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Title:
CONTACT DEVICE PLACED IN AN INLAY, ONLAY OR DENTAL PLUG
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/068855
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to the field of dentistry. A contact device (10) is able to be placed in an inlay or an onlay or a plug (150) of a first tooth (100) and has a front polished face (12) intended to come into contact with a second tooth (200) adjacent to the first tooth, this device (10) being made of a material that is harder than the material constituting the surface of the second tooth (200) at its place of contact with the first tooth (100).

Inventors:
MAZEIRAT JEAN (FR)
PECHMAJOU JEAN-MARIE (FR)
Application Number:
PCT/FR2006/051337
Publication Date:
June 21, 2007
Filing Date:
December 12, 2006
Export Citation:
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Assignee:
MAZEIRAT JEAN (FR)
PECHMAJOU JEAN-MARIE (FR)
International Classes:
A61C5/08; A61C5/30; A61C5/50; A61C5/70; A61C13/09
Foreign References:
US4303389A1981-12-01
US4744759A1988-05-17
FR2381518A11978-09-22
US2035347A1936-03-24
US4971558A1990-11-20
Attorney, Agent or Firm:
INTES, Didier et al. (158 rue de l'Université, Paris Cedex 07, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de contact (10) caractérisé en ce qu'il est apte à être placé dans un inlay ou un onlay ou une obturation (150) d'une première dent (100), et en ce qu'il possède une face avant (12) polie destinée à venir en contact avec une deuxième dent (200) adjacente à la première dent, ledit dispositif (10) étant réalisé en un matériau plus dur que le matériau constituant la surface de la deuxième dent (200) au niveau de son contact avec la première dent (100). 2. Dispositif de contact (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite face avant (12) est polie.

3. Dispositif de contact (10) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que sa face arrière (14), située à l'opposé de ladite face avant (12), est plus petite que cette face avant, et en ce que lesdites faces arrière et avant sont reliées par un tronc de cône qui constitue la surface latérale (20) dudit dispositif (10).

4. Dispositif de contact (10) selon la revendication 3 caractérisé en ce que ledit tronc de cône est de section circulaire.

5. Dispositif de contact (10) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il a la forme d'un polyèdre à six faces dont la face arrière (14), située à l'opposé de ladite face avant (12), est plus petite que cette face avant et reliée à celle-ci par une surface latérale (20) formée par les quatre faces latérales (15,16, 17, 18) dudit polyèdre, lesdites faces arrière (14) et avant (12) étant rectangulaires avec des angles arrondis (123, 143).

6. Dispositif de contact (10) selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que le bord (121) entre ladite face avant (12) et la surface latérale (20) dudit dispositif est arrondi.

7. Dispositif de contact (10) selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que ladite surface latérale (20) présente une rainure de rétention (90) inclinée par rapport à l'axe avant/arrière dudit dispositif de contact (10).

8. Dispositif de contact (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ladite face avant (12) est convexe.

9. Dispositif de contact (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est en cristal d'oxyde d'aluminium AI 2 O 3 .

10. Dispositif de contact (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ledit inlay ou ledit onlay ou ladite obturation (150) est en matériau composite à matrice polymère.

Description:

DISPOSITIF DE CONTACT PLACE DANS UN INLAY, ONLAY, OU UNE OBTURATION DENTAIRE

La présente invention concerne le domaine de la dentisterie. Idéalement, chez un être humain, chaque dent de l'arcade

(mâchoire) supérieure ou inférieure touche naturellement la ou les dents qui lui sont adjacentes sur cette arcade (dans ce texte, les adjectifs "supérieur" et "inférieur" sont définis par rapport à un axe de référence dirigé des pieds vers la tête du patient). Du fait de la convexité de la surface des dents, la région où deux dents adjacentes se touchent à de petites dimensions, on parle alors de point de contact. A ce point de contact, les deux dents peuvent appuyer l'une sur l'autre plus ou moins fortement. Ce point de contact va, par frottement et usure, disparaître, après avoir éventuellement évolué en une surface de plus grandes dimensions qui est appelée surface de contact. Cette surface est généralement plus large que haute, la hauteur étant la direction selon l'axe de référence ci-dessus. Lorsque la région de contact entre deux dents adjacentes n'existe pas ou disparaît, les aliments se tassent entre les deux dents au niveau de la gencive, provoquant un bourrage alimentaire. Ce bourrage alimentaire détruit progressivement la papille interdentaire (partie de la gencive située entre les dents), l'os sous-jacent, et favorise l'apparition de caries.

