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Patent Searching and Data


Title:
COMPUTER SYSTEM HAVING A PIVOTING VERTICAL PANEL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/002588
Kind Code:
A1
Abstract:
Disclosed is a computer system capable of generating heat comprising: - a box, - a water circuit capable of being connected at the inlet and at the outlet to an external water network, this water circuit comprising metal pipes inside the box, - at least one panel that is kept vertically upright inside the box, this panel comprising a vertically upright metal pipe loop and at least one electronic board pressed vertically onto a portion of the loop, this electronic board being provided with at least one electronic component capable of generating heat towards the metal pipe, - a communication interface enabling an external computer system to access the at least one electronic component as a resource, - a control interface for regulating a quantity of energy to be generated by the at least one electronic component, - at least one power supply.

Inventors:
MIKOLAJCZAK LOUIS (FR)
BENOIT PAUL (FR)
PELLEGRINI CLÉMENT (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/063811
Publication Date:
January 04, 2024
Filing Date:
May 23, 2023
Export Citation:
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Assignee:
QARNOT COMPUTING (FR)
International Classes:
H05K7/20
Foreign References:
US20160291651A12016-10-06
US20150160702A12015-06-11
US7212409B12007-05-01
FR3099814A12021-02-12
Attorney, Agent or Firm:
IPAZ (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

[Revendication 1] Système informatique apte à générer de la chaleur, comprenant :

- un caisson,

- un circuit de fluide caloporteur apte à être connecté en entrée et en sortie à un réseau de fluide caloporteur externe, ce circuit de fluide caloporteur comprenant des tuyaux métalliques à l’intérieur du caisson,

- au moins un panneau maintenu debout à la verticale à l’intérieur du caisson, ce panneau comprenant une boucle de tuyau métallique maintenue à la verticale et au moins une carte électronique plaquée verticalement sur une partie de la boucle, cette carte électronique étant dotée d’au moins un composant électronique capable de générer de la chaleur vers le tuyau métallique,

- une interface de communication permettant à un système informatique externe d’accéder audit au moins un composant électronique en tant que ressource,

- une interface de contrôle pour réguler une quantité d’énergie à générer par ledit au moins un composant électronique,

- au moins une alimentation, caractérisé en ce que le panneau est fixé au caisson au moyen d’une attache mobile adaptée pour maintenir le panneau à la verticale lors d’un déplacement par rotation ou par translation, ce déplacement mettant tout ou partie du panneau hors du caisson.

[Revendication 2] Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’attache mobile est une charnière permettant au panneau de pivoter autour d’un axe vertical relativement au reste du caisson.

[Revendication 3] Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’attache mobile est un rail permettant au panneau de coulisser horizontalement ou verticalement.

[Revendication 4] Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la boucle de tuyau métallique est disposée en serpentin avec des sections verticales constituées chacune de deux parties de tuyaux parallèles aptes à véhiculer le fluide caloporteur dans respectivement deux sens opposés.

[Revendication 5] Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend un bloc métallique destiné à capter et transférer la chaleur, ce bloc métallique étant disposé entre la carte électronique et le tuyau métallique.

[Revendication 6] Système selon la revendication 5, caractérisé en ce que le bloc métallique comprend des rainures rectilignes aptes à recueillir les tuyaux métalliques de la section verticale.

[Revendication 7] Système selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que le bloc métallique est constitué d’au moins deux parties, un bloc fixe et un bloc modulaire adapté à une carte électronique donnée.

[Revendication 8] Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend une carte électronique de chaque côté d’une même section verticale.

[Revendication 9] Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque panneau comprend plusieurs sections verticales, chaque section verticale étant encadrée par deux cartes électroniques ; une section verticale étant réservée pour disposer au moins une alimentation.

[Revendication 10] Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les tuyaux métalliques présentent un diamètre interne supérieur ou égal à 16mm.

[Revendication 11] Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que lorsque le panneau peut pivoter, le caisson comprend un pied fixe autour duquel le panneau peut pivoter par deux charnières.

[Revendication 12] Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le caisson est doté de portes ou parois amovibles permettant de déplacer le panneau hors de l’enceinte du caisson.

[Revendication 13] Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que lorsque le panneau peut pivoter, la partie libre du panneau comprend un pied rétractable permettant d’être déployé et posé au sol lorsque le panneau a pivoté hors de l’enceinte du caisson. [Revendication 14] Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend un radiateur disposé sur la partie haute du caisson, perpendiculairement au panneau disposé à la verticale ; le circuit de fluide caloporteur étant en contact avec ce radiateur.

