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Title:
CONTAINER WITH STOWABLE APPLICATION MEMBER FOR SOLID OR PASTY COSMETIC PRODUCT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/101268
Kind Code:
A3
Abstract:
The invention relates to a container for a solid or pasty cosmetic product that comprises a makeup application member including a base and a stick of a cosmetic product defining a longitudinal direction, and an elongated cap including an inner housing having an opening formed in an edge of said cap. The inner housing (15) has a longitudinal size sufficient for stowing the application member (11) in the cap (12), and the wall of the cap comprises a longitudinal slot (17) through which extends a pin (20) having a head that is accessible to a user’s finger, and a base adapted for acting on said application member (11) by pushing through the cap opening, the slot defining a longitudinal travel for said pin, that represents only a fraction of the length of the inner housing, between a recessed configuration in which the application member is stowed and an expanded configuration in which the pin moves the application member into a position that offers the user a sufficient grip for extracting the application member from the cap.

Inventors:
JOHNSSON OLIVIER (FR)
FERRO LEONARDO (FR)
Application Number:
PCT/FR2008/001620
Publication Date:
October 15, 2009
Filing Date:
November 19, 2008
Export Citation:
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Assignee:
BOURJOIS (FR)
JOHNSSON OLIVIER (FR)
FERRO LEONARDO (FR)
International Classes:
A45D40/20; A45D40/04; A45D40/12; A45D40/14; A45D40/16
Foreign References:
US6315479B12001-11-13
US2317087A1943-04-20
FR1193220A1959-10-30
US6322267B12001-11-27
FR2573638A11986-05-30
US4815485A1989-03-28
US20020197093A12002-12-26
Attorney, Agent or Firm:
SANTARELLI (14 Avenue de la Grande-Armé, Paris Cedex 17, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Conteneur de produit cosmétique solide ou pâteux comportant un élément d'application avec une base et un bâton de produit cosmétique définissant une direction longitudinale, et un capot allongé comportant un logement interne débouchant par une ouverture ménagée dans une tranche de ce capot et adapté à coiffer cet élément d'application suivant cette direction longitudinale, caractérisé en ce que le logement interne (15) a une dimension longitudinale suffisante pour permettre l'escamotage de l'élément d'application (11 , 11') dans ce capot (12, 12'), et la paroi de ce capot est munie d'une fente longitudinale (17, 17') traversée par un pion (20, 20') dont la tête (21 ) est accessible à un doigt d'une utilisatrice et dont le pied (22) est adapté à agir sur l'élément d'application (11 , 11'), par appui vers l'ouverture du capot, cette fente délimitant pour ce pion une course longitudinale représentant une fraction seulement de la longueur du logement interne, entre une configuration de recul permettant à l'élément d'application d'être escamoté et une configuration avancée dans laquelle le pion amène l'élément d'application dans une position offrant à une utilisatrice une prise suffisante pour extraire l'élément d'application hors du capot.

2- Conteneur selon la revendication 1 , caractérisé par le fait que la course du pion (20, 20') est au plus égale au quart de la longueur du logement interne.

3- Conteneur selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé par le fait que la course du pion (20, 20') est égale approximativement à dix millimètres. 4. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que cette fente (17, 17') est ménagée près de l'ouverture du capot.

5. Conteneur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'extrémité (17A, 17A') de la fente la plus proche de l'ouverture du capot présente au moins un godron (17B, 17C, 17B',

17C) qui rétrécit localement sa section.

6. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la tête (21 ) du pion a une face d'appui, destinée à être soumise à un doigt d'une utilisatrice, qui est inclinée par rapport à la direction longitudinale, en convergeant avec cette direction à l'opposé de l'ouverture du capot.

7. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la paroi du capot comporte, autour de la fente, un lamage (40) tel que, au moins en son extrémité opposée à l'ouverture du capot, la tête du pion (20') est escamotée dans l'épaisseur de cette paroi. 8. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le pied du pion agit axialement sur l'élément d'application, par appui en direction de l'ouverture du capot, sur un épaulement transversal périphérique (18, 18') que comporte cet élément d'application.

9. Conteneur selon la revendication 8, caractérisé en ce que la paroi du capot comporte un épaulement transversal interne (19) adapté à recevoir en appui l'épaulement transversal périphérique (18, 18') de l'élément d'application en configuration de recul.

10. Conteneur selon la revendication 8 ou la revendication 9, caractérisé en ce que la base (14, 14') de l'élément d'application comporte une tranche libre (14A) qui vient en affleurement avec l'ouverture du capot en configuration de recul et une tranche annulaire (14B, 14B') entourant une gaine (16, 16') s'étendant en direction du fond du capot et mobile en rotation par rapport à cette base en sorte de commander le mouvement axial du support par rapport à cette base, l'épaulement transversal périphérique (18, 18') contre lequel le pied du pion vient en appui étant disposé axialement entre cette tranche libre (14A) et cette tranche annulaire (14B, 14B').

11. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce qu'un joint d'étanchéité (50) est disposé entre l'élément d'application et la paroi interne du capot. 12. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 11 , caractérisé en ce que le pion (20) traverse la fente ménagée dans la paroi du capot par une âme formée de deux ailes (2OA, 20B) s'étendant à partir de la

tête en pouvant élastiquement se rapprocher, ces ailes étant terminées par deux saillies latérales respectives formant conjointement le pied.

13. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que l'élément d'application et la paroi interne coopèrent par friction, en configuration de recul, au moyen de bossages en saillie (14C) qui pénètrent dans une gorge (15A).

14. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que l'élément d'application et la paroi interne coopèrent par friction, en configuration avancée, au moyen de bossages en saillie (14C) qui pénètrent dans une gorge (15B).

Description:

Conteneur à élément d'application escamotable pour produit cosmétique solide ou pâteux

L'invention concerne un conteneur de produit cosmétique solide ou pâteux, notamment mais pas exclusivement un conteneur à fard à lèvres, couramment appelé « rouge à lèvres », mais dont la couleur peut, dans certains cas, ne pas être une nuance de rouge.

Les conteneurs à fard à lèvres comportent classiquement un élément d'application comportant un support portant un bâton pâteux de fard à lèvres, souvent appelé « raisin », et un corps tubulaire dans lequel le support peut se déplacer axialement, à volonté, en sorte de faire sortir le bâton ou au contraire de l'escamoter dans le corps tubulaire, ainsi qu'un élément tubulaire de stockage constituant un capot (ou capuchon), coopérant avec l'élément d'application (en pratique le corps tubulaire) pour enfermer et protéger le bâton lorsque l'utilisatrice ne s'en sert pas. Ce corps tubulaire et cet élément tubulaire peuvent avoir des sections circulaires ou non.

Diverses structures ont été proposées pour de tels conteneurs à fard à lèvres, que l'on peut distinguer selon que la commande en mouvement du support, et donc du bâton, est commandée directement ou indirectement.

Dans la catégorie des conteneurs à fard à lèvres à commande directe du support, on peut mentionner ceux qui comportent un ressort comprimé entre le fond du corps tubulaire et le fond du support en sorte de solliciter en permanence le support vers l'extérieur du corps tubulaire, ce qui oblige à maîtriser l'effet de ce ressort. On peut citer à ce propos le document US-A-2 486 960 qui décrit un support maintenu à friction dans un corps elliptique dont la force de serrage est réduite lors de chaque fermeture du

capot, ce qui permet au ressort de faire avancer le support vers la sortie du corps tubulaire. On peut aussi citer le document FR-A- 1 011 995, dans lequel le mouvement de translation du support est commandé par action directe d'un ressort sur le fond du support, tandis que le capuchon peut, par action sur une saillie latérale du support traversant le corps tubulaire, provoquer la rétraction du support vers l'intérieur du corps tubulaire.

En variante la commande directe du mouvement du support est réalisée par action sur une saillie latérale sur la quasi-totalité de la hauteur du corps tubulaire, sans intervention d'un ressort. On peut citer à ce propos le document US-1 ,290,164, ou le document US-3,954,114 où le mouvement sur la saillie se fait vers le bas pour provoquer l'extension du bâton vers le haut, ou encore le document US-4, 182,945. On peut également citer le document

US-2, 089,832 où le mouvement d'une saillie latérale vers le bas implique un mouvement du support vers le haut, par coopération avec des nervures hélicoïdales.

Dans le document US-3,989,392, la commande en mouvement sur le support se fait par l'intermédiaire d'une molette agissant sur une crémaillère solidaire du support.

Un autre exemple de commande directe sur le support est décrit dans le document US-4,621 ,935 où le support se déplace par poussée directe sur son fond.

D'autres structures mettent en œuvre des supports mobiles par rapport au corps tubulaire, faisant intervenir une rotation relative ; des exemples en sont donnés par les documents US-3,515,493 et EP-1 293 146. Pour certaines de ces structures, il a été proposé des systèmes provoquant une sortie partielle de l'élément d'application, suffisante pour permettre la saisie de celui-ci en vue de son extraction hors du capot.

C'est ainsi que les documents GB-834,486 et GB-859,838 décrivent des conteneurs à fard à lèvres dont l'élément d'application (dont la structure n'est pas détaillée) est, au repos, entièrement contenu dans le capot, à rencontre d'un ressort qui provoque la venue en saillie de l'élément d'application hors du capot sur une course suffisante pour permettre la prise de

l'élément d'application entre les doigts d'une utilisatrice pour sortir cet élément d'application hors du capot. Mais ces dispositifs nécessitent la présence de couvercles, reliés de manière parfois complexe au capot, pour maintenir l'élément d'application dans le capot lorsqu'on n'en a pas besoin. On peut aussi citer le document US-2,552,714 qui divulgue un élément d'application contenant un raisin, combiné à une brosse de finition de l'étalement du matériau de ce raisin : pour assurer une venue synchronisée en saillie de chacun de ces éléments lors du dégagement d'un couvercle, un ressort agit sur le fond de la brosse et sur une saillie latérale qui agit sur le fond de l'élément d'application. Mais ces dispositifs impliquent la présence d'un couvercle et, lors du dégagement de celui-ci, l'intervention d'un ressort pour provoquer la venue en saillie de l'élément d'application, alors que l'action de ce ressort peut ne pas être complètement contrôlée.