La couronne d'une dent désigne la partie supérieure de la partie visible de la dent, pour une dent située sur la mâchoire inférieure. Pour une dent située sur la mâchoire supérieure, la couronne désigne la partie inférieure de la partie visible de la dent. Ainsi la couronne comprend la surface occlusale de la dent, et la partie de la surface latérale de la dent immédiatement adjacente. La surface occlusale d'une dent Dl est la surface qui est en regard de la dent D2 qui est située sur l'autre arcade que celle portant Dl, et qui vient partiellement en contact avec la dent D2 lorsque la mâchoire est serrée. La surface latérale de la dent Dl est formée de la face vestibulaire (contre la joue/la lèvre), de la face palatine (pour les dents de la mâchoire supérieure : face se terminant vers le palais) ou linguale (pour les dents de la mâchoire inférieure : face vers la langue), de la face proximale (face contre la dent adjacente située plus en avant que Dl dans la bouche), et de la face distale (face contre la dent

adjacente située plus en arrière que Dl dans la bouche). Dans la phrase précédente, les adjectifs "avant" et "arrière" sont définis par rapport à un axe de référence dirigé de la nuque vers le menton).

Lorsqu'une partie de la couronne d'une dent est abîmée ou cariée, il est nécessaire d'ôter cette région abîmée et de la remplacer par une prothèse dentaire, c'est-à-dire un morceau de dent artificielle. Cette prothèse est appelée inlay si la partie endommagée est localisée (c'est-à- dire n'est qu'une partie de la surface latérale et de la surface occlusale d'une dent). La prothèse est appelée onlay si elle est plus étendue que l'inlay, et recouvre la majeure partie de la surface occlusale de la dent, voire sa totalité. Ces prothèses nécessitent une prise d'empreinte des dents et de l'arcade. Si la partie endommagée est très localisée, on élimine celle-ci, laissant un trou dans la dent qui débouche à la fois sur la surface occlusale et la surface latérale. Le dentiste remplit alors ce trou avec la prothèse, qui est dans ce cas appelée une obturation, et dont la réalisation ne nécessite pas de prise d'empreinte. Actuellement, le matériau dans lequel un inlay, un onlay, ou une obturation est réalisé est typiquement un composite à matrice polymère avec des charges minérales. Lors de la mastication, deux dents adjacentes se déplacent très légèrement l'une par rapport à l'autre. Ces mouvements relatifs sont naturels (ils résultent des légers mouvements des dents par rapport à l'os dans lequel elles sont logées) et destinés à assurer Pauto-nettoyage de la région de contact entre les deux dents adjacentes. Cependant, lorsque la surface de l'inlay, de l'onlay, ou de l'obturation inclut la région de contact avec la dent adjacente, l'inlay, l'onlay, ou l'obturation s'use progressivement à l'endroit du contact. En effet, le matériau composant l'inlay, Ponlay, ou l'obturation est moins dur que l'émail naturel qui recouvre les dents. Il est également moins dur que la céramique ou l'alliage métallique dans lequel la couronne artificielle de la dent adjacente peut éventuellement être réalisée (en effet, lorsque la totalité de la couronne d'une dent est endommagée, elle doit être remplacée par une couronne artificielle. Le matériau qui compose cette couronne artificielle doit donc être capable de résister aux efforts de mastication pendant au moins dix ans. Il est typiquement réalisé en céramique, ou anciennement en alliage métallique tel que de l'or ou de l'acier). De plus, il est possible

que le composite constituant l'inlay, l'onlay, ou l'obturation use l'émail de la dent adjacente, car les charges minérales de ce composite sont abrasives.

