Domaine technique et art antérieur

La présente invention concerne le domaine de la mobilité urbaine, et plus particulièrement le domaine des véhicules terrestres de type trottinette.

L’objet de la présente invention porte ainsi sur une trottinette pliable à encombrement réduit.

Par « trottinette » au sens de la présente invention, il faut comprendre dans toute la description qui suit un véhicule terrestre comprenant une plateforme sur laquelle est montée une colonne directionnelle elle-même équipée d’un guidon, ladite plateforme étant portée par au moins deux roues dont au moins une roue arrière et au moins une roue avant reliée directement ou indirectement à la colonne directionnelle.

Sur le plan pratique, l’utilisateur d’une trottinette pose un ou deux pieds sur la plateforme, l’un des pieds étant classiquement utilisé pour prendre appui au sol et se propulser. Ce dernier manie ensuite le guidon directionnel pour orienter la roue avant et diriger son véhicule.

Les trottinettes motorisées ont récemment fait leur apparition. Celles-ci permettent notamment d’allonger les distances parcourues en limitant les efforts de l’utilisateur.

On comprendra ici que la présente invention trouvera une application avantageuse aussi bien pour les trottinettes non-motorisées que les trottinettes motorisées.

Les citadins ont aujourd’hui très largement adopté dans leurs déplacements urbains l’utilisation de la trottinette.

La trottinette est en effet devenue un moyen de transport facile d’utilisation qui se présente comme une alternative intéressante aux bicyclettes, l’utilisation de la trottinette évitant les différents problèmes liés notamment à la circulation, au stationnement ou encore à la pollution.

Les trottinettes présentent par rapport aux bicyclettes des avantages significatifs en termes de mobilité : elles sont par nature moins encombrantes et plus légères que celles-ci.

Le Demandeur soumet toutefois que les trottinettes, même motorisées, ne sont pas parfaitement adaptées aux longues distances : la dimension des roues d’une trottinette, les roulements ainsi que le mode de propulsion font qu’il est fatiguant de parcourir une longue distance en trottinette. La trottinette reste donc un moyen de transport complémentaire qui permet principalement de parcourir une petite distance ou de finir un trajet pour atteindre une destination finale.

On parle aussi de la problématique du « dernier kilomètre ».

Ainsi, une personne qui sort du bus, du métro ou du train doit le plus souvent parcourir une distance supplémentaire avant d’arriver à sa destination finale (lieu de travail ou autres).

Cette dernière distance à parcourir peut représenter plusieurs minutes de marche à pieds.

Dans cette situation, l’utilisation de la trottinette constitue un parfait candidat.

Il est cependant nécessaire de pouvoir stocker sa trottinette avant/après utilisation pour en limiter son encombrement et de la plier/déplier facilement pour en faciliter l’usage.

De la même manière, un enfant qui se rend en trottinette à l’école ou à une activité diverse rencontre toujours un problème de stockage pour ranger sa trottinette après utilisation.

On comprend donc ici que la problématique de l’encombrement représente un enjeu majeur pour l’utilisation de la trottinette.

Certes, il existe déjà des solutions de pliage permettant de réduire l’encombrement de la trottinette dans sa configuration de stockage.

On connaît notamment les trottinettes repliables comprenant classiquement une liaison pivot entre le plateforme (ou « deck ») et la colonne directionnelle (télescopique ou non).

De telles trottinettes sont décrites dans les documents US2005248111 Al, US2005006866 Al, US7156405 Bl, US2014151982 Al, US9545970 B2 ou encore CN2430350 Y.

Bien qu’intéressant, le Demandeur soumet que les performances de réduction de l’encombrement de ce type de trottinette restent insatisfaisantes et ne permettent pas d’introduire la trottinette repliée dans un sac à dos.

Généralement, la plateforme d’une trottinette présente une surface d'appui minimum sensiblement égale à au moins la longueur d'un pied, soit environ 350 à 400 millimètres.

Ainsi, la longueur totale de ce type de trottinette à l’état plié reste sensiblement égale à la longueur d’appui du pied plus éventuellement le diamètre de chaque roue, ce qui reste bien trop encombrant pour un stockage dans un sac à dos.

Pour réduire cet encombrement, il existe des solutions de trottinette avec une plateforme pliable.

On peut citer par exemple les documents US6616154 Bl, CN106741487 A, CN106741451 A, CN106882312 A, CN 104743033 A, EP3103712 Al ou encore WO2015197879 Al qui divulguent des solutions pour la réduction de Pencombrement de la trottinette à l’état replié avec un mécanisme de plateforme pliable.

On connaît également le document W02010140143 Al qui divulgue une solution pour la réduction de Pencombrement de la trottinette à l’état replié avec un mécanisme de roues repliables.

Malgré ces différentes solutions apportées dans l’état de la technique, le Demandeur considère que la trottinette est un véhicule terrestre qui demeure malgré tout encombrant : la réduction de Pencombrement obtenue avec ces différentes solutions n’est pas optimale ; il reste en effet difficile, voire impossible, de ranger une trottinette dans un sac à dos par exemple ou encore dans une sacoche éventuellement en plus d’un ordinateur portable.

Le Demandeur soumet de plus que les trottinettes de l’état de la technique ne prévoient pas des structures simples assurant un pliage/dépliage automatique facilitant les opérations de son utilisateur pour le passage d’une configuration à l’autre.

