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Title:
COMPACT NEBULIZER FOR FRESHENING THE AIR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/009127
Kind Code:
A1
Abstract:
Nebulizer device (40) of elongate overall shape, of the acoustic ultrasound wave concentrator type, comprising a lower housing (4) of elongate shape, containing a tank module (5) and a nozzle module (9), an electronic unit (8) of elongate shape situated in the projection of said lower housing (4), an upper part (2) comprising a mist outlet tube (23) and a ventilation means (24) able to generate a flow of air through said mist outlet tube (23); in which device: said nozzle module comprises an acoustic ultrasound concentrator nozzle (49), a circulation pump (42) is connected firstly to the tank (7) and secondly to said nozzle (49), the upper part is positioned above the lower housing (4), so that the rear part of said mist outlet tube (23) lies at least partially inside the tank module, and the mist outlet tube (23) projects towards the front of the device, said electronic unit (8) being situated behind said lower housing (4).

Inventors:
GSCHWIND MICHEL (FR)
RICHARD FRÉDÉRIC (FR)
SABRAOUI ABBAS (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/051877
Publication Date:
January 21, 2016
Filing Date:
July 07, 2015
Export Citation:
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Assignee:
ARECO FINANCES ET TECHNOLOGIE ARFITEC (FR)
International Classes:
A47F3/00; B05B7/00; B05B17/06; F24F6/14; B05B12/08; B64D13/06
Domestic Patent References:
WO2014177805A12014-11-06
Foreign References:
EP0691162A11996-01-10
FR2788706A12000-07-28
FR2787352A12000-06-23
US20130200536A12013-08-08
US20080223953A12008-09-18
US20070216259A12007-09-20
Attorney, Agent or Firm:
SCHMIDT, MARTIN (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Dispositif de nébulisation (40) de forme globale allongée, de type à concentrateur acoustique d'ondes ultrasons, capable de générer un brouillard de gouttelettes d'un liquide à partir d'un liquide, comportant

un bâti inférieur (4) de forme allongée, comportant un module de bac (5) et un module de buse (9),

- un boîtier électronique (8) de forme allongée, situé dans la projection (et de préférence dans l'axe) dudit bâti inférieur (4) et pouvant faire corps avec ce dernier ou être détachable de ce dernier, ledit boîtier électronique (8) comportant un capot (3),

- une partie supérieure (2) comportant un tube (23) de sortie du brouillard et un moyen de ventilation (24) apte à générer un flux d'air à travers ledit tube (23) de sortie du brouillard ;

dans lequel dispositif :

- ledit module de buse comprend une buse (49) à concentrateur acoustique d'ultrasons pourvue d'au moins un orifice (51 ) d'admission de liquide et d'au moins un orifice de sortie de liquide (50), et au côté opposé dudit orifice de sortie (50) un élément piézo-électrique (46) apte à émettre des ondes acoustiques dans ledit liquide, et la section transversale de ladite buse (49) présentant un rétrécissement progressif en direction dudit premier orifice de sortie (50), de manière à ce que dans ladite buse (49) les ondes acoustiques soient focalisées pour créer un brouillard de gouttelettes dudit liquide ;

- une pompe (42) dite « pompe de circulation » est reliée d'une part au bac (7) et d'autre part à ladite buse (49) par le au moins un orifice (51 ) d'admission aménagé dans ladite buse (49), ladite pompe de circulation (42) étant apte à générer dans ladite buse (49) une pression de liquide suffisante pour maintenir un jet de liquide (53) sortant par ledit orifice de sortie (50) de la buse (49) ;

- la partie supérieure est disposée au-dessus du bâti inférieur (4), de manière à ce que la partie arrière dudit tube (23) de sortie du brouillard se trouve au moins partiellement à l'intérieur du module de bac, et le tube (23) de sortie de brouillard se projette vers l'avant du dispositif,

ledit boîtier électronique (8) se situe derrière ledit bâti inférieur (4),

sachant que le sens « derrière » étant l'opposé du sens « devant » qui, lui, est défini par rapport à la direction de sortie (22) du tube (23) de sortie de brouillard.

2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu'il comprend en plus une chambre de mise en pression (52) qui est traversée par le liquide sortant de la pompe de circulation (42) avant son entrée dans ladite buse (49), le volume (V5) de la partie supérieure de la chambre de mise en pression (52) se situant à un niveau de liquide supérieur au plus haut des trois points suivants : l'orifice (51 ) d'admission d'eau de la buse situé le plus haut, le bord supérieur de l'orifice (50) de sortie de la buse (49), le point le plus haut de la surface émettrice de l'élément piézo-électrique (46), est au moins deux fois (de préférence au moins six fois et encore plus préférentiellement au moins douze fois) plus grand que le volume (V4) de la buse (49).

3. Dispositif (1 ) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite pompe de circulation est disposée dans ledit boîtier électronique (8).

4. Dispositif (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'axe longitudinal de ladite buse (49) est sensiblement parallèle à l'axe dudit tube (23) de sortie du brouillard.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la somme des surfaces des orifices d'admission (51 ) est supérieure, et de préférence au moins trois fois supérieure, à la section de l'orifice de sortie (50).

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'axe longitudinal de ladite buse (49) forme un angle d'inclinaison a par rapport à l'horizontale qui se situe entre 0° et 45°, de préférence entre 0° et 30° et encore plus préférentiellement entre 5° et 20°.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une plaque de stabilisation (48) du niveau de liquide, disposée horizontalement, verticalement ou en biais.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de ventilation pour créer un flux d'air qui emporte ledit brouillard de gouttelettes à travers ledit tube (23) de sortir de brouillard vers l'extérieur dudit dispositif.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen (43) de détection d'un manque de liquide associé à une boucle de rétroaction pour couper ou diminuer l'intensité des ondes acoustiques émises par l'élément piézo-électrique (46) en cas de manque de liquide.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit tube (23) de sortie du brouillard est incurvé vers l'horizontale dans sa partie proche de sa sortie (22), et l'axe de sa sortie est de préférence horizontal.

1 1 . Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est conçu pour être alimenté en énergie électrique par une batterie et/ou en eau par un réservoir.

12. Procédé de mise en route d'un dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 , dans lequel

(a) on fait enter du liquide dans le bac (7) ;

(b) lorsque le niveau dudit liquide monte dans ledit bac (7) jusqu'à un point préréglé qui est détecté par un détecteur de niveau de liquide (39) dans le bac (7), on met en fonctionnement la pompe de circulation (42) ;

(c) la pompe de circulation (42) créé une pression de liquide suffisante pour que le liquide puisse envahir la buse (49), éventuellement après avoir envahi la chambre de mise en pression (52), et pour former un jet de liquide (53) stable qui sort de l'orifice de sortie (50), sachant que pendant au moins une partie de ce temps, on fait entrer du liquide supplémentaire dans le bac ;

(d) lorsque le niveau dudit liquide dans ledit bac (7) a atteint un point préréglé qui est détecté par un détecteur de niveau, on active l'alimentation électrique de l'élément piézo-électrique (46) pour créer des gouttelettes de liquide.

