niveau de la paroi périphérique 5 du corps 3 dudit récipient 1. La bande 2 enrobe donc le lot 100 perpendiculairement à la direction principale 7, c'est-à-dire en formant une boucle dans un plan perpendiculaire à la direction principale 7.

Dans le cadre de l'invention, le récipient 1 est une bouteille, un flacon, une cannette ou une brique alimentaire. Il peut être réalisé en tout matériau, notamment en matière plastique ou encore en verre. De préférence, le récipient est en matière PET (Poly téréphtalate d'éthylène).

Le récipient 1 peut donc être rigide ou semi-rigide. Il contient un fluide, un liquide, des poudres ou des granulés, notamment de type agroalimentaire ou cosmétique.

Le récipient 1 peut présenter tout type de forme, symétrique ou non. Il peut avoir une section arrondie, globalement de forme circulaire ou ovoïdale, ou bien être de section polygonale, notamment globalement rectangle ou carrée. Préférentiellement, lesdits récipients ont une section arrondie, notamment globalement circulaire.

De manière connue, au sein d'une ligne industrielle, les récipients 1 peuvent recevoir plusieurs traitements successifs différents, comme la fabrication du contenant, par exemple lors d'une opération d'injection plastique ou d'étirage-soufflage dans le cas d'une bouteille en matériau plastique, suivi du remplissage puis de la fermeture par un bouchon et l'étiquetage. A l'issue de ces traitements, les récipients sont dits "finis". Le récipient 1 peut éventuellement présenter une étiquette 8. Ladite étiquette 8 peut être apposée sur le corps 3 du récipient 1, ou être rattachée au niveau du col dudit récipient 1, sous la forme d'un ticket. L'étiquette 8 peut également se présenter sous la forme d'un manchon rétractable, qui va épouser la forme dudit récipient 1. L'étiquette 8, lorsqu'elle est présente, a pour fonction de délivrer des informations sur le contenu du récipient 1, ou encore un message publicitaire, un logo, un code barre.

En vue de leur manutention, de tels récipients finis subissent un conditionnement en lot 100.

Chaque lot 100 comprend donc plusieurs récipients, rassemblés par exemple selon une disposition en matrice, généralement de forme globalement parallélépipédique, souvent carrée ou rectangle, selon des colonnes et des rangées.

Lors de leur conditionnement, les récipients peuvent être également répartis en quinconce. Le lot quinconcé peut présenter différents avantages. L'agencement en quinconce offre notamment plus de points de contact entre les produits regroupés. Par ailleurs, la friction supplémentaire qui s'exerce entre les récipients va accroître la résistance du lot.

L'agencement en quinconce permet également d'optimiser l'espace entre les récipients, et représente donc un gain en capacité de stockage. Il est alors possible d'empiler davantage de lots sur une palette. Comme évoqué précédemment, les récipients 1 présentent un corps 3, et un fond 4. Dans une orientation normale, le récipient 1 repose sur son fond 4 et la direction principale 7 est verticale. Le fond 4 peut être plat ou de forme pétaloïde. Le corps 3 comprend une paroi périphérique 5.

Par ailleurs, le terme « compact » correspond à un lot 100 avec des récipients 1 qui sont rapprochés et positionnés côte à côté, accolés les uns aux autres lors de leur groupage selon une des configurations décrites. Les récipients 1 sont maintenus ensemble par une bande 2 fermée, c'est-à-dire que ladite bande 2 entoure l'ensemble des récipients, en étant apposée contre une portion de la paroi périphérique 5, perpendiculairement à la direction principale 7, pour former un lot 100. Une fois les récipients 1 groupés et enrobés, ils sont alors solidaires entre eux, formant intégralement un lot 100 compact. Les récipients 1 d'un tel lot 100 sont alors indissociables, sauf à démanteler volontairement ledit lot 100 pour en extraire un ou plusieurs récipients 1.

Selon l'invention, le lot 100 est caractérisé en ce que ladite au moins une bande 2 est en papier semi- extensible.

La au moins une bande 2 est réalisée en papier semi-extensible, c'est-à-dire qu'elle est faite essentiellement de fibres de cellulose, et qu'elle présente des propriétés d'allongement à la rupture et de résistance à la traction plus élevées qu'un papier standard.

A ce titre, le terme « papier » rentre dans le domaine spécifique du conditionnement de récipients 1 et se limite aux papiers d'emballage. Le terme « papier » exclut le carton, le carton ondulé, et les cartons plats. En outre, un tel papier semi-extensible est à base de fibres de cellulose. A titre d'exemple, le papier utilisé dans l'invention peut être un papier kraft ou un dérivé du papier kraft. La résistance ou l'élasticité du papier sont des caractéristiques qui peuvent être améliorées par le procédé de fabrication, par exemple par l'ajout d'une trame, ou de fibres spécifiques. Les fibres peuvent également être orientées dans le sens longitudinal ou transversal, pour améliorer la résistance à l'allongement avant rupture selon le sens de l'orientation. Les propriétés d'élasticité de la bande 2 en papier semi-extensible sont mesurées perpendiculairement et/ou parallèlement à la direction principale 7.

Préférentiellement, la bande 2 est constituée majoritairement de composants biodégradables et recyclables. Le papier semi-extensible utilisé dans l'invention est un papier à forte résistance, notamment grâce à ses propriétés d'élasticité. Il possède en outre des caractéristiques de résistance mécanique élevée tout en étant très léger. Grâce à ce choix de papier, la bande 2 de maintien est suffisamment souple pour pouvoir entourer l'ensemble des récipients 1 formant le lot 100, en venant s'apposer contre la paroi périphérique s desdits récipients 1, perpendiculairement à la direction principale 7, à savoir orthogonalement par rapport à la hauteur H des récipients 1. Par ailleurs, sa résistance accrue contribue à la solidité du lot.

Selon une autre caractéristique additionnelle, la bande 2 en papier semi-extensible présente un indice de l'énergie à la rupture de au moins 180 joules par mètre carré (J/m 2 ), préférentiellement de 240 J/m 2 dans des conditions tempérées. L'indice de l'énergie à la rupture, ou encore indice de l'énergie absorbée à la rupture (TEA), est l'indice principal pour mesurer la résistance d'un matériau, et en particulier du papier. Il est mesuré conformément à la norme ISO 1924-3 :2005 qui concerne la détermination des propriétés de traction pour le papier et le carton. Il peut être mesuré à tout moment, que ce soit après la production ou après son apposition autour d'un ensemble de récipients groupés formant un lot. Il peut également être mesuré après démantèlement d'un lot. En d'autres termes, quelles que soient les conditions de mesure (température et pourcentage d'humidité relative) ou quel que soit le moment où cette mesure est effectuée sur un échantillon de la bande 2, ladite bande 2 présente un indice d'énergie à la rupture de au moins 180J/m 2 . Cet indice correspond au rapport entre la quantité d'énergie absorbée par un échantillon de papier lorsqu'il est soumis à une force de traction et le grammage de l'échantillon de papier considéré.

Par ailleurs, la bande 2 présente de telles propriétés perpendiculairement et/ou parallèlement à la direction principale 7.

L'avantage d'une bande 2 réalisée en un papier semi-extensible présentant un tel indice de rupture est d'obtenir un lot 100 solide, compact, au moyen d'une bande 2 de maintien suffisamment souple pour pouvoir entourer un ensemble de récipients de toute forme, et en particulier de section cylindrique. Selon certains modes de réalisation, la bande 2 en papier semi-extensible présente des propriétés d'allongement à la rupture supérieures à 5% (pourcents) et une résistance à la traction supérieure ou égale à 5kN/m (kilonewton par mètre). Ces propriétés sont maintenues, quelles que soient les conditions environnementales de mesure. En d'autres termes, quelles que soient les conditions environnementales, la bande 2 de maintien présente un allongement à la rupture d'au moins 5% et une résistance à la traction d'au moins 5kN/m. Par ailleurs, la bande 2 présente de telles propriétés perpendiculairement et/ou parallèlement à la direction principale 7. Les propriétés d'allongement à la rupture et de résistance à la traction sont des propriétés mesurées selon la norme ISO 1924.

