DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne un raccord à sé- curité augmentée destiné à des applications de connexion exigeantes en terme de protection des usagers et de pro- tection de l'environnement.

ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Les raccords à verrouillage sont bien connus.

De tels raccords comprennent un embout mâle, un embout femelle, une collerette ou gorge extérieure de l'embout mâle, et une butée mobile transversalement dans la paroi de l'embout femelle pour se loger dans la gorge ou der- rière la collerette de l'embout mâle lorsqu'il est placé dans l'embout femelle.

Certains de ces dispositifs comportent un té- moin de visualisation du caractère correct ou non de la connexion, afin de réduire les risques liés à un mauvais raccordement.

Du fait de la fabrication des raccords en ma- tière plastique, la sécurité de ces liaisons ou con- nexions est limitée à des applications de circuits hy- drauliques ou pneumatiques à pression moyenne. Or il existe notamment dans l'automobile, des circuits de fluide dans lesquels la pression de service est de plus en plus élevée.

OBJET DE L'INVENTION Par l'invention, on vise à satisfaire à la fois l'exigence accrue de sécurité en matière de qualité de connexion et la demande d'un accroissement des caracté- ristiques de tenue mécanique d'un raccord pour contenir despressions de plus en plus élevées.

BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION A cet effet, la présente invention a donc pour objet un raccord à sécurité renforcée comportant : un embout femelle définissant un logement étagé,

un embout mâle avec une collerette, dont les diamètres extérieurs correspondent à ceux du logement étagé de l'embout femelle, une bague de verrouillage mobile transver- salement dans une embase de l'embout femelle, située à l'entrée du logement de ce dernier, remarquable en ce qu'il comprend une cage de verrouillage supplémentaire dont une paroi forme un capot frontal à l'extrémité de l'embout femelle, monté à coulissement sur l'embase de la bague de verrouillage entre une position de connexion autorisant le passage de la collerette au travers du capot frontal de cette cage, et une position de verrouillage interdisant le passage de cette colle- rette au travers de ce capot frontal. La cage qui vient coiffer l'embase creuse de la bague de verrouillage de l'embout femelle constitue un renforcement de cette em- base, c'est-à-dire des pièces les plus faibles du ver- rouillage que sont cette embase et la bague qui est mon- tée à coulissement transversal, de sorte que la colle- rette solidaire de l'embout mâle est pratiquement impos- sible à retirer de la cage.

De manière préférée, la cage sera réalisée à partir d'une tôle métallique emboutie. Elle comporte pa- rallèlement au capot et en arrière de celui-ci une épin- gle en fil métallique dont les branches élastiques défi- nissent chacune les deux positions susdites par corres- pondance de forme avec l'embout femelle.

L'extrémité de chaque branche comporte un cli- quet de retenue de la cage sur l'embase, chacun corres- pondant à l'une des deux positions susdites.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description de deux exem- ples de sa réalisation donnée ci-après à titre indicatif.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés par- mi lesquels : les figures 1 et 2 sont deux vues. exté- rieures d'un raccord selon l'invention dans la position de connexion de la cage par rapport à l'embout femelle, les figures 3 et 4 sont deux mêmes vues de ce mode de réalisation de l'invention, la cage étant dans sa position de verrouillage de la connexion, les figures 5 et 6 illustrent une variante de réalisation d'un raccord selon l'invention, par deux vues arrières des deux positions de connexion et de ver- rouillage de la cage selon l'invention mises en place sur l'embout femelle, la figure 7 est une vue extérieure du pre- mier mode de réalisation de la cage seule.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION L'embout femelle représenté aux figures 1 à 4 est un embout coudé 1, qui comprend une section terminale de connexion définissant de manière connue un logement cylindrique étagé dont on aperçoit la paroi extérieure 2 sur les figures. A l'extrémité de ce logement cylindrique étagé, l'embout 1 comporte une embase 3 dont la forme est sensiblement carrée, qui est creuse et qui contient une bague de verrouillage 4 mobile transversalement au loge- ment 2 dans l'embase creuse 3 à l'encontre d'organes élastiques qui la rappelle en position haute, position dans laquelle un poussoir 5 fait saillie de l'embase 3 et sert à la manoeuvre de la bague de verrouillage pour réa- liser la déconnexion. Une structure de ce type est tota- lement illustrée par le document FR 2 705 430.

Sur chacune des figures on a également repré- senté une cage 6 qui comporte une paroi antérieure 7 for- mant capot frontal pourvu de rebords 8 s'étendant vers l'arrière. L'embase 3 peut être logée entre ces rebords,

derrière la paroi frontale 7. La hauteur de la cage 6 est supérieure à la dimension prise dans cette direction de l'embase 3, si bien que la cage peut prendre plusieurs positions par rapport à cette embase dans le sens de cette hauteur.