13. Procédé selon la revendication 12, dans lequel dans l'étape (d) ledit point préréglé et/ou ledit détecteur de niveau sont le(s) même(s) qu'à l'étape (b).

14. Utilisation d'un dispositif (1 ) selon l'un quelconque des revendications 1 à 1 1 sous un étal ou une table (60), notamment destiné à la présentation d'articles à la vente, ledit étal ou ladite table (60) étant équipé d'au moins un nébuliseur (10) qui diffuse à travers au moins un orifice de nébulisation (16) du brouillard généré par ledit dispositif (1 ).

15. Table ou étal (60) destiné à la présentation d'articles à la vente, comprenant une surface de présentation et au moins un nébuliseur (10) qui diffuse à travers au moins un orifice de nébulisation (16) du brouillard généré par un dispositif (1 ) de nébulisation, ladite table ou ledit étal (60) étant caractérisé en ce qu'il comprend : - un dispositif (1 ) selon l'une des revendications 1 à 1 1 , disposé au-dessous de sa surface de présentation, un tube dont une extrémité est reliée audit moins nébuliseur (10) et l'autre extrémité (12) est disposée de manière à pouvoir être reliée à l'embout de sorite (22) du tube (23) de sortie du brouillard dudit dispositif (1 ) lorsque ledit dispositif (1 ) se trouve en position opérationnelle sous ladite table ou ledit étal (60), un dispositif de fixation (1 1 ,13) permettant d'introduire ledit dispositif (1 ) dans sa position opérationnelle sous ledit étal ou ladite table (60), et de le retirer, par un mouvement latéral dans l'axe dudit dispositif (1 ).

16. Procédé de retrait d'un dispositif (1 ) selon l'un quelconque des revendications 1 à 1 1 monté en position opérationnelle sous un étal ou une table (60) notamment destiné à la présentation d'articles à la vente, ledit procédé comprenant l'étape d'un mouvement linéaire du dispositif vers l'extérieur dudit étal ou de ladite table.

Description:
NEBULISEUR COMPACT POUR RAFRAICHIR L'AIR Domaine technique de l'invention

L'invention concerne les systèmes de nébulisation aptes à générer un brouillard de micro-gouttelettes d'un liquide, par exemple d'eau, dans le but de rafraîchir l'atmosphère, et plus particulièrement les systèmes de nébulisation de petite taille qui peuvent être montés sur un étal de vente pour humidifier et rafraîchir des produits frais exposés à la vente.

Etat de la technique De tels systèmes sont connus en tant que tels. Le brevet EP 0 691 162 décrit un système de nébulisation avec une buse de concentration dans laquelle un élément piézoélectrique immergé dans l'eau génère un brouillard de gouttelettes d'eau à la sortie d'une buse qui concentre les ultrasons générés par ledit élément piézo-électrique en son point de sortie ; le brouillard est ensuite emporté par un courant d'air généré par un ventilateur. Cette buse est en règle générale disposée verticalement, avec la sortie focalisante pointant vers le haut ; la buse peut aussi être inclinée, par exemple à 45°.

Objet de l'invention

Le but de l'invention est de présenter un dispositif de nébulisation amélioré, qui peut être utilisé pour humidifier et/ou rafraîchir des marchandises, notamment des produits frais, exposés à la vente sur un étal, ou encore pour humidifier et/ou rafraîchir et/ou parfumer l'atmosphère dans d'autres buts, par exemple pour refroidir et/ou rafraîchir et/ou parfumer (et/ ou désinfecter) un volume d'air, tel qu'un pièce d'habitation ou un habitacle de voiture, et qui est compact, robuste, fiable, bon marché et simple à utiliser, et qui est facile à maintenir, et dont la consommation en énergie soit aussi faible que possible. L'exigence de compacité résulte du besoin d'une petite taille générale du dispositif, et en particulier d'une hauteur limitée, qui est particulièrement forte lorsque le dispositif doit être intégré dans un habitacle de véhicule ou sous une table ou étal. L'exigence de robustesse résulte du besoin de résistance du dispositif contre des conditions perturbées, et de son fonctionnement fiable dans des conditions perturbées, telles que les mouvements mécaniques (accélération, freinage, vibrations, chocs, variation de pente). Elle résulte également du souhait d'éviter une maintenance fréquente du nébuliseur. L'exigence de simplicité d'utilisation résulte notamment de l'impossibilité pratique de demander à l'utilisateur de veiller à l'approvisionnement régulier du nébuliseur en eau. L'exigence de légèreté résulte du besoin général de limiter la masse qui s'ajoute à un véhicule (et notamment à un aéronef) par l'ajout d'options et fonctions supplémentaires ; la légèreté facilite en tous les cas la maintenance quand il s'agit de manipuler le dispositif, et elle tend aussi à diminuer l'impact environnemental du dispositif. L'exigence d'une faible consommation d'énergie résulte du désir qui se généralise de diminuer l'impact environnemental des produits, dispositifs et machines dans leur cycle de vie. L'exigence de prix milite en faveur d'un dispositif de construction simple.

Le problème est résolu par un dispositif de construction nouvelle qui présente trois parties (modules):

(i) Un corps comportant le bac à eau ; ce corps constitue une partie inférieure de l'appareil.

(ii) Une partie supérieure comportant un tube de collecte du jet d'eau et un embout allongé à travers lequel s'échappe le brouillard généré par le système ; cette partie supérieure se pose sur le corps.

(iii) Un boîtier électronique fixé au corps, de manière détachable ou non, et qui peut être ouvert et/ou escamoté pour faciliter la maintenance.

L'appareil selon l'invention est étroit et compact et peut être fixé sur des glissières au- dessous de la table ou de l'étal (il pourra aussi être fixé au-dessus de la table), et pourra être sorti et débranché facilement pour le poser sur une table ou un établi pour des travaux de maintenance.

Le bac à eau est amovible et peut être remplacé facilement.

Chacun des trois corps est de forme sensiblement allongé, avec l'axe longitudinal sensiblement parallèle à la direction de l'embout allongé par lequel s'échappe le brouillard / et ou à la direction du tube de collecte du jet d'eau.

