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Title:
CONTAINER WITH INTERNAL GLASS RECEPTACLE AND METHOD FOR ASSEMBLING THE CONTAINER BY USING A SPACING AND LOCKING INSERT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/058518
Kind Code:
A1
Abstract:
The container for containing a product, typically a cosmetic product, has an internal receptacle (10) mounted in an external covering receptacle (20), using an adapter insert (5). The receptacles are made from glass and a fastening region is provided internally on the internal receptacle, close to its annular top end (E), in order to secure the latter to the insert (5). The insert comprises: - an insertion portion (5a) received internally in the external receptacle, - first locking means (V1) opposing the rotation of the insert around the internal receptacle, each formed in an elastically deformable portion (6) separated from the rest of insertion portion by slots, and - outside the deformable portions, second locking means (V2) opposing the rotation of the external receptacle around the insert, formed in the insert and preferably in an external portion (5b) thereof engaging on a neck of the external receptacle.

Inventors:
DEL DIN ANTOINE (FR)
JOUAN FRÉDÉRIC (FR)
GODARD BRUNO (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/076491
Publication Date:
April 01, 2021
Filing Date:
September 23, 2020
Export Citation:
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Assignee:
POCHET DU COURVAL (FR)
International Classes:
A45D34/00; A45D40/00; B65D77/04
Foreign References:
FR3071388A12019-03-29
FR3060271A12018-06-22
FR1573885A1969-07-11
FR2878835A12006-06-09
FR3060271A12018-06-22
FR3071388A12019-03-29
US9944444B22018-04-17
Attorney, Agent or Firm:
DERAMBURE CONSEIL (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Récipient (1) pour contenir un produit, typiquement cosmétique, formé par montage, suivant un axe longitudinal (X), d’un contenant interne (10) dans un contenant externe (20), préférentiellement transparent, à l’aide d’un insert annulaire de couplage (5 ; 5’ ; 105), le récipient (1) comprenant :

- le contenant interne (10) en verre délimitant un volume de réception du produit (2) et s’étendant entre un fond (10b) et une face supérieure pourvue d’une ouverture (1 Od) bordée par une extrémité supérieure annulaire (E) du contenant interne (10) ;

- le contenant externe (20) en verre, de préférence transparent, adapté pour loger intérieurement le contenant interne (10) dans un volume intérieur (V) accessible par une ouverture longitudinale (O) délimitée par un col ou organe récepteur (24) de couvercle (30) du contenant externe ; et

- l’insert (5 ; 5’ ; 105) qui est annulaire et solidaire du contenant interne, l’insert étant adapté pour supporter directement, de préférence sélectivement, l’extrémité supérieure annulaire (E) de façon à espacer le contenant interne (10) du contenant externe (20) en maintenant le contenant interne dans une position axiale prédéterminée par rapport au contenant externe ; une région périphérique annulaire de fixation (RF) étant prévue sur le contenant interne (10), au niveau de ladite extrémité supérieure (E) ou dans une position décalée vers le bas adjacente à l’extrémité supérieure du contenant interne, afin de mettre en prise une face interne d’engagement (F5) de l’insert annulaire (5 ; 5’ ; 105) avec ladite région de fixation (RF) et obtenir ainsi un état de couplage pour immobiliser l’insert (5 ; 5’ ; 105) sur le contenant interne (10), le contenant externe (20) étant adapté pour recevoir intérieurement une portion d’insertion (5a) de l’insert (5 ; 5’ ; 105) qui inclut ladite face interne d’engagement (F5), caractérisé en ce que l’état de couplage de l’insert annulaire (5 ; 5’ ; 105) autour du contenant interne (10) résulte d’une rotation relative entre l’insert et le contenant interne (10), en atteignant une configuration de verrouillage dans laquelle une portion basse de l’insert constituant la portion d’insertion (5a) est bloquée en rotation au niveau de ou sous l’extrémité supérieure annulaire (E) du contenant interne, et en ce que la portion d’insertion (5a) de l’insert de couplage (5 ; 5’ ; 105) présente au moins une portion élastiquement déformable (6 ; 6’) qui est :

- adaptée pour venir en prise sur la région périphérique annulaire de fixation (RF) et verrouiller l’état de couplage, et

- délimitée par des fentes (f1 , f2 ; f3) ou des creusements dans l’épaisseur de la portion d’insertion (5a).

[Revendication 2] Récipient selon la revendication 1 , dans lequel le contenant interne (10) présente une collerette supérieure (10c) pour former ladite extrémité supérieure annulaire (E), la collerette supérieure (10c) s’étendant autour de l’ouverture (1 Od) qui est de préférence une ouverture unique du contenant interne (10), et dans lequel l’insert annulaire de couplage (5 ; 5’ ; 105) est adapté pour être monté par le dessous de la collerette supérieure (10c) du contenant interne (10). [Revendication 3] Récipient (1) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la portion d’insertion (5a) est sensiblement annulaire, l’insert de couplage (5 ; 5’ ; 105) comprenant :

- des premiers moyens (V1 ; V1 ’ ; V1”) de verrouillage en rotation aptes à se fixer sur la région périphérique annulaire de fixation (RF), pour un effet anti-rotation de l’insert autour du contenant interne (10) afin de verrouiller l’état de couplage, et formés chacun dans la face interne d’engagement (F5), dans l’au moins une portion élastiquement déformable (6 ; 6’), chaque portion élastiquement déformable (6 ; 6’) étant séparée du reste de la portion d’insertion (5a) par des fentes (f1 , f2 ; f3), et

- des deuxièmes moyens (V2 ; V2’ ; V2”) de verrouillage en rotation aptes à se fixer sur le contenant externe (20) dans une configuration de verrouillage sans interférer avec l’état de couplage, pour un effet anti-rotation du contenant externe (20) autour de l’insert (5 ; 5’ ; 105), sachant que les deuxièmes moyens (V2 ; V2’ ; V2”) de verrouillage sont formés dans une ou plusieurs régions de l’insert séparées de la ou des portions élastiquement déformables (6 ; 6’), les deuxièmes moyens (V2 ; V2’ ; V2”) de verrouillage étant configurés pour maintenir une position axiale de fixation de l’insert (5 ; 5’ ; 105) dans laquelle la portion d’insertion

(5a) est insérée de telle sorte que le contenant interne (10) est dans ladite position axiale prédéterminée qui est fixe lorsque l’état de couplage et la configuration de verrouillage sont obtenus.

[Revendication 4] Récipient selon la revendication 3, dans lequel la portion d’insertion (5a) est une portion basse espacée radialement vers l’intérieur par rapport audit col ou organe récepteur (24), les deuxièmes moyens (V2 ; V2’ ; V2”) de verrouillage en rotation étant formés dans une portion haute ou externe distincte de la portion basse, de préférence en prolongeant vers le haut et/ou vers l’extérieur la portion d’insertion (5a).

[Revendication 5] Récipient selon la revendication 3 ou 4, dans lequel les deuxièmes moyens (V2 ; V2’ ; V2”) de verrouillage en rotation sont formés dans une portion de l’insert qui est une portion externe (5b) distincte de la portion d’insertion (5a) et adaptée pour couvrir ou envelopper un dessus du contenant externe (20) entourant ladite ouverture longitudinale (O).

[Revendication 6] Récipient selon la revendication 5, dans lequel ledit col ou organe récepteur (24) présente un filetage (24f), destiné à permettre la fixation d’un couvercle (30) munis de filets complémentaires, qui est discontinu et/ou s’étend sur moins de 360° pour ne pas interférer avec des zones ou évidements (24c) de réception par le haut d’organes de prise (8a, 8b) appartenant à la portion externe (5b) de l’insert (5).

[Revendication 7] Récipient selon la revendication 5 ou 6, dans lequel le col ou organe récepteur de couvercle (24), appartenant au contenant externe (20), s’étend autour de l’extrémité supérieure annulaire (E) et présente une face latérale externe pourvue d’au moins deux évidements (24c) pour permettre une fixation de type baïonnette de l’insert (5), par coopération avec la portion externe (5b) de l’insert.

[Revendication 8] Récipient selon la revendication 7, dans lequel une fixation de type baïonnette de l’insert (5) est réalisée par coopération entre des reliefs en verre (23, GR) prévus dans les évidements (24c) et des organes de prise préhensibles (8a, 8b) formés dans ladite portion externe (5b) de l’insert, dans une zone périphérique s’étendant autour de l’ouverture longitudinale (O) du contenant externe (20), dans lequel l’insert (5) est dépourvu d’organes d’actionnement manuel à l’exception des organes de prise préhensibles (8a, 8b) formés dans la portion externe, les organes de prise (8a, 8b) étant actionnables par pression radiale vers l’intérieur et rotation dans les deux sens lorsqu’ils sont montés dans les évidements (24c), de sorte que les deuxièmes moyens (V2) de verrouillage en rotation permettent un verrouillage par serrage ou encliquetage qui est réversible sans modifier l’état verrouillé en rotation entre l’insert (5) et le contenant interne (10), tel que permis par les premiers moyens (V1) de verrouillage en rotation qui sont du type à encliquetage, ce grâce à quoi l’insert (5) et le contenant interne (10) forment une unité amovible d’un seul tenant par rapport au contenant externe (20).

[Revendication 9] Récipient selon la revendication 7 ou 8, dans lequel la fixation de type baïonnette de l’insert (5) est réalisée par coopération entre des reliefs en verre (23, GR) prévus dans les évidements (24c) et des organes de prise formés dans ladite portion externe (5b) de l’insert (5), qui sont de préférence des pattes longitudinales (8a, 8b) de la portion externe (5b) qui délimitent avec la portion d’insertion (5a) une cavité (C5) d’immobilisation dudit col ou organe récepteur de couvercle (24), chacun des évidements (24c) résultant d’un rétrécissement local d’épaisseur du verre constitutif du contenant externe (20) et débouchant par le dessus du contenant externe pour permettre une insertion longitudinale d’un des organes de prise.

[Revendication 10] Récipient selon la revendication 8 ou 9, dans lequel les organes de prise formés dans ladite portion externe de l’insert sont des pattes longitudinales (8a, 8b) qui délimitent avec la portion d’insertion (5a) une cavité (C5) d’immobilisation pour loger un partie dudit col ou organe récepteur de couvercle, chacune des pattes longitudinales (8a, 8b) étant en regard d’une languette à débattement radial (56), prévue dans la portion d’insertion (5a), qui constitue une des portions élastiquement déformables (6) délimitée entre une paire de fentes (f 1 , f2) des dites fentes de la portion d’insertion, et qui présente un relief creux ou saillant (15) pour s’engager dans un relief saillant ou creux (14) correspondant, formé dans ladite région périphérique annulaire de fixation (RF) appartenant au contenant interne (10).

[Revendication 11] Récipient selon l’une quelconque des revendications 5 à 10, comprenant un couvercle externe (30) venant en prise, par l’extérieur, avec le col ou organe récepteur (24), et dans lequel un opercule (50) de scellage de l’ouverture (1 Od) du contenant interne (10) et la portion externe (5b) de l’insert (5) s’étendent entièrement dans un volume interne (V30) du couvercle (30), sachant que les deuxièmes moyens (V2) de verrouillage en rotation sont prévus entre une face latérale extérieure du col ou organe récepteur (24) et une jupe du couvercle (30) et constituent des moyens de solidarisation amovible permettant un démontage ultérieur de l’insert (5) par rapport au contenant externe (20) sous réserve que le couvercle (30) soit retiré.

[Revendication 12] Récipient selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le contenant externe (20) présente une face intérieure (F20) en verre entourant la portion d’insertion (5a) de l’insert (5 ; 5’) qui est réalisé en matière plastique, la portion d’insertion (5a) s’étendant de façon annulaire à distance radiale (d) de la face intérieure (F20) en verre.

[Revendication 13] Récipient selon la revendication 3 combinée à la revendication 12, dans lequel lesdits premiers moyens de verrouillage (V1) incluent des languettes (56) de verrouillage délimitées entre une paire de fentes (f 1 , f2) des dites fentes de la portion d’insertion et présentant une mobilité par débattement, de préférence autour d’une zone charnière (19) formée entre la paire de fentes (f1 , f2), chaque languette (56) étant radialement espacée de la face intérieure (F20) en verre d’une distance (d) au moins égale à 1 mm, et de préférence comprise entre 1 et 2 mm, dans une configuration de verrouillage des premiers moyens de verrouillage (V1).

[Revendication 14] Récipient selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’insert (5 ; 5’ ; 105) est réalisé d’une seule pièce en matière plastique moulée.

[Revendication 15] Procédé d’assemblage pour obtenir le récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, pour monter un contenant interne (10) en verre dans un contenant externe (20) en verre, le procédé comprenant :

- l’accouplement d’un insert annulaire (5 ; 5’ ; 105) autour du contenant interne (10), de préférence par vissage, jusqu’à atteindre une configuration de verrouillage dans laquelle une portion basse de l’insert (5 ; 5’ ; 105) est bloquée en rotation au niveau de ou sous une extrémité supérieure annulaire (E) du contenant interne, de préférence sous une collerette supérieure (10c) du contenant interne, par venue en prise de premiers moyens (V1 ; V1”) de verrouillage, formés chacun dans une face interne d’engagement (F5) de la portion basse, contre des reliefs (4, 14 ; 4’) d’une région périphérique annulaire de fixation (RF) du contenant interne, les premiers moyens (V1 ; V1”) de verrouillage étant prévus dans au moins une portion élastiquement déformable (6 ; 6’) séparée du reste de la portion basse par des fentes (f1 , f2 ; f3) ou des creusements dans l’épaisseur ; - l’obturation hermétique d’une ouverture (1 Od) du contenant interne (10), qui est de préférence une ouverture unique ayant servi à introduire du produit (2) dans une cavité du contenant interne (10);

- le montage par insertion du contenant interne, suivant une direction parallèle à un axe longitudinal (X) du contenant interne, dans un volume (V) du contenant externe (20), au travers d’une ouverture longitudinale (O) du contenant externe (20) délimitée par un col ou organe récepteur (24) pour un couvercle (30), jusqu’à ce que la portion basse de l’insert accouplé au contenant interne devienne une portion d’insertion (5a) insérée au travers du col ou organe récepteur (24), entre des parois de verre en vis-à-vis appartenant au contenant interne et au contenant externe, respectivement ; et - la solidarisation de l’insert (5 ; 5’ ; 105) et dudit col ou organe récepteur (24), par engagement sur des bords de prise (GR ; 24r), formés sur ce col ou organe récepteur (24), de deuxièmes moyens (V2 ; V2”) de verrouillage en rotation formés dans une ou plusieurs régions de l’insert qui sont séparées de l’au moins une portion élastiquement déformable (6), afin de bloquer la rotation relative entre le contenant externe (20) et l’insert (5 ; 5’).

