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Title:
COMPRESSION SPRING, SHOCK ABSORBER FOR A VEHICLE AUTOMATIC HITCHING DEVICE AND VEHICLE EQUIPPED WITH SUCH A SHOCK ABSORBER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/012049
Kind Code:
A1
Abstract:
Compression spring comprising a composite assembly of cylindrical blocks (1) made of thermoplastic elastomer alternating with metal plates (2) which are sandwiched between the blocks and which, in their region (5) protruding beyond the blocks (1) have protrusions (6) that limit the compression of the blocks, the blocks having successively undergone compressive deformation beyond the elastic limit of the elastomer followed by expansion.

Inventors:
MERTENS RUDI (BE)
Application Number:
PCT/BE2009/000039
Publication Date:
February 04, 2010
Filing Date:
July 28, 2009
Export Citation:
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Assignee:
MERTENS RUDI (BE)
International Classes:
F16F3/087
Domestic Patent References:
WO2001094806A22001-12-13
Foreign References:
US4198037A1980-04-15
US5529327A1996-06-25
DE20107826U12001-10-11
DE8224549U11982-10-28
DE20021042U12001-03-01
US6520360B12003-02-18
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Ressort de compression comprenant un assemblage composite de blocs cylindriques (1) en élastomère thermoplastique alternant avec des plaques métalliques (2) , qui sont prises en sandwich entre les blocs et débordent ceux-ci, les blocs ayant subi successivement une déformation par compression au-delà de la limite élastique de l' élastomère et une détente, caractérisé en ce que les plaques (2) présentent, dans leur zone (5) qui déborde les blocs (1), des proéminences (6) qui limitent la compression des blocs.

2. Ressort selon la revendication 1, caractérisé en ce que les proéminences (6) sont dimensionnées pour que la tension de compression dans l' élastomère des blocs (1) soit inférieure à sa limite élastique lorsque lesdites proéminences sont en contacts les unes avec les autres.

3. Ressort selon la revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que l'assemblage composite est pris en sandwich entre deux supports d'extrémité (7, 8).

4. Ressort selon l'une quelconque des revendication 1 à 3, caractérisé en ce qu'un barreau cylindrique (10) est solidarisé à une plaque (23) de l'assemblage composite et coulisse à travers un alignement d'ouvertures (3, 4) qui sont ménagées respectivement à travers les autres plaques (21, 22, 2\ 25) et les blocs (I1, I2, I3, I4, I5, lδ) de l'assemblage composite.

5. Ressort selon la revendication 4, caractérisé en ce que la plaque à laquelle le barreau (10) est solidarisé est une plaque sensiblement médiane (23) de l'assemblage composite.

6. Ressort selon la revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que, dans le cas où l'assemblage composite est pris en sandwich entre deux supports d'extrémité (7, 8), le barreau (10) coulisse dans des ouvertures (9) desdits supports, lesdites ouvertures (9) des supports (7, 8) ayant une longueur suffisante pour que les extrémités du barreau (10) restent à l'intérieur desdites ouvertures (9) pendant une utilisation normale du ressort.

7. Ressort selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les plaques (2) présentent des renflements transversaux (24) qui pénètrent dans des orifices correspondants (4) des blocs (1) .

8. Ressort selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'épaisseur des renflements (24) est sensiblement égale à l'épaisseur des proéminences (6) .

9. Ressort selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que les renflements (24) des plaques (2) et les orifices (4) des blocs (1) sont sensiblement alignés dans l'axe desdits blocs.

10. Ressort selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que l'assemblage composite est logé dans un boîtier (11) de telle sorte qu'une au moins des plaques (2) coulisse sur la paroi latérale dudit boîtier.

11. Amortisseur de chocs pour dispositif d'attelage automatique de véhicules, caractérisé en ce qu'il comprend un ressort conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 10.