Le dispositif comporte un tube de collecte apte et disposé à recueillir le jet de liquide sortant de l'orifice de sortie et à se vider dans ledit réservoir de collecte. Ce tube peut être incliné par rapport à la verticale. Ce tube de collecte peut être traversé par un flux d'air, qui emporte ledit brouillard de gouttelettes vers sa sortie. Cela diminue encore la hauteur du dispositif et simplifie sa construction.

Avantageusement le tube de collecte se prolonge dans l'embout allongé à travers lequel s'échappe le brouillard généré par le système.

Le dispositif selon l'invention comprend avantageusement des moyens de ventilation pour créer un flux d'air qui emporte ledit brouillard de gouttelettes vers l'extérieur dudit dispositif. Ce moyen de ventilation peut être localisé dans ladite parie supérieure. Dans un mode de réalisation avantageux, l'air entre dans le système à travers ledit moyen de ventilation, traverse le tube de collecte ou un tube dans lequel est inséré le tube de collecte, et quitte le système par ledit embout allongé. Grâce à sa buse à focalisation d'ondes acoustiques générées par un élément piézoélectrique, le dispositif de nébulisation selon l'invention est apte à créer et répandre un brouillard formé de gouttelettes d'un diamètre moyen typique compris entre 0,5 μηη et 25 μηη, de préférence entre 1 μηη et 10 μηη, et encore plus préférentiellement entre 1 μηη et 5 μηι. Ledit liquide à nébuliser est préférablement de l'eau, qui peut comporter des additifs, tels que des parfums et/ou des produits désinfectants (par exemple : H 2 0 2 , acide peracétique, acide citrique).

Ladite buse est disposée de préférence dans l'axe du tube de collecte, et donc de préférence légèrement inclinée par rapport à l'horizontale. Cela contribue diminuer la hauteur du dispositif.

Le dispositif selon l'invention convient en particulier pour des tables ou étals d'une superficie jusqu'à environ 5m 2 ou plus, mais on peut réaliser des modèles plus petits convenant pour des tables ou étals d'une superficie inférieure à environ 3 m 2 .

D'une manière générale, ladite pompe de circulation peut être de tout type approprié ; une pompe centrifuge à hélice convient bien.

Le dispositif selon l'invention peut comporter également au moins un moyen de détection d'un manque de liquide associé à une boucle de rétroaction pour couper ou diminuer l'intensité des ondes acoustiques émises par l'élément piézo-électrique en cas de manque d'eau. Ce moyen de détection peut être un capteur (par exemple un capteur de niveau d'eau dans le réservoir primaire, et/ou un capteur de pression dans la chambre de mise en pression), ou une pluralité de capteurs, et/ou peut comprendre une mesure d'un paramètre électrique de la pompe de circulation.

Dans un mode de réalisation qui peut être combiné avec tous les autres, l'axe longitudinal de ladite buse forme un angle d'inclinaison a par rapport à l'horizontale qui se situe entre 0° et 45°, de préférence entre 0° et 30° et encore plus préférentiellement entre 5° et 20°. Cela permet une construction du dispositif particulièrement compacte.

Dans un mode de réalisation qui peut être combiné avec les précédents, le réservoir de collecte et ladite buse forment un seul bloc. Avantageusement, la partie supérieure et le corps sont en plastique moulé (de manière préférée renforcé aux fibres de verre, par exemple à raison d'au moins 10% massiques, ou d'au moins 20% massiques, ou d'environ 30% massiques) ; cela permet une construction légère et néanmoins robuste, dans la logique d'une écoconception. La légèreté est avantageuse pour des appareils embarqués. Elle facilite également la maintenance si, comme c'est possible avec le dispositif selon l'invention, l'appareil est retiré intégralement de son lieu d'implantation (par exemple sous l'étal ou la table qu'il équipe).

Le plastique est de préférence un plastique apte au contact avec des aliments, afin de ne pas contaminer l'eau et le brouillard avec des traces de produits indésirables provenant des matériaux plastiques. De manière avantageuse on choisit un plastique recyclable.

Le dispositif peut comporter un moyen de chauffage apte à évaporer le liquide résiduel dans ledit dispositif, et notamment dans le bac, après son arrêt. Le même moyen de chauffage peut être utilisé pour chauffer l'eau contenue dans le dispositif à une température suffisante pour diminuer sa teneur en germes pathogènes.

Un autre objet de l'invention est un procédé de mise en route d'un dispositif selon l'invention dans lequel

(a) on fait enter du liquide dans le bac ;

(b) lorsque le niveau dudit liquide monte dans ledit bac jusqu'à un point préréglé qui est détecté par un détecteur de niveau de liquide dans le bac, on met en fonctionnement la pompe de circulation ;

(c) la pompe de circulation créé une pression de liquide suffisante pour que le liquide puisse envahir la buse, éventuellement après avoir envahi la chambre de mise en pression, et pour former un jet de liquide stable qui sort de l'orifice de sortie, sachant que pendant au moins une partie de ce temps, on fait entrer du liquide supplémentaire dans le bac ;

(d) lorsque le niveau dudit liquide dans ledit bac a atteint un point préréglé qui est détecté par un détecteur de niveau, on active l'alimentation électrique de l'élément piézo-électrique pour créer des gouttelettes de liquide.

Dans l'étape (d) ledit point préréglé et/ou ledit détecteur de niveau peu(ven)t être le(s) même(s) qu'à l'étape (b). Figures

Le dispositif selon l'invention est illustré de manière schématique par les figures 1 à 10 qui en montrent différentes vue et/ou différents modes de réalisation.

La figure 1 montre une vue éclatée du dispositif faisant apparaître sa partie supérieure, son bâti inférieur et son boîtier électronique fermé par un capot.

La figure 2a montre une vue latérale, la figure 2b une vue frontale du même dispositif.

La figure 3 montre une vue éclatée du boîtier électronique avec son capot qui protège la carte électronique.

La figure 4a montre la vue latérale d'une coupe longitudinale verticale du dispositif, la figure 4b montre la même coupe du même dispositif avec les niveaux de liquide en fonctionnement normal.

La figure 5 illustre l'implantation du dispositif sous une table ou sous un étal.

La figure 6 illustre le positionnement (figures 6d et e) et l'enlèvement (figures 6a, b et c) du dispositif sous un étal ; la figure 6d représente la vue latérale en perspective d'un coupe longitudinale verticale du dispositif, la figure 6e sa vue latérale en perspective.

La figure 7 montre la vue latérale d'une coupe longitudinale du dispositif selon un autre mode de réalisation de l'invention.

La figure 8 montre une vue éclatée et en perspective de la partie supérieure du dispositif selon un mode de réalisation particulier.

Les figures 9a et 9b montrent une vue en perspective d'un mode de réalisation particulier de la fixation de l'élément piézoélectrique.

