Ensemble connecteur capuchon

Domaine de l'invention

L'invention concerne un ensemble connecteur capuchon pouvant être utilisé dans de nombreux domaine d'activité qui nécessite un certain niveau d'aseptiedes connecteurs dont le domaine médical ainsi qu'une méthode de décapuchonnage. Ladite invention permet d'éviter certaine manipulation qui risquerait de contaminer ou souiller tout ou partie de la ligne fluidique comprenant ledit connecteur.

Etat de la technique

Dans de nombreux domaine d'activité, il est parfois utilisé des connecteurs stériles ou propres (en particulier dans le domaine médical ou dans l'industrie par exemple en salle blanche) afin de relier deux lignes fluidiques qui doivent restées aseptiques ou propre (sans poussière par exemple). Ces connecteurs peuvent être munis de capuchons permettant de fermer les parties à protéger du connecteur afin d'éviter toute contamination ou que des saletés ne soient en contact avec certaines parties des connecteurs avant la connexion desdits connecteurs. De façon générale lors de la connexion des deux connecteurs, la stérilité ou « propreté » doit être assurée sur au moins les parties protégées par le capuchon et l'utilisateur doit être vigilent quant à la stérilité ou « propreté » jusqu'à la connexion des connecteurs. Dit autrement, lorsque que les connecteurs sont décapuchonnés mais pas encore connectés, le praticien ou le patient doit manipuler avec une grande précaution afin de garantir qu'il n'a pas contaminé, de façon non intentionnelle, les connecteurs.

En outre, la connexion de deux lignes fluidiques peut nécessiter l'utilisation de deux connecteurs distincts, chacun étant monté sur une ligne fluidique. Ainsi pour les relier, il faut dans un premier temps décapuchonner les connecteurs puis, dans un deuxième temps, connecter lesdits connecteurs ensembles. Toutefois, afin de ne pas contaminer ou salir les connecteurs, une fois décapuchonnés les connecteurs ne doivent être reposés pendant le décapuchonnage de l'autre. Les deux connecteurs doivent ainsi être manipulés ensembles et il est indispensable de toujours maintenir un connecteur pendant le décapuchonnage de l'autre connecteur. Autrement dit, les actions de décapuchonnage doit s'effectuer alors que les deux connecteurs sont maintenus par l'utilisateur, rendant ainsi la tâche plus compliquée.

A titre d'exemple dans le domaine médical, des lignes fluidiques doivent être reliées entre elles par tout patient atteint d'insuffisance rénale et nécessitant une dialyse péritonéale à domicile. Afin d'éviter les risques de contamination, responsables de péritonites infectieuses, certains appareils (SleepSafe de Fresenius) préconisent la connexion automatisée. Toutefois le tiroir, où l'on installe les connecteurs afin d'assurer leur connexion automatisée, peut être non stérile, réalisant alors un risque accru de contamination. D'autres dispositifs sont équipés, sur la face externe du connecteur, d'une bague (système Baxter) permettant d'utiliser l'un des doigts de l'autre main (généralement l'auriculaire) pour retirer le capuchon tandis que chacune des mains tient respectivement une ligne à connecter. Un tel système ne garantit pas l'absence de contamination, étant donné la proximité des doigts avec la partie intérieur du connecteur et rends les manipulations difficiles à expliquer au patient.

La demande PCT publiée sous le numéros WO 94/28855 A1 et le brevet US 4,573,980 A divulguent un capuchon permettant d'éviter le contact de tout élément avec la partie initialement protégée du connecteur. Ainsi, le capuchon comprend un anneau dans lequel un doigt peut y être glissé. Grâce à cet anneau, le connecteur peut être décapuchonné en tirant sur cet anneau. Ainsi, le praticien ne touche pas la partie protégée du connecteur. De façon plus détaillé, les figures 1 a à 1 c et 2a à 2c décrivent la manipulation nécessaire pour décapuchonner et connecter les connecteurs. La figure 1 a expose deux connecteurs, le premier est maintenu dans la main gauche du praticien et le deuxième dans sa main droite. Le deuxième connecteur est décapuchonné en maintenant ledit connecteur avec le pouce et l'index tandis que les autres doigts de la main droite restent éloignés dudit connecteur, ces doigts forment alors « une aile de papillon ». La main gauche maintien le premier connecteur tout en retirant le capuchon du deuxième connecteur. Dans la figure 1 b, le premier connecteur est décapuchonné (grâce à l'anneau) par la main droite qui maintient en même temps le deuxième connecteur déjà décapuchonné. Dans la figure 1 c, les deux connecteurs sont connectés en gardant les mains et doigts le plus éloigné possible de l'extrémité distale des connecteurs. La figure 1 d expose une façon de connecter à proscrire car les doigts risquent de contaminer les connecteurs.

Les figures 2a à 2d exposent un autre ensemble connecteur/capuchon. Dans la figure 2a, lors du décapuchonnage du premier connecteur, la main gauche maintient le premier connecteur en formant une aile de papillon pendant que la main droite dévisse le capuchon du premier connecteur tout en maintenant éloigné le deuxième connecteur muni de son capuchon. Dans la figure 2b, le premier connecteur est décapuchonné et maintenu de façon à ne pas contaminer la partie initialement protégé par le capuchon tout en arrachant le capuchon du deuxième connecteur grâce à l'anneau de ce dernier avec un doigt de la main gauche, de préférence l'auriculaire. Dans la figure 2c, les deux connecteurs sont connectés en gardant les doigts des deux mains formant des ailes de papillon afin d'assurer de ne pas contaminer les connecteurs. Il est noté en figure 2d une manipulation à proscrire où les doigts de la main gauche peuvent contaminer la partie initialement protégée du premier connecteur lorsque celui-ci est décapuchonné.