[Revendication 16] Procédé d’assemblage selon la revendication 15, dans lequel la solidarisation de l’insert (5) avec le col ou organe récepteur (24) s’effectue par un pivotement de l’insert (5) par rapport à un axe longitudinal (X’) du contenu externe (20), et constitue une solidarisation amovible, de telle sorte qu’une désolidarisation est permise en réponse à un mouvement de pivotement inverse actionné manuellement sur des organes ou surfaces d’actionnement (80) appartenant à l’insert qui sont prévues à l’extérieur du contenant externe (20) et inclues dans les deuxièmes moyens de verrouillage, les deuxièmes moyens (V2) de verrouillage étant formés dans une portion externe (5b) de l’insert qui est distincte et de préférence complémentaire de la portion d’insertion (5a), et dans lequel le pivotement de l’insert (5) est réalisé en maintenant un écart prédéterminé (d) entre la portion d’insertion (5a) et le col ou organe récepteur (24).

[Revendication 17] Dispositif réservoir de produit (DR), constitué de l’insert (5 ; 5’) et du contenant interne (10) en verre dudit récipient (1) tel que défini dans l’une quelconque des revendications 1 à 14, et formant une cartouche de ce récipient apte à être interposée entre le contenant externe (20) du récipient et un couvercle (30) venant se fixer extérieurement sur une face latérale externe d’une partie supérieure annulaire, en particulier un col (24), du contenant externe, l’insert (5 ; 5’) du dispositif réservoir étant réalisé d’une pièce et comprenant une portion externe (5b), distincte et de préférence complémentaire de la portion d’insertion (5a) annulaire, la portion externe (5b) incluant :

- au moins deux pattes longitudinales (8a, 8b) radialement espacées vers l’extérieur par rapport à la portion d’insertion (5a) et permettant chacune de délimiter, avec la portion d’insertion (5a), une cavité d’immobilisation (C5) adaptée pour recevoir un tronçon de la partie supérieure annulaire du contenant externe (20), et

- une portion radiale annulaire (C) adaptée pour couvrir un dessus du contenant externe (20) et qui relie la portion d’insertion (5a) à chacune des pattes longitudinales (8a, 8b), chacune desdites pattes longitudinales (8a, 8b) étant pourvue d’un ergot (5f) saillant vers l’intérieur de la cavité d’immobilisation (C5) correspondante afin de permettre une solidarisation amovible du dispositif réservoir (DR) formant cartouche, au contenant externe (20) en verre du type muni d’un système de connexion baïonnette incluant des évidements (24c) sur une face latérale externe de la partie supérieure du contenant externe (20).

Description:
Récipient à contenant interne en verre et méthode d’assemblage du récipient par utilisation d’un insert d’espacement et verrouillage

[0001] La présente invention concerne le domaine des récipients de conditionnement permettant une bonne conservation du produit, notamment produit cosmétique ou de parfumerie, et plus particulièrement le domaine des récipients en verre.

[0002] L’invention concerne ici un récipient qui présente un contenant interne servant à contenir directement le produit (par exemple de type cosmétique ou similaire), et un contenant externe en verre permettant de loger intérieurement le contenant interne, ce contant externe cumulant les fonctions d’habillage du récipient et de réception d’un couvercle utilisable pour obturer le récipient après un premier prélèvement du produit par le consommateur. L’invention concerne aussi un procédé d’assemblage du récipient par utilisation d’un insert (bague) d’adaptation qui permet d’espacer le contenant interne du contenant externe.

[0003] Il est connu depuis longtemps, comme illustré par exemple par le document FR 1573885, d’utiliser des habillages externes en verre dans les dispositifs de conditionnement de produit cosmétique, tout en recevant le produit dans un contenant interne, typiquement en matière plastique. Cependant, le recours à un contenant interne en plastique peut poser des problèmes de compatibilité chimique avec le produit à conditionner. Le polyéthylène et le polypropylène sont alors les seuls choix pour réaliser un tel contenant interne. Il existe donc un besoin pour améliorer la compatibilité chimique du contenant interne avec le produit, en améliorant la conservation de ce dernier, et limiter l’usage de contenant plastique jetable.

[0004] De plus, il serait particulièrement intéressant de pouvoir aisément recharger en produit le récipient, typiquement sans jeter de contenant plastique et en minimisant la quantité de plastique pour réaliser l’interface entre les contenants.

[0005] On connaît, par le document FR 2878835 A1 , des interfaces pour assembler un contenant interne qui peut être en verre avec un contenant d’habillage recouvert intérieurement d’une garniture, afin d’obtenir un ensemble de distribution de produit fluide qui permet de réaliser des recharges. Cependant, le type de montage montré dans ce document est relativement complexe, ce qui en limite l’application et réduit les possibilités d’effet esthétique (on ne tire pas pleinement partie des propriétés et performances du verre). Les documents FR 3060271 A1 et FR 3071388 A1 décrivent un mode de verrouillage robuste d’un contenant interne formant une recharge amovible, compatible avec une intégration discrète et esthétique d’un connecteur annulaire. La fixation par emboîtement élastique du contenant interne est associée à une structure perforée au fond du contenant externe. En effet, une ouverture inférieure est nécessaire pour l’insertion d’un doigt, afin de réaliser une poussée par le dessous du contenant interne à effet déverrouillage, ce qui permet ensuite de retirer le contenant interne déverrouillé complètement hors du contenant externe.

[0006] Dans le domaine des bouteilles ou contenants en verre, typiquement pour des applications éloignées du domaine cosmétique, il est parfois fait appel à des joints en caoutchouc/élastomère (joints compressibles) pour permettre un montage d’un réservoir à l’intérieur du contenant externe verre, comme par exemple montré dans le document US 9944444 B2. Un joint compressible de ce type permet de venir directement en contact contre la paroi de verre du contenant externe.

[0007] Cependant, le recours à des caoutchoucs ou des élastomères est peu adapté pour permettre un support d’un réservoir interne, en particulier si on souhaite conditionner une quantité relativement importante de produit alors que le contenant interne doit être suspendu. De plus, les joints de ce type, en élastomère, sont délicats à recycler (les plastiques thermodurcissables présentant des réticulations). Il faut par ailleurs observer que l’utilisation de polyéthylène ou de polypropylène ou plastique similaire, en substitution à un insert/joint élastomère de contact en pression, est clairement inadaptée, compte tenu de la tendance de ces polyoléfines à fissurer (phénomène connu sous le nom de fissuration sous contrainte ou « Stress cracking » en langue anglaise). Il existe donc un besoin pour un récipient robuste, obtenu par une solution de montage optimisée au regard des propriétés et performances du verre. [0008] Afin d’améliorer la situation, il est proposé un récipient pour contenir un produit, typiquement cosmétique, formé par montage, suivant un axe longitudinal, d’un contenant interne dans un contenant externe (contenant pouvant constituer l’habillage), préférentiellement transparent, à l’aide d’un insert annulaire de couplage, le récipient comprenant : - le contenant interne en verre délimitant un volume de réception du produit et s’étendant entre un fond et une face supérieure pourvue d’une ouverture bordée par une extrémité supérieure annulaire du contenant interne ;

- le contenant externe en verre, de préférence transparent, adapté pour loger intérieurement le contenant interne dans un volume intérieur accessible par une ouverture longitudinale délimitée par un col ou organe récepteur de couvercle du contenant externe ; et

- l’insert de couplage, qui consiste par exemple en une bague de section annulaire continue solidaire du contenant interne, l’insert étant adapté pour supporter directement (de préférence sélectivement) l’extrémité supérieure annulaire de façon à espacer le contenant interne du contenant externe en maintenant le contenant interne dans une position axiale prédéterminée par rapport au contenant externe ; sachant qu’une région périphérique annulaire de fixation est prévue sur le contenant interne, au niveau de ladite extrémité supérieure ou dans une position décalée vers le bas adjacente à l’extrémité supérieure du contenant interne, afin de mettre en prise une face interne d’engagement de l’insert annulaire avec ladite région de fixation et obtenir ainsi un état de couplage pour immobiliser l’insert sur le contenant interne.

[0009] Le contenant externe peut être adapté pour recevoir intérieurement une portion d’insertion de l’insert qui inclut la face interne d’engagement, et avec la particularité que la portion d’insertion de l’insert de couplage présente au moins une portion élastiquement déformable qui est :

- adaptée pour venir en prise sur la région périphérique annulaire de fixation et verrouiller l’état de couplage, et - délimitée par des fentes ou des creusements dans l’épaisseur de la portion d’insertion.

[0010] Selon la présente invention, il est possible de proposer un récipient qui peut être esthétique et capable de préserver efficacement le contenu en facilitant le montage. Il est permis en outre une grande flexibilité dans le montage final, le produit pouvant être déjà présent dans le contenant interne et scellé, ou non, avant l’insertion dans le contenant externe.

[0011] Une flexibilité est également obtenue pour le choix du matériau de l’insert annulaire, puisque les contraintes exercées sur ce matériau peuvent être avantageusement minimisées, d’une part en formant des portions élastiquement déformables délimitées entre des fentes, d’autre part en pouvant éviter de mettre en contact avec le contenant externe tout ou partie de la portion d’insertion. Dans des modes de réalisation préférés, la portion d’insertion est maintenue radialement espacée de la face latérale intérieure du col/organe récepteur appartenant au contenant externe. Autrement dit avec cet agencement, l’insert est bien adapté pour immobiliser entre eux les contenants (interne et externe), sans subir de compressions importantes. Un débattement radial est permis seulement au niveau des portions déformables, sachant que les portions complémentaires de la portion d’insertion sont de préférence plus rigides pour permettre un guidage et/ou de venir axialement en butée contre des reliefs ou filetage de la région périphérique de fixation.

[0012] Cela permet de verrouiller un état de couplage sans détérioration de matériau, par exemple en formant des régions rigides, permettant de fixer axialement le contenant interne ailleurs que dans la ou les portions élastiquement déformables. Cela permet aussi de former un espacement (ou plusieurs zones d’espacement) vis-à-vis du contenant externe, ce qui rend aisé le montage de l’insert dans la zone intérieure délimitée par le col ou organe récepteur analogue. [0013] Dans des formes de réalisation préférées, une rotation relative est requise entre l’insert et le contenant interne pour parvenir à l’état de couplage. Le contenant interne et l’insert peuvent former une unité séparable du contenant externe, le contenant interne ne pouvant être dissocié de l’insert qu’après avoir détaché l’insert, au niveau d’une portion externe de l’insert engagée contre une région de fixation formée latéralement sur le col du contenant externe (sur une face extérieure du col, éventuellement par venue en prise sous un rebord ou épaulement externe prévu sur ce col).

[0014] Avantageusement, l’état de couplage de l’insert annulaire autour du contenant interne peut résulter d’une rotation relative entre l’insert et le contenant interne, de préférence un vissage, en atteignant une configuration de verrouillage dans laquelle une portion basse de l’insert constituant la portion d’insertion est bloquée en rotation au niveau de ou sous l’extrémité supérieure annulaire du contenant interne. Dans des formes de réalisation, l’insert présente une portion externe incluant des organes de prise préhensibles. Le couplage/verrouillage en rotation rend les opérations de démontage aisées en conservant l’intégrité du matériau constitutif de l’insert. Les organes de prise peuvent être décalées radialement vers l’extérieur par rapport à un dessus (partie supérieure du contenant externe), ce qui facilite une prise de l’insert à distance du débouché axial du contenant interne. [0015] Dans des modes de réalisation, le contenant interne présente une collerette supérieure pour former son extrémité supérieure annulaire, cette collerette supérieure s’étendant autour de l’ouverture (qui est de préférence une ouverture unique du contenant interne). On comprend que l’insert annulaire de couplage peut permettre un montage par le dessous, pour venir par le dessous jusque dans une position de fixation (la collerette pouvant former une butée axiale) sous la collerette supérieure du contenant interne.

[0016] Typiquement, la portion d’insertion est sensiblement annulaire, l’insert de couplage comprenant :

- des premiers moyens de verrouillage en rotation (par exemple sous la forme d’ergots de retenue) aptes à se fixer sur la région périphérique annulaire de fixation, pour un effet anti-rotation de l’insert autour du contenant interne afin de verrouiller l’état de couplage, et formés chacun dans la face interne d’engagement, dans l’au moins une portion élastiquement déformable, chaque portion élastiquement déformable étant séparée du reste de la portion d’insertion par des fentes, et

- des deuxièmes moyens de verrouillage en rotation (par exemple sous la forme d’ergots/reliefs de retenue, éventuellement saillants en regard des ergots appartenant aux portions élastiquement déformables) aptes à se fixer sur le contenant externe dans une configuration de verrouillage sans interférer avec l’état de couplage (couplage insert - contenant interne), pour un effet anti-rotation du contenant externe autour de l’insert. [0017] Dans des options préférées, les deuxièmes moyens de verrouillage sont formés dans une ou plusieurs régions de l’insert séparées de la ou des portions élastiquement déformables. Les deuxièmes moyens de verrouillage peuvent être configurés pour maintenir une position axiale de fixation de l’insert dans laquelle la portion d’insertion est insérée de telle sorte que le contenant interne est dans la position axiale prédéterminée (avec espacement entre les fonds respectifs des contenants). Cette position prédéterminée est maintenue fixe lorsque l’état de couplage et la configuration de verrouillage sont obtenus. On comprend que le volume intérieur peut être accessible seulement par l’ouverture longitudinale supérieure, qui est une ouverture typiquement délimitée par un col ou organe récepteur de couvercle du contenant externe.