La figure 10 montre une vue en perspective d'un mode de réalisation particulier du dispositif selon l'invention dans lequel le couvercle (figure 10a : fermé, figure 10b : ouvert) est fixé par des charnières latérales.

La figure 1 1 montre l'extrait de la vue latérale d'une coupe longitudinale d'un autre mode de réalisation de la partie supérieure d'un dispositif selon l'invention. Liste des repères utilisés sur les figures :

Description détaillée Le brouillard diffusé par le système (dispositif) 1 selon l'invention est généré par le module de buse 9 qui comprend un élément piézo-électrique 46 stimulant la formation de brouillard à partir d'un liquide qui circule dans le système et plus précisément dans le son bâti inférieur 4. Ledit module de buse 9 comprend un concentrateur acoustique (buse) 49 ouvert en direction du tube de sortie du brouillard 23 de la partie supérieur du système 1. Le module de buse 9 comprend une buse de concentration 49 (appelé aussi concentrateur acoustique), de type connu, apte à contenir un liquide à pulvériser (typiquement de l'eau) et présentant un orifice de sortie 50, la section transversale de l'intérieur de ladite buse de concentration 49 présentant un rétrécissement progressif en direction dudit orifice de sortie 50. Ladite buse 49 présente en outre, sur le côté opposé à son orifice de sortie 50, un élément (céramique) piézo-électrique 46 apte à émettre des ondes acoustiques dans le liquide. La paroi interne de ladite buse 49 est en un matériau dur apte à réfléchir les ondes acoustiques générées par ledit élément piézo-électrique 46. Avantageusement la forme convergente des parois internes de la buse 49 est déterminée de manière à faire focaliser les ondes acoustiques ultra-soniques à un endroit proche de la partie centrale de l'orifice de sortie 50 ; ainsi est généré un brouillard de micro- gouttelettes du liquide à pulvériser lorsque la buse 49 est remplie de liquide et la céramique piézo-électrique 46 émet des ondes acoustiques de fréquence et intensité appropriées. Ladite forme convergente des parois internes de la buse 49 présente avantageusement une symétrie radiale. Cette forme convergente est de préférence parabolique, ce qui améliore le rendement de la buse de concentration 49. Selon l'invention, et comme illustré sur la figure 4a, l'axe longitudinal de la buse 49 est incliné par rapport à la verticale. Cette inclinaison, exprimée par l'angle a par rapport à l'horizontale, vise à diminuer la hauteur totale du système 1 et en particulier de sa partie supérieure 2. L'angle a peut être inférieur à 45°, de préférence inférieur à 30° et encore plus préférentiellement inférieur à 20°. Dans le cadre de la présente invention on préfère un angle a compris entre 0 et 30°, et de préférence entre 5 et 20°.

De plus un fonctionnement quasi horizontal de la buse 49 (angle 15° par exemple) favorise une augmentation du débit. Dans ce cas, la pression hydraulique sur la surface de l'élément piézoélectrique 46 est moins importante et les ondes acoustiques peuvent donc se propager plus facilement en comparaison à un fonctionnement vertical de la buse. Le fonctionnement quasi horizontal de la buse nécessite la présence d'une pompe de circulation 42. Cette pompe 42 est optionnelle pour un fonctionnement vertical ou même incliné (par exemple à 45°), à condition cependant que la totalité de la surface de l'élément piézoélectrique 46 soit recouvert de liquide, mais la présence de la pompe 42 est préférée car elle rend le système moins sensible contre l'effet de variations de débit. Par ailleurs, elle permet l'utilisation d'une chambre de mise en pression 52 comme expliqué ci-dessous.

L'orifice de sortie 50 de la buse 49 présente de préférence une forme circulaire. Dans une mode de réalisation, son diamètre est compris entre 3 et 8 mm, et avantageusement entre 4 et 6 mm ; la longueur intérieure de la buse est avantageusement comprise entre 25 mm et 42 mm, sachant que cette distance correspond au champ proche des ultrasons générés par la céramique piézo-électrique 46. A titre d'exemple, on peut utiliser une buse 49 de hauteur 38 mm, avec un orifice de sortie d'un diamètre de 6 mm. La section d'admission de la buse 49 (i.e. la somme des surfaces des orifices d'admission 51 ) doit être supérieure à la section de l'orifice de sortie 50 (de préférence au moins trois fois supérieure) afin d'éviter le phénomène de cavitation dans la buse 49 (ainsi qu'un manque d'eau). Cette condition est remplie par exemple avec quatre orifices d'admission 51 d'un diamètre de 5 mm pour un orifice de sortie 50 d'un diamètre de 6 mm. Ces orifices d'admission 51 permettent d'assurer le bon remplissage de la buse 49, diminuent les pertes de charge du système et diminuent la pression sur l'élément piézo-électrique 46. On constate par ailleurs que la présence de plusieurs orifices d'admission 51 repartis dans la partie basse de la buse diminue le risque de formation de bulles par cavitation lors du fonctionnement de la céramique piézo-électrique 46.

L'admission du liquide en provenance du bac 7 dans la buse 49 se fait à travers au moins un orifice d'admission 51. De manière préférée, une pluralité d'orifices d'admission 51 sont aménagés autour de l'axe longitudinal de la buse 49 dans une zone proche de l'élément céramique piézo-électrique 46. Ce remplissage de la buse 49 en liquide a deux fonctions. D'une part, sachant qu'en fonctionnement, une partie du liquide contenu dans la buse 49 part sous la forme de brouillard, il est nécessaire de réapprovisionner la buse 49 en liquide. D'autre part, un remplissage continu de la buse 49 associé à la recirculation du liquide permet de stabiliser les conditions de fonctionnement du système 1 même en présence de perturbation mécaniques du système 1 , par exemple lors d'un choc mécanique contre l'étal sur lequel est monté ledit système 1.

Sur la face arrière dudit concentrateur acoustique 49 se trouve ledit élément piézoélectrique 46. Ce dernier présente une surface active dirigée vers la sortie 50 de la buse 49 ; cette surface active peut en particulier être plane ou concave. Pendant le fonctionnement (excitation électrique) de l'élément piézo-électrique 46 cette surface active est immergée dans ledit liquide pour lui transmettre les ondes acoustiques qu'il génère. Ledit élément piézo-électrique 46 est de préférence de forme cylindrique, typiquement une plaquette de forme circulaire. A titre d'exemple, ledit élément piézo-électrique 46 peut avoir un diamètre de 10 mm ou de 405 mm, ou tout diamètre compris en ces deux valeurs. La fréquence d'ultrasons est avantageusement comprise entre 0,3 MHz et 3 MHz, de préférence entre 1 ,3 MHz et 2,3 MHz. Elle peut être par exemple de 1 ,68 MHz.

