L'invention concerne un réceptacle, notamment une flaconnette destinée à recevoir un produit cosmétique.

Les réceptacles de l'art antérieur, notamment les flaconnettes destinées à recevoir un produit cosmétique pour le maquillage des yeux, des lèvres et/ou des ongles d'un utilisateur, comprennent souvent un applicateur assemblé au bout d'une tige, elle-même solidaire d'un bouchon apte à fermer le réceptacle. L'essorage de la tige est alors réalisé par un essoreur monté dans la flaconnette.

Il est connu de prévoir un diamètre, plus précisément le diamètre interne, de l'orifice d'essorage de l'essoreur sensiblement égal à celui de la tige pour que celle-ci soit correctement nettoyée. Un des inconvénients de cet essorage réside dans la nécessité de prévoir des tiges d'un diamètre externe relativement élevé.

Un des objectifs de l'invention est de proposer un tel essorage qui serait indépendant de la conception desdites tiges. Ainsi, l'invention concerne un réceptacle, notamment une flaconnette destinée à recevoir un produit cosmétique, comprenant un essoreur définissant un orifice d'essorage, ledit essoreur étant monté à l'intérieur d'une partie dudit réceptacle, dit corps du réceptacle, ledit réceptacle comprenant en outre une tige amovible par rapport audit corps.

Selon l'invention ledit réceptacle comprend en outre une pièce intermédiaire en liaison glissière avec ladite tige, entre deux positions, ladite pièce intermédiaire étant conçue pour être retenue dans et par l'orifice d'essorage ladite pièce intermédiaire étant configurée pour essorer ladite tige entre lesdites deux positions. L'utilisation d'une pièce intermédiaire dans le réceptacle de l'invention présente l'avantage de permettre l'utilisation d'une tige avec un petit diamètre au regard du diamètre de l'orifice de l'essorage. En particulier, la pièce intermédiaire permet ici de prévoir un essorage de la tige qui ne dépend pas du diamètre de l'orifice d'essorage mais de celui de la pièce intermédiaire. Autrement dit, le diamètre de la tige n'est pas conçu en fonction du diamètre de l'orifice interne de l'essoreur.

Ainsi, la solution de l'invention permet d'assurer l'essorage de la tige sans être dépendant de sa conception.

Selon différents modes de réalisation de l'invention, qui pourront être pris ensemble ou séparément :

- ladite pièce intermédiaire présente une forme externe destinée à coopérer avec l'orifice d'essorage de sorte à être retenue, dans ledit orifice d'essorage, notamment par friction,

- ladite pièce intermédiaire présente une forme externe destinée à coopérer avec l'orifice d'essorage de sorte à être retenue, dans ledit orifice d'essorage, notamment à l'aide d'un bourrelet de matière,

- ladite pièce intermédiaire présente une forme externe destinée à coopérer avec l'orifice d'essorage de sorte à obturer ledit orifice d'essorage de manière étanche,

- ladite pièce intermédiaire est en contact annulaire dans ledit orifice d'essorage,

- ladite tige s'étend selon une direction d'extension longitudinale principale, dite direction principale, entre une extrémité proximale et une extrémité opposée, dite extrémité distale, ledit réceptacle comprenant en outre une première butée pour la pièce intermédiaire,

- le réceptacle de l'invention comprend en outre un bouchon apte à être fixé de manière amovible par rapport audit corps,

- ladite tige s'étend à partir dudit bouchon,

- ladite première butée est une pièce fixe par rapport audit bouchon,

- ladite première butée est configurée pour appliquer ladite pièce intermédiaire dans l'orifice d'essorage, autrement dit, ladite première butée est configurée pour pousser ladite pièce intermédiaire dans l'orifice d'essorage,

- le réceptacle de l'invention comprend en outre une seconde butée située au niveau de ladite extrémité distale,

- ladite seconde butée appartient à ladite tige,

- ladite seconde butée est issue de matière de ladite tige, - ladite seconde butée est formée au niveau d'un applicateur dudit réceptacle,

- ledit applicateur est destiné au maquillage de cils, sourcils, lèvres et/ou ongles d'un utilisateur,

- ladite pièce intermédiaire est une pièce de révolution, profilée, axée sur la tige,

- ladite pièce intermédiaire présente une partie interne destinée à coopérer avec la tige, ladite partie interne présentant une forme voisine de celle de la tige,

