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Title:
CONTROL DEVICE FOR COUPLING MEANS WITH VARIABLE OPERATING FORCE MODERATION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2000/053945
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a control device for coupling means (1) such as for instance a clutch, a brake, a gearbox control or a speed regulator, in particular for motor vehicles, comprising motor means (2), an actuating member (3) for the coupling means, a linkage mechanism (4) arranged between the motor means (2) and the actuating means, and a force moderating arrangement (5) comprising at least a standby power storage (6) for moderating the operating force of the motor means. The invention is characterised in that the force modifying means (7) act on the power storage to vary the level of power stored therein.

Inventors:
DELEVALLEE JEAN-LOUIS
MICHEL STEPHANE
PELLETIER NICOLAS
LEBAS GILLES
LECLERCQ MATHIEU
Application Number:
PCT/FR2000/000574
Publication Date:
September 14, 2000
Filing Date:
March 08, 2000
Export Citation:
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Assignee:
VALEO (FR)
International Classes:
F16D23/12; F16D27/00; F16D29/00; (IPC1-7): F16D23/12
Foreign References:
DE4302846A11994-08-04
GB2313885A1997-12-10
US5809830A1998-09-22
US5996754A1999-12-07
DE2019412A11971-12-02
DE2539770A11977-03-24
EP0125871A21984-11-21
FR2754029A11998-04-03
FR2523743A11983-09-23
FR2541793A21984-08-31
FR2698931A11994-06-10
FR2609562A11988-07-15
FR2599446A11987-12-04
FR9809639A1998-07-28
FR2456877A11980-12-12
US5238093A1993-08-24
FR2606428A11988-05-13
Attorney, Agent or Firm:
Thibaudeau, David (15 rue des Rosiers, Saint-Ouen, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif de commande d'un moyen d'accouplement (1), tel que par exemple un embrayage, un frein, une commande de boite de vitesse ou un variateur de vitesses, en particulier pour véhicule automobile, comportant un moyen moteur (2), un organe d'actionnement (3) du moyen d'accouplement, un mécanisme de liaison (4) agencé entre le moyen moteur (2) et l'organe d'actionnement, et un agencement modérateur d'effort (5) comportant au moins un accumulateur d'énergie d'assistance (6) pour modérer l'effort de manoeuvre du moyen moteur, caractérisé en ce que des moyens modificateurs d'effort (7) agissent sur l'accumulateur d'énergie d'assistance (6) pour faire varier le niveau d'énergie emmagasiné par celuici.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens modificateurs d'effort (7) sont pilotés par au moins un moyen détecteur (8) qui reçoit une information représentant une variation d'un ou de plusieurs paramètres de fonctionnement du moyen d'accouplement (1).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ce moyen détecteur (8) reçoit une information provenant du moyen d'accouplement (1).
4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ce moyen détecteur (8) reçoit une information provenant de l'organe d'actionnement (3).
5. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ce moyen détecteur (8) reçoit une information provenant du moyen moteur (2).
6. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le ou les paramètres de fonctionnement dépendent de l'usure d'au moins un matériau de friction que présente le moyen d'accouplement (1).
7. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le ou les paramètres de fonctionnement dépendent des dispersions des caractéristiques de fonctionnement du moyen d'accouplement (1) constatés entre différents pièces fabriquées dans une même série.
8. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le moyen détecteur (8) utilise 1'effort fourni par le moyen moteur (2) comme information.
9. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le moyen détecteur (8) utilise un mouvement du moyen d'accouplement (1), de l'organe d'actionnement (3), du mécanisme de liaison (4) ou du moyen moteur. (2) comme information.
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le moyen accumulateur d'énergie (6) comporte un ressort métallique tel qu'un ressort à boudin (55).
11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le moyen accumulateur d'énergie (6) comporte un élément en matière synthétique ou en caoutchouc.
12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le moyen accumulateur d'énergie (6) comporte un fluide sous pression.
13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens modificateurs d'effort (7) agissant sur l'accumulateur d'énergie (6) comprennent un système mécanique variable relié à 1'accumulateur d'énergie.
14. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que les moyens modificateurs d'effort (7) agissant sur l'accumulateur d'énergie (6) comprennent un moyen agissant sur la pression du fluide ou agissant sur la distribution du fluide.
15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens modificateurs d'effort (7) agissant sur l'accumulateur d'énergie (6) ont leur propre système motorisé agissant sur une au moins une de ses caractéristiques géométriques variable.
16. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que les moyens modificateurs d'effort (7) agissant sur l'accumulateur d'énergie (6) sont actionnés par le moyen moteur (2).
17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que le moyen moteur (2) agit sur les moyens modificateurs d'effort (7) par l'intermédiaire d'une course supplémentaire ou sur course effectuée en dehors de la course normale nécessaire pour la manoeuvre du moyen d'accouplement (1).
18. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé en ce que le dispositif d'accouplement (1) n'est pas activé lors de la réalisation d'une surcourse pour agir sur les moyens modificateurs d'effort (7).
19. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens modificateurs d'effort (7) comportent une roue à rochet (56) permettant aux moyens modificateurs d'effort (7) d'avoir une variation progressive et toujours dans le même sens de leur caractéristique géométrique variable.
20. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé en ce que la surcourse réalisée par le moyen moteur (2) fait varier d'au moins une dent la roue à rochet (56).
21. Dispositif selon la revendication 20, caractérisé en ce que un boîtier (51) supporte les moyens modificateurs d'effort (7) et comportent un doigt de commande (57) agissant sur la roue à rochet (56), lors d'une manoeuvre du moyen d'accouplement (1), ladite manoeuvre comportant une surcourse.
22. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens modificateurs d'effort (7) comprennent un ensemble vis et écrou (58, 59) agissant sur le moyen accumulateur d'énergie (6).
23. Dispositif selon la revendication 22, caractérisé en ce que la roue à rochet (56) est propre à actionner le système de vis et écrou (58,59) par l'intermédiaire d'un système de démultiplication de mouvement (60).
24. Dispositif selon la revendication 23, caractérisé en ce que le système vis et écrou (58,59) comporte un de ses éléments vis ou écrou en appui sur l'accumulateur d'énergie (6), tandis que l'autre de ses éléments, écrou ou vis, est propre à être entraîné par la roue à rochet (56) par l'intermédiaire d'un réducteur à roue dentée et vis sans fin formant le système de démultiplication (60).
25. Dispositif selon la revendication 23, caractérisé en ce que le système de démultiplication de mouvement est constitué par un système à roues coniques (80,82).
26. Dispositif selon la revendication 25, caractérisé en ce que le système comprend une première roue conique (80) montée coaxialement et solidaire de la roue à rochet (56), et une seconde roue conique (82) disposée à 90°, entraînée en rotation par la première roue conique (80) et qui est portée par la vis (58) du système visécrou (58,59).
27. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 16 à 26, caractérisé en ce que les moyens modificateurs d'effort (7) comportent un moyen pour opérer une remise manuelle à l'état initial de ces moyens modificateurs d'effort lors d'une intervention sur le moyen d'accouplement (1).
28. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens modificateurs d'effort (7) agissent sur l'accumulateur d'énergie d'assistance (6) pour faire varier le niveau d'énergie emmagasiné par celuici, en l'augmentant ou en le diminuant alternativement.
29. Dispositif selon la revendication 28, caractérisé en ce que le moyen moteur (2) agit sur les moyens modificateurs d'effort (7) par l'intermédiaire d'une course supplémentaire effectuée dans 1'autre sens par rapport à cette première course supplémentaire, ou bien par une deuxième course supplémentaire qui va dans le même sens mais au delà de cette première course supplémentaire, pour faire varier le niveau d'énergie emmagasiné par l'accumulateur d'énergie (6) en l'augmentant ou en le diminuant alternativement.
30. Dispositif selon la revendication 29, caractérisé en ce que les moyens modificateurs d'effort (7) comportent une deuxième roue à rochet (61), qui est mise en oeuvre grâce à une sur course du moyen moteur (2), et qui fait varier le niveau d'énergie de l'accumulateur d'énergie (6) dans l'autre sens que la variation apportée par la première roue à rochet (56).
31. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 18, caractérisé en ce que les moyens modificateurs d'effort (7) comprennent deux ensembles (86,88) qui sont mobiles en translation suivant deux directions opposées sous la commande d'un levier (92) monté pivotant sur le premier ensemble (86) et qui comporte un doigt (94) qui est en prise avec une dent d'une crémaillère (96) portée par le second ensemble (88).
32. Dispositif selon la revendication 31, caractérisé en ce qu'une butée fixe (106). montée sur le boîtier (51) sert de moyen pour commander le pivotement du levier (92).
