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Title:
CONNECTION DEVICE TO BE CRIMPED ONTO AN END SECTION OF CABLE, COMPRISING A CONDUCTING SHEATH PROVIDED WITH A WALL SEPARATING TWO HOUSINGS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/158533
Kind Code:
A1
Abstract:
The connection device comprises a conducting element (31) exhibiting a tubular portion (33) and comprising a conducting sheath (21) which is perforated with distributed perforations according to a predetermined solid-void pattern, said tubular portion (33) and said sheath (21) being configured in such a way that the sheath (21) can be placed inside the tubular portion (33) with the end section positioned inside the sheath (21) and so that the tubular portion (33) and the sheath (21) can then be crimped onto the end section; characterized in that the sheath (21) comprises at least one longitudinal wall separating two distinct housings each configured to accept one respective longitudinal portion (11) of said end section of cable (10).

Inventors:
GERY ERIC (FR)
MALLET FLORENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2018/050452
Publication Date:
September 07, 2018
Filing Date:
February 26, 2018
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Assignee:
MECATRACTION (FR)
International Classes:
H01R4/18; H01R4/20; H01R11/12
Foreign References:
EP0275344A11988-07-27
US4317277A1982-03-02
US20090181579A12009-07-16
GB555836A1943-09-09
US4135296A1979-01-23
DE102014214416A12016-01-28
FR2947960A12011-01-14
FR2995459A12014-03-14
Attorney, Agent or Firm:
SANTARELLI (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dispositif de connexion à sertir sur un tronçon terminal de câble électrique, comportant un élément conducteur (31 ) présentant une portion tubulaire (33) et comportant une enveloppe conductrice (21 ; 221 ; 321 ) ajourée de façon répartie suivant un motif plein-creux prédéterminé, ladite portion tubulaire (33) et ladite enveloppe (21 ; 221 ; 321 ) étant configurées pour que l'enveloppe (21 ; 221 ; 321 ) puisse être disposée à l'intérieur de la portion tubulaire (33) avec le tronçon terminal disposé à l'intérieur de l'enveloppe (21 ; 221 ; 321 ) et pour qu'ensuite la portion tubulaire (33) et l'enveloppe (21 ; 221 ; 321 ) puissent être serties sur le tronçon terminal ; caractérisée en ce que l'enveloppe (21 ; 221 ; 321 ) comporte au moins une paroi longitudinale (23 ; 123 ; 223 ; 323) séparant deux logements (24 ; 124 ; 224 ; 324) distincts chacun configuré pour recevoir une portion longitudinale respective (1 1 ) dudit tronçon terminal de câble (10).

2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l'enveloppe (21 ) comporte au moins deux dites parois longitudinales (23 ; 123) formant chacune un fourreau (22 ; 122) délimitant un dit logement (24 ; 124), chaque fourreau (22 ; 122) étant voisin d'un autre fourreau (22 ; 122) dans ladite enveloppe (21 ) de sorte que le logement (24 ; 124) de chaque fourreau (22 ; 122) est séparé du logement (24 ; 124) du fourreau (22 ; 122) voisin par la paroi longitudinale (23 ; 123) de ce fourreau (22 ; 122) et par la paroi longitudinale (23 ; 123) du fourreau voisin (22 ; 122).

3. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l'enveloppe (221 ; 321 ) comporte une dite paroi longitudinale (223 ; 323) formant une structure (222 ; 322) délimitant les deux dits logements (224 ; 324), qui sont séparés l'un de l'autre par une portion (45 ; 345, 346, 56, 57) de ladite paroi longitudinale (223 ; 323).

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite paroi longitudinale (223 ; 323) est conformée de sorte que les logements (224 ; 324) sont disposés en au moins une rangée.

5. Dispositif selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que ladite paroi longitudinale (323) est conformée de sorte que les logements (324) sont disposés en plusieurs rangées adjacentes.

6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que chaque logement (24 ; 124) s'étend longitudinalement entre une première extrémité (18 ; 1 18) où l'enveloppe (21 ) présente au moins une ouverture (25) d'introduction de la portion longitudinale (1 1 ) respective dudit tronçon terminal de câble (10), et une deuxième extrémité (19 ; 1 19), opposée à la première extrémité (18 ; 1 18), où l'enveloppe (21 ) présente une butée (38 ; 138) configurée pour limiter l'enfoncement de la portion longitudinale (1 1 ) du tronçon terminal de câble (10) dans le logement (24 ; 124).

7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite paroi longitudinale (23 ; 223 ; 323) est une feuille métallique perforée selon un motif prédéterminé, découpée et pliée.

8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite paroi longitudinale (123) est un fil métallique (39) enroulé en hélice.

9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite paroi longitudinale est un treillis métallique.

10. Ensemble comportant un dispositif de connexion (20) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9 et un câble électrique (10) comportant une pluralité de brins (1 1 ), chacun desdits deux logements (24 ; 124 ; 224 ; 324) de l'enveloppe conductrice (21 ; 221 ; 321 ) recevant une portion longitudinale respective d'un tronçon terminal dudit câble électrique (10) comportant au moins un dit brin (1 1 ).

1 1 . Ensemble selon la revendication 10, caractérisé en ce que chaque brin (1 1 ) dudit câble électrique (10) est pourvu d'une âme (14) en matière conductrice et d'un revêtement isolant (15) recouvrant ladite âme conductrice (14) de sorte que les brins (1 1 ) sont électriquement isolés les uns des autres, l'enveloppe conductrice (21 ; 221 ; 321 ) étant réalisée dans une matière conductrice plus dure que la matière du revêtement isolant (15) et que la matière conductrice de l'âme (14) de chaque brin (1 1 ), de sorte qu'après sertissage de la portion tubulaire (33) et de l'enveloppe conductrice (21 ; 221 ; 321 ) sur le tronçon terminal du câble électrique (10), pour chaque brin (1 1 ), l'âme (14) du brin (1 1 ) et l'enveloppe conductrice (21 ; 221 ; 321 ) sont en contact direct.