Objet et résumé de la présente invention

L’objet de la présente invention est d’améliorer la situation décrite ci-dessus.

La présente invention vise donc à remédier aux différents inconvénients mentionnés ci- dessus en proposant la conception d’une trottinette pliable dont Pencombrement est réduit et permet de positionner ladite trottinette dans un sac du type sac à dos ou encore dans une sacoche éventuellement en plus d'un ordinateur portable.

L’objet de la présente invention concerne plus particulièrement une trottinette, motorisée ou non, à encombrement réduit qui comporte classiquement au moins deux roues dont une roue arrière et une roue avant, une colonne directionnelle équipée d’un guidon et reliée à une plateforme par l’intermédiaire d’un organe de liaison.

Selon la présente invention, la plateforme comprend un plateau supérieur pliable et au moins une première et deuxième portions télescopiques servant de châssis.

On comprend ici que la première portion est la portion proximale reliée à l’organe de liaison et que la deuxième portion est la portion distale. L’homme du métier comprendra ici qu’on peut prévoir une troisième, voire même une quatrième portion. Dans ce cas, la troisième, ou la quatrième portion, est la portion la plus éloignée de l’organe de liaison. C’est généralement sur cette portion distale la plus éloignée que la roue arrière vient se fixer. Avantageusement, lesdites au moins une première et deuxième portions sont aptes à coulisser l’une rapport à l’autre pour autoriser le passage d’une position déployée dans laquelle le plateau supérieur est déplié et sert à recevoir les pieds d’une personne (configuration de marchepieds) à une position de stockage dans laquelle le plateau supérieur est plié et les première et deuxième portions sont emboîtées au moins partiellement l’une dans l’autre pour un encombrement réduit (et inversement).

Ainsi, la présente invention, par ces différentes caractéristiques techniques fonctionnelles et structurelles, et notamment la présence d’un plateau pliable coopérant avec un système de châssis télescopique, permet un encastrement des portions du châssis entre elles pour réduire de façon significative l’encombrement de la plateforme à l’état replié.

Avantageusement, le plateau supérieur comporte une première et une deuxième plaques présentant chacune une extrémité distale et une extrémité proximale.

Selon la présente, les extrémités proximales des première et deuxième plaques sont montées entre elles selon une liaison pivot présentant un axe de pivotement s’étendant perpendiculairement à l’axe de déplacement de la trottinette. On comprend donc ici que les plaques sont aptes à pivoter l’une par rapport à l’autre selon cette liaison pivot.

Selon la présente invention, les extrémités distales des première et deuxième plaques sont montées respectivement sur l’au moins une première et deuxième portions selon une liaison pivot présentant un axe de pivotement s’étendant perpendiculairement à l’axe de déplacement de ladite trottinette.

Ainsi, lors du passage de la position déployée à la position de stockage, le coulissement des première et deuxième portions entraîne par pivotements successifs un rapprochement des extrémités distales de chacune des plaques et un rabattement des plaques l’une vers l’autre.

On comprendra ici que les plaques ne sont pas nécessairement rabattues l’une contre l’autre en position de stockage, mais peuvent simplement être repliées l’une vers l’autre, le rabattement permettant de réduire l’encombrement de la plateforme dans la position de stockage en rapprochant les plaques l’une vers l’autre par pivotement des plaques entre elle.

De préférence, les plaques sont rabattues l’une contre l’autre et viennent au moins partiellement en appui sur lesdites au moins une première et deuxième portions emboîtées.

Alternativement, les plaques une fois rabattues viennent en appui au moins partiellement sur la roue arrière.

Les liaisons pivots sont de préférence mises en œuvre par des charnières coopérant ensemble de manière à permettre simultanément un encastrement des portions entre elles tout en assurant le pliage du plateau supérieur. Il suffît donc à Putilisatcur d’enclencher le pliage du plateau supérieur pour permettre l’encastrement des portions l’une dans l’autre.

Sur le plan de la cinématique de la structure, la mise en œuvre des charnières joue ici le rôle de bielles permettant de synchroniser l’encastrement des portions du châssis entre elles ainsi que le pliage du plateau supérieur.

Dans un mode de réalisation avantageux, la trottinette selon la présente invention comporte au moins une roue arrière montée solidairement sur une troisième portion télescopique de la plateforme. On comprendra ici que la roue arrière peut être également montée sur la deuxième portion.

Dans un cas comme dans l’autre, la roue arrière est montée sur une portion dite distale de la plateforme.

Dans ce mode, on prévoit de préférence que l’axe de la roue arrière se situe dans le prolongement de ladite plateforme. Un tel mode assure une bonne réduction de 1’ encombrement.

On peut prévoir optionnellement que les deuxième et troisième portions sont télescopiques entre elles de sorte que, lors de l’emboîtement de la troisième portion dans la deuxième portion, la roue arrière s’escamote au moins partiellement dans le volume de la deuxième portion puis de la première portion.

Avantageusement, la trottinette selon la présente invention comporte des moyens de verrouillage/déverrouillage configurés pour assurer un verrouillage/déverrouillage de la plateforme en position déployée.

Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, les moyens de verrouillage/déverrouillage comportent au moins une lame à ressort qui est solidaire du plateau supérieur et sur laquelle est monté au moins un plot apte à s’engager dans une lumière ménagée sur une patte latérale solidaire du châssis.