33. Dispositif selon la revendication 31 ou 32, caractérisé en ce que le second ensemble (88) vient en appui sur une extrémité de l'accumulateur d'énergie (6).
34. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 31 à 33, caractérisé en ce que le second ensemble (88) porte une bague (100) dans laquelle s'engage une tige (90) solidaire du premier ensemble (86), et en ce que la bague (100) porte des languettes (102) à sa paroi interne qui viennent en prise avec des crans (104) usinés dans la tige (90).
35. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 18, caractérisé en ce que les moyens modificateurs d'effort (7) comprennent un dispositif de remise à zéro après un certain nombre de réglages du niveau d'énergie emmagasiné par 1'accumulateur (6).
36. Dispositif selon la revendication 35, caractérisé en ce que les moyens modificateurs d'effort (7) comprennent deux rampes hélicoïdales dentées (110,112) qui viennent en prise l'une avec l'autre et qui sont respectivement usinées aux deux faces d'extrémité adjacentes de deux manchons (114,116) axialement alignés et montés sur une tige (125), l'un des manchons (114) étant mobile en rotation alors que l'autre manchon (116) est mobile en translation.
37. Dispositif selon la revendication 36, caractérisé en ce que les dents (111,113) des deux rampes hélicoïdales (110,112) coopèrent de manière à écarter le manchon (116) du manchon (114) lors de la rotation de ce dernier.
38. Dispositif selon la revendication 37, caractérisé en ce que les dents (111,113) formant des paliers (llla, 113a) et des crans (lllb, 113b) successifs, et comprennent une pente de retour (lllc, 113c) pour ramener le manchon (116) contre le manchon (114) après le décalage maximum possible entre les dents (111,113) des deux rampes (110,112), lesdites pentes de retour formant le dispositif de remise à zéro.
39. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 36 à 38, caractérisé en ce que le manchon (114) est commandé en rotation par un levier (140).
40. Dispositif selon la revendication 39, caractérisé en ce que le levier (140) est porté par une biellette de renvoi (47) du système (9) de liaison non linéaire monté entre le moyen moteur (2) et les moyens modificateurs d'effort (7), et destiné à venir coopérer avec les dents d'une roue à rochet (56) portée par la manchon (114) pour l'entraîner en rotation.
41. Dispositif selon la revendication 40, caractérisé en ce que le levier (40) est monté pivotant autour d'un pivot (145) supporté par le boîtier (51).
42. Dispositif selon la revendication 41, caractérisé en ce que le levier (140) est coudé et présente une première partie d'extrémité (140a) qui épouse la forme complémentaire de celle d'une biellette de renvoi (47) du système (9) de liaison non linéaire monté entre le moyen moteur (2) et les moyens modificateurs d'effort (7), et une seconde partie d'extrémité qui forme un doigt (141) destiné à venir coopérer avec les dents d'une roue à rochet (56) portée par le manchon (114) mobile en rotation.
43. Dispositif selon la revendication 42, caractérisé en ce que la biellette (47) vient en contact avec la partie d'extrémité (140a) du levier (140) pour le faire pivoter autour de son pivot (145) et mettre en prise le doigt (141) avec les dents de la roue à rochet (56).
44. Dispositif selon les revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que le moyen détecteur (8) reçoit une information provenant d'un capteur électrique détectant la course d'un élément.
45. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 44, caractérisé en ce que le moyen moteur (2) comporte un moteur électrique (34).
46. Dispositif selon la revendication 41, caractérisé en ce que le moyen détecteur (8) utilise comme information une mesure du courant électrique consommé par ce moteur électrique (34).
47. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que cette information est produite lors de l'actionnement du moyen d'accouplement (1) pendant une phase aller et retour de cet actionnement.
48. Dispositif selon la revendication 47, caractérisé en ce que le moyen détecteur (8) compare différentes mesures faites sur ces niveaux d'énergie, pour par comparaison en déduire une évolution du moyen d'accouplement (1) et de ce fait agir sur le moyen modificateur d'effort.
49. Dispositif selon la revendication 47 ou 48, caractérisé en ce que les moyens modificateurs d'effort sont ajustés pour garder un rapport constant entre les deux niveaux d'énergie fournis par le moyen moteur (2), lors des phases aller et retour de son actionnement.
50. Dispositif selon la revendication 49, dans lequel le moyen d'accouplement (1) consiste en un embrayage, caractérisé en ce que l'accumulateur d'énergie (6) fournit une énergie plus importante dans la phase de débrayage par rapport à celle fournie dans la phase d'embrayage.
51. Dispositif selon la revendication 46, dans lequel le moyen d'accouplement (1) comporte un ressort à diaphragme (16) pour venir serrer des plateaux (14 et 15) sur au moins une garniture de friction (18), caractérisé en ce que la dite mesure du courant permet de mesurer une usure de la garniture de friction entraînant une variation de son épaisseur, et donc une variation de la géométrie du ressort à diaphragme et de l'effort qu'il exerce.
52. Dispositif selon la revendication 51, caractérisé en ce que les moyens modificateurs d'effort (7) de l'accumulateur d'énergie (6) font varier le niveau d'accumulation d'énergie, pour compenser une modification de la valeur de la force à exercer sur le ressort à diaphragme (16).
53. Dispositif selon la revendication 52, caractérisé en ce que cette variation du niveau de l'accumulateur d'énergie (6) se fait en comprimant le ressort métallique (55), pour compenser une usure de la garniture de friction (18).
54. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 44, caractérisé en ce que le moyen moteur (2) comporte un fluide sous pression produisant un mouvement sensiblement linéaire du moyen de liaison (4).
55. Dispositif selon la revendication 46, caractérisé en ce que le moteur électrique (34) est monté avec un réducteur de vitesse (36,37) produisant un mouvement sensiblement linéaire du moyen de liaison (4).
56. Dispositif selon la revendication 55, caractérisé en ce que le réducteur de vitesse (36,37) est constitué par une vis sans fin (36) sur l'arbre du moteur, coopérant avec une roue dentée (37), qui agit à son tour sur un système du type à pignon et crémaillère (38,39) pour manoeuvrer le moyen de liaison (4).
57. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la liaison entre le moyen moteur (1) et l'accumulateur d'énergie (6) est un système (9) qui transmet une force de manière non linéaire.
58. Dispositif selon la revendication 57, caractérisé en ce que le système (9) de liaison non linéaire est constitué par un système mécanique de came ou de biellettes articulées (44,47), disposé de manière à ce que l'accumulateur d'énergie (6) applique à chaque instant une certaine force sur le moyen de liaison (4), force d'une valeur proche de celle qu'il faut fournir pour actionner le moyen d'accouplement (1).
59. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 54 à 58, caractérisé en ce que le système (9) de liaison non linéaire constitué par un système de biellettes articulées comprend une première biellette (44) liée par un pivot (43) avec le moyen de liaison (4), son autre extrémité recevant un pivot (45) lié a une deuxième biellette (47), cette deuxième biellette est liée à son autre extrémité à l'accumulateur d'énergie (6), et entre les deux extrémités de cette deuxième biellette se trouve un pivot (62) lié au carter (51) de l'ensemble agencement modérateur d'effort (5).
60. Dispositif selon la revendication 59, caractérisé en ce que les trois axes (45,49,62) de la biellette ne sont pas alignés, et que le système non linéaire (9) est disposé de manière à ce que quand le moyen d'accouplement (1) est débrayé, les deux points d'appui (49,64) du ressort métallique (49,64) ainsi que le pivot (62) sont sensiblement alignés.
61. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de liaison (4) comporte un système de réglage (10) de sa longueur.
62. Dispositif selon la revendication 61, caractérisé en ce que le moyen de liaison (4) comporte une tige (68) portant des dentures coopérant avec un ou plusieurs pignons (69), ces pignons pouvant être arrêtés en rotation par un moyen complémentaire (70).
63. Dispositif selon la revendication 61 ou 62, caractérisé en ce que le système de réglage (10) peut être actionné par une surcourse du moyen moteur (2).
64. Dispositif selon la revendication 62 ou 63, caractérisé en ce que la surcourse du moyen moteur provoque une action sur le moyen complémentaire (70) qui prend appui sur le boîtier (5), ce qui laisse libres en rotation les pignons (70).
65. Dispositif selon la revendication 61 et l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de commande 12 est agencé de manière à ce que une usure du moyen d'accouplement (1) soit compensée, en ce qui concerne la course ou 1'effort à fournir par le moyen de liaison (4), pour que le moyen moteur (2) soit peu influencé par cette usure du moyen d'accouplement.
66. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de commande (12) comporte un moyen de contrôle (11) pour signaler une variation d'un paramètre du moyen de d'accouplement (1).
67. Dispositif selon la revendication 66, caractérisé en ce que le moyen de contrôle (11) donne une information dépendante des actions effectuées sur les moyens modificateurs d'effort (7), ou sur le système de réglage (10) de la longueur.
Description:
« Dispositif de commande pour moyen d'accouplement avec modération d'effort variable ».

