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Patent Searching and Data


Title:
CONTAINER SUCH AS A SUITCASE, CASE OR THE LIKE MADE OF RIGID MATERIAL, WITH OUTER SURFACES CONNECTED IN SPHEROIDAL VOLUME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2001/054534
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention concerns a container such as a suitcase or a case comprising a wedge for at least an object or the like, and comprising two shells hinged by one of their edges between a so-called opening position wherein the free edges opposite to the former are spaced apart from each other and provide access inside the container and a so-called closing position wherein the free edges are brought together, which edges bear rabbets and extend in wide matching curves in pairs, the shells which are made of a single piece and substantially rigid being made of a plastic material such as a synthetic material, a composite material or the like. The invention is characterised in that it is inscribed in a virtual prismatic volume (V) and three of the outer surfaces, namely a front surface, a lateral surface and a wide surface, are connected without break, at each of the virtual angles of its periphery, by curved surfaces forming together, outside the container, a spheroidal dome (4-5-6-7, 8-9-10-11) recessed relative to the corresponding angle of the virtual circumscribed volume (V).

Inventors:
JUBIN JEAN-JACQUES ROGER MARIE (FR)
Application Number:
PCT/FR2001/000303
Publication Date:
August 02, 2001
Filing Date:
January 31, 2001
Export Citation:
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Assignee:
JUBINOV SOC CIV ILE (FR)
JUBIN JEAN JACQUES ROGER MARIE (FR)
International Classes:
A45C5/03; A45C5/14; (IPC1-7): A45C5/00
Domestic Patent References:
WO1994028757A11994-12-22
WO1998030126A11998-07-16
Foreign References:
FR2706577A11994-12-23
Attorney, Agent or Firm:
Rataboul, Michel (rue de Florence Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Contenant tel qu'un bagage, un étui comprenant un calage pour au moins un objet, ou analogue, comprenant deux coques articulées par un de leurs bords entre une position dite « d'ouverture » dans laquelle les bords libres opposés aux précédents sont écartés l'un de l'autre et donnent accès à l'intérieur du contenant et une position dite « de fermeture » dans laquelle les bords libres sont rapprochés, lesquels bords portent des feuillures et s'étendent selon de larges courbes complémentaires deux à deux, les coques qui sont monobloc et substantiellement rigides étant formées en un matériau plastique tel qu'une matière synthétique, un matériau composite et analogue, caractérisé en ce que ledit contenant s'inscrit dans un volume virtuel prismatique (V) et trois de ses faces extérieures, à savoir une face frontale, une face latérale et une grande face, sont raccordées sans solution de continuité, à chacun des angles virtuels de sa périphérie, par des surfaces courbes formant ensemble, à l'extérieur du contenant, un dôme sphéroïdal (4567,891011) en retrait par rapport à l'angle correspondant du volume virtuel circonscrit (V).
2. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que les bords courbes (14 et 15) de deux faces adjacentes (12 et 13) d'une mme coque (1) s'étendent selon des arcs de mme orientation et se raccordent continûment, d'une face (12) à l'autre (13), par un unique bord courbe (16) dit « de raccordement » qui s'étend selon un arc dont l'orientation est l'inverse de celle des précédents bords courbes (14 et 15), cet unique bord (16) s'étendant selon tout le pourtour extérieur du dôme sphéroïdal (5).
3. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'une au moins (12) de deux faces frontales présente un bord (14) qui s'étend d'une part selon au moins une courbe centrale et selon une fraction des deux bords de raccordement (16 et 18) situés de part et d'autre de la ou des courbes centrales.
4. Contenant selon la revendication 2, caractérisé en ce que chacune des faces latérales présente un bord (15) qui s'étend d'une part selon une seule courbe centrale et d'autre part sur deux fractions des deux bords de raccordement situés de part et d'autre de la courbe centrale.
5. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'une des faces frontales (36) au moins présente des bords ayant au moins un segment courbe et au moins un segment rectiligne.
6. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux coques (1 et 2) ont des dômes sphéroïdaux (4567 et 891011) égaux.
7. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux coques (81 et 82, 91 et 92) ont des dômes sphéroïdaux inégaux.
8. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que certains au moins des dômes sphéroïdaux sont irréguliers, à savoir qu'ils ont une section droite non circulaire.
9. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que la grande face de l'une au moins (1) des coques (1 et 2) est substantiellement plane et se raccorde aux surfaces courbes prolongeant celles de dômes sphéroïdaux (4567) et à celles prolongeant les faces frontales (12) et les faces latérales (13 et 17).
10. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que la grande face (2) de l'une au moins des coques est bombée et se raccorde aux surfaces courbes prolongeant celles de dômes sphéroïdaux (891011) et à celles prolongeant les faces frontales (12) et les faces latérales (13 et 17). ll.
11. Contenant selon la revendication 10, caractérisé en ce que la coque bombée (71) présente des appuis (72) dont les parties supérieures sont toutes dans un mme plan (P2).
12. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'une au moins des coques (1 2) présente une surépaisseur de renforcement (252627).
13. Contenant selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'à l'une au moins des coques (181) est fixé un dispositif de portage, tel qu'une poignée (29), des bretelles (83) et analogue, ledit dispositif de portage ayant des points d'ancrage situés sur à proximité immédiate d'une surépaisseur de renforcement (2527).
14. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'une au moins des coques (51) présente au moins un renflement extérieur (54) correspondant à un logement intérieur.
15. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'une au moins des faces frontales et/ou latérales comporte une zone centrale plane (32) à laquelle se raccordent des surfaces courbes (31 et 33) prolongeant celles de dômes sphéroïdaux.
16. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'une au moins des faces frontales et/ou latérales comporte une zone centrale plane (32) à laquelle se raccordent des surfaces courbes (31 et 33), ellesmmes raccordées à l'une au moins des deux grandes faces.
17. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux coques (71 et 74) sont situées de part et d'autre d'un corps central (73) comprenant un bandeau fermé sur luimme et présentant deux bords à chacun desquels l'une des coques (7174) est articulée, ces bords présentant des feuillures en larges courbes dont les arcs sont orientés en opposition deux à deux.
18. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que les coques étant munies d'organes de fermeture, tels que des serrures (99), situés au voisinage de bords courbes libres, ces organes (99) sont disposés parallèlement à la tangente à l'arc desdits bords courbes.
19. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que la grande face de l'une (81) au moins des coques (81 et 82) présente une courbure concave.
20. Contenant selon la revendication 19, caractérisé en ce que la courbure concave est adaptée à celle d'un dos d'tre humain.
21. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est muni d'organes de roulement (93) et d'une poignée de traction (94), celleci étant assujettie au contenant à un niveau intermédiaire entre la base (95) et le sommet (96) dudit contenant considérés lorsque le contenant est en position de roulement. ***.
Description:
Contenant tel qu'un bagage, un étui ou analogue en matériau rigide, ayant des faces extérieures raccordées selon un volume sphéroïdal La présente invention concerne un contenant rigide te) qu'un bagage ou un ctm adapte à un ou plusieurs objets devant tre particulièrement bien protégés, notamment un ctui pour un instrument de musique.

