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Title:
CONTAINER FOR PACKAGING A COSMETIC PRODUCT, AND ASSOCIATED REFILL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/139336
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a container for packaging a cosmetic product, comprising a refill vessel (1) arranged in a covering pot (2) comprising a cavity (24) formed so as not to pass right through the thickness of the neck (22), the cavity opening onto the opening of the pot and having an upper abutment edge (2410) extending in a first circumferential direction (Dlock). The vessel (1) comprises a grippable tab (13) extending in parallel with the side wall (11), the contour of the tab having a bearing surface extending in said first circumferential direction (Dlock). The tab can be accommodated and slid in the cavity (24) between a locked position and a released position by rotating the vessel. In the locked position, said upper abutment edge is flush with the bearing surface (130), preventing movement of the tab in an axial extraction direction (Dextract), and, in the released position, said bearing surface is opposite the opening of the cavity.

Inventors:
MOIRAUD DENIS (FR)
BONVALOT LIONEL (FR)
THEVENIN PRUNE (FR)
Application Number:
PCT/FR2023/050077
Publication Date:
July 27, 2023
Filing Date:
January 19, 2023
Export Citation:
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Assignee:
MEDICOS IZERNORE (FR)
International Classes:
A45D40/00; A45D34/00; B65D51/18; B65D77/04
Domestic Patent References:
WO2019058087A12019-03-28
Foreign References:
KR102164827B12020-10-13
EP1350441A12003-10-08
FR3101066A12021-03-26
KR102164827B12020-10-13
Attorney, Agent or Firm:
DENJEAN, Eric et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Récipient de conditionnement d’un produit de type cosmétique, comprenant au moins une cuve (1) de recharge disposée de manière amovible dans un pot d’habillage (2), ledit pot d’habillage (2) étant formé d’un corps délimitant un volume interne (21) ouvert configuré pour loger la cuve (1), le corps comprenant un col (22) sensiblement circulaire centré sur un axe central vertical (Z) et portant un moyen de fixation d’un couvercle, la cuve étant formée d’un fond (10) surmonté d’une paroi latérale (11) délimitant un volume interne ouvert configuré notamment pour contenir le produit ; caractérisé en ce que :

- le pot d’habillage (2) comprend au moins une cavité (24) creusée non- traversante dans l’épaisseur du col (22), la cavité (24) débouchant sur le buvant du pot (2) et présente un bord supérieur de butée (2410) s’étendant dans une première direction circonférentielle (Dlock) autour de l’axe central vertical (Z) ;

- la cuve (1) comprend au moins une languette (13) préhensible s’étendant du bord libre de la paroi latérale (11) dans un plan circonférentiel sensiblement parallèle à la paroi latérale (11) de la cuve, le contour de la languette (13) dans le plan circonférentiel présente une portion s’étendant dans ladite première direction circonférentielle (Dlock), ladite portion portant une surface d’appui (130) ;

- la languette (13) est configurée pour être reçue dans la cavité (24) et pour coulisser dans la cavité (24) entre une position verrouillée et une position déverrouillée par rotation de la cuve (1) autour de l’axe central vertical (Z) ;

- en position verrouillée, ledit bord supérieur de butée (2410) est à l’aplomb de la surface d’appui (130) empêchant un déplacement de la languette (13) dans une direction axiale d’extraction (Dextract) sensiblement parallèle à l’axe central vertical ; et

- en position déverrouillée, ladite surface d’appui (130) est en regard de l’ouverture de la cavité (24) formée dans le buvant, autorisant le déplacement de la languette dans la direction axiale d’extraction (Dextract).

2. Récipient de conditionnement selon la revendication 1, caractérisé en ce que :

- la languette (13) comprend sur sa surface en regard de la paroi latérale (11) de la cuve (1), un ergot (131) en saillie s’étendant dans une direction axiale parallèle à l’axe central vertical (Z), et

- la cavité (24) comprend un relief de retenue (25) s’étendant dans la direction axiale, et délimitant dans la cavité (24), de part et d’autre du relief de retenue (25) dans la direction circonférentielle, une zone d’encliquetage (2411) et une zone de réception (2412) ; en position verrouillée, l’ergot (131) étant dans la zone d’encliquetage (2411), et en position déverrouillée, l’ergot (131) étant dans la zone de réception (2412).

3. Récipient de conditionnement selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit bord supérieur de butée (2410) est configuré pour servir de surface de guidage pour le coulissement de la languette (13) dans la cavité (24).

4. Récipient de conditionnement selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le bord supérieur de butée (2410) est réalisé dans une portion du moyen de fixation du couvercle en saillie sur le col.