Ces propriétés sont particulièrement avantageuses car elles contribuent à la solidité du lot 100 lors de son transport et de sa manutention en offrant à la bande 2 une résistance et une élasticité suffisante pour éviter son déchirement.

L'allongement à la rupture correspond à la capacité d'un matériau à s'allonger avant de rompre lorsqu'il est sollicité en traction. La résistance à la traction, encore appelée résistance à la rupture, correspond à la charge ou force de traction requise pour provoquer la rupture du matériau considéré. La résistance à la traction est la force maximale qu'un papier peut supporter avant de se rompre. Dans l'essai standard ISO 1924-3, une bande d'une largeur de 15mm (millimètres) et d'une longueur de 100mm est utilisée avec une vitesse d'élongation constant. Lorsque la résistance à la traction est dépassée, le matériau faiblit : l'absorption des forces diminue jusqu'à ce que le matériau se déchire. En d'autres termes, la bande 2 en papier semi-extensible ne rompra pas malgré les différents frottements, déplacements, chocs qu'elle pourra subir. Elle est particulièrement apte à absorber à la fois les chocs liés au transport et la déformation intrinsèque du récipient 1, du fait de son contenu.

En effet, il est connu dans le domaine du conditionnement de récipients 1, que ces derniers subissent des déformations au niveau de leur corps 3 : une fois que le récipient est rempli, puis fermé, celui-ci est dit « fini ». Or, au cours de son transport, de son stockage, ledit récipient va subir des légères variations de volume, qui vont impacter son diamètre.

Ces variations sont généralement comprises entre 0 .1 et 4%, en augmentation ou en diminution. Le volume des récipients 1 peut ainsi augmenter ou diminuer selon le contenu, par exemple selon que le contenu soit une boisson gazeuse ou non. Ces variations peuvent également être liées aux conditions de stockage, à une hausse de la température par exemple. Ainsi, le volume d'un récipient 1, et donc son diamètre, peut évoluer entre l'opération d'enrobage d'un lot 100 de plusieurs récipients 1 groupés, et sa destination finale, c'est-à-dire sa consommation ou son utilisation.

La variation du volume d'un récipient 1 sera donc influencée par différents facteurs. Notamment, la perte en eau ou encore le dégazage du contenu d'un récipient 1 lors de son stockage va provoquer une variation du volume dudit récipient, et donc de son diamètre. Par ailleurs, le papier, standard ou non, du fait de sa composition en fibres de cellulose, est un matériau dont les propriétés mécaniques sont directement impactées par l'humidité ou par la température. Ainsi, les conditions de stockage vont à la fois avoir un impact sur le diamètre des récipients 1 et sur la bande 2 de maintien.

La bande 2 doit présenter des propriétés appropriées et adaptées à son utilisation pour la formation d'un lot 100 et cela est résolu par l'utilisation d'une bande en papier semi-extensible.

L'enrobage des récipients 1 groupés doit être solide et fiable : il doit permettre de garantir le transport, la manutention des lots 100 quelles que soient les propriétés intrinsèques du récipient 1, les conditions extérieures et quel que soit le contenu desdits récipients 1.

La bande 2 doit donc être apte à absorber ces variations de volume du corps 3 des récipients 1 tout en maintenant le lot 100 compact. En outre, la bande 2 ne doit pas se déchirer sous l'effet de la variation ou au contraire se relâcher de manière trop importante, ce qui conduirait à un démantèlement du lot 100.

Selon certains modes de réalisation, la au moins une bande 2 en papier semi-extensible a un grammage compris entre 50 et 120g/m 2 et préférablement entre 70 et 90g/m 2 . Le grammage, défini par la norme ISO 536, correspond à la masse surfacique d'une feuille de papier ou carton. En d'autres termes, le grammage du papier correspond à sa masse par unité de surface. L'unité est typiquement le gramme par mètre carré. Le grammage est de préférence mesuré selon la norme ISO 536 :2012.

En outre, l'épaisseur typique du papier utilisé dans l'invention est supérieure à 80 micromètres, de préférence comprise entre 100 et 180 micromètres. L'épaisseur est de préférence mesurée selon la norme ISO 534:2011.

Selon une autre caractéristique additionnelle possible, la au moins une bande 2 en papier semi- extensible est constituée d'une seule couche dudit papier : elle n'en comprend pas plusieurs couches superposées. Elle peut cependant comporter des couches additionnelles, d'un autre matériau, d'une épaisseur inférieure à la couche réalisée en papier semi-extensible.

Par ailleurs, un papier, standard ou non, est d'autant plus souple que son grammage est faible. Il est admis qu'un papier est davantage robuste si son grammage est élevé. Or, il est avantageux, pour l'enrobage d'un lot 100 d'au moins deux récipients 1, d'utiliser une bande 2 de maintien suffisamment souple pour pouvoir être apposée contre la paroi périphérique 5 desdits récipients 1. Cela sera d'autant plus critique dans un mode de réalisation où les récipients 1 sont semi-rigides et de section cylindrique. En effet, on comprend que, pour pouvoir faire le tour de l'ensemble des récipients groupés, la bande 2 doit s'ajuster au plus près au contour extérieur dudit lot 100. Ce problème n'est par exemple pas posé par l'utilisation d'un film plastique qui, pendant l'opération de chauffage, épousera naturellement la forme du lot 100. Selon une autre caractéristique additionnelle, la bande 2 en papier semi-extensible présente des propriétés de déchirement supérieures à 10 mN-m 2 /g (millinewtons mètres carrés par gramme). La bande 2 présente de telles propriétés perpendiculairement et/ou parallèlement à la direction principale 7.

La résistance au déchirement du papier désigne la résistance d'une feuille de papier à la force de déchirement à laquelle elle est soumise. C'est une autre propriété physique de base importante du papier et du carton. Cette propriété est mesurée conformément à la norme ISO 1974 :2012. Elle est mesurée dans le sens machine (MD) et le sens transverse (CD). Le sens machine désigne la direction de la bande de papier qui défile sur la machine pendant la fabrication du papier. En effet, le papier a une direction de grain définie en raison de la plus grande orientation des fibres dans le sens de la marche de la machine à papier. Ce sens du grain est connu sous le nom de direction machine, qui correspond au sens du flux de la pâte sur la machine à papier. Par conséquent, les fibres ont tendance à être orientées principalement dans le sens de la machine : la direction machine correspond au sens de la fibre, à l'orientation des grains sur le papier. Le sens transverse est la direction du papier à angle droit par rapport au sens machine.

La direction machine correspond ici de façon préférée au sens perpendiculaire à la direction principale 7, c'est-à-dire orthogonalement par rapport à la hauteur des récipients 1. Le sens transverse correspond alors à la direction parallèle à la direction principale 7.

Selon une autre caractéristique additionnelle, la au moins une bande 2 présente une résistance à l'humidité comprise entre 10 et 15%. Cette propriété est mesurée selon la norme ISO 3781.

Selon certains modes de réalisation, le lot 100 ne comprend qu'une seule bande 2 en papier semi- extensible.

Selon certains modes de réalisation, le long de la direction principale 7, la au moins une bande 2 en papier semi-extensible a une hauteur minimale de un huitième de la hauteur H des récipients 1. De préférence, la bande 2 a une hauteur minimale de un quart de la hauteur des récipients 1.