12. Ensemble selon la revendication 1 1 , caractérisé en ce que le revêtement isolant (15) des brins (1 1 ) comporte de l'émail isolant, tandis que la matière conductrice de l'enveloppe conductrice (21 ; 221 ; 321 ) comporte du cuivre.

13. Ensemble selon l'une des revendications 10 à 12, caractérisé en ce que chaque brin (1 1 ) du câble électrique (10) comporte une âme (14) massive en matière conductrice.

14. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 10 à 13, caractérisé en ce que lesdits logements et lesdits brins (1 1 ) sont configurés de sorte que chaque logement peut recevoir au plus deux dits brins (1 1 ) superposés.

15. Ensemble selon l'une des revendications 10 à 14, caractérisé en ce que la portion tubulaire (33) et l'enveloppe conductrice (21 ; 221 ; 321 ) sont serties sur le tronçon terminal du câble électrique (10), de sorte que l'âme (14) de chaque brin (1 1 ) vient directement au contact de l'enveloppe conductrice (21 ; 221 ; 321 ), tandis que l'enveloppe conductrice (21 ; 221 ; 321 ) vient directement au contact de l'élément conducteur (31 ), les brins (1 1 ) étant ainsi mis en continuité électrique par l'enveloppe conductrice (21 ; 221 ; 321 ) et l'élément conducteur (31 ).

Description:
Dispositif de connexion à sertir sur un tronçon terminal de câble, comportant une enveloppe conductrice pourvue d'une paroi séparant deux logements

DOMAINE DE L'INVENTION

L'invention a trait aux dispositifs de connexion à sertir sur un tronçon terminal de câble électrique.

ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE

On connaît déjà, notamment par la demande de brevet français 2 947 960, un tel dispositif qui comporte un élément conducteur et un insert monobloc. L'élément conducteur présente une portion tubulaire tandis que l'insert monobloc comporte un fourreau disposé à l'intérieur de la portion tubulaire. Le fourreau est configuré pour recevoir le tronçon terminal de câble et plus précisément l'âme en aluminium de ce tronçon terminal. Le fourreau comporte une pluralité de perforations et est en une matière plus dure que l'aluminium de sorte que le fourreau est apte à déformer l'âme du tronçon terminal du câble lors d'un sertissage de la portion tubulaire et du fourreau sur l'âme du tronçon terminal, qui s'incruste alors dans les perforations du fourreau.

Ce dispositif de connexion est particulièrement apprécié car il permet d'obtenir une excellente continuité électrique entre le dispositif de connexion et l'âme du câble en aluminium, en particulier parce que l'incrustation de l'âme en aluminium dans les perforations du fourreau permet de briser à la surface de l'âme en aluminium la couche d'alumine mauvaise conductrice de l'électricité.

OBJET DE L'INVENTION

L'invention vise à accroître les possibilités d'utilisation d'un tel dispositif de connexion, ou en tout cas à en améliorer les performances, tout en conservant son caractère simple, commode et économique.

L'invention propose à cet effet un dispositif de connexion à sertir sur un tronçon terminal de câble électrique, comportant un élément conducteur présentant une portion tubulaire et comportant une enveloppe conductrice ajourée de façon répartie suivant un motif plein-creux prédéterminé, ladite portion tubulaire et ladite enveloppe étant configurées pour que l'enveloppe puisse être disposée à l'intérieur de la portion tubulaire avec le tronçon terminal disposé à l'intérieur de l'enveloppe et pour qu'ensuite la portion tubulaire et l'enveloppe puissent être serties sur le tronçon terminal ; caractérisée en ce que l'enveloppe comporte au moins une paroi longitudinale séparant deux logements distincts chacun configuré pour recevoir une portion longitudinale respective dudit tronçon terminal de câble.

Contrairement au dispositif de connexion antérieur susmentionné dont l'enveloppe est formée par un insert ou fourreau délimitant un seul logement, dans le dispositif de connexion selon l'invention l'enveloppe délimite au moins deux logements, séparés l'un de l'autre par une paroi longitudinale.

L'existence de ces deux logements distincts et de cette paroi qui les sépare permet que dans le dispositif de connexion selon l'invention, on dispose de la paroi de l'enveloppe ajourée non seulement en périphérie de l'enveloppe mais aussi à l'intérieur de l'enveloppe.

On dispose donc de davantage de surface de contact entre l'enveloppe et le tronçon terminal du câble, qui est subdivisé en au moins deux portions chacune disposée dans un logement respectif.

Cela est favorable aux performances du dispositif de connexion en matière de continuité électrique.

Le fait que la paroi qui sépare les deux logements ait une orientation longitudinale, c'est-à-dire la même orientation que les portions du tronçon terminal de câble dans le dispositif, offre l'avantage de maximiser la surface de contact entre cette paroi et les portions longitudinales du tronçon terminal de câble.

On observera que l'enveloppe conductrice du dispositif de connexion selon l'invention est susceptible d'être mise en œuvre de façon simple, commode et économique, en particulier avec les caractéristiques avantageuses exposées ci-après.

On notera que le dispositif de connexion selon l'invention convient, comme le dispositif de connexion antérieur susmentionné, à un câble électrique à âme souple en aluminium ; et que de façon surprenante le dispositif de connexion selon l'invention est également en mesure d'équiper l'extrémité de certains câbles pour lesquels on pensait qu'un dispositif de ce genre ne permettait pas d'obtenir la continuité électrique requise, par exemple les câbles couramment désignés sous l'appellation de câbles CTC ou câbles à Conducteurs Continuellement Transposés (en anglais Continuously Transposed Conductors cables).

On sait que de tels câbles servent à effectuer des bobinages électriques, par exemple pour réaliser des transformateurs, et qu'ils comportent plusieurs conducteurs chacun isolé individuellement, chaque conducteur étant généralement désigné sous l'appellation de brin. Le fait que le câble comporte plusieurs conducteurs isolés les uns des autres permet de limiter l'augmentation d'impédance du câble due à l'effet « de peau » survenant lorsque le câble est parcouru par un courant à haute fréquence.

A chaque extrémité d'un tel câble, il est nécessaire de relier tous les conducteurs à un élément dont ils doivent prendre le potentiel, par exemple une borne d'entrée ou de sortie d'un transformateur.

