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Title:
COMPLETE CONSTRUCTION SYSTEM FOR QUICK-ASSEMBLY OF A BUILDING AND COMPRISING A CONSTRUCTION MEMBER WITH ACCESSORIES THEREOF, AND METHOD FOR ASSEMBLING THEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/074657
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a construction member (1; 21; 25; 29) to be assembled with at least another similar construction member for making a building, that comprises: a body including: i) a web (2) or at least two leaves (23; 27) of an insulation material; ii) at least one or two sliders (3; 22; 26) made of a solid material and vertically included in the web (2) or between the leaves (23; 27) and leaving flush, on each side surface (50, 51) of the construction member (1; 21; 25; 29) and on the entire height of the construction member (1; 21; 25; 29), a vertical notch (4) having a cross sectional shape configured so as to laterally retain a fin that would axially slide in the notch (4); at least two buttresses (7; 24; 28) made of a solid material and assembled on the front and rear surfaces of the construction member (1; 21; 25) and having the same height as the latter, said buttresses being anchored on the sliders (3; 22; 26); at least one crossbar (8) secured to the buttresses (7) on the entire width of the construction member (1; 21; 25; 29). The invention also relates to an assembling system for making walls from a plurality of construction members (1; 21; 25; 29), and to a method for attaching a wall end piece, a panel backside or a vertical or horizontal clapboard on a construction member (1; 21; 25; 29).

Inventors:
LALLEMAND ARNAUD MARIE ALEAUME (FR)
Application Number:
PCT/EP2008/067348
Publication Date:
June 18, 2009
Filing Date:
December 11, 2008
Export Citation:
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Assignee:
LALLEMAND ARNAUD MARIE ALEAUME (FR)
International Classes:
E04C1/40; E04B2/08; E04B2/02
Foreign References:
GB1181857A1970-02-18
DE29513784U11995-10-26
AT383171B1987-05-25
FR2479877A11981-10-09
EP0744507A11996-11-27
GB2188078A1987-09-23
Attorney, Agent or Firm:
BIORET, Ludovic (16B rue de Jouanet, Rennes Cedex 7, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. élément de construction (1 ; 21 ; 25 ; 29) destiné à être assemblé avec au moins un autre élément de construction similaire pour l'édification d'un bâtiment, caractérisé en ce qu'il comporte :

- un corps présentant une face avant, une face arrière, deux faces latérales, une face supérieure et une face inférieure, le corps comprenant : i) une âme (2) ou au moins deux lames (23 ; 27) d'un matériau isolant, notamment rigide ou semi-rigide, ii) au moins une ou deux coulisses (3 ; 22 ; 26) en matériau solide incluses verticalement dans l'âme (2) ou entre les lames (23 ; 27), faisant affleurer, sur chaque face latérale (50, 51) de l'élément de construction (1 ; 21 ; 25 ; 29) et sur toute la hauteur de l'élément de construction (1 ; 21 ; 25 ; 29), une rainure (4) verticale, présentant une forme en section transversale configurée pour permettre une retenue latérale d'une quille qui viendrait coulisser axialement dans la rainure (4),

- au moins deux contreforts (7 ; 24 ; 28), notamment verticaux, en matériau solide, assemblés sur les faces avant et arrière de l'élément de construction (1 ; 21 ; 25) et de la même hauteur que l'élément de construction, lesdits contreforts étant ancrés, notamment par des moyens usuels, tels que le vissage ou le boulonnage, sur les coulisses (3 ; 22 ; 26), maintenant l'âme (2) ou les lames (23 ; 27) et contribuant à la solidité de l'ossature,

- au moins une traverse (8), notamment horizontale, fixée aux contreforts (7) sur toute la largeur de l'élément de construction (1 ; 21 ; 25 ; 29).

2. Elément de construction selon la revendication 1, dans lequel la rainure (4) de la coulisse (3) est elle-même rainurée à droite et à gauche sur toute sa hauteur par deux petites rainures (5) suffisamment éloignées du bord extérieur pour permettre une solidité des languettes restantes (6).

3. élément de construction selon la revendication 2, dans lequel les rainures (4, 5) forment en section transversale une sorte de croix. 4. élément de construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel la ou les traverses (8) sont amputées d'un de leurs angles supérieurs (9) sur la moitié de l'épaisseur, formant ainsi un ou des rails en L.

5. élément de construction selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'âme (2) ou les lames (23 ; 27) étant réalisées dans un matériau léger et très fortement isolant thermique et acoustique, notamment en fibre de bois.

6. élément de construction selon l'une quelconque des revendications précédentes, consistant en un bloc sensiblement parallélépipédique.

7. élément de construction (21) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que :

- la coulisse (22) est une unique pièce d'une hauteur adaptée en fonction du poids de la structure que l'élément de construction doit supporter, permettant de supporter des ossatures, des solives ou la charpente de toiture,

- les contreforts (7) forment des renforts continus (24) sur toute la largeur de l'élément de construction (21) de manière à ce qu'ils puissent supporter les contreforts (7) d'éléments de construction supérieurs lorsque ceux-ci sont décalés par rapport aux contreforts (7) d'éléments de construction inférieurs, ledit élément de construction (21) étant agencé pour servir de linteau ou de sablière.

8. élément de construction (25) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que :

- la coulisse (26) est une unique pièce formée en équerre,

- les lames (27) de matériau isolant situées de part et d'autre de la coulisse (26) sont formées en équerre,

- deux contreforts verticaux (7) disposés sur chaque face externe de l'équerre et un contrefort (28) en équerre disposé dans l'intérieur de l'angle de l' équerre, ancrés dans la coulisse (26) sont agencés pour maintenir les lames (27) isolantes, - les traverses (8), horizontales, fixées aux contreforts (7) s'effleurent à l'angle extérieur de l'équerre sans se chevaucher, ledit élément de construction (25) étant agencé pour servir de bloc d'angle.