12. Amortisseur de chocs selon la revendication 11, caractérisé en ce que, dans le cas d'un ressort conforme à l'une quelconque des revendications 6 à 10, les deux supports d'extrémité (7, 8) de l'assemblage composite sont insérés entre des butées solidaires d'un châssis du véhicule.

13. Véhicule équipé d'un amortisseur de chocs conforme à la revendication 11 ou 12.

Description:
Ressort de compression, amortisseur de chocs pour dispositif d' attelage automatique de véhicules et véhicule équipé d'un tel amortisseur de chocs.

Domaine de l'invention

L'invention se rapporte aux ressorts, spécialement aux ressorts de compression en élastomère thermoplastique .

Etat de la technique Dans les documents US-A 4 198 037, US-A-4 566 678 et WO 98/46930, on décrit des ressorts en élastomère thermoplastique, spécialement conçus pour fonctionner en compression. Ces ressorts comprennent un corps formé d'un bloc en élastomère thermoplastique auquel on a fait subir un traitement mécanique approprié, comprenant une déformation par compression au delà de la limite élastique de l' élastomère thermoplastique, la compression étant suivie d'une détente du bloc. A l'issue de la détente, le bloc en élastomère thermoplastique conserve une déformation rémanente, qui dépend de la grandeur de l'effort de compression et de l' élastomère thermoplastique sélectionné.

Pour augmenter la course de ces ressorts connus, on a songé à superposer plusieurs blocs tels que définis plus haut, entre lesquels on interpose des plaques métalliques qui débordent les blocs. Les plaques métalliques sont pourvues de moyens d'accrochage aux blocs et servent ainsi à solidariser les blocs les uns aux autres pour former un assemblage composite cohérent. Dans le document WO 2006/021357, l'assemblage composite des blocs en élastomère thermoplastique et des plaques métalliques est un assemblage tubulaire dans lequel on a enchâssé un cylindre en élastomère thermoplastique .

En cours d'utilisation, ces ressorts connus sont soumis à des cycles de compression-détente. Il est important d'éviter de dépasser la limite élastique de 1' élastomère pendant la compression du ressort, pour éviter une dégradation des caractéristiques mécaniques de celui-ci. Résumé de l'invention

L'invention vise à fournir un ressort de compression en élastomère thermoplastique,, de conception nouvelle, spécialement conçue pour éviter que pendant une utilisation normale du ressort, la course et l'effort de compression excèdent des valeurs limites au-delà desquelles le ressort subirait une dégradation irréversible .

L'invention vise également à fournir un amortisseur de chocs destiné à un dispositif d'attelage automatique de véhicules (spécialement des véhicules ferroviaires) , ainsi qu'un véhicule équipé d'un tel amortisseur de chocs .

En conséquence, l'invention concerne un ressort de compression comprenant un assemblage composite de blocs cylindriques en élastomère thermoplastique alternant avec des plaques métalliques, qui sont prises en sandwich entre les blocs et débordent de ceux-ci, les blocs ayant subi successivement une déformation par compression au- delà de la limite élastique de l' élastomère et une détente. Selon l'invention, le ressort se caractérise en ce que les plaques présentent, dans leur zone qui déborde les blocs, des proéminences qui limitent la compression des blocs.

Description détaillée de l'invention

Le ressort selon l'invention comprend des blocs en élastomère thermoplastique.

Par définition, un élastomère est une matière macromoléculaire présentant des propriétés élastiques. Un élastomère thermoplastique est un élastomère qui conserve des propriétés élastiques après avoir subi une déformation rémanente par fluage plastique sous l'action d'un effort de compression. Les propriétés élastiques à la compression, de l' élastomère thermoplastique qui a subi la déformation rémanente sont normalement différentes de celles de l' élastomère avant la déformation. Les élastomères thermoplastiques sont bien connus en technique et sont généralement des élastomères de synthèse.