En résumé, la demande PCT publié sous le numéros WO 94/28855 A1 et le brevet US 4,573,980 A divulguent un type de connecteur qui doit être maintenu par une main et décapuchonné par une autre, tout en faisant attention au placement de ces doigts. Ainsi, durant la manipulation, les risques de contaminations sont nombreux et la méthode de connexion contraignante voir laborieuse. Les praticiens doivent impérativement être formés pour ces manipulations qui ne sont pas évidentes.

Certains brevets revendiquent des ensembles connecteur/capuchon qui permettent de maintenir les connecteurs tout en les décapuchonnant. Par exemple, la demande PCT publié sous le numéro WO 83/00622 A1 ainsi que le brevet européen EP 0 621 053 B1 divulguent des capuchons fixés aux connecteurs par l'intermédiaire d'un moyen formant une charnière. Ces connecteurs peuvent être décapuchonnés simplement avec le pouce et être refermé. Cependant, le connecteur ne comprenant pas toujours de moyens de protection contre le contact du pouce avec la partie initialement protégée par le capuchon, lors de la manipulation, le pouce peut contaminer le connecteur. En effet, en poussant le capuchon, le pouce peut entrer en contact avec la partie initialement protégée ou proche de ladite partie et donc la contaminer. De plus, un tel système ne permet pas de savoir si le connecteur a déjà été utilisé ou simplement décapuchonné temporairement. Ainsi, le connecteur peut avoir été contaminé sans que le praticien ne le sache. Ce type de dispositif ne peut donc assurer que les connecteurs ne sont pas contaminés. En résumé, ce connecteur peut donc être maintenu et décapuchonné avec une seule main, toutefois les risques de contamination par le praticien ou le patient sont importants.

Un autre type de connecteur, tel que divulgué par la demande internationale Wo 03/041789 A1 ou US 2012/042971 A1 , permet à l'utilisateur de ne pas toucher le capuchon car il reste maintenu au connecteur ou dans le connecteur lorsque les deux connecteurs sont connectés entre eux. Toutefois, étant donné que le capuchon reste connecté au connecteur ou dans l'enceinte du connecteur, il reste proche du chemin fluidique ce qui engendre un risque important de contamination direct ou indirect.

Une contamination indirecte doit être comprise comme une contamination de la ligne fluidique suite au fait qu'un élément contaminé soit proche de la ligne fluidique et puisse lui transmettre cette contamination. En particulier concernant les deux dispositifs des documents cités ci-dessus, les capuchons restent dans une enceinte proche de la ligne fluidique et ainsi peuvent transmettre une contamination à la ligne fluidique. Plus particulièrement, si les capuchons du dispositif de la demande Wo 03/041789 A1 ne se positionnent pas correctement dans l'espace prévu à cet effet, la ligne fluidique risque de heurter contre ces capuchons lors de la connexion des lignes fluidiques causant une détérioration dudit passage, un affaiblissement de l'étanchéité de ce passage et/ou une contamination du passage.

Fort de ce constat, de nouveau dispositif ont été créé en partant du postulat que la manipulation par le praticien est un facteur de risque important. Ainsi la demande PCT publiée sous le numéro WO 2009/006507 A1 divulgue un dispositif automatique qui permet de décapuchonner les connecteurs et de connecter les lignes fluidiques sans l'aide du praticien. Toutefois, il s'est avéré que ce genre de dispositif n'assurait pas la stérilité des connecteurs. En effet, les éléments qui protègent le système de connexion ne peuvent pas être aseptisé après chaque utilisation et donc ces éléments de protection peuvent engendrer une propagation de la contamination bien plus importante que le système manuel.

La manipulation par le praticien ou le patient reste ainsi le meilleur moyen de garantir la non-contamination de l'ensemble. Toutefois, la manipulation des dispositifs existants restent laborieuses et non évidentes engendrant de nombreux risque de contamination. De plus, certain dispositifs sont extrêmement complexe rendant leur réalisation trop coûteuse sans pour autant garantir une propreté satisfaisante. Ainsi ces types de dispositif ne peuvent avoir de réalité économique.

Description générale de l'invention

La présente invention a pour objet de réaliser un connecteur stérile capuchonné dont la manipulation est simplifiée et le coût de fabrication limité, et permet d'éliminer les inconvénients des connecteurs connus cités plus haut.

La présente demande revendique la priorité de EP 13157635.7, déposée le 4 mars 2013 au nom de DEBIOTECH SA, dont le contenu intégral doit être considéré comme faisant partie de la présente demande. La présente invention est décrite et caractérisé par la ou les revendications indépendantes, tandis que les revendications dépendantes décrivent d'autres caractéristiques de l'invention.

Selon un premier aspect de l'invention, le présent document décrit un ensemble connecteur / capuchon pouvant être utilisé dans le domaine médical mais également dans le domaine industriel exigeant un certain niveau de propreté, par exemple en salle blanche. Ledit connecteur comprend un corps comportant une extrémité proximale connectée à une ligne fluidique et une extrémité distale façonnée de manière à permettre une connexion avec un autre connecteur ou un autre système / dispositif. Le corps est en outre composé d'un passage d'écoulement de fluide permettant une connexion fluidique entre ladite ligne fluidique et une autre ligne fluidique à laquelle le connecteur pourra être connecté. Le capuchon protège au moins ledit passage de manière à garder ledit passage propre et/ou stérile.