La hauteur H d'un récipient 1 est la hauteur mesurée entre le haut du bouchon 18 et la surface de contact du fond 4 dudit récipient 1. L'avantage résultant d'une telle hauteur minimale est que la tension exercée par la bande 2 sur les récipients 1 est répartie de manière homogène sur la paroi périphérique 5 au niveau d'une zone de contact 6. La zone de contact 6 correspond à la surface de contact entre la bande 2 de maintien au niveau de la paroi périphérique 5 des récipients 1. Cette répartition homogène a également pour avantage d'éviter de déformer le corps 3 des récipients 1 de manière trop importante.

On comprend que, en fonction du type de récipients 1, de leur hauteur ou encore en fonction du poids total du lot 100, il peut être nécessaire d'utiliser une ou plusieurs bandes 2 en papier semi-extensible pour garantir le maintien optimal des récipients 1 groupés ensemble. Il peut également être nécessaire d'adapter la hauteur de la au moins une bande 2 en papier semi- extensible en fonction des différentes configurations ou agencement des récipients 1 ensemble.

Dans d'autres modes de réalisation, le lot 100 comprend : au moins quatre récipients 1, au moins un sous-lot 101 comprenant au moins deux desdits récipients 1 au moins un bandeau 13 de papier fermé qui maintient groupés ensemble lesdits récipients 1 formant le sous-lot 101 au moins une bande 2 en papier semi-extensible enrobant ledit lot 100 au niveau de la paroi périphérique 5 du corps 3 desdits récipients 1.

Une telle configuration est particulièrement avantageuse, la solidité du lot 100 étant renforcée.

En effet, dans le cas où plus de quatre récipients 1 sont groupés ensemble, la zone de contact 6 totale est réduite pour certains des récipients 1. En particulier, les récipients 1 situés au centre du lot 100 auront tendance à glisser contre les parois des récipients 1 situés aux angles dudit lot. Ce phénomène est d'autant plus important quand les récipients ont une section arrondie, globalement circulaire ou ovoïdale, qui plus est dans le cas de récipients en matière plastique. Dans un tel cas, le lot 100 subit des déformations ce qui est susceptible d'entraîner son démantèlement lors de sa manutention.

Par ailleurs, on comprend que la bande 2 en papier semi-extensible recouvre une portion moindre de la paroi périphérique 5 des récipients 1 situés au centre du lot 100, par rapport aux récipients 1 situés dans les coins dudit lot. Dans une telle configuration, il est donc préférable de doubler l'enrobage, et donc de subdiviser le lot 100 en un ou plusieurs sous-lots 101.

Selon des caractéristiques additionnelles, chaque sous-lot 101 rassemble au plus quatre récipients 1. Chaque sous-lot 101 est entouré par un bandeau 13 de papier, ledit bandeau 13 entourant ledit sous- lot 101 au niveau de la paroi périphérique 5 du corps 3 dudit récipient 1. Chaque sous-lot 101 peut s'étendre transversalement, c'est-à-dire de long des colonnes du lot 100, ou encore longitudinalement, c'est-à-dire le long des rangées dudit lot. Le ou les sous-lots 101 seront avantageusement orientés en fonction du nombre de récipients 1 formant le lot 100, afin d'optimiser sa solidité.

En d'autres termes, selon un mode de réalisation préféré, un sous-lot 101 est composé d'au moins un récipient 1 présentant une zone de contact 6 importante, par exemple un ou des récipients 1 situés à un angle du lot 100, et d'au moins un récipient 1 présentant une zone de contact 6 avec la bande autrement amoindrie, par exemple un ou des récipients 1 situés au centre dudit lot 100. Il est entendu que la zone de contact 6 maximale possible dépend de l'emplacement du récipient 1 au sein du lot 100. Chaque sous-lot 101 assurera le maintien ensemble des récipients 1 le composant. Dans le cadre de la manutention ou du transport du lot 100 ainsi formé, le ou les sous-lots 101 minimiseront le frottement relatif et le déplacement des récipients 1, en particulier des récipients situés au centre dudit lot 100. En effet, chaque récipient 1 sera alors maintenu fermement, soit directement, au moyen de la au moins une bande 2 en papier semi-extensible, soit au moyen d'un double enrobage, c'est-à-dire directement au moyen du au moins un bandeau 13 de papier et indirectement au moyen de la au moins une bande 2.

On comprend qu'en fonction du nombre de récipients 1, il n'est pas toujours nécessaire d'entourer tous les récipients 1 sous la forme d'un sous-lot 101 préalablement à l'enrobage d'un lot 100. En d'autres termes, dans certains modes de réalisation, certains récipients 1 ne sont pas entourés par un bandeau 13 pour former un sous-lot 101, avant d'être enrobés pour former un lot 100.

Dans certains modes de réalisation, la au moins une bande 2 est fermée par recouvrement de ses extrémités opposées 16 et 17. L'adhésion entre les deux extrémités opposées 16 et 17 peut être réalisée au moyen d'une soudure activée par ultrasons. Elle peut également être réalisée par collage, par activation thermique (thermo scellage), agrafes, par soudure ou par tout autre moyen.

Ces modes de réalisation, concernant la fermeture de la bande 2 en papier semi-extensible, s'appliquent également à le au moins un bandeau 13 de papier dans le cas où le lot 100 comprend au moins un sous-lot 101. Par ailleurs, selon une autre caractéristique additionnelle possible, la jointure de la au moins une bande 2 et/ou du au moins un bandeau 13 de papier se situe au niveau d'une zone de contact 6. En d'autres termes, dans ce mode de réalisation, la jointure prend appui sur la paroi périphérique 5 d'un récipient 1, et ne se situe pas entre deux récipients 1 composant le lot 100.

Dans certains modes de réalisation, le bandeau 13 est réalisé dans le même papier semi-extensible que la bande 2 de maintien.

Selon une autre caractéristique additionnelle, la au moins une bande 2 en papier semi-extensible présente au moins un revêtement 9. Le revêtement 9 peut recouvrir les deux faces de la au moins une bande 2, ou une seule de ses faces. Dans un mode de réalisation, la bande 2 présente un revêtement 9 sur sa face intérieure, c'est-à-dire la face qui est en contact avec la paroi périphérique 5 des récipients 1.

Ce revêtement 9 peut donc couvrir l'intégralité d'une des deux faces, ou être réalisé de manière discontinue, ou encore couvrir partiellement la longueur de la bande, par exemple uniquement à l'une des extrémités 16 ou 17. Ce revêtement 9 peut être un revêtement à visée purement esthétique, de type vernis ou laque par exemple, pour améliorer le rendu visuel du produit, ou encore à visée technique, par exemple pour faciliter l'impression d'informations, de messages, de dessins, de signes, etc.

Notamment, selon un mode de réalisation, ce revêtement 9 est un revêtement à visée technique, notamment un revêtement thermoscellant afin de favoriser l'adhésion des deux extrémités opposées 16 et 17 de la au moins une bande 2 de maintien. Un tel revêtement 9 thermoscellant est activé par ultrasons ou thermiquement. Ce mode de réalisation permet avantageusement d'activer les propriétés de scellement de manière localisée. En d'autres termes, avant activation, le revêtement 9 est inactif, c'est-à-dire inapte à jouer un rôle adhésif, et après activation, il revêt des propriétés adhésives. Selon une autre variante, le revêtement 9 thermoscellant recouvre l'intégralité de la face intérieure de la bande 2, et est activé localement, par exemple par ultrasons, pour former une ou plusieurs zones adhésives. Dans ce mode de réalisation, l'activation dudit revêtement 9 thermoscellant peut être réalisée de manière ciblée au niveau de la zone de contact 6 entre la au moins une bande 2 en papier semi-extensible et la paroi périphérique 5 d'un ou plusieurs récipients 1.

Selon d'autres caractéristiques additionnelles, le revêtement 9 peut être destiné à améliorer le coefficient de frottement, ou encore à améliorer la résistance à l'humidité de la bande 2 de maintien. Ce revêtement 9 est par exemple de la cire ou produits dérivés, des composés Fluorés, des silicones ou autres polymères (extrudés ou couchés en dispersions aqueuses) possédant des propriétés barrières à l'eau ou la vapeur d'eau.