La présente invention concerne un dispositif de commande d'un moyen d'accouplement, tel que par exemple un embrayage, un frein ou un variateur de vitesses, en particulier pour véhicule automobile.

Un tel dispositif est décrit dans les documents FR A 2 523 743 et FR A 2 541 793.

Un tel dispositif comporte un moyen moteur, un organe d'actionnement du moyen d'accouplement et un mécanisme de. liaison agencé entre le moyen moteur et l'organe d'actionnement.

Le moyen d'accouplement comporte au moins un élément de sortie propre à être serré entre au moins un élément de pression et un élément de réaction, cet élément de réaction peut être éventuellement divisé pour formation d'un volant amortisseur de torsion ou d'un volant flexible. L'élément de sortie peut consister en un disque, en une friction d'embrayage appelée également disque de friction, ou en une courroie. L'élément de pression peut consister en un plateau de pression, en un piston ou en un flasque mobile d'une poulie. Cet élément de pression est mobile axialement dans les deux sens et est soumis à l'action d'au moins un moyen de serrage à action axiale, tel qu'un diaphragme, pour serrage de l'élément de sortie entre les éléments de pression et de réaction.

Le moyen de serrage et l'élément de pression forment un équipage mobile entre deux positions limites pour modifier l'état du dispositif d'accouplement. Ainsi dans un embrayage l'élément de sortie est normalement dans une position limite de serrage, tandis que, d'une part, dans un frein l'élément de sortie est normalement dans une position limite de libération, et, d'autre part, dans un variateur de vitesses la courroie est toujours serrée dans ses deux positions limites Pour ce faire une timonerie antagoniste est adaptée à agir sur 1'équipage pour faire passer celui ci de sa première position limite à sa deuxième position limite et vice- versa.

Tout cela dépend des nombreuses applications et pour plus de précisions on se reportera notamment aux figures 1 et 10 du

document FR A 2 523 743 montrant respectivement une application à un embrayage et à un variateur de vitesses à poulies et courroie.

A la lumière de ce document on voit que la timonerie comporte au moins un élément de sortie constitué par un élément d'attaque, tel qu'une butée de débrayage montée coulissante axialement sur un tube de guidage, pour action sur le moyen de serrage à action axiale.

Dans une forme de réalisation divulguée notamment dans ce document FR A 2523 743 l'organe d'actionnement du dispositif de commande agit directement sur cet élément d'attaque et consiste en un levier de débrayage en forme de fourchette en sorte que la timonerie antagoniste comporte uniquement cet élément d'attaque.

En variante la timonerie comporte également un élément d'entrée sur lequel est propre à agir l'organe d'actionnement du dispositif de commande. Cet organe consiste par exemple en une tige agissant en traction ou en poussée sur une fourchette de débrayage pivotante agissant elle même sur l'élément d'attaque en sorte que la timonerie est de nature mécanique.

En variante la timonerie peut comporter des parties hydrauliques telles qu'une colonne de liquide ou autres.

Ainsi dans une forme de réalisation 1'organe d'actionnement, par exemple en forme de tige, actionne le piston d'un émetteur d'une commande hydraulique comportant un récepteur agissant sur la fourchette de débrayage précitée ou directement par son piston sur l'élément d'attaque comme décrit par exemple dans le document FR A. 2 698 931 le récepteur étant alors du type concentrique.

La timonerie peut donc être de toute nature appropriée.

Pour automatiser la manoeuvre du moyen d'accouplement on a proposé dans les documents FR A 2 523 743 et FR A 2 541 793 de doter le dispositif de commande d'un agencement modérateur d'effort de manoeuvre comprenant au moins un accumulateur d'énergie d'assistance pour modérer 1'effort de manoeuvre du moyen moteur.

Grâce a cette disposition le moyen moteur, tel qu'un moteur hydraulique à centre fermé ayant un effet positionneur ou un moteur électrique, est de faible puissance et le dispositif de

commande est de construction simple et peu encombrante tout en bénéficiant d'une sensibilité de manoeuvre comparable à celle d'une commande manuelle par exemple au pied à l'aide d'une pédale.

En outre on peut faire glisser de manière contrôlée l'élément de sortie pour notamment filtrer des vibrations ou éviter un blocage.

Des usures surviennent au sein du moyen d'accouplement lors de la durée de vie de celui-ci. Par exemple les garnitures de friction du disque de friction d'un embrayage s'usent, ainsi que dans une moindre proportion les faces de friction du plateau de pression et de réaction de 1'embrayage entre lesquelles sont serrées de manière débrayable les garnitures de friction. Dans un variateur de vitesses et dans un frein la courroie respectivement les garnitures de friction s'usent. Il en résulte que la position de 1'élément de pression et donc de 1'élément d'attaque varient.

La force développée par les moyens de serrage varie donc au cours de la durée de vie du moyen d'accouplement.

Pour tenir compte de cela et ne pas modifier le moyen d'accouplement on choisit la courbe caractéristique (effort en fonction de la course) de l'accumulateur d'énergie d'assistance pour compenser celle du moyen de serrage au milieu de sa durée de vie comme divulgué dans le document FR A 2 609 562 (figure 2) dans le cadre d'un embrayage à diaphragme.

En En outre, les dispersions dues aux dispersions des tolérances de fabrication des constituants modifient la force exercée par le moyen de serrage.

Cette disposition donne satisfaction, néanmoins la demanderesse s'est demandé si il n'était pas encore possible de mieux maîtriser 1'effort de manoeuvre du moyen moteur en fonction des phénomènes d'usure et des dispersions dues aux tolérances de fabrication des constituants du moyen d'accouplement, sans modifier de manière profonde ce moyen d'accouplement.

La présente invention a pour objet de répondre de manière simple et économique à ce souhait.

Suivant 1'invention un dispositif de commande du type précité est caractérisé en ce que des moyens modificateurs d'effort

agissent sur l'accumulateur d'énergie d'assistance pour faire varier le niveau d'énergie emmagasiné par celui-ci.

Grâce à l'invention on peut faire varier l'assistance de l'agencement modérateur d'effort en fonction des usures au sein du moyen d'accouplement en sorte que le moyen moteur travaille avec une puissance mieux maîtrisée sans prévoir de dispositif de rattrapage d'usure au sein du moyen d'accouplement comme décrit par exemple dans le document FR A 2 599 446. Le dispositif de commande est ainsi plus fiable et d'une plus grande durée de vie, le moyen moteur fournit moins d'énergie.

En outre on s'affranchit économiquement des tolérances de fabrication des pièces de la chaîne cinématique allant du moyen d'accouplement au dispositif de commande car on peut ajuster dés le départ l'accumulateur d'énergie d'assistance en fonction de la caractéristique du moyen d'accouplement.

De plus on peut tenir compte des phénomènes de température pour faire varier l'assistance de 1'agencement modérateur en fonction de la température sachant que lorsque le véhicule doit circuler dans un pays froid le couple vu par le moyen moteur n'est pas le même que dans un pays chaud. On peut aussi tenir compte des phénomènes de dilatation, par exemple du gonflement momentané, dans des conditions sévères de fonctionnement, des garnitures de friction d'un embrayage conduisant à une modification de 1'effort du moyen de serrage. Il peut s'agir également des phénomènes de dilatation provoquées par la chaleur dégagée par une machine électrique tournante formant alternateur et démarreur en étant associée à 1'embrayage et conduisant à une modification de 1'effort du moyen de serrage. Une telle machine est décrite par exemple dans le document FR 98 09639 déposée le 28/07/1998.

Ainsi on règle à volonté suivant différents paramètres (usures, température, tolérances de fabrication, dilatations, etc...) 1'effort d'assistance de l'agencement modérateur d'effort.