Traditionnellement, pour équiper une extrémité d'un tel câble avec un dispositif de connexion, les différents brins sont séparés les uns des autres (on enlève la gaine isolante du câble) puis on enlève pour chaque brin le revêtement isolant, qui est en général en émail. Ensuite, un dispositif de connexion tel qu'une cosse est soudé ou brasé sur les brins dont le revêtement isolant a été enlevé.

Un tel enlèvement du revêtement s'effectue traditionnellement par brûlage à la flamme ou par abrasion mécanique, ce qui rend les opérations d'enlèvement du revêtement tel que de l'émail particulièrement difficiles et coûteuses.

L'invention est basée sur l'observation que contrairement à l'avis général selon lequel un tel câble à brins chacun recouvert d'une couche de revêtement isolant nécessitait forcément un enlèvement préalable du revêtement isolant, il est en fait possible de ne pas procéder à cette opération.

L'invention est également basée sur l'observation qu'il est possible de remédier à l'incompatibilité existant de l'avis général entre un tel câble à brins chacun recouvert d'une couche de revêtement isolant et un dispositif de connexion à sertir tel que le dispositif antérieur susmentionné.

Il a en effet été observé que si l'on dispose les brins du câble dans le fourreau d'un dispositif de connexion à sertir tel que le dispositif antérieur susmentionné, les parties des brins en contact direct avec le fourreau ont leur revêtement isolant brisé par la paroi du fourreau lors du sertissage, alors les parties des brins en contact avec un autre brin ont leur revêtement isolant qui reste intact.

On notera que l'observation que les parties des brins en contact direct avec le fourreau ont leur revêtement isolant brisé par la paroi du fourreau lors du sertissage, n'allait pas de soi. En effet, dans les brins d'un câble à Conducteurs Continuellement Transposés, le revêtement isolant a une épaisseur qui est d'un ordre de grandeur considérablement plus important que l'épaisseur de la couche d'alumine qui se forme sur l'âme conductrice des câbles en aluminium, à savoir de l'ordre du dixième de millimètre pour l'épaisseur de la couche de revêtement isolant en matière telle que de l'émail et de l'ordre du nanomètre pour la couche d'alumine. Qui plus est, l'alumine est une matière relativement cassante, et donc facile à briser, alors qu'un revêtement isolant en matière telle que de l'émail est relativement ductile puisqu'il doit supporter sans se casser le cintrage qui se produit lorsque le câble est enroulé.

L'existence des deux logements distincts et de la paroi qui les sépare permet que dans le dispositif de connexion selon l'invention, on évite ou en tout cas on diminue les risques qu'un brin du câble soit protégé de la paroi de l'enveloppe par un autre brin.

Selon des caractéristiques avantageuses, pour des raisons de simplicité, de commodité et d'économie de mise en œuvre du dispositif de connexion selon l'invention :

l'enveloppe comporte au moins deux dites parois longitudinales formant chacune un fourreau délimitant un dit logement, chaque fourreau étant voisin d'un autre fourreau dans ladite enveloppe de sorte que le logement de chaque fourreau est séparé du logement du fourreau voisin par la paroi longitudinale de ce fourreau et par la paroi longitudinale du fourreau voisin ;

l'enveloppe comporte une dite paroi longitudinale formant une structure délimitant les deux dits logements, qui sont séparés l'un de l'autre par une portion de ladite paroi longitudinale ; ladite paroi longitudinale est conformée de sorte que les logements sont disposés en au moins une rangée ;

ladite paroi longitudinale est conformée de sorte que les logements sont disposés en plusieurs rangées adjacentes ;

- chaque logement s'étend longitudinalement entre une première extrémité où l'enveloppe présente au moins une ouverture d'introduction de la portion longitudinale respective dudit tronçon terminal de câble, et une deuxième extrémité, opposée à la première extrémité, où l'enveloppe présente une butée configurée pour limiter l'enfoncement de la portion longitudinale du tronçon terminal de câble dans le logement ;

ladite paroi longitudinale est une feuille métallique perforée selon un motif prédéterminé, découpée et pliée ;

ladite paroi longitudinale est un fil métallique enroulé en hélice ; et/ou

- ladite paroi longitudinale est un treillis métallique.

L'invention vise également un ensemble comportant un dispositif de connexion et un câble électrique comportant une pluralité de brins, chacun desdits deux logements de l'enveloppe conductrice recevant une portion longitudinale respective d'un tronçon terminal dudit câble électrique comportant au moins un dit brin.

Selon des caractéristiques simples, commodes et économiques de l'ensemble selon l'invention :

chaque brin dudit câble électrique est pourvu d'une âme en matière conductrice et d'un revêtement isolant recouvrant ladite âme conductrice de sorte que les brins sont électriquement isolés les uns des autres, l'enveloppe conductrice étant réalisée dans une matière conductrice plus dure que la matière du revêtement isolant et que la matière conductrice de l'âme de chaque brin, de sorte qu'après sertissage de la portion tubulaire et de l'enveloppe conductrice sur le tronçon terminal du câble électrique, pour chaque brin, l'âme du brin et l'enveloppe conductrice sont en contact direct ;

le revêtement isolant des brins comporte de l'émail isolant, tandis que la matière conductrice de l'enveloppe conductrice comporte du cuivre ; chaque brin du câble électrique comporte une âme massive en matière conductrice ;

lesdits logements et lesdits brins sont configurés de sorte que chaque logement peut recevoir au plus deux dits brins superposés ; et/ou

- la portion tubulaire et l'enveloppe conductrice sont serties sur le tronçon terminal du câble électrique, de sorte que l'âme de chaque brin vient directement au contact de l'enveloppe conductrice, tandis que l'enveloppe conductrice vient directement au contact de l'élément conducteur, les brins étant ainsi mis en continuité électrique par l'enveloppe conductrice et l'élément conducteur.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

L'exposé de l'invention sera maintenant poursuivi par la description détaillée d'exemples de réalisation, donnée ci-après à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés. Sur ceux-ci :