- ladite pièce intermédiaire est évasée en direction de l'extrémité distale de la tige,

- ladite pièce intermédiaire est une rondelle.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, d'au moins un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, en référence aux dessins schématiques annexés :

- la figure 1 A est une vue en coupe d'un réceptacle de l'art antérieur,

- la figure 1 B est une vue partielle de la figure 1 A, à savoir une vue détaillée d'un bouchon et d'une tige de l'art antérieur,

- les figures 2 à 5 sont des vues en coupe successives de l'assemblage d'un bouchon avec un corps d'un exemple de réalisation de réceptacle selon l'invention,

- les figures 6 et 7 sont des vues en coupe successives du désassemblage du bouchon par rapport au corps du même exemple de réalisation de réceptacle qu'aux figures 2 à 5,

- la figure 8 est une vue en coupe d'un exemple de réalisation d'une pièce intermédiaire selon l'invention.

Comme illustré sur les figures 2 à 7, l'invention concerne un réceptacle 10, notamment une flaconnette destinée à recevoir un produit cosmétique. On entend par produit cosmétique, tout produit adapté au maquillage des yeux, cils et/ou sourcils, des lèvres et/ou des ongles d'un utilisateur, voire tout produit dermatologique, hydratant et/ou traitant des zones de la peau d'un utilisateur à des fins esthétiques.

Le réceptacle 10 de l'invention comprend un essoreur 20 définissant un orifice d'essorage 21 (voir figure 5). Ledit orifice d'essorage 21 présente un diamètre, notamment un diamètre interne. Par orifice d'essorage (21 ) on entend la section circulaire transversale de l'essoreur présentant le plus petit diamètre interne. Cette section est située à l'extrémité inférieure de l'essoreur. Alternativement, cette section est située entre l'extrémité supérieure et inférieure de l'essoreur. Ledit essoreur 20 est avantageusement monté à l'intérieur d'une partie dudit réceptacle 10, dit corps du réceptacle, et repéré 1 1 sur les figures. Ledit corps 1 1 est destiné à recevoir le produit cosmétique dans un volume intérieur qu'il définit. Le réceptacle 10 pourra comprendre, en outre, un bouchon 30 apte à être fixé de manière amovible par rapport au corps 1 1 dudit réceptacle 10, et une tige 31 s'étendant à partir dudit bouchon 30. Le bouchon 30 est de préférence fileté, et le corps 1 1 du récipient 10 comprend avantageusement un col fileté conçu pour coopérer avec. Les bouchons 30 et cols illustrés sur les figures 2 à 7 ne sont pas limitatifs ; tout autre système d'assemblage amovible pourra être envisagé sans sortir du cadre de l'invention, par exemple un système d'assemblage amovible par coopération d'une came et un chemin de came pourra être utilisé ici.

Il est à noter que le montage de la tige 31 , encastrée à l'intérieur du bouchon 30, pourra se faire en force, par surmoulage et/ou par tout autre moyen mécanique connu, ceci sans sortir du cadre de l'invention.

Selon l'invention, ledit réceptacle 10 comprend en outre une pièce intermédiaire 40 en liaison glissière avec ladite tige 31 , entre deux positions. Autrement dit, si la tige 31 est cylindrique, ladite pièce intermédiaire 40 comprendra une forme interne, de type cylindrique, lui permettant de glisser le long de ladite tige 31 . Dans le cadre de l'invention, l'ajustement entre la tige 31 et la forme interne de ladite pièce intermédiaire 40 sera, de préférence, un ajustement sensiblement serré, sans être bloquant. De plus, on entend par « deux positions », deux positions différentes de la pièce intermédiaire, notamment en butée, le long de la tige 31 , comme cela va être détaillé par la suite. D'autre part, l'essoreur 20, et en particulier son orifice d'essorage 21 , est conçu pour retenir ladite pièce intermédiaire 40.

Cela signifie que l'essoreur 20 est réalisé dans un matériau assez élastique pour se déformer au passage de la pièce intermédiaire 40. Cela signifie aussi que l'orifice d'essorage 21 présente des dimensions assez rétrécies pour retenir ladite pièce intermédiaire 40, ou encore, pour l'empêcher de passer au travers sans la stopper. Ladite pièce intermédiaire (40) est donc conçue pour être retenue dans et par l'orifice d'essorage (21 ).