5. Récipient de conditionnement selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la cuve (1) comprend une collerette (12) s’étendant radialement du bord libre de la paroi latérale, et comprenant une surface inférieure configurée pour venir en appui sur le bord libre du col (22), ladite languette (13) s’étendant de ladite collerette (12).

6. Récipient de conditionnement selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le pot d’habillage est en verre et la cuve est à base de matériau plastique.

7. Récipient de conditionnement selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu’il comprenant en outre un couvercle (3) configuré pour être fixé au col (22) du pot au moyen du moyen de fixation, le couvercle (3) comprenant une jupe configurée pour recouvrir au moins la portion du col du pot contenant la cavité (24), la paroi interne de la jupe bloquant tout mouvement de la languette dans la direction radiale lorsque le couvercle est complètement solidarisé au pot.

8. Cuve de recharge destinée à être logée de manière amovible dans un pot d’habillage, ladite cuve (1) de recharge étant formé d’un fond (10) surmonté d’une paroi latérale (11) délimitant un volume interne ouvert configuré pour contenir un produit de type cosmétique, le bord libre de la paroi latérale (11) étant circulaire centré sur un axe central vertical (Z), caractérisé en ce que la cuve (1) comprend en outre au moins une languette (13) préhensible s’étendant du bord libre de la paroi latérale (11) dans un plan circonférentiel sensiblement parallèle à la paroi latérale (11) de la cuve, le contour de la languette (13) dans le plan circonférentiel présente une portion s’étendant dans une première direction circonférentielle, ladite portion portant une surface d’appui (130) configurée pour coopérer avec un bord supérieur d’une cavité (24) creusée non-traversante dans le col du pot pour empêcher le déplacement de la cuve (1) dans une direction axiale sensiblement parallèle à l’axe central vertical (Z) lorsque la cuve (1) est logée dans le pot en position verrouillée.

9. Cuve de recharge selon la revendication 8, caractérisée en ce que la languette (13) comprend en outre sur sa surface en regard de la paroi latérale (11) de la cuve

(1), un ergot (131) en saillie s’étendant dans la direction axiale, ledit ergot (131) étant configuré pour coopérer avec un relief de retenue (25) contenu dans la cavité (24), ledit ergot (131) et ledit relief de retenue (25) formant un moyen de verrouillage en rotation par encliquetage, empêchant le déplacement de la cuve (1) autour de l’axe central vertical (Z) lorsque la cuve (1) est logée dans le pot en position verrouillée.

Description:
DESCRIPTION

TITRE DE L’INVENTION : RECIPIENT DE CONDITIONNEMENT D’UN PRODUIT COSMETIQUE, ET RECHARGE ASSOCIEE

Domaine technique

La présente invention concerne le domaine des récipients de conditionnement de produit cosmétique rechargeable, et plus particulièrement des récipients formés d’un pot d’habillage dans lequel est logé un récipient amovible faisant office de recharge.

Technique antérieure

Dans le domaine des cosmétiques, pour répondre aux contraintes esthétiques, écologiques et économiques, il est connu de proposer un récipient de conditionnement constitué par deux récipients distincts, à savoir un pot d’habillage esthétique de fabrication généralement plus coûteuse et une recharge plus sobre. La recharge est un récipient contenant le produit cosmétique et est logée de manière amovible dans le pot. Ainsi, il est possible de recharger le pot d’habillage en remplaçant simplement le récipient amovible vide.

Le pot d'habillage et la recharge peuvent être fabriqués dans des matériaux différents verre, plastique ou encore papier, la combinaison la plus usitée restant celle d’une recharge en plastique associée à un pot d’habillage en verre.

Par ailleurs, pour sécuriser la recharge au pot d’habillage, il est courant de prévoir des moyens dits de verrouillage de la recharge au pot, de manière à empêcher l’extraction non souhaitée de la recharge lorsque la recharge est logée dans le pot d’habillage. Ces moyens de verrouillage peuvent par exemple être sous la forme d’un système de clipsage ou de butées formé par des ergots et/ou des évidements intégrés au pot et à la recharge.

L’intégration de ces moyens de verrouillage est rendue plus complexe dans le cas d’un pot d’habillage en verre qui, de par ses procédés de fabrication spécifiques, présente des tolérances dimensionnelles et géométriques importantes. En outre, les procédés de fabrication des pots en verre sont tels qu’il n’est généralement pas possible d’obtenir des arêtes et bords francs, mais plutôt des transitions douces, tels que des arrondis et des congés. On comprend donc que le verrouillage au moyen de butées à bord arrondie est moins efficace.