[0018] Les deuxièmes moyens de verrouillage en rotation peuvent être actionnés après avoir obtenu l’état de couplage insert - contenant interne, afin de verrouiller un deuxième couplage insert - contenant externe, avec un maintien de la position axiale prédéterminée assuré lorsque ce deuxième couplage est verrouillé. Chacun des verrouillages peut se faire sans rotation du contenant (i.e. contenant interne ou externe) à solidariser sur l’insert, ce qui signifie que :

- pour le premier couplage, le contenant interne peut rester fixe suivant son axe longitudinal, l’insert étant tourné d’abord dans un premier sens pour le premier couplage, puis - pour la finalisation du deuxième couplage, le contenant externe peut rester fixe suivant son axe longitudinal, l’insert pouvant tourner (en entraînant donc une rotation correspondante du contenant interne) autour du contenant externe suivant un deuxième sens de rotation qui peut être identique ou inverse du premier sens.

[0019] Le contenant interne peut éventuellement avoir été déjà scellé, avant ou après le premier couplage, à l’aide d’un opercule adhérant sur le dessus d’une portion externe de l’insert et/ou sur un bord supérieur du contenant interne.

[0020] Le contenant externe est avantageusement adapté pour stocker et maintenir le contenant intérieur en servant d’habillage extérieur, avec la possibilité le cas échéant de remplacer seulement le contenant intérieur et/ou l’insert après que le contenu a été consommé. Le fait de verrouiller en rotation rend l’opération de déverrouillage aisée et non susceptible de dégrader les matériaux. Le contenant extérieur peut ainsi être réutilisé. Par ailleurs, il est permis de recycler et réutiliser aussi l’ensemble formé par l’insert et le contenant intérieur, par exemple si le consommateur est incité financièrement ou de toute autre façon à restituer cet ensemble dans l’optique de recharger en produit le contenant interne.

[0021] Dans certaines variantes, la portion d’insertion peut être omise ou dépourvue d’organes ou reliefs de prise avec la région de fixation périphérique prévue sur le contenant interne, par exemple en formant les portions élastiquement déformables sur une face interne décalée plus haut que la face latérale interne du contenant externe. [0022] Il est permis, sans risque de fissurage, de former le récipient uniquement avec des matières thermoplastiques (verre et polymère thermoplastique constitutif de l’insert annulaire de couplage), comme par exemple le copolyester PCTA (éventuellement bio- sourcé, cette matière étant en outre non sujette au fissurage de type « stress cracking »), un polyester de type PET (recyclé ou non), PC ou PK (polycarbonate et polyacétone, éventuellement de type bio-sourcé), ou du polypropylène, typiquement de type PPR - éventuellement transparent - voire du polyéthylène. De telles matières sont plus aisément recyclables que des polymères thermoducissables. Le PCTA peut être préféré pour sa rigidité un peu plus importante que le polypropylène, ce qui peut être un avantage pour garantir la bonne tenue de l’assemblage (même en cas de renversement du récipient avec l’ouverture orientée vers le bas).

[0023] Selon une particularité, la portion d’insertion est une portion basse espacée radialement vers l’intérieur par rapport audit col ou organe récepteur, les deuxièmes moyens de verrouillage en rotation étant formés dans une portion haute de prolongement vers le haut et/ou vers l’extérieur de la portion d’insertion.

[0024] Optionnellement, la collerette est logée dans un espace creux interne entièrement délimité par la face interne de l’insert, de préférence de façon à ce que la collerette soit positionnée plus bas que l’ouverture longitudinale du contenant externe. [0025] Dans des modes de réalisation du récipient, on peut avoir recours à une ou plusieurs des particularités suivantes :

- le col ou organe récepteur présente des filets, destinés à permettre la fixation d’un couvercle munis de filets complémentaires, le filetage ainsi formé dans le col ou organe récepteur étant par exemple discontinu et/ou s’étendant sur moins de 360° pour ne pas interférer avec des zones de réception par le haut d’organes de prise appartenant à la portion externe de l’insert.

- le col ou organe récepteur de couvercle, appartenant au contenant externe, s’étend autour de l’extrémité supérieure annulaire et présente une face latérale externe pourvue d’au moins deux évidements pour permettre une fixation de type baïonnette de l’insert, par coopération avec la portion externe de l’insert.

- une fixation de type baïonnette de l’insert est réalisée par coopération entre des reliefs en verre prévus dans les évidements et des organes de prise préhensibles formés dans ladite portion externe de l’insert, dans une zone périphérique s’étendant autour de l’ouverture longitudinale du contenant externe. - l’insert est dépourvu d’organes d’actionnement manuel à l’exception des organes de prise préhensibles formés dans la portion externe.

- les organes de prise sont actionnables par pression radiale vers l’intérieur et mobiles en rotation dans les deux sens lorsqu’ils sont montés dans les évidements (librement mobiles ou mobiles avec un serrage axial vertical, tant que la position de verrouillage n’a pas été atteinte).

- les deuxièmes moyens de verrouillage en rotation permettent un verrouillage par serrage ou encliquetage qui est réversible sans modifier l’état verrouillé en rotation entre l’insert et le contenant interne, tel que permis par les premiers moyens de verrouillage en rotation qui sont de préférence du type à encliquetage, ce grâce à quoi l’insert et le contenant interne forment une unité amovible d’un seul tenant par rapport au contenant externe.

- il est prévu un relief d’encliquetage (par exemple de type nervure « grain de riz ») qui est saillant radialement vers l’extérieur, pour former au niveau de chaque évidement ou gorge un barrage anti-rotation (par exemple pour retenir un ergot de baïonnette des deuxièmes moyens de verrouillage), tout en pouvant être surmonté en cas de force exercée au-delà d’un seuil du fait de la flexibilité/déformation plastique des pattes longitudinales lors d’un mouvement de rotation. Le seuil est choisi pour ne pas déverrouiller accidentellement les organes de prise présents sur l’insert, la force requise pour le déverrouillage pouvant être similaire à celle requise pour dévisser un port de confiture (on comprend que ce seuil peut être ajusté en fonction des applications).

- la fixation de type baïonnette de l’insert est réalisée par coopération entre des reliefs en verre prévus dans les évidements et des organes de prise formés dans ladite portion externe de l’insert, qui sont de préférence des pattes longitudinales de la portion externe qui délimitent avec la portion d’insertion une cavité d’enserrement dudit col ou organe récepteur de couvercle.

- chacun des évidements résulte d’un rétrécissement local d’épaisseur du verre constitutif du contenant externe et débouche par le dessus du contenant externe pour permettre une insertion longitudinale d’un des organes de prise (cette disposition permet de tirer parti d’une bague/col du contenant externe pour supporter et fixer l’insert, et avantageusement permettre d’actionner un déplacement de l’insert à distance du volume intérieur/cavité du corps externe, tout en évitant aussi un contact d’interférence entre les organes de prise de l’insert et la jupe de fixation du couvercle).

- les organes de prise formés dans ladite portion externe de l’insert sont des pattes longitudinales qui délimitent avec la portion d’insertion une cavité pour loger un partie dudit col ou organe récepteur de couvercle.

- chacune des pattes longitudinales est en regard d’une languette à débattement radial, prévue dans la portion d’insertion, qui est délimitée entre une paire de fentes parmi les fentes de la portion d’insertion. - la portion d’insertion présente un relief saillant ou creux pour s’engager dans un creux ou relief saillant correspondant, formé dans ladite région de fixation appartenant au contenant interne.

- le récipient interne est en verre épais et/ou est plus épais que l’insert, l’épaisseur du verre étant par exemple supérieure à 3 ou 4 mm. - le récipient interne présente un fond en regard, avec un espacement axial, du fond du contenant externe ; ce fond du contenant externe empêche l’accès au contenant interne par le bas, en ayant un effet barrière vis-à-vis d’impuretés (qui ne peuvent pas entrer dans le volume intérieur par le bas), garantissant un aspect esthétique du récipient lorsque le contenant externe est transparent ou translucide.

- le récipient comprend un couvercle externe venant en prise, par l’extérieur, avec le col ou organe récepteur (organe formant une bague de fixation de couvercle) ; cette disposition permet un large choix de couvercle et une jupe de couvercle peut recouvrir entièrement le dessus de la bague, de façon à ce que seul le corps en verre du contenant externe est visible. Eventuellement, on peut préférer un couvercle en verre.

- un opercule de scellage de l’ouverture du contenant interne et la portion externe de l’insert s’étendent entièrement dans un volume interne du couvercle, sachant que les deuxièmes moyens de verrouillage en rotation sont prévus entre une face latérale extérieure du col ou organe récepteur et une jupe du couvercle qui porte (sur sa face interne) les moyens de fixation pour coopérer le col ou organe récepteur.

- les deuxièmes moyens de verrouillage constituent des moyens de solidarisation amovible (solidarisation amovible de l’insert sur le contenant externe), permettant un démontage ultérieur de l’insert par rapport au contenant externe sous réserve/à la condition que le couvercle soit retiré.

- le contenant externe présente une face intérieure en verre entourant la portion d’insertion de l’insert qui est réalisé en matière plastique, la portion d’insertion s’étendant de façon annulaire à distance radiale de la face intérieure en verre.

[0026] Selon une particularité, l’insert est réalisé d’une seule pièce en matière plastique moulée. Cette disposition rend le montage plus simple à mettre en oeuvre. La structure de l’insert, avec une alternance de portions relativement flexibles/mobiles radialement vers l 'intérieur et de portions rigides dans la zone annulaire intercalaire entre une bague de fixation prévue en tant qu’extrémité supérieure du contenant externe et la région annulaire périphérique de fixation appartenant au contenant interne, permet de limiter les effets de compression radiale sur la portion d’insertion : les portions élastiquement déformables sont tout au plus légèrement fléchies vers l’extérieur dans les zones de verrouillage mais pas comprimées en étau.

[0027] On peut d’ailleurs prévoir, soit une totale absence d’appui externe de la portion d’insertion contre du verre du contenant externe, soit des appuis régulièrement distribués et espacés entre eux, obtenus par des nervures longitudinales. Dans le cas d’un insert qui se verrouille non pas en rotation autour du contenant interne en utilisant un filetage de ce dernier, mais autour du contenant interne par serrage dans une position insérée d’ergots internes des portions élastiquement déformables dans une rainure annulaire extérieure continue ou discontinue du contenant interne. Dans la plupart de ces cas, on comprend que des reliefs avec guidage pour une connexion de type baïonnette peuvent être prévus sur la région de fixation du contenant interne, afin de guider l’avancement puis bloquer les premiers moyens de verrouillage. [0028] Optionnellement, les premiers moyens de verrouillage incluent des languettes de verrouillage délimitées entre une paire de fentes (parmi les fentes de la portion d’insertion) et présentant une mobilité par débattement, de préférence autour d’une zone charnière formée entre la paire de fentes. Par exemple, chaque languette est radialement espacée de la face intérieure en verre du contenant externe, d’une distance au moins égale à 1 mm, et de préférence comprise entre 1 et 2 mm, dans une configuration de verrouillage des premiers moyens de verrouillage.

[0029] Il peut être prévu par exemple deux, trois ou quatre languettes (éventuellement davantage) qui forment les portions d’insertion élastiquement déformables. Ces languettes sont distribuées régulièrement sur la circonférence de la portion d’insertion, typiquement en étant en alternance avec des portions rigides de la portion d’insertion (dont l’extension suivant la direction circonférentielle est plus grande que les languettes). Des filets ou autres reliefs de guidage en rotation sont prévus intérieurement sur ces portions rigides. [0030] Selon un autre aspect, il est proposé un montage d’un récipient par insertion d’un contenant interne amovible en verre dans le contenant externe en verre, en utilisant un insert de couplage adapté pour supporter directement l’extrémité supérieure annulaire du contenant interne de façon à espacer le contenant interne du contenant externe en maintenant le contenant interne dans une position axiale prédéterminée par rapport au contenant externe, avec la particularité que l’insert annulaire présente :

- une face interne d’engagement en prise avec la région périphérique annulaire de fixation qui est prévue sur le contenant interne, cette face interne d’engagement s’opposant à une remontée axiale, par rapport à l’insert, du contenant interne disposé dans la position axiale prédéterminée, la face interne d’engagement permettant d’obtenir un état de couplage pour immobiliser l’insert sur le contenant interne avec un effet anti-rotation ;

- une portion radiale s’étendant au-dessus de l’extrémité supérieure du contenant externe, la face interne d’engagement étant formée sur une première portion de fixation appartenant à l’insert et reliée à un bord intérieur de la portion radiale en étant décalée radialement vers l’intérieur par rapport à l’extrémité supérieure du contenant externe ; et avec la particularité que la première portion de fixation inclut au moins une portion d’immobilisation en rotation qui est :

- adaptée pour venir en prise sur la région périphérique annulaire de fixation et verrouiller l’état de couplage, en incluant au moins un relief anti-rotation (saillant vers l’intérieur depuis la face intérieure de la portion d’immobilisation en rotation), et - délimitée par des fentes ou des creusements dans l’épaisseur de la première portion de fixation, de façon à ce que ladite portion d’immobilisation et/ou une partie adjacente aux fentes ou creusements soit élastiquement déformable. [0031] Optionnellement, l’insert est réalisé d’une seule pièce. Il peut présenter une deuxième portion de fixation pour le raccordement à un col du contenant externe, la deuxième portion étant reliée à la portion radiale (en étant donc distincte de la première portion) et formant une autre face interne de l’insert permettant de s’opposer à une remontée axiale de l’insert par rapport au contenant externe. La face interne d’engagement avec la région périphérique de fixation du contenant interne peut présenter une extension longitudinale plus grande que la face interne d’engagement avec le col ou zone similaire à l’extrémité supérieure du contenant externe.