L’homme du métier comprendra ici que cette configuration peut être inversée et que la lame à ressort peut être montée solidairement sur le châssis (c’est-à-dire sur au moins l’une des portions) et que la lumière peut être ménagée sur une patte latérale solidaire du plateau supérieur.

Dans un cas comme dans l’autre, un système de plot monté sur une lame à ressort et apte à s’engager dans une lumière est mis en œuvre entre le plateau supérieur et le châssis pour assurer un blocage en position des éléments entre eux et assurer de la même façon le blocage en position des portions du châssis entre elles. Ainsi, lors du passage en position déployée, la lame à ressort contraint Pau moins un plot à s’engager dans Pau moins une lumière assurant le blocage en position du plateau supérieur contre les portions de la plateforme.

De préférence, Pactionnement de la roue arrière en direction de l’organe de liaison contraint les moyens de verrouillage/dé verrouillage à se désactiver pour autoriser le repliement du plateau supérieur. Ainsi, l’engagement de la roue arrière enclenche le pliage du plateau supérieur et l’encastrement des première et deuxième portions entre elles.

On comprend ici qu’il suffit pour l’utilisateur d’engager la roue arrière en direction de l’organe de liaison pour enclencher le déverrouillage et permettre le repliement du plateau supérieur afin d’enclencher de façon automatique l’emboîtement des portions entre elles.

Cet actionnement de la roue arrière peut nécessiter de la part de l’utilisateur d’actionner simultanément un bouton de sécurité pour permettre cet automatisme et éviter un déverrouillage automatique de façon accidentelle lors de l’utilisation de la trottinette, par exemple en donnant un coup de pied lors du freinage.

Avantageusement, lesdites au moins une première et deuxième portions télescopiques comportent des moyens de guidage dont la mise œuvre permet de guider le coulissement des première et deuxième portions entre elles.

Dans un mode de réalisation avantageux de la présente invention, les moyens de guidage comportent au moins une fente longiligne ménagée sur au moins l’un des flancs latéraux de ladite au moins une première et/ou deuxième portions et au moins un doigt de guidage ménagé sur au moins l’un des flancs latéraux de ladite au moins une deuxième et/ou première portions.

Dans ce mode, l’au moins un doigt de guidage est engagé dans l’au moins une fente longiligne de manière que, lors du passage d’une position à l’autre, l’au moins un doigt de guidage coulisse le long de l’au moins une fente longiligne pour assurer le guidage des portions entre elles.

Cette configuration assure une bonne rigidité de la liaison entre les portions de la plateforme et assure un bon coulissement lors du passage d’une configuration à l’autre.

Avantageusement, l’organe de liaison comporte des moyens de mise en rotation de la plateforme pour le repliement de la plateforme contre la colonne directionnelle.

Il est ainsi possible de plier la plateforme contre la colonne directionnelle.

Dans un mode de réalisation avantageux de la présente invention, la trottinette comporte un mécanisme de déverrouillage automatique des moyens de mise en rotation comprenant un système de lames déformables apte à présenter deux positions dont : une position de verrouillage dans laquelle les lames sont engagées contre les moyens de mise en rotation empêchant le repliement de la plateforme contre la colonne directionnelle, et

une position de déverrouillage dans laquelle les lames sont désengagées libérant les moyens de mise en rotation pour autoriser le repliement de la plateforme contre la colonne directionnelle.

De préférence, le châssis de la plateforme comporte des pattes de désengagement présentant chacune une pente inclinée formant une came de manière à ce que, lors du passage de la position déployée à la position de stockage, les cames prennent appui sur les lames pour les déformer afin de libérer les moyens de mise en rotation en position de déverrouillage.

Cette configuration mettant en œuvre des cames permet un déverrouillage automatique des moyens de mise en rotation. Il suffît à l’utilisateur d’emboîter les portions les unes dans les autres en actionnant la roue arrière pour que les cames soulèvent les lames à ressort autorisant la libération des moyens de mise en rotation pour le repliement de la plateforme contre la colonne directionnelle.

Avantageusement, le guidon est fixé de façon amovible sur la colonne directionnelle.

Avantageusement, le guidon comporte un corps principal de forme longiligne apte à être introduit dans une ouverture de réception latérale de forme complémentaire et ménagée sur la portion supérieure de la colonne directionnelle, encore appelée partie extrémale de la colonne.

Dans un mode de réalisation avantageux de la présente invention, le corps principal est de forme cylindrique.

Dans ce mode, le corps principal est muni sur sa portion médiane d’une clavette apte à être introduite dans une première rainure ménagée sur l’ouverture de réception pour bloquer en rotation le guidon par rapport à la colonne directionnelle.

L’utilisateur peut donc saisir le corps principal servant de guidon et l’introduire latéralement dans l’ouverture de réception pour permettre un assemblage solidaire du guidon sur la colonne directionnelle.

Ici, le guidon est bloqué en rotation par rapport à la colonne par la présence de la clavette qui vient se loger dans une rainure prévue à cet effet.

Dans un autre mode de réalisation, le corps principal présente une section transversale de forme sensiblement polygonale. Dans ce cas, les arêtes du polygone venant en appui dans la forme complémentaire de l’ouverture latérale permettent un blocage en rotation du guidon par rapport à la colonne directionnelle. De préférence, on prévoit également que le corps principal comprend un taquet sur ressort. Ici, la mise en œuvre de ce taquet avec la colonne directionnelle lors de l’introduction du corps dans l’ouverture de réception assure un blocage en translation du guidon par rapport à la colonne directionnelle.

