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Patent Searching and Data


Title:
CONTAINER INTENDED FOR VACUUM-STORAGE OF FOODS, COVER, ASSEMBLY COMPRISING THE CONTAINER AND THE COVER AND SYSTEM FOR VACUUM-PACKING FOODS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/189351
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a container intended for vacuum-storage of foods, comprising a tube (46) for passing air, which is open at the two ends thereof. The invention also relates to a cover (6), for closing the container. This cover comprises a means (60) for connecting with the tube (46) of the container, a channel (5.2, 5.3) for passing air extending between a first opening (61) defined by the connection means (60) and a second opening (50), a member (66) for closing a channel, such as a valve, and a mechanism (62, 72, 76, 74) for opening an air passage (64) between the first opening (61) and another opening, such as the second opening (50).

Inventors:
BOURREC JEAN-FRANÇOIS (FR)
Application Number:
PCT/EP2018/059485
Publication Date:
October 18, 2018
Filing Date:
April 13, 2018
Export Citation:
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Assignee:
BOURREC JEAN FRANCOIS (FR)
International Classes:
B65B31/04; B65D51/16; B65D81/20; B65B57/00
Domestic Patent References:
WO2017042801A12017-03-16
WO2017042801A12017-03-16
Foreign References:
DE1216770B1966-05-12
US5735317A1998-04-07
GB2334019A1999-08-11
US20040062838A12004-04-01
DE1216770B1966-05-12
US5735317A1998-04-07
Attorney, Agent or Firm:
COLOMBET, Alain et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Récipient (4) destiné à la conservation d'aliments sous vide, comprenant un tube (46) de passage d'air, qui est ouvert à ses deux extrémités, caractérisé en ce que le tube (46) s'étend au-delà d'un niveau (44) de débordement du récipient.

Récipient selon la revendication 1 , dans lequel le tube (46) s'étend à l'intérieur du récipient, notamment à partir du fond (40) du récipient selon une direction perpendiculaire au fond.

Récipient selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le récipient comprend une ouverture de remplissage qui est inclinée par rapport au fond du récipient.

Récipient selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le tube (46) s'étend à proximité d'une paroi (4.1 ) du récipient ou est formé en partie par une paroi du récipient.

Récipient selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le récipient est fabriqué en verre ou en un matériau plastique inerte capable d'encaisser des chocs thermiques.

Couvercle (6), de fermeture d'un récipient (4) destiné à la conservation d'aliments sous vide, ce récipient comprenant un tube (46) de passage d'air, qui est ouvert à ses deux extrémités, caractérisé en ce que le couvercle comprend :

- un moyen (60) de connexion avec le tube (46) du récipient (4),

- un canal (5.2, 5.3) de passage d'air s'étendant entre un premier orifice (61 ) défini par le moyen de connexion (60) et un second orifice (50),

- un organe (66) de fermeture du canal, tel qu'un clapet, et

- un mécanisme (62, 72, 76, 74) pour ouvrir un passage d'air (64) entre le premier orifice (61 ) et un autre orifice (50), tel que le second orifice (50).

7. Ensemble (2) comprenant un récipient (4) destiné à la conservation d'aliments sous vide, ce récipient comprenant un tube (46) de passage d'air, qui est ouvert à ses deux extrémités, et un couvercle (6) selon la revendication 6.

8. Ensemble selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'ensemble comprend :

- un conduit (5) pour vider l'air du récipient, ce conduit comprenant une première extrémité (50) ouverte sur l'intérieur du récipient et une seconde extrémité (52) ouverte sur l'extérieur du récipient,

- la première extrémité (50) est formée par le second orifice (50) du couvercle,

- le tube (46) forme un premier tronçon (5.1 ) du conduit (5),

- le canal (5.1 , 5.2) forme deux autres tronçons du conduit (5).

9. Système (1 ) de mise d'aliments sous vide, comprenant un ensemble selon la revendication 8 et une base (8), comprenant une pompe à vide (84) pour faire le vide à l'intérieur du récipient, en créant une dépression dans le conduit (5), entre l'organe de fermeture (66) et la seconde extrémité (52).

10. Système selon la revendication 9, dans lequel la base (8) comprend un capteur de pression (90) en amont de la pompe et une unité électronique (92) de commande de la pompe, programmée pour arrêter le pompage lorsque la pression mesurée par le capteur (90) descend en dessous d'un certain seuil et dans lequel la base comprend de préférence un moyen (94) pour peser les aliments à l'intérieur du récipient (4).

1 1 . Système selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que la pompe à vide (84) est réversible et peut donc fonctionner en compresseur pour injecter un gaz à l'intérieur du récipient (4) et en ce que la base comprend en outre un filtre moléculaire capable de filtrer les molécules d'oxygène de l'air, de telle sorte que le récipient (4) peut être rempli d'azote uniquement.

Description:
Récipient destiné à la conservation d'aliments sous vide, couvercle, ensemble comprenant le récipient et le couvercle et système de mise d'aliments sous vide

L'invention concerne un récipient destiné à la conservation d'aliments sous vide, un couvercle de fermeture du récipient et un ensemble comprenant le récipient et le couvercle. L'invention porte également sur un système de mise d'aliments sous vide comprenant un tel ensemble.