Par ailleurs, en ce qui concerne les pièces plastique obtenues par moulage, la présence sur la pièce moulée de formes en contre-dépouille, telles que des indentations, rétentions ou cavités d’arêtes franches qui s’opposent au démoulage direct de la pièce, nécessite l’utilisation d’un dispositif spécial pour pouvoir démouler la pièce sans dommage. De ce fait, on cherche généralement à concevoir des pièces exemptes de forme en contre-dépouille afin de faciliter le démoulage de la pièce, et donc de limiter les étapes de manipulation lors de la fabrication qui peuvent engendrer des coûts supplémentaires. Cette contrainte liée au démoulage limite la forme, le positionnement et l’orientation des indentations sur la pièce plastique.

Ainsi, la conception des moyens de blocage d’une recharge dans un pot d’habillage nécessite donc de réaliser des compromis entre la fiabilité du système de blocage et les contraintes liées aux matières.

Le document FR 3 101 066 propose de solidariser un contenant interne en verre à un contenant externe également en verre au moyen d’un insert d’adaptation en plastique. En particulier, l’insert comprend un premier ensemble de moyen d’attache de l’insert au contenant interne et un deuxième ensemble de moyen d’attache de l’insert au contenant externe. Cette solution est bien entendu trop complexe puisqu’elle nécessite la réalisation d’une pluralité d’ergots sur l’insert, et une manipulation complexe de la part de l’utilisateur.

Le document KR 10-2164827 décrit une recharge comprenant des languettes dont la surface intérieure est munie d’un ergot. Les languettes sont reçues dans des évidements externes du pot, ces évidements comprenant un organe de guidage en saillie pourvue d’une projection destinée à coopérer avec l’ergot de la recharge pour un effet anti-rotation. Comme expliqué précédemment, du fait de l’absence de bord franc, le déverrouillage non souhaité de la recharge lors de la manipulation du couvercle pour l’ouverture du pot est toujours possible. Cette configuration présente un risque de déverrouillage inopiné de la recharge lors de la manipulation du pot.

Exposé de l’invention

L’objet de la présente invention vise donc à proposer un nouvel ensemble de conditionnement pour des produits, utilisable plus spécialement dans le domaine cosmétique mais aussi dans tout autre domaine.

L’invention vise notamment à proposer une solution alternative de pot cosmétique rechargeable, de conception et de fabrication plus simple, intégrant des moyens de verrouillage de la recharge au pot d’habillage qui soient plus efficaces pour empêcher l’extraction inopinée de la cuve.

L’invention propose notamment une solution dans laquelle les moyens de verrouillage sont plus fiables et adaptée pour le maintien d’un récipient de recharge dans un pot d’habillage en verre, la recharge pouvant être par exemple en verre, mais plus avantageusement en plastique ou encore à base de matériaux recyclés, sans complexifier les étapes de fabrication du pot et de la recharge.

L'invention a ainsi pour objet un récipient de conditionnement d’un produit de type cosmétique, comprenant au moins une cuve de recharge disposée de manière amovible dans un pot d’habillage. Le pot d’habillage est formé d’un corps délimitant un volume interne ouvert configuré pour loger la cuve. Le corps comprend un col sensiblement circulaire centré sur un axe central vertical et portant un moyen de fixation d’un couvercle. La cuve est formée d’un fond surmonté d’une paroi latérale délimitant un volume interne ouvert configuré notamment pour contenir le produit.

Selon l’invention, le pot d’habillage comprend au moins une cavité creusée non- traversante dans l’épaisseur du col, la cavité débouchant sur le buvant du pot et présentant un bord supérieur de butée s’étendant dans une première direction circonférentielle autour de l’axe central vertical.

Selon l’invention, la cuve comprend au moins une languette préhensible s’étendant du bord libre de la paroi latérale dans un plan circonférentiel sensiblement parallèle à la paroi latérale de la cuve, le contour de la languette dans le plan circonférentiel présente une portion s’étendant dans ladite première direction circonférentielle, ladite portion portant une surface d’appui.

La languette est configurée pour être reçue dans la cavité, notamment par insertion de la languette dans la cavité débouchant sur le buvant du pot, et pour coulisser dans la cavité entre une position verrouillée et une position déverrouillée par rotation de la cuve autour de l’axe central vertical.