Ledit capuchon et/ou ledit connecteur comprennent des moyens de verrouillage permettant de maintenir au moins temporairement et solidement ledit capuchon audit connecteur. Ledit capuchon et/ou ledit connecteur sont façonnés de manière à être séparé avant que le connecteur ne soit connecté à une autre ligne fluidique, par exemple à un autre connecteur ou système de connexion. Ainsi, cela permet de garantir que le capuchon ne soit plus présent dans une enceinte dite de sécurité de manière à éviter une contamination indirecte provenant par exemple du capuchon. Dans un mode de réalisation, le capuchon protège le passage d'écoulement mais il peut également protéger les moyens de connexion permettant de maintenir solidaire le connecteur à un autre connecteur ou système de connexion.

Dans le présent document, il faut comprendre le mot « enceinte » comme un espace dont les limites peuvent être matérialisées ou non et évolutive ou non. Une enceinte de sécurité représente ainsi un espace à l'intérieur duquel la propreté et/ou la stérilité doit être maintenu. L'enceinte de sécurité comprend le passage d'écoulement de fluide mais également un espace supplémentaire permettant d'éviter toute contamination indirecte causé par le capuchon ou la main de l'utilisateur durant la manipulation du connecteur. Dans un mode de réalisation, quand le capuchon est sur le connecteur, au moins une partie de la surface interne du capuchon délimite l'enceinte de sécurité et lorsque le connecteur est connecté à une ligne fluidique, l'enceinte de sécurité est délimitée par le connecteur et le dispositif auquel le connecteur est connecté. La surface externe du capuchon est en contact direct avec l'environnement extérieur, ainsi elle doit impérativement rester en dehors de l'enceinte de sécurité lorsque le capuchon ne protège pas le passage d'écoulement.

L'ensemble comprend des moyens permettant de décapuchonner le connecteur de façon simple et évitant toute contamination desparties à protéger (en particulier, l'enceinte de sécurité). Ces moyens peuvent comprendre des moyens d'éjections, des moyens de libération, des moyens de couplage et/ou tous autres moyens permettant de décapuchonner facilement le connecteur. Lesdits moyens peuvent permetre par exemple de décapuchonner ledit connecteur avec une seule main ou de décapuchonner un connecteur avec l'aide d'un autre ensemble connecteur/capuchon ou autre dispositif tel qu'un dispositif de décapuchonnage.

Ledit ensemble connecteur capuchon peut également comprendre un dispositif de retenu afin de garder le capuchon lié au connecteur mais suffisamment éloigné de l'enceinte de sécurité afin que le capuchon ne puisse contaminer directement ou indirectement le passage d'écoulement du connecteur.

Selon un deuxième aspect de l'invention, le document décrit un système de connexion comprenant deux ensembles connecteur / capuchon. Lesdits capuchons sont conçus pour être séparés de leur connecteur respectif sans qu'il soit directement touché par l'utilisateur. Dans un mode de réalisation préférée, les connecteurs comprennent un corps conçu pour être appréhendé par l'utilisateur alors que les capuchon ne sont pas conçus pour être appréhendé par l'utilisateur. Aussi, chaque ensemble connecteur / capuchon sont conçu pour être décapuchonné tout en maintenant uniquement les corps de connecteur dans chacune des mains de l'utilisateur. Dans un mode de réalisation, les capuchons sont conçus pour être séparés de leur connecteur respectif avant de pouvoir connecter les connecteurs ensembles. Autrement dit, les capuchons empêchent la connexion physique des connecteurs. Par connexion physique des connecteurs, il faut comprendre : liaison physique entre deux connecteurs permettant de les maintenir ensemble, pour s'assurer d'un maintien plus solide et sécurisé, les moyens de connexion peuvent être couplés à des éléments de verrouillage. Les éléments de verrouillage peuvent faire partie des moyens de verrouillage permettant de maintenir les capuchons sur les connecteurs. Ainsi dans ce mode de réalisation, les capuchons permettent à la fois de protéger les passages d'écoulement et d'empêcher la connexion des connecteurs. Ce mode de réalisation permet d'éviter la contamination directe et indirecte du passage d'écoulement car il permet de s'assurer que tout élément pouvant être contaminé (par exemple les capuchons, mains de l'utilisateur) soit suffisamment éloigné de l'enceinte de sécurité (et donc des passages d'écoulement de fluide) lors de la connexion des connecteurs entre eux. De plus, grâce à ce mode de réalisation, n'importe quel utilisateur comprend que lorsque les deux connecteurs sont connectés ensembles, la connexion fluidique est assuré et sécurisé. Dans un mode de réalisation, au moins un moyen de connexion physique délimite l'enceinte de sécurité lors que les deux connecteurs sont connectés.

Dans un mode de réalisation préféré, la connexion fluidique (c'est-à-dire la connexion des passages d'écoulement de fluide des deux connecteurs) et la connexion physique des connecteurs s'effectue lors d'une seule et même étape. Ce qui permet de minimiser le nombre d'étapes, limiter la complexité et faciliter l'utilisation des connecteurs.

Liste des figures

Pour permettre une meilleure compréhension de l'invention, il sera décrit un ou plusieurs modes de réalisation illustrées par les figures jointes à ce document. Il va de soi que l'invention ne se limite pas à ces modes de réalisation. Figures 1 a à 1 d et 2a à 2d exposent l'utilisation de connecteurs de l'état de l'art. Figure 3 schématise un ensemble connecteur capuchon

Figure 4a schématise un système de connecteur

Figures 4b à 4d schématisent les actions nécessaire pour le décapuchonnage Figure 5 expose différents codages des moyens de couplage

Figure 6 schématise un autre mode de réalisation d'un ensemble connecteur capuchon

Figure 7 illustre un autre mode de réalisation d'un système de connecteur

Figures 8a à 8c exposent une différente vue du connecteur femelle et de son capuchon

Figures 9a à 9c exposent une différente vue du connecteur maie et de son capuchon