La figure 5 illustre un exemple de réalisation de pièce intermédiaire 40 piégée au niveau de l'orifice d'essorage 21 dudit essoreur 20. On peut y constater une légère déformation de l'orifice d'essorage 21 , ladite pièce intermédiaire 40 étant logée dans l'orifice d'essorage 21 . Par exemple, l'essoreur 20 sera réalisé en plastique caoutchouteux, notamment en caoutchouc nitriles (NBR).

Ladite pièce intermédiaire 40 sera configurée pour essorer ladite tige 31 entre lesdites deux positions. Autrement dit, la partie interne de la pièce intermédiaire 40 sera assez proche de la tige 31 pour la racler lors d'un glissement de la tige 31 par rapport à elle. Encore autrement dit, la partie interne de ladite pièce intermédiaire 40 est destinée à coopérer avec la tige 31 ; elle présente une forme voisine de celle de la tige 31 . Ainsi, la partie interne de ladite pièce intermédiaire 40 sera de section ovale si la tige 31 présente une section transversale de forme ovale, voire une section carrée si la tige 31 présente une section transversale de forme carrée.

Il est à noter que la pièce intermédiaire 40 présentera avantageusement une forme externe destinée à coopérer avec l'orifice d'essorage 21 de sorte à être retenue, dans ledit orifice d'essorage 21 , par friction. Cela signifie que la pièce intermédiaire 40 pourra se présenter sous la forme d'une bague annulaire présentant une surface périphérique venant au contact de l'orifice d'essorage 21 pour retenir ladite pièce intermédiaire 40 par friction. Le contact pouvant être continu, ou discontinu à l'aide de bossages. Il est à noter aussi que la pièce intermédiaire 40 pourra présenter aussi une forme externe destinée à coopérer avec l'orifice d'essorage 21 de sorte à obturer ledit orifice d'essorage 21 de manière étanche, par un contact annulaire dans ledit orifice d'essorage 21 .

Par étanche on entend isolant de manière hermétique la partie interne du corps 1 1 dudit réceptacle 10 de l'extérieur. Pour cela, la pièce intermédiaire 40 se présentera sous la forme d'une bague annulaire dont la périphérie est régulière, ladite périphérie formant un contact annulaire continu avec l'essoreur 20, par exemple au niveau de l'orifice d'essorage 21 .

Il est à noter également que la pièce intermédiaire 40 pourra être une rondelle, ladite rondelle 40 se présentant comme une pièce de révolution, profilée, axée sur la tige 31 . Autrement dit, ladite rondelle 40 pourra être cylindrique, chanfreinée au niveau de ses bords, voir tronconique, ou encore ogivale. Elle sera avantageusement prévue dans un matériau d'une rigidité plus élevée que celle de l'essoreur 20, notamment pour en assurer la déformation élastique lors de son passage à travers. Ladite rondelle 40 sera, par exemple, réalisée en polypropylène (PP), voire en polyoxyméthylène (POM). Autrement dit, le matériau de la rondelle sera prévu assez rigide pour que celle-ci puisse s'appuyer sur l'essoreur 20.

Comme cela est visible sur les figures 2, 5 et 7, ladite tige 31 s'étend selon une direction d'extension longitudinale principale, dite direction principale X. Ladite tige 31 s'étend ici vers une extrémité opposée au bouchon 30, dite extrémité distale, et repérée 12 sur la figure 5.

De plus, ledit réceptacle 10 comprend une première butée 32 pour la pièce intermédiaire 40. Cette première butée 32 est particulièrement visible sur la figure 5. Elle est située au niveau dudit bouchon 30 et sera appelée butoir 32 par la suite. Ledit butoir 32 sera, avantageusement, une pièce fixe par rapport audit bouchon 30. On entend par pièce fixe, une pièce encastrée à l'intérieur du bouchon, par exemple par un montage à force, un collage, ou tout autre moyen mécanique permettant l'encastrement de deux pièces l'une dans l'autre. Le réceptacle de l'invention comprend, en outre, une seconde butée 33 située au niveau de ladite extrémité distale 12. Cette seconde butée 33 appartient à la tige 31 . Elle pourra être issue de matière de ladite tige 31 , ou surmoulée sur celle- ci.