9. élément de construction (29) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'âme (2) ou les lames (23 ; 27) est ou sont amputée(s) d'un ou plusieurs espaces cylindriques verticaux (30), ledit élément de construction (29) étant ainsi agencé pour servir de bloc colonne technique et passer les canalisations qui sont ainsi isolées de fait d'un point de vue thermique et acoustique.

10. élément de construction (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que des tranchées (31) sont ménagées à travers l'âme (2) isolante entre la ou les coulisses (3 ; 22 ; 26) et les contreforts (7 ; 24 ; 28) et les dépassant, pour permettre le passage horizontal des réseaux, notamment des réseaux d'électricité, de VDI, de la plomberie, d'un élément de construction (1 ; 21 ; 25 ; 29) à un autre.

11. élément de construction selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux coulisses (3) juxtaposées, intermédiaires, dans l'âme (2) ou dans les lames (23 ; 27), afin que l'écartement des coulisses ne dépasse pas l'écartement maximum prévu par les normes de construction en ossature.

12. Système d'assemblage permettant d'édifier des murs à partir d'une pluralité d'éléments de construction (1 ; 21 ; 25 ; 29) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte : - au moins deux éléments de construction (1 ; 21 ; 25 ; 29) juxtaposés selon l'une de leurs faces latérales (50 ; 51), de telle sorte que le rapprochement des coulisses (3) rainurées forme un fourreau (10) et

- au moins une quille (11), présentant en section transversale la forme complémentaire de celle de la rainure (4 ; 4, 5) du fourreau (10), la quille (11) étant introduite dans le fourreau (10) de manière à aligner et solidariser lesdits deux éléments de construction (1 ; 21 ; 25 ; 29).

13. Système d'assemblage selon la revendication 12, caractérisé en ce que la quille (11) est placée en quinconce par rapport au fourreau (10), de telle sorte qu'elle solidarise en hauteur deux ou plusieurs rangées de deux éléments de construction (1 ; 21 ; 25 ; 29) contigus, en ce qu'on puisse placer les éléments de construction (1 ; 21 ; 25 ; 29) d'une ou plusieurs rangées supérieures en les emboîtant sur les quilles (11) en saillie, et ainsi de suite, l'ensemble des fourreaux (10) et des quilles (11) empilés constituant une ossature solide et porteuse.

14. Système d'assemblage selon l'une quelconque des revendications 12 et 13, caractérisé en ce que la traverse (8bis) la plus haute est positionnée de manière à s'étendre au-dessus d'une face supérieure de l'âme (2) ou des lames (23 ; 27) de telle sorte que la traverse (8bis) chevauche l'élément de construction (1 ; 21 ; 25 ; 29)

supérieur, l'assemblage étant renforcé par des vis à l'endroit du chevauchement des traverses (8, 8bis) de l'élément de construction (1 ; 21 ; 25 ; 29) inférieur sur les contreforts (7) ou renforts (24) de l'élément de construction (1 ; 21 ; 25 ; 29) supérieur. 15. Procédé de fixation d'un about de mur, de l'envers d'un panneau ou d'un clin vertical ou horizontal sur un élément de construction (1 ; 21 ; 25 ; 29), caractérisé en ce qu'il comprend l'étape consistant à encastrer sur au moins une traverse (8) d'un élément de construction (1 ; 21 ; 25 ; 29), selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape consistant à encastrer sur la traverse (8) notamment amputée d'un de ses angles supérieurs sur la moitié de l'épaisseur, une deuxième traverse (18), notamment horizontale, exactement complémentaire, notamment amputée de l'un de ses angles inférieurs sur la moitié de son épaisseur et sur la même hauteur que la traverse (8), ladite deuxième traverse (18) inversée étant elle-même fixée en regard d'un about de mur (17a), de l'envers d'un panneau (20) ou d'un clin (19) vertical ou horizontal.

Description:

SYSTEME DE CONSTRUCTION COMPLET PERMETTANT

LE MONTAGE RAPIDE DE BâTIMENT,

COMPRENANT UN ELEMENT DE CONSTRUCTION

AVEC SES ACCESSOIRES ET LEURS PROCEDES D'ASSEMBLAGE

1. Domaine de l'invention

La présente invention concerne un système de construction complet permettant le montage rapide de bâtiments, comprenant un élément de construction avec ses accessoires et leurs procédés d'assemblage. 2. Solutions de l'art antérieur

La construction traditionnelle de bâtiment s'effectue soit en parpaing béton ou terre cuite, soit en bois, par la technique de l'ossature ou du madrier empilé.

Le parpaing, matériau généralement lourd nécessite un mortier, et de surcroît une isolation complémentaire et/ou des revêtements de finition impliquant une main d'œuvre importante.

La construction en bois par la technique des madriers emploie des matériaux lourds faits sur mesure, qui se tassent avec le temps et ne permettent pas le passage aisé de conduites (électricité, plomberie) sans doublage ou pré-perçage contraignant.

L'ossature bois implique soit un assemblage complet sur le chantier avec des matériaux à adapter sur place et une main d'oeuvre importante, soit une pré-construction de pans de mur entiers en atelier et leur assemblage sur le chantier avec des moyens importants de levage. Certaines de ces constructions ne sont pas modulaires et imposent des revêtements de finitions intrinsèques à leur technique sans variation possible.

On connaît du brevet GB 1 181 857 des panneaux préfabriqués pour construction à assembler ensemble, avec un matériau de revêtement notamment en métal. Un inconvénient de ce type de construction est que les panneaux sont de grande taille, difficilement transportables et maniables sur un chantier, leur hauteur correspondant à la hauteur au plafond du bâtiment.