Plus récemment, les documents WO-2005/079622 et WO- 2006/120336 ont proposé des structures dans lesquelles l'élément d'application est entièrement escamoté dans le capot (dans une mesure suffisante pour empêcher qu'une utilisatrice puisse avoir une prise suffisante sur cet élément d'application pour le sortir du capot), tandis qu'un dispositif bistable disposé dans le capot permet de provoquer la venue en saillie de cet élément d'application hors du capot, sur une distance suffisante pour en permettre la prise par une utilisatrice. Ces dispositifs ne font intervenir aucun couvercle, mais la structure interne de tels conteneurs est assez complexe.

L'invention a pour objet de permettre l'escamotage, de manière fiable, d'un élément d'application de produit cosmétique dans un capot, dans une configuration ne permettant pas une prise aisée pour extraire cet élément d'application hors du capot, tout en permettant une venue en saillie contrôlée d'une partie de cet élément hors du capot, sans nécessiter ni couvercle ni structure interne complexe. Elle vise non seulement le cas d'un conteneur à fard à lèvres mais aussi, notamment, des conteneurs dont le produit peut être solidaire de l'élément d'application, voire constituer lui-même son propre élément d'application, par exemple des crayons ou des craies.

L'invention propose à cet effet un conteneur de produit cosmétique solide ou pâteux comportant un élément d'application de produit cosmétique comportant une base et un bâton de produit cosmétique, définissant une direction longitudinale, et un capot allongé comportant un logement interne débouchant par une ouverture ménagée dans une tranche de ce capot et adapté à coiffer cet élément d'application suivant cette direction longitudinale, caractérisé en ce que le logement interne a une dimension longitudinale suffisante pour permettre l'escamotage de l'élément d'application dans ce capot, et la paroi de ce capot est munie d'une fente longitudinale traversée par un pion dont la tête est accessible à un doigt d'une utilisatrice et dont le pied est adapté à agir sur l'élément d'application, par appui vers l'ouverture du capot, cette fente délimitant pour ce pion une course longitudinale représentant une fraction seulement de la longueur du logement interne, entre une configuration de recul permettant à l'élément d'application d'être escamoté et une configuration avancée dans laquelle le pion amène l'élément d'application dans une position offrant à une utilisatrice une prise suffisante pour extraire l'élément d'application hors du capot.

La course longitudinale du pion ne représente qu'une fraction seulement de la longueur du logement interne en ce sens que cette course représente au plus la moitié de cette longueur. De manière avantageuse, elle représente au plus un quart de cette longueur. Compte tenu des dimensions d'un certain nombre de conteneurs actuels, la course du pion est de préférence de l'ordre de 10 mm (typiquement entre 9 mm et 11 mm).

On appréciera que, sans nécessiter l'intervention d'un couvercle ou d'un ressort, l'invention met simplement en œuvre un pion traversant la paroi du capot à la faveur d'une fente, muni d'une tête accessible à un doigt d'une utilisatrice et d'un pied interne agissant sur l'élément d'application, ce qui permet un couplage très simple entre le mouvement imposé par l'utilisatrice sur cette tête et la venue en saillie de l'élément d'application hors du capot. Toutefois, contrairement aux saillies latérales mises en œuvre dans les anciens conteneurs à fard à lèvres, le pion du conteneur de l'invention n'a pas pour fonction de commander le mouvement du support vis-à-vis de l'élément

d'application, mais ne sert qu'à déplacer celui-ci sur une faible course, bien inférieure à la dimension longitudinale du logement interne du capot, ce qui contribue déjà à minimiser les conséquences d'un accrochage involontaire de cette saillie, par exemple à l'intérieur d'un sac de femme, puisqu'un tel accrochage ne pourra provoquer la sortie que d'une petite partie de l'élément d'application. Il mérite d'être noté que l'invention fait intervenir un très faible nombre de pièces (il n'y a qu'un pion mobile par rapport au capot), et que l'invention n'implique aucune modification à l'élément d'application, lequel peut donc être de structure classique. Pourtant la commande en mouvement de l'élément d'application est fiable.