- la figure 1 montre schématiquement en coupe transversale un câble électrique multibrin dont une extrémité doit être équipée d'un dispositif de connexion selon l'invention pour qu'à cette extrémité tous les brins de ce câble soient au mis au potentiel d'un élément auquel cette extrémité du câble doit être raccordée ;

- la figure 2 est une vue en perspective isolée d'un fourreau d'une enveloppe conductrice que comporte le dispositif de connexion selon l'invention ;

la figure 3 est une vue similaire à la figure 2, mais avec le fourreau qui est vu sous un autre angle ;

la figure 4 est une vue de côté du fourreau et d'un brin du tronçon terminal du câble, prêt à être inséré dans le fourreau ;

la figure 5 est une vue similaire à la figure 4, mais en perspective et avec le brin du tronçon terminal de câble qui est inséré dans le fourreau ;

la figure 6 est une vue en perspective de l'enveloppe conductrice du dispositif de connexion selon l'invention et d'un élément conducteur que comporte en outre ce dispositif de connexion, l'enveloppe comportant une pluralité de fourreaux identiques à celui illustré sur les figures 2 à 5, et étant prête à être insérée avec le tronçon terminal de câble dans une portion tubulaire de l'élément conducteur, chaque fourreau recevant un brin du tronçon terminal du câble ;

la figure 7 est une vue similaire à la figure 6, l'enveloppe conductrice recevant le tronçon terminal du câble et étant disposée dans la portion tubulaire ;

les figures 8 et 9 sont des vues similaires à la figure 7, montrant respectivement en perspective et en vue de côté le dispositif de connexion après sertissage ;

la figure 10 est un détail d'une section de la zone du dispositif de connexion qui contient la portion terminale du câble, cette section étant orientée transversalement et prise dans la zone déformée par le sertissage, au milieu de cette zone suivant la direction longitudinale ;

les figures 1 1 et 12 sont des vues similaires aux figures 3 et 5 respectivement, mais pour une variante des fourreaux de l'enveloppe conductrice ;

les figures 13 et 14 sont des vues respectivement en perspective et en bout d'une structure que comporte une variante de l'enveloppe conductrice ;

les figures 15 et 16 sont des vues similaires aux figures 14 et 13 respectivement, mais avec des brins d'un tronçon terminal de câble reçus dans la structure ; et

les figures 17 à 20 sont des vues similaires aux figures 13 à 16 respectivement, mais pour une autre variante de l'enveloppe conductrice.

DESCRIPTION DETAILLEE D'EXEMPLES DE REALISATION

La figure 1 illustre schématiquement en coupe transversale un câble électrique 10 dont une extrémité doit être équipée d'un dispositif de connexion 20 selon l'invention, comme montré sur les figures 6 à 9.

Le câble électrique 10 comporte une pluralité de brins 1 1 , ici six, et une gaine isolante 12 enveloppant les brins 1 1 . Le câble électrique 10 comporte en outre une cloison interne 13 s'étendant à l'intérieur de la gaine isolante 12.

Les brins 1 1 sont tous identiques et comportent chacun une âme 14 en matière conductrice et un revêtement isolant 15 recouvrant l'âme 14, de sorte que les brins 1 1 sont électriquement isolés les uns des autres. Ici, la matière conductrice est du cuivre et la matière du revêtement isolant 15 est de l'émail isolant.

Le dispositif de connexion 20 à installer à une extrémité du câble 10 sert à mettre tous les brins 1 1 de ce câble au potentiel d'un élément auquel cette extrémité du câble doit être raccordée. Pour cela, ainsi qu'expliqué ci-après, à l'extrémité concernée le dispositif 20 met en continuité électrique les brins 1 1 du câble 10.

Dans le câble 10, les brins 1 1 sont disposés en deux rangées situées de part et d'autre de la cloison interne 13.

Le câble 10 est ici un câble de bobinage, destiné à être enroulé sur un support de bobinage. La subdivision du câble 10 en une pluralité de brins 1 1 isolés les uns des autres permet, de manière connue, de limiter l'augmentation d'impédance du câble 10 due à l'effet « de peau » survenant lorsque le câble 10 est parcouru par un courant à haute fréquence. Afin que chaque brin 1 1 (qui a la même longueur que les autres brins 1 1 ) puisse faire le même nombre de tours que les autres brins 1 1 une fois le câble 10 enroulé sur le support de bobinage, les brins 1 1 sont par construction du câble 10 continuellement transposés le long de ce câble, d'une rangée à l'autre. Un tel câble 10 est couramment désigné sous l'appellation de Conducteurs Continuellement Transposés (en anglais Continuously Transposed Conductors).

Par exemple, le brin 1 1 que l'on voit en haut à droite sur la figure 1 est transposé au-dessus du brin 1 1 que l'on voit en haut à gauche tandis que le brin 1 1 que l'on voit en bas à gauche est transposé en-dessous du brin 1 1 que l'on voit bas à droite ; et ainsi de suite.

La gaine isolante 12 est ici réalisée en papier isolant. Sa nature détermine notamment les propriétés diélectriques du câble 10.

Chaque brin 1 1 , comme son âme conductrice 14, présente en section une forme aplatie, ici sensiblement rectangulaire, et présente deux grandes faces 16 opposées et deux petites faces 17 opposées s'étendant de l'une à l'autre des grandes faces 16.

On va maintenant décrire le dispositif de connexion 20 en référence aux figures 2 à 9. Le dispositif de connexion 20 est ici une cosse à sertir comportant un élément conducteur 31 et une enveloppe conductrice 21 (figures 6 à 9) formée ici d'une pluralité de fourreaux 22 qui sont ici identiques. Chaque fourreau 22 est configuré pour recevoir un brin 1 1 du tronçon terminal du câble 10 dénudé, c'est- à-dire qu'on a enlevé du tronçon terminal la gaine isolante 12.

Les figures 2 et 3 montrent en détail un fourreau 22.

Chaque fourreau 22 est un élément tubulaire allongé de section sensiblement rectangulaire comportant une paroi 23 en matière conductrice délimitant un espace interne, ou logement 24, prévu pour recevoir un brin 1 1 du tronçon terminal du câble 10.

La matière conductrice de la paroi 23 est ici un matériau cuivreux, plus précisément le laiton.