3. Objectifs de l'invention La présente invention permet de remédier aux inconvénients de ces différentes techniques de construction : poids, isolation, passage des réseaux, main d'œuvre et moyens techniques de mise en oeuvre.

La présente invention est un système de construction complet avec ses accessoires pour traiter tous les points singuliers. 4. Exposé de l'invention

élément de construction

La présente invention a pour objet, selon l'un de ses aspects, un élément de

construction destiné à être assemblé avec un élément de construction similaire pour l'édification d'un bâtiment, cet élément de construction pouvant se caractériser en ce qu'il comporte :

- un corps, notamment de forme sensiblement parallélépipédique, présentant une face avant, une face arrière, deux faces latérales, une face supérieure et une face inférieure, le corps comprenant : i) une âme ou au moins deux lames d'un matériau isolant, notamment rigide ou semi-rigide, et ii) au moins une ou deux coulisses en matériau solide incluses verticalement dans l'âme ou entre les lames, faisant affleurer, sur chaque face latérale de l'élément de construction et sur toute la hauteur de l'élément de construction, une rainure verticale, présentant, en section transversale, une forme configurée pour permettre une retenue latérale d'une quille qui viendrait coulisser axialement dans la rainure, - au moins deux contreforts, notamment verticaux, en matériau solide, assemblés sur les faces avant et arrière de l'élément de construction et de la même hauteur que l'élément de construction, les contreforts étant ancrés sur les coulisses, maintenant l'âme ou les lames et contribuant à la solidité de l'ossature,

- au moins une traverse, notamment horizontale, fixée aux contreforts sur toute la largeur de l'élément de construction.

L'élément de construction qui peut être de type parpaing, peut présenter tout ou partie des nombreux avantages suivants : modulaire, ultra isolant, très léger, empilable et emboîtable, très facile à positionner par un homme seul, ne nécessitant ni mortier ni moyen de levage. Grâce à l'invention, il est possible d'associer l'extrême modularité des matériaux de format parpaing à la rapide mise en œuvre des constructions en ossature bois usinées.

La profondeur de la rainure de la coulisse peut être comprise entre 10 mm et 100 mm, notamment entre 20 mm et 75 mm, par exemple être égale à environ 25 mm.

Pour présenter, en section transversale, une forme configurée pour permettre une retenue latérale d'une quille qui viendrait coulisser dans la rainure, la rainure de la coulisse peut par exemple être elle-même rainurée à droite et à gauche sur toute sa hauteur par deux petites rainures suffisamment éloignées du bord extérieur pour permettre une solidité des

languettes restantes.

Par « suffisamment éloignées du bord extérieur pour permettre une solidité des languettes restantes », on entend une épaisseur des languettes restantes supérieure à environ 5 mm, voire supérieure ou égale à 7 mm. Dans ce cas, l'ensemble des rainures peut par exemple former en section transversale une sorte de croix.

La ou les traverses peuvent être amputées d'un de leurs angles supérieurs sur la moitié de l'épaisseur, formant ainsi un ou des rails en L.

L'âme ou les lames peuvent être réalisées dans un matériau léger et très fortement isolant thermique et acoustique, notamment en fibre de bois. La conception des éléments de construction selon l'invention permet de faire varier l'épaisseur de l'âme isolante ou des lames isolantes selon la performance d'isolation souhaitée.

Les contreforts peuvent être fixés par des moyens usuels, notamment par vissage, boulonnage, à la ou aux coulisses. Les contreforts notamment verticaux, qui consistent par exemple en des pièces solides parallélépipédiques, peuvent être apposés sur chaque extrémité des faces avant et arrière de l'élément de construction. Les contreforts peuvent constituer un complément d'ossature verticale, en complément des coulisses.

Les traverses ou rails notamment horizontaux peuvent être fixés, notamment à intervalles réguliers, sur les contreforts, la traverse du haut pouvant être décalée pour venir chevaucher un élément de construction qui serait disposé au-dessus de l'élément de construction auquel elle est fixé, que l'on peut nommer l'élément de construction supérieur. L'assemblage peut être renforcé par des vis à l'endroit du chevauchement. On pourrait inversement faire chevaucher la traverse la plus basse avec l'élément de construction inférieur.

Les traverses peuvent constituer une ossature horizontale.

De plus, elles peuvent être agencées pour constituer un système d'accroché pour toute sorte de finition (clins, panneaux destinés à recevoir par exemple papier peint, peinture, carrelage ou enduit ...) et pour solidariser des murs. Soit les traverses sont agencées pour recevoir simplement des panneaux vissés, soit elle sont agencées de manière à ce que l'on vienne encastrer sur ces traverses des traverses ou rails inversés, fixés sur un panneau de finition ou sur un about d'élément de construction pour adosser un mur. Les

traverses peuvent coulisser l'une sur l'autre ce qui permet la mise en oeuvre aisée des clins et le remplacement d'un clin si nécessaire sans démonter toute la surface du mur.

L'invention permet ainsi d'avoir un choix illimité de revêtements de finition.

L'élément de construction peut consister en un bloc sensiblement parallélépipédique. Dans un mode de réalisation particulier, l'élément de construction peut comporter, par exemple :

- une âme d'un matériau isolant,

- deux coulisses en matériau solide incluses verticalement dans l'âme, faisant affleurer sur chaque face latérale de l'élément de construction et sur toute la hauteur de l'élément de construction, une rainure verticale, présentant, en section transversale, une forme configurée pour permettre une retenue latérale d'un élément qui viendrait coulisser dans la rainure,

- plusieurs, notamment quatre contreforts verticaux, fixés sur les faces avant et arrière, notamment aux extrémités de celles-ci, fixés sur les coulisses, - plusieurs, notamment quatre traverses horizontales, fixées aux contreforts sur toute la largeur de l'élément de construction.