Figure 10 exposent un système de connecteur couplé par les capuchons

Figure 11 schématise les actions nécessaire pour le décapuchonnage et la connexion des connecteurs

Figure 12 exposent un mode de réalisation d'un système de connexion en vue éclatée

Figure 13 montre un coupe des éléments exposés en figure 12

Figures 14 a et b exposent une coupe d'un système de connexion avec capuchon couplé et une coupe d'un système de connexion connecté après avoir ôté les capuchons

Liste des références numériques utilisées dans les figures

1 Ensemble connecteur capuchon

2 Ligne fluidique

3 Connecteur

4 Capuchon

5 Extrémité distale du connecteur

6 Extrémité proximale du connecteur

7 Extrémité distale du capuchon

8 Extrémité proximale du capuchon

9 Corps du connecteur

10 Corps du capuchon 1 1 Moyens de couplage.

12 Système de connecteur

13 Moyens de verrouillage

14 Moyens de retenu

15 Moyens de libération

16 Déclencheur

101 Ensemble capuchon / connecteur femelle (premier ensemble)

102 Ensemble capuchon / connecteur maie (deuxième ensemble)

103 Connecteur femelle (premier connecteur)

104 Connecteur maie (deuxième connecteur)

105 Capuchon du connecteur femelle (premier capuchon)

106 Capuchon du connecteur maie (deuxième capuchon)

107 Corps du connecteur

108 Membrane

109 Filetage

1 10 Passage

1 1 1 Extrémité proximale

1 12 Extrémité distale

1 13 Ailette

1 14 Ergot

1 15 Elément cylindrique

1 16 Moyens de couplage

1 17 Fente

1 18 Lame élastique

1 19 Butée

120 Elément faisant saillie sur la lame élastique

121 Extrémité distale du capuchon

122 Extrémité proximale du capuchon

123 Axe principale

124 Butée

201 Ensemble capuchon / connecteur femelle (premier ensemble)

202 Ensemble capuchon / connecteur maie (deuxième ensemble)

203 Connecteur femelle (premier connecteur)

204 Connecteur maie (deuxième connecteur) 205 Capuchon du connecteur femelle (premier capuchon)

206 Capuchon du connecteur maie (deuxième capuchon)

207 Corps du connecteur

208 Membrane

209 Moyens de connexion physique

210 Moyens de connexion fluidique

21 1 Extrémité proximale du connecteur

212 Extrémité distale du connecteur

213 Moyens de verrouillage du capuchon

214 Moyens de verrouillage du connecteur

215 Extrémité distale du capuchon

216 Extrémité proximale du capuchon

217 Dispositif de retenu du capuchon

218 Moyens d'appréhension

219 Passage d'écoulement de fluide

220 Tube

Description détaillée de l'invention Dans le présent document, la description détaillée de l'invention comporte des modes de réalisation de dispositifs, de systèmes et de méthodes présentés à titre d'illustration. Il est bien entendu que d'autres modes de réalisation sont envisageables et peuvent être apportées sans s'écarter de la portée ou l'esprit de l'invention. La description détaillée qui suit, par conséquent, ne doit pas être prise dans un sens limitatif.

Sauf indication contraires, les termes scientifiques et techniques utilisé dans le présent document ont des significations couramment utilisés par l'homme du métier. Les définitions apportées dans ce document sont mentionnées afin de faciliter la compréhension des termes fréquemment utilisés et ne sont pas destinées à limiter la portée de l'invention. Les indications de direction utilisées dans la description et les revendications, telles que "haut", "bas", "gauche", "droite", "supérieur", "inférieur", et autres directions ou orientations sont mentionnées afin d'apporter plus de clarté en référence des figures. Ces indications ne sont pas destinées à limiter la portée de l'invention.

Dans le présent document, le terme « extrémité distale » doit être compris comme l'extrémité la plus éloigné d'une référence. En particulier, si la référence est la ligne fluidique du connecteur, l'extrémité distale d'un connecteur est l'extrémité qui est la plus éloigné de sa ligne fluidique. Cette extrémité peut être également qualifiée d'extrémité « libre » car contrairement à l'extrémité proximale, elle n'est pas directement reliée à la ligne fluidique. En outre, l'extrémité distale d'un capuchon est l'extrémité qui est la plus éloigné de la ligne fluidique.

Inversement, le terme « extrémité proximale » doit être compris comme l'extrémité la plus proche d'une référence. Ainsi, l'extrémité proximale d'un connecteur est l'extrémité qui est directement reliée à sa ligne fluidique et l'extrémité proximale d'un capuchon est l'extrémité qui est le plus proche de la ligne fluidique du connecteur. Ainsi, lorsque le capuchon recouvre au moins l'extrémité distale du connecteur, l'extrémité distale du capuchon et l'extrémité proximale du connecteur représente les extrémités opposées de l'ensemble connecteur/capuchon. Préférentiellement, les extrémités distales des connecteurs sont façonnées de manière à rendre possible la connexion entre deux connecteurs compatible. Dans un mode de réalisation, cette connexion n'est possible que lorsque les capuchons sont retirés de l'extrémité distale des connecteurs.

Le terme praticien doit être compris au sens large comme celui qui est formé à manipuler les connecteurs et comprends aussi bien un membre du corps médical qu'un patient éventuel.