[Revendication 15] Système selon la revendication 14, caractérisé en ce qu’au moins un ventilateur est disposé sur le radiateur pour forcer la circulation de l’air à l’intérieur du caisson dans la direction verticale.

[Revendication 16] Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend des tuyaux flexibles pour relier une partie de tuyau métallique fixée de manière rigide au caisson et le tuyau métallique disposé dans le panneau.

[Revendication 17] Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend plusieurs panneaux, des tuyaux flexibles reliant les tuyaux métalliques en série entre les panneaux.

[Revendication 18] Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend des poutrelles structurelles en plastique pour isoler thermiquement le panneau du caisson.

[Revendication 19] Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le composant électronique capable de générer de la chaleur est un microprocesseur.

[Revendication 20] Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le composant électronique est un disque de stockage de données.

Description:
Description

Titre de P invention : SYSTÈME INFORMATIQUE À PANNEAU VERTICAL PIVOTANT

[1] Domaine technique

[2] La présente invention concerne un système informatique apte à générer de la chaleur. Il peut s’agir d’un serveur associé à des moyens d’évacuation de la chaleur dans un data center. Il peut avantageusement s’agir d’une chaudière numérique utilisant des microprocesseurs pour produire de la chaleur. Il s’agit dans ce cas d’une chaudière électrique produisant de la chaleur pour réchauffer un circuit d’eau.

[3] L’un des enjeux majeurs dans une telle chaudière numérique est la gestion thermique. Il s’agit de maximiser la transmission de la chaleur produite vers l’eau tout en minimisant les pertes de chaleur par l’air contenu au sein de la chaudière.

[4] Etat de la technique antérieure

[5] On connaît par exemple des systèmes de refroidissement de processeurs dans des centres de données. De tels systèmes sont individuellement disposés sur chaque composant à refroidir et sont alimentés par un circuit d’eau spécifique.

[6] On connaît des systèmes de chaudière à base de microprocesseurs. On connaît une chaudière équipée de plusieurs rangées de cartes électroniques pouvant basculer de haut en bas pour la maintenance notamment.

[7] On connaît le document FR3099814 décrivant une installation de récupération de la chaleur produite par un ensemble électronique ou informatique. Cette installation comprend un système de récupération de la chaleur par un fluide caloporteur et un système de récupération de la chaleur de l’air. Les chaleurs récupérées sont transmises vers un module thermique.

[8] La présente invention a pour but un nouveau système informatique apte à générer de la chaleur améliorant la gestion thermique par une homogénéisation de la température.

[9] La présente invention a aussi pour but un nouveau système informatique apte à générer de la chaleur pour lequel la maintenance est simplifiée.

[10] L’invention a encore pour but une nouvelle chaudière proposant un rendement amélioré par rapport aux chaudière actuelles.

[11] Exposé de l’invention

[12] On atteint au moins l’un des objectifs précités avec un système informatique apte à générer de la chaleur comprenant :

- un caisson,

- un circuit de fluide caloporteur apte à être connecté en entrée et en sortie à un réseau de fluide caloporteur externe, ce circuit de fluide caloporteur comprenant des tuyaux métalliques à l’intérieur du caisson,

- au moins un panneau maintenu debout à la verticale à l’intérieur du caisson, ce panneau comprenant une boucle de tuyau métallique maintenue à la verticale et au moins une carte électronique plaquée verticalement sur une partie de la boucle, cette carte électronique étant dotée d’au moins un composant électronique capable de générer de la chaleur vers le tuyau métallique,

- une interface de communication permettant à un système informatique externe d’accéder audit au moins un composant électronique en tant que ressource,

- une interface de contrôle pour réguler une quantité d’énergie à générer par ledit au moins un composant électronique, et

- au moins une alimentation.

[13] Selon l’invention, le panneau est fixé au caisson au moyen d’une attache mobile adaptée pour maintenir le panneau à la verticale lors d’un déplacement par rotation ou par translation, ce déplacement mettant tout ou partie du panneau hors du caisson.

[ 14] Le panneau est fixé directement ou indirectement au caisson.

[15] Les orientations verticale et horizontale s’entendent dans le cas où le caisson est dans sa position de fonctionnement normale.

[16] Le composant électronique est une ressource de calcul ou de stockage. Idéalement, il s’agit un composant électronique qui produit de la chaleur lorsqu’il est en activité

[17] L’invention est notamment remarquable en ce qu’elle est à la croisée du domaine informatique dans l’utilisation des ressources de calcul et du domaine thermique dans l’utilisation du système comme chaudière. Avec la chaudière selon l’invention, on utilise le composant électronique comme source chaude et comme ressource de calcul ou de stockage pour des machines distantes. L’interface de contrôle peut être pilotée par l’utilisateur ou automatisée. En fonction d’une puissance cible, cette interface de contrôle régule l’activité des composants électroniques de façon à obtenir une quantité d’énergie dissipée satisfaisant cette cible.