De préférence, la colonne directionnelle comporte un logement de réception ménagé à l’une des extrémités de la colonne et dimensionné pour recevoir le guidon.

De préférence, lorsque le corps principal est de forme cylindrique et comprend sur sa longueur une clavette, le logement de réception comprend en son intérieur une deuxième rainure s’étendant verticalement dans l’axe de la colonne et apte à recevoir la clavette.

La présence de cette deuxième rainure permet de venir guider le positionnement du corps principal dans le logement de réception prévu pour la réception du guidon, et de bloquer en rotation le guidon dans le logement.

Dans un mode de réalisation avantageux de la présente invention, la colonne directionnelle comprend au moins un tube mâle et un tube femelle aptes à coulisser l’un dans l’autre pour réduire la hauteur d’encombrement de la colonne à l’état replié. On parle également de colonne télescopique.

De préférence, l’axe de la colonne directionnelle est déporté vers l’avant par rapport à l’axe de la roue avant.

De préférence, l’axe de la colonne directionnelle est déporté vers l’avant par rapport à l’axe de rotation directionnel de la roue avant de manière à ce que, à l’état replié, les tubes télescopiques encastrés entre eux viennent se positionner devant la roue avant. Cet axe de rotation directionnel est ici l’axe vertical autour duquel la roue tourne pour diriger la trottinette.

Ainsi, à l’état replié, les tubes télescopiques encastrés entre eux viennent se positionner devant la roue avant. Cette configuration de colonne directionnelle déportée vers l’avant réduit de façon significative l’encombrement de la trottinette.

Avantageusement, on peut prévoir que la colonne directionnelle est équipée d’au moins une bague de verrouillage comprenant une première manette.

De préférence, la première manette présente une première tige de préhension et un coude, opposé à ladite première tige de préhension, l’actionnement de cette première manette en position de verrouillage provoquant l’engagement du coude dans une ouverture ménagée sur le tube femelle puis l’introduction du coude dans une encoche ménagée sur le tube mâle afin de bloquer en translation les tubes entre eux. L’utilisateur de la trottinette peut donc saisir cette première manette et l’actionner pour engager le coude dans l’ouverture du tube femelle afin de bloquer en translation le tube mâle et le tube femelle.

Dans une variante de réalisation avantageuse, la colonne directionnelle est équipée d’une bague de serrage comprenant une deuxième manette dont l’actionnement en position de serrage maintient le tube femelle et le tube mâle l’un contre l’autre par serrage.

Ici, le serrage sert à réduire le jeu entre les deux tubes.

De préférence, cette deuxième manette comprend une deuxième tige de préhension pourvue d’une ouverture dimensionnée pour recevoir la première tige de préhension de manière à ce que, suite à l’actionnement successif des première et deuxième manettes, la première tige de préhension se loge dans l’ouverture garantissant un blocage de la bague de verrouillage en position de verrouillage.

Ici, l’ouverture sur la deuxième tige permet la réception de la première tige lors du passage en position de verrouillage. Ceci constitue une sécurité supplémentaire en évitant un déverrouillage accidentel de la bague de déverrouillage lors d’une manipulation involontaire de la première manette.

Dans un mode de réalisation avantageux de la présente invention, la trottinette comporte un élément de transmission mis en œuvre entre la bague de serrage et la bague de verrouillage de sorte que l’actionnement de la première manette de la bague de serrage provoque l’actionnement de la deuxième manette de la bague de verrouillage.

La présence de cet élément de transmission permet une automatisation du verrouillage puisqu’il suffît à l’utilisateur de serrer les tubes entre eux par l’actionnement de la deuxième manette pour enclencher automatiquement la première manette et permettre le blocage en translation des tubes entre eux par l’engagement du coude dans l’ouverture prévue sur le tube mâle.

Dans une variante de réalisation, cet élément de transmission comporte une lame à ressort dont une extrémité est reliée directement ou indirectement à la bague de verrouillage et dont l’autre extrémité est reliée directement ou indirectement à la bague de serrage de manière à ce que l’actionnement de la deuxième manette de la bague de serrage en position de serrage actionne l’élément de transmission contraignant la bague de verrouillage en position de verrouillage, et inversement.

Cette variante de mise en œuvre permet un verrouillage automatique.

Alternativement, un tel élément de transmission peut ne pas être mis en œuvre. Dans ce cas, les deux bagues sont configurées l’une par rapport à l’autre de manière à ce que le doigt de l'utilisateur actionne simultanément la bague de serrage et la bague de verrouillage dans le même mouvement.

Ainsi, la présente invention, par ses différentes caractéristiques techniques structurelles et fonctionnelles, met à disposition des utilisateurs une trottinette dont la conception nouvelle garantit un encombrement réduit en configuration de stockage et dont les manipulations pour le passage de cette configuration de stockage à la configuration trottinette se font simplement et de façon semi-automatique, voir automatique.