Les contenants actuellement connus dans ce domaine présentent des faces pratiquement planes sauf certaines qui peuvent tre légèrement bombées. Ces faces sc raccordent dc manière très raide, c'est-à-dire que ces faces sont réunies par un très petit arc de raccordement qui, en fait, est plutôt un angle brisé, évitant le caractère blessant d'une arte vive.

Pour la mme raison, on évite la présence d'angles vifs et ceux-ci sont arrondis. Mais cet arrondi n'intéresse qu'une infime surface et ne joue aucun rôle dans la résistance mécanique du contenant lorsqu'il s'agit de contraintes extérieures appliquées non exactement sur le sommet arrondi des angles mais sur les faces elles-mmes.

Au contraire, sachant que ces coins sont particulièrement exposés aux chocs ct aux contraintes, on les renforce souvent en les recouvrant avec des pièces de renforcement généralement métalliques en forme de trièdre dont les faces sont planes et appliquées contre les faces elles-mmes planes du contenant et dont les artes rectilignes ainsi que l'angle au sommet sont simplement arrondis, adoucis. Ici encore, ces piece de renforcement n'ont d'action que sur les angles au sommet et non sur les faces du contenant.

La présente invention propose une solution nouvelle qui permet de réaliser des contenants rigides extrmement résistants et toutes les sollicitations dangereuses : écrasement, chutes, chocs, etc.

A cette fin, l'invention a pour objet un contenant tel qu'un bagage, un étui comprenant un calage pour au moins un objet, ou analogue, comprenant deux coques articulées par un de leurs bords entre une position dite « d'ouverture » dans laquelle les bords libres opposés aux précédents sont écartés l'un de l'autre et donnent accès à l'intérieur du contenant et une position dite « de fermeture » dans laquelle les bords libres sont

rapprochés, lesquels bords portent des feuillures et s'étendent selon de larges courbes complémentaires deux à deux, les coques qui sont monobloc et substantiellement rigides étant formées en un matériau plastique tel qu'une matière synthétique, un matériau composite et analogue, caractérisé en ce que ledit contenant s'inscrit dans un volume virtuel prismatique et trois de ses faces extérieures, à savoir une face frontale, une face latérale et une grande face, sont raccordées sans solution de continuité, à chacun des angles virtuels de sa périphérie, par des surfaces courbes formant ensemble, à l'extérieur du contenant, un dôme sphéroïdal en retrait par rapport à l'angle correspondant du volume virtuel circonscrit.