La paroi 23 comporte deux portions longitudinales principales 26 s'étendant en regard et deux portions longitudinales latérales 27 s'étendant en regard et de l'une à l'autre des portions longitudinales principales 26. En section, les portions longitudinales principales 26 forment les grands côtés du rectangle tandis que les portions longitudinales latérales 27 forment les petits côtés du rectangle.

Le fourreau 22 s'étend longitudinalement entre une première extrémité 18 et une deuxième extrémité 19.

A sa première extrémité 18, le fourreau 22 présente une ouverture 25 d'introduction d'un brin 1 1 s'étendant de l'une à l'autre des portions longitudinales principales 26 et portions longitudinales latérales 27, et débouchant dans le logement 24.

L'ouverture 25 est délimitée par une portion 29 de la paroi 23 évasée vers l'extérieur, cette portion évasée 29 jouant le rôle d'un guide pour faciliter l'insertion du brin 1 1 du tronçon terminal du câble 10.

On notera qu'ici l'âme 14 du brin 1 1 est massive, c'est-à-dire qu'elle est d'un seul bloc (et non composée d'une pluralité de petits fils).

A sa deuxième extrémité 19, le fourreau 22 présente une butée 38, formée par un prolongement d'une portion de la paroi 23 saillant ici depuis une des portions longitudinales principales 26 et s'étendant en regard du logement 24.

Dans la paroi 23 sont ménagées une pluralité de perforations 28 débouchant chacune de part et d'autre de cette dernière, c'est-à-dire à la fois dans le logement 24 et à l'extérieur du fourreau 22. Les perforations 28 sont ménagées sur chacune des portions principales 26 et latérales 27. Les perforations 28 sont ménagées sur la quasi-totalité du fourreau 22, seule une portion 30 proche de l'extrémité 18 est dépourvue de perforations.

Les perforations 28 sont disposées selon un motif régulier prédéterminé, ici un quadrillage, et présentent toutes un contour prédéterminé, ici circulaire.

Pour fabriquer le fourreau 22, on fournit une feuille métallique perforée d'épaisseur prédéterminée dans laquelle on découpe un flan (non illustré) à partir duquel la paroi 23 est obtenue par pliage.

Les figures 4 et 5 montrent le fourreau 22 et un brin 1 1 du tronçon terminal du câble 10, respectivement avant et après l'insertion de ce brin 1 1 dans le fourreau 22.

Afin de pouvoir séparer individuellement un brin 1 1 des autres brins 1 1 du tronçon terminal du câble 10, le tronçon terminal est d'abord dénudé, c'est- à-dire que la gaine isolante 12 est enlevée à ce niveau.

Le brin 1 1 individualisé est alors disposé dans le logement 24 du fourreau 22, en l'insérant au travers de l'ouverture 25, et en l'enfonçant dans le logement 24 jusqu'à ce qu'il arrive au contact de la butée 38.

On notera que le logement 24 présente en section une forme rectangulaire configurée de telle sorte que le brin 1 1 , lui aussi de forme sensiblement rectangulaire, est reçu de manière ajustée dans le fourreau 22. Autrement dit, la portion du brin 1 1 reçue dans le fourreau 22 est en contact, ou du moins à proximité immédiate, par l'ensemble de son pourtour, avec chacune des portions longitudinales principales 26 et latérales 27 de la paroi 23, ainsi qu'avec la butée 38. On va maintenant décrire en référence aux figures 6 à 9, l'élément conducteur 31 et l'enveloppe conductrice 21 que comporte le dispositif de connexion 20, qui est ici une cosse à sertir.

L'élément conducteur 31 comporte une portion tubulaire 33 reliée à une portion plate 34 par une portion de transition 35. La portion tubulaire 33 présente une ouverture située à l'opposé de la portion plate 34 et qui débouche dans un espace interne de la portion tubulaire 33.

La portion plate 34 est une plage de contact de forme globalement parallélépipédique. Elle présente un orifice 36 configuré pour recevoir une tige filetée appartenant à une borne électrique de connexion (non représentée) par exemple munie d'une collerette de support. Pour assurer le contact électrique entre la borne et la cosse 20, on serre la portion plate 34 entre la collerette de support et un écrou vissé sur la tige filetée.

La portion tubulaire 33 présente un diamètre extérieur constant sur toute sa longueur.

Pour plus de détails sur l'élément conducteur 31 , on pourra se reporter à la demande de brevet français 2 947 960, qui décrit une cosse à sertir dont l'élément conducteur est semblable à l'élément conducteur 31 .

Contrairement au dispositif de connexion décrit dans ce document, où l'enveloppe conductrice est formée par un insert à un seul logement, l'enveloppe conductrice 21 que comporte le dispositif de connexion 20 présente une pluralité de logements 24 chacun délimité par un fourreau 22.

L'enveloppe conductrice 21 est ici formée par six fourreaux 22. L'enveloppe conductrice 21 comporte donc autant de fourreaux 22 que le câble 10 comporte de brins 1 1 ; et comporte autant de logements 24 que de fourreaux 22.

Ainsi qu'on le voit sur les figures 6 à 9, dans l'enveloppe 21 chaque fourreau 22 est voisin d'au moins un autre fourreau 22 de sorte que le logement 24 de chaque fourreau 22 est séparé du logement 24 du fourreau voisin par la paroi 23 de ce fourreau 22 et par la paroi 23 du fourreau 22 voisin.

Pour introduire le tronçon terminal du câble 10 dans les fourreaux 22, le tronçon terminal est préalablement dénudé et les brins 1 1 sont introduits les uns après les autres dans un fourreau 22 respectif comme expliqué précédemment.

Le tronçon terminal du câble 10 pourvu de l'enveloppe 21 formée par les fourreaux 22 est alors disposé dans la portion tubulaire 33, à travers l'ouverture, et la portion tubulaire 33 est sertie, de manière connue, dans un dispositif de sertissage (non illustré) comportant une paire de mâchoires.

Pour plus de détails sur le dispositif de sertissage, on pourra se reporter à la demande de brevet français 2 947 960 ou à la demande de brevet français 2 995 459.