Il convient de préciser que l'escamotage de l'élément d'application n'implique pas nécessairement que cet élément soit complètement contenu dans le logement ; cette expression signifie simplement que l'élément d'application est contenu au moins en très grande partie, et que la partie de la base qui se trouve le cas échéant hors du logement n'offre pas une prise suffisante, pour qu'une utilisatrice puisse l'extraire avec aisance hors du capot.

De manière avantageuse, cette fente est ménagée près de l'ouverture du capot, ce qui correspond à un éloignement maximum vis-à-vis du bâton de produit cosmétique, par exemple de fard à lèvres, et contribue donc à minimiser les éventuels risques de pollution de ce bâton par la fente. En outre, l'appui du pied sur l'élément d'application se fait donc près de l'ouverture du capot, en minimisant les risques de coincement de l'élément d'application dans le capot.

Egalement, la position de la fente à proximité de l'ouverture du capot permet une prise en main aisée du conteneur dans le creux de la main et une manipulation ergonomique du pion à l'aide du pouce de la main, l'autre main étant disponible pour saisir l'élément d'application une fois qu'il a atteint sa configuration avancée.

Selon une autre caractéristique avantageuse, l'extrémité de la fente la plus proche de l'ouverture du capot présente un ou plusieurs rétrécissements locaux de section, par exemple formés par une (ou des) bosse(s) ou bossages ménagés sur des tranches délimitant cette fente. Ces bosses ou bossages

forment un point dur que le pion doit franchir en fin de course pour atteindre une zone de position stable à l'extrémité de la fente. Cela permet que le pion conserve une position stable en l'absence de l'élément d'application. Le pion franchit les bosses en sens inverse et revient vers l'autre extrémité de la fente sous la poussée de l'élément d'application lorsque l'utilisatrice le remet en place dans le capot.

Selon une autre caractéristique avantageuse, la tête du pion a une face d'appui, destinée à constituer une surface de contact pour un doigt d'une utilisatrice, cette face d'appui étant inclinée par rapport à la direction longitudinale, en convergeant avec cette direction à l'opposé de l'ouverture du capot. Cela facilite l'application à cette tête d'un effort dans le sens visant à faire sortir l'élément d'application hors du capot. En outre, cette configuration inclinée réduit les risques d'accrochage indésirable de la tête dans le sens correspondant à la sortie de l'élément d'accrochage hors du capot (du fait de cette inclinaison, le risque d'accrochage est maximum dans le sens de la rétraction du pion vers sa position de recul).

Selon une autre caractéristique avantageuse, la paroi du capot comporte, autour de la fente, un lamage tel que, au moins en son extrémité opposée à l'ouverture du capot, la tête du pion est escamotée dans l'épaisseur de cette paroi. Il en résulte une minimisation du risque d'accrochage parasite de la tête du pion, dans un sac de femme par exemple, dans le sens de l'avance du pion en position de service. Comme précédemment, il convient de comprendre que la notion d'escamotage n'exclut pas que la tête du pion puisse venir légèrement en saillie, sous réserve que cela n'offre pas de prise suffisante pour un entraînement involontaire.

Selon encore une autre caractéristique avantageuse, le pied du pion agit axialement sur l'élément d'application, par appui en direction de l'ouverture du capot, sur un épaulement transversal périphérique que comporte cet élément d'application. Il en découle que le pion peut agir dans une pluralité de positions angulaires de l'élément d'application par rapport au capot.

Selon une autre caractéristique avantageuse, la paroi du capot comporte un épaulement transversal interne adapté à recevoir en appui

l'épaulement transversal périphérique de l'élément d'application en configuration de recul, la fente s'étendant axialement de part et d'autre de cet épaulement transversal interne du capot, le pied du pion étant , en configuration de recul de l'élément d'application, disposé au-delà de cet épaulement transversal interne du capot par rapport à l'ouverture du capot en sorte d'affleurer cet épaulement transversal interne. Il en découle que, en configuration de recul, l'élément d'application est maintenu sur toute une zone périphérique, sans que le pied du pion soit sollicité de manière excessive, même en cas de choc appliqué à l'élément d'application vers le fond du capot. Selon encore une autre caractéristique avantageuse, la base de l'élément d'application comporte une tranche libre qui vient en affleurement avec l'ouverture du capot en configuration de recul et une tranche annulaire entourant une portion tubulaire, s'étendant en direction du fond du capot et mobile en rotation par rapport à cette base en sorte de commander le mouvement axial du support par rapport à cette base, l'épaulement transversal périphérique contre lequel le pied du pion vient en appui étant disposé axialement entre cette tranche libre et cette tranche annulaire. Cela a pour avantage que le pied du pion ne sollicite pas la partie mobile en rotation de la base de l'élément d'application, et ne risque pas de la fausser. Selon encore une autre caractéristique avantageuse, un joint d'étanchéité est disposé entre l'élément d'application et la paroi interne du capot, entre ledit épaulement transversal périphérique et le fond du capot. Cela supprime tout risque que de la pollution parvienne au fard à lèvres en provenance de l'extérieur au travers de la fente. Selon une autre caractéristique avantageuse, le pion traverse la fente ménagée dans la paroi du capot par une âme formée de deux ailes s'étendant à partir de la tête en pouvant élastiquement se rapprocher, ces ailes étant terminées par deux saillies latérales respectives formant conjointement le pied. Il en découle que le pion est un élément qui est facile à monter, par simple déformation élastique, au travers de la fente, et peut donc être constituée d'une seule et même pièce.