[18]Par exemple, en cas de besoin de chaleur, l’interface de contrôle peut commander aux composants électroniques d’exécuter des calculs, chaque calcul ou algorithme étant quantifié en termes d’énergie dissipée.

[19] Par fluide caloporteur, on entend un fluide apte à véhiculer de la chaleur, ce fluide pouvant être de l’eau, un gaz ou tout autre fluide. Par la suite on emploiera indifféremment eau ou fluide caloporteur. Si la température d’eau en entrée est trop élevée, on utilise moins de composants électroniques ou on exécute moins de calculs. Lorsque le ou les composants électroniques sont utilisés par un système informatique externe, l’interface de contrôle tient compte de cette utilisation pour rester conforme à la cible. [20] L’interface de contrôle peut être configurée de façon à transmettre au système informatique externe un signal représentant la ressource de calcul disponible dans la chaudière en fonction d’une consigne. Ainsi, les composants électroniques du radiateur exécutent des calculs (commandés par le système informatique externe) qui sont suffisants en nombre et/ou en complexité pour fournir la quantité d’énergie caloporteur requise par l’utilisateur.

[21 ] Le système informatique apte à générer de la chaleur selon l’invention propose une architecture nouvelle en panneau ou bloc. Chaque panneau peut être vu comme une page qui est positionnée selon la verticale et peut pivoter relativement au caisson. Cela permet de disposer de plusieurs pages mobiles pouvant pivoter dans un sens et ou dans l’autre.

[22] Cette architecture de panneau disposé verticalement permet d’optimiser le tirage thermique. L’air chaud est guidé vers le haut.

[23] Dans la configuration où le panneau a pivoté ou a coulissé, les éléments constitutifs du panneau sont ainsi facilement accessibles. Ainsi la carte électronique est accessible. On peut alors réaliser une maintenance de manière aisée.

[24] Selon l’invention, l’attache mobile peut être une charnière permettant au panneau de pivoter autour d’un axe vertical relativement au reste du caisson.

[25] Selon l’invention, l’attache mobile peut être un rail ou un ensemble coulissant permettant au panneau de coulisser horizontalement ou verticalement. En effet, le panneau peut être déplacé tout en restant à la verticale soit par rotation comme vu précédemment, soit par translation au moyen d’un rail. L’ensemble coulissant peut comprendre un mécanisme de levage avec contrepoids. Un déplacement horizontal permet au panneau de sortir du caisson sur un côté. Un déplacement vertical permet au panneau de sortir par le haut du caisson. Idéalement, le caisson est conçu de façon à permettre un déplacement par pivot, vertical ou horizontal. Mais il est également possible d’envisager plusieurs types de déplacement pour un même panneau ou bien différents types de déplacements pour différents panneaux dans un même caisson. Par exemple, les panneaux extérieurs peuvent pivoter, alors que les panneaux intérieurs peuvent coulisser. On peut prévoir une porte ou une paroi amovible pour permettre au panneau de sortir totalement ou partiellement du caisson.

[26] Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, la boucle de tuyau métallique peut être disposée en serpentin avec des sections verticales constituées chacune de deux parties de tuyaux parallèles aptes à véhiculer le fluide caloporteur dans respectivement deux sens opposés.

[27] En d’autres termes, le tuyau est disposé en serpentin dans un sens aller puis dans un sens retour. Le parcours aller et le parcours retour sont côte à côte, en parallèle. Plus précisément, à l’entrée dans le panneau, le tuyau métallique est dressé verticalement à l’intérieur du panneau, subit une courbure pour se dresser verticalement vers le bas avant de réaliser une courbure et repartir verticalement vers le haut. Et ainsi de suite jusqu’à réaliser une dernière courbure de façon à ce que le tuyau reparte dans l’autre sens le long du parcours aller. Ainsi, chaque section verticale est formée par deux morceaux de tuyau rectilignes et verticaux : l’un emmenant l’eau dans le sens aller, l’autre dans le sens retour.

[28] La circulation d’eau au sein d’un panneau se fait alors de manière à homogénéiser la température globale de chaque panneau ou page. Chaque section verticale comprend une section de tuyau dans le sens aller, on considère que cette section transporte une eau à une température froide, et une section de tuyau dans le sens retour, on considère que cette section transporte une eau à une température chaude.

[29] Chaque panneau ou chaque page intègre de préférence une alimentation qui génère également une chaleur à transmettre au circuit d’eau.