En particulier :

- en position verrouillée, le bord supérieur de la cavité est à l’aplomb de la surface d’appui de la languette, empêchant un déplacement de la languette dans une direction verticale d’extraction sensiblement parallèle à l’axe central vertical ; et

- en position déverrouillée, la surface d’appui de la languette est en regard de l’ouverture de la cavité formée dans le buvant, autorisant le déplacement de la languette dans la direction verticale d’extraction.

En d’autres termes, le verrouillage dit « en translation » qui permet d’empêcher la cuve de se déplacer en translation, c’est-à-dire verticalement par rapport au pot d’habillage en position verrouillée, est obtenu par la combinaison du bord supérieur de la cavité et de la surface d’appui située formée par le contour de la languette. Le bord supérieur de la cavité et la surface d’appui formée sur le bord de la languette sont configurés de sorte qu’en position verrouillée, le bord supérieur de la cavité coopère avec la surface d’appui pour empêcher l’extraction verticale de la cuve du pot d’habillage. Le bord supérieur interne de la cavité fait donc office de butée pour la surface d’appui de la languette, bloquant tout déplacement de la languette dans la direction d’extraction de la cuve, opposée à une direction d’insertion de la cuve.

La surface d’appui n’est donc pas formée par une protubérance en saillie sur la surface de la languette mais par le contour de la languette, ce qui interdit un désengagement de la languette hors de son emplacement en position verrouillée.

De préférence, le passage de la position déverrouillée à la position verrouillée est obtenu par rotation de la cuve et donc de sa languette dans la cavité autour de l’axe vertical dans une direction de verrouillage correspondant à la première direction circonférentielle, et le passage de la position de verrouillage à la position de déverrouillage est obtenu par rotation de la cuve et donc de sa languette dans la cavité dans une direction de déverrouillage correspondant à une deuxième direction circonférentielle opposée à la première direction circonférentielle.

En pratique, le blocage de la cuve dans le pot comprend successivement l’insertion de la languette dans la cavité via un déplacement en translation de la languette dans la direction d’insertion à partir de l’ouverture de la cavité débouchant sur le buvant du pot, puis le positionnement de la languette en mode verrouillée via un déplacement en rotation de la languette dans la première direction circonférentielle jusqu’à ladite position verrouillée, ce qui permet de bloquer l’extraction de la cuve. De ce fait, l’extraction de la cuve dans le pot comprend à l’inverse successivement un déplacement en rotation de la languette dans la deuxième direction circonférentielle pour faire passer la languette de la position verrouillée à la position déverrouillée, puis un déplacement en translation de la languette dans la direction d’extraction.

Selon un mode de réalisation :

- la languette comprend sur sa surface en regard de la paroi latérale de la cuve, un ergot en saillie s’étendant, par exemple de la portion portant la surface d’appui, dans la direction axiale ou verticale, et

- la cavité comprend un relief de retenue s’étendant, par exemple du bord supérieur de la cavité, dans la direction axiale ou verticale, et délimitant dans la cavité, de part et d’autre du relief de retenue dans la direction circonférentielle, une zone d’encliquetage et une zone de réception.

Selon ce mode de réalisation, en position verrouillée, l’ergot est dans la zone d’encliquetage, et en position déverrouillée, l’ergot est dans la zone de réception. En d’autres termes, lors de la rotation de la cuve autour de l’axe vertical pour le passage entre les positions déverrouillée et verrouillée, l’ergot surmonte le relief de retenue pour être positionné dans la zone d’encliquetage ou dans la zone de réception.

En d’autres termes, le verrouillage dit « en rotation » qui permet d’empêcher la cuve de se déplacer en rotation par rapport au pot d’habillage autour de l’axe central vertical une fois en position verrouillée, est formé par la coopération de l’ergot et du relief de retenue. Lors du déplacement de la languette pour passer de la position déverrouillée à la position verrouillée, c’est-à-dire lors de la rotation de la languette dans la première direction de verrouillage, l’ergot surmonte le relief de retenue, et un encliquetage peut être obtenu. Dans cette position, le relief de retenue fait office de butée pour l’ergot, limitant ou empêchant la rotation de la languette dans la direction de déverrouillage. En pratique, la languette présente une certaine élasticité permettant à l’ergot de passer de la zone d’encliquetage à la zone de réception, et vice et versa, lors de la manipulation de la languette par l’utilisateur. La cavité est creusée non-traversante, c’est-à-dire qu’elle ne débouche pas dans le volume interne du pot. La cavité peut présenter un canal d’insertion débouchant sur le buvant du pot s’étendant sensiblement dans la direction axiale définie par l’axe centrale verticale, et un canal de coulissement s’étendant dans la direction circonférentielle, le canal de coulissement comprenant ledit bord supérieur de butée et le relief de retenue. Ainsi, la languette est insérée dans la cavité via le canal d’insertion. Le déplacement dans la direction d’insertion de la languette peut notamment être assuré par les bords du canal d’insertion. Une fois insérée, la languette peut être manipulée par l’utilisateur pour coulisser dans le canal de coulissement, guidée par la coopération du bord supérieur de butée de la cavité et de la surface d’appui de la languette.