Selon d'autres caractéristiques de : les bords courbes de deux faces adjacentes d'une mme coque s'étendent selon des arcs de mme orientation et se raccordent continûment, d'une face à l'autre, par un unique bord courbe dit « de raccordement » qui s'étend selon un arc dont l'orientation est l'inverse de celle des précédents bords courbes, cet unique bord s'étendant selon tout le pourtour extérieur du dôme sphéroïdal ; => l'une au moins de deux faces frontales présente un bord qui s'étend d'une part selon au moins une courbe centrale et selon une fraction des deux bords de raccordement situés de part et d'autre de la ou des courbes ; => chacune des faces latérales présente un bord qui s'étend d'une part selon une seule courbe centrale et d'autre part sur deux fractions des deux bords de raccordement situés de part et d'autre de la courbe ; => l'une des faces frontales au moins présente des bords ayant au moins un segment courbe et au moins un segment rectiligne ; => les deux coques ont des dômes sphéroïdaux égaux ; les deux coques ont des dômes sphéroïdaux inégaux ; =>certains au moins des dômes sphéroïdaux sont irréguliers, à savoir qu'ils ont une section droite non ; => la grande face de l'une au moins des coques est substantiellement plane et se raccorde aux surfaces courbes prolongeant celles de dômes sphéroïdaux et à celles prolongeant les faces frontales et les faces latérales ;

la grande face de l'une au moins des coques est bombée et se raccorde aux surfaces courbes prolongeant celles de dômes sphéroïdaux et à celles prolongeant les faces frontales et les faces latérales ; la coque bombée présente des appuis dont les parties supérieures sont toutes dans un mme plan ; l'une au moins des coques présente une surépaisseur de renforcement, à l'une au moins des coques est fixé un dispositif de portage, tel qu'une poignée, des bretelles et analogue, ledit dispositif de portage ayant des points d'ancrage situés sur ou à proximité immédiate d'une surépaisseur de renforcement, => l'une au moins des coques présente au moins un renflement extérieur correspondant à un logement intérieur ; => l'une au moins des faces frontales et/ou latérales comporte une zone centrale plane à laquelle se raccordent des surfaces courbes prolongeant celles de dômes sphéroïdaux ; l'une au moins des faces frontales et/ou latérales comporte une zone centrale à laquelle se raccordent des surfaces courbes, elles-mmes raccordées à l'une au moins des deux grandes faces ; les deux coques sont situées de part et d'autre d'un corps central comprenant un bandeau fermé sur lui-mme et présentant deux bords à chacun desquels l'une des coques est articulée, ces bords présentant des feuillures en larges courbes dont les arcs sont orientés en opposition deux à ; => les coques étant munies d'organes de fermeture, tels que des serrures, situés au voisinage de bords courbes libres, ces organes sont disposés parallèlement à la tangente à l'arc desdits bords ; => la grande face de-l'une au moins des coques présente une courbure ; la courbure concave est adaptée à celle d'un dos d'tre humain ; le contenant est muni d'organes de roulement et d'une poignée de traction, celle-ci étant assujettie au contenant à un niveau intermédiaire entre la base et le sommet dudit contenant considérés lorsque le contenant est en position de roulement.

L'invention sera mieux comprise par la description détaillée ci-après faite en référence au dessin annexé. Bien entendu, la description et le dessin ne sont donnés qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif.

La figure 1 est une vue schématique en perspective d'un contenant conforme à l'invention, constitué par une \ alise représentée en position de fermeture.

La figure 2 est une vue schématique en perspective du contenant de la figure 1, en position d'ouverture.

La figure 3 est une vue schématique en perspective avec coupes partielles d'un contenant conforme à l'invention, selon une variante prévoyant des renforts.

La figure 4 est une vue schématique en perspective d'un contenant conforme à l'invention qui présente une partie centrale sensiblement parallèlépipèdique et deux renflements d'extrémité, pour constituer un étui dont les formes sont adaptées à ce qu'il doit contenir.

La figure 5 est une vue schématique d'une partie d'un contenant conforme à l'invention, et donnant un exemple de calages internes destinés au maintien et à la protection d'un ou plusieurs objets.

La figure 6 est une vue schématique en élévation d'un contenant conforme à)'invention dont les bords ont une configuration particulière.

Les figures 7 et 8 sont des vues respectivement en plan et en élévation d'un contenant conforme à l'invention qui a une forme générale non parallèlépipèdique adaptée à la constitution d'un violoncelle.

La figure 9 est une vue schématique d'un contenant confornze à l'invelltioll qui comprend un corps central et deux couvercles opposés.

La figure 10 est une vue schématique d'un contenant conforme à l'invention adapté à tre porté sur le dos.

La figure 11 est une vue schématique d'un contenant conforme à l'invention muni de roulettes afin de pouvoir rouler sur le sol et dont les formes dissymétriques donnent au contenant une contenance plus grande à la partie inférieure, afin d'abaisser le centre de gravité.