Dans le domaine culinaire, il est de plus en plus fait appel à la technique de mise sous vide pour conserver les aliments le plus longtemps possible. Cette technique peut être combinée à la congélation, de façon à pouvoir conserver les aliments plus d'un an et demi. En particulier, la technique de conservation sous vide permet d'éviter l'oxydation des aliments, du vin, et autres boissons telles que les smoothies.

En plus des aspects liés à la conservation, de plus en plus de professionnels et de particuliers utilisent la technique de cuisson des aliments sous vide. Ce type de cuisson consiste à cuire les aliments sous vide et à basse température, par exemple au bain marie ou au micro-ondes. La cuisson sous vide permet notamment de conserver toutes les qualités nutritives, la texture et la saveur des aliments. De surcroit, la cuisson sous vide permet d'obtenir une cuisson des viandes et poissons plus fondante, plus juteuse et plus uniforme que les modes de cuisson traditionnels, comme à la poêle ou au barbecue, sans risque de sur-cuisson ou de brûlure. Par ailleurs, en chauffant les viandes et volailles à haute température, les graisses saturées dégagent des composés chimiques, qui peuvent être toxiques pour la santé, et notamment cancérigènes.

Actuellement, on utilise essentiellement des poches souples hermétiques en matière plastique pour la conservation des aliments sous vide. Des machines dédiées permettent de faire le vide à l'intérieur de la poche contenant des aliments, puis de sceller la poche, c'est-à-dire de fermer hermétiquement la poche par soudage. Ces machines sont relativement encombrantes et manquent parfois d'efficacité, dans le sens où il arrive que des bulles d'air restent coincées à l'intérieur des poches. De plus, les poches ne sont pas adaptées à la conservation de liquides ou de plats en sauce.

Par ailleurs, selon des récents sondages, en France, plus de 35% des repas du midi en semaine sont pris par les employés sur leur lieu de travail. Les aliments sont alors conservés et transportés sur le lieu de travail dans des boites en plastique. Ce type de récipient n'est donc pas compatible avec la cuisson sous vide. De plus, les aliments mis sous vide dans des poches ne sont généralement pas emportés sur le lieu de travail car cela nécessite de prévoir en plus une assiette ou un bol pour déverser le contenu de la poche.

Enfin, les poches en matière plastique utilisées actuellement sont jetées après chaque utilisation, ce qui n'est pas écologique.

Par ailleurs, il existe un système de mise sous vide comprenant, d'une part, une pompe à vide et, d'autre part, un récipient fermé avec un couvercle. Pour faire le vide à l'intérieur du récipient, l'utilisateur doit raccorder un tuyau souple entre la pompe à vide et une partie supérieure du couvercle, au moyen d'un élément de raccordement spécifique. Ce type de système n'est pas ergonomique, c'est-à-dire pas pratique d'utilisation, puisqu'une suite d'opérations manuelles est nécessaire pour faire le vide à l'intérieur du récipient.

C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un récipient et un couvercle améliorés.

A cet effet, l'invention concerne un récipient destiné à la conservation d'aliments sous vide, comprenant un tube de passage d'air, qui est ouvert à ses deux extrémités. De cette façon, l'air traverse le tube lorsque le vide est fait à l'intérieur du récipient.

DE 12 16 770 B divulgue un système pour le conditionnement d'aliments sous vide. Ce système comprend un récipient muni d'un couvercle souple. Le récipient comprend au centre un tube ouvert à ses deux extrémités. Pour faire le vide à l'intérieur du récipient, on insère, par-dessous, un poinçon à l'intérieur du tube. Le poinçon dispose de deux saignées longitudinales le long desquelles l'air peut circuler. Une pompe à vide est utilisée pour extraire l'air du récipient vers les saignées. Lorsque le vide est fait, on retire le poinçon et le couvercle se déforme pour venir obturer l'orifice du tube du fait de la différence de pression entre l'intérieur et l'extérieur du récipient.

WO 2017/042801 divulgue un autre système de mise d'aliments sous vide. Ce document divulgue plusieurs modes de réalisation, parmi lesquels celui de la figure 6. Dans ce mode de réalisation, on est en présence d'un récipient cylindrique, muni d'un couvercle. Le récipient comprend un tube ouvert à ses deux extrémités. Le tube est connecté, par son extrémité basse, à un port relié à une pompe à vide et, par son extrémité haute, à un sac contenant des aliments.

US 5 735 317 porte sur un autre dispositif de mise d'aliments sous vide. Ce dispositif comprend un récipient standard et un couvercle spécialement adapté pour effectuer une mise sous vide. Le couvercle comprend un premier orifice ouvert sur l'intérieur du récipient et un deuxième orifice ouvert sur l'extérieur. Le deuxième orifice est configuré pour être raccordé à une pompe à vide. Un système de clapet permet d'ouvrir le passage entre les deux orifices uniquement lorsqu'on fait le vide à l'intérieur du récipient, c'est-à-dire lorsque l'on branche la pompe. Comme visible à la figure 3A, le couvercle ne comprend pas de moyen de connexion avec un tube du récipient, ce qui est logique car le récipient ne comprend lui-même pas de tube.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel récipient peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans toute combinaison techniquement admissible :

Le tube s'étend à l'intérieur du récipient, notamment à partir du fond du récipient selon une direction perpendiculaire au fond.