Selon une caractéristique additionnelle, le revêtement 9 de la bande 2 a un grammage compris entre 4 et 30g/m 2 (grammes par mètre carré). En outre, le revêtement 9 peut être déposé sur une seule des faces ou encore sur les deux faces de la bande 2 en papier semi-extensible, lors de sa fabrication, ou être déposé plus tard, par exemple avant l'enrobage d'un lot 100.

Dans des modes de réalisation où le lot 100 comprend au moins un sous-lot 101, le au moins un bandeau 13 de papier peut également présenter un revêtement 9. Ainsi, la ou les bandes 2 et le ou les bandeaux 13 peuvent présenter le même revêtement 9. La ou les bandes 2 et le ou les bandeaux 13 peuvent présenter un revêtement 9 différent, ou encore aucun revêtement 9. Le revêtement 9 peut être de la laque, de la peinture, ou encore être un traitement de surface à visée technique, tel qu'un traitement thermoscellant, activable à l'eau, ou à visée esthétique.

Selon une autre caractéristique additionnelle possible, le lot 100 comprend un moyen d'adhésion additionnel 10 au niveau de la zone de contact 6, formée par l'apposition de la bande 2 de maintien sur la paroi périphérique 5 des récipients 1. Le moyen additionnel 10 peut être placé initialement, avant enrobage du lot 100, soit sur la paroi périphérique 5, soit sur la face intérieure de la bande 2 correspondante, soit les deux. Ce moyen d'adhésion additionnel 10 permet d'améliorer le maintien en position de la au moins une bande 2.

Ce moyen d'adhésion additionnel 10 peut par exemple être un ou plusieurs points de colle, ou encore du ruban adhésif double face. Dans des modes de réalisation où le récipient 1 présente une étiquette 8, collée sur son corps 3, le moyen d'adhésion additionnel 10 ne se situe pas sur l'étiquette 8 mais à sa périphérie. En effet, il est essentiel de préserver l'intégrité de ladite étiquette. En outre, dans une configuration où le lot 100 est subdivisé en un ou plusieurs sous-lots 101, ce moyen d'adhésion additionnel 10, avant entourage, peut se présenter sur la face intérieure du ou des bandeaux 13 de papier enrobant les récipients 1 formant le ou les sous-lots 101. Ledit moyen d'adhésion additionnel 10 peut également, de manière cumulative ou alternative, se présenter sur la face extérieure du ou des bandeaux 13 de papier, afin d'améliorer la liaison entre la au moins une bande 2 de maintien et le ou les bandeaux 13 de papier. Ce mode de réalisation a pour avantage d'améliorer la cohésion du lot 100.

Enfin, selon une caractéristique additionnelle possible, le lot 100 comprend une poignée 11 de transport sous la forme d'au moins une sangle 12. La sangle 12 permet de saisir et de soulever le lot 100 par le dessus dudit lot, dans une orientation normale. Cette sangle 12 peut être fixée par recouvrement partiel d'au moins une bande 2 de maintien.

Selon une autre variante, ladite sangle 12 peut être fixée par recouvrement total d'au moins une bande 2 de maintien. Selon une autre variante, chaque extrémité de la sangle 12 peut être prise en sandwich entre un bandeau 13 de papier d'un sous-lot 101 et une bande 2 de maintien du lot 100. Selon une autre caractéristique possible, la sangle 12 est fixée à la fois par recouvrement intégral d'au moins une bande 2 de maintien et sur une portion de la paroi périphérique de deux récipients 1. Dans une telle configuration, la sangle 12 se prolonge au-delà de la au moins une bande 2 et est fixée sur la portion de la paroi périphérique 5 du récipient 1 se situant en dessous de ladite bande 2, dans le sens de la direction principale ?. De manière facultative, la sangle 12 peut également être fixée sur la portion de la paroi périphérique 5 se situant au-dessus de ladite bande 2, dans le sens de la direction principale 7. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux car il permet une collaboration entre la sangle 12 formant la poignée 11 et la bande 2 en papier semi-extensible assurant l'intégrité du lot 100. Lors du soulèvement dudit lot 100, la sangle 12 contribuera au maintien en position de la bande 2. De ce fait, cette collaboration entre la bande 2 et la sangle 12 permet d'éviter l'écartement des récipients 1 vers l'extérieur au niveau de leur fond. Dans ce mode de réalisation, la sangle 12 est fixée, au moyen d'un ruban adhésif double face ou par des points de colle, sur une partie de la paroi périphérique 5, en sus de sa fixation sur la au moins une bande 2 en papier semi-extensible. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux lorsque le lot 100 ne comprend pas de sous-lots 101. En outre, cette variante permet de réaliser un lot 100 de plus de quatre récipients sans former de sous- lots 101 préalablement et donc d'obtenir un maintien optimal tout en utilisant peu de matières premières, ce qui est un avantage écologique.

Selon une autre caractéristique possible, la sangle 12 est réalisée dans un matériau différent de la bande 2 de maintien. En particulier, selon une variante, la sangle 12 présente plusieurs zones adhésives sur sa face intérieure. Dans un mode de réalisation, la sangle 12 présente un revêtement 9 thermoscellant sur sa face intérieure. La sangle 12 est alors fixée par activation thermique ou au moyen d'ultrasons.

Selon une autre variante, la sangle 12 est réalisée dans le même papier semi-extensible que la bande 2 de maintien.

Dans certains modes de réalisation, chacun des récipients 1 comprend une étiquette 8 entourant le pourtour de leur paroi périphérique 5 sur une partie de la hauteur desdits récipients 1. La bande 2 de papier recouvre alors préférablement au moins partiellement voire totalement la hauteur de ladite étiquette 8 lorsque ladite bande enrobe lesdits récipients 1 pour former le lot 100.

L'invention concerne également une bande 2 de maintien en papier semi-extensible pour un lot 100 tel que défini plus haut, et donc l'utilisation d'un tel papier semi-extensible, sous forme de bande 2, pour maintenir ensemble des récipients 1 de sorte à former un lot 100.

Selon une caractéristique additionnelle possible, la bande 2 de maintien contient une quantité limitée de polymères, à savoir une quantité inférieure à 30%, de préférence 10% de la masse totale.

La composition de la bande 2 de maintien lui permet de satisfaire les critères de la norme EN13430 en matière de recyclabilité.

Cette bande 2 en papier semi-extensible, dans certains modes de réalisation, est réalisée dans un papier présentant un grammage compris entre 50 et 150g/m 2 (gramme par mètre carré), de préférence compris entre 90 et 120g/m 2 . En outre, comme développé précédemment, la bande 2 présente une résistance accrue, à savoir un indice de l'énergie à la rupture (TEA) de au moins 180 joules par mètre carré (J/m 2 ), ce qui limite les risques de démantèlement du lot 100 ou de dégroupage des récipients 1.

Dans des modes de réalisation où le lot 100 comprend un ou plusieurs sous-lots 101, le bandeau 13 de papier présente des propriétés similaires à la bande 2 en termes de matériau. Autrement dit, le bandeau 13 est réalisé en papier semi-extensible, majoritairement et principalement à base de fibres de cellulose. Son grammage peut être identique ou non à celui de la bande 2 de papier. En particulier, le bandeau 13 de papier peut être d'une épaisseur inférieure à l'épaisseur de la bande 2 de papier. Selon une autre caractéristique additionnelle, la bande 2 en papier semi-extensible est telle, que, une fois le lot 100 formé, elle exerce sur les récipients une force comprise entre 0.2 et 5kN/m (kilonewton par mètre), de préférence 0.2 à lkN/m au niveau de la paroi périphérique 5. Par exemple, pour une bande 2 de papier d'une hauteur de 50mm, la force appliquée est comprise entre 10 et 50N au niveau de la paroi périphérique 5. Cette force appliquée contribue au maintien ensemble des récipients 1 sous la forme d'un lot compact 100. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux dans le cas où les récipients 1 sont semi-rigides.