Brève description des figures annexées

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-dessous, en référence aux figures 1 à 11 qui en illustrent différents exemples de réalisation qui sont dépourvus de tout caractère limitatif et sur lesquelles :

la figure 1 représente de façon schématique une vue en perspective d’une trottinette en configuration trottinette avec la plateforme en position déployée ;

les figures 2a-2b-2c représentent chacune de façon schématique une vue d’une trottinette conforme à la figure 1 lors du passage de la position déployée à la position de stockage ;

les figures 3 a et 3b représentent chacune une vue schématique des moyens de verrouillage/dé verrouillage de la plateforme en position déployée selon un exemple de réalisation de la présente invention ;

la figure 4 représente une vue complète d’une trottinette conforme à la figure 1 dont la plateforme est en position de stockage ;

la figure 5 représente une vue schématique d’un mécanisme de déverrouillage automatique des moyens de mise en rotation de la plateforme par rapport à la colonne directionnelle selon un exemple de réalisation de la présente invention ; la figure 6 représente une vue schématique du guidon fixé solidairement sur la colonne directionnelle ;

les figures 7a- 7b et 8a-8b représentent chacune une vue schématique en perspective d’un guidon amovible que l’on vient positionner dans la colonne lors du stockage de la trottinette, selon deux modes de réalisation de la présente invention ; la figure 9 représente de façon schématique une vue schématique de la trottinette en configuration de stockage avec la plateforme en position de stockage et la colonne directionnelle en position de stockage pour un encombrement réduit ; les figures lOa-lOb et lOc représentent chacune rutilisation des bagues de verrouillage et de serrage selon un exemple de réalisation de la présente invention ; et

la figure 11 représente une vue en perspective d’un système de bagues de verrouillage et de serrage selon un autre exemple de réalisation de la présente invention.

Description détaillée selon un exemple de réalisation avantageux

La présente invention va maintenant être décrite dans ce qui va suivre en référence conjointement aux figures 1 à 11 annexées à la description.

Pour mémoire, un des objectifs de la présente invention est de concevoir une trottinette pliable à encombrement réduit. De préférence, la conception développée dans le cadre de la présente invention doit permettre à la trottinette de pouvoir être stockée en configuration de stockage dans un volume réduit tel que celui défini par un sac à dos ou dans une sacoche éventuellement en plus d’un ordinateur portable.

Un des autres objectifs de la présente invention est de concevoir une structure de trottinette légère dont le passage de la configuration de stockage à la configuration de trottinette est simple et autorise un pliage/dép liage rapide et automatique, notamment pour limiter les manipulations de l’utilisateur.

Ces différents objectifs sont simultanément atteints dans l’exemple de réalisation de l’invention décrit ci-dessous et illustré dans les figures en annexes.

Dans l’exemple décrit ici et illustré aux figures 1 à 11, on dispose d’une trottinette 100 pliable présentant classiquement au moins deux roues la et lb dont une roue arrière la et une roue avant lb, une colonne directionnelle télescopique 10 équipée d’un guidon 11 qui est reliée à une plateforme 20 par l’intermédiaire d’un organe de liaison 30.

Ici, l’axe la’ de la roue arrière la est dans le prolongement de la plateforme 20, ce qui permet de réduire davantage l’encombrement de la trottinette en configuration de stockage comme on pourra le comprendre dans la suite. Cette conception de roue arrière la dans le prolongement de la plateforme 20 permet de mettre en œuvre sur la trottinette des roues de diamètre important.

Alternativement, l’homme du métier peut prévoir que cette roue arrière la peut aussi être positionnée sous la plateforme 20. Dans ce cas, la plateforme est rehaussée par rapport à la précédente version de la dimension des roues, ce qui est moins confortable pour l’utilisateur. Un des concepts sous-jacents à la présente invention est de réduire G encombrement de la plateforme 20.

Dans cet exemple, il est donc prévu une solution de plateforme télescopique permettant de réduire rencombrement en position de stockage P2 (voir figure 2c).

La mise en œuvre d’une plateforme télescopique est caractéristique de la présente invention.

Dans l’exemple décrit ici, la plateforme 20 comprend donc un plateau supérieur 21 qui est pliable et des portions télescopiques 22a, 22b et 22c servant de châssis 22.

Dans l’exemple décrit ici, on prévoit des première 22a, deuxième 22b et troisième 22c portions télescopiques. Bien évidemment, l’homme du métier comprendra qu’il s’agit ici d’un exemple parmi d’autres possibles, le châssis 22 pouvant être constitué par au moins deux portions (c’est-à-dire deux portions ou plus).

On comprend que la première portion 22a est celle directement reliée à l’organe de liaison 30 tandis que la troisième portion 22c sur laquelle est montée la roue arrière la est la portion extrémale, c’est-à-dire la portion se situant à l’opposé de l’organe de liaison 30. En d’autres termes, il s’agit de la portion servant de support à la roue arrière la.

Dans l’exemple décrit ici, les portions télescopiques 22a, 22b et 22c sont aptes à coulisser l’une rapport à l’autre pour s’encastrer entre elles et permettre ainsi le passage d’une position déployée Pl (illustrée en figure 1) à une position de stockage P2 (illustrée en figure 2c) dans laquelle les portions 22a, 22b et 22c sont encastrées les unes dans les autres.

En position de stockage P2, l’encombrement de la plateforme 20 est réduit de façon optimale tandis qu’en position déployée, la plateforme 20 offre une bonne surface d’appui respectant ainsi les normes en vigueur.

Dans cet exemple, le plateau supérieur 21 comporte une première 23 et une deuxième 24 plaques.

Ici, les plaques 23 et 24 sont aptes à se replier l’une vers l’autre.