Le capot frontal 7 de la cage est pourvu d'une ouverture 9 en trou de serrure. Ainsi, cette ouverture présente une partie 9a de contour circulaire et une par- tie 9b en U débouchant dans la partie 9a. L'ouverture frontale de l'embase creuse 3 possède un diamètre sensi- blement identique à celui de la partie 9a de l'ouverture 9 en trou de serrure. La largeur de la partie 9b de cette ouverture 9 est bien entendu inférieure au diamètre de la partie 9a, si bien que quand l'embase 3 se trouve en re- gard de cette partie 9b, les bords de cette ouverture masquent partiellement l'ouverture frontale de cette em- base 3. On comprend ainsi que lorsque l'ouverture de l'embase est en correspondance avec la partie 9a de l'ouverture 9, un embout mâle 10 avec une collerette 11 peut traverser l'ouverture et pénétrer dans l'embase donc la connexion de l'embout mâle et de l'embout femelle peut se réaliser. En revanche, dans l'autre position relative de la cage et de l'embase, la collerette 11 ne peut péné- trer à l'intérieur de l'embase creuse 3 ni, si elle y est déjà, en sortir.

La liaison de la cage 6 et de l'embout femelle 1 est assurée une épingle 12, en fil métallique, et main- tenue dans la cage à distance du capot frontal 7 comme illustré par la figure 7. Cette épingle métallique est en forme générale de U, avec aux angles inférieurs, des oreilles 13 qui pénètrent dans des fentes 14 des parois latérales 8 de la cage 6. Chacune des branches 12a, 12b, du U possède un double cintre qui définit avec le double cintre. de l'autre branche, un moyen d'indexation en deux positions de la partie 2 de l'embout femelle coiffé par

la cage 6. L'extrémité libre de la branche 12a est re- courbée en un cliquet 15 tandis que l'extrémité libre de la branche 12b est recourbée en un cliquet 16 plus long que le cliquet 15. On remarque sur la figure 7 que la pa- roi 8 latérale de la cage 6 est échancrée en partie supé- rieure pour permettre d'introduire la cage sur l'embase 3 par glissement parallèle au capot frontal 7.

Pour maintenir l'épingle 12 solidaire de la cage 6, le fond du U que définit cette épingle 12 est on- dulé, de sorte qu'après l'avoir mise en place dans les fentes 14, on écrase au moins partiellement les deux on- dulations de ce fond, ce qui provoque son allongement et fait pénétrer sans possibilité d'en sortir, les deux oreilles 13 dans les fentes 14. Lorsqu'on coiffe l'embase creuse 3 de l'embout par la cage 8, la partie cylindrique étagée 2 située derrière l'embase 3 de l'embout 1 écarte à son passage les branches 12 jusqu'à se situer comme aux figures 2 et 5 dans une première position d'indexation dans laquelle d'une part le cliquet 15 revient par-dessus cette section de l'embout 1 et d'autre part les branches 12a et 12b se resserrent sur cette section 2 au niveau de leur premier cintre. Dans le même temps, le cliquet 16 est quant à lui, ainsi que l'illustre la figure 3, rabat- tu contre la branche 12b. Cette première position d'indexation est la position de livraison de l'embout équipé de la cage, et la position dans laquelle une con- nexion est réalisable. Lorsque donc, l'embout mâle 10 est introduit dans l'embout femelle, l'usager déplace relati- vement la cage et l'embase 3 de manière à atteindre la deuxième position d'indexation définie par les deux au- tres cintres inférieurs proches des oreilles 13 de l'épingle 12. Dans cette position, le cliquet 16 est re- lâché, constitue une butée anti-glissement relatif de la cage et de l'embase 3. La séparation des deux embouts 1 et 10 est impossible compte tenu de la résistance

qu'oppose la cage à tout mouvement de séparation de ces deux embouts du fait de l'extrême rigidité du capot fron- tal 7 et de la quasi-indéformabilité de l'épingle 12 en- cliquetée dans la cage 8 d'une part au niveau des oreilles 13 et d'autre part au niveau des coudes de liai- son des cliquets 15 et 16 au branches 12a et 12b.

On aura noté qu'en figures 5 et 6, l'épingle possède une branche 12b qui, au lieu d'avoir un cliquet 16, comporte une prolongation 17 parallèle à la section 2 de l'embout femelle 1 lorsque la position relative de la cage et de cet embout correspond à la première indexation donc à la position de connexion de l'embout, et qui est rabattue élastiquement derrière l'embase 3 pour venir s'accrocher dans une échancrure 18 de la paroi 8 de la cage 6 lorsque la position de verrouillage est atteinte.

On a représenté à la figure 3 une variante de réalisation de la cage selon l'invention dans laquelle la partie 9b de l'ouverture 9 en trou de serrure est bordée par une paroi 20 faisant saillie frontalement du capot 7.

Cette paroi 20 a pour objet d'interdire le passage de la position de connexion à la position de verrouillage de la bague par rapport à l'embout femelle si la pénétration de l'embout 10 dans l'embout femelle 1 n'est pas complète la collerette 11 se trouvant encore à l'extérieur de la face frontale du capot 7.