Un tel élément de construction peut constituer un élément de construction de base servant à l'édification des murs du bâtiment. D'autres éléments de construction sont inclus dans l'invention pour traiter des points particuliers de la construction. Dans un mode de réalisation particulier, l'élément de construction peut comporter les caractéristiques suivantes :

- la coulisse est une unique pièce d'une hauteur adaptée en fonction du poids de la structure que l'élément de construction doit supporter, permettant de supporter des ossatures, des solives ou la charpente de toiture, - les contreforts forment des renforts continus sur toute la largeur de l'élément de construction de manière à ce qu'ils puissent supporter les contreforts d'éléments de construction supérieurs lorsque ceux-ci sont décalés par rapport aux contreforts d'éléments de construction inférieurs, cet élément de construction étant agencé pour servir de linteau ou de sablière. Dans ce cas, la face inférieure du linteau peut recevoir un volet roulant et/ou un revêtement de finition fixés par des méthodes traditionnelles.

Dans un autre mode de réalisation particulier, l'élément de construction peut

comporter les caractéristiques suivantes :

- la coulisse est une unique pièce formée en équerre,

- les lames de matériau isolant situées de part et d'autre de la coulisse sont formées en équerre, - deux contreforts verticaux disposés sur chaque face externe de l' équerre et un contrefort en équerre disposé dans l'intérieur de l'angle de l' équerre, ancrés dans la coulisse sont agencés pour maintenir les lames isolantes,

- les traverses, horizontales, fixées aux contreforts s'effleurent à l'angle extérieur de l' équerre sans se chevaucher, cet élément de construction étant agencé pour servir de bloc d'angle.

L'âme ou les lames peut ou peuvent être amputée(s) d'un ou plusieurs espaces cylindriques verticaux. Dans ce cas, l'élément de construction est agencé pour servir de bloc colonne technique et passer les canalisations qui sont ainsi isolées de fait d'un point de vue thermique et acoustique. Le passage vertical des réseaux (électricité, VDI (réseaux Voix Données Images), plomberie) entre deux éléments de construction peut se faire dans l'espace libre laissé entre les contreforts.

En variante ou additionnellement, des tranchées peuvent être ménagées à travers l'âme ou les lames entre la ou les coulisses et les contreforts et les dépassant, pour permettre le passage horizontal des réseaux, notamment des réseaux d'électricité, de VDI, de la plomberie, d'un élément de construction à un autre.

Au cas où la largeur de l'élément de construction dépasserait l'écartement maximum prévu par les normes de construction en ossature, des coulisses intermédiaires peuvent être incluses dans l'âme isolante. Dans ce cas, l'élément de construction peut comprendre au moins deux coulisses juxtaposées, intermédiaires, dans l'âme ou dans les lames, afin que l'écartement des coulisses ne dépasse pas l'écartement maximum prévu par les normes de construction en ossature.

Système d'assemblage L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un système d'assemblage permettant d'édifier des murs à partir d'une pluralité d'éléments de construction tels que définis plus haut, ce système d'assemblage pouvant se caractériser en

ce qu'il comporte :

- au moins deux éléments de construction juxtaposés selon l'une de leurs faces latérales, de telle sorte que le rapprochement des coulisses rainurées forme un fourreau et - au moins une quille, présentant en section transversale exactement la forme complémentaire de celle de la section transversale du fourreau, la quille étant introduite dans le fourreau de manière à aligner et solidariser les deux éléments de construction.

La quille peut être placée en quinconce par rapport au fourreau, de telle sorte qu'elle solidarise en hauteur deux ou plusieurs rangées de deux éléments de construction contigus, le système d'assemblage pouvant être tel qu'on puisse placer les éléments de construction d'une ou plusieurs rangées supérieures en les emboîtant sur les quilles en saillie, et ainsi de suite, l'ensemble des fourreaux et des quilles empilés constituant une ossature solide et porteuse. La traverse la plus haute peut être positionnée de manière à s'étendre au-dessus d'une face supérieure de l'âme ou des lames de telle sorte que la traverse chevauche l'élément de construction supérieur, l'assemblage étant renforcé par des vis à l'endroit du chevauchement des traverses de l'élément de construction inférieur sur les contreforts ou renforts de l'élément de construction supérieur. Un avantage de l'invention réside notamment dans la conception de l'élément de construction et dans son système d'assemblage.

Procédé d'assemblage d'éléments de construction avec une quille L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé d'assemblage comportant les étapes suivantes :

- juxtaposer au moins deux éléments de construction tels que définis plus haut, selon l'une de leurs faces latérales, de telle sorte que le rapprochement des coulisses rainurées forme un fourreau,

- introduire au moins une quille présentant, en section transversale, une forme complémentaire de celle du fourreau de manière à aligner et à solidariser les deux éléments de construction.

On peut placer la quille en quinconce par rapport au fourreau, de telle sorte qu'elle solidarise en hauteur deux ou plusieurs rangées de deux éléments de construction contigus. On peut placer les éléments de construction d'une ou plusieurs rangées supérieures en les emboîtant sur les quilles en saillie, et ainsi de suite, l'ensemble des fourreaux et des quilles empilés constituant une ossature solide et porteuse. Ainsi emboîtée, la quille vient constituer, avec le fourreau, l'ossature verticale du bâtiment.

Le mode d'assemblage des éléments de construction permet de plus une continuité d'isolation évitant les ponts thermiques.