Il est à noter que la pièce intermédiaire 40 est conçue de manière à occuper, par coopération avec lesdites butées, les deux positions évoquées ci-dessus, ou toutes positions intermédiaires. Plus particulièrement, ladite pièce intermédiaire 40 est conçue pour occuper deux configurations, à savoir : une première configuration, dite configuration ouverte, ou configuration d' « utilisation » - notamment illustrée aux figures 2 et 7, et une seconde configuration, dite configuration fermée, ou configuration de « repos » - illustrée à la figure 5.

Dans la configuration ouverte, la pièce intermédiaire 40 est libre de se déplacer le long de ladite tige 31 , entre le butoir 32 et la seconde butée 33, tandis que dans la configuration fermée, elle est retenue dans l'orifice d'essorage 21 , comme déjà évoqué.

Comme cela est illustré sur les figures 2 à 5, le butoir 32 participe au passage de la configuration ouverte à la configuration fermée. Pour ce faire, l'ensemble cinématique formé par le bouchon 30, le butoir 32, la tige 31 et la seconde butée 33, est inséré dans le corps 1 1 du réceptacle 10, par exemple par un utilisateur, suivant la flèche orientée vers le bas le long de l'axe X. L'essoreur, fixé dans le corps 1 1 , laisse passer la seconde butée 33 mais retient la pièce intermédiaire 40, notamment car le diamètre externe de ladite pièce intermédiaire est ici plus élevé que celui de l'orifice d'essorage 21 , notamment plus élevé que le diamètre interne de l'orifice d'essorage 21 - voir figure 3.

L'utilisateur continue à imprimer ce déplacement jusqu'à venir fermer le réceptacle 10, c'est-à-dire jusqu'à assembler le bouchon 30 audit corps 1 1 . C'est alors que le butoir 32 vient pousser la pièce intermédiaire 40 dans l'orifice d'essorage 21 en forçant la déformation de l'essoreur 20 - voir figure 4 et 5. Autrement dit, le butoir 32 participe à la mise en place de la pièce intermédiaire 40 dans l'orifice d'essorage 21 et l'essoreur 20, par sa conception élastique et le dimensionnement de son orifice 21 , participe au maintien en position de la pièce intermédiaire 40 dans l'essoreur 20, en particulier au niveau de son orifice 21 .

Encore autrement dit, ledit butoir 32 est configuré pour appliquer ladite pièce intermédiaire 40 dans l'orifice d'essorage 21 , ladite pièce intermédiaire 40 forçant alors la déformation élastique de l'essoreur par sa partie la plus externe, notamment annulaire.

Encore autrement dit, ladite pièce intermédiaire 40 ne passe jamais totalement au travers de l'essoreur 20. Ainsi, en configuration fermée, le jeu est inexistant entre la pièce intermédiaire 40 et le butoir 32 (voir figure 5).

D'autre part, la pièce intermédiaire 40 pourra avantageusement présenter une forme externe destinée à coopérer avec l'orifice d'essorage 21 de sorte à être retenue, dans ledit orifice d'essorage 21 , notamment à l'aide d'un bourrelet de matière 41 (voir figure 8). Ce bourrelet de matière 41 pourra occuper, circonférentiellement, toute la périphérie externe de ladite pièce intermédiaire 40, voire n'être présent que partiellement autour de celle-ci (alternative non illustrée ici). Ce bourrelet de matière 41 , ou godron, qu'il soit continu ou discontinu, permet d'assurer le maintien en position de la pièce intermédiaire 40 dans l'orifice d'essorage 21 , en particulier en configuration fermée. Ledit bourrelet de matière 41 sera avantageusement prévu à l'extrémité opposée de la pièce intermédiaire 40 par rapport à la surface de contact avec le butoir 32. II est à noter que la configuration fermée assure, avantageusement, une étanchéité au réceptacle 10 de l'invention, comme évoqué ci-dessus.

L'étanchéité est effective en configuration fermée (voir figure 5). Par contre, elle ne l'est pas lorsqu'il y a un simple contact avec l'essoreur 20 (voir figures 3 et 4). En effet, avant d'être en configuration fermée, le réceptacle 10 présente l'avantage, supplémentaire, de permettre la suppression d'un effet de pistonnage couramment observé lors de la fermeture des réceptacles de l'art antérieur.