Dans un mode de réalisation exposé en figure 3, l'ensemble connecteur/capuchon (1 ) comprend un connecteur (3) et un capuchon (4). Ledit connecteur (3) comporte un corps (9) définissant un passage d'écoulement de fluide protégé par ledit capuchon (4) disposé à l'extrémité distale (5) dudit connecteur (3). L'ensemble (1 ) comprend des moyens de verrouillage (non exposés sur la figure 1 ) conçus pour maintenir au moins temporairement et solidement le capuchon (4) au connecteur (3). Le capuchon (4) comprend en outre des moyens de couplage agencés de manière à coupler ledit capuchon avec un élément comportant également des moyens de couplage. Préférentiellement, lesdits moyens de couplage (1 1 ) permettent un couplage au moins pendant que le praticien désactive les moyens de verrouillage afin de décapuchonner ledit connecteur (3) sans avoir à « toucher » le capuchon (4).

Dans un mode de réalisation, le capuchon (4) se couple à un autre dispositif ou système. Par exemple, si le connecteur est utiliser dans le cadre d'un traitement de dialyse, le dispositif de dialyse peut comprendre également des moyens de couplage de sorte que le capuchon (4) se souple sur le dispositif de dialyse afin de permettre le décapuchonnage dudit connecteur.

Dans un mode de réalisation exposé en figure 4a, un système (12) de connexion comprend deux connecteurs distincts (3, 3') permettant de relier deux lignes fluidiques (2, 2'). Les extrémités distales (5, 5') desdits connecteurs (3, 3') sont conçues pour permettre la connexion desdits connecteurs (3, 3'). En outre, lesdites extrémités distales (5,5') peuvent être de formes identiques ou de formes différentes mais compatible, par exemple, l'un de type maie et l'autre de type femelle. Les connecteurs comprennent des moyens de connexion (non montrés sur les figures 4) de manière à permettre le maintien des deux connecteurs. Les capuchons (4, 4') comprennent des moyens de couplage (1 1 , 1 1 ') façonnés de manière à coupler les deux capuchons (4, 4') ensembles. Les figures 4b à 4d décrivent la manipulation pour le décapuchonnage des connecteurs. En figure 4b, le praticien peut maintenir un connecteur dans chaque main par le corps (9, 9') desdits connecteurs (3, 3'). Les deux connecteurs (3, 3') doivent se rapprocher afin que (en fig 4c) les deux capuchons (4, 4') se couplent ensemble. Les moyens de connexion physique peuvent être opérants ou utilisés qu'après décapuchonnage des connecteurs. Les corps (9, 9') peuvent comprendre des moyens d'appréhension permettant au praticien de tenir les connecteurs par les corps.

Dans un mode de réalisation, les connecteurs sont formés d'une unique pièce comprenant un corps :

- conçu pour être appréhendé avec la main d'un praticien, et

- définissant un passage d'écoulement de fluide.

Le corps peut également comprendre des moyens de connexion, des éléments de verrouillage (pour maintenir les connecteurs connectés) et/ou des moyens de verrouillage (pour maintenir les capuchons contre les connecteurs). Cette unique pièce peut être obtenue par un procédé de fabrication tel que l'injection, le moulage, le frittage ou l'usinage.

Dans un mode de réalisation, un ensemble (1 ) peut comprendre en outre des moyens de libération (non exposé) qui s'activent dès que les capuchons entrent en contact et/ou se couplent de manière à libérer au moins un capuchon de son connecteur (3, 3').

Dans un mode de réalisation, le mécanisme de déverrouillage est activé par le praticien, par exemple grâce à un mouvement de rotation d'au moins un connecteur (3, 3') sur son axe principale.

Dans un mode de réalisation, après avoir déverrouillé les moyens de verrouillage d'au moins un ensemble, le praticien laisse tomber au moins un capuchon. La figure 4d schématise des capuchons (4, 4') qui ne restent pas couplés après le déverrouillage. Toutefois, dans un mode de réalisation, les moyens de couplage (1 1 , 1 1 ') peuvent permettre de maintenir les capuchons solidaires au moins temporairement après le déverrouillage des capuchons (4, 4').

Lesdits moyens de couplages (1 1 , 1 1 ') peuvent être des aimants et/ou être façonnés comme un crochet ou une autre forme permettant le couplage desdits capuchons entre eux. Dans un mode de réalisation, les moyens de couplage (du ou des capuchons ou dudit dispositif cité en exemple plus haut) comportent un système de codage de manière à ce que seuls les codages compatibles permettent au capuchon de se coupler. Eventuellement le dit codage permet à certains capuchons de se coupler à une série d'autres capuchons, tandis que certains capuchons ne peuvent se coupler qu'à un nombre plus limités de capuchons.

La figure 5 expose les différentes combinaisons possibles entre les différents moyens de couplage. Ainsi, les moyens de couplage C1 .1 sont compatible avec les moyens de couplage du capuchon et/ou autre système/dispositif C2.1 , C2.2 et C2.3. Cela signifie que le connecteur disposant d'un capuchon ayant des moyens de couplage de type C1 .1 peut se connecter avec un système et/ou connecteur disposant d'un capuchon ayant des moyens de couplage de type C2.1 , C2.2 ou C2.3. De même, C1 .2 est compatible avec C2.2 et C2.3 mais incompatible avec C2.1 . Et C1 .3 est compatible avec C2.3 mais incompatible avec C2.1 et C2.2.

Selon un mode de réalisation, les moyens de couplage sont agencé de manière à s'emboité, par exemple un premier moyen de couplage comprend un élément femelle et un deuxième moyen de couplage comprend un élément mal compatible avec le premier moyen de couplage. Préférentiellement, les moyens de couplage sont conçus pour résister à des contraintes de rotation.