Moyennant les propriétés énoncées plus haut, l' élastomère thermoplastique sélectionné pour le ressort selon l'invention n'est pas critique pour la définition de l'invention. On utilise avantageusement des polyesters thermoplastiques. Des exemples de polyesters thermoplastiques convenant pour l'invention appartiennent à la famille des copolymères d'esters de polyéthers. Des copolymères obtenus par transestérification d'un ester dérivé d'acide phtalique, d'un glycol à faible poids moléculaire et d'un polyéther glycol conviennent bien, notamment ceux commercialisés sous la marque HYTREL® (Du Pont) . Des informations concernant ces copolymères sont notamment accessibles dans le document Polymer Engineering and Science, décembre 1974, Vol. 14, n°12, pages 848 à 852, ainsi que dans le document Encyclopedia of polymer Science and Technology, Supl. Vol. II, Wiley & Son, New York, 1977, pages 484-509. Les élastomères connus sous la marque ARNITEL® (DSM) conviennent spécialement bien. Les blocs en élastomère thermoplastique du ressort ont subi un traitement mécanique approprié, comprenant une déformation par compression au delà de la limite élastique de l' élastomère thermoplastique, la compression étant suivie d'une détente du bloc. Dans la suite du présent mémoire, le traitement mécanique qui vient d'être décrit sera désigné « traitement mécanique de compression/détente » et l'expression « axe de compression » désignera la direction de l'effort de compression mis en œuvre dans le traitement mécanique de compression/détente.

A l'issue du traitement mécanique de compression/détente, les blocs en élastomère thermoplastique conservent une déformation rémanente, qui dépend de la grandeur de l'effort de compression et de l' élastomère thermoplastique sélectionné.

Dans le traitement mécanique de compression/détente, l'effort de compression doit être supérieur à la limite élastique de l' élastomère thermoplastique, de manière que les blocs du ressort conservent une déformation rémanente. La grandeur optimum de l'effort de compression va dépendre de la forme et des dimensions du bloc, ainsi que de l' élastomère thermoplastique et des propriétés recherchées pour le ressort. Elle doit être déterminée dans chaque cas particulier par l'homme du métier. Des informations concernant le traitement mécanique de compression/détente sont accessibles dans les documents US-A-4 198 037, GB-A-2 180 618 et WQ 98/46930. Bien que cela ne soit pas indispensable, le traitement mécanique de compression/détente peut être accompagné d'un traitement thermique approprié avant, pendant ou après avoir exercé l'effort de compression. Des informations concernant ce traitement thermique sont accessibles dans le document US-A-4 198 037.

L'axe de compression est généralement rectiligne.

Dans le ressort selon l'invention, les blocs en élastomère thermoplastique sont cylindriques, généralement des cylindres droits . Dans ce cas particulier, l'axe de compression précité est de préférence parallèle à l'axe de révolution du bloc. Sous l'action de l'effort de compression (qui doit être au moins suffisant pour provoquer une déformation rémanente du cylindre) le cylindre subit une contraction axiale et une expansion radiale. A l'issue de la détente (qui consiste à relâcher l'effort de compression), le cylindre adopte une forme intermédiaire entre celle qu'il avait avant d'exercer l'effort de compression et celle qu'il avait à l'état comprimé. Les blocs cylindriques sont généralement des blocs circulaires et leur face latérale périphérique présente généralement un profil bombé convexe. Ce profil bombé convexe est le résultat du traitement mécanique de compression/détente exposé plus haut. Le cylindre formant chacun des blocs du ressort peut être un cylindre unitaire ou un cylindre composite que l'on obtient en enchâssant un noyau cylindrique en élastomère thermoplastique, dans un fourreau en élastomère thermoplastique. Dans cette variante d'exécution particulière de l'invention, le fourreau et le noyau peuvent être réalisés dans le même élastomère thermoplastique ou en des élastomères thermoplastiques différents. Des blocs-ressorts de ce type sont notamment décrits dans les documents WO 98/46930 et WO 2006/021357.