Le tube s'étend au-delà d'un niveau de débordement du récipient, ce niveau de débordement étant défini lorsque le récipient est posé à l'endroit sur une surface plane. Cet agencement particulier permet d'éviter que des aliments pénètrent dans le tube, et ce même si l'utilisateur remplit, par mégarde, le récipient à ras bord. On s'assure ainsi du bon fonctionnement de la pompe.

Le tube s'étend à proximité d'une paroi du récipient ou est formé en partie par une paroi du récipient.

Le récipient est fabriqué en verre ou en un matériau plastique inerte capable d'encaisser des chocs thermiques.

Le récipient comprend une ouverture de remplissage.

L'ouverture de remplissage est inclinée par rapport au fond du récipient.

- Le tube est d'un seul tenant avec les parois du récipient.

Le tube est droit.

L'invention concerne également un couvercle, de fermeture du récipient défini précédemment. Ce couvercle comprend un moyen de connexion avec le tube du récipient, un canal de passage d'air s'étendant entre un premier orifice défini par le moyen de connexion et un second orifice, un organe de fermeture du canal, tel qu'un clapet, et un mécanisme pour ouvrir un passage d'air entre le premier orifice et un autre orifice, tel que le second orifice.

L'agencement particulier du couvercle, avec un moyen de connexion avec le tube, permet d'effectuer une aspiration par le bas du récipient, notamment au niveau d'un support sur lequel on vient poser le récipient. Il n'y a donc pas besoin de raccorder une pompe sur le dessus du couvercle, ce qui est plus pratique. Pour faire le vide, l'utilisateur a simplement besoin de positionner le récipient sur la base, et d'actionner la pompe logée dans la base.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel couvercle peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans toute combinaison techniquement admissible : Le premier orifice et l'autre orifice, notamment le second orifice, sont disposés du même côté du couvercle. Notamment, ces deux orifices sont disposés sur le côté intérieur du couvercle, c'est-à-dire sur le côté qui est tourné vers le fond du récipient lorsque le couvercle est positionné sur le récipient.

- Le mécanisme est manuel.

Le mécanisme comprend un bouton poussoir étanche.

Le couvercle est en matière plastique, notamment en matière plastique thermostable. Alternativement, le couvercle est en silicone haute température et haute densité, pour pouvoir passer au four et résister aux sollicitations mécaniques liées à la mise sous vide.

L'organe de fermeture est configuré pour ouvrir automatiquement le canal uniquement lorsque la pression entre l'organe de fermeture et le premier orifice est inférieure à la pression entre l'organe de fermeture et le second orifice. Le passage d'air est un conduit parallèle au canal ou séparé du canal. L'invention concerne également un ensemble comprenant un récipient et un couvercle tels que décrits ci-dessus. Cet ensemble forme un dispositif de conservation d'aliments sous vide plus pratique à transporter, réutilisable et adapté autant à la conservation d'aliments solides que liquides.

Avantageusement, cet ensemble comprend un conduit pour vider l'air du récipient, ce conduit comprenant une première extrémité ouverte sur l'intérieur du récipient et une seconde extrémité ouverte sur l'extérieur du récipient. La première extrémité est formée par le second orifice du couvercle. Le tube forme un premier tronçon du conduit. Le canal forme deux autres tronçons du conduit.

Dans l'exemple, l'organe de fermeture est configuré pour ouvrir automatiquement le conduit uniquement lorsque la pression dans le conduit entre l'organe de fermeture et la seconde extrémité est inférieure à la pression à l'intérieur du récipient.

Ici, le mécanisme utilisé pour ouvrir un passage d'air entre le premier orifice et le second orifice permet d'ouvrir manuellement le récipient, en faisant entrer de l'air à la pression atmosphérique à l'intérieur du récipient.

Grâce à l'invention, on peut disposer tout type d'aliment, solide ou liquide, à l'intérieur du récipient. Ensuite, le récipient est fermé avec le couvercle et on peut procéder à la mise sous vide du récipient. Lorsque le vide est réalisé, le dispositif peut être rangé au frigo, au congélateur ou encore sur une étagère, en fonction du type d'aliment conservé. Grâce au mécanisme de pressurisation, on peut faire entrer manuellement de l'air à la pression atmosphérique à l'intérieur du récipient, de façon à pouvoir ouvrir le couvercle. L'invention concerne également un système de mise d'aliments sous vide, comprenant un ensemble tel que décrit précédemment, et une base, comprenant une pompe à vide pour faire le vide à l'intérieur du récipient, en créant une dépression dans le conduit, entre l'organe de fermeture et la seconde extrémité. Ce système de mise sous vide est plus compact que ceux de l'art antérieur et plus ergonomique.

Grâce à ce système, le vide peut être fait simplement en posant le dispositif sur la base et en actionnant la pompe. On comprend donc que le système est simple d'utilisation et très compact puisqu'il n'y a pas, comme dans l'art antérieur, deux entités séparées à connecter au moyen d'un tuyau souple.