Procédé de fixation d'un about de mur, de l'envers d'un panneau ou d'un clin vertical ou horizontal sur un élément de construction

L'invention a encore pour objet, selon l'un de ses aspects, un procédé de fixation d'un about de mur, de l'envers d'un panneau ou d'un clin vertical ou horizontal sur un élément de construction, le procédé pouvant se caractériser en ce qu'il comprend l'étape consistant à encastrer sur au moins une traverse d'un élément de construction, notamment une traverse amputée d'un de ses angles supérieurs sur la moitié de l'épaisseur, une deuxième traverse, notamment horizontale, exactement complémentaire, notamment amputée de l'un de ses angles inférieurs sur la moitié de son épaisseur et sur la même hauteur que la traverse, ladite deuxième traverse inversée étant elle-même fixée en regard d'un about de mur, de l'envers d'un panneau ou d'un clin vertical ou horizontal.

Un tel procédé de fixation permet la fixation de revêtements ou de cloisons intérieures.

Grâce à l'invention, la fabrication en grande quantité de l'ensemble de ces éléments de construction, de leur procédé et système d'assemblage, et de leur procédé de fixation, peut être effectuée d'une manière industrielle à partir d'un nombre réduit de pièces. 5. Liste des figures

L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'un exemple de réalisation de l'invention ainsi qu'à l'examen des dessins annexés parmi lesquels :

- les figures 1 et 2 représentent de manière schématique l'élément de construction vu en coupe du dessus, et en trois dimensions,

- les figures 3, 4 et 5 montrent de manière schématique le détail d'une pièce rainurée appelée coulisse, en coupe transversale, longitudinale et en trois dimensions,

- les figures 6, 7 et 8 montrent de manière schématique le détail d'une pièce profilée, appelée quille, en coupe transversale, longitudinale et en trois dimensions, - les figures 9 et 10 représentent de manière schématique deux éléments de construction assemblés par une quille, vus en coupe du dessus et en trois dimensions,

- la figure 11 représente de manière schématique quatre éléments assemblés et fixés à la fondation,

- la figure 12 montre de manière schématique la technique d'assemblage d'un élément d'un mur à un élément d'un autre mur,

- la figure 13 montre de manière schématique en coupe comment fixer les revêtements de finition,

- la figure 14 montre de manière schématique un accessoire de l'élément de construction en coupe vu du dessus, appelé linteau ou sablière, - la figure 15 montre de manière schématique un accessoire de l'élément de construction en coupe vu du dessus, appelé bloc d'angle,

- la figure 16 montre de manière schématique un accessoire de l'élément de construction en coupe vu du dessus, appelé bloc colonne technique,

- la figure 17 montre de manière schématique un accessoire de l'élément de construction en trois dimensions, appelé bloc passage de réseaux,

- les figures 18 à 25 illustrent de manière schématique, en coupe transversale, différents exemples de quilles.

6. Description de modes de mise en œuvre de l'invention

Comme illustré sur les figures 1 et 2, l'élément de construction 1 consiste en un bloc de forme sensiblement parallélépipédique.

L'élément de construction 1 comporte un corps s 'étendant selon l'axe X comprenant une âme 2 d'un matériau rigide ou semi-rigide, étant dans cet exemple un matériau léger et très fortement isolant thermique et acoustique. L'âme 2 de l'élément de construction 1 peut intégrer un pare-pluie sur au moins une, notamment deux, de ses parois externes 52, constituant les faces avant et arrière du corps de l'élément de construction. L'âme 2 peut être par exemple réalisée en fibre de bois, élément 100% naturel et respirant, et peut avoir les dimensions indicatives suivantes lorsque l'élément de construction est utilisé pour un

mur extérieur : épaisseur de 200 mm, hauteur de 250 mm et largeur de 500 mm. Cette épaisseur peut permettre d'apporter une résistance thermique de l'ordre de R = 5 m 2 K/W.

Cette âme peut avoir une épaisseur bien moindre si l'élément de construction 1 est utilisé pour un mur de refend ou cloison intérieurs, par exemple une épaisseur environ égale à 120 mm.

L'âme 2 peut présenter deux faces latérales formant au moins partiellement les faces latérales 50 et 51 de l'élément de construction 1.

Outre l'âme 2, le corps de l'élément de construction 1 comporte également deux coulisses 3, illustrées isolément sur les figures 3 à 5, de forme par exemple sensiblement parallélépipédique, réalisées notamment en matériau solide, par exemple en bois, notamment en bois massif. Chacune des coulisses 3 peut présenter les dimensions indicatives suivantes : hauteur de 250 mm, largeur de 50 mm et épaisseur de 80 mm. Les coulisses 3, dans l'exemple considéré, affleurent à la surface de l'élément de construction, sur les deux faces latérales 50 et 51 opposées de celui-ci. Elles sont entourées sur trois de leurs côtés 53, 54 et 55 par l'âme 2 tandis que le quatrième côté 56 affleure à la surface de la face latérale 50 ou 51 de l'élément de construction 1.

Ces coulisses 3 comportent chacune une rainure 4 réalisée sur toute leur hauteur. La rainure 4 verticale, est, dans l'exemple considéré, centrée par rapport au côté 56 de la coulisse et peut être large de 30 mm et profonde de 25 mm. Cette rainure 4 est, dans cet exemple, elle-même rainurée sur ses côtés 58 et 59, notamment droite et gauche, sur toute sa hauteur par deux petites rainures 5. Ces deux petites rainures 5 sont centrées par rapport aux côtés 58 et 59 de la rainure 4 dans l'exemple considéré.

On ne sort pas du cadre de l'invention si les rainures 4 ou 5 ou certaines d'entre elles ne sont pas centrées sur les côtés sur lesquels elles débouchent. Les deux petites rainures 5 peuvent être larges, par exemple, de 10 mm et profondes de 5 mm. Elles seront néanmoins suffisamment éloignées du bord extérieur pour permettre de conserver une bonne solidité des languettes restantes 6. Les languettes restantes 6 consistent en la portion du côté 58 ou

59 de la rainure 4 qui n'est pas rainurée et qui sépare la petite rainure 5 de la face latérale 50 ou 51 de l'élément de construction 1.