Sous l'effet du rapprochement de ces mâchoires, chaque fourreau 22 vient alors au contact du brin 1 1 disposé dans son logement 24, la matière du revêtement 15 s'incruste au travers des perforations 28 jusqu'à être brisée, ce qui permet un contact direct entre l'âme 14 du brin 1 1 et le fourreau 22 et donc un bon contact électrique.

On observera (voir les figures 8 et 9) que la portion sertie est conformée avec une section en B. Une telle section de sertissage présente l'avantage de permettre le contrôle de conformité par simple mesure de l'épaisseur de la portion sertie.

On notera que le tronçon terminal du câble 10 et l'enveloppe 21 sont enfoncés dans la portion tubulaire 33 sur une profondeur telle que la portion 30 de chaque fourreau 22 est partiellement en dehors de la portion tubulaire 33, tandis que la partie du fourreau 22 sur laquelle sont ménagées les perforations 28, c'est-à-dire la majeure partie du fourreau 22, est quasi-intégralement reçue dans la portion tubulaire 33 (figure 7). Après sertissage, du fait de la déformation de la matière, les portions 30 et/ou les parties perforées des fourreaux 22 peuvent dépasser de manière plus importante en dehors de la portion tubulaire 33

On notera ici qu'afin de pouvoir déformer le revêtement isolant 15 et l'âme 14 de chaque brin 1 1 lors du sertissage, la paroi 23 est réalisée dans une matière conductrice plus dure que la matière du revêtement isolant 15 et que la matière conductrice de l'âme 14 de chaque brin 1 1 .

On notera encore que lors du sertissage, les fourreaux 22 sont pressés les uns contre les autres et/ou contre l'élément conducteur 31 . Ainsi, il se crée une continuité électrique entre tous les fourreaux 22 et l'élément conducteur 31 .

Il existe donc, par l'intermédiaire des fourreaux 22 et de l'élément conducteur 31 , une continuité électrique entre les âmes 14 de chacun des brins 1 1 . Par conséquent, les brins 1 1 , qui étaient initialement électriquement isolés les uns des autres, sont mis en continuité électrique par l'élément conducteur 31 et par l'enveloppe 21 formée par les fourreaux 22.

On notera que puisque chaque brin 1 1 vient en contact par l'ensemble de son pourtour avec chacune des portions longitudinales principales 26 et latérales 27 du fourreau 22 dans lequel il est reçu, le revêtement isolant 15 est brisé sur l'ensemble du pourtour du brin 1 1 , ce qui est favorable à un bon contact électrique.

La figure 10 est un détail d'une section de la portion sertie, cette section étant orientée transversalement et prise au milieu de cette portion suivant la direction longitudinale.

Sur ce détail on peut voir trois brins 1 1 A, 1 1 B et 1 1 C mis en continuité électrique par l'intermédiaire de l'enveloppe 21 , et plus précisément par les fourreaux 22 dans lesquels ils sont reçus. Ces fourreaux 22 sont ici en contact par leurs portions longitudinales principales 26 respectives.

Sont notamment visibles sur cette figure 10 une première zone de contact C1 entre l'âme 14A du brin 1 1A et la portion principale 26A de son fourreau 22A ; une deuxième zone de contact C2 entre l'âme 14B du brin 1 1 B et chacune des portions principales 26B de son fourreau 22B, lesquelles portions principales 26B viennent en outre au contact l'une de l'autre ; et une troisième zone de contact C3 entre l'âme 14C du brin 1 1 C et la portion principale 26C de son fourreau 22C.

Dans la zone C1 , l'âme 14A du brin 1 1A s'est incrustée dans une perforation 28 de la portion principale 26A, ce qui a brisé le revêtement 15A et permis le contact direct entre l'âme 14A et le fourreau 22A.

Dans la zone C3, d'une manière similaire, l'âme 14C du brin 1 1 C s'est incrustée dans une perforation de la portion principale 26C, ce qui a brisé le revêtement 15C et permis le contact direct entre l'âme 14C et le fourreau 22C. Dans la zone C2, on notera que le revêtement 15B a été non seulement brisé mais aussi entraîné le long de la surface de l'âme 14B du brin 1 1 B, en laissant découvert une partie importante de l'âme 14B, qui est au contact direct du fourreau 22B. On observera à ce sujet que la section montrée en partie sur la figure 10 a été prise dans une zone de déformations particulièrement importantes puisque cette section est prise au milieu de la zone déformée suivant la direction longitudinale.

On notera qu'au débouché des perforations 28, la paroi 23 présente des arêtes à angle vif qui favorisent le bris du revêtement 15.

On va maintenant décrire en référence aux figures 1 1 et 12 une variante 122 du fourreau 22.

Dans la description qui suit, on reprend pour les éléments similaires entre le fourreau 122 et le fourreau 22, les mêmes références numériques mais additionnées du nombre 100.

Dans cette variante, la paroi 123 du fourreau 122 n'est pas obtenue à partir d'une feuille métallique qu'on perfore et qu'on plie mais à partir d'un fil métallique 39 que l'on enroule en hélice, ici selon un pas prédéterminé.

Chaque tour du fil 39 présente successivement une première portion droite 41 , une première portion incurvée 42, une deuxième portion droite 43 et une deuxième portion incurvée 44. Les premières portions droites 41 forment ensemble l'une des portions longitudinales principales 126 de la paroi 123, tandis que les deuxièmes portions droites 43 forment ensemble l'autre des portions longitudinales principales 126 de la paroi 123. Les premières portions incurvées 42 forment ensemble l'une des portions longitudinales latérales 127 de la paroi 123, tandis que les deuxièmes portions incurvées 44 forment ensemble l'autre des portions longitudinales latérales 127 de la paroi 123.

A sa deuxième extrémité 1 19, le fourreau 122 présente une butée 138, formée par une portion terminale du fil métallique 39 s'étendant en regard du logement 124.

Le fil métallique 39 délimite une ouverture en bande hélicoïdale 40 qui s'étend continûment depuis la première extrémité 1 18 jusqu'à la deuxième extrémité 1 19 du fourreau 122. L'ouverture 40 débouche de part et d'autre de la paroi 123, c'est-à-dire à la fois dans le logement 124 et à l'extérieur du fourreau 122.