[0032] Dans des modes de réalisation, la face interne d’engagement avec le contenant interne peut s’étendre à un niveau plus haut que l’autre face interne, par exemple en s’étendant vers le haut depuis la portion radiale ou en ayant au moins une partie de cette face interne d’engagement qui se situe plus haut que la portion radiale.

[0033] Optionnellement, l’insert est pourvu d’au moins une patte élastiquement déformable, délimitée par deux fentes qui débouchent axialement vers le haut de l’insert. Ce type de patte peut permettre de verrouiller la position axiale du contenant interne.

[0034] Indépendamment ou en complément de ce qui précède, le contenant interne en verre peut être en saillie vers le haut par rapport au contenant externe, dans sa position axiale prédéterminée, et présenter une collerette qui s’étend plus haut que l’extrémité supérieure du contenant externe, avec un espacement longitudinal/en hauteur par rapport à ce contenant externe. Le contenant interne a une face latérale externe qui présente deux zones à relief(s) : l’une située sous la collerette pour la fixation sur une face interne de l’insert annulaire, et l’autre située sur la tranche de la collerette pour la fixation d’un couvercle, qui peut optionnellement être :

- un couvercle temporaire de recharge ayant une première hauteur, et - un couvercle du récipient ayant une deuxième hauteur supérieure à la première hauteur pour s’étendre de façon annulaire autour de tout ou partie d’un col ou extrémité supérieur analogue ouverte du contenant externe.

Cette disposition permet, à l’extrémité d’une pièce en verre bien adaptée pour le conditionnement de produit cosmétique, de réunir plusieurs zones de fixation robuste. Il devient plus aisé de fermer une cartouche incluant le contenant interne par un couvercle rigide, protégeant la membrane à couche de contact qui peut être souple et bien adaptée pour l’obturation hermétique (par thermoscellage par exemple) de l’ouverture du contenant interne. La membrane peut être un film, plastique, métallique, éventuellement multi matériau, typiquement d’un genre connu en soi pour des applications en cosmétique. [0035] La hauteur correspondant à la tranche de la collerette est par exemple comprise entre 3 et 8 mm, de préférence comprise entre 4,5 et 7 mm. Par ailleurs, l’insert annulaire repose sur l’extrémité supérieure du contenant externe par une portion radiale qui s’étend entièrement plus bas que les deux zones à relief(s). La portion radiale est typiquement de forme annulaire pour recouvrir entièrement la face supérieure du col du contenant externe. [0036] Selon une particularité, la face interne de l’insert annulaire présente des reliefs, saillants vers l’intérieur, de guidage en rotation, permettant un vissage de reliefs du contenant interne ou un guidage d’une ou plusieurs clavette(s) du contenant interne (au niveau de sa région périphérique de fixation) vers une position d’immobilisation en rotation.

Typiquement, l’insert en une pièce dispose d’une autre face interne, décalée vers l’extérieur par rapport à un col du contenant externe et reliée à la portion radiale, pour s’engager sur un ou plusieurs rebords de prise formés dans le col (col formé à l’extrémité supérieure du contenant externe en verre).

[0037] Selon un autre aspect, il est proposé un procédé d’assemblage pour obtenir le récipient selon l’invention, permettant de monter (fixement) un contenant interne en verre dans un contenant externe d’habillage en verre, le procédé pouvant comporter, de préférence successivement :

- l’accouplement d’un insert annulaire autour du contenant interne, de préférence par vissage, jusqu’à atteindre une configuration de verrouillage dans laquelle une portion basse de l’insert est bloquée en rotation au niveau de ou sous une extrémité supérieure annulaire du contenant interne, de préférence sous une collerette supérieure du contenant interne, par venue en prise de premiers moyens de verrouillage, formés chacun dans une face interne d’engagement de la portion basse, contre des reliefs d’une région périphérique annulaire de fixation du contenant interne, les premiers moyens de verrouillage étant prévus dans au moins une portion élastiquement déformable séparée du reste de la portion basse par des fentes ; - l’obturation hermétique d’une ouverture du contenant interne , qui est de préférence une ouverture unique ayant servi à introduire du produit dans une cavité du contenant interne;

- le montage par insertion, parallèlement à un axe longitudinal du contenant interne, du contenant interne dans un volume du contenant externe, au travers d’une ouverture longitudinale du contenant externe délimitée par un col ou organe récepteur pour un couvercle, jusqu’à ce que la portion basse de l’insert accouplé au contenant interne devienne une portion d’insertion insérée au travers du col ou organe récepteur (portion insérée entre des parois de verre en vis-à-vis appartenant au contenant interne et au contenant externe, respectivement) ; et

- la solidarisation de l’insert et du col ou organe récepteur, par engagement sur des bords de prise formés sur ce col ou organe récepteur, de deuxièmes moyens de verrouillage en rotation formés dans une ou plusieurs régions de l’insert qui sont séparées de l’au moins une portion élastiquement déformable, afin de bloquer la rotation relative entre le contenant externe et l’insert. [0038] Avec ces dispositions, le montage est robuste et des opérations de rechange peuvent être aisées, en particulier lorsqu’il est prévu des organes préhensibles/manuellement actionnables pour modifier la position des deuxièmes moyens de verrouillage, sachant que les deuxièmes moyens de verrouillage sont typiquement dans une portion externe (accessible par l’extérieur) de l’insert de couplage.

[0039] Selon une option, la solidarisation de l’insert avec le col ou organe récepteur s’effectue par un pivotement de l’insert par rapport à un axe longitudinal du contenu externe, et constitue une solidarisation amovible, permise en réponse à un mouvement de pivotement inverse actionné manuellement sur des organes ou surfaces d’actionnement qui sont prévues à l’extérieur du contenant externe et inclues dans les deuxièmes moyens de verrouillage, les deuxièmes moyens de verrouillage étant formés dans une portion externe de l’insert qui est distincte et préférentiellement complémentaire de la portion d’insertion, et dans lequel le pivotement de l’insert est réalisé en maintenant un écart prédéterminé entre la portion d’insertion et le col ou organe récepteur.

[0040] Typiquement, on fournit un contenant externe en verre formé par moulage d’une seule pièce par simple presse. Indépendamment ou en complément, le contenant interne peut être une pièce en verre. Elle peut être en verre épais avec une épaisseur de fond supérieure ou égale à 3 mm, par exemple au moins aussi épais ou plus épais, dans sa partie sous-jacente à la collerette, que le minimum d’épaisseur du contenant externe.

[0041] Dans des modes de réalisation, la portion basse de l’insert est adaptée pour guider en rotation le contenant interne par venue en prise sur sa région périphérique de fixation et s’accouple au contenant interne de façon à empêcher la rotation relative du contenant interne par rapport à l’insert. L’insert présente au moins une patte élastiquement déformable délimitée entre deux fentes et apte à se décaler radialement vers l’extérieur lors d’un déverrouillage de l’état de couplage entre l’insert et l’un et/ou l’autre parmi le contenant interne et le contenant externe, cette patte étant de préférence prévue dans la portion externe de l’insert qui est complémentaire de la portion basse/d’insertion. [0042] Le procédé d’assemblage peut être réalisé de façon à permettre un retrait sélectif du contenant interne, moyennant un entraînement en rotation et/ou une traction d’une collerette du contenant interne prévue à l’extérieur du contenant externe dans la position finale assemblée du récipient, sachant que l’insert dispose de pattes élastiquement déformables, prévues dans une portion extérieure de l’insert, permettant : - un désengagement axial du contenant interne en réponse à une action de traction de la collerette vers le haut par rapport à l’insert couplé au contenant externe au niveau du col du contenant externe, chacune de ces pattes étant de préférence délimité par des fentes ou des creusements dans l’épaisseur de l’insert. Pour cela, les pattes élastiquement déformables viennent typiquement en prise sous un rebord de prise, par exemple formé par le dessous d’un bourrelet annuaire ou au moins un relief similaire de la région de fixation périphérique prévue sur le contenant interne, sous la collerette. Cette venue en prise s’effectue de préférence lorsque le contenant interne est dans une position angulaire prédéterminée par rapport à l’insert, de sorte que le contenant interne est déjà bloqué en rotation lorsque les pattes élastiquement déformables sont déformées pour venir en prise sur la région de fixation.

[0043] Dans des options, la collerette présente une tranche pourvue de reliefs formant des moyens de prise par un ou plusieurs organes complémentaires de fixation prévus dans un outil de traction permettant d’exercer l’action de traction de la collerette, l’outil de traction étant par exemple sous la forme d’un couvercle obturant le contenant interne et apte à se coupler en rotation sur la collerette par utilisation des moyens de prise.

[0044] Selon un autre aspect, il est proposé un dispositif réservoir de produit, constitué de l’insert de couplage et du contenant interne en verre dudit récipient selon l’invention, et formant une cartouche de ce récipient apte à être interposée entre le contenant externe du récipient et un couvercle venant se fixer extérieurement sur une face latérale externe d’une partie supérieure annulaire, en particulier un col, du contenant externe, l’insert du dispositif réservoir étant réalisé d’une pièce et comprenant une portion externe, distincte et préférentiellement complémentaire de la portion d’insertion annulaire, qui peut typiquement constituer une portion actionnable en pivotement/rotation.

[0045] Préférentiellement, l’insert de couplage inclut :

- au moins deux pattes longitudinales radialement espacées vers l’extérieur par rapport à la portion d’insertion et permettant chacune de délimiter, avec la portion d’insertion, une cavité d’immobilisation adaptée pour recevoir un tronçon de la partie supérieure annulaire du contenant externe, et

- une portion radiale annulaire adaptée pour couvrir un dessus du contenant externe et qui relie la portion d’insertion à chacune des pattes longitudinales.

[0046] Dans des modes de réalisation, chacune des pattes longitudinales est pourvue d’un ergot saillant vers l’intérieur de la cavité d’immobilisation correspondante afin de permettre une solidarisation amovible du dispositif réservoir formant cartouche au contenant externe en verre, qui est un contenant du type muni d’un système de connexion baïonnette incluant des évidements sur une face latérale externe de la partie supérieure du contenant externe.

Brève description des dessins [0047] D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée montrant une bague ou insert conforme à un premier mode de réalisation de l’invention avant son montage sur une région périphérique annulaire de fixation d’un contenant interne, sous une collerette de ce contenant ;

- la figure 2 est une vue en perspective montrant l’insert et le contenant interne de la figure 1 dans un état d’accouplement ;

- la figure 3 est une vue en perspective montrant un insert annulaire d’adaptation pour insérer un contenant interne dans un contenant externe, correspondant un second mode de réalisation ;

- la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 3, montrant l’insert retourné afin d’illustrer des organes aptes à s’engager avec un ou des bords de prise prévus sur le col ou organe récepteur de couvercle du contenant interne ;

- la figure 5 montre un détail d’une partie d’un insert conforme au premier mode de réalisation, respectivement avant et après accouplement sur le contenant interne ;

- la figure 6 est une vue en coupe longitudinale/verticale, illustrant un insert d’adaptation selon le premier mode de réalisation ;

- la figure 7 est une vue en perspective montrant le récipient dans une phase de fin d’assemblage, dans une configuration où il ne reste plus qu’à faire pivoter l’insert pour le verrouiller sur le contenant externe, à l’aide d’un système de connexion baïonnette réparti entre une portion externe de l’insert et le col/organe du contenant externe formant récepteur de couvercle ;

- la figure 8 est une vue en perspective montrant le contenant externe avec sa large ouverture axiale, dans une option avec des reliefs de solidarisation, ici saillants radialement vers l’extérieur pour permettre une fixation de type baïonnette de l’insert sans interférer avec le filetage prévu dans le col ou organe récepteur de couvercle prévu en tant qu’extrémité supérieure annulaire du contenant externe ;

- la figure 9 est une vue en coupe verticale, illustrant en détail un profil de l’insert formant interface entre les contenants, respectivement interne et externe ;

- la figure 10 est une autre vue en coupe verticale, illustrant en détail un profil de l’insert formant interface entre les contenants interne et externe ;

- la figure 11 illustre, en coupe verticale, un récipient obtenu par assemblage du contenant interne montré sur la figure 1 avec le contenant externe montré sur la figure 8, par utilisation d’un insert conforme à un premier mode de réalisation ;

- la figure 12 est une vue similaire à celle de la figure 7, dans une configuration verrouillée de l’insert qui correspond à une fixation de type baïonnette ;

- la figure 13A illustre un écart radial entre la portion d’insertion de l’insert et la face latérale en vis-à-vis de l’organe récepteur de couvercle ou col du contenant externe ; - la figure 13B montre une option de réalisation d’un insert, adapté pour un couplage en rotation vis-à-vis du contenant interne tout en étant compatible avec un emboîtage élastique sur le col du contenant externe ;

- la figure 14 illustre les étapes du procédé d’assemblage (en omettant l’ajout de produit qui doit être fait avant operculage) pour obtenir le récipient fermé par un couvercle, en détaillant l’évolution pour obtenir une recharge puis atteindre l’état assemblé du récipient tel que montré sur la figure 12 et l’étape finale de fermeture de récipient par utilisation d’une zone annulaire de fixation formée par le col ou organe récepteur, qui inclut des sous-zones permettant la solidarisation amovible de l’insert ; - la figure 15 illustre, en coupe verticale, un récipient obtenu par assemblage du contenant interne montré sur la figure 16 avec le contenant externe montré en bas de la figure 19, par utilisation d’un insert conforme à un troisième mode de réalisation ;

- la figure 16 illustre un contenant interne disposant de différents types de reliefs formés latéralement sous et sur sa collerette, et apte à coopérer avec un couvercle pour former une unité de rechange/unité extractible hors d’un ensemble de réception constitué par l’insert et le contenant externe de la figure 15 ;

- les figures 17A, 17B et 17C montrent en perspective l'insert du récipient de la figure 15, respectivement suivant une vue de côté, une vue de dessus et une vue de dessous ;

- la figure 18A monte avec un effet de perspective une vue de coupe verticale similaire à celle de la figure 15, passant par l’axe longitudinal du contenant interne, mais avec un décalage angulaire de 90 degrés ;

- la figure 18B montre en coupe un détail de la figure 18A ;

- la figure 19 est une vue éclatée du récipient de la figure 15.