Le module de buse 9 est traversé par un flux du liquide à nébuliser ; ce flux est généré par une pompe de circulation 42 qui se trouve avantageusement dans le boîtier électronique 8. Le liquide à nébuliser est le plus souvent de l'eau. Le liquide quitte ladite pompe 42 et envahit la partie inférieure de la chambre de mise sous pression 52b du module de buse 9, puis la buse 49 elle-même à travers le au moins un orifice d'admission dans la buse 51. Le liquide sortant par l'orifice de sortie 50 de la buse 49, de préférence sous la forme d'un petit jet, se projette dans le tube de collecte qui se vide dans le bac 7 ; la pompe de circulation 42 puise le liquide dans le bac 7 et le fait entrer dans le module de buse 9. Lors du remplissage du bac 7, le liquide envahit d'abord la partie inférieure 52b de la chambre de mise en pression, puis il envahit (à travers les orifices d'admission dans la buse 51 ) la buse 49 (et recouvre la face interne de l'élément piézoélectrique 46) dès que le niveau de liquide dans le module de buse 9 est suffisant, le liquide envahit également la partie supérieure de la chambre de mise sous pression 52a du module de buse 9. Un petit jet de liquide sort de l'orifice de sortie 50 de la buse 49, et lorsque le niveau de liquide monte encore il envahit également la partie supérieure 52a de la chambre de mise en pression. La pompe de circulation 42 maintient le liquide en circulation, de préférence à un niveau juste suffisant pour assurer le parfait remplissage de la cuve de la buse. Lorsque l'élément piézoélectrique 46 est mis en fonction le jet de liquide 53 s'allonge (effet de pompe acoustique, c'est pour favoriser ce phénomène que la pompe doit être de préférence centrifuge pour ne pas brider la pompe acoustique) et la buse 49 produit un brouillard de fines gouttelettes

Le jet de liquide 53 généré à la sortie 50 de la buse 49 sous l'effet de l'excitation par l'élément piézo-électrique 46 se vide dans un tube de collecte 23 dont l'axe longitudinal est de préférence incliné par rapport à la verticale. De préférence l'axe du tube de collecte 23 est parallèle à l'axe du concentrateur acoustique 49, et encore plus préférentiellement ces deux axes coïncident.

Le tube de collecte 23 peut être traversé par un flux d'air généré par un moyen de ventilation 24, qui est de préférence réglable en débit et qui est situé en amont, en aval ou à l'intérieur du tube de collecte 23. Ledit flux d'air entre dans le système de nébulisation 1 par une entrée d'air 21 et emporte (par poussée ou par aspiration) les micro-gouttelettes de liquide générées par la buse 49 autour du jet de liquide 53. Ainsi se forme un brouillard de micro-gouttelettes qui quitte le tube de collecte 23 par sa sortie 22 et entre dans son environnement de destination, par exemple l'habitacle d'un véhicule ou l'espace d'air au-dessus d'un étal 8, en étant possiblement conduit à travers un nébuliseur 10 présentant au moins un orifice 16 aménagé avantageusement de manière à conférer au brouillard une direction et/ou une hauteur et/ou une largeur de diffusion voulue.

Le jet de liquide 53 se projette contre la paroi interne du tube de collecte 23, et le liquide ainsi recueilli se jette dans le bac 7. Ainsi le tube de collecte 23 sert également comme tube de guidage de la diffusion du brouillard.

Avantageusement le tube de guidage 23 présente des caractéristiques aérauliques optimisées afin d'augmenter le débit des gouttelettes. En particulier, la surface autour du jet est homogène et lisse afin de collecter le maximum de gouttelettes ; la trajectoire du conduit épouse la forme du jet afin de ne pas perturber l'hydraulique. Cela est illustré sur la figure 4b. Cette forme favorise l'écoulement du liquide, évite toute rétention d'eau et tout vortex pouvant perturber l'écoulement du liquide, afin de ne pas avoir des zones de stagnation qui présenteraient un risque pour l'hygiène du dispositif. Cette forme diminue également le bruit lié à l'écoulement du liquide et à l'écoulement de l'air : le dispositif selon l'invention est particulièrement silencieux.

Plusieurs autres modes de réalisation peuvent être adoptés afin d'améliorer les caractéristiques aérauliques du système. On peut réaliser le tube de guidage de manière à provoquer un effet venturi, comme illustré sur la figure 7. On peut prévoir que la mise en pression d'air se fait par le haut du bac, en particulier en positionnant le ventilateur de manière à ce que ses pales tournent autour d'un axe sensiblement vertical (figure 1 1 ). D'une manière générale on peut utiliser un ventilateur axial ou centrifuge.

Dans le mode de réalisation de l'invention illustré sur la figure 1 , le réservoir de collecte est représenté par le tube de sortie du brouillard 23 et forme un élément monobloc avec la buse 49. Cela permet de simplifier sa construction ; par ailleurs un tel élément monobloc est plus robuste.

Alternativement on peut réaliser le corps de la partie supérieure 2 du dispositif 1 en deux parties 54a, 54b, de préférence symétriques, générées par une coupe longitudinale, comme cela est illustré sur la figure 8. Les deux parties 54a, 54b peuvent être assemblées par toute technique approprié, telle que le vissage, le collage, le clipsage. Il est avantageux d'insérer au moins un anneau 55 (tenu de préférence dans une gorge 56 et/ou entre deux rebords 57a, 57b) dans le sens perpendiculaire à l'axe pour consolider le corps 54 et assurer l'étanchéité et la connexion vers le compartiment d'accueil 13.

Ledit élément piézo-électrique 46 peut absorber une puissance électrique importante, par exemple 30 à 60 W pour un diamètre de 20 mm. Environ 40% de cette puissance est rendue sous forme d'énergie acoustique transmise au liquide, le reste est dissipé sous forme thermique. Selon un mode de réalisation de l'invention l'élément piézo-électrique 46 est monté sur un support 33 qui présente dans sa partie arrière un orifice 34 qui débouche sur la partie arrière de l'élément piézo-électrique 46 ; cet orifice 34 contribue au refroidissement naturel de l'élément piézoélectrique 46. Ce support 33 peut être monté directement sur la partie arrière 38 de la chambre de mise en pression 52 dans laquelle est insérée la buse 49. Il est avantageux d'utiliser un joint 36 pour assurer l'étanchéité entre le support 33 et la partie arrière 38 de la chambre de mise en pression 52. Le support peut être fixé à l'aide de moyens de fixation 35 de préférence réversibles, afin de faciliter la maintenance, tel qu'une vis de serrage. Le support 33 peut être réalisé en métal ou en plastique (par exemple en polyamide, tel que PA66, avantageusement chargé de fibres de verre) ; il doit pouvoir s'accommoder aux contraintes thermiques entre l'intérieur (contact avec l'élément piézoélectrique 46) et l'extérieur (air).