Ce codage permet ainsi d'éviter toute erreur de connexion car les codages incompatibles ne permettent de décapuchonner les connecteurs et donc, dans un mode de réalisation, les codages incompatibles rendent impossible la connexion des connecteurs. Par exemple, dans le cas où un connecteur comprend des moyens de connexion qui est de type femelle et l'autre (connecteur) de type maie, un capuchon de connecteur comprenant des moyens de connexion de type maie ne pourrait se coupler avec un autre capuchon de connecteur comprenant des moyens de connexion de type maie. Autre exemple, lorsque deux lignes fluidiques ne peuvent être compatible alors le système de codage peut empêcher la connexion de ces deux lignes fluidiques ensemble car il serait impossible d'enlever les capuchons. En plus du système de codage qui permet le couplage, l'ensemble connecteur capuchon peut comprendre des éléments de sécurité. Ces éléments de sécurité devant être levés (neutralisés) pour déverrouiller les capuchons. Aussi, le système de codage permet de neutraliser l'élément de sécurité de sorte que même si en forçant le praticien arrive à les coupler, le système de codage empêche de lever la sécurité.

Dans un mode de réalisation, au moins un connecteur (3, 3') et/ou au moins un capuchon (4, 4') comprend des moyens d'entraînement de manière à éloigner au moins partiellement le capuchon du connecteur lorsque les moyens de verrouillage sont désactivés. Ces moyens d'entraînement peuvent permettre d'éjecter le capuchon de sorte que le praticien n'ait besoin de n'effectuer aucune autre manipulation pour libérer le connecteur ou simplement de déplacer le capuchon afin que le praticien n'ait qu'à orienter l'extrémité distale du connecteur vers le bas pour que le capuchon tombe.

Dans un mode de réalisation, les moyens de verrouillage sont détruits grâce à une manipulation du praticien de sorte que le capuchon se désolidarise du connecteur. Ce mode de réalisation permet de ne pas re-capuchonner des connecteurs déjà utilisés, de sorte qu'il soit facile et évident de savoir quand un connecteur a déjà été utilisé ou simplement que le capuchon a déjà été enlevé (ce qui ne garantit pas la propreté du connecteur).

Dans un mode de réalisation, les moyens de verrouillage comprennent au moins un élément de sécurité de manière à empêcher la désactivation non intentionnelle des moyens de verrouillage. Cet élément de sécurité peut nécessiter une force minimum ou une manipulation spécifique pour être désactivé / retiré.

Dans un mode de réalisation schématisé en figure 6, les moyens de verrouillage (13) comprennent des moyens de retenus (14) agencés de manière à maintenir le capuchon (4) contre le connecteur (3) et des moyens de libération (15) activables grâce à un déclencheur (16). Un élément de sécurité peut être disposé de manière à retenir initialement le déclencheur (16). Sur cette figure conceptuelle, le pivot représente les moyens de libération (15), en appliquant une force contre le déclencheur (16) représenté par le bras des moyens de verrouillage (13), les moyens de retenus (14) en forme de crochet se déplacent pour libérer le capuchon (4). Dans ce mode de réalisation, l'ensemble connecteur capuchon peut également comprendre un ressort ou autre moyens d'entraînement comme une lame élastique qui permettrait d'éjecter ou déplacer le capuchon (4) lorsque les moyens de verrouillage (13) sont désactivés. Le capuchon (4) peut également comprendre de moyens de couplage. Ledit déclencheur (16) et/ou l'élément de sécurité peut être agencés sur et/ou dans le capuchon et/ou le connecteur.

Dans un mode de réalisation, les moyens de libération peuvent être activés en exerçant une force sur la face extérieure de l'extrémité distale du capuchon en direction du connecteur et les moyens d'entraînement peuvent être agencés de manière à éloigner ledit capuchon dudit connecteur au moins après activation des moyens de libération.

La description suivante s'applique à un mode de réalisation spécifique exposé par les figures 7 à 1 1 :

La figure 7 présente le système de connecteur (100) qui comprend un premier ensemble (101 ) composé d'un connecteur de type femelle (103) également appelé premier connecteur et un capuchon (105) associé appelé également premier capuchon ainsi qu'un deuxième ensemble (102) composé d'un connecteur de type maie (104) également appelé deuxième connecteur et un capuchon (106) associé appelé également deuxième capuchon. La figure 8a représente une coupe transversale du premier connecteur (103) composé d'un corps (107) traversé par un passage (1 10). L'extrémité proximale (1 1 1 ) du connecteur (103) est reliée de façon permanente à une ligne fluidique (non exposé). Le passage (1 10) peut être fermé grâce à l'aide d'une membrane (108) qui pourra être percée, déchirée et/ou ouverte par un autre connecteur, système ou dispositif. La figure 9a représente une coupe transversale du deuxième connecteur (104) composé d'un corps (107) traversé par un passage (1 10). L'extrémité proximale (1 1 1 ) du connecteur (104) est reliée de façon permanente à une ligne fluidique (non exposé). Ledit passage (1 10) du deuxième connecteur (104) peut comprendre un élément cylindrique (1 15) qui peut entrer dans le passage (1 10) du premier connecteur (103). Ledit élément cylindrique (1 15) peut comprend une extrémité pointu de manière à percer ou ouvrir la membrane (108) du premier connecteur (103).

Les figures 8b et 9b représentent une vue en perspective des connecteurs (103, 104)). Lesdits connecteurs (103, 104) peuvent comprendre des moyens d'appréhension faisant saillie sur leur corps (107) afin de former des ailettes (1 13) qui permettent de faciliter la manipulation desdits connecteurs (103, 104). Lesdits connecteurs (103, 104) peuvent en outre comprendre des ergots (1 14) façonné de manière à coopérer avec les moyens de verrouillage.