Selon un mode de réalisation, le bord supérieur de la cavité, c’est-à-dire le bord supérieur de butée, peut être configuré pour servir de surface de guidage pour le coulissement de la languette dans la cavité.

Selon un mode de réalisation particulier, le moyen de fixation du couvercle se présente sous la forme d’au moins un bourrelet ou d’un filet externe en saillie sur le col.

Dans ce cas, le bord supérieur de butée comprend au moins une portion du bourrelet ou du filet externe.

En d’autres termes, le bord supérieur de butée est réalisé dans une portion du moyen de fixation du couvercle en saillie sur le col, de manière à profiter de l’épaisseur du bourrelet ou du filet externe qui offre ainsi une surface de butée plus large. Par exemple, le moyen de fixation du couvercle peut comprendre un filetage externe ou un ou plusieurs filets externes distincts, et le bord supérieur de butée peut être réalisé dans un des filets externes. Selon un autre mode de réalisation, le moyen de fixation du couvercle peut comprendre un ou plusieurs bourrelets configurés pour fixer un couvercle au col du pot par clipsage, et le bord supérieur de butée peut être réalisé dans un de ces bourrelets.

De préférence, l’épaisseur du bord supérieur dans la direction radiale, et donc la profondeur de la cavité, est dimensionnée pour assurer la fonction de butée pour la surface d’appui. Par exemple, l’épaisseur du bord supérieur peut être sensiblement égale à celle de la surface d’appui ou à celle de la languette. De préférence, la languette affleure la surface extérieure du col, ou les bords de la languette et ceux de la cavité sont affleurants. En pratique, le recouvrement de la surface externe de la languette par un ou plusieurs fïlet(s) inteme(s) du couvercle, combiné à la configuration du relief de retenue, maintiennent la languette dans la cavité et empêchent l’entrainement en rotation non souhaité de la languette vers sa position de déverrouillage lors de l’ouverture du pot.

Avantageusement, la cuve comprend une collerette s’étendant radialement du bord libre de la paroi latérale, et comprenant une surface inférieure configurée pour venir en appui sur le bord libre du col du pot, ladite languette s’étendant de ladite collerette.

Avantageusement, la languette présente une forme sensiblement en L, la base du L s’étendant dans la première direction circonférentielle et portant la surface d’appui. En pratique, la cavité présente une forme complémentaire à celle de la languette. Ainsi, en position de verrouillage, la languette ne recouvre aucun filet du pot lorsqu’ils sont présents.

En pratique, la cuve peut comprendre deux languettes et le pot peut comprendre deux cavités.

Selon une variante, le pot d’habillage est en verre. Dans ce cas, la cuve est avantageusement à base d’un matériau plastique. Selon une autre variante, le pot d’habillage est à base de matériau plastique et la cuve de recharge est à base d’un matériau plastique, similaire ou différent à celui du pot d’habillage.

Selon un mode de réalisation, le récipient de conditionnement comprend en outre un couvercle configuré pour être fixé au col du pot au moyen du système de fixation, le couvercle comprenant une jupe configurée pour recouvrir au moins la portion du col du pot contenant la cavité. De préférence, la paroi interne de la jupe ou au moins un élément de la paroi interne de la jupe, par exemple un filet, bloque tout mouvement de la languette dans la direction radiale lorsque le couvercle est complètement solidarisé au pot. La paroi interne de la jupe ou un élément de la paroi interne de la jupe peut être confïguré(e) pour exercer une force d’appui sur la surface de la languette. En d’autres termes, la languette est plaquée dans la cavité par le couvercle. Selon une variante, le couvercle est fixé au col du pot par vissage. Dans cette variante, lors de la fermeture du pot, la rotation du couvercle notamment dans le sens de verrouillage de la languette, peut légèrement entraîner la languette ce qui permet de s’assurer que la languette est en position verrouillée. Lors de l’ouverture du pot par dévissage du couvercle, du fait de l’appui du couvercle sur la languette, l’ergot ne peut surmonter le relief de retenue malgré un léger entraînement de la languette induit par le dévissage du couvercle, ce qui permet de s’assurer que la languette reste en position verrouillée.