L'invention a aussi pour objet un procédé pour le conditionnement du lot 100 susmentionné, dans lequel : on regroupe au moins deux récipients 1 ; on effectue un enrobage desdits récipients 1 groupés par au moins une bande 2 en papier semi-extensible, perpendiculairement à la direction principale 7, de sorte à former le lot 100.

Selon l'invention, ce procédé se caractérise en ce que : la bande 2 est en papier semi-extensible, et exerce une force comprise entre 0.2 et 5kN/m sur la paroi périphérique 5 des récipients 1.

Selon une caractéristique additionnelle possible, dans un tel procédé de conditionnement, on peut rassembler les récipients 1 en un ou plusieurs sous-lots 101.

Dans un tel mode de réalisation : on effectue un groupage d'au moins deux récipients 1 en au moins un sous-lot 101 ; on entoure chaque sous-lot 101 au moyen d'un bandeau 13 de papier ; on enrobe le ou les sous-lots 101 sous forme d'un lot 100 au moyen d'une bande 2 en papier semi-extensible.

Selon une caractéristique additionnelle possible, au moins un récipient 1 ne fait pas partie d'un sous- lot 101. Autrement dit, certains récipients 1 peuvent être regroupés en sous-lot 101, puis entourés par au moins un bandeau 13 de papier, alors que d'autres récipients 1 restent libres avant d'être enrobés, avec le ou les sous-lots 101, au moyen d'au moins une bande 2 en papier semi-extensible, pour former un lot 100.

Dans des modes de réalisation, avant enrobage du lot 100, on peut composer le ou les sous-lots 101 selon une orientation transversale et/ou longitudinale par rapport à la plus grande dimension de la matrice que forme le lot 100 afin d'optimiser la solidité dudit lot 100. Autrement dit, il est possible de grouper en un ou plusieurs sous-lots 101 des récipients 1 formant tout ou partie d'une rangée ou formant tout ou partie d'une colonne au sein du lot 100. Un sous-lot 101 est composé au plus de quatre récipients 1, de préférence de deux récipients 1. Il est également envisageable d'avoir des configurations multiples, avec un agencement de sous-lots 101 répartis transversalement et longitudinalement par rapport au lot 100. Une configuration d'un lot 100, comprenant un ou plusieurs sous-lots 101, disposés en diagonale par rapport au lot 100, est également possible.

Avant entourage d'un sous-lot 101,

- on peut appliquer en face intérieure de chaque bandeau 13 de papier, un moyen d'adhésion 10 sur la paroi périphérique 5, au niveau de la zone de contact 6 d'au moins un récipient 1 d'un sous-lot 101 ; et/ou

- on peut appliquer en face extérieure d'au moins un bandeau 13 de papier, un moyen d'adhésion 10 additionnel situé au niveau de zones d'accolement entre deux sous-lots, ou entre un sous-lot 101 et un ou plusieurs récipients 1 ; et/ou - avant enrobage, on peut appliquer en face intérieure de la au moins une bande 2 un moyen d'adhésion 10.

Enfin, dans certains modes de réalisation, le procédé de conditionnement comprend une étape de fixation d'une poignée 11 sous la forme d'au moins une sangle 12. Préférentiellement, ladite sangle 12 est fixée par ses extrémités opposées en face intérieure de la bande 2 de maintien, par recouvrement partiel, avant enrobage. Elle peut également être fixée après enrobage du lot 100, en face extérieure de la bande 2.

Dans d'autres modes de réalisation, l'étape de fixation d'une poignée 11 sous la forme d'au moins une sangle 12 est réalisée par la fixation à la fois par recouvrement de la au moins une bande 2 de maintien, sur sa face extérieure, mais également par la fixation de ladite sangle 12 sur une portion de la paroi périphérique 5 des récipients 1. De manière préférée, ladite sangle 12 est fixée par des points de colle en-dessous de la au moins une bande 2, dans la direction principale 7. Ainsi, la sangle 12 recouvre la au moins une bande 2 de part et d'autre du lot 100, et chacune de ses extrémités vient se fixer sur une portion de la paroi périphérique 5 d'un récipient 1, se situant en dessous de ladite au moins une bande 2, dans la direction principale 7. Dans un mode de réalisation où le lot 100 est formé au moyen de deux bandes 2, la sangle 12 peut recouvrir chacune desdites bandes 2 ou une seule desdites bandes 2.

Selon une autre caractéristique additionnelle possible, dans le cas où le lot 100 comprend un ou plusieurs sous-lots 101, après entourage, on peut fixer une poignée 11 sous forme d'au moins une sangle 12 en recouvrement partiel d'au moins un bandeau 13 d'un des sous-lots 101. Puis, au moment de l'enrobage dudit sous-lot 101, on peut recouvrir ladite sangle 12, au niveau de la portion d'accolement avec le au moins un bandeau 13, avec la bande 2 formant le lot 100. Cette fixation en sandwich de la sangle 12 entre un bandeau 13 et une bande 2 améliore la résistance et le maintien à ce niveau de la poignée 11.

Dès lors, le lot 100 de récipients ainsi conditionné, présente une résistance accrue et limite les risques de démantèlement du lot 100 ou de dégroupage des récipients 1. En effet, les récipients 1, maintenus en sous-lots 101, possèdent d'une part une surface de contact plus importante avec le bandeau 13 de papier qui relie des récipients 1 ensemble dans un même sous-lot 101 et, d'autre part, une zone d'accolement plus grande entre les sous-lots 101 d'un même lot 100 ceint par une bande 2 en papier semi-extensible.

En outre, le doublage de l'enrobage augmente la résistance du lot 100 formé, au regard de ce matériau présentant une fragilité certaine, qui habituellement exclut son utilisation pour le groupement en un lot autoporté de récipients 1, surtout de section arrondie et/ou en matériau plastique. Par ailleurs, dans des modes de réalisation où le lot 100 comprend plus de quatre récipients 1, cela permet d'assurer le maintien ensemble des récipients 1, quelle que soit leur position au sein dudit lot 100. Des modes de réalisation possibles vont maintenant être décrits.

Dans un premier mode de réalisation, tel qu'illustré à la figure 1, quatre récipients 1, de section globalement circulaire, sont groupés. Les récipients 1 sont maintenus ensemble par une bande 2 en papier semi-extensible, formant un lot 100. La bande 2, encercle donc les récipients 1 de manière à former une cohésion mécanique et un lot 100 compact : dans le cadre de sa manutention, si le lot 100 est déplacé par la préhension et/ou le soulèvement d'un seul des récipients 1, tous les récipients 1 restent solidaires et sont également déplacés, à savoir soulevés de façon inséparable les uns des autres au sein d'un même lot 100.

Pour ce faire, la bande 2 en papier semi-extensible entoure les récipients 1, groupés sous forme de matrice. Ladite bande 2 est apposée autour des récipients groupés au niveau de leur paroi périphérique 5, selon une direction perpendiculaire à la direction principale 7, à savoir en formant une boucle dans un plan orthogonal à la hauteur des récipients 1. La bande 2 entoure donc le lot 100 sur son pourtour extérieur, en étant apposée sur une portion de la paroi périphérique 5 de chacun des récipients 1 formant le lot 100.

Dans cet exemple de réalisation de l'invention, le récipient 1 a une hauteur de 500mm (millimètres) et est en poly téréphtalate d'éthylène PET. La bande 2 de papier enrobe les récipients 1, en venant s'apposer au niveau de leur paroi périphérique 5, pour former le lot 100.