Dans le ressort selon l'invention, les blocs en élastomère thermoplastique alternent avec des plaques métalliques auxquelles ils sont liés pour former un assemblage composite cohérent. La liaison des blocs en élastomère thermoplastique aux plaques métalliques peut être obtenue par tout moyen adéquat. Ce moyen n'est pas critique pour la définition de l'invention et peut par exemple comprendre une liaison par collage, par sertissage ou au moyen de la technique décrite dans le document WO 2006/021357 (Bureau Mertens) (liste exemplative, non exhaustive) .

Le ressort selon l' invention comprend au moins deux blocs en élastomère thermoplastique et une plaque métallique prise en sandwich entre les deux blocs. Le nombre de blocs et de plaques n'est pas critique pour la définition de l'invention et va dépendre des propriétés mécaniques recherchées pour le ressort, particulièrement de leur course. D'une manière générale, l'assemblage composite du ressort selon l'invention comprend n blocs en élastomère thermoplastique alternant avec (n-1) plaques métalliques, n désignant un nombre entier au moins égal à 2. La valeur maximum que n peut atteindre n'est pas critique pour la définition de l'invention. En pratique, elle est définie par des considérations de stabilité et d'encombrement du ressort et doit être déterminée dans chaque cas particulier par un homme du métier en fonction notamment des dimensions des blocs et des plaques. A titre d'exemple non limitatif, on peut attribuer à n une valeur comprise entre 2 et 50 (par exemple de 3 à 25) , les valeurs de 4 à 15 convenant bien dans la plupart des applications (valeurs exemplatives, non exhaustives) .

Dans le ressort selon l'invention, l'assemblage composite des blocs et des plaques est habituellement pris en sandwich entre deux supports d'extrémité. Ces supports ont pour fonction de transmettre les efforts de compression à l'assemblage composite des blocs et des plaques. Ils sont généralement des supports métalliques, bien qu'une autre matière rigide puisse également convenir. Les supports d'extrémité peuvent être par exemple des plateaux.

Selon l'invention, les plaques débordent les blocs en élastomère thermoplastique et elles présentent des proéminences dans leur zone qui déborde lesdits blocs. Ces proéminences ont pour fonction de limiter la contraction axiale des blocs en élastomère thermoplastique lorsque le ressort est soumis à une compression. Les dimensions des proéminences doivent être telles que la tension de compression dans l' élastomère des blocs soit inférieure à la limite élastique de l' élastomère lorsque lesdites proéminences sont en contact les unes avec les autres. Les plaques (spécialement leur zone qui déborde les blocs en élastomère) et leurs proéminences périphériques doivent en outre être dimensionnées pour que les blocs en élastomère puissent se déformer et enfler transversalement et librement sous l'effet d'une compression axiale du ressort jusqu'à mise en contact des proéminences. En pratique, les dimensions des plaques et des proéminences doivent être calculées dans chaque cas particulier par un homme du métier, en fonction de divers paramètres (notamment la nature de l' élastomère thermoplastique et les dimensions des blocs) . Dans le ressort selon l'invention, les plaques métalliques peuvent être des disques. On peut également, en variante, mettre en œuvre des plaques polygonales, par exemple rectangulaires ou carrées. Chaque plaque métallique peut être pourvue d'une proéminence unique qui forme une couronne annulaire ininterrompue à la périphérie de la plaque. En variante, chaque plaque peut être pourvue de plusieurs proéminences distinctes, qui sont réparties à la périphérie de la plaque. Les proéminences peuvent avoir toute section transversale compatible avec l'objectif recherché. Elles peuvent avoir une section transversale circulaire ou polygonale, par exemple carrée ou rectangulaire .