Selon une autre caractéristique avantageuse, l'élément d'application et la paroi interne du capot coopèrent par friction en configuration de recul. Des bossages en saillie relativement à l'élément d'application ou au capot coopèrent avec un cordon annulaire de l'autre élément que les bossages franchissent lorsque l'élément d'application quitte la position escamotée. Ce point dur en position escamotée contribue à réduire les risques que l'élément d'application puisse sortir de manière incontrôlée du capot. De plus, selon un mode préférentiel de construction, des bossages additionnels, ou un cordon additionnel sont présents de façon à créer un second point dur lorsque l'élément d'application se trouve en configuration avancée. Ce second point dur retient l'élément d'application dans le logement du capot jusqu'à ce que l'utilisatrice saisisse la base.

Selon une autre caractéristique avantageuse, ces bossages sont, en configuration de recul, disposés axialement entre l'ouverture du capot et la zone où le pion agit sur l'élément d'application. Cela a pour avantage que la retenue de l'élément d'application dans le capot est assurée tout près de l'ouverture du capot, là où l'élément d'application est le plus large, c'est-à-dire là où le maintien par friction est le plus efficace.

Des objets, caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description qui suit, donnée à titre d'exemple illustratif non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue en élévation d'un conteneur selon l'invention, en configuration de recul de repos, la figure 2 en est une vue de dessus, - la figure 3 en est une vue de côté, par la gauche, la figure 4 en est une vue en coupe axiale, selon un plan parallèle à celui de la figure 3, la figure 5 en est une vue en coupe transversale, au travers du pion, - la figure 6 est une vue agrandie de ce pion,

la figure 7 est une vue agrandie du coin supérieur droit de la figure 4, montrant la coopération du pion avec le capot et l'élément d'application, la figure 8 est une vue analogue à celle de la figure 1 , d'une variante de réalisation du conteneur, la figure 9 en est une vue en coupe, analogue à celle de la figure 4, la figure 10 est une vue schématique du conteneur des figures 1 à 7, en configuration de recul de repos, avec arrachement de l'avant du capot, la figure 11 en est une vue schématique, en configuration d'extraction partielle, du fait d'une poussée d'un pouce vers le haut, la figure 12 en est une vue schématique, en configuration d'extraction complète, après préhension par des doigts d'une main, la figure 13 est une vue en perspective du conteneur dans la configuration de la figure 10, la figure 14 est une vue en perspective du conteneur dans la configuration de la figure 11 , et la figure 15 est une vue en perspective du conteneur, dans une configuration intermédiaire entre celles des figures11 et 13. Les figures 1 à 7 représentent un conteneur à fard à lèvres , désigné sous la référence générale 10. Ce conteneur 10 comporte un élément d'application de fard à lèvres 11 et un capot 12 adapté à coiffer cet élément d'application.

L'élément d'application 11 comporte un bâton de fard à lèvres schématisé en 13A dans la figure 4, qui est logé dans un support 13 que l'on appelle usuellement "mécanisme". Le mécanisme est d'un type connu et ne sera pas décrit en détail. Par exemple, le mécanisme comprend une cupule à laquelle le bâton est accroché. La cupule est mobile en translation relativement à une gaine 16 du support 13 suite à la rotation d'une couronne 13B relativement à la gaine et par l'intermédiaire d'une rampe hélicoïdale. L'élément comprend par ailleurs une base 14 dans laquelle la partie inférieure du mécanisme est logée. Lors de la mise en place du mécanisme dans la base en

phase de fabrication, la couronne 13B devient liée en rotation avec la base 14. La translation du bâton 13A est alors pilotée par un mouvement de rotation relative entre la base 14 et la gaine 16. D'autres modes de construction du mécanisme et de la base conviennent également. Le capot 12 est allongé selon une autre direction longitudinale, confondue avec celle de l'élément d'application lorsque ce dernier est engagé dans ce capot. Cette direction longitudinale constitue ici un axe de symétrie du capot.

Ce capot comporte un logement interne 15 qui débouche par une ouverture 12A ménagée dans une tranche de ce capot (ici en partie supérieure), tandis que son autre tranche (en bas des figures) est fermée. Ce capot est adapté à coiffer cet élément d'application suivant sa direction longitudinale.