Dans cet exemple, les rainures 4 et 5 sont disposées de manière à dessiner en section transversale ou sur les faces hautes des pièces parallélépipédiques, une sorte de croix en

creux. D'autres formes de sections transversales de rainures peuvent être envisagées sans sortir du cadre de l'invention, comme décrit ci-après en regard des figures 18 à 25, dès lors qu'elles permettent une retenue latérale d'un élément tel qu'une quille qui coulisserait axialement selon l'axe X dans la rainure. Les coulisses 3 peuvent être centrées par rapport à l'épaisseur de l'élément de construction 1 mais pas forcément. Les deux coulisses 3 servent à accrocher deux éléments de construction 1 entre eux disposés côte à côte et font partie des pièces maîtresses de l'ossature des murs. Sur chaque face latérale 50 ou 51 de l'élément de construction, celui- ci comporte une seule coulisse, dans l'exemple illustré, mais il pourrait comporter au moins deux coulisses sur au moins une face latérale 50 ou 51 sans sortir du cadre de l'invention.

L'élément de construction 1 comporte encore, dans l'exemple considéré, plusieurs, notamment quatre, contreforts 7 verticaux consistant en des pièces parallélépipédiques d'un matériau solide, par exemple en bois, notamment en bois massif, assemblés à droite et à gauche des faces 52 avant et arrière du corps de l'élément de construction et de la même hauteur que l'élément de construction 1. Les contreforts 7 sont fixés par exemple par des moyens usuels (vissage, boulonnage...) de manière à leur permettre de venir s'ancrer sur les coulisses 3 et de maintenir l'âme 2. Ces contreforts 7 peuvent par exemple présenter une hauteur de 250 mm comme l'élément de construction 1, une largeur de 50 mm et une épaisseur de 25 mm. Ces contreforts 7 contribuent à la solidité de l'élément de construction 1 et renforcent l'ossature de la construction.

L'élément de construction 1 comporte en outre des traverses 8, notamment horizontales, de 60 mm de hauteur et 25 mm d'épaisseur par exemple, davantage visibles sur la figure 2. Dans cet exemple, les traverses 8 sont amputées d'un de leurs angles supérieurs 9 sur la moitié de l'épaisseur, soit par exemple 1,25 mm d'épaisseur et 15 mm de hauteur, formant ainsi des rails en forme de L. On fixe aux précédents contreforts 7 une ou plusieurs traverses 8 en regard de l'élément de construction 1 et par exemple sur toute sa largeur, soit par exemple 500 mm, par exemple par des moyens classiques (vissage, boulonnage...). On définit l'emplacement de la ou des traverses 8 en fonction de l'espacement choisi et de la hauteur de l'élément de construction 1, soit par exemple tous les 125 mm pour un élément de construction 1 de 250 mm de haut. La traverse la plus haute 8bis peut être positionnée de manière à s'étendre au-dessus de la paroi supérieure 60

de l'âme 2 de manière à pouvoir chevaucher un élément de construction 1 qui serait disposé au-dessus de l'élément de construction 1 sur lequel la traverse 8bis est fixée. On pourrait inversement faire en sorte que la traverse 8 la plus basse chevauche un élément de construction 1 qui serait disposé au-dessous de l'élément de construction 1 sur lequel la traverse est fixée. Ces traverses 8 ont plusieurs fonctions et notamment permettent une préhension aisée de l'élément de construction 1 lors de la mise en œuvre et permettent de fixer des revêtements de finition ou d'adosser des murs.

Ces éléments de construction 1, avec leur âme 2 isolante, leurs deux coulisses 3, leurs quatre contreforts 7 et leurs traverses 8 et 8bis, permettent d'édifier des murs très rapidement grâce à leur système d'assemblage particulier que l'on va décrire maintenant en référence aux figures 6 à 10.

Lorsqu'on juxtapose deux éléments de construction 1, deux coulisses 3 respectives des éléments de construction disposés côte à côte forment ensemble un fourreau 10 dans lequel on insère en force par le haut une pièce solide appelée quille 11, en bois par exemple. Cette quille 11, illustrée isolément sur les figures 6 à 8, a exactement le profil complémentaire de l'ensemble des rainures 4 et 5 d'un fourreau 10, c'est-à-dire un haut bloc parallélépipédique 12 avec deux languettes 13 sur chacun des deux côtés opposés correspondant aux quatre petites rainures 5 du fourreau 10. Elle est dimensionnée et notamment présente une hauteur telle qu'elle comble le fourreau 10 de plus d'un, par exemple de deux ou plusieurs éléments de construction 1 disposés les uns au-dessus des autres et peut les dépasser.

Pour monter un mur, on place les éléments de construction 1 de la ou des rangées supérieures en les emboîtant sur les quilles 11 en saillie, on insère de nouvelles quilles 11 et ainsi de suite. Chaque quille 11 ainsi en quinconce permet donc d'aligner et de solidariser deux ou plusieurs rangées de deux éléments de construction 1 contigus. Cette quille 11 est solidaire des éléments de construction 1 car les rainures internes 5 du fourreau 10 empêchent tout arrachage horizontal. La quille 11 ne peut pas non plus s'arracher verticalement de par son étroite coopération avec le fourreau 10.

La structure des éléments de construction 1 et leur assemblage permettent d'obtenir une continuité d'isolation et d'éviter ainsi des ponts thermiques.