On comprend donc qu'à l'endroit du contact entre l'inlay, l'onlay, ou l'obturation et la dent adjacente, il se produit une usure de cet inlay, onlay, ou obturation, et éventuellement une usure de la dent adjacente. A terme, il y a donc disparition du contact avec la dent adjacente. Comme expliqué ci-dessus, cette absence de contact est indésirable car elle favorise un bourrage alimentaire entre la dent portant l'inlay, l'onlay, ou l'obturation, et la dent adjacente, et l'apparition de caries sur au moins l'une de ces dents.

La présente invention vise à remédier à cet inconvénient. L'invention vise à proposer un dispositif de contact qui permette de maintenir une région de contact entre l'inlay, l'onlay, ou l'obturation, et la dent adjacente.

Ce but est atteint grâce au fait que le dispositif de contact est apte à être placé dans un inlay ou un onlay ou une obturation d'une première dent, et en ce qu'il possède une face avant polie destinée à venir en contact avec une deuxième dent adjacente à la première dent, ledit dispositif étant réalisé en un matériau plus dur que le matériau constituant la surface de la deuxième dent au niveau de son contact avec la première dent.

Grâce à ces dispositions, l'inlay, l'onlay, ou l'obturation ne s'use pas au niveau de la région de contact avec la dent adjacente, car c'est le dispositif de contact, plus dur que la surface de la dent adjacente et qui donc ne s'use pas, qui touche celle-ci. De plus, la face avant du dispositif de contact étant polie, elle n'use pas ou le moins possible la partie de la dent adjacente avec laquelle elle est en contact. Par convention, la face avant est celle qui est apparente lorsque le dispositif de contact est placé dans l'inlay ou l'onlay ou l'obturation, tandis que la face arrière, opposée à cette face avant, est disposée dans l'inlay ou l'onlay ou l'obturation.

Avantageusement, la face arrière du dispositif de contact, située à l'opposé de ladite face avant, est plus petite que cette face avant, et les faces arrière et avant sont reliées par un tronc de cône qui constitue la surface latérale du dispositif.

Ainsi, grâce à sa forme, le dispositif de contact peut être placé plus aisément dans l'inlay ou Ponlay ou l'obturation.

Par exemple, le tronc de cône est de section circulaire.

En effet, la cavité destinée à recevoir ce dispositif est typiquement de section circulaire car elle est généralement et le plus aisément creusée à l'aide d'une fraise de forage de section circulaire.

Avantageusement, le bord entre la face avant et la surface latérale du dispositif est arrondi.

On évite ainsi que ce bord ne forme une arête vive qui pourrait accrocher les aliments, ou qui pourrait accrocher le fil dentaire lorsqu'il est passé entre la première dent et la deuxième dent. De plus, arrondir le bord permet une meilleure continuité entre le dispositif et l'inlay, l'onlay, ou l'obturation.

L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux, à la lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective du dispositif selon l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale du dispositif selon l'invention,

- la figure 3 est une vue en coupe longitudinale du dispositif selon l'invention selon une variante avec une face avant convexe,

- la figure 4 représente le dispositif selon l'invention placé dans un inlay placé sur une dent, en vue latérale,

- la figure 5 représente le dispositif selon l'invention placé dans un inlay placé sur une dent, en vue de dessus,

- la figure 6 représente un dispositif selon l'invention en forme de polyèdre à six faces, selon une variante. Les figures 1 et 2 montrent un dispositif de contact 10 dont la surface latérale 20 est un tronc de cône de section circulaire d'axe de révolution A. La surface latérale 20 relie la face avant 12 et la face arrière 14, la superficie de la face arrière 14 étant plus petite que la superficie de la face avant 12. Les faces avant 12 et arrière 14 sont sensiblement parallèles.