La solution est donc fiable économique, d'une grande durée de vie et prend en considération les déformations évolutives, telles que les usures, et les déformations momentanées se produisant notamment au sein du moyen d'accouplement. La sensibilité de commande du moyen d'accouplement est améliorée.

A la lumière du document FR-A-2609562, l'invention simplifie la stratégie de commande d'un embrayage à actionnement motorisé.

Pour limiter la course du moyen moteur sans modifier le moyen d'accouplement, on prévoit avantageusement de doter le dispositif de commande d'un dispositif de réglage de la longueur pour rattraper 1'usure d'au moins un composant du moyen d'accouplement.

Le dispositif de commande tient ainsi compte des modifications de l'état du moyen d'accouplement, notamment de ses usures, sans avoir recours à un dispositif de rattrapage d'usure au sein de ce moyen d'accouplement.

Suivant une caractéristique, la mise en route des moyens modificateurs d'effort est pilotée par des moyens de détection recevant au moins une information provenant d'une variation d'un ou plusieurs paramètres de fonctionnement du moyen d'accouplement de la chaîne cinématique allant du moyen d'accouplement au dispositif de commande.

L'information peut donc provenir de 1'un au moins des composants du moyen d'accouplement. Par exemple on peut détecter la position de l'élément de pression, ou l'épaisseur de l'un au moins des éléments de sortie et de réaction, ou la force exercée par l'accumulateur d'énergie de serrage sur l'un au moins de ses appuis.

Suivant d'autres caractéristiques : -les moyens modificateurs d'effort sont pilotés par au moins un moyen détecteur qui reçoit une information représentant une variation d'un ou de plusieurs paramètres de fonctionnement du moyen d'accouplement en sorte que la commande du moyen d'accouplement est optimisé ; -le moyen détecteur reçoit une information provenant du moyen d'accouplement ; -le moyen détecteur reçoit une information provenant de l'organe d'actionnement ; -de manière économique et plus fiable, le moyen détecteur reçoit une information provenant du moyen moteur, en sorte que le moyen d'accouplement et sa timonerie associée ne sont pas modifié ;

-le ou les paramètres de fonctionnement dépendent de l'usure d'au moins un matériau de friction que présente le moyen d'accouplement ; -le ou les paramètres de fonctionnement dépendent des dispersions des caractéristiques de fonctionnement du moyen d'accouplement constatés entre différents pièces fabriquées dans une même série en sorte que le dispositif de commande s'adapte de manière simple, efficace et économique à chacun des moyen d'accouplement produit ; -le moyen détecteur utilise 1'effort fourni par le moyen moteur comme information en sorte que 1'on bénéficie de manière directe de la connaissance de la valeur à modifier ; -le moyen détecteur utilise un mouvement du moyen d'accouplement, de l'organe d'actionnement, du mécanisme de liaison ou du moyen moteur comme information ; -le moyen accumulateur d'énergie comporte un ressort métallique, tel qu'un ressort à boudin, ce qui représente une solution économique ; -le moyen accumulateur d'énergie comporte un élément en matière synthétique ou en caoutchouc, ce qui est favorable à la réduction des bruits ; -le moyen accumulateur d'énergie comporte un fluide sous pression, ce qui permet d'emmagasiner une plus grande quantité d'énergie et de la restituer très rapidement ; -les moyens modificateurs d'effort agissant sur l'accumulateur d'énergie comprennent un système mécanique variable relié à l'accumulateur d'énergie, ce qui représente une solution économique ; les moyens modificateurs d'effort agissant sur l'accumulateur d'énergie comprend un moyen agissant sur la pression du fluide ou agissant sur la distribution du fluide, ce qui permet de contrôler facilement 1'effort exercé par cet accumulateur d'énergie ; -les moyens modificateurs d'effort agissant sur l'accumulateur d'énergie ont leur propre système motorisé agissant sur une au moins une de ses caractéristiques géométriques variable ;

-de manière économique et fiable, les moyens modificateurs d'effort agissant sur l'accumulateur d'énergie sont actionnés par le moyen moteur, qui a ainsi une double fonction ; -de manière simple, le moyen moteur agit sur les moyens modificateurs d'effort par l'intermédiaire d'une course supplémentaire ou surcourse effectuée en dehors de la course normale nécessaire pour la manoeuvre du moyen d'accouplement ; -le dispositif d'accouplement n'est pas activé lors de la réalisation d'une surcourse pour agir sur les moyens modificateurs d'effort ; -les moyens modificateurs d'effort comportent une roue à rochet permettant au moyen modificateur d'effort d'avoir une variation progressive et toujours dans le même sens de sa caractéristique géométrique variable ; -la surcourse réalisée par le moyen moteur fait varier d'au moins une dent la roue à rochet ; -un boîtier supporte les moyens modificateurs d'effort et comportent un doigt de commande agissant sur la roue à rochet, lors d'une manoeuvre du moyen d'accouplement, ladite manoeuvre comportant une sur-course ; -les moyens modificateurs d'effort comprennent un ensemble vis et écrou agissant sur le moyen accumulateur d'énergie ; -la roue à rochet est propre à actionner par l'intermédiaire d'un système de démultiplication de mouvement le système de vis et écrou ; -le système vis et écrou comporte un de ses éléments, vis-écrou, en appui sur le ressort, tandis que l'autre de ses éléments, respectivement écrou-vis, est propre à être entraînée par la roue à rochet par l'intermédiaire d'un réducteur à roue dentée et vis sans fin ; -les moyens modificateurs d'effort comportent un moyen pour opérer une remise manuelle à 1'état initial de ce moyen modificateur d'effort lors d'une intervention sur le moyen d'accouplement, cette remise à l'état initial pouvant consister en la rotation d'un élément du réducteur ou de la roue à rochet après avoir neutralisé le système de cliquet de la roue à rochet si nécessaire, ce moyen permettant de préparer le dispositif de

commande après, par exemple, l'échange d'au moins un composant du moyen d'accouplement ; -les moyens modificateurs d'effort agissent sur l'accumulateur d'énergie d'assistance pour faire varier le niveau d'énergie emmagasiné par celui-ci, en l'augmentant ou en le diminuant alternativement ; -le moyen moteur agit sur les moyens modificateurs d'effort par l'intermédiaire d'une course supplémentaire effectuée dans 1'autre sens par rapport à cette première course supplémentaire, ou bien par une deuxième course supplémentaire qui va dans le même sens mais au delà de cette première course supplémentaire, pour faire varier le niveau d'énergie emmagasiné par 1'accumulateur d'énergie en l'augmentant ou en le diminuant alternativement, ce qui représente un moyen économique de réalisation ; -les moyens modificateurs d'effort comportent une deuxième roue à rochet, qui est mise en oeuvre grâce à une sur course du moyen moteur, et qui fait varier le niveau d'énergie de l'accumulateur d'énergie dans 1'autre sens que la variation apportée par la première roue à rochet, le rapport entre la rotation d'une roue à rochet et la variation induite du niveau d'énergie pouvant être différent pour une roue ou l'autre ; -le moyen détecteur reçoit une information provenant d'un capteur électrique détectant la course d'un élément ; -le moyen moteur comporte un moteur électrique ; -le moyen détecteur utilise comme information une mesure du courant électrique consommé par ce moteur électrique, ce qui donne une information précise du couple fourni par le moyen moteur tout en ne nécessitant pas de moyen supplémentaire ; -cette information est faite lors de l'actionnement du moyen d'accouplement pendant une phase aller et retour de cet actionnement, afin de mesurer les valeurs de la quantité d'énergie utilisée par le moyen moteur lors des mouvements aller et retour, afin d'en déduire un éventuel ajustement à réaliser sur le moyen modificateur d'effort ; -le moyen détecteur compare différentes mesures faites sur ces niveaux d'énergie, pour par comparaison en déduire

une évolution du moyen d'accouplement et de ce fait agir sur les moyens modificateurs d'effort, ce qui permet de suivre cette évolution dans le temps par un système d'échantillonnage, en éliminant des phénomènes parasites qui influenceraient certaines valeurs particulières ; -les moyens modificateurs d'effort sont ajustés pour garder un rapport constant entre les deux niveaux d'énergie fournis par le moyen moteur, lors des phases aller et retour de son actionnement, ce qui permet de garder constant un certain équilibre entre ces deux phases ; -avec un système d'embrayage utilisé comme moyen d'accouplement, l'accumulateur d'énergie fournit une d'énergie plus importante dans la phase de débrayage par rapport à celle fournie dans la phase d'embrayage, ce qui permet d'obtenir une vitesse de débrayage plus élevée ; -le moyen d'accouplement comporte un ressort à diaphragme pour venir serrer des plateaux sur au moins une garniture de friction, la dite mesure du courant permet de mesurer une usure de la garniture de friction entraînant une variation de son épaisseur, et donc une variation de la géométrie du ressort à diaphragme et de 1'effort qu'il exerce ; -les moyens modificateurs d'effort de l'accumulateur d'énergie sont utilisés pour faire varier le niveau d'accumulation d'énergie, pour compenser une modification de la valeur de la force à exercer sur le ressort à diaphragme ; -cette variation du niveau de l'accumulateur d'énergie se fait en comprimant le ressort métallique, pour compenser une usure de la garniture de friction qui tend, par une modification de la géométrie de fonctionnement du ressort à diaphragme, à augmenter 1'effort nécessaire pour actionner le moyen d'accouplement dans le sens du débrayage ; -le moyen moteur comporte un fluide sous pression produisant un mouvement sensiblement linéaire du moyen de liaison ; -le moteur électrique est monté avec un réducteur de vitesse produisant un mouvement sensiblement linéaire du moyen de liaison ;