Plus particulièrement, comme on peut le voir sur les figures 2a, 2b et 2c, les extrémités proximales 23b et 24b des première 23 et deuxième 24 plaques sont montées entre elles selon une liaison pivot présentant un axe de pivotement s’étendant perpendiculairement à l’axe de déplacement Al de la trottinette 100 ; les extrémités distales 23a et 24a des première 23 et deuxième 24 plaques sont quant à elles montées respectivement sur les première 22a et deuxième 22b portions selon une liaison pivot présentant un axe de pivotement s’étendant perpendiculairement à l’axe de déplacement Al de la trottinette 100 _^ Ainsi, la conception de cette plateforme 20 permet de mettre en œuvre un système de bielle entre le plateau 21 et le châssis 22.

L’actionnement de cette bielle entraîne le pivotement successif des plaques 23 - 24 entre elles et par rapport au châssis 22 permettant le coulissement des portions 22a, 22b et 22c avec un rapprochement des extrémités distales 23a et 24a de chacune des plaques 23 et 24 et un rabattement des plaques 23 et 24 l’une vers l’autre.

Dans l’exemple décrit ici et illustré en figure 2c, une fois les plaques 23 et 24 rabattues l’une vers l’autre, celles-ci viennent contre la roue arrière la permettant l’escamotage de la roue arrière la dans le volume du châssis 22. Lors de l’encastrement des portions entre elles, la roue arrière la s’escamote ainsi dans le volume du châssis 22, ce qui réduit de façon significative le volume d’encombrement de la trottinette en position de stockage P2.

Cette cinématique des plaques 23 et 24 et du châssis 22 entre la position déployée Pl et la position de stockage P2 permet de réduire au maximum l’encombrement de la plateforme 20 et de la roue arrière la, cet encombrement étant sensiblement réduit à celui de la première portions 22a du châssis 22.

Cette cinématique est illustrée aux figures 1 et 2a-2b-2c.

En position déployée Pl (figure 1), le plateforme 20 sert donc ici de marchepied : le plateau supérieur 21 est déplié et sert à recevoir les pieds d’une personne tandis que les portions 22a-22b-22c sont déployées entre elles.

En position de stockage P2, le plateau supérieur 21 est replié avec les deux plaques 23 et 24 rabattues l’une vers l’autre, et les portions 22a-22b-22c encastrées l’une dans l’autre.

Les moyens structurels mis en œuvre ici sur la plateforme 20 assurent une optimisation de l’encombrement en position de stockage P2.

Pour faciliter les manipulations de l’utilisateur, on prévoit ici que c’est l’actionnement de la roue arrière la en direction de l’organe de liaison 30 qui enclenche le déverrouillage de la plateforme 20 et actionne le système de bielles pour autoriser l’encastrement des portions 22a, 22b et 22c entre elles et le rabattement des plaques 23 et 24 entre elles.

On peut prévoir à cet effet un système de lames pour automatiser ce déverrouillage. On peut alternativement prévoir un bouton d’actionnement pour sécuriser l’opération de déverrouillage et éviter le passage accidentel d’une position à l’autre.

Garantir la sécurité de l’utilisateur tout en simplifiant les manipulations de la trottinette est un des objectifs de la présente invention.

Dans l’exemple décrit ici, il est donc prévu des moyens de verrouillage/déverrouillage 40 assurant le verrouillage/déverrouillage de la plateforme 20 en position déployée Pl . Dans cet exemple et comme illustré en figures 3a et 3b, les moyens de verrouillage/déverrouillage 40 comportent au moins une lame à ressort 41 solidaire du plateau supérieur 21. Sur cette lame 41 est monté un plot 42.

En position déployée Pl, le plot 42 est en regard d’une lumière 43 qui est ménagée sur le châssis 22.

La lame 41 contraint donc le plot 42 à s’engager dans cette lumière 43 pour maintenir ensemble le plateau supérieur 21 avec le châssis 22 (voir figure 3 a)

Lorsqu’on actionne le bouton 44 comme illustré en figure 3b, ce dernier désengage le plot 42 de la lumière 43 pour déverrouiller le système et permettre le passage de la position déployée Pl à la position de stockage P2.

Cette mise en œuvre par l’actionnement d’un simple bouton 44 sur une face latérale de la plateforme permet de libérer le plot 42 de la lumière 43 déverrouillant ainsi le système.

Il suffit donc à l’utilisateur d’actionner ce bouton 44 pour commencer le passage de la position Pl déployée à la position P2 de stockage.

Permettre un bon passage de la position déployée Pl à la position de stockage P2 est également assuré par la mise en œuvre entre les portions du châssis 22 de moyens de guidage 50 assurant un bon coulissement des portions télescopiques entre elles.

Dans cet exemple, les moyens de guidage 50 comportent une fente longiligne 51 ménagée sur les flancs latéraux des portions 22a et 22b et au moins un doigt de guidage 52 ménagé sur les flancs latéraux des portions. Comme illustré en figure 2a-2b-2c et 3a, l’ au moins un doigt de guidage 52 est engagé dans la fente longiligne 51 et coulisse le long de celle-ci lors du passage d’une position à l’autre pour assurer le guidage des portions entre elles.

Ainsi, même en cas de choc important, le système fonctionne et se replie même si la géométrie est dégradée. Seule une certaine précision est requise uniquement sur les fentes, et non sur toute la longueur des portions.

Dans l’exemple décrit ici et illustré en figures 4 et 5, l’organe de liaison 30 comporte des moyens de mise en rotation 31 de la plateforme 20 pour le repliement de la plateforme 20 contre la colonne directionnelle 10.