[30] La disposition à la verticale des cartes électroniques, permet l’utilisation de nombreux types de carte électronique telle que par exemple de type rack ou de type lame. D’autres types de carte électronique peuvent être utilisés.

[31] Selon un mode de réalisation de l’invention, le système informatique apte à générer de la chaleur peut comprendre un bloc métallique destiné à capter et transférer la chaleur, ce bloc métallique étant disposé entre la carte électronique et le tuyau métallique. Ce bloc métallique peut être en aluminium, en cuivre ou en tout autre matériau apte à transférer efficacement la chaleur.

[32] Le bloc métallique permet de maximiser le transfert de la chaleur qui serait produite par le composant électronique vers le circuit d’eau. Typiquement il s’agit d’une pièce adaptée sur une face au relief de la carte électronique utilisée, et sur une autre face aux tuyaux métalliques.

[33] Le bloc métallique peut comprendre un réceptacle pour recevoir le composant électronique monté en protubérance sur la carte électronique. Le composant électronique peut également être monté dans une cavité.

[34] Avantageusement, le bloc métallique peut être constitué d’au moins deux parties, un bloc fixe et un bloc modulaire adapté à une carte électronique donnée. En d’autres termes, on prévoit plusieurs blocs modulaires, chacun pouvant se fixer au bloc fixe. Chaque bloc modulaire comprend des creux et/ou des protubérances adaptés aux composants électroniques d’une carte électronique donnée.

[35] Selon l’invention, les tuyaux métalliques destinés à capter la chaleur issue du bloc métallique et contenant le fluide caloporteur à réchauffer, sont disposés entre deux blocs métalliques. Ces tuyaux métalliques peuvent être en cuivre ou en tout autre matériau métallique apte à transférer efficacement la chaleur.

[36] La carte électronique peut comprendre plusieurs composants électroniques produisant de la chaleur. Ces composants électroniques produisant de la chaleur peuvent être disposés principalement sur la partie haute ; la partie basse étant réservé aux composants électroniques ou aux éléments sensibles à la chaleur comme des câbles, des commutateurs, des alimentations, les disques de stockage... C’est naturellement au niveau de la partie basse que la température est la plus faible.

[37] Le caisson et la disposition des panneaux à la verticale permettent un tirage thermique forçant la convection naturelle vers le haut.

[38] Selon l’invention, le bloc métallique peut comprendre des rainures rectilignes aptes à recueillir les tuyaux métalliques de la section verticale.

[39] Idéalement, les tuyaux d’une même section verticale sont fixés entre deux blocs métalliques pouvant accueillir chacun une carte électronique. Les blocs métalliques peuvent recouvrir totalement la surface des tuyaux métalliques.

[40] Ainsi selon l’invention, le système informatique apte à générer de la chaleur comprend idéalement une carte électronique de chaque côté d’une même section verticale.

[41] De préférence, chaque panneau peut comprendre plusieurs sections verticales, chaque section verticale étant encadrée par deux cartes électroniques ; une section verticale pouvant être réservée pour disposer au moins une alimentation. Cette alimentation est dédiée à alimenter les composants du panneau.

[42] Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, les tuyaux métalliques présentent un diamètre interne supérieur ou égal à 16mm, idéalement 20mm. Il s’agit d’un diamètre permettant de connecter le système informatique apte à générer de la chaleur au réseau de distribution d’eau, c’est-à-dire le réseau de la ville par exemple.

[43] Un tel arrangement selon la présente invention avec un diamètre au-delà de 16mm permet d’utiliser directement l’eau du robinet conventionnel, sans assainissement ou avec un simple filtrage peu contraignant, sans perte de charge significative évitant ainsi le surdimensionnement de la pompe de circulation. Certaines installations pourront même se passer de pompe spécifiquement pour les chaudières. Le système informatique apte à générer de la chaleur selon l’invention limite tout problème de perte de charge en pression car on utilise des tuyaux de diamètre suffisant.

[44] Au contraire, dans des systèmes connus de refroidissement des cartes électroniques dans des data center par exemple, les tuyaux présentent généralement un faible diamètre inférieur à 10mm et on utilise de l’eau traitée et une pompe fortement dimensionnée pour pallier la résistance due au faible diamètre des tuyaux.

[45] Selon un mode de réalisation de l’invention, lorsque le panneau peut pivoter, le caisson peut comprendre un pied fixe autour duquel le panneau peut pivoter par deux charnières. [46] Le caisson peut être doté de portes ou parois amovibles permettant de déplacer le panneau hors de l’enceinte du caisson.

[47] Le caisson peut être fixé au sol ou il est suffisamment lourd pour ne pas pencher lorsqu’un ou plusieurs panneaux sont déployés.