Dans le ressort selon l' invention, la partie des plaques qui déborde les blocs est balayée par l'air ambiant. De la sorte, elle agit comme une ailette de refroidissement en participant activement à éliminer la chaleur qui est générée au sein de l'élastomère thermoplastique pendant les cycles de compression-détente du ressort. Le ressort selon l'invention présente ainsi l'avantage supplémentaire d'être correctement réfrigéré en cours d'utilisation écartant de la sorte le risque d'un échauffement excessif de l'élastomère. Cette particularité avantageuse du ressort selon l'invention a pour corollaire que le ressort peut soutenir des fréquences élevées de cycles de compression-détente de grande amplitude, sans être sujet à un échauffement excessif. Toutes autres choses égales par ailleurs, l'intensité du refroidissement des blocs en élastomère thermoplastique va dépendre des dimensions des plaques, principalement de la superficie de leur zone qui déborde lesdits blocs. La superficie optimum va dépendre de divers paramètres, notamment des dimensions des blocs, de la conductibilité thermique du métal des plaques et des efforts auxquels le ressort est normalement soumis au cours d'une utilisation normale. Elle peut être déterminée par un homme du métier au moyen d' un calcul de routine. En pratique, on préfère que le rapport entre la superficie de la partie débordante des plaques et la superficie de la partie non débordante des plaques soit au moins égale à la 1/3, de préférence à 1/2, les valeurs comprises entre 1/2 et 3/2 étant spécialement recommandées. Dans une forme de réalisation particulière du ressort selon l'invention, l'assemblage composite des blocs et des plaques métalliques est tubulaire. Il comprend de ce fait un conduit axial défini par un alignement d' ouvertures qui sont ménagées respectivement à travers les blocs et les plaques. Un barreau cylindrique rigide traverse ce conduit axial. Le barreau cylindrique a pour fonction de rigidifier l'assemblage composite latéralement, pour éviter un flambage de celui- ci sous l'effet d'une compression axiale. Le barreau peut avantageusement être en métal. Il présente normalement une section transversale qui correspond sensiblement à celle du conduit axial précité, de manière que les blocs et les plaques puissent coulisser librement à son contact lorsque le ressort est soumis à un cycle de compression- détente. En variante, on peut prévoir un lubrifiant entre le barreau et l'assemblage des blocs et des plaques. Cette forme de réalisation particulière de l'invention est spécialement adaptée à des ressorts de grande longueur comprenant un nombre élevé de blocs en élastomère thermoplastique.

Dans la variante avantageuse de l'invention où l'assemblage composite des blocs et des plaques est pris en sandwich entre deux supports d'extrémité, le barreau cylindrique coulisse généralement dans deux ouvertures qui sont ménagées respectivement dans ces deux supports. Ces deux ouvertures sont avantageusement munies de coussinets en une matière antifriction. Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, le barreau précité est solidarisé à une des plaques de l'assemblage composite et il coulisse à travers un alignement d' ouvertures qui sont ménagées respectivement dans les autres plaques, les blocs et, le cas échéant, les deux supports d'extrémités de 1' assemblage.

Dans cette forme de réalisation de l'invention, la plaque qui est solidarisée au barreau est de préférence une plaque médiane de l'assemblage. On entend désigner par l'expression « plaque médiane » une plaque qui se situe sensiblement à mi-distance des extrémités de l'assemblage composite. Dans le cas où le nombre n de blocs est un nombre pair, la plaque médiane divise l'assemblage en deux fractions comprenant chacune n/2 blocs en élastomères thermoplastique et (n-2)/2 plaques. Dans le cas où le nombre n de blocs est un nombre impair, la plaque médiane divise l'assemblage en deux fractions dont l'une comprend chacune (n-l)/2 blocs en élastomère thermoplastique et l'autre (n+1) /2 blocs en élastomère thermoplastique. Dans le cas de grands assemblages comprenant un nombre élevé de blocs en élastomère thermoplastique et de plaques, la plaque médiane précitée peut être décalée par rapport à la position strictement médiane de l'assemblage. Dans les formes de réalisation qui viennent d'être décrites, le barreau assure l'alignement de l'empilage des plaques métalliques et des blocs en élastomère thermoplastique .