L’homme du métier comprendra ici que ces moyens de mise en rotation 31 peuvent comprendre tout type de solution assurant le repliement de la plateforme 20 contre la colonne 10 comme illustré en figure 4.

Ici, on prévoit par exemple que la plateforme 20 est montée sur l’organe de liaison 30 via un axe de pivotement 32 assurant le pivotement de la plateforme 20 contre la colonne 10. Garantir la sécurité de l’utilisateur tout en facilitant les opérations de verrouillage/déverrouillage par des moyens automatiques est un des objectifs de la présente invention.

Dans cet exemple, il est ainsi prévu comme illustré en figure 5 la mise en œuvre d’un mécanisme de déverrouillage automatique 60 des moyens de mise en rotation 31 dont l’actionnement déverrouille de façon automatique les moyens de mise en rotation 31 pour autoriser le repliement de la plateforme 20 contre la colonne 10.

Dans cet exemple et comme illustré en figure 5, le mécanisme de déverrouillage 60 comprend ici un jeu de lames 61 déformables apte à présenter deux positions dont :

une position de verrouillage dans laquelle les lames 61 sont engagées contre les moyens de mise en rotation 31 empêchant le repliement de la plateforme 20 contre la colonne directionnelle 10, et

une position de déverrouillage dans laquelle les lames 61 sont désengagées libérant les moyens de mise en rotation 31 pour autoriser le repliement de la plateforme 20 contre la colonne directionnelle 10.

Dans cet exemple, le châssis 22 comporte des pattes de désengagement 62 avec une pente inclinée 62a formant une came.

Comme illustré en figure 5, en passant de la position déployée Pl à la position de stockage P2, les cames prennent appui sur les lames 61 et déforment celle-ci en les soulevant libérant ainsi les moyens de mise en rotation 31 en position de déverrouillage.

Cette mise en œuvre de cames coopérant avec les lames 61 assurent un déverrouillage automatique.

Il suffît donc à l’utilisateur d’actionner la roue arrière la pour replier la plateforme en position de stockage P2. Lorsque la portion 22b ou 22c du châssis 22 arrive en fin de course, les cames prennent appui contre les lames 61 et s’engagent contre celles-ci afin de les déformer pour libérer les moyens de mise en rotation en position de déverrouillage et permettre un repliement de la plateforme 20 contre le tube 10.

Ainsi, après avoir réduit le volume d’encombrement de la plateforme comme illustré en figure 2c, il est possible sans aucune opération supplémentaire de replier la plateforme 20 contre la colonne directionnelle 10 comme illustré en figure 4.

Réduire le volume d’encombrement vertical de la trottinette est un des objectifs de la présente invention.

Il est donc prévu ici que le guidon 11 est fixé de façon amovible sur la colonne directionnelle 10. Dans l’exemple décrit ici et illustré en figures 6, 7a- 7b et 8a-8b, le guidon 11 comporte un corps principal 1 la amovible qui est de forme longiligne et que l’on peut introduire dans une ouverture de réception latérale 12 ménagée sur la portion supérieure lOa de la colonne directionnelle 10.

En introduisant le corps 1 la dans cette ouverture 12, on positionne le guidon 11 sur la colonne 10.

Dans l’exemple des figures 7a- 7b, le corps principal l la du guidon 11 est de forme cylindrique. Dans cet exemple, l’ouverture de réception latérale 12 est de forme complémentaire pour permettre une introduction aisée.

Pour bloquer en rotation le guidon 11 par rapport à la colonne 10, il est toutefois prévu comme illustré en figure 7a la mise en œuvre d’une clavette 13 sur la portion médiane l la’ du corps 11. Lors de l’introduction du corps l la dans l’ouverture 12, l’utilisateur oriente le corps l la du guidon de manière à introduire cette clavette 13 dans la première rainure 14 ménagée sur l’ouverture de réception 12 et ainsi bloquer en rotation le guidon 11 par rapport à la colonne directionnelle 10.

La mise en œuvre d’une clavette n’est toutefois pas utile dans l’exemple de réalisation des figures 8a-8b qui prévoit un guidon 11 dont le corps principal l la est de section sensiblement carrée (ou polygonale au sens large). En effet, dans cette configuration préférée, le guidon 11 ne tourne pas en rotation dans l’ouverture 12 de la colonne 10.

Dans un cas comme dans l’autre, il est prévu ici la présence d’un taquet sur ressort 15 sur le corps principal l la. Après introduction du guidon dans l’ouverture 12, la mise en œuvre du taquet 15 sur la colonne directionnelle 10 assure un blocage en translation du guidon 11 par rapport à la colonne directionnelle 10.

Il suffît donc à l’utilisateur d’introduire le guidon dans cette ouverture pour que celui-ci soit rigidement maintenu en position avec la colonne 10.

Il est également prévu dans l’exemple décrit ici et comme illustré en figures 7a et 8a de loger le guidon 11 libre dans un logement de réception 16 ménagé à l’une des extrémités de la colonne.

Ce logement 16 peut être prévu sur l’extrémité supérieure de la colonne 10 ou à l’extrémité inférieure de celle-ci.

Il permet de réduire davantage la hauteur d’encombrement de la trottinette.