Pour éviter l'endommagement de l'élément piézo-électrique 46 pendant son fonctionnement, il doit être constamment refroidi par le liquide afin d'éviter sa détérioration par surchauffe. Les inventeurs se sont rendu compte que lorsque l'élément piézoélectrique 46 fonctionne à sec même pour une très courte durée, il risque d'être endommagé ou même être détruit.

Pour éviter cela, les inventeurs ont prévu que le système de nébulisation 1 puisse comporter des moyens appropriés permettant d'empêcher que ledit élément piézoélectrique 46 ne fonctionne (i.e. n'émette pas d'ondes acoustiques ou seulement des ondes acoustiques de très faible puissance) lorsque l'élément piézo-électrique 46 n'est pas immergé dans le liquide à pulvériser. Ces moyens peuvent prendre différentes formes, et comprennent en général au moins un moyen de détection du manque de liquide et/ou un moyen de détection de réchauffement de l'élément piézo-électrique 46, et un moyen de rétroaction sur l'alimentation électrique dudit élément piézo-électrique 46.

Ledit moyen de détection du manque de liquide peut être un capteur de niveau ou un capteur de présence qui coupe ou régule le fonctionnement de l'élément piézoélectrique 46. Ce capteur peut être un capteur optique ou un capteur capacitif ou encore un capteur inductif, mais parmi ces trois, on préfère un capteur optique qui présente une meilleure fiabilité et notamment une très faible hystérésis (±1 mm). Ce capteur peut se situer à différents endroits, notamment dans le récipient de collecte, ou à l'intérieur de la buse 49, ou encore dans la chambre de mise en pression 52 de la buse 49. Dans un mode de réalisation on utilise un capteur situé dans le bac 7.

Différents types de pompes peuvent être utilisés pour la pompe de circulation 42. La pompe est avantageusement à débit réglable ; une pompe réglable entre 0,1 et 2,8 litres/min convient pour une buse 49 qui présente les dimensions indiquées ci-dessus.

Dans un mode de réalisation la pompe de circulation 42 est une pompe hélice.

Avantageusement, cette pompe absorbe un courant continu et on règle la tension pour faire varier la vitesse de rotation et donc le débit de refoulement en sortie de la buse 49, ce qui permet de modifier la longueur du jet.

Le dispositif 1 selon l'invention, grâce à sa buse 49 à focalisation d'ondes acoustiques générées par un élément piézo-électrique 46, est apte à créer et répandre un brouillard formé de gouttelettes d'un diamètre moyen typique compris entre 0,5 μηη et 30 μηι, et plus particulièrement entre 0,5 μηη et 10 μηη, de préférence entre 1 μηη et 5 μηη. Cette taille de particules dépend notamment de la fréquence des ondes acoustiques produites par ledit élément piézo-électrique 46.

La figure 1 montre les trois parties du dispositif 1 selon l'invention, à savoir sa partie supérieure 2, son bâti inférieur 4 et son boîtier électronique 8 fermé par un capot 3. Ledit boîtier électronique 8 est avantageusement disposé derrière le bâti inférieur 4. Ces trois parties sont de forme sensiblement allongée. La partie supérieure 2 comprend le tube 23 de sortie du brouillard qui se projette en avant. Le bâti inférieur 4 comprend un module de bac 5 comprenant le bac 7 et le module de buse 9. Le bac 7 peut être séparé dudit module de bac 5 pour être remplacé en cas de besoin. Le tube 23 de sortie du brouillard peut être incurvé vers l'horizontale dans sa parte proche de sa sortie 22, et l'axe de sa sortie est de préférence horizontal.

La figure 2a montre la forme généralement allongée du dispositif 1 , avec le tube 23 de sortie du brouillard qui se projette en avant.

La figure 2b montre que le dispositif 1 présente une faible largeur, qui favorise sa manipulation pour des opérations d'installation, de désinstallation et de maintenance.

Comme montré sur la figure 3, le boîtier électronique 8 est recouvert d'un capot 3. Le boîtier électronique 8 comprend également au moins une carte électronique 30 garnie de composants électroniques 31 ; elle peut être fixée sous le capot 3. Le boîtier électronique 8 comprend avantageusement un radiateur 6, qui est avantageusement en contact thermique avec la carte électronique 30 ; ledit radiateur peut être intégré dans le capot 3.

On peut réaliser ledit capot 3 en métal, ce qui favorise la dissipation de chaleur ; dans certains cas cela peut rendre superflu la présence d'un radiateur.

Ledit capot 3 peut être relié audit boîtier 8 par des charnières (voir la figure 10) ; cela facilite l'accès aux composants (pompe, électrovannes) lors des travaux de maintenance. La figure 4a permet d'expliquer en plus grand détail le fonctionnement du dispositif selon l'invention. Le boîtier électronique 8 comprend notamment une pompe de circulation 42 qui génère le jet de liquide 53 (eau) dans la buse 49, comme décrit ci-dessus. Le système 1 peut être alimenté en eau par l'extérieur : l'eau entre par une arrivée d'eau 44 située sur l'arrière du boîtier électronique, traverse une électrovanne 41 en position ouverte et entre dans le module de buse 9. Pour couper l'eau l'électrovanne 41 peut être fermée ; cette opération peut être effectuée automatiquement par la carte électronique.

La figure 4b permet d'illustrer le fonctionnement du dispositif 1 selon l'invention : lors du remplissage du bac 7, le liquide envahit d'abord la partie inférieure 52b de la chambre de mise en pression, puis il envahit (à travers les orifices d'admission dans la buse 51 ) la buse 49 (et recouvre la face interne de l'élément piézoélectrique 46) et enfin la partie supérieure 52a de la chambre de mise en pression ; un petit jet de liquide 53 sort de l'orifice de sortie 50 de la buse 49. La pompe de circulation 42 maintient le liquide en circulation.