L'ensemble des fourreaux 10 et des quilles 11 empilées constitue une ossature solide et porteuse, de section 80 mm par 100 mm à titre d'exemple non limitatif, renforcée par l'empilement des contreforts 7.

On peut renforcer encore l'assemblage en mettant des vis à l'endroit du chevauchement des traverses 8bis de l'élément de construction 1 inférieur sur les contreforts 7 de l'élément de construction 1 supérieur. Au cas où la largeur de l'élément de construction dépasserait l'écartement maximum prévu par les normes de construction en ossature, il faudrait inclure des fourreaux 10 intermédiaires dans l'âme 2 isolante.

Pour ancrer le mur au sol, comme illustré sur la figure 11, une fois la première rangée d'éléments de construction 1 posée sur une bande d'arasé pour empêcher les remontées capillaires, il suffit de fixer les contreforts 7 au radier 14 par des platines 15 ou équerres métalliques d'assemblage selon les méthodes traditionnelles (vissage, boulonnage...).

En référence à la figure 12, on décrit une manière de relier un mur de refend ou une cloison intérieure 17a adossé(e) à un mur extérieur 17b ou à un autre mur de refend ou une autre cloison. Chaque élément de construction 1 de l'un des murs ou cloisons est disposé à côté d'un élément de construction 1 de l'autre mur ou cloison et ancré sur celui-ci par ses abouts formés de la coulisse 3 et des contreforts 7 fixés sur les traverses 8 de l'autre mur ou cloison, comme illustré. En regard des pièces solides des abouts que constituent les coulisses 3 et les contreforts 7, on fixe sur l'élément de construction 1 des rails 18 horizontaux, amputés d'un de leurs angles inférieurs sur la moitié de leur épaisseur et sur la même hauteur que les traverses 8. Ces rails inversés 18 ayant le même espacement que celui des rails 8 viennent s'encastrer sur les rails 8 exactement complémentaires de la face de l'élément de construction 1.

Comme on peut le voir sur la figure 13, les traverses 8 permettent également de fixer toute sorte de revêtement de finition intérieure et extérieure : soit des clins 19 verticaux ou horizontaux équipés sur leur envers de rails inversés 18 selon le même procédé que décrit en regard de la figure 12, soit toute autre sorte de panneau 20 vissé destiné à recevoir par exemple papier peint, peinture, carrelage ou enduit.

On peut terminer les tableaux d'embrasure des fenêtres et des portes de la même manière en fixant des rails 8 sur les coulisses 3 et les contreforts 7 qui constituent les pièces solides pour recevoir des clins 19 ou tout autre revêtement de finition 20. Les rails

coulissant l'un sur l'autre permettent la mise en oeuvre aisée des clins et le remplacement d'un clin si nécessaire sans démonter toute la surface du mur.

Des éléments accessoires illustrés par les figures 14 à 17, conçus dans la continuité du système précédemment décrit, viennent compléter cette invention pour traiter tous les points singuliers de la construction.

L'élément de construction 21 illustré sur la figure 14 a été renforcé et peut servir de linteau ou sablière . La principale différence avec l'élément de construction 1 précédemment décrit consiste en le remplacement de l'âme 2 unique par deux lames 23 d'un matériau similaire. Les lames 23 sont séparées entre elles par une unique coulisse double 22 traversant l'élément de construction 21 sur toute sa longueur et rainurée à chacune de ses extrémités par les rainures 4 et les petites rainures 5 comme décrit plus haut. La coulisse double 22 peut présenter une hauteur variable en fonction du poids de la structure que l'élément de construction 21 doit supporter. La coulisse double 22 permet de supporter de nouvelles ossatures, des solives ou la charpente de toiture. Par ailleurs, un renfort continu 24 sur toute la largeur remplace les contreforts verticaux 7 pour supporter les contreforts 7 des éléments de construction supérieurs lorsqu'ils sont décalés par rapport aux contreforts 7 des éléments inférieurs. Dans cet exemple d'élément de construction, une ou plusieurs traverses horizontales amputées d'un de leurs angles supérieurs 9 sur la moitié de l'épaisseur forment des rails en L fixés au renfort 24 en regard de l'élément de construction 21 et sur toute sa longueur.

La face inférieure du linteau peut recevoir un volet roulant et/ou un revêtement de finition fixés par des méthodes traditionnelles.

Un autre élément de construction 25 renforcé pour servir de bloc d'angle, illustré sur la figure 15 est composé comme suit. L'élément de construction 25 comporte une coulisse double, unique, qui consiste en une pièce solide centrale en équerre 26 et présente à chaque extrémité des rainures 4 et 5 comme décrit plus haut. A la place de l'âme 2, l'élément de construction 25 comporte deux lames 27 du même matériau formant des panneaux isolants rigides ou semi-rigides en équerre et qui entourent la coulisse double 26 et laissent affleurer les rainures. Les lames 27 sont maintenues par deux contreforts verticaux 7 sur chaque face externe et un contrefort en équerre 28 dans l'intérieur de l'angle, les contreforts 7 et 28 pouvant être ancrés dans la coulisse double 26 par des moyens usuels (vissage, boulonnage...).

Une ou plusieurs traverses 8 horizontales amputées d'un de leurs angles supérieurs sur la moitié de l'épaisseur, forment des rails en L fixés sur les contreforts externes 7 en regard de l'élément de construction 25 et sur toute sa largeur. Les traverses 8 des deux faces externes de l'élément de construction 25 s'effleurent mais ne se chevauchent pas, ce qui permet de faire coulisser par l'extérieur les rails inversés 18 servant d'accroché au revêtement de finition. L'espace restant dans l'angle reçoit une finition amovible fixée par des moyens traditionnels.