Dans une forme de réalisation modifiée du ressort selon l'invention, l'alignement dudit empilage est réalisé d'une autre manière. A cet effet, chacune des plaques métalliques présente deux renflements transversaux situés respectivement de part et d'autre de ladite plaque et ces renflements pénètrent dans des orifices correspondants qui sont respectivement ménagés dans les blocs en élastomère thermoplastique situés respectivement de part et d'autre de ladite plaque.

Dans une forme de réalisation avantageuse supplémentaire du ressort selon l'invention, l'assemblage composite des blocs et des plaques est logé dans un boîtier et celui-ci est profilé de telle sorte qu'une au moins desdites plaques coulisse sur la paroi latérale du boîtier. Cette forme de réalisation de l'invention présente l'avantage de renforcer la résistance du ressort au flambage. Le boîtier et les plaques des ressorts sont de préférence profilés et dimensionnés de telle sorte qu'une majorité (de préférence la totalité) des plaques de l'assemblage composite coulissent sur la paroi latérale du boîtier.

Le ressort selon l'invention est utilisable dans toutes applications nécessitant des ressorts de compression.

Le ressort selon l'invention trouve une application intéressante dans des tampons ou butoirs destinés aux véhicules ferroviaires, tels que les locomotives et les autorails, les voitures de chemin de fer pour voyageurs et les wagons ferroviaires pour le transport de marchandises ou de bestiaux- Le ressort selon l'invention trouve une application supplémentaire dans des systèmes de suspension de véhicules terrestres à roues ou à chaînes, tels que des voitures automobiles, des camions, des motocyclettes, des chariots ou des remorques, des engins de génie civil ou militaire et des voitures de chemin de fer. On lui trouve également des applications dans des machines industrielles fixes, par exemple des machines-outils, ainsi que pour la suspension d' organes mécaniques mobiles dans du matériel électroménager (lave-linge, lave- vaisselle, etc. ) .

Le ressort selon l'invention trouve une application spécialement avantageuse dans les amortisseurs de chocs équipant les dispositifs d' attelage automatique de véhicules, spécialement des véhicules ferroviaires.

L'invention concerne dès lors également un amortisseur de chocs pour dispositif d'attelage automatique de véhicules, ledit amortisseur de chocs comprenant un ressort conforme à l'invention. L'amortisseur de chocs selon l'invention est destiné à être monté sur un véhicule (par exemple un véhicule ferroviaire, spécialement une locomotive, un wagon de marchandise ou une voiture pour voyageurs) et il est alors relié à un dispositif d'attelage automatique. Dans une forme de réalisation particulière de l'amortisseur de chocs selon l'invention, le ressort mis en œuvre comprend deux supports d' extrémité tels que définis plus haut, qui sont insérés entre des butées solidaires d'un châssis du véhicule. Dans cette forme de réalisation de l'invention, le ressort est avantageusement entouré d'un étrier qui est fixé à un attelage automatique par une clavette ou un organe de fixation similaire. L' invention concerne également un véhicule équipé d'un amortisseur de chocs conforme à l'invention.

Le véhicule selon l'invention peut être indifféremment un véhicule terrestre, un véhicule fluvial ou un véhicule marin. L'invention s'applique avantageusement aux véhicules ferroviaires.

Brève description des figures

Des particularités et détails de l'invention vont apparaître au cours de la description suivante des figures annexées, qui sont des schémas de quelques formes de réalisation particulières de l'invention.

La figure 1 montre en section axiale, une première forme de réalisation générale du ressort selon l'invention ; La figure 2 est une coupe selon le plan II-II de la figure 1 ;

La figure 3 montre, en section axiale, une deuxième forme de réalisation du ressort selon l'invention ;

La figure 4 est une vue analogue à la figure 2, d'une variante d'exécution du ressort de la figures 3 ;

La figure 5 montre en section axiale, un amortisseur incorporant une forme de réalisation préférée du ressort selon l'invention ;

La figure 6 montre une forme de réalisation modifiée du ressort de l'amortisseur de la figure 5 ;

La figure 7 montre en plan un dispositif incorporant un amortisseur de chocs dans un véhicule ferroviaire ; et

La figure 8 est une vue en élévation du dispositif de la figure 7. Les figures ne sont pas dessinées à l'échelle.