Les propriétés de résistance à la rupture d'une telle bande 2 de maintien doivent être particulièrement adaptées pour garantir la solidité d'un lot 100. En particulier, la bande 2 est réalisée en un matériau semi-extensible. Dans le cadre de l'invention, un tel matériau doit ainsi présenter une capacité d'énergie absorbée à la rupture suffisamment élevée.

En figures 2 et 3 sont présentés différents types de papier et leur indice d'énergie à la rupture. Tous les tests ont été menés conformément à la norme ISO 1924-3 :2005. On peut en particulier remarquer que le grammage et les conditions de stockage, telles que l'humidité et/ou la température sont des facteurs ayant un impact direct sur les performances du matériau. L'indice d'énergie de rupture est exprimé en Joules par mètre-carré (J/m 2 ).

En figures 2 et 3, des papiers standards et des papiers semi-extensibles de différents grammages ont été comparés. La figure 2 montre des valeurs d'énergie à la rupture d'une bande dans des conditions de température ambiante (23°celcius) et avec un taux d'humidité relative de 50% (pourcents), ce qui correspond à une valeur idéale d'humidité relative dans une pièce. La figure 3 montre des valeurs d'énergie à la rupture d'une bande de maintien après un stockage dans des conditions tropicales, à 40°C, avec une humidité relative de 90%, pendant une semaine. Ces conditions correspondent à des conditions de stockage courantes. Nous pouvons constater que le papier semi-extensible présente des propriétés grandement supérieures à celles du papier standard, et ceci quel que soit le grammage. En particulier, nous pouvons constater qu'augmenter le grammage d'un papier standard permet d'améliorer les propriétés d'énergie à la rupture de façon mineure et non significative. L'énergie à la rupture désigne l'énergie absorbée par le matériau jusqu'à sa rupture : l'on peut donc constater que la bande 2 de maintien, réalisée en papier semi-extensible, est capable d'absorber plus du double de chocs, déformations ou autres, par rapport à une bande réalisée en papier standard.

Les figures 4 et 5 représentent les courbes de traction de différents échantillons de papier, en fonction de leurs conditions de stockage. Chaque ensemble de courbes concerne différents types de papier, à savoir :

(i) papier semi-extensible avec un grammage de 90 g/m 2 ;

(ii) papier standard avec un grammage de 70 g/m 2 ;

(iii) papier standard avec un grammage de 90 g/m 2 ; et (iiii) papier standard avec un grammage de 125 g/m 2 .

De plus, un premier ensemble de courbes, visibles en figure 4, a subi un stockage dans des conditions de 23°C avec un taux d'hygrométrie de 50% (HR pour « Humidité Relative »), tandis que le deuxième ensemble de courbes, visible en figure 5, a subi un stockage pendant une semaine dans des conditions de 40°C avec un taux d'hygrométrie de 90%. Ladite traction est représentée par un ratio de la déformation du matériau, en fonction de la force de traction appliquée, mesurée en kN/m (kilonewton par mètre). On y retrouve l'allongement à la rupture en abscisses et la résistance à la traction, en ordonnée.

Le point d'inflexion de la courbe correspond au point de rupture du papier : l'échantillon s'est déchiré. Le papier sélectionné pour la réalisation de la bande 2 de maintien est un papier semi-extensible, présentant des propriétés d'allongement supérieures ou égales à 5%, et ce quelles qu'aient été les conditions de stockage, et à tout moment, c'est-à-dire à la formation d'un lot 100 ou après démantèlement d'un tel lot. La bande 2 présente également des propriétés de résistance à la traction supérieure ou égale à 5KN/m. En effet, la bande 2 en papier semi-extensible doit pouvoir absorber les variations de température et/ou d'humidité, de manière à résister aux chocs, à la manutention du lot 100. La bande 2 doit également rester en place, c'est-à-dire qu'elle ne doit pas glisser le long de la paroi périphérique 5 des récipients 1. Pour ce faire, il est primordial que la bande 2 en papier semi- extensible puisse s'apposer de manière suffisante contre la paroi des récipients. En outre, lors du soulèvement ou du déplacement d'un produit, la bande 2 ne doit pas s'écarter de la paroi périphérique 5, pour éviter le glissement d'un ou de plusieurs récipients 1. Sa rigidité doit donc être limitée.

Nous pouvons constater sur les figures 4 et 5 que le papier standard, quel que soit son grammage, présente des propriétés d'allongement à la rupture nettement inférieures au papier semi-extensible. Comme déjà évoqué, la bande 2 de maintien doit être réalisée majoritairement en fibres végétales, afin de permettre un taux de recyclabilité élevé. De préférence la bande 2 de papier est constituée à au moins 70% en poids total de fibres de cellulose. En outre, la bande 2 doit permettre un maintien fiable et garantir l'intégrité du lot.

A cet effet, le tableau présenté en figure 6 récapitule présente l'intégrité de lots en fonction de différentes caractéristiques.

Différents lots de six récipients de boisson carbonatée, d'une contenance de 0.5 litre (L)° ont été confectionnés. Les récipients ont été regroupés en trois sous-lots de deux récipients chacun, avant d'être enrobés par une bande de papier pour former chaque lot : trois lots ont été ainsi confectionnés avec différentes caractéristiques à comparer :

(i) un premier lot, avec la bande 2 réalisée en un matériau papier semi-extensible, ladite bande étant fermée par un scellement au moyen d'un pistolet à colle ;

(ii) un deuxième lot avec la bande réalisée en un matériau papier standard avec un grammage de 125g/m 2 (gramme par mètre-carré), fermée par un scellement également au moyen d'un pistolet à colle ;

(iii) un troisième lot avec une bande réalisée en un matériau papier standard d'un grammage de 90g/m 2 , fermée par un scellement au moyen d'ultrasons.

Les sous-lots 101 sont entourés par un bandeau 13 réalisé dans le même matériau que la bande du lot correspondant.

Les différents lots ont été stockés dans différentes conditions :

(j) stockage à 23°C (degrés Celsius) et avec un taux de 50% d'humidité relative (HR) ;

(jj) stockage pendant une semaine à 40°C et avec un taux de 90% d'humidité relative.

Nous pouvons constater que seul le papier semi-extensible, qui comprend des propriétés d'indice d'énergie à la rupture appropriées, présente des caractéristiques satisfaisantes.

En outre, on peut également constater qu'une bande réalisée en un papier standard plus épais mais avec un indice d'énergie à la rupture plus bas ne permet pas de conserver l'intégrité du lot : la bande se déchire avant même que le lot 100 soit manipulé. De plus, une bande réalisée en papier standard ne peut pas assurer le maintien dans des conditions de stockage où la température et l'humidité sont sujets à des variations constantes. En effet, les bandes de papier standard se déchirent lors du stockage, probablement en raison des contraintes liées à la variation de diamètre des récipients 1 sous l'effet de leur dilatation.

La figure 7 représente sous forme d'histogramme un comparatif de la variation du ratio du diamètre de récipients en matériau PET, remplis avec un liquide carbonaté et de l'eau plate, en fonction de différentes durées et de conditions de leur stockage.

Le diamètre des récipients a été mesuré au niveau de la zone de l'étiquette. On constate qu'en fonction des conditions de stockage, le diamètre des récipients n'est pas figé mais varie dans le temps. Ce phénomène est particulièrement présent dans le cas de récipients remplis d'une boisson gazeuse, dite « carbonatée » : le diamètre varie en moyenne de 2% au fil du temps. En outre, la bouteille ne revient pas immédiatement à son état initial

Par conséquent, il est nécessaire de prévoir une bande 2 de maintien qui est dans un matériau suffisamment élastique pour absorber ces variations de diamètre, ce que permet une bande 2 en papier semi-extensible.

Dans d'autres modes de réalisation, outre l'utilisation d'une bande 2 en papier semi-extensible, il peut être avantageux d'utiliser deux bandes 14 et 15. Un tel mode de réalisation est illustré en figure 8, qui présente une configuration de conditionnement d'un lot au moyen de deux bandes de papier. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux pour des récipients 1 de grande contenance, ledit lot présentant alors un poids total important, par exemple supérieur à 9 kilogrammes.