Selon l'invention, le logement interne 15 a une dimension longitudinale suffisante pour permettre l'escamotage de l'élément d'application 11 dans ce capot 12, ce qui signifie que, en configuration de recul, l'élément d'application est engagé dans le logement du capot, avec la gaine orientée vers le fond du logement et la base vers l'ouverture du logement. Une utilisatrice n'a pas prise sur cet élément d'application ; ou tout au moins pas de prise aisée. On peut noter en effet que cela n'empêche pas que l'élément d'application déborde hors du capot, ici par sa tranche bombée, ainsi que cela ressort des figures 1 et 2. Cette dimension est ici déterminée par la longueur de la base 14 et de la gaine16 dont la rotation par rapport à la base commande le mouvement axial du bâton de fard à lèvres. Les dimensions en section du logement 15 vers son ouverture 12a sont sensiblement égales aux dimensions de la base sur une portion de longueur qui est égale ou supérieure à la course de l'élément d'application entre les deux configuration de recul et avancée pour permettre un guidage fonctionnel de la base dans le logement au moins entre ces deux positions. En outre, la paroi de ce capot est munie d'une fente longitudinale 17 traversée par un pion 20 dont la tête 21 est accessible à un doigt d'une utilisatrice et dont le pied 22 est adapté, en configuration de recul, à agir sur

l'élément d'application, par appui vers l'ouverture du capot. Cette fente délimite pour ce pion une course longitudinale qui ne représente qu'une fraction de la longueur du logement interne, au plus égale au quart de cette longueur. Le pion est ainsi mobile entre une configuration de recul dans laquelle il permet à l'élément d'application de s'escamoter dans le capot et une configuration avancée dans laquelle il amène l'élément d'application dans une position offrant à une utilisatrice une prise suffisante pour extraire cet élément d'application hors du capot. A titre indicatif la course du pion est de l'ordre de dix millimètres, ce qui correspond approximativement à la longueur de la fente. Il suffit donc d'un faible mouvement imposé à la tête pour déplacer, par l'intermédiaire de ce pied, l'élément d'application vers l'extérieur du capot sur une course suffisante pour permettre ensuite une prise de cette élément d'application entre deux doigts d'une utilisatrice et son extraction hors du capot.

Dans l'exemple représenté, cette fente est située en partie haute du capot, près de l'ouverture 12A de celui-ci.

On peut noter que l'extrémité supérieure de la fente, notée 17A, présente, sur les tranches qui délimitent la fente, des bosses ou bossages 17B, 17C qui rétrécissent localement son ouverture ; ces bosses sont parfois appelées « godrons ». Ces bosses forment un point dur que le pion doit franchir en fin de course pour atteindre une zone de position stable à l'extrémité de la fente. Cela évite que le pion ne prenne une position aléatoire en l'absence de l'élément d'application. Le pion franchit les godrons en sens inverse et revient vers l'autre extrémité de la fente sous la poussée de l'élément d'application lorsque l'utilisatrice le remet en place dans le capot. On pourrait aussi placer les bosses en surépaisseur de la paroi vers l'extérieur ou l'intérieur du logement 15. Une seule bosse peut aussi convenir. En variante, la fente pourrait être rétrécie dans toute la zone 17A de façon à retenir le pion par simple friction.

On peut noter que, ainsi que cela ressort des figures 2 et 5, le capot a une forme extérieure de section globalement carrée ; toutefois bien d'autres formes sont possibles, telles que des formes circulaires, hexagonales ou plus généralement polygonales, elliptiques, etc.

Par ailleurs, le logement interne et donc la base de l'élément d'application ont ici des formes circulaires ; toutefois, d'autres formes sont également possibles, comme précédemment. Il est toutefois préférable que l'élément d'application puisse s'engager dans le logement interne dans une pluralité de configurations angulaires, ce qui conduit à prévoir que la base est circulaire ou présente des maxima de largeur régulièrement répartis autour de son axe.

Selon un autre mode de construction, on peut prévoir un méplat sur la base dans la zone où elle est sollicitée par le pion. Enfin, dans l'exemple considéré, le pion 20 a une tête ronde, rappelant la forme d'un bouton, mais d'autres formes sont possibles, notamment rectangulaires ou carrée, par exemple avec des côtés parallèles à la direction longitudinale du capot, ou toute autre forme géométrique ou non.

De manière avantageuse, la tête 21 du pion a une face d'appui qui est inclinée par rapport à la direction longitudinale du capot. C'est ainsi que, à la figure 3, on observe que la tête 20 a, du côté droit, une face qui est inclinée vers le haut et vers la droite (ou à l'inverse, qui converge vers l'axe, en direction du fond du capot. On comprend que cette inclinaison facilite la venue en prise d'un doigt, typiquement un pouce, sur cette tête puis l'application d'une poussée vers le haut, donc en direction de la sortie de l'élément d'application hors du capot.