[48] Avantageusement, lorsque le panneau peut pivoter, la partie libre du panneau, c’est- à-dire la partie non fixée par les charnières, peut comprendre un pied rétractable permettant d’être déployé et posé au sol lorsque le panneau a pivoté hors de l’enceinte du caisson.

[49] Ce pied rétractable peut servir à stabiliser le caisson lorsque le panneau est déployé. Il peut également servir à caler le panneau une fois rangé dans le caisson.

[50] Selon un mode de réalisation avantageux de l’invention, le système informatique apte à générer de la chaleur peut comprendre un radiateur disposé sur la partie haute du caisson, perpendiculairement au panneau disposé à la verticale ; le circuit de fluide caloporteur étant en contact avec ce radiateur.

[51] Ce radiateur permet d’évacuer la chaleur interne présente dans l’air.

[52] Le radiateur peut être de type dissipateur en aluminium à ailettes. Il peut être fixé sur le tuyau d’entrée dans lequel circule l’eau à réchauffer, grâce à la convection naturelle, l’air chaud monte et se retrouve en contact avec le radiateur à la température de l’eau en entrée. Cela permet de communiquer la chaleur au sein du caisson au tuyau d’entrée de l’eau de manière passive.

[53] Selon l’invention, au moins un ventilateur peut être disposé sur le radiateur pour forcer la circulation de l’air à l’intérieur du caisson dans la direction verticale. Le ventilateur permet de brasser l’air au sein du caisson et mieux homogénéiser la température. Ce ventilateur peut également être prévu sur le serveur de calcul pour forcer le tirage thermique ; le serveur de calcul comprenant ladite carte électronique.

[54] Selon un mode de réalisation, le système informatique apte à générer de la chaleur peut comprendre des tuyaux flexibles pour relier une partie de tuyau métallique fixée de manière rigide au caisson et le tuyau métallique disposé dans le panneau.

[55] Un tel arrangement permet de faire pivoter le panneau tout en assurant une connexion fiable entre différentes parties du circuit d’eau.

[56] Par ailleurs, le système informatique apte à générer de la chaleur peut comprendre plusieurs panneaux, des tuyaux flexibles reliant les tuyaux métalliques en série entre les panneaux.

[57] Avantageusement, le système informatique apte à générer de la chaleur peut comprendre des poutrelles structurelles en plastique pour isoler thermiquement le panneau du caisson.

[58] Cela permet d’éviter des ponts thermiques en conservant ainsi au maximum la chaleur au sein du caisson.

[59] On prévoit également d’assurer une étanchéité à l’air en disposant de la mousse isolante notamment au niveau des passages de câble et sur le rebord des portes. Idéalement, le caisson est isolé en air et en eau.

[60] Selon un mode de mise en œuvre de l’invention, le composant électronique capable de générer de la chaleur peut être un microprocesseur de type CPU. Il peut également s’agir d’un microcontrôleur, un FPGA, un GPU, un ASIC ou tout autre composant pouvant être utilisé comme ressource informatique et apte à produire de la chaleur.

[61] Le composant électronique peut également être un disque de stockage de données tel un disque SSD pour « solid-state drive » en anglais. On peut envisager une carte électronique comportant uniquement ou majoritairement une pluralité de disques SSD.

[62] Description des figures et modes de réalisation.

[63]D’autres avantages et particularités de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de mises en œuvre et de modes de réalisation nullement limitatifs, et des dessins annexés suivants :

[64] [Fig. 1] La figure 1 est un schéma d’une vue générale extérieure de la chaudière selon l’invention,

[65] [Fig. 2] La figure 2 est une vue schématique de la chaudière selon l’invention lorsqu’une paroi latérale est détachée,

[66] [Fig. 3] La figure 3 est une vue schématique en coupe du dessus de la chaudière selon l’invention,

[67] [Fig. 4] La figure 4 est une vue schématique en perspective d’un panneau de la chaudière ouvert sur le côté selon l’invention,

[68] [Fig. 5] La figure 5 est une vue schématique en coupe du dessus de la chaudière selon l’invention avec un panneau ouvert sur le côté selon l’invention,

[69] [Fig. 6] La figure 6 est une vue schématique d’une boucle de tuyau métallique disposée en forme de serpentin selon l’invention,

[70] [Fig. 7] La figure 7 est une vue schématique de dessus d’un bloc métallique autour du tuyau métallique selon l’invention,

[71] [Fig. 8] La figure 8 est une vue schématique en perspective du bloc métallique selon l’invention,

[72] [Fig. 9] La figure 9 est une vue schématique de la carte électronique et de son berceau selon l’invention,

[73] [Fig. 10] La figure 10 est une vue schématique de dessus d’un bloc métallique autour du tuyau métallique en présence d’une carte électronique fixée au bloc métallique selon l’invention,

[74] [Fig. 11] La figure 11 est une vue schématique de côté d’une chaudière comprenant un panneau coulissant horizontalement selon l’invention, et

[75] [Fig. 12] La figure 12 est une vue schématique de côté d’une chaudière comprenant un panneau coulissant verticalement selon l’invention.