En effet, tant qu'elle n'est pas retenue au niveau de l'orifice d'essorage 21 , la pièce intermédiaire 40 peut glisser le long de la tige 31 , permettant ainsi à l'air de s'échapper la partie interne du corps 1 1 dudit réceptacle 10 afin, notamment, de prévenir ledit effet de pistonnage. Ceci est particulièrement avantageux dans le cas où le produit cosmétique est très épais et/ou visqueux, notamment lorsque le produit cosmétique est destiné au maquillage des lèvres, plus précisément quand le produit cosmétique est du gloss.

D'autre part, comme cela est illustré sur les figures 6 et 7, la seconde butée 33 participe au passage de la configuration fermée à la configuration ouverte. Pour ce faire, l'ensemble cinématique formé par le bouchon 30, le butoir 32, la tige 31 et la seconde butée 33, est retiré, notamment progressivement, du corps 1 1 suivant la flèche orientée vers le haut le long de l'axe X. Ce retrait a lieu, notamment, après le désassemblage du bouchon 30 et du corps 1 1 . L'essoreur 20, fixé dans le corps 1 1 , retient la pièce intermédiaire 40 ; la tige 31 coulisse alors à l'intérieur de la pièce intermédiaire 40, ceci sans déloger la pièce intermédiaire 40 de l'essoreur 20.

La tige 31 est alors essorée, notamment sur toute sa longueur, par la pièce intermédiaire 40.

Il est à noter, aussi, qu'une fois en position dans l'essoreur 20, la pièce intermédiaire 40 forme avec ledit essoreur 20, une rotule pour la tige 31 . L'essoreur 20 est, avantageusement, pour cela, une pièce apte à subir des déformations élastiques, de faibles amplitudes. Ainsi, la tige 31 peut être déplacée en tout point, dans le corps 1 1 du réceptacle 10, tout en coulissant à l'intérieur de la pièce intermédiaire 40.

L'utilisateur, en continuant à tirer sur le bouchon 30 vient forcer la libération de la pièce intermédiaire 40, notamment à l'aide de la seconde butée 33 qui, solidaire de la tige 31 , entraine la pièce intermédiaire 40 avec elle - voir figure 7. Autrement dit, la seconde butée 33 participe au désengagement de la pièce intermédiaire 40 de l'orifice d'essorage 21 . Encore autrement dit, ladite seconde butée 33 est configurée pour emporter la pièce intermédiaire 40.

Préférentiellement, ledit réceptacle 10 comprend un applicateur 50 fixé au niveau de l'extrémité distale 12 de ladite tige 31 . La seconde butée 33 est formée au niveau dudit applicateur 50. Avantageusement la butée 33 est formée par moulage avec ledit applicateur 50, ou surmoulée avec ce dernier.

Avantageusement, ledit applicateur 50 est destiné au maquillage de cils, sourcils, lèvres et/ou ongles d'un utilisateur.

L'applicateur 50 se présentera, par exemple, sous la forme d'une brosse fibre, d'une brosse plastique, d'une brosse hybride, d'un pinceau fibreux, d'un pinceau moulé, de doigts moulés, d'un ensemble moulé puis floqué et/ou d'un applicateur creux destiné à retenir du produit cosmétique lorsqu'il est retiré du corps du récipient 10.

La rotule formée par la mise en position de la pièce intermédiaire 40 dans l'essoreur 20 permet de charger de manière optimale l'applicateur 50 qui se trouve au bout de la dite tige 31 . En effet, cette rotule permet de venir chercher un pourcentage élevé de produit cosmétique contenu initialement dans le corps 1 1 du récipient 10. Autrement dit, le déplacement de la tige 31 à l'intérieur dudit corps 1 1 , en prenant appui sur ladite rotule, permet de venir racler le produit contenu dans le corps 1 1 du récipient 10, ceci même au niveau des parois dudit corps 1 1 . Cela est particulièrement avantageux dans le cas d'un produit cosmétique, de type mascara, qui se colle parfois à l'intérieur du corps 1 1 du récipient 10, dans des zones difficiles d'accès (sous le col, au niveau des parois, au fond du corps 1 1 , ...).

Il est encore à noter que des variantes de réalisation sont bien sûr possibles. Notamment, dans des exemples de réalisation non illustrés ici, la tige 31 pourra se présenter sous une forme différente, avec une partie de fixation apte à recevoir un manchon de l'applicateur 50, ladite partie de fixation étant rapportée sur la tige 31 ou surmoulée avec.