Description de modes de réalisation préférés [0048] Sur les différentes figures, des références identiques indiquent des éléments identiques ou similaires.

[0049] Sur les figures, les axes respectifs X et X’ du contenant interne 10 et du contenant externe 20 sont placés verticalement. Les contenants 10, 20 sont distincts et peuvent donc être conçus séparément. Sur les figures (notamment en coupe verticale), la direction haut, bas, est définie suivant la direction des axes longitudinaux, de sorte qu'une direction de la largeur du récipient soit une direction radiale et qu’une direction de la hauteur du récipient ou d’un de ses composant soit une direction longitudinale.

[0050] En référence à la figure 1 , aux figures 7 et 8 et aux figures 15 et 16, il est prévu de former un réservoir de produit en une seule pièce en verre, qui est un contenant interne 10 en matériau rigide inerte minéral. Le verre utilisé pour former le contenant externe 20, visible sur les figures 7 et 8 notamment, est de préférence obtenu à partir de silice et typiquement transparent ou translucide. Le verre du contenant interne 10 et celui du contenant externe 20 peuvent être identiques ou différents, le contenant interne 10 pouvant être opaque dans certaines options. Le verre du contenant interne 10 est bien adapté pour former un matériau chimiquement inerte (sans revêtement ou laquage intérieur), permettant un contact compatible avec une longue conservation d’un produit 2 versé/déposé dans le contenant interne 10. Contenant interne

[0051] Le contenant interne 10, appelé également cupule, peut présenter une paroi latérale 10a tubulaire qui s’étend autour de l’axe longitudinal X entre une paroi de fond 10b, par exemple à fond plat ou arrondi (pour former un fond bombé vers le bas), et une collerette 10c qui définit une face supérieure F1 annulaire axiale, entourant une ouverture 10d unique du contenant interne 10. Le volume de réception (correspondant à une cavité ici unique) du contenant interne 10a peut être adapté pour stocker le produit, cosmétique, pharmaceutique ou autre produit qui est typiquement fluide, semi-fluide ou pâteux, à l’intérieur du contenant externe 20.

[0052] Bien que les dessins montrent un compartiment unique pour recevoir le produit 2, il peut être prévu de former une paroi de séparation longitudinale reliant deux régions distinctes de la face interne de la paroi latérale 10, afin de former au moins deux compartiments séparés au sein du contenant interne 10.

[0053] En référence à la figure 11 , la largeur ou diamètre externe D2 à mi-hauteur du contenant interne 10 peut être au moins égale à 90% ou 100% du diamètre interne D1 de l’ouverture 10d de ce contenant 10, afin d’optimiser la contenance du contenant interne et ainsi minimiser la zone d’espacement inter-contenants, qui correspond à un volume annulaire non prévu pour recevoir un quelconque contenu dans la plupart des applications envisagées. Dans l’exemple illustré, la relation D2 > D1 est vérifiée. De plus, la hauteur H du contenant interne 10 peut représenter plus de 85 ou 90% de la hauteur totale du contenant externe 20.

[0054] Il est formé, sur la face externe de la paroi latérale 10a, une région périphérique de fixation RF, qui s’étend ici de façon annulaire sous la collerette 10c, en position adjacente à la collerette 10c. Cette région RF forme une surface avec un ou plusieurs reliefs de couplage 4, 14 pour solidariser et verrouiller en rotation une portion basse d’un insert 5 de montage/couplage. Il est bien compris que la région RF est composée de verre et est donc rigide, dépourvue de partie déformable.

[0055] La collerette 10c est une collerette supérieure, qui peut directement entourer l’ouverture 10d. Dans cet exemple le contenant 10 se compose du corps (10a, 10b) formant une partie de réservoir, et de la collerette 10c. La région de fixation RF est formée à l’extrémité supérieure du corps (10a, 10b), en s’étendant typiquement sur une hauteur ne dépassant pas 10 ou 15 mm et/ou ne représentant pas plus de 20 ou 30% de la hauteur totale Fl du contenant interne 10.

L’insert 5 est prévu pour recouvrir, ici de façon annulaire, cette région de fixation RF, grâce à une portion d’insertion 5a dont l’extension en hauteur (i.e. extension verticale sur les dessins) peut correspondre sensiblement à celle de la région de fixation RF. Ceci permet à l’insert 5 d’être supporté par le contenant interne 10 tout en laissant bien visible le corps (10a, 10b), qui est visible sur plus des trois quarts de la hauteur de ce corps comme montré sur les figures 7 et 11-12 lorsque le contenant externe 20 est transparent.

La quantité de matière plastique de la portion d’insertion 5a, qui est la portion de l’insert s’étendant entre les parois en verre des deux contenants 10 et 20, peut être ainsi réduite. [0056] Ici les termes « adjacent » ou en position « adjacente » de la collerette sont à comprendre comme désignant une position directement accolée ou espacée de moins de 10mm, de préférence moins de 6 mm de la face inférieure de cette collerette 10c. De cette façon, la région RF est accolée ou très proche de collerette 10c, ce qui permet à la portion basse formant une portion d’insertion 5a de l’insert 5 de présenter une extension longitudinale réduite, par exemple inférieure à 15 ou 20 mm, tout en permettant un montage robuste du contenant interne 10 dans le contenant externe 20. [0057] Les dispositions du recouvrement de la région RF peuvent s'appliquer dans d'autres variantes de réalisation de l’insert 5’, 105, avec une structure différente de la portion d'insertion 5a ou en l'absence d'une telle portion d'insertion. Dans certaines options, le contenant interne 10 peut être solidarisé à l'insert 5’, 105, par utilisation de la région RF, typiquement lors d'une dernière étape du montage du récipient 1. Par exemple, la périphérique région RF sert à réaliser la fixation entre l’insert et le contenant interne seulement lorsque le contenant interne 10 a déjà été obturé et porte un couvercle 30 recouvrant la collerette 10c, tandis que l'insert 5’, 105 a déjà été monté sur le contenant externe 20.

[0058] Bien que les exemples illustrés montrent une collerette 10c pour délimiter l’ouverture 10d, on comprend que le contenant interne 10 peut aussi présenter simplement un épaississement à cette extrémité supérieure annulaire E, éventuellement avec un profil d’accroissement d’épaisseur progressif, de façon à se passer de collerette et ainsi minimiser la quantité de matière pour former le contenant interne 10. Au moins une gorge formée dans l’extrémité supérieure E ou d’autres types de reliefs d’ancrage peuvent permettre d’obtenir un effet de retenue axiale du contenant interne 10 par rapport à l’insert 5, 105. Un ancrage de ce type est généralement plus efficace en couplant l’insert 5, 105 et le contenant interne 10 sur une zone de contact annulaire continue ou une région périphérique dont les discontinuités sont de taille réduite par rapport aux sous- zones d’engagement. Contenant externe

[0059] Dans les exemples illustrés sur les figures 7 et 8, le contenant externe 20 présente un volume accessible par une ouverture longitudinale O délimitée par un col ou organe récepteur 24. Ce type de col ou organe récepteur 24 permet de fixer un couvercle 30, visible sur la figure 14. Le contenant externe 20 présente un fond 20a et une paroi latérale 20b qui s’étend longitudinalement autour d’un axe X’, jusqu’au col annulaire 24. [0060] En référence aux figures 7 à 12, un épaulement 20e extérieur du contenant 20 peut séparer/faire la transition entre la paroi latérale 20b et le col annulaire 24. La face externe supérieure S2 du contenant 20 fait partie du col 24 et il est prévu une zone de fixation pour un couvercle qui est décalée longitudinalement vers le bas par rapport à la face externe S2. Cette zone de fixation est placée dans un prolongement longitudinal de la paroi latérale 20b mais typiquement en retrait vers l’intérieur par rapport à une face externe de la paroi latérale 20b, en raison de l’épaulement 20e. Le filetage 24f ici prévu dans cette zone (pour fixer un couvercle 30 du récipient 1) est donc placé de façon à ne pas s’étendre vers l’extérieur plus loin que la paroi latérale 20b.

[0061] En outre comme bien visible sur les figures 7 à 9 et 11-12, le col 24 annulaire présente des évidements 24c, ici formés par réduction dans l’épaisseur du col 24 (du côté extérieur), pour la réception d’organes de prise prévus dans une portion externe 5b de l’insert 5. Ainsi comme montré sur la figure 9, dans les régions du col comportant ces évidements 24c, la surface externe en verre du contenant externe a un profil longitudinal avec successivement, du bas vers le haut :

- un premier retrait vers l’intérieur permis par l’épaulement 20e,

- une éventuelle excroissance, de préférence annulaire, et - un deuxième retrait vers l’intérieur permis par un bord inférieur de l’évidement 24c de réception d’un organe de prise.

Comme il sera décrit plus bas, les évidements 24c peuvent être au nombre d’au moins deux pour former des guides d’une fixation baïonnette. Le retrait permis par les évidements 24c est en outre avantageux pour permettre de recouvrir extérieurement le col annulaire 24 par deux éléments de fixation distincts : l’un pour venir en contact contre la face latérale externe du col dans l’évidement 24c, l’autre (couvercle) pour venir en contact contre la face latérale externe du col en dehors des évidements 24c tout en recouvrant les organes de prise de l’insert 5, par exemple des pattes 8a, 8b, reçues dans ces évidements 24c. [0062] Chaque évidement 24c peut être délimité, suivant une direction longitudinale parallèle à l’axe X’, entre le bord inférieur et la face supérieure S2 du contenant externe 20, de façon à déboucher axialement par le haut, comme bien visibles sur les figures 7 et 8. Deux bords ou côtés longitudinaux B1 , BC2, ici parallèles à l’axe X’, délimitent en outre latéralement cet évidement 24c. Le débouché supérieur 28 de l’évidement 24c est barré, environ pour moitié, par une nervure 23 saillante. Cette nervure 23 s’étend, suivant une direction circonférentielle, entre un bord longitudinal BC1 et une zone médiane/du milieu qui est distante des bords longitudinaux BC1 et BC2. [0063] Dans une variante n’utilisant pas une connexion de type baïonnette, les évidements 24c peuvent être remplacés par une gorge annulaire située de préférence plus haut que le filetage 24f ou autre dispositif similaire d’attache d’un couvercle. Dans d’autres options, on peut prévoir d’utiliser un couvercle relié par une charnière ou de façon articulée, en étant par exemple directement relié au couvercle externe 20 ou éventuellement à l’insert 5.

Dans l’exemple illustré sur les figures 15 à 19, il est prévu une gorge circonférentielle G20 (annulaire) dans le col 24 du contenant externe 20. Ce type de gorge G20 est compatible avec un col 24 de faible extension en hauteur. La gorge circonférentielle G20 peut être directement délimitée entre l’épaulement extérieur 20e du contenant externe 20 (correspondant à la base, côté inférieur, du col 24) et un rebord 24r supérieur du col 24. Dans des formes de réalisation, ceci facilite le recouvrement intégral du col 24 par une portion externe 5b de l’insert 105, ce qui peut donner un aspect plus épuré du récipient 1 lorsque le couvercle 30 est retiré/absent. [0064] Quelle que soit la façon de relier le couvercle 30 au contenant externe 20, une étanchéité peut être optionnellement prévue, directement par vissage et/ou contact sur une bride du col, et/ou par une jupe intérieure ou lèvre du couvercle 30 pour permettre au moins un contact annulaire autour de l’ouverture 10d.

[0065] Le couvercle 30 peut être séparé d’un opercule de scellage 50 obturant initialement l’ouverture 10d. Alternativement, le couvercle 30 peut inclure une couche ayant une fonction d’obturation étanche en recouvrant l’ouverture 10d. Sur les figures 15, 18A et 19, le couvercle 30 présente ainsi une partie de fond 30a supportant un opercule de scellage 50 formant une telle couche. Cette disposition permet de ne rien jeter, à la première ouverture, l’opercule 50 étant ensuite réutilisable en restant solidaire du couvercle 30 qui vient se fixer autour de l’insert 105.

De préférence, le couvercle 30 peut être du genre à visser et présente une position basse d’obturation dans laquelle une face intérieure F30 de celui-ci s’engage, par des reliefs N30 formant une butée, contre des arrêts 35 de fin de course, en saillie, formés extérieurement sur l’insert 5. Un effet de serrage progressif peut éventuellement être procuré par une forme biseautée des arrêts 35 (stoppeurs à accroissement progressif de section suivant la direction de vissage du couvercle 30).

[0066] Dans certaines formes de réalisation, le contenant externe 20 peut disposer de reliefs, filets pour un vissage, un serrage ou tout couplage nécessitant une rotation relative, ces reliefs étant adaptés pour verrouiller une position basse du couvercle 30. Alternativement, le contenant externe 20 présente une extrémité supérieure épurée, typiquement avec une unique gorge G20 placée sous un rebord 24r, la fixation du couvercle 30 et le verrouillage étant réalisés au niveau de la face externe latérale de l’insert. Le cas non limitatif des figures 18A et 18B correspond à un exemple de ces alternatives, avec un insert 105 pouvant coopérer avec une région intérieure annulaire du couvercle 30.