Les figures 8c et 9c exposent une vue en perspectives de capuchons (105, 106) desdits connecteurs (103, 104). Le capuchon (105, 106) comprend des moyens de couplage (1 16). Dans un mode de réalisation, ledit capuchon (105, 106) comprend les moyens de verrouillage qui peuvent être composé d'au moins une fente (1 17) s'étendant de l'extrémité proximale (122) du capuchon jusqu'à une butée (1 19). Ladite fente (1 17) peut être rectiligne et/ou incurvée. L'épaisseur d'au moins une fente (1 17) est au moins égale à la largeur de l'ergot (1 14) de sorte que l'ergot (1 14) puisse coulisser à l'intérieur de ladite fente (1 17). Ladite butée (1 19) peut être façonnée de manière à bloquer au moins temporairement ledit ergot (1 14). Ladite fente peut comprendre ou être composé d'une lame élastique (1 18) pouvant disposer d'un élément (120) faisant saillie de manière à bloquer ledit ergot (1 14) du connecteur (103, 104) entre l'élément (120) faisant saillie et ladite butée (1 19). Ladite fente (1 17) peut contenir une deuxième butée (124) opposée à la première butée (1 19) et disposée proche de l'extrémité proximale (122).

Dans un autre mode de réalisation, les ergots peuvent être agencés sur le capuchon et les moyens de verrouillage sur le connecteur. Dans un mode de réalisation, les moyens de verrouillage peuvent comprendre un système de filetage disposé sur les capuchons (105, 106) et/ou les connecteurs (103, 104); ledit système de filetage étant configuré de manière à se coupler et peut être composé d'au moins un ergot, d'un filet et/ou d'une multitude de filet.

Dans la figure 10, les deux capuchons (105, 106) sont montés et verrouillés sur leur connecteur (103, 104) respectif. Les deux capuchons sont couplés l'un à l'autre grâce aux moyens de couplage (1 16). La figure 1 1 montre la manipulation nécessaire pour décapuchonner et connecter les connecteurs. En phase A, les deux connecteurs (103, 104) munis de leur capuchon (105, 106) respectif sont rapprochés l'un de l'autre afin de coupler les deux capuchons (105, 106) ensemble. Les ergots (1 14) sont durant cette phase contre la butée (1 19) de la fente (1 17). En phase B, le praticien fait pivoter sur l'axe (123) longitudinal formé par le système. Les premier et deuxième connecteurs se font faces, ainsi les mains maintenant les corps des connecteurs doivent effectuer une rotation permettant de déverrouiller les capuchons. Les capuchons (105, 106) étant maintenus grâce au moyen de couplage, sont solidaires et subissent les contraintes de rotation des connecteurs. Ainsi, les ergots (1 14) coulissent à travers la fente (1 17) jusqu'à l'élément (120) faisant saillie sur la lame élastique (1 18). Selon ce mode de réalisation, une force supplémentaire peut être appliquée afin de faire fléchir la lame élastique (1 18) pour qu'au moins un ergot (1 14) puisse être libéré de la fente (1 18). La deuxième butée (124) permet de retenir l'ergot (1 14) libéré afin que le processus de libération puisse s'effectuer sur l'ergot (1 14) de l'autre capuchon (105, 106). En phase C, les capuchons (105, 106) sont déverrouillés de leur connecteur (103, 104). Il suffit alors d'éloigner les deux connecteurs (103, 104) et de laisser tomber les capuchons (105, 106). Dans un mode de réalisation, la lame élastique (1 18) agit également en tant que moyens d'entraînement afin de repousser le capuchon (105, 106) de son connecteur (103, 104) voir de l'éjecter. En phase D, les deux connecteurs (103, 104) sont rapprochés l'un à l'autre et connectés. Dans un mode de réalisation, les connecteurs (103, 104) comprennent un système de filetage façonné de manière à se coupler. La connexion peut être effectuée par une rotation de sens inverse de celle de l'étape B. Dans un mode de réalisation préférée, l'angle de rotation de déverrouillage des capuchons peut être est substantiellement égal à l'angle de rotation pour la connexion des connecteurs mais de sens inverse. Dans un mode de réalisation, ledit système de filetage qui permet de coupler les connecteurs est également utilisé pour coupler les connecteurs à leurs capuchons respectifs.

Autrement dit, l'ensemble connecteur/capuchon est conçu pour éviter que l'utilisateur ne touche les capuchons pour les ôter. De plus, afin de limiter la contamination indirecte, l'ensemble connecteur/capuchon est conçu pour forcer à décapuchonner avant de connecter les connecteurs entre eux de manière à éloigner les capuchons du passage d'écoulement. Il s'agit ainsi d'une double mesure de précaution qui diminue de façon substantielle les risques de contamination directe et indirecte. Dans un mode de réalisation, l'élément (120) faisant saillie sur la lame élastique (1 18) est façonné de manière à ce que l'ergot libéré (c'est à dire capuchon déverrouillé de son connecteur) ne puisse revenir dans sa position initiale contre la première buté (1 19). Dit autrement, une fois déverrouillé, l'élément (120) faisant saillie sur la lame élastique (1 18) empêche que le capuchon (105, 106) ne puisse être reverrouillé sur son connecteur (103, 104). Par exemple, la forme dudit élément (120) peut empêcher le chemin inverse ou la lame élastique (1 18) peut se rompre de sorte que le capuchon (105, 106) ne puisse plus tenir ou être reverrouillé sur le connecteur (103, 104). Ce mode de réalisation est particulièrement pertinent pour éviter de toucher le capuchon. En effet, une manipulation simple et intuitive permet le décapuchonnage des connecteurs. De plus, sans avoir à changer de les doigts de position sur le connecteur, il est possible de connecter de façon sure et propre les connecteurs.

Dans un mode de réalisation décrit par les figures 12 à 14, chaque connecteur comprend :

des moyens de connexion fluidique (210), - des moyens de connexion physique (209),

- des capuchons (205, 206).