Le dispositif de contact 10 doit être réalisé en un matériau plus dur que le matériau de la dent avec lequel sa face avant 12 sera en contact, ceci afin de ne pas s'user. Ainsi, le dispositif de contact peut être réalisé en saphir synthétique (corindon), qui est un cristal d'oxyde d'aluminium (alumine AI 2 O 3 ). Ce matériau a un indice de dureté de 9 sur l'échelle de dureté de Mohs qui en compte 10, un indice supérieur correspondant à une dureté plus élevée. Un indice de dureté de 10 correspondant au diamant, le matériau le plus dur connu actuellement. A la différence des saphirs naturels, le saphir synthétique est sans défaut, monocristallin (il ne comporte pas d'inclusions), et a donc une meilleure résistance aux sollicitations mécaniques. En outre, ne comportant pas d'oxydes (ce sont des oxydes métalliques qui donnent au saphir ou au rubis naturels leur couleur), il est transparent, ce qui est souhaitable d'un point de vue esthétique car il se voit moins une fois placé dans l'inlay, l'onlay ou l'obturation. Alternativement, il peut être teinté de jaune pour que sa couleur se rapproche de celle de la dent l'entourant. De plus, étant transparent (ou translucide si teinté de jaune), il laisse passer la lumière qui polymérise la prothèse (inlay ou onlay ou obturation) dans laquelle il est placé, comme expliqué ci-dessous. Le dispositif de contact 10 en saphir synthétique est réalisé par exemple par le procédé Verneuil, procédé connu de l'état de la technique. Les principales étapes de ce procédé sont les suivantes : le saphir naturel est broyé, puis débarrassé de ses impuretés (oxydes, etc...)- La poudre d'alumine ainsi obtenue est ensuite fondue par un chalumeau à 2200 K sur un germe de saphir afin de recristalliser.

La face avant 12 est polie. L'homogénéité du matériau permet d'atteindre une plus grande qualité de polissage. La hauteur des aspérités de la face avant 12 est ainsi minimisée de façon à ne pas user ou user le moins possible la surface de la dent adjacente avec laquelle la face avant 12 est en contact. La face avant 12 peut même être polie miroir, c'est-à- dire que les défauts et aspérités de sa surface ont une taille inférieure à la plus petite longueur d'onde du spectre visible, soit 0,4 μm (4-10 "7 m). Ce polissage est effectué par des techniques connues de l'état de la technique, par exemple en utilisant successivement des meulettes en silicone contenant de la poussière de diamant de plus en plus fine.

Le bord 121 entre la face avant 12 et la face latérale 20 n'est pas un angle aigu, mais est arrondi légèrement, comme représenté sur la figure

2. Ainsi, ce bord 121 n'accroche pas et n'endommage pas le fil dentaire qui est passé entre la première dent 100 et la deuxième dent 200 pour nettoyer la gencive entre ces deux dents.

La figure 4 montre le dispositif de contact 10 placé dans l'inlay 150 qui remplace une partie endommagée d'une première dent 100. L'inlay 150 est fixé sur cette première dent 100, de telle sorte que l'ensemble constitué de celle-ci et de l'inlay 150 (appelé ci-après "première dent reconstituée") occupe un volume et possède une forme sensiblement identiques à ceux de la première dent 100 avant enlèvement de la partie endommagée de cette première dent remplacée par l'inlay 150. L'inlay 150 possède sur la face latérale 20 de la première dent reconstituée, une cavité 160 débouchante. Cette cavité 160 a sensiblement la forme d'un cylindre d'axe de révolution B, et est entièrement comprise dans l'inlay 150. Elle est fermée à une extrémité par une paroi arrière 164 qui en constitue le fond et qui est symétrique par rapport à l'axe B, et qui se prolonge par une paroi latérale 166 cylindrique qui débouche à l'extérieur de l'inlay 150. Par une technique connue, des moulages de la première dent 100, de la deuxième dent 200, et de l'arcade dentaire sur lesquelles ces dents se trouvent, sont réalisés suite à la prise d'empreintes. Ainsi, les moulages de la première dent 100 et de la deuxième dent 200 sont positionnés sur le moulage de l'arcade dentaire exactement comme ces dents sont positionnées dans la bouche du patient.