Lors du sertissage, le revêtement 15 pénètre dans l'ouverture 40 et se brise le long du fil 39 qui peut alors venir en contact avec l'âme 14.

On observera que les fourreaux 22 et 122 ont une paroi 23 ou 123 qui est ajourée de façon répartie suivant un motif plein-creux prédéterminé.

Pour les fourreaux 22, les perforations 28 sont réparties sur toute la paroi 23 sauf sur sa portion 30 située au voisinage de l'extrémité 18 ; et la paroi 23 est ajourée suivant le motif plein-creux d'agencement en quadrillage des perforations 28.

Pour les fourreaux 122, l'ouverture 40 est répartie sur toute la paroi 123, laquelle est ajourée suivant le motif plein-creux donné par le pas de l'enroulement en hélice du fil 39 et par la largeur de ce fil.

On va maintenant décrire en référence aux figures 13 à 16 une structure 222 que comporte une enveloppe 221 qui est une variante de réalisation de l'enveloppe 21 . Dans la description qui suit, on reprend pour les éléments similaires entre la structure 222 et le fourreau 22, les mêmes références numériques mais additionnées du nombre 200.

La structure 222 est configurée pour recevoir quatre brins 1 1 du tronçon terminal du câble 10 dénudé.

La structure 222 est un élément profilé allongé s'étendant longitudinalement entre une première extrémité 218 et une deuxième extrémité 219. La structure 222 présente un premier côté longitudinal 47 et un deuxième côté longitudinal 48, opposé au premier côté longitudinal 47.

La structure 222 comporte une paroi 223 à profil en forme de zig zag droit, c'est-à-dire un zig zag dont les branches sont parallèles et les pointes remplacées par un segment transversal aux branches.

Ici, le profil de la paroi 223 est à cinq branches et délimite donc quatre logements 224, disposés en une rangée, chacun prévu pour recevoir un brin 1 1 du tronçon terminal du câble 10.

La paroi 223 s'étend entre un premier bord longitudinal 49 s'étendant le long du premier côté longitudinal 47 de la structure 222 et un deuxième bord longitudinal 50, opposé au premier bord longitudinal 49, s'étendant le long du deuxième côté longitudinal 48 de la structure 222.

La paroi 223 présente des premières portions longitudinales 45 s'étendant sensiblement parallèlement les unes aux autres et au droit les unes des autres, et des deuxièmes portions longitudinales 46 s'étendant transversalement aux premières portions longitudinales 45 et raccordant chacune deux premières portions longitudinales 45 voisines.

Les premières portions longitudinales 45 s'étendent chacune de l'un à l'autre des premier et deuxième côtés longitudinaux 47 et 48 de la structure 222. Les deuxièmes portions longitudinales 46 s'étendent chacune le long d'un côté longitudinal 47 ou 48 respectif, deux portions longitudinales 46 raccordées à une même première portion longitudinale 45 s'étendant respectivement le long de l'un et de l'autre des côtés longitudinaux 47 et 48.

La première portion longitudinale 45 s'étendant depuis le premier bord longitudinal 49 de la paroi 223 forme ici une première paroi d'extrémité 52, tandis que la première portion longitudinale 45 s'étendant depuis le deuxième bord longitudinal 50 de la paroi 223 forme ici une deuxième paroi d'extrémité 53.

Chaque logement 224 est délimité par deux premières portions longitudinales 45 voisines et par la deuxième portion longitudinale 46 raccordant ces deux premières portions longitudinales 45. Le logement 224 présente une ouverture longitudinale 51 s'étendant en regard de la deuxième portion longitudinale 46 délimitant ce logement et débouchant sur le côté longitudinal 47 ou 48 de la structure 222 opposé à cette deuxième portion longitudinale 46.

Les ouvertures 51 des logements 224 débouchent alternativement sur l'un des premier et deuxième côtés longitudinaux 47 ou 48, puis sur l'autre des premier et deuxième côtés longitudinaux 47 ou 48 de la structure 222. Autrement dit, les ouvertures 51 de deux logements 224 voisins de la colonne débouchent respectivement sur l'un et sur l'autre des côtés longitudinaux 47 et 48 de la structure 222.

On notera que la première paroi d'extrémité 52 et la deuxième paroi d'extrémité 53 délimitent chacune un seul logement 224 respectif ; tandis que les premières portions longitudinales 45 situées entre ces parois d'extrémité 52 et 53 délimitent chacune deux logements 224 voisins. Plus précisément, chaque portion longitudinale 45 présente une première face délimitant un des logements 224 et une deuxième face, opposée à la première face, délimitant le logement 224 voisin. Les premières portions longitudinales 45 séparent donc l'un de l'autre deux logements 224 distincts.

A sa première extrémité 218, la structure 222 présente en outre des ouvertures 225 débouchant chacune dans un logement 224 respectif et s'étendant de l'une à l'autre des premières portions longitudinales 45 délimitant ce logement 224, ainsi que de la deuxième portion longitudinale 46 délimitant ce logement 224, jusqu'à son ouverture 51 .

A sa deuxième extrémité 219, la structure 222 présente des ouvertures similaires aux ouvertures 225.

En variante, des butées similaires à la butée 38 du fourreau 22 s'étendent en regard des logements 224 pour limiter l'insertion des brins 1 1 de câble 10.

La structure 222 présente en outre une pluralité de perforations 228 ménagées dans la paroi 223 et similaires aux perforations 28 ménagées dans la paroi 23 du fourreau 22.

La structure 222 présente en outre une portion 230 dépourvue de perforations, similaire à la portion 30 du fourreau 22.

La structure 222 est fabriquée de la même manière que le fourreau 22, c'est-à-dire à partir d'une feuille métallique qu'on perfore et qu'on plie.

Les figures 15 et 16 montrent la structure 222 avec un brin 1 1 inséré dans chacun des logements 224.

Les brins 1 1 sont insérés dans les logements 224 au travers des ouvertures 225 ou 51 .