[76] Les modes de réalisation qui seront décrits dans la suite ne sont nullement limitatifs ; on pourra notamment mettre en œuvre des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites par la suite isolées des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieur. Cette sélection comprend au moins une caractéristique de préférence fonctionnelle sans détails structurels, ou avec seulement une partie des détails structurels si cette partie uniquement est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieur.

[77] Bien que l’invention n’y soit pas limitée, on va maintenant décrire l’invention sous la forme d’une chaudière numérique. On notera que l’invention peut également s’appliquer aux systèmes d’évacuation de la chaleur dans des data center.

[78] La figure 1 est une vue extérieure de la chaudière 1 selon l’invention. On distingue un caisson 2 métallique de forme globalement parallélépipédique. A titre d’exemple non limitatif, les dimensions de la chaudière peuvent être de 114cm de longueur L, 35cm de largeur 1 et 114cm de hauteur h.

[79] Une poignée 3 est prévue sur la largeur de la chaudière, en partie haute, pour sa manipulation.

[80] La partie supérieure de la chaudière comporte un décrochement permettant de loger des interfaces d’entrée et sortie. On distingue :

- une entrée 4 pour l’arrivée d’eau, cette entrée peut être directement connectée au réseau de distribution d’eau, par exemple le réseau d’eau potable,

[81] - une sortie 5 pour la sortie d’une eau chaude après un parcours à l’intérieur du caisson, cette sortie est destinée à alimenter un réseau en eau chaude,

[82] - une entrée 6 pour l’alimentation générale pour alimenter les composants électriques au sein de la chaudière, cette entrée 6 d’alimentation générale peut être directement connectée au secteur, c’est-à-dire le réseau électrique conventionnel,

[83] - un connecteur ou plusieurs connecteurs réseau, type fibre optique, pour la communication informatique entre la chaudière et le monde extérieur.

[84] En situation posée, la chaudière 1 est prévue pour être plus haute que large. [85] La figure 2 est une vue schématique en perspective de la chaudière 1 dont une paroi latérale a été enlevée. Il peut s’agir d’une paroi amovible ou d’une porte pouvant s’ouvrir en pivotant par rapport à des charnières non représentées fixées sur l’un des quatre rebords définissant l’ouverture de la figure 2.

[86] On distingue un panneau 8 sous la forme d’une page verticale positionnée dans un plan comprenant la longueur et la hauteur du caisson.

[87] Un pied fixe 9 en matériau métallique ou plastique dur est dressé verticalement dans la direction de la hauteur du caisson.

[88] Le pied 9 jour le rôle d’un mât pour porter le panneau 8 au moyen de deux charnières 10 et 11. De ce fait, le panneau 8 peut pivoter autour d’un axe passant par le pied fixe 9 et sortir ainsi du caisson 2.

[89] Le panneau 8 comprend un tuyau métallique 12 disposé en serpentin et parcourant le panneau en formant plusieurs sections verticales. On distingue globalement trois berceaux de carte électronique 13, 14 et 15 correspondant globalement à trois sections verticales. Une dernière section verticale comporte deux alimentations 16 et 17. Un pied rétractable 18 est prévu pour maintenir le panneau fixe à l’intérieur du caisson et pour être déployé en touchant le sol lorsque le panneau 8 est ouvert.

[90] Sur la figure 2 sont représentés de façon très schématique en pointillés, deux tuyaux 19 et 20 disposés pour l’un entre l’entrée de l’eau dans la chaudière et le bas du pied 9, et pour l’autre entre la sortie de l’eau de la chaudière et le bas du pied 9. Des flexibles sont prévus pour reliés les tuyaux 19 et 20 à l’entrée et la sortie de la boucle formée par le tuyau 12. Ces deux tuyaux 19 et 20, faisant partie du circuit d’eau, passent par un radiateur 21 disposé sur la partie supérieure de la chaudière. Ainsi la chaleur provenant des cartes électroniques et remontant par tirage thermique entre en contact avec le radiateur pour chauffer les tuyaux 19 et 20. Il réalise ainsi une forme de préchauffage naturelle. Des ventilateurs peuvent être prévus sous le radiateur, par exemple en contact avec la surface inférieure du radiateur, pour favoriser le brassage de l’air.