En sé reportant aux figures 1 et 2, on voit un contenant conforme à l'invention réalisé sous forme d'une valise ayant un corps 1 et un couvercle 2 articulés l'un à l'autre par des charnières 3.

Les bords libres du corps 1 et du couvercle 2 sont munis de feuillures de tout type connu (non représentées) qui s'interpénètrent selon des profils plus ou moins complexes lorsque le couvercle 2 est en position de fermeture, rabattu sur le corps 1.

Ces bords libres et les feuillures qu'ils portent s'étendent, pour les faces latérales et à la face frontale selon de larges courbes complémentaires, comme cela est décrit dans le brevet français n° 2 706 577 au nom du Déposant, raison pour laquelle on ne répétera pas ici les détails de cette invention.

Ici, les bords libres réunis par les charnières 3 sont courbes, comme ceux de la face frontale, le seul impératif technique étant que l'articulation du corps 1 et du couvercle 2 soit linéaire, c'est-à-dire qu'une charnière unique ou que plusieurs charnières alignées 3 fonctionnent selon un seul axe de pivotement.

Le corps 1 et le couvercle 2 sont constitués par des coques en un matériau mis en forme : matière synthétique, matériau composite, matériau sandwich, etc. car elles ne présentent pratiquement pas de zones planes.

II est possible de constituer le contenant non plus en deux pièces, corps et couvercle. mais en trois pièces : une partie centrale à laquelle sont articulés d'un côté le corps et de l'autre le couvercle, bien que dans ce cas, il s'agisse plutôt de deux couvercles opposés, l'un jouant le rôle de corps quand seul l'autre est ouvert et inversement.

Les feuillures des bords de coques en présence peuvent aussi tre réalisées séparément, notamment à partir de profilés métalliques, ce qui peut faciliter la fabrication des coques par moulage, et en supprimant les problèmes de contre-dépouille.

Quelle que soit la forme générale du contenant, notamment une configuration générale de galet, il s'inscrit dans un volume virtuel prismatique V qui, ici, est parallélépipédique étant donné la forme régulière du contenant, mais on verra plus loin que le volume virtuel peut ne pas tre parallélépipédique régulier, l'important étant les formes courbes des faces du contenant, tout particulièrement au droit des trièdres du volume virtuel.

En effet, à l'endroit du contenant, qu'il s'agisse du corps 1 ou du couvercle 2, où se raccordent trois faces adjacentes : une grande face, une faces frontale (avant ou arrière) et une face latérale, la matière constitutive des coques est continue et forme un dôme sph-tto'idal respectivement 4,5,6 et 7 pour le corps 1 et 8,9,10 et 11 pour le couvercle 2, nettement en retrait par rapport à l'angle correspondant du volume virtuel circonscrit V.

Il ne s'agit pas, bien entendu, des « coins arrondis » bien connus qui n'intéressent qu'une infime partie des surfaces raccordées et qui ont pour seul but de n'tre pas blessants.

Il ne s'agit pas non plus des bords arrondis qui raccordent en ligne droite deux faces substantiellement planes.

Selon l'invention, au contraire, chacun de ces dômes, ou plus précisément chacune de ces zones de raccordement de faces, se situe dans le prolongement, sans solution de continuité, des faces elles-mmes et l'on observe que toutes les artes ont disparu, en particulier les artes verticales qui séparent habituellement les faces frontales et les faces latérales.

L'importance des dômes 4 à 11 est telle que chacun d'eux se comporte comme une voûte car il répartit sur les faces raccordées les contraintes qu'il subit, pression ou choc.

Mais en outre, du fait des courbes selon lesquelles le plan de joint se réalise en position de fermeture du contenant, une synergie existe entre les courbes du plan de joint et les courbes des coques.

C'est pourquoi il existe une relation, d'ailleurs très complexe, entre ces différentes courbes.

En considérant sur le corps 1 la face frontale 12 et la face latérale adjacente 13, on voit que ces deux faces ont chacune un bord libre courbe selon un arc convexe, ou « positif » respectivement 14 et 15 et que ces arcs sont réunis par un seul bord courbe de raccordement 16 dont l'arc a une orientation inverse des précédents, à savoir concave ou « négative ». Ce bord courbe 16 s'étend donc de la face frontale 12 à la face latérale 13, de manière continue, de sorte qu'il n'apparaît qu'un seul bord libre à profil onduleux.

Comme le contenant des figures 1 et 2 est substantiellement parallélépipèdique, les faces 12 et 13 s'étendent dans des plans substantiellement perpendiculaires, ce qui signifie que le bord de raccordement 16 court selon un arc de 90°.

S'agissant d'un parallélépipède rectangle régulier, la face latérale 17 est symétrique à la face latérale 13 par rapport à la face frontale 12 qui est adjacentes aux deux.

C'est pourquoi, en observant en élévation la face frontale 12, l'observateur voit le bord courbe positif central 14, à gauche une fraction (à peu près la moitié) du bord de raccordement 16 entre les bords 14 de la face 12 et 15 de la face 13, et à droite une fraction semblable du bord de raccordement 18 entre les bords 14 de la face 12 et 19 de la face 17.