[0067] Bien que les dessins montrent un volume intérieur V du contenant externe 20 dont la profondeur correspond sensiblement à la hauteur totale du contenant interne 10, d’autres dispositions de logement, pour recevoir entièrement ou partiellement le contenant interne 10 dans le volume intérieur V, peuvent être envisagées. Plus généralement, la hauteur H du contenant interne 10 peut varier, même si on peut préférer - pour des raisons d’encombrement et d’optimisation de remplissage en produit 2 par rapport à l’encombrement global du récipient 1 - de limiter à moins de 20 ou 25 mm la différence de hauteur entre les contenants 10 et 20. On peut aussi disposer le haut du contenant interne 10 à plus 5 ou 10 mm plus bas que le niveau de l’ouverture longitudinale O du contenant externe 20.

Particularités de l’insert de couplage tel qu’illustré

[0068] En référence à présent aux figures 1 à 6, 9-10 et 17A-17C, l’insert 5, 5’ ou 105 présente une forme annulaire autour d’un axe central qui peut typiquement coïncider avec les axes longitudinaux respectifs X, X’ des contenants 10, 20, à l’état monté du récipient. [0069] En vue de coupe longitudinale comme visible sur la figure 6, l’insert 5, 5’ a un profil en « L » ou « J » inversé. L’insert 5, 5’ présente ainsi une portion radiale annulaire C pouvant former une portion de transition entre la portion d’insertion 5a, destinée à être intercalées entre deux parois en verre des contenants 10 et 20 et servant au couplage insert - contenant interne, et les moyens de retenue avec verrouillage en rotation qui permettent le couplage insert - contenant externe.

[0070] Sur les figures 15 et 18A, 18B, l’insert 105 a un profil généralement en « h ». Plus généralement, différentes géométries peuvent être utilisées, avec la portion radiale annulaire C qui fait la transition entre la portion d’insertion 5a ou portion proximale de l’axe X servant au couplage insert - contenant interne, et les moyens de retenue qui permettent le couplage insert - contenant externe.

[0071] La présence d’une projection 5c en saillie vers le haut permet à l’insert 105 de retenir le couvercle 30. Optionnellement, elle peut aussi permettre de réaliser un guidage pour des reliefs 4’ prévus extérieurement sur le contenant interne 10. Dans le cas du contenant interne 10 de la figure 16, celui-ci peut constituer tout ou partie d’une recharge venant aisément se monter sur l’ensemble réutilisable constitué par l’insert 105 et le contenant externe 20 (le couvercle 30 étant aussi réutilisé et fixé après la mise en place du contenant interne 10). La projection 5c en saillie facilite l’insertion d’une telle recharge par un utilisateur, en délimitant latéralement la région de guidage au niveau de laquelle les clavettes ou reliefs 4’ similaires du contenant interne 10 sont engagées en s’appuyant axialement sur les rampes T1 , T2 de guidage qui sont bien visibles sur les figures 17B à 18A. Autrement dit, la projection 5c facilite le guidage lors de la mise en place du contenant interne 10 jusqu’à une position angulaire prédéterminée par les moyens d’indexation en rotation prévus sur l’insert 105 (typiquement sur la face interne F5). Eventuellement, la projection 5c en saillie peut permettre de supprimer la portion d’insertion 5a lorsque la région de fixation RF peut être engagée à un niveau de hauteur au moins égal au niveau de la portion radiale C, dans l’état de couplage insert - contenant interne.

[0072] La retenue axiale de l’insert 5, 5’, 105, afin qu’il reste solidaire du contenant externe 20, est par exemple permise :

- par la portion annulaire radiale C qui peut s’appuyer sur la face supérieure S2 et/ou par toute autre partie de l’insert 5, 5’, 105 en appui axial sur le contenant externe 20 (retenue empêchant l’insert 5, 5’, 105 de descendre) ;

- et par des éléments de retenue/organes saillants 9 ou 8c, RP, venant se loger dans une gorge circonférentielle ou sous des nervures 23 ou bords extérieurs de prise similaires du col 24 (retenue empêchant l’insert 5, 5’, 105 de monter). [0073] Comme la dimension longitudinale de l’insert 5, 5’, 105 est typiquement réduite

(comme déjà mentionné plus haut), la portion d’insertion 5a peut s’étendre longitudinalement sur 15 mm ou moins, tout en formant une face interne d’engagement F5 munie de reliefs différents et de parties 7 relativement rigides, très peu déformables ou indéformables lors des opérations de montage pour permettre un couplage insert - contenant interne.

[0074] Sur les figures 9 et 10 ou sur la figure 18B, on peut voir que la portion d’insertion 5a présente une épaisseur moyenne (dans des zones sans reliefs saillants) qui n’est pas plus grande que l’épaisseur moyenne de la portion annulaire radiale C inclue dans la portion externe 5b de l’insert 5. Il est permis aussi d’espacer la portion d’insertion 5a du contenant externe 20, afin que celle-ci ne soit en contact sélectif qu’avec le contenant interne 10.

[0075] L’insert 5, 5’ permet, par des premiers moyens de verrouillage V1 , V1 ’ prévus sur la portion d’insertion 5a, du côté de la face interne F5 d’engagement autour du contenant interne 10, de rendre l’insert 5, 5’ solidaire du contenant interne 10. L’insert 5, 5’ permet aussi une solidarisation sur le col 24 du contenant externe 20, par des deuxièmes moyens de verrouillage V2, V2’ prévus dans la portion externe 5b, par exemple dans une jupe externe ou sur des pattes longitudinales 8a, 8b raccordées à un bord extérieur d’une portion annulaire radiale C de l’insert 5.

[0076] En référence aux figures 1 à 6 et 9 à 11 , on peut prévoir plus généralement que les deuxièmes moyens V2, V2’ de verrouillage en rotation soient formés dans une portion de l’insert 5, 5’ qui est une portion externe 5b distincte de la portion d’insertion 5a et adaptée pour couvrir ou envelopper la face supérieure S2 annulaire du contenant externe 20. [0077] Des organes de prise sont par exemple prévus dans la portion externe 5b de l’insert 5 ou 5’, afin d’éviter que cet insert 5, 5’ ne puisse être ni délogé du contenant externe 20 ni enfoncé/poussé plus loin vers le fond 20a dans le volume intérieur V du contenant externe 20, malgré l’absence typique de contact de la portion d’insertion 5a contre le contenant externe 20. Les organes de prise peuvent inclure ou consister en des languettes 8a, 8b, comme dans l’exemple de l’insert 5 montré sur la figure 1 et 5-6. La figure 5 illustre une languette 8a qui présente, sur sa face intérieure, un certain nombre de reliefs internes 5f et 9 pour permettre une rotation guidée dans l’évidement 24c correspondant du contenant externe 20, par coopération sous une nervure 23 de guidage saillante bien visible sur les figures 7 et 8. L’organe saillant 9 forme une retenue en butée axiale qui peut se combiner à la portion radiale annulaire C externe de l’insert 5 pour former des butées opposées qui permettent un blocage axial, dans une configuration de verrouillage entre l’insert 5 et le contenant externe 20.

[0078] La nervure 23 de guidage a alors un rôle de stoppeur axial lorsqu’elle est déplacée par rotation autour d’un axe (ici vertical sur les dessins) pour occuper l’espace intercalaire entre l’organe saillant 9 et un bord inférieur de l’évidement 24c, ce qui empêche de remonter l’insert 5. Dans cette configuration de verrouillage, la portion d’insertion 5a ne peut plus sortir hors du contenant externe 20. L’organe saillant 9 a ainsi un rôle de retenue pas le bas, s’opposant à tout mouvement ascendant de l’insert 5 par rapport au col 24. La portion d’insertion 5a ne peut pas non plus s’enfoncer davantage, du fait du contact axial de la portion externe 5b de l’insert réalisé, dans cette configuration de verrouillage, contre la face supérieure S2 définie par le col ou bague/organe récepteur 44 similaire du contenant externe 20. Ici, deux languettes 8a, 8b chacune munie d’un organe saillant de retenue peuvent suffire pour s’engager dans les évidements 24c de réception et permettre une connexion de type baïonnette.

[0079] Dans une variante, on peut prévoir davantage d’organes de prise et l’obtention du verrouillage peut se faire sans rotation relative entre l’insert 5’ et le contenant externe 20. Les figures 3 et 4 montrent ainsi de simples nervures internes ou organes de prise 8c similaires distribués sur une jupe externe formée dans la portion externe 5b de l’insert 5’. Dans ce cas, les évidements 24c peuvent être remplacés par une gorge située dans une région longitudinalement interposée entre le dessus du col 24 et le filetage 24f prévu pour la fixation d’un couvercle 30.

[0080] Dans l’exemple de la figure 1 , l’insert 5 est une pièce en matière plastique dont l’épaisseur est choisie pour empêcher un débattement radial dans au moins deux parties 7 en arc de cercle de la portion d’insertion 5a qui présentent une extension circonférentielle correspondant à un secteur angulaire d’au moins 60 ou 90°.

[0081] Dans l’exemple des figures 3 et 4, l’insert 5’ est une pièce en matière plastique dont l’épaisseur peut varier et/ou qui peut présenter des nervures N de renforcement afin d’empêcher un débattement radial dans au moins deux parties 7 en arc de cercle de la portion d’insertion 5a qui présentent une extension circonférentielle correspondant à un secteur angulaire d’au moins 45 ou 50 °.

[0082] Dans tous ces cas, il est prévu des portions 6 élastiquement déformables qui sont délimitées entre deux fentes f1 , f2 et qui portent des ergots internes qui seront décrits plus loin. Le matériau est choisi moins souple qu’un élastomère, ce qui permet de former des portions en arc de cercle relativement rigides et ainsi peu déformables par débattement radial. Le cas de la figure 13B illustre un cas dans lequel les deux fentes de délimitation de la portion 6 sont obtenues dans une entaille f3 se décomposant en plusieurs fentes du fait d’une géométrie non linéaire, par exemple en ayant une forme de C ou de U. Les portions 6’ du mode de réalisation des figures 15 à 19 sont aussi délimitées entre deux fentes f 1 , f2, et sont utilisées pour un effet d’immobilisation par verrouillage d’une position angulaire du contenant interne par rapport à l’insert 105.

[0083] Dans des variantes, comme illustré sur les figures 15 à 19, l’insert 105 est une pièce en matière plastique se positionnant de façon similaire à l’insert 5 de la figure 1 , avec un recouvrement par la portion radiale C du dessus du contenant externe 20, mais présentant des fonctions de serrage et/ou de retenue du contenant interne 10 situées au moins pour partie dans la projection axiale 5c, en saillie vers le haut par rapport à la portion radiale annulaire C. Ainsi dans de telles options, la face interne d’engagement F5 pour l’engagement avec la région de fixation RF peut être complétée par une face interne F5’, visible par exemple sur la figure 17A, pourvue de reliefs 7a anti-retrait axial du contenant interne 10. Plus généralement, pour un effet anti-retrait axial du contenant interne 10, de tels reliefs ou organes de couplage peuvent se situer ainsi sur une projection axiale 5c saillante vers le haut comme illustré par exemple sur les figures 17A, 17B et 18B, ou sur une portion d’insertion 5a, descendante par rapport à la portion radiale

C, comme illustré dans le cas non limitatif de la figure 10.

[0084] Dans des formes de réalisation, comme par exemple sur la figure 17C, on prévoit dans la projection axiale 5c de l’insert 105 des portions ou pattes 60 qui sont délimitées entre deux fentes f4, ces portions 60 portant les reliefs 7a anti-retrait axial du contenant interne 10. Les reliefs 7a sont des reliefs intérieurs, qui sont optionnellement allongés (en s’étendant ici parallèlement au plan de la portion radiale C) pour représenter plus de 50%, de préférence plus de 70%, de l’extension en largeur de la portion 60 correspondante. Les fentes f4 rendent les pattes 60 élastiquement déformables, avec un débattement radial permis pour l’insertion du bourrelet B10 ou autre organe d’ancrage formé dans le contenant interne 10, dans la région de fixation RF.

[0085] Les portions ou pattes 60 peuvent inclure en outre, chacune, au moins un des reliefs 35 de fin de course contre lesquels viennent s’appuyer les reliefs N30 portés par le couvercle 30 lorsque ce dernier atteint, par rotation, sa position basse finale de recouvrement de l’insert 105. Sur la figure 19, on peut voir que chacun des reliefs N30 a une extension longitudinale, par exemple parallèle à l’axe X à l’état assemblé. Chaque relief N30 peut avoir une connexion/jonction coudée à un relief R30 de guidage en rotation du couvercle 30. Bien entendu, le couvercle 30 peut aussi être verrouillé en position par d’autres moyens, éventuellement en étant couplé par un système de baïonnette, de préférence en utilisant des reliefs sur la tranche de la collerette 10c.

[0086] Des fentes f 1 , f2 peuvent aussi être prévues dans une portion d’insertion 5a de l’insert 105, afin d’obtenir une déformabilité élastique, rendant chaque portion 6’ et/ou une partie adjacente à ces fentes f1 , f2 élastiquement déformables. De telles portions 6’ de l’insert 105 peuvent optionnellement porter en outre tout ou partie des organes de verrouillage V1 ” permettant de verrouiller/immobiliser l’insert 105 sur le contenant interne 10. Dans le cas d’un guidage en rotation du contenant interne 10 par des reliefs intérieurs ou rampes T1 , T2 de l’insert 105, ces reliefs peuvent alors être placés, au moins pour partie, plus haut que la portion radiale C. [0087] Le contenant interne 10 et le contenant externe 20 ont ici une section transversale circulaire, dans n’importe quel plan de coupe transversale perpendiculaire aux axes X et X’, ces axes étant typiquement confondus. Cette géométrie facilite la solidarisation entre les contenants 10, 20 à l’aide de l’insert 5, 5’, 105 par une combinaison d’un mouvement d’insertion longitudinale et une rotation pour permettre un verrouillage en rotation, de préférence par des moyens de solidarisation amovible permettant un démontage du contenant externe 20.