Généralement, les mêmes numéros de référence désignent les mêmes éléments .

Description détaillée de modes de réalisation particuliers Le ressort représenté aux figures 1 et 2 comprend un assemblage de trois blocs tubulaires 1 en élastomère thermoplastique, alternant avec deux plaques métalliques carrées 2. Les blocs 1 présentent l'aspect de boudins, dont la face latérale périphérique présente un profil bombé convexe. Chacun des blocs tubulaires 1 a été obtenu en soumettant un tube cylindrique droit à un traitement mécanique de compression/détente comprenant une compression du tube cylindrique au-delà de la limite de déformation élastique de l' élastomère et une détente. A l'issue du traitement mécanique de compression/détente, le tube cylindrique conserve une déformation rémanente lui donnant l'aspect des blocs 1.

Les plaques métalliques 2 sont percées en leur centre d'un orifice 4. Les orifices 4 des plaques 2 sont alignés avec les orifices 4 des blocs 1 pour former un tube axial 3.

Conformément à l'invention, les plaques 2 débordent les blocs 1. Elles présentent de la sorte une zone externe 5 de grande superficie, qui est balayée par l'air ambiant pendant l'utilisation normale du ressort.

Dans sa zone externe 5 qui déborde les blocs 1, chaque plaque métallique 2 présente quatre proéminences 6. Les proéminences 6 forment des encorbellements à la périphérie des blocs 1. Pendant le fonctionnement normal du ressort, les blocs 1 subissent des cycles de compression/détente et génèrent de la chaleur. Cette chaleur est évacuée par les plaques 2, qui jouent le rôle d'ailettes de refroidissement du ressort, évitant un échauffement excessif des blocs 1. Les encorbellements formés par les proéminences 6 à la périphérie des blocs 1 limitent la compression de ceux-ci lorsque le ressort est utilisé. L'épaisseur des proéminences 6 est calculée pour que la tension de compression dans les blocs 1 soit inférieure à la limite élastique de l'élastomère lorsque lesdites proéminences sont accolées. Elles empêchent ainsi que la limite élastique de l'élastomère soit dépassée pendant une utilisation normale du ressort.

Dans le ressort des figures 1 et 2, les plaques carrées 2 peuvent, en variante, être remplacées par des disques circulaires ou elliptiques ou par des plaques polygonales, par exemple hexagonales ou octogonales. Les quatre proéminences 5 de chaque plaque 2 peuvent être remplacées par une proéminence annulaire unique, à la périphérie de la plaque

Dans le ressort des figures 1 et 2, on peut, en variante, remplacer les blocs tubulaires 1 par des blocs pleins .

Le ressort représenté à la figure 3 comprend un assemblage de six blocs tubulaires I 1 , I 2 , I 3 , I 4 , I 5 et I 5 alternant avec cinq plaques métalliques 2 1 , 2 2 , 2 3 , 2 4 , 2 5 comprenant des proéminences 6 à leur périphérie. Les blocs 1 et les plaques 2 sont conformes à ce qui a été exposé plus haut en référence aux figures 1 et 2. La plaque médiane 2 3 est sensiblement plus épaisse que les autres plaques 2. Sa fonction sera définie plus loin. L'assemblage des blocs 1 et des plaques 2 est pris en sandwich entre deux supports d'extrémité 7 et 8. Les supports 7 et 8 sont respectivement percés d' ouvertures axiales 9, situées dans le prolongement du tube axial 3. Un barreau métallique 10 traverse le tube axial 3 et pénètre dans les orifices 9 des supports 7 et 8. Le barreau 10 est solidarisé à la plaque médiane 2 3 . Il a pour fonction d'éviter un flambage de l'assemblage des blocs 1 et des plaques 2, lorsque le ressort est comprimé entre les supports 7 et 8. Les ouvertures 9 peuvent avantageusement contenir des coussinets 15 en une matière antifriction pour faciliter le coulissement du barreau 10 pendant une utilisation normale du ressort.