Dans un mode de réalisation préférée, pour chaque ensemble connecteur / capuchon (201 , 202), les moyens de connexion fluidique comprennent une lumière définissant un passage d'écoulement de fluide (219). Ce passage d'écoulement est en connexion fluidique avec un tube (220) qui s'étend au-delà de l'extrémité proximale du connecteur (21 1 ). Les moyens de connexion physique (209) entourent au moins partiellement les moyens de connexion fluidique (210) de sorte les moyens de connexion fluidique (210) soient au moins partiellement protégés par les moyens de connexion physique (209). Les moyens de connexion fluidique ont pour objectif de permettre créer un passage d'écoulement de fluide continu entre le premier et deuxième connecteur. Et les moyens de connexion physique assurent la bonne connexion et le maintien de la connexion entre les deux connecteurs. Préférentiellement, les moyens de connexion fluidique (210) et les moyens de connexion physique (209) sont solidement et définitivement fixés au corps (207) du connecteur. Le corps (207) du connecteur peut être formé d'une seule pièce comprenant les moyens de connexion fluidique (210) et physique (209). Le capuchon (205, 206) est façonné de manière à protéger et/ou entourer les moyens de connexion fluidique (210) ainsi que les moyens de connexion physique (209).

Ainsi, le mode de réalisation des figures 12 à 14 permet de nombreux avantages tant au niveau garanti de la stérilité qu'au niveau coût de fabrication et utilisation du connecteur. Dans un mode de réalisation, le système comprend un connecteur définissant des moyens de connexion physique de type maie alors que le connecteur compatible comprend des moyens de connexion physique de type femelle. De même, le système comprend un connecteur définissant des moyens de connexion fluidique de type maie alors que le connecteur compatible comprend des moyens de connexion fluidique de type femelle. Préférentiellement, les connecteurs comprennent des moyens de connexion physique et fluidique de même type. Au moins un des moyens de connexion physique fait saillie par rapport au moyen de connexion fluidique et comprend une surface interne définissant une enceinte de sécurité. Autrement dit, au moins un des deux moyens de connexion physique entourent et dépassent les moyens de connexion fluidique afin de définir une enceinte de sécurité. Préférentiellement, la surface externe des moyens de connexion physique de type femelle est en contact directe avec l'environnement extérieur.

Ainsi, comme le montre la figure 14 b, lorsque les connecteurs sont connectés, les différents moyens de connexion se télescopent entre eux afin d'améliorer l'étanchéité du système de connexion et/ou afin de garantir la stérilité du passage d'écoulement. Ainsi, les moyens de connexion physique du premier connecteur (203) entourent et protègent les moyens de connexion physique du deuxième connecteur (204) qui, à son tour, entourent et protègent les moyens de connexion fluidique du premier connecteur (203) qui, à son tour, entourent et protègent les moyens de connexion fluidique du deuxième connecteur (204). Autrement dit les moyens de connexion fluidique de type mal entrent dans les moyens de connexion fluidique de type femelle qui entrent dans les moyens de connexion fluidique de type maie qui entrent dans les moyens de connexion de type femelle. Dans un mode de réalisation, le capuchon (205) du premier connecteur (203) peut comprendre un élément interne faisant saillie permettant d'entourer au moins partiellement les moyens de connexion fluidique (210) du premier connecteur (203). Dans un mode de réalisation, les moyens de connexion physique (209) comprennent un système de filetage compatible disposé sur et/ou dans le corps des connecteurs. En particulier, le système de filetage du premier connecteur est agencé sur une partie intérieure de ses moyens de connexion physique et le système de filetage du deuxième connecteur est agencé sur une partie extérieure de ses moyens de connexion physique.

Afin d'éviter que les capuchons ne tombent au sol lorsque ces derniers sont ôté des connecteurs, au moins un des couples connecteur / capuchon comprend un dispositif de retenu (217) reliant un connecteur à son capuchon. Si les moyens de couplage des capuchons le permettent, l'autre capuchon ne disposant pas de dispositif de retenu est maintenu au capuchon relié auxdit dispositif de retenu (217). Toutefois, il est important que ce dispositif de retenu (217) soit conçu de manière à permettre au capuchon de s'éloigner suffisamment des connexions fluidiques, autrement dit de l'enceinte de sécurité.

Selon un mode de réalisation, les deux connecteurs compatibles (203, 204) sont fabriqués d'une matière ne comportant pas les mêmes caractéristiques physiques. Par exemple, le deuxième connecteur est fabriqué à partir d'une matière relativement plus dure que le premier connecteur. Cela permet de créer des contraintes augmentant les forces de frottement afin de garantir un bon maintient et/ou une certaine étanchéité lorsque les connecteurs sont connecté entre eux. Selon un mode de réalisation, le connecteur et le capuchon sont fabriquées d'une matière ne comportant pas les mêmes caractéristiques physiques. Par exemple, le deuxième connecteur est relativement plus dur que son capuchon. Cela permet de créer des contraintes augmentant les forces de frottement afin de garantir un bon maintient lorsque le capuchon est verrouillé sur son connecteur.

Ainsi, selon ce même principe, le premier connecteur est fabriqué d'une matière relativement plus molle que son capuchon et que le deuxième connecteur. Le deuxième connecteur est fabriqué d'une matière relativement plus dure que son capuchon et que le premier connecteur. Pour faciliter et améliorer la coopération des moyens de couplage des capuchons, le capuchon du premier connecteur peut être fabriqué d'une matière relativement plus dure que le capuchon du deuxième connecteur. De même, le premier connecteur et le capuchon du deuxième connecteur (réciproquement : le deuxième connecteur et le capuchon du premier connecteur) peuvent avoir des caractéristiques physiques identique et ils peuvent être caractérisé selon un niveau de dureté substantiellement égal.