Avantageusement, la base comprend un moyen pour peser les aliments à l'intérieur du récipient.

Avantageusement, la base comprend un capteur de pression en amont de la pompe et une unité électronique de commande de la pompe, programmée pour arrêter le pompage lorsque la pression mesurée par le capteur descend en dessous d'un certain seuil et dans lequel la base comprend de préférence un moyen pour peser les aliments à l'intérieur du récipient.

De préférence, la pompe à vide est réversible et peut donc fonctionner en compresseur pour injecter un gaz à l'intérieur du récipient, alors que la base comprend en outre un filtre moléculaire capable de filtrer les molécules d'oxygène de l'air, de telle sorte que le récipient peut être rempli avec l'azote de l'air uniquement.

L'invention et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de deux modes de réalisation, conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1 est une vue en coupe schématique d'un système de mise d'aliments sous vide, comprenant un récipient et un couvercle conformes à l'invention et une base,

- la figure 2 est une vue de détail de la base,

- la figure 3 est une coupe de détail du couvercle,

- la figure 4 est une coupe analogue à la figure 3, dans laquelle le récipient (fermé) est pressurisé à la pression atmosphérique, de façon à pouvoir retirer le couvercle,

- les figures 5 et 6 représentent une variante du mécanisme utilisé pour pressuriser le récipient, et en particulier une variante du bouton poussoir que l'on peut actionner à partir de l'extérieur du dispositif.

Sur les figures 1 à 4 est représenté un premier mode de réalisation d'un système 1 de mise d'aliments sous vide. Les aliments ne sont pas représentés sur les figures, mais peuvent être de tout type : solides, liquides, crus, cuits, etc. Le système 1 comprend une base 8 et un ensemble comprenant un récipient 4 destiné à recevoir les aliments et un couvercle amovible 6 de fermeture du récipient 4. Cet ensemble forme un dispositif 2 de conservation des aliments sous vide. Ce dispositif 2 est destiné à être monté sur la base 8 de façon à faire le vide à l'intérieur du récipient 4.

Avantageusement, le récipient 4 est en matériau rigide, notamment en verre, de façon à pouvoir passer au lave-vaisselle et au four. On comprend donc que le récipient ne peut pas être une poche souple, telle qu'il en existe actuellement sur le marché.

En variante, le récipient 4 peut également être fabriqué dans un matériau plastique alimentaire capable d'encaisser des chocs thermiques. De préférence, ce matériau plastique est un plastique alimentaire, non toxique pour la santé, de préférence inerte. Cela signifie que le matériau utilisé est dépourvu de substances nocives ou toxiques.

De préférence, le couvercle 6 est en matière plastique, notamment en matière plastique thermostable. Cela signifie que la matière plastique constitutive du couvercle 6 comprend des additifs pour accentuer la résistance à la chaleur. Ces additifs sont en fait des stabilisants thermiques, bien connus dans le domaine des matériaux. Ainsi, le couvercle 6 résiste, entre autres, au passage du dispositif 2 au four ou au lave-vaisselle. Egalement, le matériau plastique constitutif du couvercle pourra être prévu non-toxique (plastique alimentaire), par exemple inerte. Alternativement, le couvercle 6 est en silicone haute température et haute densité, pour pouvoir passer au four et résister aux sollicitations mécaniques liées à la mise sous vide.

Contrairement aux poches d'aliments sous vide de l'art antérieur, le dispositif de conservation d'aliments 2 peut être placé au four, ce qui permet aux cuisiniers de recourir à un mode de cuisson sous vide au four.

Le récipient 4 comprend un fond 40 à partir duquel s'étendent quatre parois parallèles deux à deux. Ces quatre parois définissent ensemble le volume de réception des aliments. En partie supérieure, c'est-à-dire à l'opposé du fond 40, le récipient 4 délimite une ouverture permettant de remplir, par le dessus, le récipient 4 avec des aliments. Dans l'exemple, le récipient 4 a une section rectangulaire. Toutefois, on peut imaginer en variante une section circulaire par exemple.

Le dispositif 2 comprend un conduit 5 pour vider l'air du récipient 4. Cela signifie que, lorsque le vide est fait à l'intérieur du récipient 4, l'air à l'intérieur du récipient 4 est évacué par le conduit 5. Ici, le conduit 5 est donc un passage emprunté par l'air présent à l'intérieur du récipient lorsque le récipient est dépressurisé. Le conduit 5 peut donc être considéré comme un volume d'air ou de vide, c'est-à-dire quelque chose d'immatériel, d'intouchable (trou, creux, etc.). Le conduit 5 comprend une première extrémité 50, visible notamment à la figure 3, qui est ouverte sur l'intérieur du récipient 4 et une seconde extrémité 52, visible notamment à la figure 1 , qui est ouverte sur l'extérieur du récipient 4. Dans l'exemple, la seconde extrémité 52 est ouverte sur le dessous du récipient 4.

De préférence, le récipient 4 comprend un tube 46 formant un tronçon 5.1 du conduit 5. Ici, le tube 46 ne forme qu'un tronçon du conduit, c'est-à-dire que le conduit n'est pas formé en intégralité par le tube 46. Le tube 46 s'étend à l'intérieur du récipient 4. Le tube 46 est d'un seul tenant avec les parois du récipient 4, notamment avec la paroi de fond 40 du récipient.