Dans l’exemple de réalisation comprenant un guidon de forme cylindrique, on peut prévoir que le logement de réception 16 comprend lui aussi en son intérieur une deuxième rainure 17 s’étendant verticalement dans l’axe A2 de la colonne 10. Dans cette variante illustrée en figure 8b, cette rainure 17 est dimensionnée pour recevoir la clavette 13. Ceci assure un blocage en rotation du guidon dans le logement de réception 16.

Dans l’exemple décrit ici et comme illustré en figure 9, la colonne directionnelle 10 est télescopique ; elle comprend donc une pluralité de tubes mâle/femelle l8a, 18b et l8c qui coulissent les uns dans les autres pour s’encastrer entre eux et réduire ainsi la hauteur d’encombrement de la colonne 10.

L’utilisateur peut donc actionner la colonne 10 pour la replier afin que celle-ci passe d’un état Cl d’utilisation à un état replié C2 comme illustré en figure 9.

Pour réduire davantage le volume d’encombrement, il est prévu comme illustré en figure

9 que :

l’axe A2 de la colonne directionnelle 10 est déporté vers l’avant par rapport à l’axe lb’ de la roue avant lb. Ainsi, à l’état replié C2, les tubes télescopiques l8a, 18b et l8c encastrés entre eux viennent se positionner devant la roue avant lb, et/ou l’axe A2 de la colonne directionnelle 10 est déporté vers l’avant par rapport à l’axe de rotation directionnel A3 de la roue avant la.

Dans l’exemple décrit ici, l’utilisateur peut passer d’un état Cl à C2 (ou inversement) en actionnant un système de bagues 70-80.

Dans cet exemple, il est ainsi prévu une bague de verrouillage 70 comprenant une première manette 71 dont l’actionnement en position de verrouillage par l’utilisateur provoque l’engagement du coude 7lb de la manette 71 dans une ouverture 7lc ménagée sur le tube femelle puis l’introduction de celui-ci dans une encoche 7ld ménagée sur la colonne mâle.

L’introduction de cette portion 7lb de la manette 71 dans cet encoche 7ld bloque en translation les tubes entre eux.

Automatiser l’actionnement de cette manette 71 est l’un des objectifs de la présente invention. Il est ainsi prévu la mise en œuvre d’une bague de serrage 80 présentant une deuxième manette 81 dont l’actionnement en position de serrage maintient le tube femelle et le tube mâle l’un contre l’autre par serrage.

Dans l’exemple décrit ici, les bagues de serrage et de verrouillage sont aptes à coopérer ensemble.

Dans un exemple de réalisation avantageux, il est donc prévu un élément de transmission 90 mis en œuvre entre la bague de serrage 80 et la bague de verrouillage 70.

Ici, l’utilisateur en actionnant la deuxième manette 81 de la bague de serrage 80 provoque l’actionnement de la première manette 71 de la bague de verrouillage 70, verrouillant ainsi les tubes entre eux simultanément à l’opération de serrage. Dans cet exemple, l’élément de transmission 90 comporte une lame à ressort 91 dont une extrémité est reliée directement ou indirectement à la bague de verrouillage 70 et dont l’autre extrémité est reliée directement ou indirectement à la bague de serrage 80. Ainsi, l’actionnement manuel par P utilisateur de la deuxième manette 81 de la bague de serrage 80 en position de serrage actionne la lame à ressort 91 contraignant la bague de verrouillage 70 en position de verrouillage.

On peut alternativement prévoir un mode de mise en œuvre dans lequel il n’y a pas d’élément de transmission et dans lequel c’est le doigt de l’utilisateur qui vient simultanément actionner les deux manettes 71 et 81 pour bloquer/débloquer les tubes entre eux.

Dans l’exemple de réalisation de la figure 11, il est prévu sur la tige 8 la de la deuxième manette 81 une ouverture dimensionnée 8 lb pour recevoir la première tige de préhension 7 la.

Dans cet exemple, suite l’actionnement successif des première 71 et deuxième 81 manettes, la première tige de préhension 7la se loge dans l’ouverture 8 lb garantissant un blocage de la bague de verrouillage 70 en position de verrouillage.

La conception proposée ici dans le cadre de la présente invention permet de réduire le volume d’encombrement de la trottinette de façon optimale.

Cette conception permet ainsi d’avoir une trottinette qui a la particularité d'être extrêmement compacte et légère, afin de pouvoir tenir dans un sac à main ou un sac à dos.

Les utilisateurs d’une telle trottinette peuvent, comment ils le font avec un parapluie, glisser celle-ci au fond de leur sac pour se déplacer à pied librement puis sortir leur trottinette lorsqu'ils en ont besoin.

Une telle conception conserve donc les avantages d’une trottinette dite classique (rapidité, facilité d'usage, compatibilité avec les route de qualité moyenne), sans ses inconvénients (masse, taille) qui demeurent souvent problématiques dans les transports en commun ou pendant la vie quotidienne.

Ainsi, dans chacun des exemples de réalisation décrits ici et illustrés dans les figures annexées, l’utilisateur dispose d’une trottinette facile d’utilisation lui permettant de se déplacer facilement en zone urbaine et de plier de façon semi-automatique, voire automatique.

Il devra être observé que cette description détaillée porte sur plusieurs exemples de réalisation particuliers de la présente invention, mais qu’en aucun cas cette description ne revêt un quelconque caractère limitatif à l’objet de l’invention ; bien au contraire, elle a pour objectif d’ôter toute éventuelle imprécision ou toute mauvaise interprétation des revendications qui suivent.