La figure 7 montre la vue latérale d'une coupe longitudinale du dispositif 1 selon un autre mode de réalisation de l'invention, dans lequel l'entrée de l'air se fait en parallèle au jet de liquide qui sort de la buse ; ainsi le brouillard généré par la buse est aspiré par le flux d'air (effet venturi). Comme montré sur la figure 5, le dispositif 1 selon l'invention est apte à être intégré dans une table (étal) 60, c'est-à-dire une surface sur laquelle sont exposés des objets, notamment à la vente, et qu'il s'agit de soumettre à l'effet du brouillard de liquide généré par ledit dispositif 1. Cet effet peut notamment être un effet humidifiant et/ou rafraîchissant. Lesdits objets peuvent être des produits alimentaires, notamment des produits végétaux frais (par exemple des fruits ou légumes), des produis de la mer (par exemple des poissons, crustacés ou moules), des fromages, des viandes, des produits à base de viande (par exemple charcuterie) ou encore des produits non alimentaires (par exemple des plantes en pot ou des fleurs coupées).

Il est également possible d'utiliser le dispositif 1 selon l'invention dans d'autres situations d'humidification et de rafraîchissement, par exemple dans des pièces d'habitation, dans des habitacles (véhicule par exemple).

Dans un mode de réalisation illustré sur les figures 5 et 6, le dispositif 1 est disposé sous ladite table 60, dans un compartiment d'accueil 13 qui débouche sur une face de la table 60 ; ledit compartiment d'accueil 13 peut être fermé par un capot (non montré sur les figures). Si le dispositif est monté sous une table 60, le tube de sortie du brouillard 23 se prolonge avantageusement par un conduit pour brouillard 14 ; avantageusement ledit tube de sortie du brouillard 23 peut être inséré dans ledit conduit pour brouillard 14. A travers ledit conduit 14 le brouillard est acheminé (sous l'influence du courant d'air généré par le ventilateur 24 qui emporte ledit brouillard) vers au moins un orifice de diffusion. Ledit orifice de diffusion peut être monté directement sur la surface de table 60 ou à faible hauteur, ou peut être monté sur un mât diffuser 15 qui se projette au-dessus de la surface de la table 60, comme montré sur la figure 5.

Dans un autre mode de réalisation ledit dispositif 1 est fixé sous la table 60 à l'aide de glissières 11 qui peuvent se trouver dans le compartiment d'accueil 13 (figure 6e), ou qui peuvent remplacer le compartiment d'accueil. Selon un aspect particulièrement avantageux de l'invention, le système 1 selon l'invention peut être retiré facilement, par exemple il peut être retiré de son compartiment d'accueil 13 ou il peut être retiré à l'aide desdites glissières. Trois étapes de ce procédé de retrait sont illustrées sur les figures 6a, 6b et 6c (retrait en direction de la flèche). Le procédé de retrait est grandement facilité par le fait que le tube de sortie du brouillard 23 s'insère simplement dans ledit conduit pour brouillard 14 ; les figures 6d et 6e montrent deux variantes de ce mode de réalisation. Il n'est pas nécessaire que la liaison entre le tube de sortie de brouillard 23 et le conduit 14 soit fixe ; l'étanchéité est assuré par l'anneau 55 situé dans la gorge 56 du tube de sortie 23. Le retrait peut s'opérer sans outil. Le dispositif 1 , éventuellement après avoir débranché son câble d'alimentation électrique et/ou son tuyau d'alimentation en liquide, peut ensuite être posé sur une table ou un établi à proximité, ou peut être emporté pour une opération de maintenance. Le dispositif selon l'invention, de par sa construction amélioré, qui est notamment modulaire, et qui facilite son accès et son démontage, peut être simplement échangé contre un autre dispositif 1 neuf ou en bon état de maintenance. Cette manière de procéder présente l'énorme avantage de n'interrompre le fonctionnement du système de nébulisation que pour une très brève durée (de l'ordre d'une minute ou de quelques minutes), et d'éviter d'effectuer la maintenance du dispositif sur son lieu d'utilisation, qui est en général un lieu accueillant le public. Le système 1 selon l'invention peut être alimenté par un câble d'alimentation secteur. Etant conçu de manière à consommer très peu d'énergie électrique (et de fonctionner en très basse tension TBT), il peut également être alimenté par un câble d'alimentation qui conduit vers un transformateur à basse tension. Il peut également être alimenté par une batterie et un réservoir d'eau (solide ou souple). Dans ce cas, l'ensemble batterie et réservoir est fixé sur la table ou sur un chariot mobile. L'utilisateur peut déplacer le chariot vers une zone de recharge, il connecte l'arrivée d'eau et l'arrivée électrique. Ce dispositif est optimisé en termes d'utilisation, le remplissage du réservoir et la charge de la batterie sont automatisés.

Le fait de pouvoir éviter une alimentation directe au secteur permet d'installer le dispositif selon l'invention dans des zones humides, où une parfaite isolation des individus proches du dispositif (clients, vendeurs du magasin, personnel de maintenance) ne peut être garantie en toutes circonstances (rayon des produits de la mer par exemple). Cela représente un autre avantage du système 1 selon l'invention.

La diminution de la consommation énergétique et surtout électrique est obtenue grâce à l'optimisation du débit de la pompe de circulation 42, du diamètre de la sortie 50 de la buse 49, de l'inclinaison de la buse 49, de la forme et inclinaison du tube 23 de sortie du brouillard, de la géométrie des conduits de ventilation et de l'efficacité du refroidissement de l'élément piézoélectrique 46 grâce à son support 33 pourvu d'un orifice 34.

Par exemple, pour un angle de de 15° par rapport à l'horizontal, un diamètre de buse de 6 mm, et un débit de la pompe de 11/min, le débit de nébulisation est d'environ 1 ,9 litre par heure ce qui représente un rendement de 32 Watts heure par litre. Avec les systèmes classiques, le rendement est d'environ 75 Watts heure par litre. Avec le système selon l'invention, le gain est d'environ 58% d'énergie électrique pour le même débit de nébulisation. Selon un autre aspect de l'invention, un certain nombre des éléments de structure et des éléments fonctionnels du dispositif peuvent être réalisés en matière plastique (notamment en polyamide, tel que le PA 66), avantageusement renforcé par des fibres de verre ou autres fibres. Cela permet d'alléger le dispositif, afin de faciliter sa manipulation, et cela peut aussi faciliter la production en série desdits éléments par des procédés de plasturgie. Peuvent être réalisés en matières plastiques appropriées notamment : le bâti inférieur 4, le module de bac 5, la partie supérieure 2 avec le tube de sortie du brouillard 23 (à l'exception de certains composants du moteur du ventilateur 24). Le capot 3 du boîtier électronique peut également être réalisé en matière plastique, mais pour des raisons de blindage électromagnétique et de dissipation de la chaleur, l'utilisation d'une tôle métallique peut présenter des avantages.