L’invention a également pour objet une cuve de recharge destinée à être logée de manière amovible dans un pot d’habillage, ladite cuve de recharge étant formée d’un fond surmonté d’une paroi latérale délimitant un volume interne ouvert configuré pour contenir un produit de type cosmétique. Le bord libre de la paroi latérale étant circulaire centré sur un axe central vertical.

La cuve comprend en outre au moins une languette préhensible s’étendant du bord libre de la paroi latérale dans un plan circonférentiel sensiblement parallèle à la paroi latérale de la cuve, le contour de la languette dans le plan circonférentiel présente une portion s’étendant dans une première direction circonférentielle, ladite portion portant une surface d’appui configurée pour coopérer avec un bord supérieur d’une cavité creusée non-traversante dans le col du pot pour empêcher le déplacement de la cuve dans la direction axiale lorsque la cuve est logée dans le pot en position verrouillée.

Selon un mode de réalisation, la languette comprend en outre sur sa surface en regard de la paroi latérale de la cuve, un ergot en saillie s’étendant de la portion portant la surface d’appui dans la direction axiale. L’ergot est configuré pour coopérer avec un relief de retenue contenu dans la cavité, l’ergot et le relief de retenue formant un moyen de verrouillage en rotation par encliquetage, empêchant le déplacement de la cuve autour de l’axe central vertical lorsque la cuve est logée dans le pot en position verrouillée.

Bien entendu, la recharge peut être couplée à un opercule ou tout autre moyen de fermeture ou de scellage de la recharge, de manière à protéger le produit cosmétique contenu dans la recharge de toute contamination. Brève description des dessins

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, dans lesquels :

La figure 1 est une vue en perspective éclatée montrant les éléments d’un récipient de conditionnement selon un mode de réalisation ;

La figure 2 est une vue en perspective montrant en détail une cavité réalisée dans le col du pot ;

La figure 3 est une vue en perspective montrant en détail une languette de la cuve de la figure 1 ;

La figure 4a est une vue partielle de la cuve et du pot de la figure 1 assemblée en position déverrouillée ;

La figure 4b est une vue en coupe selon l’axe AA de la figure 4a ;

La figure 5a est une vue partielle de la cuve et du pot de la figure 1 assemblée en position verrouillée ;

La figure 5b est une vue en coupe selon l’axe BB de la figure 4a ;

La figure 6 est une vue en coupe selon l’axe BB de la figure 4a muni d’un couvercle ;

La figure 7 est une vue en coupe selon l’axe CC de la figure 6.

Description détaillée

Les éléments structurellement et fonctionnellement identiques présents sur plusieurs figures distinctes, sont affectés d’une même référence numérique ou alphanumérique .

Les éléments d’un récipient de conditionnement d’un produit de type cosmétique selon un mode de réalisation sont représentés sur la figure 1 , et se composent d’une cuve de recharge 1, d’un pot d’habillage 2 et d’un couvercle 3.

Le pot 2, avantageusement en verre, comprend un corps 20 délimitant un volume interne 21 ouvert configuré pour loger la cuve 1. Le corps 20 comprend sur une partie supérieure un col 22 sensiblement circulaire centré sur un axe central Z vertical et portant un système de fixation du couvercle au col 22 du pot, sous la forme par exemple d’un filetage externe, d’un ou de plusieurs filets, ou encore d’un ou de plusieurs bourrelets ou reliefs en saillie sur le col 22. Dans les modes de réalisation décrits ci-après et illustrés sur les figures, le système de fixation est sous la forme d’un filetage externe 23 formé d’une pluralité de filets 230 distincts. L’axe central Z vertical défini une direction axiale, une direction radiale R et une direction circonférentielle C sensiblement parallèle au col du pot. On définit également une direction d’insertion Dinsert parallèle à l’axe central Z et une direction d’extraction Dextract opposée à la direction d’insertion Dinsert, une direction de verrouillage Dlock parallèle à la direction circonférentielle C et une direction de déverrouillage Dopen opposée à la direction de verrouillage Dlock.