Avantageusement, le tube 46 est emboîté, à une extrémité, autour d'un embout de connexion 81 de la base 8, en saillie vers le haut par rapport au reste de la base 8 et, à l'autre extrémité, dans un embout complémentaire 60 du couvercle 6, en saillie vers le bas par rapport au reste du couvercle 6. L'embout 60 forme un moyen de connexion avec le tube 46 du récipient 4. Ces embouts 60 et 81 permettent de garantir des connexions étanches, mais restent toutefois optionnels, dans le sens où l'étanchéité pourrait être obtenue différemment.

De préférence, le tube 46 est droit.

Le tube 46 s'étend avantageusement à partir du fond 40 du récipient 4 selon une direction perpendiculaire au fond 40.

On comprend donc que le récipient 4 du dispositif 2 selon l'invention est novateur et original en lui-même, puisque ce type de récipient n'existe pas dans l'art antérieur. Plus précisément, le récipient 4 est un récipient en matériau rigide, qui est destiné à la conservation d'aliments sous vide et qui est spécifique en ce qu'il comprend un tube 46 ouvert à ses deux extrémités et configuré pour permettre l'évacuation de l'air à l'extérieur du récipient 4 lorsque le vide est fait à l'intérieur du récipient.

On définit un niveau 44 comme le niveau de débordement du récipient 4. Il s'agit de la limite de remplissage du récipient 4, sans que le contenu déborde du récipient 4, en supposant bien entendu que le récipient 4 est posé sur une surface horizontale. Dans l'exemple, le tube 46 s'étend au-delà du niveau de débordement 44. On s'assure ainsi que les aliments contenus dans le récipient 4 ne débordent pas à l'intérieur du tube 46, lequel devant rester vide.

Dans l'exemple, le tube 46 ne dépasse pas à l'extérieur du récipient 4, c'est à dire vers le haut par rapport à l'ouverture supérieure du récipient 4. Effectivement, l'ouverture de remplissage du récipient 44 est inclinée par rapport au fond du récipient 40. En d'autres termes, le récipient 4 présente une hauteur variable. Plus précisément, parmi les quatre parois latérales du récipient 4, deux d'entre elles sont de hauteur différente, les deux autres ayant une hauteur variable.

De préférence, le tube 46 s'étend à proximité d'une paroi 4.1 du récipient 4, notamment à proximité de la paroi 4.1 la plus haute du récipient 4, pour dépasser le niveau de débordement 44. En positionnant le tube 46 à proximité de la paroi 4.1 , on limite le risque que ce dernier reçoive un coup ou un choc. Le tube 46 est donc moins exposé aux chocs que s'il était positionné au centre du récipient 4 par exemple, et donc moins fragile.

Dans l'exemple, l'extrémité 52 du conduit 5 utilisé pour vider l'air du récipient 4 est en fait l'extrémité basse du tube 46, disposée au niveau du fond 40 du récipient 4.

Le couvercle 6 a une forme globale en coin, avec un angle d'inclinaison identique à celui de l'ouverture du récipient 4, de sorte que, lorsque le couvercle 6 est placé sur le récipient, l'ensemble, c'est-à-dire le dispositif 2, présente une forme sensiblement cubique, ou du moins parallélépipédique.

Le dispositif 2 comprend un organe 66 de fermeture du conduit 5, configuré pour ouvrir automatiquement le conduit 5 lors d'une dépression dans le conduit entre l'organe de fermeture 66 et la seconde extrémité 52 du conduit.

On dit que le conduit 5 est à l'état fermé lorsque l'organe de fermeture 66 s'oppose au passage de l'air entre la première extrémité 50 et la seconde extrémité 52 du conduit 5 et que le conduit 5 est à l'état ouvert lorsque l'organe de fermeture 66 ne s'oppose pas au passage de l'air entre la première extrémité 50 et la seconde extrémité 52 du conduit 5.

Ici, l'organe de fermeture est un clapet pivotant 66. Le clapet 66 est logé dans le couvercle 6 et fait la séparation entre un tronçon 5.2 du conduit 5 qui est adjacent au tronçon 5.1 et un tronçon 5.3 débouchant à l'intérieur du récipient 4. Le tronçon 5.2 est disposé en amont du tube 46 sur le trajet de l'air lors de l'opération de vide. La référence 68 désigne l'axe de pivotement du clapet 66.