On repère ensuite la région de contact entre le moulage de la première dent 100 et le moulage de la deuxième dent 200, et on perce la cavité 160 dans l'inlay 150 au centre de cette région de contact et perpendiculairement à celle-ci en utilisant un outil adéquat, par exemple une fraise cylindrique. Le matériau composite dont est fait l'inlay 150 est typiquement un matériau composite à matrice polymère avec des charges minérales. Le polymère est déjà polymérisé. Par exemple, ce polymère est une résine méthacrylique chargée de silice ou de microbilles de céramique. Le diamètre de la cavité 160 est légèrement supérieur au diamètre maximal de dispositif de contact 10, c'est-à-dire au diamètre de la face avant 12. De la colle 30 est placée dans la cavité 160, et le

dispositif de contact 10 est inséré presque entièrement dans la cavité 160, la face arrière 14 étant en regard de la paroi arrière 164 de la cavité, et la face avant 12 étant à l'air libre. La colle 30 remplit entièrement l'espace entre le dispositif de contact 10 et la paroi latérale 166 et la paroi arrière 164 de la cavité 160 de telle sorte que ces parois, et la face arrière 14 et la surface latérale 20 du dispositif de contact 10 sont entièrement mouillées par la colle. On place alors l'inlay 150 équipé du dispositif de contact sur le moulage de la première dent 100, puis on replace l'ensemble sur le moulage de l'arcade. Le dispositif de contact 10 vient alors au contact du moulage de la deuxième dent 200, et se positionne et termine de s'enfoncer de lui-même dans la cavité 160 de telle sorte que sa face avant 12 vient en contact avec une partie de la surface latérale du moulage de la deuxième dent 200. L'axe de symétrie A du dispositif de contact 10 et l'axe de symétrie B de la cavité 160 sont ainsi sensiblement confondus. L'endroit où la face avant 12 vient en contact avec la partie de la surface du moulage de la deuxième dent 200 correspond ainsi à la région de contact (point ou surface) entre la première dent 100 reconstituée et la deuxième dent 200.

On polymérise alors la colle 30 par application de lumière visible ou ultraviolette, ce qui a pour effet de la durcir. Grâce à sa transparence, le dispositif de contact 10 laisse passer cette lumière et permet ainsi la polymérisation de la totalité de la colle 30. Ainsi, le dispositif de contact 10 est fixé de façon permanente dans la cavité 160. On polit ensuite la face avant 12 du dispositif de contact 10. L'inlay 150 muni du dispositif de contact 10 est enfin placé et collé sur la première dent 100 dans la bouche du patient : la face avant 12 du dispositif de contact 10 vient ainsi en contact avec une partie 210 de la surface latérale de la deuxième dent 200, ce qui définit le point ou la surface de contact (alternativement l'inlay 150, équipé du dispositif de contact 10, la colle 30 n'étant pas encore polymérisée, peut être placé sur la première dent 100 en bouche. Le dispositif de contact 10 s'autopositionne alors au contact de la deuxième dent 200 adjacente. La colle 30 est ensuite polymérisée, et l'inlay 150 muni du dispositif de contact 10 poli est collé sur la première dent 100).

La description faite ci-dessus dans le cas d'un inlay est identique dans le cas d'un onlay. Dans le cas d'une obturation, il n'est pas effectué d'empreinte. Le trou de la première dent 100 où se situait la partie

endommagée débouche sur la face occlusale et sur la face proximale. Un lit de matériau composite dont est faite l'obturation est déposé dans le fond du trou. Le dispositif de contact 10 est enfoncé en partie et positionné sur ce lit de façon à être en contact avec la deuxième dent 200 adjacente. Le lit de matériau composite est alors polymérisé, puis du matériau composite est ajouté de façon à remplir le reste du trou, et est ensuite polymérisé. La totalité du matériau composite polymérisé déposé dans le trou forme ainsi l'obturation, qui est munie du dispositif de contact 10 en contact avec la deuxième dent 200 adjacente. Souvent, le point de contact entre la première dent 100 et la deuxième dent 200 se situe de telle sorte que le dispositif de contact 10 est placé dans l'inlay ou Ponlay ou l'obturation 150 à un niveau qui se situe sensiblement au tiers supérieur de la partie visible de la première dent 100 (il s'agit ici de dents situées sur la mâchoire inférieure. Pour des dents situées sur la mâchoire supérieure, il s'agit du tiers inférieur), et sur le tiers de la face proximale ou distale de la première dent qui est le plus proche de sa face vestibulaire.