Le pot d’habillage comprend deux cavités 24 diamétralement opposées dans la région du col 22 portant le filetage 23. Comme illustré plus en détail sur la figure 2, chaque cavité 24 est creusée non-traversante dans l’épaisseur du col 22. Chaque cavité 24 est formée d’un canal d’insertion 240 en communication avec un canal de coulissement 241. Le canal d’insertion 240 débouche sur le buvant 21 du pot, et s’étend sensiblement dans la direction axiale, et notamment dans la direction d’insertion Dinsert. Le canal de coulissement 241 s’étend du canal d’insertion 240 dans une direction circonférentielle, par exemple dans la direction de verrouillage Dlock. Le canal de coulissement 241 comprend ainsi un bord supérieur 2410 s’étendant d’un bord du canal d’insertion 240 dans la direction de verrouillage Dlock. Par exemple, la cavité 24 peut présenter une forme sensiblement en L, la base du L s’étendant dans la direction de verrouillage Dlock.

La cavité 24 comprend également un relief de retenue 25 sous la forme d’un segment en saillie sur la surface principale interne de la cavité 24, sensiblement parallèle à l’axe vertical Z. Comme illustré sur la figure 2, le relief peut s’étendre sur toute la hauteur du canal de coulissement 241, et peut également être aligné avec l’un des bords verticaux délimitant le canal d’insertion 240. Le relief de retenue 25 délimite notamment dans le canal de coulissement deux zones de part et d’autre du relief de retenue 25, à savoir une zone d’encliquetage 2411 et une zone de réception 2412.

Dans le mode de réalisation illustré à la figure 2, la cavité 24 est réalisée dans le col 22 de telle manière que le bord supérieur 2410 du canal de coulissement 241 est formé par une portion d’un des filets 230 du filetage 23. Ainsi, dans la mesure où le filetage 23 externe comprend des filets 230 en saillie sur la surface du col 22 du pot 2, il est possible de creuser la cavité 24 de sorte que la paroi de la cavité 24 située au niveau de ce bord supérieur 2410 est plus large, c’est-à-dire plus haute, dans la direction radiale. On comprend donc que cette configuration permet d’avoir une surface de butée plus large et donc plus efficace. En outre, la hauteur du relief de retenue 25 dans la direction radiale est de préférence inférieure à celle des parois de la cavité 24.

La cuve de recharge 1, de préférence cylindrique, est formée d’un fond 10 surmonté d’une paroi latérale 11 délimitant un volume interne ouvert configuré pour contenir le produit cosmétique. La cuve 1 comprend une collerette 12 s’étendant radialement du bord libre de la cuve et comprenant une surface inférieure configurée pour venir en appui sur le bord libre du col 22 du pot 2. La cuve 1 comprend en outre deux languettes 13 préhensibles diamétralement opposées. Chaque languette 13 s’étend du bord libre de la collerette dans un plan circonférentiel sensiblement parallèle à la surface extérieure de la paroi latérale 11 de la cuve 1. En d’autres termes, la languette 13 est sensiblement plane et comprend une surface extérieure destinée à la préhension et une surface intérieure en regard de la surface extérieure de la paroi latérale. Chaque languette 13 est configurée pour être insérée dans une des cavités 24 et pour coulisser dans la cavité 24. Chaque languette 13 est de préférence de forme complémentaire à celle de la cavité 24.

La languette 13 illustrée à la figure 3 présente une forme sensiblement en L. La base du L s’étend de la partie verticale du L dans la direction de verrouillage, et porte une surface d’appui 130 (ou surface de verrouillage verticale) configurée pour venir en butée sur le bord supérieur 2410, plus particulièrement sur la surface de la paroi de la cavité portant ce bord supérieur 2410. La languette 13 comprend un ergot 131 en saillie sur sa surface en regard de la paroi latérale 11 de la cuve 1. L’ergot 131 est sous la forme d’un segment s’étendant sensiblement parallèlement à la direction axiale. L’ergot est de préférence positionné sur la base du L.

En pratique, la cuve est de préférence en plastique, et chaque languette 13 est dimensionnée pour présenter une certaine élasticité dans la direction radiale, afin de permettre à l’ergot 131 de surmonter le relief de retenue 25, lors du verrouillage de la cuve au pot ou lors de son déverrouillage, comme il sera expliqué ci-après.

Chaque languette 13 est ainsi configurée pour être insérée dans une des cavités 24 et pour coulisser dans la cavité 24 entre une position déverrouillée (figure 4a et figure 4b) et une position verrouillée (figure 5 a et figure 5b) par rotation autour de l’axe central vertical Z.

La cuve 1 est positionnée dans le pot 2 en insérant les languettes 13 dans les cavités 24 respectives. En particulier, chaque languette 13 est insérée dans la cavité 24 par glissement dans la direction d’insertion Dinsert de la languette via l’ouverture de la cavité sur le buvant, c’est-à-dire via le canal d’insertion jusqu’au canal de coulissement. La course de la cuve dans la direction d’insertion Dinsert est arrêtée lorsque la collerette repose sur le col du pot ou qu’une surface inférieure de la languette repose sur une paroi inférieure de la cavité. Comme illustré sur la figure 4a et la figure 4b, dans cette position déverrouillée, l’ergot 131 de la languette 13 se situe au niveau de la zone de réception 2412.