-le réducteur de vitesse est constitué par une vis sans fin sur l'arbre du moteur, coopérant avec une roue dentée, agissant sur un système du type à pignon et crémaillère pour manoeuvrer le moyen de liaison, ce qui donne à ce moyen de liaison un mouvement linéaire ; -la liaison entre le moyen moteur et le moyen accumulateur d'énergie est un dispositif qui transmet une force de manière non linéaire, ce qui donne une courbe caractéristique de 1'effort fourni par l'accumulateur en fonction du déplacement ; -le système de liaison non linéaire est constituée par un système mécanique de came ou de biellettes articulées, disposés de manière à ce que le moyen accumulateur d'énergie applique à chaque instant une certaine force sur le moyen de liaison, force d'une valeur proche de celle qu'il faut fournir pour actionner le moyen d'accouplement, ce qui permet de réduire l'effort qui doit être délivré par le moteur ; -le système de liaison non linéaire constitué par un système de biellettes articulées comprend une première biellette liée par un pivot avec le moyen de liaison, son autre extrémité recevant un pivot lié a une deuxième biellette, cette deuxième biellette est liée à son autre extrémité au système accumulateur d'énergie, et entre les deux extrémités de cette deuxième biellette se trouve un pivot lié au carter de l'ensemble agencement modérateur d'effort, ce qui permet de réaliser un moyen économique ; -les trois axes des biellettes ne sont pas alignés, et le système non linéaire est disposé de manière à ce que quand le moyen d'accouplement est débrayé, les deux points d'appuis du ressort métallique ainsi que le pivot sont sensiblement alignés, ce qui représente une position d'autoblocage, pour le maintien de 1'ensemble dans cette position il n'est pas nécessaire que le moyen moteur produise une force qui consommerait de l'énergie ; -le moyen de liaison comporte un système de réglage de sa longueur, ce qui permet d'avoir un fonctionnement du moyen moteur indépendant d'une modification des courses d'au moins un élément de la chaîne cinématique ; -le moyen de liaison comporte une tige portant des dentures coopérant avec un ou plusieurs pignons, ces pignons pouvant

être arrêtés en rotation par un moyen complémentaire, ce qui représente un système économique ; -le moyen de mise à longueur peut être actionné par une surcourse du moyen moteur, ce qui représente une réalisation simple ne nécessitant pas de nouveau moyen ; -la surcourse du moyen moteur provoque une action sur le moyen complémentaire qui prend appui sur le boîtier, ce qui laisse les pignons libre en rotation les pignons ; -le dispositif de commande est agencé de manière à ce que une usure du moyen d'accouplement soit compensée, en ce qui concerne la course ou 1'effort à fournir par le moyen de liaison, pour que le moyen moteur soit peu influencé par cette usure du moyen d'accouplement, ce qui permet de prévoir un dimensionnement du moyen moteur adapté pour un seul cas de fonctionnement ; -le dispositif de commande comporte un moyen de contrôle pour signaler une variation d'au moins un paramètre du moyen de d'accouplement, et de connaître l'évolution de ce paramètre qui peut être par exemple l'usure de la garniture de friction ; -le moyen de contrôle donne une information dépendante des actions effectuées sur le moyen modificateur d'effort, ou sur le système de réglage de la longueur, ce qui est un moyen économique ne nécessitant pas de dispositifs supplémentaires.

La structure et les caractéristiques des moyens modificateurs d'effort telles qu'énoncées précédemment correspondent à un mode de réalisation donné qu'à titre d'exemple, sachant que d'autres modes de réalisation seront également envisagés.

Les descriptions qui suivent illustrent l'invention en regard des dessins annexés dans lesquels : -les figures 1 et 2 représentent un moyen d'accouplement du type embrayage à friction, -la figure 3 est une vue schématique de principe d'un dispositif selon l'invention pour commander le moyen d'accouplement de la figure 1, -les figures 4,5 et 6 illustrent un dispositif de commande selon 1'invention avec un premier mode de réalisation des moyens modificateurs d'effort du dispositif de commande,

-les figures 7 et 8 illustrent une variante des moyens modificateurs d'effort des figures 4,5 et 6, -les figures 9 et 10 illustrent un moyen de mise à longueur d'un mécanisme de liaison de dispositif de commande, -les figures 11 et 12 illustrent un second mode de réalisation des moyens modificateurs d'effort du dispositif de commande, -les figures 13,13a et 13b illustrent un troisième mode de réalisation des moyens modificateurs d'effort du dispositif de commande, -les figures 14 et 14a à 14e illustrent un principe de fonctionnement différent de moyens modificateurs d'effort du dispositif de commande, -les figures 15 et 15a à 15d illustrent un quatrième mode de réalisation des moyens modificateurs d'effort appliquant le principe de fonctionnement illustré sur les figures 14 et 14a à 14e, et -les figures 16,16a et 16b illustrent une variante de réalisation du quatrième mode de réalisation des moyens modificateurs d'effort.

Dans les figures 1 et 2, on voit en 1 un moyen d'accouplement, en 3 un organe d'actionnement du moyen d'accouplement.

L'organe d'actionnement 3 appartient à un dispositif de commande 12 du moyen d'accouplement l. Ce moyen comporte au moins un élément de sortie 13 propre à être serré entre au moins un élément de pression 14 et un élément de réaction 15. Cet élément de réaction peut être éventuellement divisé pour formation d'un volant amortisseur de torsion ou d'un volant flexible. L'élément de sortie 13 consiste en une friction d'embrayage appelée également disque de friction. L'élément de pression consiste en un plateau de pression.

Cet élément de pression 14 est mobile axialement dans les deux sens et est soumis à l'action d'au moins un moyen de serrage à action axiale 16, ici un diaphragme, pour serrage de l'élément de sortie 13 entre les éléments de pression et de réaction.

Le moyen de serrage et 1'élément de pression forment un équipage mobile entre deux positions limites pour modifier l'état

du dispositif d'accouplement. Ainsi dans un embrayage l'élément de sortie est normalement dans une position limite de serrage embrayage engagé (figure 1) et dans une seconde position limite de libération embrayage désengagé (figure 2).

Pour ce faire une timonerie antagoniste 17 est adaptée à agir sur 1'équipage pour faire passer celui ci de sa première position limite à sa deuxième position limite et vice-versa.

Pour plus de précisions on se reportera au document FR A 2 523 743.

Pour mémoire, on rappellera que la friction d'embrayage 13 comporte à sa périphérie externe au moins une garniture de friction 18 solidaire d'un disque de support 19 relié de manière rigide ou élastique à un moyeu 20 cannelé intérieurement pour sa liaison en rotation à un arbre mené 21, ici à l'arbre d'entrée de la boite de vitesses du véhicule automobile.

Dans les figures 1 et 2, deux garnitures de friction 18 sont disposées de part et d'autre du disque de support métallique 19 relié de manière élastique à l'aide des ressorts 22 au moyeu 20.

Le plateau de réaction 15 est solidaire est solidaire ici d'un arbre menant 23 à savoir le vilebrequin du moteur du véhicule.

Le diaphragme 16 est monté ici de manière pivotante sur un couvercle 24 fixé sur le plateau de réaction 15. Le plateau de pression 14 est lié en rotation au couvercle 24 de manière connue à l'aide de languettes axialement élastiques non représentées.