Lorsque les faces frontales sont plus longues que les faces latérales, les bords courbes positifs sont inégaux car leur arc est en proportion de la longueur de la face.

Lorsque les faces frontales et les faces latérales sont égales, c'est-à-dire lorsque les grandes faces du contenant sont carrées, les bords courbes peuvent tre égaux ou différents. Par exemple, à longueurs de cordes égales, les flèches peuvent tre inégales.

Les grandes faces peuvent tre plus ou moins bombées et l'une d'elles, ou les deux, peut mme comporter une partie centrale plane plus ou moins étendue et qui peut se réduire, dans certains cas, à un simple méplat, destiné à assurer la stabilité du contenant lorsqu'il est posé sur une surface plane par la grande face correspondante.

Les feuillures des bords libres du couvercle 2 doivent coopérer étroitement avec les feuillures des bords libres du corps 1, de sorte que les bords libres du couvercle 2 sont exactement complémentaires à ceux du corps 1.

Cela ne signifie pas que les corps 1 et le couvercle 2 soient nécessairement égaux et l'on peut très bien réaliser un contenant conforme à l'invention ayant un corps plus profond que le couvercle, par exemple.

II en résulte des formes extérieures similaires mais non égales entre le corps et le couvercle.

Le profil exact de chaque courbe participant à la formation d'un bord libre tout entier peut varier à l'intérieur de limites très larges mais il faut rappeler qu'il y a une relation directe, zone par zone, entre les formes des faces proprement dites et des bords libres.

L'effet de voûte des dômes sphéroïdaux du couvercle 2, par exemple, n'est pas rigoureusement localisé mais dépend aussi du bombé plus ou moins marqué de la grande face ainsi que des courbes de raccordement 20-21 avec les deux faces frontales avant et arrière, et 22-23 avec les deux faces latérales.

En supposant le contenant de la figure 1 en position de fermeture et posé sur un plan dur par la grande face du corps 1, si une pression importante est exercée dans la partie centrale de la grande face du couvercle 2, celui-ci va se déformer plus ou moins et transmettre les tensions internes qu'il subit aux parties périphériques, à savoir les courbes de raccordement 20-21 et 22-23, ainsi que, bien entendu, aux zones appelées « dômes sphéroïdaux » 8,9,10 et 11.

Les effets de cette pression sont donc transmis sur toute la longueur du bord libre du couvercle 2, et ce bord étant en contact par sa feuillure, point par point, avec la feuillure correspondante du bord libre du corps 1, ce dernier subit donc une action à laquelle correspond sa réaction.

Le bord libre est une interface où se localise l'antagonisme des forces d'action (du couvercle 2) et de réaction (corps 1.). Avec les contenants de type connu, tels que des bagages, une pression sur le couvercle est transmise directement au corps, perpendiculairement au plan de joint, sans composante latérale perceptible.

Ici, au contraire, en chaque point du bord libre (ou plus exactement de la feuillure) du couvercle 2, existe un parallélogramme des forces qui répartit l'effort exercé sur le corps 1 de manière variable selon le point considéré sur le bord libre. Comme les courbes du couvercle 2, et en particulier chaque zone appelée « dôme sphéroïdal » répartit les tensions dues à la pression centrale vers deux faces, la structure du contenant conforme à l'invention possède intrinsèquement une résistance aux contraintes très supérieure à celle des contenants actuellement connus.

La répartition des forces résulte ainsi des choix opérés pour les différentes courbes décrites ci-dessus et les réalisations pratiques ont montré, en plus, qu'une compression du contenant entre un plan résistant sur lequel le contenant est posé et une pression appliquée à la face du couvercle 2 tendait à rapprocher les bords libres vers le centre du contenant, selon une sorte de pincement, alors que dans les mmes conditions un contenant de type connu a tendance à « bâiller », c'est-à-dire que les bords libres du corps et du couvercle s'écartent, le contenant s'ouvre et peut tre fortement endommagé.

Les parois du contenant sont courbes, au moins en partie, selon une surface relativement importante, et se raccordent entre elles afin de participer à la résistance mécanique du contenant par un effet de voûte.

Cet effet de résistance est global, c'est-à-dire que toutes les parties du contenant interréagissent.

L'absence de délimitation brusque entre les faces a pour conséquence que le contenant n'a pas d'angles marqués, de sorte qu'une pression sur une grande face, par exemple, provoque une réaction non seulement de la face elle-mme mais aussi des faces voisines.

Selon les applications de l'invention, les contenants réalisés ont des corps et des couvercles différents. Par exemple, le corps et le couvercle d'un mme contenant peuvent tre égaux et symétriques ou tre inégaux, le cas le plus fréquent étant celui d'un corps assez profond et d'un couvercle plus plat.