Egalement, la position de la fente à proximité de l'ouverture du capot permet une prise en main aisée du conteneur ou plus précisément du capot 12 dans le creux d'une main et une manipulation ergonomique du pion 20 à l'aide du pouce de la même main, l'autre main étant disponible pour saisir l'élément d'application par sa base 11 une fois qu'il a atteint sa position de configuration avancée.

Le maintien en position du pion dans la fente 17 implique que la tête et le pied soient plus larges que la fente. Pour permettre que ce pion soit d'un seul tenant tout en permettant une mise en place aisée dans le capot sans nécessiter non plus que ce capot soit formé de plusieurs pièces, ce pion 20 comporte ici (voir la figure 6) deux ailes 2OA et 2OB s'étendant à partir de la

tête, formant conjointement une âme coulissant dans la fente, terminées par deux saillies latérales respectives, ici de simples bourrelets, formant conjointement le pied. Ces ailes sont élastiquement déformables et peuvent en particulier se rapprocher ; on comprend qu'en conséquence, la mise en place du pion au travers de la fente 17 implique simplement l'application d'un effort pour forcer les ailes à se rapprocher jusqu'à permettre aux bourrelets de franchir la fente ; après franchissement de cette fente par les bourrelets, les ailes reviennent vers leur configuration normale en s'écartant, les bourrelets empêchant toute extraction du pion hors de cette fente. En variante non représentée, le pion peut être formé de deux pièces élémentaires portant respectivement la tête et le pied, assemblables par simple clipsage après mise en place de part et d'autre de la paroi du capot. Selon encore une autre variante, au lieu de prévoir que ce soit le pion qui soit déformable pour traverser la fente, ce sont les bords de la fente qui sont élastiquement déformables en sorte de pouvoir s'écarter lors du franchissement du pied (en pratique le pied est de plus faibles dimensions que la tête).

Le pied du pion pourrait être formé également par un croissant ou un anneau qui entoure partiellement ou totalement la base, ou encore par une chaussette engagée en coulissement dans le logement du capot et apte à recevoir la base et la gaine de l'élément d'application.

Il a été indiqué que le pion agit par son pied, par appui sur l'élément d'application en direction de l'ouverture 12a du logement, (c'est cet appui simple qui permet ensuite que l'élément d'application puisse ensuite être extrait). Ainsi que cela ressort de la figure 4, le pion agit sur un épaulement transversal périphérique 18 que comporte cet élément d'application : cet épaulement est donc continu. Toutefois, en variante non représentée, il peut suffire que l'élément d'application soit muni d'une simple portée localisée, propre à coopérer avec le pied du pion. De manière avantageuse, cet épaulement transversal 18 de l'élément d'application est adapté à venir en appui contre un épaulement transversal interne 19 du logement du capot lorsque l'élément d'application est

en configuration de recul. Cela présente l'avantage que ces épaulements peuvent venir en appui sur toute la périphérie de l'élément d'application. Pour ce faire, la fente 17 s'étend axialement de part et d'autre de cet épaulement transversal interne du capot, tandis que le pied du pion est, en configuration de recul (voir la figure 4 ou 7) disposé au-delà de cet épaulement transversal par rapport à l'ouverture (donc en dessous, sur ces figures 4 et 7) ; dans l'exemple représenté, en configuration de recul, le pied affleure l'épaulement transversal 19.

Le pion peut, en principe, agir sur n'importe quelle partie de l'élément d'application, mais il paraît préférable que ce soit sur la base plutôt que sur la gaine 16 qui peut provoquer le mouvement axial du support et du bâton de fard à lèvres. On peut noter que, aux figures 4 et 7, c'est sur la base qu'est ménagé l'épaulement transversal 18 avec lequel coopère le pied du pion.

Plus précisément, dans l'exemple considéré, cet épaulement est intermédiaire entre les tranches extrêmes de cette base, à savoir la tranche libre 14A (venant sensiblement en affleurement de l'ouverture 12A aux figures 1 , 3 et 4) et la tranche annulaire basse 14B qui entoure la gaine 16 qui s'étend en direction du fond du capot, et qui est mobile en rotation par rapport à la base en vue de la commande du mouvement axial du support et du bâton. Toutefois, en variante non représentée, le pion peut agir directement sur cette tranche annulaire 14B.

On comprendra que l'invention s'applique à n'importe quelle structure d'élément d'application permettant ou non à un bâton de produit cosmétique de se déplacer par rapport à la base. Notamment, le conteneur pourrait être utilisé pour une craie ou un crayon. C'est-à-dire que l'élément d'application, ici relié au bâton de produit par son mécanisme, peut être remplacés par une craie ou encore un crayon à usage cosmétique, ou d'une façon générale un élément en forme de bâton monté sur la base (en d'autres termes, l'élément d'application peut être formé en tout ou partie par le produit lui-même).