[91] La figure 3 est une vue schématique en coupe de dessus de la chaudière. A l’intérieur du caisson 2, le pied 9 est solidaire du caisson et reste fixe. Le panneau 8 est illustré avec quatre sections 13, 14, 15 et l’ensemble 16 et 17. On distingue également un autre panneau 22 constitué de la même manière que le panneau 8 et qui peut être déployé vers l’extérieur, du côté opposé au panneau 8. Mais on peut envisager le même pied 9 ou un pied étroit, doté des mêmes charnières ou d’autres types de charnières notamment coulissante et permettant de déployer le panneau 22 du même côté que le panneau 8. Ainsi lors d’une opération de maintenance, les deux panneaux seraient accessibles du même côté.

[92] On peut également envisager de disposer plus de deux panneaux à l’intérieur d’un même caisson.

[93] La disposition des panneaux telle qu’illustrée sur la figure 3 permet de créer des colonnes verticales vides dans lesquelles l’air circule au sein du caisson. Cette disposition favorise la circulation de bas vers le haut. Et la disposition des tuyaux dans la direction verticale avec un parcours aller-retour en parallèle permet de mieux répartir la température à l’intérieur du caisson.

[94] L’orientation verticale des panneaux facilite le placement des cartes électroniques et permet de disposer certains composants sensibles à la température en bas.

[95] La figure 4 est une vue en perspective du panneau 8 ouvert. On distingue le pied 9 ainsi que le panneau 22 resté sur place.

[96] La figure 5 est une vue schématique en coupe de dessus de la chaudière conformément à la situation de la figure 4. A l’intérieur du caisson 2, on distingue le pied 9 fixe.

[97] Le panneau 8 est déployé vers l’extérieur du caisson. En fonction des charnières utilisées, on peut envisager un déploiement total ou partiel du panneau à l’extérieur du caisson 2.

[98] On peut maintenant décrire la constitution d’un panneau.

[99] La figure 6 est une vue schématique du tuyau métallique 12 disposé en serpentin dans le panneau. Ce tuyau 12 est alimenté par le tuyau d’entrée 19 via un flexible 23 A. Et le retour tuyau 12 alimente le tuyau de sortie 20 ou un second panneau 22 via le flexible 23B.

[100] Le parcours aller du tuyau 12 démarre du flexible 23 A, s’élève verticalement dans la section verticale 24, tourne pour revenir de haut en bas dans la section verticale 25. Le parcours se poursuit ainsi de suite via la section verticale 26 jusqu’à la section verticale 27.

[101] Le tuyau 12 subit alors un virage et repart dans l’autre sens en parallèle du premier parcours. Ainsi, dans chaque section, le tuyau 12 passe deux fois : dans un sens puis dans l’autre.

[102] Avec la chaudière selon l’invention, la circulation d’eau entre les sections verticales se fait de manière à homogénéiser la température globale sur un panneau.

[103] Dans l’exemple de la figure 6, la section verticale 27 est destinée à recevoir deux alimentations 16 et 17. L’écart entre le tuyau aller et le tuyau retour dans la section verticale 27 est un peu plus élevé que dans d’autres sections verticales.

[104] Avec l’invention, on utilise des tuyaux de cuivre de dimension conventionnelle de plomberie de sorte que la chaudière peut être directement connectée au réseau de distribution d’eau.

[105] Sur la figure 6 on distingue également un cadre 28 pour maintenir l’ensemble de façon rigide. Chaque section verticale 24-26 est équipée de deux blocs métalliques 29 encadrant les deux tuyaux 12.

[106] La figure 7 est une vue en coupe montrant deux blocs métalliques 29 A et 29B enserrant les deux tuyaux 12. Idéalement les deux blocs métalliques entrent en contact. Des rainures internes 29C sont prévues pour loger les deux tuyaux 12 complètement à l’intérieur de l’ensemble 29A et 29B.

[107] La figure 8 est une vue schématique en perspective des blocs métalliques 29 A et 29B. On distingue des supports 30 et des réceptacles 34 et 35 qui peuvent être des protubérances ou des creux destinés à venir en contact avec des composants électroniques capables de générer de la chaleur.

[108] Ces composants 33 et 36 sont représentés sur la figure 9. Ils sont disposés sur une carte électronique 32 comprenant des mémoires 38 et d’autres composants comme des chipsets 37. Les composants électroniques capables de générer de la chaleur 33 et 36 sont par exemple des microprocesseurs. Les réceptacles 34 et 35 sont conçus pour épouser la face des composants électroniques 33 et 36. Le contact entre le composant électronique et son réceptacle est notamment facilité par l’utilisation d’une pâte thermique.