Dans un cas comme dans l'autre, les courbes des coques, et en particulier leurs parties nommée « dômes sphéroïdaux » peuvent tre égales ou inégales.

L'appellation « dôme » pourrait conduire à une erreur d'interprétation, du fait que la plupart des dômes architecturaux sont réguliers, à savoir qu'ils ont une section droite circulaire de diamètre continûment variable. Ce n'est pas le cas ici car les dômes sphéroïdaux étant relativement très plats et se raccordant sans solution de continuité avec les faces des coques, leur section droite n'est généralement ni circulaire, ni régulière.

La grande résistance du contenant fermé provient de l'extrme ngtdité des coques. compte tenu de l'épaisseur de leur matière constitutive.

Bien entendu, on peut agir sur cette rigidité par le choix des matériaux : matière synthétique, matériau composite, matériau sandwich, produits alvéolaires, etc. et, bien entendu par l'épaisseur nominale du matériau choisi.

Mais l'invention permet aussi de prévoir des épaisseurs variables par places, en renforçant ainsi les endroits les plus vulnérables, sans surcharger l'ensemble.

La variation d'épaisseur des coques peut se faire de manière très progressive afin de ne pas créer de reliefs vifs mais on peut également prévoir des renforts judicieusement disposés, comme on en voit un exemple sur la figure 3.

Selon cet exemple, on prévoit des surépaisseurs à l'intérieur des coques, disposées en cordons.

Un cordon périphérique 25 suit la feuillure du bord libre du corps 1 et un cordon 26 suit la feuillure du bord libre du couvercle 2, ces deux cordons étant exactement parallèles l'un à l'autre quand le couvercle 2 est rabattu en position de fermeture sur le corps 1. Ils contribuent ainsi à la rigidité et à la solidité du contenant à l'un de ses endroits les plus vulnérables, c'est-à-dire à la ligne de jonction des bords libres du corps 1 ct du couvercle 2.

Un-autre cordon 27, fermé sur lui-mme en boucle, s'étend en partie sur le corps I et en partie sur le couvercle 2, depuis la face frontale arrière du corps 1 jusqu'à la face frontale avant 12, en traversant tout le couvercle 2.

Le cordon 27 croise les cordons 25 et 26 et, à l'intérieur de la face frontale avant 12. il forme une courbe dont l'orientation est inverse de celle des cordons 25 et 26 qui suivent

le bord libre du corps 1 et du couvercle 2, ces deux courbes opposées déterminant entre elles une zone relativement restreinte 28 en forme de lentille biconvexe.

La disposition des renforts selon un réseau, permet de donner à celui-ci un parcours coordonné avec des parties qui sont par nature vulnérables, et en particulier les serrures, les articulations, les organes de portage et analogues.

Sur les figures 1 et 2, on voit une poignée de portage 29 et sur la figure 3, on a représenté les deux points d'ancrage 29a et 29b de cette poignée 29 dont l'emplacement est déterminé par les caractéristiques physiques et géométriques du contenant. Ces points d'ancrage étant situés là où ils doivent l'tre, la disposition des cordons de renforcement 25,26 et 27 est conçue volontairement pour renforcer le contenant là où doit s'exercer l'effort de portage. On voit, en effet, que la poignée 29 est située dans la zone 28 entièrement entourée de renforts et que les points d'ancrage 29a et 29b se trouvent à proximité immédiate des croisements des cordons 25-26 et 27.

En se reportant maintenant à la figure 4, on voit un contenant conforme à l'invention qui est un étui pour un objet et qui a une forme adaptée à celle dudit objet.

L'exemple choisi pour cette figure montre que l'invention s'adapte à des contenants qui présentent une partie plane, ayant des bords rectilignes.

Ce contenant pourrait tre, par exemple, un étui 30 pour une guitare électrique (non représentée) ayant à une extrémité une large caisse, au centre un manche plat et à l'autre extrémité une tte volumineuse.

L'étui 30 présente ainsi une partie bombée 31 conforme à ce qui a déjà été décrit, une partie centrale plane 32 et une seconde partie bombée 33. Cela revient à dire que le contenant a deux extrémités 31 et 33 conformes à celles des figures 1 à 3, mais séparées ici par la partie plane 32.

La figure 5 montre que l'invention permet de réaliser des étuis dont l'intérieur est muni de calages intérieurs 34. Seul le corps 35 de l'étui 30 est représenté, et non le couvercle, afirrtie simplifier le dessin mais on comprend que le couvercle peut également porter des calages, par exemple en mousse synthétique, complémentaires à ceux 34 du corps 35, afin que l'objet (ici une guitare) soit immobilisé et maintenu souplement lorsque le couvercle est en position de fermeture.

Bien entendu, l'étui 30, tout comme le contenant des figures 1 à 3, a des bords libres courbes, munis de feuillures et similaires à ceux des figures 1 à 3. La partie plane 32

ayant une très faible hauteur, la grande courbe centrale de la face frontale avant 36 a une très petite flèche et une corde longue.