Selon un autre aspect de l'invention, le bâti inférieur 4 peut comprendre une ou plusieurs plaques de stabilisation 48, visibles sur la figure 1 1 , qui évitent en cas de perturbation mécanique du système 1 une trop grande fluctuation du niveau de liquide dans le bac 7 et dans la buse 49, ladite fluctuation de niveau pouvant nuire au recouvrement permanent de la surface émettrice de l'élément piézo-électrique 46 par du liquide. Lesdites plaques de stabilisation 48 peuvent être disposées horizontalement et/ou verticalement. Elles peuvent comporter des orifices. Elles peuvent être disposées en biais.

La figure 1 1 illustre un autre mode de réalisation de l'invention qui est lié aux relations entre différents volumes. On désigne par V1 le volume de liquide dans le bac 7, par V2 le volume de liquide dans la pompe de circulation et les conduites la reliant au bac 7 (non montrée sur la figure), par V3 le volume de liquide dans la chambre de mise en pression 52 en partie inférieure de la buse 49 (i.e. inférieur à la hauteur qui définit le plan inférieur du volume V5, voir ci-dessous) et par V4 le volume de liquide dans la buse 49. Le volume V3 peut être très faible voire nul. On désigne par V5 le volume de liquide dans la partie supérieure de la chambre de mise en pression 52 se situant à un niveau de liquide supérieur au plus haut des trois points suivants : l'orifice 51 d'admission d'eau de la buse situé le plus haut, ou le bord supérieur de l'orifice 50 de sortie de la buse 49, le point le plus haut de la céramique 46 piézo-électrique. Ainsi quelle que soit l'inclinaison a de la buse 49, tout point de la céramique piézo-électrique 1 se trouve à un niveau inférieur au volume V5.

En fonctionnement normal du système 1 , les volumes V1 , V2, V3, V4 et V5 sont remplis de liquide, la pompe de circulation 42 et l'élément piézo-électrique 46 fonctionnent et génèrent un jet d'eau 53 de longueur approximativement constante, ce qui illustre l'état stationnaire du système. Selon l'invention, on dimensionne la chambre de mise en pression 52 de manière à ce qu'elle présente un volume tampon (volume de sécurité) V5 suffisant par rapport au volume V4 de la buse 49, de manière à ce que dans le cas où la pompe de circulation 42 ne pompe plus de liquide (par exemple lorsque le niveau de liquide dans le bac 7 est insuffisant, ou lorsque la pompe de circulation 42 est désamorcée), le volume V5 assure durant un certain laps de temps t s l'alimentation en eau du volume V4 de la buse 49, de manière à ce que l'élément piézo-électrique 46 soit encore noyé pendant ce laps de temps t s . Ce laps de temps t s peut être, tout ou en partie, mis à profit pour couper l'alimentation de l'élément piézo-électrique 46, et/ou pour attendre si le niveau de liquide se rétablit tout seul (notamment en cas de perturbation mécanique ou lorsque la pompe de circulation 42 a simplement avalé une bulle d'air). Le temps t s doit être suffisamment long pour permettre la coupure totale de l'alimentation de l'élément piézo-électrique 46 et l'arrêt de son fonctionnement ; la demanderesse a en effet observé que l'arrêt du fonctionnement de l'élément piézo-électrique 46 n'est pas instantané lorsque l'on coupe son alimentation électrique : l'élément piézo-électrique 46 continue à vibrer pendant que les circuits de son alimentation électrique se vident.

D'une manière générale, on préfère dans le cadre de la présente invention que le rapport des volumes V5A 4 soit d'au moins 2 et de préférence d'au moins 6, et encore plus préférentiellement d'au moins 12.

D'une manière plus précise, on prend en considération le temps de réaction souhaitable du système pour couper l'alimentation électrique de l'élément piézo-électrique 46 en cas de manque d'eau. Il n'est pas forcément souhaitable de couper l'alimentation à la moindre baisse de niveau dans la chambre de mise en pression 52, ce qui risque de conduire à une génération de brouillard trop intermittente. Mais il faut être sûr que lorsque cette baisse se prolonge ou s'aggrave au-delà d'une certaine durée, l'alimentation électrique de l'élément piézo-électrique 46 soit coupée ou au moins fortement réduite. Ainsi, les inventeurs considèrent que dans un environnement mécaniquement instable (véhicule, étal entouré par une foule de personnes) le système de nébulisation 1 selon l'invention doit permettre un fonctionnement de l'élément piézo-électrique 46 pendant une durée t s comprise entre 1 et 10 secondes sans alimentation en liquide par la pompe de circulation 42, et de préférence entre 2 et 5 secondes.

Dans ce contexte, un paramètre important est le débit de liquide généré par l'élément piézo-électrique 46 à la sortie de l'orifice 50 de la buse 49 en l'absence de pompage par la pompe de circulation 42 ; ce débit (qui se manifeste souvent par la présence d'un petit jet d'eau appelé « fontaine acoustique ») dépend (pour un angle a de positionnement de la buse 49 et un liquide donnés) essentiellement de la puissance de l'élément piézoélectrique 46.

De manière encore plus précise, le débit de la fontaine acoustique peut être exprimé par

Qpiezo K X Pmax où P max est la puissance électrique maximale consommée par l'élément piézoélectrique et Qpiezo est le débit de la fontaine acoustique à cette puissance Qpiezo, et K est un facteur de proportionnalité. On souhaite une durée de fonctionnement de sécurité de t s secondes, c'est-à-dire que lorsque la pompe de circulation 10 cesse de fonctionner (notamment par désamorçage), le système dispose d'un délai d'environ t s secondes pour couper l'alimentation de l'élément piézoélectrique 46. Avantageusement, le délai t s est compris entre 1 et 10 secondes, et on préfère une valeur entre 2 et 5 secondes. Selon l'invention, cet objectif peut être atteint en prévoyant un volume tampon de sécurité V5 suffisant, qui correspond au volume de la chambre de mise en pression 52 se situant à un niveau de liquide supérieur au bord supérieur de l'orifice 50 de sortie de la buse 49. Ce volume doit être supérieur au volume V4 de la buse 49. On souhaite donc que V5≥ V4 + Q pi ezo x t s .

Cette relation peut être exprimée par V5≥ V4 + K x P max x t s .

Dans un exemple typique on utilise une buse 49 avec un volume V4 de 0,0054 litres, et Qpiezo est 50 W pour une tension d'alimentation de 22 V avec un rendement acoustique d'environ 40% ; l'angle est a compris entre 0 et 30°. Dans ces conditions P max est d'environ 1 ,5 litres/min, et par conséquent K = 0,0005 l/W.s. Si l'on vise une valeur t s = 5 secondes, V5 doit être au moins égal à 0,13 litres. Le rapport V5A 4 est donc de 24. Comme indiqué ci-dessus, la valeur t s peut être inférieure à 5 secondes, ce qui tend à diminuer le rapport V5A 4.