Dans la variante d'exécution de la figure 4, l'assemblage composite des blocs 1 et des plaques 2 est enfermé dans un boîtier 11 de section carrée. Le boîtier 11 est profilé de manière que sa paroi latérale épouse sensiblement les plaques carrées 2 qui coulissent ainsi sur cette paroi. Le boîtier 11 renforce davantage la résistance du ressort au flambage.

L'amortisseur représenté à la figure 5 incorpore une variante du ressort de la figure 3. A cet effet, les supports d'extrémité 7 et 8 présentent également des proéminences 6, en regard des proéminences des plaques 2 1 et 2 5 respectivement et la cohésion du ressort est assurée par des tiges 16 qui coulissent dans les supports 7 et 8 et dans les plaques 2. Les tiges 16 sont munies d'écrous 18 à leurs extrémités, qui prennent appui sur des ergots 17 solidaires des supports 7 et 8. L'amortisseur de la figure 6 diffère de celui de la figure 5 par la suppression du barreau métallique 10 et des orifices centraux 4 des plaques métalliques 2 (figure 5) . Dans le ressort de la figure 6, chacune des plaques métalliques 2 présente, dans sa zone centrale, deux renflements cylindriques transversaux 24 situés respectivement de part et d' autre de ladite plaque et ces deux renflements 24 pénètrent respectivement dans des orifices correspondants 4 des blocs en élastomère thermoplastique 2 situés respectivement de part et d'autre de ladite plaque. Chacun des supports d'extrémité 7 et 8 comprend un renflement cylindrique similaire 24, qui pénètre dans l'orifice axial 4 du bloc 1 qui lui fait face. La cohésion de l'amortisseur de la figure 6 est assurée par un assemblage (non représenté) de tiges filetées, d' écrous et d'ergots tels que ceux désignés par les référence 16, 18 et 17 à la figure 5.

L'épaisseur des renflements 24 est sensiblement égale à celle des proéminences 6, pour permettre les cycles de compression-détente du ressort.

Le dispositif représenté aux figures 7 et 8 comprend un ressort 19 calé entre deux butées 13 et 14, solidaires du châssis 20 d'un véhicule non représenté (par exemple un wagon ou une motrice de chemin de fer) . Le ressort 19 est du type de celui schématisé à la figure 5, dont les deux supports d' extrémité 7 et 8 sont appliqués respectivement contre les deux butées 13 et 14. Un étrier 21 encercle le ressort 19 et est fixé à un attelage automatique 22 par une clavette 23.

Lorsqu'on exerce une traction sur l'attelage 22, dans le sens de la flèche X, l' étrier 21 est déplacé dans le même sens et comprime le ressort 19 contre la butée 13, ce qui amortit l'impact sur le châssis 20 du véhicule. Lorsqu'on soumet l'attelage 22 à un choc dans le sens inverse de la flèche X, il repousse le support 7 et comprime le ressort 19 contre la butée 14, ce qui amortit l'impact sur le châssis 20 du véhicule.

Dans le dispositif des figures 7 et 8, le ressort 19 se trouve à l'état partiellement comprimé entre les butées 13 et 14. Pour faciliter son insertion entre ces butées, on visse les écrous 18 sur les tiges 16 (figure 7) de manière à rapprocher les supports d'extrémité 7 et 8 et à comprimer les blocs 1. Après insertion du ressort 19 entre les butées 13 et 14, on dévisse les écrous 18 pour que le ressort 19 prenne appui sur les butées 13 et 14. Dans cette position, le ressort 19 est maintenu à l'état légèrement comprimé entre les butées 13 et 14.

Dans le dispositif des figures 7 et 8, on peut également utiliser un ressort conforme à celui de la figure 6.