Sur cette figure 5, on a représenté le cas où toutes les faces ont des bords libres en courbe, y compris la face frontale arrière 37, le mécanisme d'articulation (non représenté) entre le corps 35 et le couvercle devant évidemment avoir un axe réel ou virtuel rigoureusement rectiligne Lorsque le contenant a une faible hauteur, ce qui est le cas de l'étui 30 dans sa partie centrale, la courbe des bords libres est nécessairement assez plate, c'est-à-dire que leur flèche est petite par rapport à leur corde.

Lorsque cette flèche devient excessivement petite, l'arc de cercle con-espondant est si plat que l'on est à la limite de la ligne droite, ce qui est contraire à l'invention.

En se reportant à la figure 6, on voit que l'on peut concilier une faible hauteur du contenant et la présence de bords courbes.

Le contenant 40 de cette figure est relativement plat, ce qui pourrait tre le cas d'un porte-documents, et sont corps 41 présente une grande face inférieure 42 plane, pour assurer la stabilité du contenant 40 lorsqu'il est posé sur un plan PI tel qu'une table et son couvercle 43 est légèrement bombé.

Les bords libres du corps 41 et du couvercle 43 en position de fermeture sont courbes, et l'on voit que la face frontale avant du contenant formée en partie par le corps 41 et par le couvercle 43 présente une large courbe centrale 45 dont le sommet 45a devrait tre placé au-dessus du couvercle 43, ce qui est évidemment impossible. Or, les pentes 45b et 45c de la courbe 45, de part et d'autre du sommet 45a, qui joignent les courbes de raccordement 46 et 47, ont la valeur voulue pour jouer leur rôle en combinaison avec les courbes du corps 41 et du couvercle 43.

Alors, sachant que chaque face du contenant peut présenter une ou plusieurs courbes et non pas nécessairement une seule courbe centrale, on supprime le sommet 45a en raccordant les pentes 45b et 45c par une petite courbe 48 d'orientation inverse.

Les figures 7 et 8 représentent un étui 50 pour violoncelle et illustrent un exemple parmi une multitude possible, de cas où le contenant s'inscrit dans un volume virtuel prismatique non rigoureusement parallélépipèdique.

Le volume de l'étui 50 peut s'analyser comme étant un contenant analogue à celui des figures 1 à 3, auquel se combine une partie supérieure axiale oblongue.

Cela montre qu'un contenant conforme à l'invention peut présenter un (ou plusieurs) renflement extérieur, correspondant à un logement intérieur.

Ici, le contenant comprend une partie large 51 formée d'un corps 52 et d'un couvercle 53, pour contenir la caisse du violoncelle, ainsi qu'une partie centrale 54 en net relief par rapport au dessus du couvercle 53, cette partie centrale convexe extérieurement est concave intérieurement pour former un logement dans lequel se placent le cordier, le chevalet, le manche, le chevillier et la volute du violoncelle, dont on sait qu'ils sont à la fois très proéminents par rapport à la caisse et très fragiles.

La longueur de cet ensemble est bien supérieure à celle de la caisse du violoncelle, de sorte que la partie 54 dépasse nettement les deux fractions 55a et 55b de la face latérale presque virtuelle de la partie large 51.

La figure 8 montre bien que le corps 52 d'une part et le couvercle 53 d'autre part sont chacun en une seule pièce et s'étendent de la face latérale 56 de la partie large 51 jusqu'à l'extrémité de la partie centrale 54 qui forme une petite face latérale 57.

On retrouve toujours les courbes des coques et leurs dômes sphéroïdaux, associées aux courbes des bords libres du corps 52 et du couvercle 53.

On remarque ici que si l'on considère seulement la partie large 51, on retrouve une grande courbe centrale 60 joignant deux courbes de raccordement 61 et 62 mais que si l'on considère le l'étui 50 tout entier, on voit que la grande courbe 60 est reliée par la courbe de raccordement 62 à une autre courbe 63 de mme orientation qui est située seulement sur la face de la partie centrale 54 et qui est prolongée par une courbe de raccordement 64 et une courbe 65 de la petite face latérale 57.

Malgré ses formes apparemment complexes, l'étui 50 possède bien toutes les caractéristiques de l'invention, au mme titre que le contenant des figures 1 à 3. On voit en effet que le contenant n'a pas d'angles ni d'artes vives et que, par rapport à un volume virtuel prismatique circonscrit (non représenté) les parties du contenant situées au droit des angles de ce volume virtuel sont nettement en retrait de ces angles.

Le bombé de la grande face du couvercle contribue grandement à la solidité du contenant, ainsi qu'on l'a explicité plus haut.

En revanche, ce mme bombé empche toute stabilité d'un autre contenant, qu'il soit banal ou conforme à l'invention, et l'on peut alors prévoir, comme dit plus haut, que cette grande face est plane ou qu'elle présente un méplat central, l'important étant que

cette face plane ou ce méplat se raccorde sans discontinuité aux courbes et aux dômes sphéroïdaux.