Les tronçons 5.2 et 5.3 définissent ensemble un canal de passage d'air à travers le couvercle 6. Ce canal s'étend entre un premier orifice 61 défini par le moyen de connexion 60 et un second orifice, différent du premier orifice 61 , qui correspond en fait à l'extrémité 50 du conduit 5 ouverte sur l'intérieur du récipient 4. Ainsi, l'organe 66 peut également être considéré comme un organe de fermeture du canal : l'organe de fermeture 66 est configuré pour ouvrir automatiquement le canal (5.2, 5.3) uniquement lorsque la pression dans le canal entre l'organe de fermeture 66 et le premier orifice 61 , c'est-à-dire dans le tronçon 5.2, est inférieure à la pression dans le canal entre l'organe de fermeture 66 et le second orifice (50), c'est-à-dire dans le tronçon 5.3. Avantageusement, du fait de sa géométrie, le clapet 66 ne peut pivoter que dans un sens autour de l'axe 68. En particulier, le clapet 66 est agencé de façon à pivoter uniquement lorsque la pression dans le tronçon 5.2 (entre le clapet 66 et la seconde extrémité 52) est inférieure à la pression dans le tronçon 5.3, c'est-à-dire à la pression dans le récipient 4. Autrement dit, lorsque la pression dans le tronçon 5.2 est supérieure à la pression dans le tronçon 5.3, c'est-à-dire lorsque le vide est fait à l'intérieur du récipient

4, alors le clapet 66 reste fermé de manière complètement étanche. La différence de pression entre la pression atmosphérique à l'extérieur du récipient 4, qui est proche de 1 bar, et la pression à l'intérieur du récipient, qui est proche de 0 bar, n'entraine donc pas l'ouverture du clapet 66.

Le mouvement du clapet 66 est entièrement commandé par le différentiel de pression de part et d'autre du clapet. Ainsi, lorsqu'on crée une dépression dans le conduit

5, entre l'organe de fermeture 66 et la seconde extrémité 52, c'est-à-dire lorsque l'on fait le vide, alors le clapet 66 pivote automatiquement du fait des efforts de pression appliqués de part et d'autre, comme représenté par la flèche F1 à la figure 3. Le clapet 66 se retrouve alors dans la position représentée en traits fins et l'air peut circuler à partir de l'extrémité 50 jusqu'à l'extrémité 52, comme représenté par les flèches en trait gras à la figure 3. Par ce biais, on est ainsi capable d'extraire l'air à l'extérieur du récipient 4.

Une fois l'opération de mise sous vide terminée, la pression atmosphérique règne dans les tronçons 5.1 et 5.2 du conduit 5 car l'extrémité 52 reste ouverte sur l'extérieur. En revanche, le vide règne à l'intérieur du tronçon de conduit 5.3 en amont du clapet 66.

Avantageusement, un filtre 70 est disposé en amont de l'organe de fermeture 66 sur le trajet de l'air lorsque l'on fait le vide à l'intérieur du récipient. Ce filtre 70 a pour vocation de filtrer les particules et vapeurs présentes à l'intérieur du récipient. Le filtre 70 est dans l'exemple disposé au niveau de l'extrémité 50 du conduit ouverte sur l'intérieur du récipient 4. Ce filtre 70 pourra être prévu amovible, de façon à permettre son nettoiement, ou son remplacement.

Le dispositif de conservation d'aliments 2 comprend nécessairement un mécanisme pour ouvrir manuellement le récipient 4 lorsque le vide est fait à l'intérieur de celui-ci. Effectivement, la différence de pression entre l'intérieur et l'extérieur du récipient 4 rend la manœuvre du couvercle impossible. Pour ouvrir le récipient, on actionne donc le mécanisme pour faire entrer de l'air, à la pression atmosphérique, à l'intérieur du récipient 4. Grâce à ce mécanisme, l'utilisateur peut pressuriser à nouveau le récipient 4 à la pression atmosphérique, de façon à pouvoir retirer le couvercle 6 et accéder aux aliments conservés à l'intérieur du récipient 4. Le mécanisme peut donc être qualifié de mécanisme de pressurisation du récipient (ou de « repressurisation »). Avantageusement, ce mécanisme fait partie du couvercle 6.

Le mécanisme comprend un bouton poussoir 62. Le bouton 62 est prévu sur la surface supérieure du couvercle 6. Il s'agit dans l'exemple d'un bouton élastiquement déformable, par exemple en caoutchouc, qui est assemblé de façon étanche avec le reste du couvercle 6. L'utilisation d'un bouton poussoir rend la manœuvre plus facile qu'un système à tirette. De plus, grâce au caractère étanche du bouton 62, on évite que des éléments extérieurs au récipient 4 pénètrent à l'intérieur de ce dernier, ce qui est pratique pour l'utilisateur car celui n'a pas à se laver les mains avant d'appuyer sur le bouton. Cela répond à un réel besoin des utilisateurs, qui ont souvent les mains sales lorsqu'ils cuisinent.

Une tige rigide 72 est reliée à une extrémité au bouton poussoir 62. La tige rigide 72 se déplace vers le bas lorsque le bouton 62 est enfoncé. A l'autre extrémité, la tige 72 est reliée à une biellette 76 articulée autour d'un axe central 78. La biellette 76 est articulée avec un bouchon 74, configuré pour obturer sélectivement un conduit 64 communiquant avec le tronçon 5.2 du conduit 5 ménagé dans le couvercle 6. Le conduit 64 est donc une dérivation du tronçon 5.2 du conduit disposé en aval du clapet 66 lors de la mise sous vide.