Pour plus de précisions, on se reportera au document FR-A-2456877 montrant différents montages du diaphragme 16 de manière pivotante sur le couvercle. Dans les figures 1 et 2, le diaphragme 16 est monté de manière pivotante sur le couvercle 24 à l'aide de pattes 25 issues par découpe et pliage du fond du couvercle, et d'une couronne jonc 26 comme dans les figures 1 à 4 de ce document.

Ici la force élastique de serrage du diaphragme 16 est telle qu'il reste constamment en appui contre le couvercle 24.

On notera que la courbe caractéristique du diaphragme 16, effort en fonction de la déflexion, a une forme globalement

sinusoidale et passe par un maximum comme expliqué dans ce document FR-A-2456877.

Cette courbe varie dans le temps en fonction de l'usure des garnitures de friction 18. De même, une augmentation de 1'épaisseur des garnitures 18 sous 1'effet de la chaleur suite à des conditions sévères d'utilisation provoquées par une augmentation de la température des plateaux 14 et 15, entraîne une variation de la charge exercée par le diaphragme 16 sur le plateau de pression 14.

La charge exercée par le diaphragme 16 sur le plateau 14 dépend également des dispersions de fabrication des constituants du moyen d'accouplement.

La présente inventions a pour objet de créer un dispositif de commande qui prend en compte toutes ces variations.

Plus précisément selon l'invention, figure 3, le dispositif de commande 12 comporte un moyen moteur 2, l'organe d'actionnement 3, un mécanisme de liaison 4 agencé entre le moyen moteur 2 et l'organe d'actionnement 3, un agencement modérateur d'effort 5 comportant au moins un accumulateur d'énergie d'assistance 6 pour modérer 1'effort de manoeuvre du moyen moteur 2, et des moyens modificateurs d'effort 7 agissant sur l'accumulateur d'énergie d'assistance 6 pour faire varier le niveau d'énergie emmagasiné par le dit accumulateur.

Ici le diaphragme 16 agit sur le plateau de pression 14 pour serrer les garnitures 18 entre les plateaux 14 et 15 en sorte que 1'embrayage 1 et normalement engagé (figure 1).

Pour désengager celui-ci, le dispositif de commande 12 par l'intermédiaire de son organe d'actionnement 3 agit sur la timonerie 17 pour faire basculer le diaphragme 16 afin d'annuler la charge qu'il exerce sur le plateau de pression 14 pour libérer les garnitures 18, en sorte que le couple n'est plus transmis entre l'arbre menant 23 et l'arbre mené 21.

La timonerie 17 peut avoir toute forme appropriée. Ici la timonerie 17 comporte une fourchette de débrayage 26 constituant l'élément d'entrée de la timonerie, et un élément de sortie 28 constitué par une butée de débrayage montée coulissante le long d'un tube de guidage, non représenté, traversé par l'arbre 21.

La fourchette 27 comporte de manière connue, à son extrémité inférieure, deux doigts 29 et à son extrémité supérieure une déformation semi-sphérique 30 pour montage d'une rotule 31 solidaire de l'organe d'actionnement en forme de tige.

La fourchette 27 est montée sur une rotule 32 entre ses extrémités en sorte qu'elle est montée pivotante sur le carter 33 de la boite de vitesses qui porte la rotule.

Bien entendu, la timonerie peut comporter des parties hydrauliques et avoir toute forme appropriée comme précité, l'organe d'actionnement pouvant consister en une fourchette ou en un piston manoeuvrant directement la butée 28 formant l'élément d'attaque agissant sur le moyen de serrage 16.

Grâce au dispositif de commande 12, la manoeuvre de 1'embrayage est automatisée comme dans le document FR-A-2 523 743, mais le moyen moteur développe la plus faible puissance possible grâce aux moyens modificateurs d'effort 7 permettant de faire varier le niveau d'énergie emmagasiné par l'accumulateur d'énergie 6 assistant le moyen moteur.

On maîtrise mieux la puissance du moteur. En outre, le dispositif de commande 12 (figure 3) comprend au moins un moyen détecteur 8 qui reçoit une information d'un capteur représentant une variation d'un ou de plusieurs paramètres de fonctionnement du moyen d'accouplement.

Par variation de paramètre de fonctionnement, on entend notamment les variations causées par les usures, notamment des garnitures 18, la variation de température, la variation momentanée d'épaisseur d'un des composants, par exemple le gonflement des garnitures de friction 18, la variation de charge du moyen de serrage 16, et la variation de progressivité au niveau des garnitures de friction 18. Pour mémoire, on rappellera que classiquement les garnitures 18 sont montées de part et d'autre du support 19 en étant relié à celui ci de manière élastique. Lors de l'opération d'engagement de l'embrayage on serre progressivement les garnitures de friction. Lors de la durée de vie de l'embrayage, il se produit des phénomènes d'incrustation des garnitures en sorte que le serrage progressif des garnitures varie engendrant ainsi une variation de progressivité.

Ce moyen détecteur 8 envoie une information en cas de variation d'au moins un des paramètres précités, à un moyen de contrôle 11 pilotant la mise en route du moyen moteur 2. Ce moyen de contrôle 11 dans le cas d'un embrayage pour véhicule reçoit des informations concernant notamment les vitesses de rotation des arbres 21,23, le rapport de vitesses engagé, la position de la pédale d'accélérateur et la position du levier de changement de vitesses. Ce moyen de contrôle 11 comporte un calculateur pilotant la mise en route du moyen moteur selon des programmes déterminés en fonction des informations reçues.

Le moyen de contrôle 11 déclenche alors, en fonction de ou des informations reçues par le moyen détecteur 8, la mise en route du moyen moteur 2 pour effectuer une surcourse et actionner le moyen de modification d'effort afin de faire varier le niveau d'énergie emmagasinée dans l'accumulateur d'énergie.

Le moyen de détection 8 peut recevoir une information d'un capteur détectant une variation de mouvement de l'élément de pression 14 du moyen d'accouplement, une variation d'épaisseur de l'élément de sortie ou une variation de charge du moyen de serrage.

Ce capteur peut être du type inductif, à résistance variable, capacitif ou du type capteur de pression. Ce capteur peut comporter un élément mobile du type joint de frottement, tige, goupille Mécanindus décrit dans le document FR-A-25 99 446. On peut utiliser également un capteur porté par le couvercle du type de celui décrit dans le document US-A-5 238 093 On voit à la lumière de ces documents 14 que 1'embrayage peut être du type tiré (FR-A-25 99 446) ou comporter des ressorts à boudin constituant le moyen de serrage.

Avantageusement pour ne pas modifier le moyen d'accouplement, le moyen de détection 8 reçoit une information d'un capteur implanté au niveau de la timonerie 17. On peut utiliser comme capteur le capteur d'effort de celui de la figure 10 du document FR 98 09 639 déposé le 28 juillet 1998 lorsque la timonerie comporte un piston agissant sur la butée de débrayage 28 de manoeuvre du diaphragme 16. Ce capteur transforme ou pas l'information d'effort exercée sur la butée de débrayage en information relative pour déterminer la position de la butée 28. On peut utiliser un

capteur porté par la butée de débrayage tel celui décrit dans les figures 3 et 4 du document FR-A-26 06 428 pour en déduire, grâce aux cannelures coniques ou à des cannelures manquantes, l'usure des garnitures de friction.

De préférence pour ne pas modifier le moyen d'accouplement 1 et l'organe d'actionnement 3, le moyen détecteur 8 reçoit une information provenant du dispositif de commande 12. Il peut recevoir une information provenant du capteur du type de celui décrit dans le document FR-A-26 10 263 avec une crémaillère 39 appartenant à l'une des extrémités d'un coulisseau 40, portant à son autre extrémité une chape 41 sur laquelle se monte à articulation l'extrémité d'une tige 3 constituant ici l'organe d'actionnement agissant sur la fourchette de débrayage 27.

Le coulisseau 40 présente une fente borgne 42 traversée au niveau de son fond par un axe d'articulation 43 servant au montage d'une biellette 44 de liaison pénétrant dans la fente borgne 42 en étant pour ce faire coudé à son extrémité pour son montage à articulation sur l'axe 43 du coulisseau 40 détectant la course du moyen moteur 2.

Avantageusement on utilise le moyen moteur 2 lui-même.

En effet, ce moyen moteur 2 comporte dans le mode de réalisation de la figure 4 un moteur électrique 34 dont les bornes d'alimentation sont reliées au moyen de contrôle 11.