On va maintenant décrire en référence aux figures 17 à 20 une structure 322 que comporte une enveloppe 321 qui est une autre variante de réalisation de l'enveloppe 21 . Dans la description qui suit, on reprend pour les éléments similaires entre la structure 322 et la structure 222, les mêmes références numériques mais additionnées du nombre 100 sauf pour les références 45 à 51 où c'est le nombre 300 qui est additionné. La structure 322 est similaire à la structure 222, sauf que la paroi 323 présente deux parties 54 de section en forme de zig zag droit et une paroi de jonction 55 raccordant les deux parties 54.

Chaque partie 54 délimite deux logements 324 de sorte que la structure 322 présente quatre logements 324 disposés en deux rangées adjacentes, chaque partie 54 délimitant deux logements 324 voisins d'une rangée.

Dans chaque partie 54, la paroi 323 s'étend entre un premier bord longitudinal 349 s'étendant le long d'un premier côté longitudinal 347 de la partie 54 et un deuxième bord longitudinal 350, opposé au premier bord longitudinal 349, s'étendant le long d'un deuxième côté longitudinal 348 de la partie 54.

La paroi 323 présente en outre, pour chaque partie 54, une première paroi de côté 56 prolongeant transversalement la partie 54 depuis son premier bord longitudinal 349 en s'étendant le long du premier côté longitudinal 347 ; et une deuxième paroi de côté 57 prolongeant transversalement la partie 54 depuis son deuxième bord longitudinal 350 en s'étendant le long du deuxième côté longitudinal 348.

La paroi de côté 56 est configurée pour fermer l'ouverture longitudinale du logement 324 débouchant sur le premier côté longitudinal 347, c'est-à-dire que cette paroi 56 délimite le logement 324. La deuxième paroi de côté 57 est configurée pour fermer l'ouverture longitudinale du logement 324 débouchant sur le deuxième côté longitudinal 348, c'est-à-dire que cette paroi 57 délimite le logement 324.

La deuxième paroi de côté 57 de l'une des parties 54 se raccorde à la première paroi de côté 56 de l'autre des parties 54 de sorte à former ensemble la paroi de jonction 55. La paroi de jonction 55 est située entre les deux parties 54 et délimite un logement 324 avec chacune des parties 54.

On notera que dans chaque partie 54, une première portion longitudinale 345 sépare deux logements 324 voisins d'une rangée.

Deux logements 324 voisins appartenant chacun à l'une des deux rangées sont séparés l'un de l'autre par la paroi de jonction 55 et par une deuxième portion longitudinale 346 qui s'étend le long de la paroi de jonction 55. En variante, la structure 322 est remplacée par une structure semblable mais délimitant plus que deux logements 324 par rangée, avec éventuellement les parois de côté 56 et 57 qui sont plus longues de sorte à fermer les ouvertures 351 de plusieurs logements 324 d'une rangée ; ou de même la structure 222 est remplacée par une structure semblable mais dans laquelle le nombre de logements tels que 224 est différent de quatre, avec éventuellement les premier et deuxième bords longitudinaux 49 et 50 qui s'étendent du même côté longitudinal 47 ou 48.

En variante, l'enveloppe conductrice 221 ou 321 est remplacée par une enveloppe semblable mais comportant plusieurs structures telles que la structure 222 ou 322, selon le nombre de brins 1 1 que comporte le câble 10, par exemple entre deux et vingt structures 322 ; ou de même l'enveloppe conductrice telle que 21 est remplacée par une enveloppe conductrice semblable mais comportant un nombre de fourreaux tels que 22 ou 122 différent de six, par exemple entre cinq et quatre-vingt-quatre.

En variantes, l'enveloppe conductrice comporte au moins deux structures différentes, par exemple un fourreau 22 ou 122 et une structure 222 ou 322.

Dans des variantes non illustrées :

- la paroi des fourreaux et/ou de la structure est faite différemment que par une feuille perforée et pliée ou que par un fil enroulé en hélice, par exemple par un treillis de fils métalliques, comportant des fils de chaîne orientés longitudinalement et des fils de trame orientés transversalement, conformés en boucle rectangulaire, régulièrement disposés le long des fils de chaîne et assujettis à ceux-ci, ou encore par un treillis métallique fait autrement qu'avec des fils, par exemple par fabrication additive ;

- l'enveloppe conductrice est ajourée suivant un motif plein-creux différent d'un agencement de perforations en quadrillage, de la largeur d'un fil et de son pas d'enroulement en hélice, ou du maillage d'un treillis de fils, par exemple un agencement de perforations en quinconce ; - les logements tels que 24, 124, 224 ou 324 ont un profil différent de rectangulaire, par exemple circulaire ou ovale afin de recevoir des brins de câble ayant une telle section ; et/ou

- la matière conductrice dont est faite l'enveloppe est différente du laiton, par exemple en inox, en nickel ou en un autre alliage de cuivre tel qu'un alliage cuivre-nickel.

Dans chacun des exemples illustrés, chaque logement 24, 124, 224 ou 324 est configuré pour recevoir un seul brin du câble 1 1 . Dans des variantes non illustrées, le logement tel que 24, 124, 224 ou 324 est configuré pour recevoir au plus deux brins 1 1 superposés, avec chaque brin 1 1 en contact direct avec la paroi telle que 23, 123, 223 ou 323.

On observera que dans chacun des exemples décrits et représentés, la paroi telle que 23, 123, 223 ou 323 a une orientation longitudinale dans le dispositif de connexion 20, c'est-à-dire qu'elle est orientée suivant la direction longitudinale de la portion tubulaire 33 de l'élément conducteur tel que 31 .

Dans chacun des exemples illustrés, les portions longitudinales de câble reçues dans l'enveloppe telle que 21 , 221 ou 321 sont des brins comportant une âme massive recouverte d'un revêtement isolant. Dans des variantes non illustrées, les portions longitudinales sont différentes d'un tel brin, par exemple des parties de l'âme d'un câble formé par une multitude de fils fins, par exemple en aluminium.

De nombreuses autres variantes sont possibles en fonction des circonstances, et l'on rappelle à cet égard que l'invention ne se limite pas aux exemples décrits et représentés.