Le mécanisme permet donc d'ouvrir un passage d'air (conduit de dérivation 64) entre le premier orifice (61 ) et un autre orifice, en l'occurrence le second orifice (50) du récipient 4. Dans l'exemple, ce passage d'air passe autour de l'organe de fermeture 66 et ne fait donc pas partie du conduit 5. Plus précisément, ce passage d'air peut être interprété comme un conduit parallèle au canal, puisqu'il s'étend également entre le premier orifice 61 et le second orifice, mais suivant un chemin différent de celui du canal (5.2, 5.3).

Comme visible à la figure 4, lorsque l'on enfonce le bouton 62, la tige 72 descend et pivote la biellette 76 (voir flèches F2), ce qui a pour effet de monter le bouchon 74 par effet de levier et d'ouvrir la communication entre le tronçon de conduit 5.3 et le conduit de dérivation 64, lequel est à la pression atmosphérique. L'air à la pression atmosphérique dans le tube 46 pénètre alors dans le récipient 4, ce qui a pour effet de pressuriser le récipient 4 à la pression atmosphérique. Le couvercle 6 peut alors être retiré manuellement sans effort.

Le bouton 62 revient élastiquement dans la configuration de la figure 3, par retour élastique de la matière constitutive du bouton 62.

La base 8 comprend une surface de réception du dispositif 2, c'est-à-dire du récipient 4 fermé par le couvercle 6. La base 8 comprend également une pompe à vide 84 pour faire le vide à l'intérieur du récipient 4, en créant une dépression dans le conduit 5 entre l'organe de fermeture 66 et la seconde extrémité 52 du conduit 5, c'est-à-dire dans les tronçons 5.1 et 5.2. En particulier, lorsque l'on positionne le dispositif 2 sur la base 8, l'extrémité 52 du tube 46 est emmanchée autour de l'embout de connexion 81 de la base 8.

Dans l'exemple, la base 8 comprend un moyen 94 pour peser les aliments à l'intérieur du récipient 4, c'est-à-dire une balance.

La base 8 comprend également un bouton on/off 80 pour activer la pompe 84 et une unité électronique 92 de commande de la pompe 84.

Pour faire le vide à l'intérieur du récipient 4, on, positionne simplement le récipient 4, fermé et rempli avec des aliments, sur la base 8 et on actionne la pompe 84, notamment en appuyant sur le bouton On/Off 80. Le bouton On/off est optionnel, dans le sens où la pompe pourrait être déclenchée dès que le moyen 94, c'est-à-dire le capteur de poids, détecte que le dispositif 2 est positionné sur la base 8.

Un capteur de pression 90 est prévu en amont de la pompe 84, c'est-à-dire du côté de l'aspiration. Le capteur de pression 90 transmet en dynamique la pression régnant dans le conduit 5 du dispositif 2, et donc par conséquent la pression à l'intérieur du récipient 4. Lorsque cette pression chute en deçà d'un certain seuil, l'unité électronique de commande 92 commande l'arrêt de la pompe 84. Cela permet d'éviter de faire tourner la pompe à vide 84 éternellement. Ce seuil est un seuil prédéterminé. En variante, on peut toutefois imaginer un seuil variable en fonction du niveau de vide requis pour une conservation des aliments optimale.

De préférence, la base 8 comprend sur sa surface inférieure des patins antidérapants 86 permettant également de surélever légèrement la base 8 par rapport à la surface sur laquelle elle est posée, et évacuer facilement l'air extrait par la pompe à vide 84.

Avantageusement, la base 8 peut être qualifiée de « connectée » (ou « communicante »), dans le sens où elle comprend des moyens 82 de connexion avec un autre objet connecté. Il peut par exemple s'agir d'un téléphone portable intelligent, du type smartphone, d'une tablette ou encore d'une montre connectée.

Dans l'exemple, les moyens de connexion 82 sont du type sans fil, et comprennent notamment une antenne Wifi. En variante, on pourrait cependant envisager une connexion radio ou Bluetooth.

L'antenne Wifi 82 est configurée pour transmettre au smartphone la date à laquelle les aliments ont été mis sous vide et le poids des aliments contenus dans le récipient 4. Le smartphone dispose d'une application dédiée, grâce à laquelle l'utilisateur peut imputer le type d'aliments stocké dans le récipient. Egalement, le récipient 4 peut comporter un marquage, notamment un numéro, que l'utilisateur peut imputer en tant que donnée d'entrée dans l'application. Avec ce type d'application, il est possible de mettre en place un système d'alarme pour prévenir l'utilisateur d'une date de péremption proche de denrées alimentaires contenues dans le récipient 4 et indiquer à l'utilisateur quel récipient est concerné, c'est-à-dire quel est le numéro du récipient correspondant. Dans l'exemple, l'utilisateur impute manuellement une date de péremption. Cette date peut également être calculée par défaut, par exemple en ajoutant 1 mois à la date de mise sous vide.

Cela permet de rappeler à l'utilisateur que des aliments risquent de se périmer, et qu'il convient donc de les manger ou de les congeler.

De préférence, le couvercle 6 est aussi « connecté ». Cela signifie que le couvercle aussi comprend un moyen de communication, de préférence sans fil, avec un autre objet connecté. Dans l'exemple, ce moyen est une puce RFID (non représentée), qui est intégrée au couvercle 6 et qui est capable de communiquer avec les appareils électroménagers de la maison, tels que le four, le réfrigérateur, le congélateur, etc.