Un autre mode de réalisation est également illustré en figure 9 où l'on peut voir, sur une vue du dessus simplifiée, une configuration d'un lot de six récipients 1, comprenant un sous-lot de quatre récipients. Dans une telle configuration, l'on peut prévoir avantageusement des moyens d'adhésion additionnels 10. Cela contribue à garantir l'intégrité du lot 100.

Selon une autre variante de l'invention, le lot 100 comprend une poignée 11 réalisée sous la forme d'une sangle 12. En figure 10, l'on peut voir un mode de réalisation où une telle sangle 12 recouvre une bande 2 en papier semi extensible et se prolonge au-delà de cette dernière, de part et d'autre du lot 100, pour former la poignée 11. Les extrémités opposées de la sangle 12 sont fixées sur la paroi périphérique 5 des récipients 1. Le fait que la sangle 12 soit fixée à la paroi périphérique 5 et qu'elle recouvre intégralement la bande 2 contribue à la solidité du lot 100. En effet, le recouvrement par ladite sangle 12 permet d'améliorer le maintien en position de ladite bande, que cela soit le long de la direction principale 7, en l'empêchant de glisser, ou en la maintenant accolée à la paroi périphérique 5, en évitant donc son décollement. En particulier, lors du soulèvement du lot 100 par la poignée 11, la pression exercée permettra de plaquer la bande 2 contre la paroi périphérique 5.

Ce mode de réalisation est encore représenté en figure 11 selon une coupe verticale transversale du lot de la figure 10.

L'invention concerne également une bande 2 pour former un lot 100 tel que décrit précédemment, et l'utilisation d'un tel papier, sous forme de bande 2, pour maintenir ensemble les récipients 1 sous forme d'un lot 100. La bande 2, en papier semi-extensible, est d'une hauteur correspondant au minimum à un huitième de la hauteur H des récipients 1 formant le lot 100. De manière préférée, la hauteur de la bande 2 correspond à un quart de la hauteur H desdits récipients 1.

Avantageusement, dans certains modes de réalisation, le grammage du papier constituant la bande est compris entre 50 et 150g/m 2 , de préférence entre 90 et 120g/m 2 , et encore plus préférablement vaut environ 90g/m 2 . Par ailleurs, la bande 2 en papier semi-extensible présente des propriétés de résistance accrue par rapport à une bande réalisée en papier standard, pour une épaisseur similaire, et en particulier des propriétés d'allongement à la rupture supérieures à 5% et une résistance à la traction supérieure ou égale à 5kN/m. En effet, pour que la bande 2 puisse maintenir le lot 100 compact, il faut tout d'abord qu'elle puisse se conformer et être apposée contre la paroi périphérique 5 des récipients 1. Dans un cas où ladite bande 2 serait trop épaisse, par exemple en vue d'améliorer sa solidité, il deviendrait difficile voire impossible de garantir une zone de contact 6 adéquate entre ladite bande 2 de papier et la paroi périphérique 5 des récipients 1.

En particulier, sur les contours du lot 100, une bande trop épaisse ne serait pas suffisamment souple pour pouvoir être accolée à la paroi périphérique 5 des récipients 1, ce qui pourrait la faire glisser le long du corps 3 desdits récipients 1 sans pouvoir les maintenir ensemble. Cependant, la bande 2 doit également être suffisamment résistante pour ne pas se déchirer dès la première manipulation du lot 100, ou lors du stockage dudit lot 100, par exemple sous l'effet de la variation de volume, et donc du diamètre, desdits récipients 1 formant le lot, ou même de la tension mécanique nécessaire pour maintenir ensemble les récipients 1 dans le lot 100.

La bande 2 doit donc être suffisamment flexible et résistante, tout en évitant l'utilisation de plastique dans sa composition. Cela est obtenu en particulier grâce à des propriétés d'allongement à la rupture compris entre 5 et 15 %, pour une épaisseur de la bande 2 en papier semi-extensible comprise entre 50 et 150g/m 2 .

L'invention concerne enfin un procédé de conditionnement d'un lot 100 de récipients 1 tel que précédemment décrit.

Un tel procédé de conditionnement est exécuté au sein d'une ligne 19de conditionnement, dont un exemple d'architecture est représenté sur la figure 12.

Lors d'un tel procédé de conditionnement on effectue d'abord un groupage d'au moins deux récipients 1, comme précédemment évoqué. L'étape de groupage consiste à répartir un nombre défini de récipients 1, à savoir au moins deux récipients 1, par exemple depuis un flux unifilaire tel que visible sur la figure 12, ou bien depuis un flux plurifilaire, ou bien encore depuis une accumulation ordonnée ou en vrac de récipients 1, ou autres. Les récipients 1 groupés seront ensuite rassemblés et maintenus ensemble pour former un lot 100. En outre, cette quantité initiale de récipients 1 peut être approvisionnée par une ligne située en amont, comme par exemple une ligne de fabrication desdits récipients 1.

Ledit groupage peut être effectué par un poste de groupage 20 intervenant pour séparer la quantité initiale de récipients 1 et rassembler le nombre de récipients 1 déterminé pour former le lot 100. Ensuite, le procédé comprend une étape d'enrobage d'au moins deux récipients 1 au moyen de la bande 2 en papier semi-extensible. L'enrobage permet donc de former le lot 100 de récipients 1 pour les maintenir ensemble. Au cours de cette étape, le lot 100 ne circule plus : la bande de convoyage ou la navette sur laquelle il repose est à l'arrêt.

Dans certains modes de réalisation, le lot 100 est enrobé alors qu'il circule, à vitesse réduite. Par ailleurs, le lot 100 reste immobile alors que l'alimentation de la bande effectue l'enrobage en tournant autour dudit lot 100. Selon certains modes de réalisation, le lot 100 effectue des rotations dans le sens horaire et/ou anti-horaire par rapport à l'alimentation de la bande 2 en papier semi-extensible.

Dans un mode de réalisation où l'on rassemble plus de quatre récipients 1, avantageusement, lors du groupage, on rassemble les récipients 1 en au moins un sous-lot 101, chaque sous-lot 101 groupant au moins deux récipients 1. L'étape de groupage permet alors de rassembler le nombre correspondant de récipients 1 de chaque sous-lot 101, à savoir au moins par deux récipients 1, comme visible sur la figure 12.

Ensuite, on effectue un entourage de chaque sous-lot 101 par déroulement du au moins un bandeau 13 en papier semi-extensible, qui va s'apposer sur la paroi périphérique s des récipients. Selon un mode de réalisation, on déroule un bandeau 13 au moins jusqu'à recouvrement de ses extrémités. Dans un autre mode de réalisation, plusieurs bandeaux 13 en papier semi-extensible peuvent être déroulés de part et d'autre des récipients 1 de chaque sous-lot 101, jusqu'à venir les raccorder ensemble.

Un tel entourage est effectué par un poste d'entourage 21 de la ligne 19 de conditionnement.

Au cours de cette étape, le ou les sous-lots 101 sont à l'arrêt ou circulent à vitesse réduite. En outre, le ou les sous-lots 101 peuvent être immobiles ou effectuer des rotations dans le sens horaire et/ou anti-horaire par rapport à l'alimentation du bandeau 13.

Après, on effectue un enrobage du au moins un sous-lot 101, et éventuellement des récipients 1 restants, par déroulement de ladite au moins une bande 2 jusqu'à recouvrement de ses extrémités. La au moins une bande 2 en papier semi-extensible va venir s'apposer contre la paroi périphérique 5 du récipient 1. L'étape d'enrobage permet de venir maintenir les récipients 1 d'un lot 100, éventuellement une fois qu'une partie de ces récipients 1 a préalablement été entourée pour former un ou plusieurs sous-lots 101.