Il est à noter que l'applicateur 50 présentera, de préférence, deux extrémités distales, opposées : une première extrémité (dite proximale) au voisinage de ladite partie de fixation, et une seconde extrémité, libre (dite distale), opposée à la première extrémité, notamment le long dudit axe X. Ladite butée 33 sera avantageusement formée au voisinage de ladite extrémité proximale de l'applicateur 50. L'applicateur 50 pourra aussi être directement moulé, voire surmoulé, avec ladite tige 31 . Ladite tige 31 pourra être prévue métallique, ou en matériau plastique, composite et/ou fibreux. Un exemple de matériau plastique pour la tige est le polyoxyméthylène (POM), voire le polytéréphtalate de butylène (PBT). Un exemple de matériau fibreux pourrait être du bois, traité pour supporter de tels produits cosmétiques.

A titre d'exemple il est possible de prévoir une tige 31 en acier inoxydable d'un diamètre externe de l'ordre de 1 ,20mm, portant une brosse plastique 50 ayant un diamètre externe de l'ordre de 9,2mm - voire une brosse fibre ayant un diamètre externe de l'ordre de 10,5mm - destinée à être essorée par un essoreur 20 dont l'orifice d'essorage 21 présente un diamètre interne de 6mm.

On entend par « diamètre externe », un diamètre d'enveloppe de la brosse, ladite enveloppe étant formée par les extrémités libres des protubérances, ou des fibres, faisant saillie de ladite brosse. Il est à noter que l'exemple ci-dessus n'est pas limitatif et que le diamètre externe de la brosse pourra être compris, par exemple, entre 7 et 1 1 mm.

Ici, ladite tige 31 est métallique et l'applicateur 50 est du type en plastique moulé avec des protubérances issues de matière d'une âme centrale de l'applicateur 50 fixée à ladite tige 31 .

Le réceptacle de l'invention permet donc de s'affranchir des tiges 31 ' de l'art antérieur - voir figure 1 - qui présentent, sur toute leur longueur, un diamètre constant proche de celui de l'orifice d'essorage 21 . Par exemple, ici, le diamètre de la tige 31 ' illustrée à la figure 1 est de l'ordre de 6,2mm, notamment pour que la tige 31 ' soit nettoyée au passage d'un essoreur présentant un diamètre voisin, et aussi pour que l'applicateur 50' porté par ladite tige 31 ' soit essoré. Ainsi, le diamètre de la tige 31 selon l'invention, noté d31, et le diamètre interne de l'orifice d'essorage D21 respecteront, avantageusement, la formule suivante : 0,15 < ^{d3 1} / _D2 i ≤ °> ^e - Le diamètre de la tige 31 , noté d31, et le diamètre de l'applicateur DSO seront, de préférence, liés par la formule : 0,10 < ^d3 / ₎ 5o ^≤ °' ⁵ -

Le réceptacle 1 0 de l'invention trouvera donc une application particulière avec une tige 31 de faible diamètre et un applicateur 50 volumineux, en particulier un applicateur 50 devant être peu essoré.

Avantageusement ici, l'applicateur 50 est essoré par l'essoreur 20, et du fait de la pièce intermédiaire 40 et du diamètre de la tige 31 qui est inférieur à celui de l'orifice d'essorage 21 , l'essoreur 20, lui, n'essore jamais la tige 31 . C'est la pièce intermédiaire 40 qui assure cette fonction d'essorage de la tige 31 . Autrement dit, la fonction d'essorage de la tige 31 est délocalisée, notamment sur la pièce intermédiaire 40.

D'autre part, lorsque la pièce intermédiaire 40 est dégagée, ou libérée de l'orifice d'essorage 21 , ce dernier reprend sa forme initiale grâce au rappel élastique de la matière qui le constitue, puis l'orifice d'essorage 21 participe avantageusement à l'essorage de l'applicateur 50, notamment des protubérances, et/ou fibres, faisant saillie dudit applicateur 50. La butée 33 présentera avantageusement une hauteur, mesurée le long de l'axe X, afin de permettre à l'orifice d'essorage 21 de reprendre sa forme initiale avant d'entrer en contact avec ledit applicateur 50.

De plus, l'utilisateur d'un réceptacle 1 0 selon l'invention pourra se maquiller sans que sa vision ne soit altérée par une tige 31 ' dont le diamètre est trop élevé. Les alternatives présentées ci-dessus pourront être combinées, ceci sans sortir du cadre de l'invention.