Un autre élément de construction 29 accessoire consistant en un élément colonne technique a été illustré sur la figure 16. Cet élément de construction est similaire à celui qui est décrit au regard de la figure 1, mais comporte une âme 2 isolante amputée d'un ou plusieurs espaces cylindriques verticaux 30 agencés pour passer les canalisations, par exemple un espace cylindrique 30a de diamètre 100 mm pour recevoir un tuyau de PVC d'évacuation sanitaire, un espace cylindrique 30b de diamètre 40 mm pour une évacuation sanitaire de salle d'eau, ou un espace cylindrique 30c de diamètre encore inférieur pour des tuyaux eau chaude, eau froide ou chauffage... L'élément de construction 29 a la particularité d'isoler de fait les tuyauteries d'un point de vue thermique et acoustique.

Sur la figure 17, on a représenté un élément de construction 1 permettant le passage de réseaux dans lequel des tranchées horizontales 31 sont ménagées à travers l'âme 2 entre les coulisses 3 ou la coulisse double 22 et les contreforts 7, 24 ou 28 et les dépassant. Cet élément de construction permet le passage horizontal des réseaux (électricité, VDI, plomberie) d'un élément de construction 1, 21, 25 ou 29 à l'autre. Le passage vertical des réseaux se fait dans l'espace libre 16 laissé entre les contreforts 7 des éléments de construction.

Dans une construction selon l'invention, les appuis de fenêtre sont de facture traditionnelle avec rejingots arrière et latéraux pouvant être recouverts par le revêtement final et assurant une étanchéité parfaite. Les portes et fenêtres sont montées de façon traditionnelle, leurs embrasures sont finies en fixant des rails sur leurs pièces solides et un revêtement de finition. Les planchers sont montés de façon traditionnelle en se reposant sur les sablières prévues à cet effet. Les toitures sont montées de façon traditionnelle en se reposant sur les sablières prévues à cet effet.

Cette invention est particulièrement adaptée à la construction d'habitations, de bâtiments tertiaires, industriels et agricoles, ainsi que de leurs annexes. Sa mise en œuvre

présente de grands avantages de rapidité, facilité, modularité, légèreté, robustesse, performance thermique et acoustique, propreté.

Cette invention permet d'orienter les constructeurs de bâtiment dans une démarche volontaire de haute qualité environnementale en valorisant leur savoir-faire et en les faisant gagner en performance. En effet, par ce système de construction, il est possible d'utiliser des matériaux 100% naturels, avec des performances très importantes au niveau énergétique.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits.

En particulier, la quille 11 peut présenter une forme en section transversale différente de celle qui a été décrite en regard de la figure 6. On a, en particulier, représenté sur les figures 18 à 25 d'autres exemples de formes en section transversale de quilles, non limitatifs. Bien entendu, cette forme correspond à celle de la section transversale du fourreau 10 formé de la juxtaposition de deux coulisses 3, de manière à assurer une ossature solide et immobile. Ainsi, si l'on utilise l'une des quilles 11 des figures 18 à 25, la forme des coulisses 3 de l'élément de construction sera modifiée en conséquence sans qu'il soit nécessaire de l'illustrer, la forme de la rainure 4 de la coulisse étant exactement complémentaire de la moitié de la section transversale de la quille 11, la section transversale de la quille correspondant à deux rainures 4 juxtaposées. Dans tous ces cas, la rainure de la coulisse est telle qu'elle est apte à retenir latéralement un élément, notamment une quille qui coulisserait à l'intérieur de la rainure.

Sur la figure 18, la quille 11 présente en section transversale une forme de Z.

Sur la figure 19, la quille 11 présente en section transversale une forme de double croix, aux extrémités arrondies. La coulisse 3 comprend dans ce cas une rainure 4 et deux petites rainures 5, les creux des rainures 4 et 5 étant arrondis. Sur la figure 20, la quille présente en section transversale une forme de bobine. Dans ce cas, la coulisse 3 comporte une rainure 4 et deux petites rainures 5 formées à des extrémités des côtés de la rainure 4, et étant arrondies.

Sur la figure 21, la quille présente en section transversale une autre forme de bobine. Dans ce cas, la coulisse 3 comporte une rainure 4 et deux petites rainures 5 disposées à des extrémités des côtés de la rainure 4 et de forme triangulaire.

Sur la figure 22, la quille 11 présente en section transversale une autre forme de H couché. Dans ce cas, la coulisse 3 comporte une rainure 4 et deux petites rainures 5

disposées à des extrémités des côtés de la rainure 4. La coulisse 3 présente en section transversale une forme de T.

Sur la figure 23, la quille 11 présente en section transversale une forme de diabolo aux bords arrondis en creux. Sur la figure 24, la quille 11 présente en section transversale une autre forme de diabolo, les bords étant rectilignes. Dans ce cas, la coulisse 3 comporte une rainure 4 et deux petites rainures 5 disposées à des extrémités des côtés de la rainure 4 et de forme triangulaire mais inversées par rapport à celle des rainures 5 de la figure 21.

Sur la figure 25 enfin, les petites rainures 5 de la coulisse s'étendent jusqu'aux bords de la coulisse et la quille 11 présente une autre forme de diabolo.

Dans toute la description, les termes se rapportant à la hauteur ou au fait que tel élément est vertical ou horizontal font référence à l'élément de construction dans la position qu'il occupe lorsqu'il est assemblé ou en position pour être assemblé, cette position étant illustrée par la figure 2, avec l'axe X vertical. Dans toute la description, les expressions « comportant un » ou « comprenant un » doivent être interprétées comme étant synonymes des expressions « comportant au moins un » ou « comprenant au moins un », respectivement, sauf si le contraire est spécifié.

Les plages de valeurs données dans toute la description sont comprises comme incluant les bornes, sauf si le contraire est spécifié.