L'arbre de sortie 35 de ce moteur est fileté pour former une vis sans fin 36 venant en prise avec une roue dentée 37 tangente. Le moyen moteur 2 forme ainsi un moto-réducteur relié au mécanisme de liaison 4.

L'élément d'entrée du mécanisme de liaison 4 est constitué par un pignon 38 venant en prise avec la crémaillère 39.

La biellette 44 s'étend en majeure partie parallèlement au coulisseau 40 à la figure 5 en étant implanté radialement en dessous de celui-ci. La biellette 44 est dirigée axialement vers la tige 3 en direction opposée à la crémaillère 39. L'autre extrémité de la biellette 44 est montée à articulation sur un axe 45 s'étendant en saillie à une première extrémité 46 d'une biellette coudée 47 dont la deuxième extrémité 48 est conformée pour réception d'un axe 49 appartenant aux moyens modificateurs d'effort 7 selon l'invention.

Entre ces deux extrémités 46 et 48, décalées axialement l'une par rapport à l'autre du fait que la biellette 47 est coudée, la biellette 47 est montée à articulation sur le fond 50 d'un boîtier 51. C'est à l'intérieur de ce boîtier que sont montés le réducteur 35,36, l'agencement modérateur d'effort 5, le mécanisme de liaison 4, les moyens modificateurs d'effort 7 et en partie l'organe d'actionnement qui traverse la paroi transversale 52 du boîtier 51.

Ce boîtier présente une glissière 53 pour guidage en translation du coulisseau 40 pénétrant axialement ainsi dans une cavité borgne délimitée par le fond 50 du boîtier et la glissière 53. A la figure 4 on voit en 54 une rondelle éventail servant à bloquer l'extrémité du pignon 38 traversant la roue 37 ici en matière synthétique, telle que la matière plastique, sachant que le pignon 38 est ici métallique ainsi que le coulisseau 40 et l'arbre 35.

On notera que la deuxième extrémité 48 de la biellette 47 consiste globalement en une rondelle à trou borgne pour réception de 1'axe 49. Cette rondelle 48 est montée à articulation sur un axe 148 porté par la biellette 47. L'axe au pivot 148 s'étend en saillie.

La biellette coudée 47 est montée à articulation sur le fond 50 du boîtier 51 par l'intermédiaire d'un pivot 62 porté par la biellette 47 et engagé dans un trou du fond 50. Bien entendu on peut inverser les structures, le pivot 62 pouvant être porté par le fond 50. Ce pivot 62 s'étend en saillie.

Ainsi les biellettes 44,47 appartiennent à un système de transmission non linéaire 9 (figure 3) intervenant entre les moyens modificateurs d'effort 7 et un mécanisme de liaison du type linéaire 4 relié, d'une part, à l'organe de commande 3 et, d'autre part, au système de réduction 36,37 du moyen moteur 2 à vis sans fin 36 et roue dentée 37. Ce système de réduction 36,37 est économique et fiable.

Le pignon 38 constitue l'élément d'entrée du mécanisme de liaison 4, dont l'élément de sortie est constitué par l'organe de commande 3 formant l'élément de sortie du dispositif de commande. Le sommet de la glissière 53, ici de forme trapézoïdale, est doté d'une

fente longitudinale pour que le pignon 38 vienne en prise avec la crémaillère 39. Ainsi on obtient, grâce au motoréducteur, formant le moyeu moteur 2, une solution économique, sans risque de coincement de la crémaillère 39, fiable et d'une grande durée de vie car les usures sont réduites.

L'organe d'actionnement 3 constitue l'élément de sortie du dispositif de commande 12 et du mécanisme de liaison 4 du type linéaire.

Les biellettes 44,47 constituent le système ou dispositif non linéaire 9 de la figure 3, intervenant entre les moyens modificateurs d'effort 7 selon l'invention et le mécanisme de liaison 4. Ces biellettes 44,47 comportent quatre axes ou pivots 43,45,62,148, le mécanisme 4 et le moyen 7. Seul l'axe 62 est fixe, les autres axes étant mobiles avec les pièces auxquelles ils sont attachés.

La deuxième extrémité 48 présente un trou borgne de réception de 1'axe 49 appartenant aux moyens modérateurs d'effort 5 faisant varier l'énergie emmagasinée par 1'accumulateur 6 comportant ici un ressort à boudin métallique 55 travaillant en compression.

Bien entendu 1'accumulateur peut comporter en variante deux ressorts à boudin concentriques ou des rondelles Belleville montées en série. L'accumulateur 6 comporte donc ici au moins un ressort métallique En variante, ce ressort peut être en matière élastique tel que de l'élastomère. Bien entendu, ce ressort en matière élastique peut être associé à un ressort métallique.

En variante, le ressort 55 peut appartenir à un amortisseur hydraulique et intervenir entre le piston et un appui appartenant à un cylindre. L'appui est implanté du côté opposé au fond du cylindre et est traversé avec étanchéité par une tige de piston reliée au moyen modificateur d'effort 7.

Le piston, par exemple en forme de rondelle, est percé pour passage du fluide, tandis que le ressort prend appui sur le piston et sur l'appui du cylindre par exemple en forme de rondelle traversé par la tige.

En variante, l'accumulateur d'énergie 6 est du type hydraulique ou pneumatique. L'accumulateur peut donc avoir toute forme appropriée.

Dans les figures 4 et 5, le ressort à boudin 55 est monté dans un cylindre borgne 63 dont le fond présente une tête d'articulation 64 en forme de saillie semi-cylindrique engagée dans une creusure complémentaire 65 réalisée dans le boîtier 51 fermé par un couvercle non visible à la figure 4.

A la figure 5, on n'a pas représenté la jupe du cylindre 63 pour montrer le ressort 55 et les moyens modificateurs d'effort 7 ont été représentés schématiquement.

Ainsi, le cylindre 63 est monté à articulation sur le boîtier 51, sa tête 64 s'emboîtant à articulation dans la creusure complémentaire 65. Le cylindre 63 peut donc se déplacer angulairement et, pour cette raison, le boîtier 51 présente une protubérance 66 du côté opposé aux moyens moteur pour autoriser un débattement angulaire du cylindre 63.

L'agencement modérateur d'effort 5 comprend donc la liaison 4, le système non linéaire 9 à biellettes 44,47, les moyens modificateurs d'effort 7 et l'accumulateur d'énergie 6 disposés sur plusieurs étages (figure 4) pour réduire l'épaisseur de l'actionneur 12.

Cet actionneur 12 comporte trois étages, à savoir, un premier étage avec l'arbre 35, un deuxième étage comprenant la crémaillère 4 parallèle à l'arbre 35 et un troisième étage comprenant le cylindre 63 et le ressort 55. Ce troisième étage est incliné par rapport aux deux autres étages et est relié au deuxième étage par l'intermédiaire du système non linéaire 9 à biellettes 44, 47. Le deuxième étage est relié au premier étage par 1'intermédiaire du système de réduction 36,37.

L'actionneur est ainsi compact et permet de reproduire très fidèlement la courbe caractéristique du diaphragme 16 qui comporte une partie périphérique en forme de rondelle Belleville prolongée radialement vers le centre par une partie centrale fragmentée en doigts radiaux par des fentes.

On obtient une meilleure reproduction de la courbe caractéristique du diaphragme, visible notamment dans le document

FR-A-2609 562 qu'avec l'agencement modérateur d'effort décrit dans le document FR-A-2541793 et ce, avec des usures réduites du fait de la présence de la crémaillère 39 et des axes ou pivots 43,45,62, 148. Seul, le pivot 62 est associé à une partie fixe.

Les mouvements sont donc d'une faible amplitude et les risques de coincement réduits d'un fait de la présence du coulisseau 40, à sommet de forme trapézoïdale (figure 5) coulissant dans sa glissière complémentaire.

L'agencement 5 agit donc sur la roue 37 et a une courbe caractéristique reproduisant le plus près possible la courbe du diaphragme 16 en sorte que les moyens moteurs 2 travaillent dans les meilleures conditions.

L'agencement 5 peut être dépourvu des moyens modificateurs 7 et peut déjà procurer une amélioration de fonctionnement à lui seul.

Bien entendu, le diaphragme peut être remplacé par une rondelle Belleville agissant sur des leviers de débrayage.

Le dispositif de commande 12 est très compact. Avec les moyens modificateurs d'effort 7 on tient compte en plus des modifications des paramètres de fonctionnement tels que les usures, les dilatations, les gonflements du moyen d'accouplement.