Ainsi que cela ressort aux figures 10 à 12 (où la paroi de la base est visible, du fait de l'arrachement d'une partie du capot), des bossages en saillie

14C sont avantageusement prévus entre les faces en regard de l'élément d'application et la paroi interne du capot, de manière à renforcer la retenue par friction de l'élément d'application dans le logement interne du capot. Les bossages 14c sont présents ici en saillie de la paroi de la base. Ils coopèrent avec un cordon annulaire 15A du logement 15 que les bossages franchissent lorsque l'élément d'application quitte la position escamotée. Ainsi la position escamotée est marquée par un point dur. De préférence, les bossages coopèrent avec un second cordon 15B et marquent par un point dur de la même façon la configuration avancée. Ainsi, l'élément d'application est retenu par rapport au capot dans ces deux positions, et il ne risque pas d'être séparé par exemple sous l'effet de son propre poids. D'autres modes de construction conviennent également. Par exemple on peut inverser la position relative des bossages et des cordons. Au lieu de deux cordons, on peut prévoir deux ensembles de bossages. Au lieu de cordon en relief on peut prévoir des gorges en creux. If est possible aussi d'avoir seulement un point dans la position de configuration avancée.

Les figures 8 et 9 présentent un autre conteneur, repéré 10' dans son ensemble, présentant quelques variantes par rapport au conteneur 10 des figures 1 à 7. Sur ces figures 8 et 9, des éléments analogues à ceux des figures 1 à 7 portent des références qui se déduisent de celles utilisées pour ces figures 1 à 7 par l'adjonction d'un indice « prime ».

On observe à la figure 8 que la paroi du capot comporte, autour de la fente 17', un lamage 40, c'est-à-dire une réduction d'épaisseur délimitant une dépression. Ainsi que cela ressort de la figure 9, ce lamage est tel que, au moins en l'extrémité basse de la tête du pion (donc en l'extrémité du pion qui est opposée à l'ouverture du capot), cette tête est escamotée dans l'épaisseur de cette paroi. On comprend à l'examen de cette figure 9 que le risque que le pion fasse l'objet d'un accrochage involontaire, par exemple à l'intérieur d'un sac de femme, est infime. En fait, dès lors qu'il y a un lamage à l'intérieur duquel pénètre la tête du pion, on obtient une réduction du risque d'accrochage.

On observe en outre, sur cette figure 9, la présence d'un joint d'étanchéité 50, disposé entre l'élément d'application 11' et la paroi interne du

capot 12'. Plus précisément, dans l'exemple considéré, ce joint d'étanchéité est situé dans une rainure de la base, entre l'épaulement sur lequel agit le pion 20' et le fond du capot. Le joint d'étanchéité contribue également à la retenue par friction de l'élément d'application dans son logement. Le joint d'étanchéité peut être placé aussi dans une rainure du capot. D'autres moyens d'étanchéité peuvent également convenir.

Les figures 10 à 15 représentent diverses configurations du conteneur lors de l'extraction de l'élément d'application.

Aux figuresiO et 13, l'élément d'application est escamoté au sein du capot, formant ainsi un ensemble compact esthétique. Le pion est en position de repos (c'est-à-dire en position basse compte tenu de ce que l'ouverture du capot est dirigée vers le haut).

Lorsqu'une utilisatrice prend en main le conteneur, il lui est facile, notamment grâce au pouce de cette main, d'agir sur la tête du pion en sorte de le déplacer vers le haut. Il en découle que qu'une partie de la base vient en saillie hors du capot (figures 11 et 14).

La course du pion est suffisante pour que l'utilisatrice puisse, avec son autre main, saisir la partie de l'élément d'application venue en saillie et extraire l'ensemble de l'élément d'application (figures 12 et 15). On pourra noter que, dans l'exemple considéré, la longueur de la fente, ou plutôt la course du pion, est au plus égale à la moitié de la longueur du capot.

De même, on peut noter que l'exemple précité concerne un conteneur de produit cosmétique solide ou pâteux comportant un élément d'application avec une base et un bâton de produit cosmétique définissant une direction longitudinale, et un capot allongé comportant un logement interne débouchant par une ouverture ménagée dans une tranche de ce capot et adapté à coiffer cet élément d'application suivant cette direction longitudinale dans une configuration dans laquelle le bâton est orienté vers le fond à partir de la base, caractérisé en ce que le logement interne a une dimension longitudinale suffisante pour permettre l'escamotage de l'élément d'application dans ce capot, et la paroi de ce capot est munie d'une fente longitudinale

traversée par un pion dont la tête est accessible à un doigt d'une utilisatrice et dont le pied est adapté à agir sur l'élément d'application, par appui vers l'ouverture du capot, cette fente délimitant pour ce pion une course longitudinale représentant une fraction seulement de la longueur du logement interne, entre une configuration de recul permettant à l'élément d'application d'être escamoté et une configuration avancée dans laquelle le pion amène l'élément d'application dans une position offrant à une utilisatrice une prise suffisante sur la base pour extraire l'élément d'application hors du capot en vue d'une utilisation de l'élément d'application.