Pour passer de la position déverrouillée à la position verrouillée illustrée à la figure 5a et à la figure 5b, l’utilisateur, via les languettes 13 de préhension, fait pivoter la cuve 1 dans le pot 2 dans la direction de verrouillage. Le pivotement de la cuve 1 s’accompagne du coulissement de chaque languette 13 dans la cavité 24 correspondante, guidée par la surface du bord supérieur 2410 de la cavité, jusqu’à ce que l’ergot 131 surmonte le relief de retenue 25 et passe dans la zone d’encliquetage 2411. En pratique, la languette est avantageusement en matière plastique autorisant une déformation élastique pour permettre à l’ergot de surmonter le relief de retenue. La course de la languette dans la direction de verrouillage est limitée par la dimension du canal d’encliquetage, de sorte que la languette vient également en butée contre une portion de paroi de la cavité. Par ailleurs, la cavité est de préférence creusée de manière que la surface externe de la languette 13 affleure la surface externe du col du pot. En d’autres termes, la languette n’est pas en surépaisseur par rapport à la surface du col. En outre, la languette ne recouvre pas le filetage du col.

Ainsi, l’ergot 131 et le relief de retenue 25 forment des moyens de verrouillage en rotation de la cuve, et leur coopération permet d’empêcher le déplacement de la cuve dans la direction de déverrouillage Dlock. En particulier, lors de la fermeture du pot avec le couvercle 3 qui comprend un filetage interne 31 complémentaire au filetage du pot, l’utilisateur positionne le couvercle sur le col et tourne le couvercle dans la direction de verrouillage Dlock, généralement dans le sens horaire, et le couvercle recouvre le col du pot et donc les languettes 13 de la cuve. Comme illustré aux figures 6 et 7, en position fermée, une portion du filetage interne 31 du couvercle est positionnée en contact, ou au moins au plus proche, de la surface externe de la languette 13, empêchant ainsi tout déplacement des languettes 13 dans la direction radiale. Lors de l’ouverture du pot, l’utilisateur tourne le couvercle 3 dans la direction de déverrouillage Dopen, généralement dans le sens antihoraire. Le couvercle 3 recouvrant les languettes 13, le couvercle 3 participe à empêcher les languettes de se déplacer dans la direction radiale lors de l’ouverture du pot, et participe donc à empêcher chaque ergot de surmonter le relief de retenue 25. Comme illustré à la figure 7, le filetage interne 30 maintient la languette 13 dans la cavité et empêche l’ergot 131 de surmonter le relief de retenue 25. Ainsi, la cuve est maintenue verrouillée en rotation même lors de l’ouverture du pot.

En outre, en position verrouillée, la surface d’appui 130 de la languette 13 est en butée sur la surface du bord supérieur 2410 de la cavité, la surface d’appui 130 et le bord supérieur 2410 forment des moyens de verrouillage en translation de la cuve. En d’autres termes, ces moyens de verrouillage en translation empêchent une extraction non souhaitée de la cuve du pot. Par ailleurs, le bord supérieur 2410 peut être configuré pour former un moyen de guidage du coulissement de la languette.

Le verrouillage en rotation et en translation de la cuve au pot est ainsi amélioré malgré les tolérances dimensionnelles et géométrique et l’absence de bords francs due aux contraintes liées au procédé de fabrication des pots en verre. Les formes des cavités et des languettes ne sont pas limitées aux formes décrit ci-avant, et d’autres formes sont envisageables tant que les languettes et les cavités intègrent les moyens de verrouillage décrit ci-avant.

En pratique, en fonction des dimensions de la cuve et du pot d’habillage, le bord supérieur interne 2410 de la cavité peut s’étendre sur quelques centimètres ou quelques millimètres dans la direction circonférentielle, par exemple entre 5 et 20 mm, le relief de retenue 25 peut être en saillie de 2 à 15 mm dans la cavité, et s’étendre sur 5-30 mm dans la direction axiale. La zone d’encliquetage 2411 peut s’étendre sur 2-50 mm dans la direction circonférentielle et la zone de réception 2410 peut s’étendre sur 2-30 mm dans la direction circonférentielle. La languette étant complémentaire à la cavité, elle présente des dimensions sensiblement similaires.