Dans certains cas, afin d'obtenir entre la face avant 12 du dispositif de contact 10 et la deuxième dent 200 un point de contact et non une surface de contact, la face avant 12 est convexe, comme représenté sur la figure 3. Le bord 121 entre la face avant 12 et la face latérale 20 est arrondi, afin de ne pas accrocher le fil dentaire ou les aliments, et de permettre une meilleure continuité entre le dispositif et l'inlay, l'onlay, ou l'obturation, comme expliqué plus haut. Le fait d'avoir initialement un point de contact au lieu d'une surface de contact retarde l'usure de la deuxième dent 200.

Il a été décrit ci-dessus un dispositif de contact 10 en forme de tronc de cône de section circulaire. Le dispositif de contact 10 peut avoir une autre forme, par exemple la forme d'un tronc de cône de section ovale. Dans ce cas, la cavité 160 destinée à recevoir le dispositif de contact 10 est également cylindrique de section ovale. En variante, la surface latérale 20 peut être concave.

Alternativement, le dispositif de contact 10 peut avoir la forme d'un polyèdre à six faces dont la face arrière 14, située à l'opposé de ladite face avant 12, est plus petite que cette face avant 12 et est reliée à celle-ci par une surface latérale formée par les quatre faces latérales 15, 16, 17, et 18

du polyèdre. Optionnellement, la face avant 12 peut être rectangulaire avec des angles arrondis 123 et la face arrière 14 peut être rectangulaire avec des angles arrondis 143. Un tel dispositif de contact est représenté sur la figure 5. Dans ce cas, la cavité 160 destinée à recevoir le dispositif de contact 10 est un parallélépipède à bords arrondis. Le choix de bords arrondis pour le dispositif de contact 10 et la cavité facilitent leurs usinages. En outre, les bords entre la face avant 12 et les quatre faces latérales 15, 16, 17, et 18 sont également arrondis, afin de ne pas accrocher le fil dentaire ou les aliments, et de permettre une meilleure continuité entre le dispositif et l'inlay, l'onlay, ou l'obturation, comme expliqué plus haut.

Par ailleurs, le dispositif de contact 10 peut présenter sur sa surface latérale une rainure de rétention 90 inclinée par rapport à l'axe avant/arrière du dispositif de contact 10. Par exemple, la rainure de rétention 90 peut s'étendre sur une première de ses faces latérales 16 dans un plan parallèle à sa face arrière 14, comme illustré sur la figure 5. Le fond de cette rainure de rétention 90 est parallèle à la première face latérale 16. La rainure de rétention 90 débouche sur les faces latérales 15 et 17 adjacentes à la première face latérale 16. La rainure de rétention 16 est réalisée par usinage du dispositif de contact 10, typiquement par un tour se déplaçant en translation par rapport à ce dispositif. La rainure de rétention 90 facilite la rétention du dispositif de contact 10 dans la cavité 160 par l'intermédiaire de la colle 30 qui pénètre dans la rainure de rétention 90. Un dispositif de contact 10 de forme quelconque, comme par exemple le dispositif de contact 10 en forme de tronc de cône représenté sur la figure 1, peut comporter une telle rainure de rétention. Dans ce cas, c'est la surface latérale 20 qui porte la rainure de rétention 90.

Il est possible que Ponlay soit tel qu'il inclut chacune des surfaces de contact de la première dent portant l'onlay avec les deux dents adjacentes (proximale et distale) situées de part et d'autre de cette première dent. Ainsi, cet onlay porte deux dispositifs selon l'invention, chaque dispositif étant placé à l'endroit de la région de contact avec chacune des deux dents adjacentes.