II existe cependant une autre solution qui est illustrée par la figure 9, sur laquelle on voit un contenant 70 dont le couvercle 71 est bombé mais qui possède quatre appuis 72 venus de moulage avec le couvercle 71, situés plus près du centre que les dômes sphéroïdaux et dont les sommets, situées plus haut que la partie la plus proéminente du couvercle 71, sont tous alignés dans un mme plan P2.

Les appuis 72 sont creux afin de présenter une épaisseur de matière compatible avec les nécessités bien connues du moulage. Ici, ils ont une section circulaire et présentent une surface d'appui assez large.

Ainsi, il est possible de poser un autre contenant sur le couvercle 71 en le fuisant reposer sur les quatre appuis 72, le fond de cet autre contenant étant alors à an niveau supérieur à celui de la partie la plus proéminente du couvercle 71, condition, évidemment, que cet autre contenant ait des dimensions suffisantes.

Sur cette mme figure 9, on a représenté une possibilité de l'invention de réaliser des contenants ayant un corps unique et deux couvercles opposés.

On voit que le contenant 70 a un corps central 73 qui est constitué par un bandeau fermé sur lui-mme, comme un anneau, mais au contour voulue pour le contenant.

Ce corps 73 peut avoir ou pas un fond transversal (non visible sur le dessin).

Les deux bords du corps 73 ont des bords libres munis de feuillures, exactement comme le corps des contenants déjà décrits ci-dessus, mais ici, en plus du couvercle 71, le contenant possède un second couvercle 74 disposé « en miroir » par rapport au couvercle 71, c'est-à-dire que les deux couvercles 71 et 74 sont articulés du mme côté du corps 73, étant bien entendu que dans la pratique les deux couvercles pourraient tre articulés à des côtés différents.

Les deux bords libres du corps 73 ont des courbes dont les arcs sont orientés en opposition deux à deux, de sorte qu'en fait les deux couvercles 71 et 74 sont identiques et sont issus de la mme coque, sortant du mme moule.

Quelle que soit la variante envisagée, le couvercle doit tre assujetti au corps) lorsque le contenant est en situation de fermeture et il existe un très grand nombre de serrures et autres dispositifs pour réunir solidement le corps et le couvercle.

Un contenant conforme à l'invention ayant des bords courbes, il s'est avéré que les organes de fermeture devaient tre orientés en fonction de la tangente à l'arc du bord courbe considéré et non pas par référence aux plans des grandes faces du corps et du couvercle.

Sur les figures 1, 8 et 9, on a représenté très schématiquement des serrures quadrangulaires (99) et l'on voit que leurs côtés sont respectivement parallèles et perpendiculaires à la tangente à l'arc selon lequel s'étend la courbe du bord libre.

En se reportant maintenant à la figure 10, on voit une variante de l'invention selon laquelle un contenant 80 comprend un corps 81 dont la grande face (ou « fond) >) a une courbure concave et non pas convexe, alors que le couvercle 82 est convexe comme tous ceux que l'on a décrit ci-dessus.

Cette courbure est ici conçue pour que le contenant puisse tre porté à dos d'homme, au moyen de bretelles 83, en augmentant au maximum la surface de contact pour répartir la charge sur toute la surface du dos, ce qui est évidemment moins pénible que si le contenant avait un fond plat ou convexe.

Néanmoins, le corps 81 tout comme le couvercle 82 présente des courbes et des dômes sphéroïdaux.

Cette figure illustre également la possibilité de l'invention de réaliser des contenants dissymétriques, du fait des différences de courbures et des inégalités entre les dômes sphéroïdaux du corps 81 et du couvercle 82.

Sur la figure 11, on retrouve aussi la dissymétrie d'un contenant 90 ayant un corps 91 et un couvercle 92, le corps 91 étant muni de roulettes 93 et d'une poignée de traction 94, ce qui permet, comme cela est connu en soi, de tracter le contenant en le faisant rouler sur les roulettes 93.

On voit que la dissymétrie permet de donner au contenant un volume très supérieur en partie basse à celui de la partie haute, ce qui abaisse le centre de gravite G.

En outre, la poignée de traction 94 est positionnée de telle manière que ses points d'applications de la force de traction au contenant se trouvent à un niveau intermédiaire entre le fond 95 du contenant et son sommet 96.

Sur cette figure 11, ces points d'applications de l'effort se trouvent à une distance D du sommet 96.

L'usager bénéficie donc d'un allégement important, d'une part en raison de l'abaissement du centre de gravite G et, d'autre part, de l'abaissement des points d'application de l'effort de traction.

Naturellement, comme cela est connu en soi, la poignée de traction 94 peut tre mobile afin de pouvoir occuper une position d'effacement et, comme représenté, une position active.