[0088] Plus particulièrement, en référence aux figures 1-2 et 7, l’insert 5 peut être préalablement monté sur le contenant interne 10 par un vissage en le faisant glisser par le dessous jusqu’à atteindre la région RF annulaire puis en réalisant une rotation relative entre l’insert 5 et le contenant interne 10. Par exemple, l’insert 5 peut être tourné suivant une rotation dans un premier sens, ici un sens antihoraire pour une position fixe dressée verticale du contenant interne 10.

[0089] Concernant l’insert 105 du dernier mode de réalisation représenté, visible notamment sur les figures 17A, 17B et 17C, il est par exemple prévu de le coupler préalablement au contenant externe 20, ici avec un verrouillage en rotation permis par un ou plusieurs organes d’insertion IR qui s’insèrent en prise dans des crans ou zones de réception 28’ du col 24 qui débouchent axialement par le haut. La structure du col 24 peut être comme illustré sur la figure 19, par exemple sans reliefs saillants vers l’extérieur hormis le rebord 24r de forme générale annulaire, dans lequel sont formées localement les zones de réception 28’ (formées comme des crans/entailles ici). Le rebord 24r peut par exemple se décomposer en deux rebords de prise, séparés entre eux par ces entailles/crans ou zones de réception 28’. [0090] Des ergots ou éléments de retenue RP, radialement saillants vers l’intérieur depuis la face latérale interne d’une jupe externe J ou de languettes de la portion externe 5b, permettent en outre de bloquer tout déplacement ascendant de l’insert 105, par venue en prise sous le ou les rebords 24r. Ensuite le contenant interne 10 peut être fixé à l’insert 105 avec un mouvement choisi parmi un vissage, un quart de tour ou une rotation guidée pour atteindre une position basse finale d’occupation d’un canal d’insertion CC (cas avec un contenant 10 muni de clavette(s) ou reliefs 4’similaires). Le canal d’insertion sépare typiquement deux extrémités basses d’une paire de rampes convergeant vers ce canal d’insertion. [0091] Les éléments de retenue RP et les organes d’insertion IR forment des moyens de verrouillage V2” en position de l’insert 105 sur le contenant externe 20. Ici on répartit les zones de coopération avec ces moyens de verrouillage V2” dans différentes zones angulaires : sous le rebord 24c du contenant externe 20 (où viennent en prise des éléments de retenue sous ce rebord 24c) d’une part pour la retenue axiale anti-remontée, et dans les échancrures ou crans externes de ce rebord 24c (où s’insèrent axialement les organes d’insertion IR) d'autre part pour un effet anti-rotation.

[0092] En référence à la figure 17A, l'insert 105, qui peut-être de forme générale circulaire autour de l'ouverture OP, peut présenter des fente f1 , f2 relativement larges comme visible notamment sur la figure 17A. La largeur df de chacune de ces fentes f1 , f2 correspond ici sensiblement à la largeur de la patte 60 élastiquement déformable formée entre une paire de fentes f4. Autrement dit cette largeur df peut être sensiblement égale à l'écartement entre les deux fentes f4 de délimitation d'une patte 60. Cette disposition améliore la flexibilité de chaque patte 60 en créant un effet charnière à la transition/jonction entre cette patte 60 d'extension longitudinale et le tronçon 62 correspondant de la portion radiale C. Les deux fentes f1 , f2 sont par exemple réparties de façon diamétralement opposées sur la circonférence de l’insert 105. La largeur df peut représenter une interruption significative dans la portion d’insertion 5a, correspondant par exemple à un secteur angulaire compris entre 15 et 55 degrés, de préférence entre 25 et 45 degrés. [0093] En référence à la figure 1 , les reliefs de couplage 4 incluent un filet muni d’une entaille ou creusement, traversant par exemple longitudinalement le relief saillant du filet, afin de former localement une encoche 14 apte à retenir un ergot saillant 15 complémentaire prévu dans une face interne d’engagement F5 de l’insert 5 annulaire. Typiquement deux encoches 14 ou reliefs similaires sont prévus, par exemple de façon diamétralement opposée, sur la région périphérique RF. On peut ainsi obtenir un blocage en rotation lié à la retenue dans l’encoche 14 de l’ergot 15. Il peut être aussi fait appel à des éléments butoirs sous la forme de reliefs saillants vers l’intérieur, coopérant dans ce cas avec des entailles ou parties en relief similaires prévues dans la face interne d’engagement F5. Lorsque les reliefs de couplage 4 forment une zone filetée, on prévoit un filetage complémentaire ou des organes de guidage/couplage complémentaires 7a sur la face interne d’engagement F5.

[0094] Dans des options non limitatives correspondant à un mode de réalisation préféré, on prévoit de former plusieurs portions élastiquement déformables 6, par exemple au moins au nombre de deux. Dans certaines variantes, on peut se limiter à un seul organe de verrouillage élastiquement déformable.

[0095] Il est permis de former des moyens de verrouillage V1 incluant par exemple une paire de languettes 56 de verrouillage qui constituent les portions 6 déformables. Ces languettes 56 ont chacune deux côtés longitudinaux délimitées l’une par la fente f1 longitudinale, l’autre par la fente f2 longitudinale, qui est ici parallèle à la fente f2. On peut optionnellement former une zone charnière 19 au niveau de la base de la languette 56 de verrouillage, pour autoriser un débattement autour de cette zone charnière 19. Dans certaines options, ce type de fentes f1 , f2 peut correspondre à une paire de zones de creusement ou tronçons de fente qui se prolongent et/ou se rejoignent, ces zones se situant par exemple au sein d’une même entaille (par exemple entaille en « U » ou « V » inversé).

[0096] Comme illustré sur la figure 13A notamment, la languette 56 ou portion déformable 6 similaire peut avantageusement être espacée de la face intérieure F20 en verre formée en regard de la portion d’insertion 5a par le contenant externe 20.

L’espacement radial peut correspondante à une distance d qui est au moins égale à 1 mm, et de préférence comprise entre 1 et 2 mm, dans une configuration de verrouillage des moyens V1 de verrouillage. La figure 5 montre l’espacement radial d5 qui existe entre les pattes 8a, 8b et la portion d’insertion 5a, qui est supérieure à l’épaisseur du col 24, afin de créer un espacement radial suffisant pour autoriser un débattement vers l’extérieur de la languette 56 lorsque l’insert 5 est à l’état couplé sur le contenant interne 10.

[0097] Les reliefs de couplage 4, 4’ formés dans la région de fixation RF ont ici, de préférence, une fonction de guidage pour un couplage en rotation relatif entre le contenant interne 10 et l’intérieur de l’insert 5, 5’ ou 105. Le démontage s’avère avantageux en ayant ce type de couplage en rotation, le cas échéant associé à des portions/pattes élastiquement déformables, car le déverrouillage peut correspondre à une force exercée relativement faible par comparaison à la force nécessaire pour réaliser un déclippage axial, et sans recours à des languettes saillantes de désencliquetage qui s’opposent à l’obtention d’une forme externe épurée. Description d’un exemple non limitatif de montage

Des étapes successives d’un procédé d’assemblage du récipient 1 vont être à présent décrites, en particulier en référence aux figures 1-2, 6, 9-10, 12-14 et 17C à 19. [0098] Le contenant interne 10 et l’insert 5 sont tout d’abord assemblés en utilisant l’ouverture de passage OP délimitée par l’insert 5 pour faisant passer le corps du contenant interne 10 dans cette ouverture OP, avant de déplacer l’insert 5 plus près de la collerette 10c (par le dessous de celle-ci) ou autre extrémité annulaire E. L’insert 5 est ensuite engagé en rotation sur les éléments de guidage/filetage des reliefs de couplage 4, au niveau de la région de fixation RF par la portion d’insertion 5a de cet insert 5. Des nervures, filets ou organes analogues de guidage/couplage 7a sont formés sur la face interne F5, sélectivement dans les portions 7 rigides ayant ici une forme d’arc de cercle lorsqu’elles sont vues en coupe transversale. Ces portions 7 complètent les portions 6 élastiquement déformables.

[0099] En référence aux figures 1 , 10 et 14 ou 15, 18A et 19, on peut voir que l’insert 5, 105 est typiquement monté sélectivement, par le dessous par rapport à la collerette 10c, sur la région de fixation RF. Comme visible sur les figures 10 et 13 ou 17B, on comprend que la région de fixation RF peut être guidée par une zone annulaire F52, formée intérieurement sur la portion d’insertion 5a. Cette zone annulaire F52, continue ou interrompue, est une zone de couplage à effet d’immobilisation, ici grâce à des reliefs et nervures en saillie vers l’intérieur.

[0100] Dans l’option des figures 17A, 17B et 17C, l’insert 105 présente une face interne F5 pourvue de rampes T1 , T2 (en saillie sur cette face interne F5, radialement vers l’intérieur) descendant vers un canal, typiquement étroit, d’immobilisation de clavettes ou reliefs 4’ saillants analogues formés sur l’extérieur de la paroi latérale du contenant interne 10. Par exemple, les rampes T1 , T2 sont répartis en une plusieurs paires, ici deux paires, de rampes T1 , T2 descendant de façon convergente vers un canal d’insertion CC pour l’insertion d’une clavette ou relief 4’ à insertion longitudinale (par simple coulissement dans l’exemple illustré) du contenant interne 10. Le relief 4’ est guidé par une des rampes T1 , T2 et forme un moyen d’indexation en rotation du contenant interne 10 par rapport à l’insert 105. Typiquement, seulement deux positions qui sont par exemple symétriques, sont possibles lorsqu’il est prévu deux reliefs 4’. En variante, le nombre de reliefs 4’ peut être différent de deux et/ou peut correspondre à seulement une unique position d’indexation.

[0101] Plus généralement, on comprend que la zone annulaire F52 peut prendre de nombreuses formes différentes pour guider un couplage en rotation relatif entre l’insert 5, 105 et le contenant interne 10. Un verrouillage, prévu à la fin du guidage pour éviter une rotation inverse de celle ayant permis l’obtention l’état de couplage, est permis par un creusement, une encoche 14 ou un canal d’insertion CC, prévu sur l’une parmi la zone annuaire F52 et la région de fixation RF.

[0102] Dans le premier mode de réalisation illustré, cette zone de couplage F52 peut s’étendre au-dessus d’une zone plus basse F53 annulaire, par exemple dépourvue de reliefs et formant des bords libres inférieurs des portions 6 et 7 de la portion d’insertion 5a, comme visible sur la figure 13A. Au-dessus de la zone de couplage F52, il est aussi prévu une partie annulaire de transition entre la portion externe 5b et la portion d’insertion 5a. Cette partie annulaire de transition définit une zone F51 à réduction progressive d’épaisseur, sachant que l’épaisseur décroît de bas en haut de la partie annulaire de transition, jusqu’à atteindre un minimum d’épaisseur dans une région distante de la portion radiale C et prévue pour entourer une collerette 10c du contenant interne, avant de s’accroître ensuite de bas en haut pour rejoindre la portion radiale C. Eventuellement, on prévoit une surface S5 dans le bas de la zone F51 sur laquelle peut reposer la collerette 10c ou des excroissances prévues dans l’extrémité E annulaire du contenant interne 10.

[0103] Plus généralement, ce type de profil d’épaisseur permet de cumuler une rigidité globale avec des effets de déformation élastique, par exemple ici pour surmonter les reliefs 4 (rigides, en verre) de couplage, pour ce qui concerne l’ergot 15 des moyens V1 , V1 ’ de verrouillage, et obtenir un verrouillage sans altérer l’intégrité de l’insert 5, 5’.

[0104] Dans des variantes de réalisation, on peut aussi prévoir des entailles ou des fentes dans la partie annulaire de transition adjacente à la portion radiale C. La figure 3 montre par exemple une répartition en alternance d’entailles transversales pour former ce type de zone F51. Plus généralement, on comprend qu’une réduction d’épaisseur/enlèvement de matière, en particulier au-dessus des portions 6 délimitées par deux fentes longitudinales f 1 , f2, facilite l’effet de déformation élastique en définissant localement une zone charnière 19.

[0105] L’état de couplage de l’insert 5, 105 autour du contenant interne 10 résulte d’une rotation relative entre l’insert et le contenant interne 10, en atteignant une configuration de verrouillage dans laquelle deux ensembles de reliefs intérieurs de l’insert 5, 105 sont en prise sur la région de fixation RF pour :

- empêcher la remontée du contenant interne 10 ;

- verrouiller le mouvement de rotation.

Comme bien visible sur les figures et 15, 17A-17B notamment, l’ensemble de reliefs intérieurs 7a (ou éventuellement l’unique relief) pour l’effet anti-remontée est typiquement agencé plus haut que l’autre ensemble de reliefs intérieurs 15 ou T1 , T2 prévu pour verrouiller le mouvement de rotation.