[109] Sur les chipsets, on utilise un pad thermique de nature plus épaisse qu’une pâte thermique. Ainsi, on privilégie la précision du contact entre le réceptacle et les microprocesseurs, et on tolère une approximation sur le contact des chipsets.

[110] D’une façon générale, on utilise la pâte thermique pour plaquer le plus efficacement possible le composant électronique qui chauffe le plus sur le bloc métallique.

[111] Ensuite, pour d’autres composants électroniques qui chauffent moins, le bloc métallique est conçu pour récupérer également un maximum de chaleur mais sans compromettre l’arrangement prévu pour le composant électronique chauffant le plus. Ainsi, on peut utiliser un pad, de dimension plus grande, pour connecter les composants électroniques peu chauffant au bloc métallique avec une certaine tolérance.

[112] Puis, la chaleur générée par le reste des composants est évacuée par l’air qui circule dans le caisson.

[113] La carte électronique 32 est contenue dans un berceau 31.

[114] Des câbles d’alimentation et de communication 40 sont prévus entre la carte électronique 32 et un ou des connecteurs 41 fixés au berceau 31.

[115] Des ventilateurs 39 sont prévus sur le berceau pour aider au déplacement de l’air vers le haut.

[116] Le berceau 31, portant la carte électronique 32, est destiné à venir en prise avec le bloc métallique 29A et de s’y maintenir au moyen des supports 30. Des encoches (non représentées) sur le berceau 31 sont spécialement conçues pour venir en prise avec les supports 30.

[117] La figure 10 est une vue en coupe montrant le berceau 31 plaqué contre le bloc métallique 29A.

[118] Le composant électronique 33 est en contact avec le bloc métallique 29 A. Les supports 30 permettent de maintenir le berceau 31 fixe.

[119] Lorsque le composant électronique 33 chauffe, la chaleur est transmise efficacement vers les tuyaux 12 qui transporte l’eau.

[120] Le berceau 31 des figures 9 et 10 correspondant par exemple à la façade de la section 15 de la figure 2.

[121] On peut prévoir d'intégrer des caloducs dans le bloc métallique pour mieux diffuser la chaleur dans et à travers le bloc métallique et mieux la récupérer dans le circuit d'eau.

[122] Sur la figure 11, on distingue une chaudière selon l’invention dans un mode de réalisation à panneau coulissant horizontalement. Le caisson 2 renferme le panneau 42 dans sa position de fonctionnement en pointillés 42A. Ce panneau 42 est posé sur un rail coulissant 43 et peut être maintenu uniquement par le rail 43 ou par d’autres moyens de maintien non représentés comme par exemple un pied fixe. On peut également envisager un second rail positionné le long du panneau sur un autre flanc du panneau, en parallèle du premier rail. En position de fonctionnement, le rail 43 est complètement à l’intérieur du caisson 2. En position de maintenance par exemple, le panneau 42 se déplace en position 42B partiellement à l’extérieur du caisson 2. Le rail 43 est de type coulissant permettant de déplacer le panneau 42 à l’extérieur du caisson 2. On peut envisager un rail non coulissant restant à l’intérieur du caisson.

[123] Sur la figure 12, on distingue une chaudière selon l’invention dans un mode de réalisation à panneau coulissant verticalement. Le caisson 2 renferme le panneau 44 dans sa position de fonctionnement en pointillés 44A. Ce panneau 44 est maintenu par un rail coulissant 45 et peut être maintenu uniquement par le rail 45 et/ou par d’autres moyens de maintien non représentés. On peut envisager un second rail positionné le long du panneau sur un autre flanc du panneau, en parallèle du premier rail. En position de fonctionnement, le rail 45 est complètement à l’intérieur du caisson 2. En position de maintenance par exemple, le panneau 44 se déplace en position 44B partiellement à l’extérieur du caisson 2. Le rail 45 est de type coulissant permettant de déplacer le panneau 44 à l’extérieur du caisson 2. On peut envisager un rail non coulissant restant à l’intérieur du caisson.

[124] La présente invention permet ainsi une bonne gestion thermique à l’intérieur de la chaudière. Elle favorise par divers moyens la transmission de la chaleur vers l’eau en évitant que l’atmosphère intérieure se réchauffe trop facilement et ne transmette cette chaleur à l’extérieur de la chaudière.

[125] Bien entendu, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits. De nombreuses modifications peuvent être apportées à ces exemples sans sortir du cadre de la présente invention telle que décrite.