Un tel enrobage est effectué par un poste d'enrobage 22 de la ligne 19 de conditionnement. La figure 12 montre une étape de positionnement des sous-lots 101 transversalement côte à côte en entrée du poste d'enrobage 22.

Lors de l'entourage d'un sous-lot 101 ou de l'enrobage d'un lot 100, les postes d'entourage 21 et d'enrobage 22 correspondants peuvent être paramétrés afin d'indiquer quelle doit être la force appliquée par le bandeau 13 et/ou par la bande 2. En particulier, la force appliquée par le bandeau 13 et/ou par la bande 2 doit être comprise entre 0.2 et 5kN/m (kilonewton par mètre), de préférence 0.2 à lkN/m au niveau de la paroi périphérique 5. Par exemple, pour une bande 2 d'une hauteur de 50mm, la tension appliquée est comprise entre 10 et 50N.

Dans d'autres modes de réalisation, chaque sous-lot 101 est entouré par un poste d'entourage 21 distinct : il y a donc plusieurs postes d'entourage 21 sur une même ligne de conditionnement 19.

Dans le cas où deux bandes 14 et 15 enrobent le lot 100, la ligne de conditionnement 19 comprend deux postes d'enrobage 22.

Dans un autre mode de réalisation, non représenté ici, un même poste d'entourage 21 réalise l'entourage d'au moins un sous-lot 101 puis l'enrobage du lot 100. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux car il permet d'augmenter la cadence de la ligne de conditionnement 19. Cela a également un impact écologique car permet de réduire la consommation d'énergie de ladite ligne.

Dans certains modes de réalisation, non illustrés ici, un seul et même poste d'entourage 21 peut effectuer l'entourage d'un ou plusieurs sous-lots 101 puis l'enrobage d'un lot 100.

Comme illustré en figure 12, lorsque l'on souhaite ajouter un moyen de préhension au lot 100, le procédé comprend une étape supplémentaire.

Pour ce faire, selon un mode de réalisation, après entourage d'un sous-lot 101, on fixe une poignée 11 sous forme d'au moins une sangle 12 en recouvrement partiel d'au moins un bandeau 13 de papier d'un des sous-lots 101. Ensuite, au moment de l'enrobage, on recouvre ladite sangle 12 avec la bande 2 en papier semi-extensible.

Une telle fixation de la poignée 11 est effectuée par un poste de fixation 23 de la ligne 19 de conditionnement. Un tel poste de fixation 23 peut intervenir entre le poste d'entourage 21 et le poste d'enrobage 22, directement le long du flux de sous-lots 101, ou bien en prélevant un sous-lot 101 parmi ledit flux puis en le réinsérant avant enrobage dans le flux de sous-lots 101, à une position déterminée, par exemple au centre du lot 100 à former, comme visible sur l'exemple de la figure 12. Le procédé peut comporter une étape supplémentaire : avant enrobage d'un lot 100, on applique en face intérieure de chaque bande 2 en papier semi-extensible, un moyen d'adhésion additionnel 10, situé au niveau de la zone de contact 6 de chaque récipient 1 du lot 100.

Selon différentes variantes, on applique en face extérieure d'un bandeau 13 d'un sous-lot 101, un moyen d'adhésion additionnel 10, au niveau de zones d'accolement entre deux sous-lots 101, ou entre un sous-lot 101 et un ou plusieurs autres récipients 1.

Ainsi, au travers du lot 100 tel que précédemment décrit, ainsi que de son procédé de conditionnement, l'invention permet d'obtenir une excellente tenue et un maintien solidaire d'au moins deux récipients 1 groupés ensemble, au moyen d'une bande 2 en papier semi-extensible, ce qui garantit un conditionnement respectueux de l'environnement. La bande 2 en papier semi-extensible est un organe de maintien écologique et efficace. L'utilisation d'une bande de papier semi-extensible permet avantageusement d'utiliser peu de matières premières. En effet, selon un mode de réalisation préféré, la bande 2 de papier ne comprend qu'une seule couche de papier. On entend par couche de papier, une feuille de papier. En effet, il peut être fait l'usage de plusieurs feuilles de papier, collées entre elles, pour augmenter l'épaisseur de la bande 2. En d'autres termes, dans un mode de réalisation préféré, la bande 2 de papier ne comprend qu'une seule feuille de papier. En dépit de la faible quantité de matière utilisée, le papier semi- extensible permet de maintenir ensemble un groupe de récipients 1 sous forme de lot 100.

En outre, dans le mode de réalisation où la bande 2 de papier ne comprend qu'une seule couche dudit papier, son épaisseur est limitée et ainsi elle épouse de manière optimale le contour extérieur du lot. Cela est d'autant plus important que, comme décrit précédemment, le diamètre des récipients formant le lot n'est pas constant dans le temps. L'utilisation d'un papier semi-extensible permet alors de garantir une grande fiabilité de la bande 2. Ainsi, la bande 2 ne se déchirera pas, et s'adaptera aux conditions externes liées au conditionnement en lot de récipients. En effet, dans ce domaine, de nombreux phénomènes de rupture peuvent apparaître. Le lot 100 doit rester compact lors de son transport, de son stockage, de sa mise en palette, et ceci malgré les conditions variables.

L'utilisation d'une bande 2 de papier semi-extensible permet une grande recyclabilité de ladite bande 2. En effet, elle permet d'éviter le recours à des éléments peu ou pas recyclables, comme la colle par exemple. Elle permet également d'éviter l'utilisation conjointe de plusieurs dispositifs de conditionnement qui doivent être utilisés ensemble pour permettre l'obtention d'un lot 100 fiable et compact.

L'invention concerne encore une installation de conditionnement en lot 100 de récipients 1 mettant en oeuvre le procédé de l'invention, ladite installation produisant ainsi des lots 100 tels que décrits ici dans les différentes variantes possibles.

L'installation de conditionnement en lot est caractérisée en ce qu'elle utilise une bande 2 en papier semi-extensible, en particulier telle que décrite ci-dessus.

L'installation de conditionnement comprend notamment un poste de groupage 20 d'au moins deux récipients 1, au moins un poste d'enrobage 22 d'au moins une bande 2 en papier semi-extensible autour de l'ensemble qu'ils forment. Avantageusement, l'installation comprend un poste d'entourage 21 pour la création de sous-lots 101.

Selon une caractéristique possible, le poste d'entourage 21 et/ou le poste d'enrobage 22 comprend un module de scellement pour refermer ladite bande 2 autour du lot 100 en liant ses extrémités opposées 16, 17, pour la fermer sur elle-même. Ce module de scellement peut être un module d'activation d'adhésif par l'eau, ou encore par la chaleur. Selon une caractéristique additionnelle, le module de scellement est un module de soudure par ultrasons. Selon une caractéristique possible, le module de scellement de la bande est un module séparé des postes 21 d'entourage et 22 d'enrobage.

Selon une variante possible, l'installation comprend au moins un poste de fixation 23 d'une sangle 12 sous forme de poignée 11 autour du lot 100. Avantageusement, le poste de fixation 23 se situe en aval du module d'apposition de la bande 2 en papier semi-extensible.

Dans des modes de réalisation, le poste d'entourage 21 et le poste d'enrobage 22 d'au moins une bande 2 en papier semi-extensible forment un seul et même poste.

Selon une variante possible, le poste d'enrobage 22 d'au moins une bande 2 en papier semi-extensible et le poste de fixation 23 forment un seul et même poste. En d'autres termes, le poste d'enrobage 22 est capable de déposer une sangle 12 sous forme de poignée 11 autour du lot 100.

Bien que la description ci-dessus se base sur des modes de réalisation particuliers, elle n'est nullement limitative de la portée de l'invention, et des modifications peuvent être apportées, notamment par substitution d'équivalents techniques ou par combinaison différente de tout ou partie des caractéristiques développées ci-dessus.