[0106] En référence à la figure 19, on comprend que le contenant externe 20 peut indifféremment d’abord recevoir l’insert 105 seul ou recevoir l’insert 105 déjà couplé avec le contenant interne 10 qui, lui-même peut optionnellement être déjà pourvu de son couvercle pour une obturation hermétique de l’ouverture 10d. Quelle que soit l’ordre exact de montage, le récipient 1 obtenu peut présenter un démontage facilité du contenant interne 10 par rapport à l’insert 105 (et par rapport à l’ensemble de la partie réutilisable). [0107] Ici, les pattes 60 élastiquement déformables sont aisées à écarter, avec une configuration de pente à l’interface de contact entre le bourrelet B10 et les reliefs intérieurs 7a, ce qui permet d’écarter les reliefs intérieurs 7a de ces pattes 60, en réponse à une force de traction exercée par le dessus du contenant interne 10 (force qui peut être équivalente ou peu supérieure à celle exercée au moment du montage), sachant que la collerette 10c forme déjà une région préhensible. Plus généralement, l’insert 105 est configuré pour que la force de retrait requise pour désengager les reliefs intérieurs 7a soit inférieure à la force requise pour désengager les éléments de retenue RP formés sur une jupe J externe de l’insert 105, plus rigide que les pattes 60. [0108] Pour faciliter ce type de traction, au moment d’une opération de rechange du contenant interne (recharge), le couvercle 110 représenté sur la figure 16 peut être d’abord vissé sur le contenant interne 10 à retirer par l'intermédiaire des reliefs RC formés sur la collerette 10c. Une traction ascendante (traction relative par rapport la partie réutilisable) en saisissant ce couvercle 110 par une main de l’utilisateur, tout en maintenant le contenant externe 20 par une autre main, permet de désolidariser aisément le contenant interne 10.

[0109] En référence à la figure 16, le couvercle 110 peut être plus compact que le couvercle principal 30 en ayant une hauteur plus faible. Le couvercle 110 présente un fond 110a et une paroi latérale 110b qui s'étend longitudinalement vers le bas depuis le fond 110a. Ce couvercle 110 peut être fourni avec une cartouche de rechange consistant en un contenant interne de substitution, typiquement sous la forme d’une pièce en verre (verre épais de préférence). Une membrane intérieure M, couche rapportée analogue, face intégrée dans le matériau du couvercle, une lèvre ou jupe intérieure annulaire d’étanchéité peut en outre être prévue au niveau du fond 110a, pour garantir la fermeture hermétique du contenant interne 10 dans la cartouche.

[0110] Optionnellement, l’opération de rechange peut consister à réaliser successivement :

- un dévissage du couvercle 110 fourni avec la cartouche, afin de séparer ce couvercle 110 du contenant interne de substitution ; - un vissage de ce couvercle 110 sur le contenant interne 10 à retirer (ce dernier étant encore dans son état de couplage avec l’insert 105), après avoir ôté le couvercle 30 du récipient 1 , le vissage du couvercle 110 étant permis par un filetage 110r et/ou des reliefs adaptés formés intérieurement dans la paroi latérale 110b du couvercle 110 ;

- le retrait, ensemble, du couvercle 110 et du contenant interne 10, en tirant le couvercle 110 de façon en permettre le désengagement des reliefs intérieur 7a qui sont formés dans les pattes 60 élastiquement déformables de l’insert 105 (avec une mobilité par débattement radial de ces pattes 60 sachant qu’il n’y a pas de recouvrement latéral des pattes 60 par le couvercle 110, contrairement au couvercle 30), par rapport au bourrelet B10 ;

- la mise en place du contenant interne de substitution dans le volume intérieur V du contenu externe 20, par insertion au travers de l'insert annulaire 105, typiquement en insérant les clavettes ou reliefs analogues 4’ de la région de fixation RF dans les canaux d’insertion CC, avec simultanément l’engagement du bourrelet B10 ou autre type de relief de la région de fixation RF sous les reliefs intérieurs 7a à effet anti-remontée accidentelle du contenant interne 10 de substitution.

On comprend que le contenant de rechange est typiquement identique au contenant interne 10 remplacé, ou tout du moins similaire et pourvu des mêmes reliefs en verre dans la région de fixation RF.

[0111] On peut ainsi restituer le récipient 1 avec un contenu renouvelé, en retirant seulement une pièce en verre, recyclable, constitutive du contenant interne. Bien entendu, le couvercle 30 est conservé pour fermer le nouveau contenant interne 10 en recouvrant l’insert 105. [0112] En référence à la figure 18A, le couvercle 30 peut présenter des parties adaptables, par exemple sous la forme d’une plaque 30d d’habillage supérieure soudée ou rapporté sur la structure formant le fond 30a du couvercle, du côté extérieur, à l’opposé de la couche de contact ou opercule 50 qui peut aussi être rapporté sur la structure rigide formant le fond 30a. Par ailleurs, la paroi latérale 30b du couvercle 30, ici de forme annulaire pour cacher la partie extérieure du contenant interne 10 et tout ou partie de l’insert 105, présente :

- une face interne F30 de fixation sur la collerette 10c du contenant interne 10, comme bien visible sur les figures 15 et 19, cette face interne étant annulaire en définissant un premier diamètre intérieur de couvercle (qui peut être identique au diamètre intérieur du couvercle 110) ; et

- une autre face interne F30’ annulaire, de recouvrement du col 24 du contenant externe 20.

En référence à la figure 19, un épaulement intérieur 30e prévu dans la paroi 30b peut séparer ces faces intérieures F30, F30’, la face interne F30’ (plus basse) ayant un diamètre interne qui :

- est supérieur à celui de la face interne F30 (plus haute) :

- et/ou correspond à un diamètre intérieur maximal du couvercle 30.

Ici, la transition de section entre ces faces F30, F30’ se fait par un épaulement. Dans des variantes, la transition de section est progressive. Le diamètre interne de la face interne F30’ peut optionnellement être sensiblement égal à un diamètre intérieur du contenant externe 20 mesuré sous l’épaulement 20e.

[0113] De manière non limitative, le matériau du couvercle 30 peut être en plastique, éventuellement partiellement en plastique en combinant une partie intérieure en plastique et une partie extérieure en un autre matériau (optionnellement du verre, de la céramique, du bois, un matériau métallique, éventuellement un autre plastique ou un matériau composite), qui est différent ou de rigidité différente que le matériau servant à former la partie intérieure. [0114] Dans l’exemple illustré sur les figures 15 à 19, le contenant interne 10 a une collerette 10c qui surmonte la région de fixation RF et inclut elle-même une autre zone à relief(s). Ici, dans cette autre zone formée sur la tranche (face latérale) de la collerette 10c, il est prévu des reliefs de collerette RC qui sont saillants vers l’extérieur, formant des moyens de couplage en rotation par venue en prise avec des organes complémentaires R30, 11 Or formés intérieurement dans le couvercle 30 et/ou le couvercle 110. Cette disposition permet de réaliser la zone de fixation pour couvercle plus haut que l’insert 105, en pouvant simplifier la structure du col 24 et limiter l’extension en hauteur du col 24. [0115] En référence à nouveau à la figure 14, après l’étape de montage reflétée par le passage de l’état séparé (A) à l’état de couplage (B) dans la figure 14, on peut remplir le contenant interne 10 avec le produit 2 puis souder un opercule 50 de scellage pour sceller l’ouverture 10d du contenant interne 10d. Le passage des états (C) à (D) illustre cette étape de scellage, permettant par exemple de fixer l’opercule 50 par une zone annulaire de fixation en contact avec l’un parmi la portion externe 5b (au niveau du dessus d’une portion radiale C visible sur la figure 6) de l’insert 5 et/ou la face supérieure F1 du contenant interne 10. Il est ainsi obtenu un dispositif à réservoir DR (voir figure 2), qui peut être considéré comme une cartouche du récipient 1 .

[0116] En référence aux figures 6 et 14, les cavités d’immobilisation C5 peuvent servir à recevoir la partie supérieure du contenant externe 20 à l’état (E), après avoir fait entièrement rentrer le corps (10a, 10b) du contenant interne 0 dans le volume intérieur V du contenant externe 20 (cf. étape (D)). Un petit mouvement de rotation suffit ensuite à verrouiller en rotation le couplage contenant externe (20) - insert (5).

[0117] Avant l’opération (F) de mise en place du couvercle 30, on a réalisé une fixation de type baïonnette par entrainement en rotation du dispositif à réservoir DR à l’intérieur du contenant externe 20, afin que les organes de prise, ici formés par les languettes 8a, 8b, viennent dans la zone de verrouillage des évidements 24c (à gauche vers le bord longitudinal BC1 dans le cas de l’évidement 24c visible sur la figure 12). L’état (G) correspond à un exemple de récipient 1 du type operculé et muni du couvercle 30 pour recouvrir le col 24.

[0118] La figure 12 montre la position d’une languette 8a en position de verrouillage, qui a été déplacée en appuyant sur l’organe ou surface d’actionnement 80 accessible extérieurement du côté du col 24. Chaque languette 8a et 8b est actionnable par pression radiale vers l’intérieur et leur déplacement par rotation est permis, respectivement dans un sens ou dans un autre lorsque ces languettes sont mises en place dans les évidements 24c au travers du débouché supérieur axial 28.

[0119] Ce type d’actionnement en rotation de l’insert 5 est aisé et permet de surmonter la résistance au déverrouillage. Dans les exemples non limitatifs illustrés, la fixation de type baïonnette de l’insert 5 est permise par une action manuelle sélectivement réalisée sur deux côtés opposés de la face externe latérale du col. Le couplage final insert - contenant externe est permis par coopération entre des reliefs en verre (23, GR) prévus dans les évidements 24c de réception des pattes 8a, 8b préhensibles, typiquement en l’absence d’autres organes d’actionnement manuel : il n‘y a donc aucun encombrement lié à des portions préhensibles de l’insert qui seraient situées plus haut ou plus bas que le col 24. De plus, la portion radiale C peut être parfaitement plate.

[0120] Il est ici prévu dans l’évidement 24c un relief d’encliquetage ou tout bord prise GR adapté, ici de type nervure « grain de riz » verticale comme visible sur les figures 7-8, qui est en saillie radialement vers l’extérieur. A l’étape (D) de la figure 14, chaque organe ou ergot 5f prévu intérieurement sur la patte 8a, 8b peut surmonter la nervure ou bord de prise GR, et un encliquetage peut être obtenu. De la sorte, les cavités C5 montrées sur la figure 6 constituent des cavités d’immobilisation en rotation du col 24 ou organe/bague similaire du contenant externe 20.

[0121] Dans des variantes, l’étape (A) est optionnellement remplacée par une étape de montage de l’insert 105 sur le contenant externe 20, tandis que l’opercule 50 se fixe directement sur la collerette 10c. Plus généralement, lorsque le contenant interne 10 permet la fixation du couvercle 30, ceci permet de retarder le couplage insert - contenant interne, qui peut être une dernière étape du montage lorsque l’insert 105 a déjà été fixé sur le contenant externe 20. [0122] Le couplage en rotation est une option préférée pour permettre d’avoir un effet de verrouillage à la fin d’un mouvement de rotation du contenant interne 10 par rapport au contenant externe 20.

[0123] Dans une variante avec l’insert 5’ montré sur les figures 3 et 4, on comprend que les étapes de verrouillage en rotation peuvent être supprimées (cf. pas de guidage en rotation requis pour remonter l’insert 5’ vers l’extrémité annulaire E), sauf éventuellement pour ce qui concerne le couplage au contenant externe 20, lorsque le col 24 de celui-ci peut permettre un verrouillage par rotation, à la façon d’une connexion baïonnette, lors de l’engagement sur ce col 24 des organes de prise 8c.

[0124] En référence aux figures 11 et 12, on décrit à présent certaines particularités d’un récipient 1 après obtention des deux couplages (à l'état (E) montré sur la figure 14). Ces particularités peuvent s’appliquer aussi au récipient 1 coiffé par le couvercle 30, tel qu’illustré sur les figures 15 et 18A notamment. [0125] Dans les exemples illustrés, la section est généralement circulaire pour l’insert 5, 5’ ou 105 et le contenant externe 20, au moins dans la zone de contact avec l’insert. Le contenant interne 10 est également de section circulaire dans sa partie réservoir et au niveau de la région de fixation RF. Cependant, les contenants 10 et 20 peuvent présenter d’autres géométries, en particulier à distance de leur ouverture circulaire respective.

[0126] L’insert 5, 105 peut aussi présenter une géométrie d’adaptation pour présenter une circonférence intérieure ayant des angles ou excroissances à effet anti-rotation. En particulier, les portions 6, 6’ élastiquement déformables peuvent délimiter des tronçons droits, n’ayant pas un profil d’arc de cercle dans certaines options. [0127] Le plan P5 défini par le dessus de la portion externe 5b de l’insert 5 peut être au même niveau ou surélevé par rapport au niveau de l’extrémité annulaire E, qui est sous forme de collerette 10c dans des exemples non limitatifs. Autrement dit, l’insert 5 peut ne pas former un simple support pris axialement en sandwich entre une collerette 10c du contenant interne et la face supérieure S2 du contenant externe 20. Dans le cas des figures 11 et 12, on voit au contraire que l’insert 5 (ou alternativement l’insert 5’) permet de loger entièrement et donc d’encastrer harmonieusement le contenant interne 10 dans le volume intérieur V du contenant externe sans dépassement axial vers le haut de l’extrémité annulaire E par rapport à l’insert 5. On peut ainsi limiter si besoin l’encombrement en hauteur du récipient 1 . [0128] Il doit être évident pour les personnes versées dans l’art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l’éloigner du domaine d’application de l’invention comme revendiqué. Ainsi, le matériau de l’insert 5, 5’, 105 peut être adapté selon les besoins, de préférence en choisissant un matériau plus rigide qu’un élastomère. Par ailleurs, on prévoit sur les dessins un espacement régulier entre les contenants 10, 20, sans possibilité de contact contre la face intérieure du contenant externe 20. Cependant, dans certaines options rien n’empêche de prévoir des zones, par exemple ponctuelles de contact axial ou guidage. [0129] De plus, on peut aussi prévoir des options avec une fixation baïonnette combinée à un effet de came, par exemple grâce des surfaces penchées sur les nervures 23 de guidage, ce qui peut permettre au moment du découplage par les deuxièmes moyens V2, V2’ de verrouillage, de faire remonter légèrement la portion externe 5b. ceci peut faciliter ensuite le retrait du dispositif DR formant cartouche.