Par exemple, dans le cas où le dispositif 2 est rangé à l'intérieur d'un réfrigérateur connecté, l'utilisateur peut, en consultant le tableau de bord du réfrigérateur, ou directement son smartphone, identifier que le réfrigérateur contient le dispositif 2.

Sur les figures 5 et 6 est représenté un deuxième mode de réalisation de l'invention, dans lequel le bouton poussoir déformable est remplacé par un bouton poussoir 62', du type rigide, qui est un bouton coulissant. Pour ce faire, une membrane étanche 63 est fixée en dessous du bouton 62'. Cette membrane 63 se déforme lorsque l'on appuie (voir effort F3 à la figure 6) sur le bouton 62' et maintient l'étanchéité du bouton.

Le bouton 62' revient élastiquement dans la configuration de la figure 5, par retour élastique de la membrane 63.

En variante non représentée, le couvercle 6 n'est pas amovible, mais par exemple articulé par rapport au récipient 4.

Selon une autre variante non représentée, le tube 46 pourrait avoir une section rectangulaire. Egalement, un ou deux côtés du tube 46 pourraient être formés par les parois elles même du récipient 4. Notamment, le tube 46 pourrait s'étendre à un coin du récipient 4.

Selon une autre variante non représentée, l'extrémité 52 du conduit 5 pourrait être prévue au niveau l'une des parois latérales du récipient, par exemple au niveau de la paroi 4.1 et la base 8 pourrait donc être positionnée à côté du récipient 4. Cela signifie que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation où la base 8 est positionnée en dessous du récipient 4. Cela signifie également que, au sens de l'invention, le tube 46 n'est pas forcément droit : il peut également être coudé ou courbé.

Selon une autre variante non représentée, le récipient 4 est en acier inoxydable. Notamment, les parois (en verre ou en inox) du récipient 4 peuvent être doublées et séparées par une lame d'air isolante. Ainsi, le récipient 4 permet de conserver les aliments au chaud (ou au froid) pendant un certain temps, ce qui est pratique lorsque l'on n'a pas de moyen pour réchauffer les aliments (pique-nique, goûters, etc.).

Selon une autre variante non représentée, un filtre est également placé en amont de la pompe 84, de façon à éviter un encrassement prématuré des organes constitutifs de la pompe 84. Ce filtre pourra être prévu amovible, de façon à permettre son nettoiement, ou son remplacement.

Selon une autre variante non représentée, le tube 46 est à l'extérieur du récipient 4, c'est-à-dire à l'extérieur du volume défini entre les parois du récipient. Dans ce cas, le couvercle 6 s'étend au-delà de l'ouverture du récipient de façon à pouvoir se connecter avec le tube 46. Par exemple, le tube 46 peut être attaché à la surface extérieure d'une paroi du récipient 4 (collé, soudé, etc.) ou former un seul bloc avec la paroi du récipient.

Selon une autre variante non représentée, le récipient 4 peut être compartimenté, à la façon d'un plateau-repas ou d'un bento.

Selon une autre variante non représentée, le couvercle 6 pourrait comprendre un troisième orifice, différent des orifices 61 et 50. Notamment, le conduit de dérivation 64 pourrait déboucher au niveau de ce troisième orifice. Dans ce cas, le passage d'air (conduit de dérivation 64) est séparé du canal (5.1 , 5.3).

Selon une autre variante non représentée, le moyen de connexion 60 est simplement formé par un orifice dans lequel pénètre le tube 46, c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'embout saillant.

Selon une autre variante non représentée, la pompe à vide 84 est réversible et peut donc fonctionner en compresseur pour non plus extraire l'air contenu dans le récipient 4 mais injecter un gaz à l'intérieur du récipient 4. La base 8 comprend en outre un filtre moléculaire capable de filtrer les molécules d'oxygène de l'air, de telle sorte que le récipient 4 peut être rempli avec l'azote de l'air uniquement. Le principe consiste à remplacer l'air contenu dans le récipient 4, naturellement chargé en bactéries, par un gaz neutre et naturel, comme l'azote. On parle d'un procédé de mise sous atmosphère protectrice ou atmosphère modifiée. Ce procédé permet de ralentir le développement bactérien à l'intérieur du récipient 4, et de préserver le produit contenu à l'intérieur du récipient des effets du vieillissement. Ce type de conditionnement convient pour tous les types de produits comme le poisson, les plats préparés, les légumes coupés, la charcuterie, etc. Evidemment, le filtre moléculaire chargé de filtrer les molécules d'oxygène est placé sur un conduit différent de celui emprunté par l'air lors de la mise sous vide. Un système de clapet relativement basique permet d'aspirer l'air ambiant à l'intérieur du bon conduit, pour éviter tout by-pass du filtre moléculaire lors de la mise sous atmosphère conditionnée. L'avantage à utiliser l'azote est que ce gaz est déjà contenu dans l'air, et donc qu'il n'y a pas besoin de prévoir une cartouche de gaz séparée.

Les caractéristiques des modes de réalisation et des variantes envisagées ci- dessus peuvent être combinées entre elles pour générer de nouveaux modes de réalisation de l'invention.