Les moyens 7, outre 1'axe 49, comportent un doigt 57, formant cliquet, une roue à rochet 56 à dents inclinées, une vis 58, un écrou 59 et un système de démultiplication 60 entre la roue à rochet 56 et le système vis- écrou.

Le doigt 57 est fixé à 1'une de ses extrémités, ici par rivetage comme visible à la figure 4, sur le boîtier 51 et agit par l'autre de ses extrémités sur une dent de la roue à rochet 56.

La roue à rochet 56 est prolongée par un axe engagé dans une gorge d'une roue 67. L'axe de la roue 56 s'étend tangentiellement par rapport à la gorge de la roue 67.

L'axe de la roue 56 a une denture de type vis sans fin et la gorge dentée de la roue 67 forment le système de démultiplication 60. Le cylindre 63 présente au moins deux rainures longitudinales (non référencées à la figure 4), dans chacune desquelles s'engage un doigt solidaire de 1'écrou 59 en sorte que

celui-ci ne peut se déplacer qu'axialement. Le nombre de rainures et de doigts dépend des applications, leurs répartition étant de préférence régulière.

Les rainures sont réalisées au niveau de 1'extrémité libre du cylindre 63. Le ressort 55 prend appui sur le fond du cylindre 63 et sur l'écrou 59 en sorte qu'il travaille en compression. L'axe 49, la roue 67 et la vis 58 appartiennent à une pièce unique.

Ainsi qu'on l'aura compris, en faisant tourner la roue à rochet 56, on entraîne en rotation la roue 67 et la vis 58, ce qui entraine un déplacement longitudinal de 1'écrou 59 à l'intérieur du cylindre et donc une modification de l'énergie emmagasinée par le ressort 55 accumulateur d'énergie.

C'est le doigt ou cliquet 57 qui fait tourner la roue à rochet 56 en sautant d'une dent à l'autre. Le doigt 57 est un doigt de commande.

Pour ce faire, on effectue une surcourse du moyen moteur 2, sous le contrôle du moyen détecteur 8 qui a enregistré une modification d'au moins un paramètre de fonctionnement du moyen d'accouplement 1.

Cette surcourse entraine donc une surcourse du système non linéaire 9, ici de la gauche vers la droite de la figure 4, permettant au doigt 57 de sauter au moins une dent de la roue 56 et après annulation de la surcourse de faire tourner la roue 56 et l'écrou 59 pour modifier la charge exercée par le ressort 55.

De préférence on détecte une différence de courant prédéterminée dans le moyen moteur 2 entre sa course aller pour passer d'une première position limite à sa seconde position limite et sa course retour, pour passer de sa seconde position limite à sa première position limite.

Ainsi qu'on l'aura compris, les moyens de contrôle 11 et de détection 8 appartiennent à une unité électronique de commande implantée dans le dispositif de commande 12.

On peut aussi prévoir un deuxième cliquet 68 et une deuxième roue à rochet 69, tel que représenté sur les figures 7 et 8. Une certaine distance existe entre les positions permettant de faire jouer le premier cliquet et le deuxième cliquet, de manière à

ce que, par la manoeuvre du moteur, on puisse commander une première sur-course pour opérer la modification d'effort dans un sens, puis en allant au-delà par une deuxième sur-course supplémentaire, on puisse opérer la modification dans l'autre sens.

Ainsi, par manoeuvres successives, on peut à volonté modifier le niveau d'énergie dans les deux sens.

Les figures 9 et 10 présentent un dispositif de mise à longueur du moyen de liaison 4.

L'extrémité de l'organe d'actionnement 3 est lié à une tige ayant des dentures. Ces dentures sont en prise avec un ou des pignons 70, deux sont représentés dans ces figures. Ces pignons sont portés par un support 73, lié à l'extrémité du coulisseau 40, et qui se déplace donc axialement avec lui.

Les pignons 70 sont bloqués en rotation par un levier de blocage comportant des dents en prises avec des dentures complémentaires des pignons. Ces leviers peuvent être montés soit pivotants 71, soit coulissants 72. Ces leviers sont rappelés en position de blocage des pignons 70 par un ressort 74.

Pour commander une mise à longueur de l'organe d'actionnement 3 par rapport au moyen de liaison 4, on effectue une sur-course du moyen de liaison, vers la droite dans le cas des dessins, pour que le levier de blocage 71 ou 72 vienne en contact avec un doigt lié au boîtier 51, représenté ici en contact avec les leviers.

De cette manière, le ressort 74 est comprimé, et les leviers libèrent les pignons, qui peuvent tourner, ce qui permet à l'axe 3 d'opérer un déplacement axial.

En En choisissant une position de repos du moyen d'accouplement pour effectuer cette manoeuvre, et une position déterminée du moyen de liaison correspondante, le système pourra effectuer automatiquement sa mise à longueur.

Une autre caractéristique de l'invention est de prévoir une disposition des biellettes 44 et 47, et de leurs axes, de manière à ce que, dans une position donnée, l'axe du ressort 55 soit aligné avec le pivot 62 (position non représentée).

De cette manière, l'accumulateur d'énergie 6, agissant par l'intermédiaire d'un bras de levier de valeur nulle, n'agit plus

sur le mécanisme de liaison 4. Le moteur 34 ne doit ainsi délivrer aucune force pour maintenir cette position, il ne consomme pas d'énergie, et ne s'échauffe pas.

Cette position est utilisée de manière préférentielle dans le cas d'un mécanisme d'embrayage, pour la position mécanisme débrayé car c'est une position qui peut être maintenue pendant un temps assez long, et dans ce cas le diaphragme exerce une certaine force de rappel qu'il faut contrer.

Selon le premier mode de réalisation des moyens modificateurs d'effort 7 précédemment décrits en référence aux figures 4 à 6, un système de démultiplication 60 à roue dentée et vis sans fin est intercalé entre la roue à rochet 56 et le système vis-écrou 58 et 59.

Selon un second mode de réalisation des moyens modificateurs d'effort 7 qui est illustré sur les figures 11 et 12, le système de démultiplication 60 est remplacé par un système à roues coniques.

Plus précisément, une première roue conique 80 est montée coaxialement solidaire de la roue à rochet 56 et entraine en rotation une seconde roue conique 82 disposée à 90° et qui est solidaire de la vis 58 sur laquelle est monté 1'écrou 59 mobile en translation mais fixe en rotation et qui prend appui sur une extrémité du ressort 55.

Ainsi, en commandant une surcourse du moyen moteur 2 sous le contrôle du moyen détecteur 8 qui a enregistré une modification d'au moins un paramètre de fonctionnement du moyen d'accouplement 1, le système non linéaire 9 avec ses biellettes 44 et 47 effectue également une surcourse (de la gauche vers la droite sur les figures 11 et 12) en pivotant autour du pivot 62, ce qui a pour effet de rapprocher la roue à rochet 56 d'un ensemble de cliquets fixes 84 situés dans le fond 50 du boîtier 51. Lorsque le contact est établi avec les cliquets 84, la roue à rochet 56 est entraînée en rotation, ce qui a pour effet d'entraîner également en rotation les deux roues coniques 80 et 82 et de déplacer en translation l'écrou 59 le long de la vis 58 pour comprimer le ressort 55 qui constitue l'accumulateur d'énergie 6 dans ce mode de réalisation.

Selon un troisième mode de réalisation des moyens modificateurs d'effort 7, qui sont illustrés sur les figures 13,13a et 13b, on a supprimé le système vis-écrou 58 et 59, ainsi que la roue à rochet 36, des deux modes de réalisation précédents.

Plus précisément, les moyens modificateurs d'effort 7 comprennent globalement deux ensembles 86 et 88 qui sont axialement alignés et mobiles en translation suivant deux directions opposées.

Le premier ensemble 86 est monté articulé sur la biellette 47, et il se prolonge par une une tige 90 qui pénètre à l'intérieur du ressort 55 qui constitue l'accumulateur d'énergie 6 dans ce mode de réalisation. Un levier 92 est monté pivotant sur le premier ensemble 86, et il comporte un doigt 94 qui est en prise avec une dent d'une crémaillère 96 portée par le second ensemble 88. Ce second ensemble 88 comprend une partie formant douille 98 du côté opposé à la crémaillère 96 et dans laquelle vient se loger la tige 90 avec interposition d'une bague 100. Cette bague 100 présente une série de languettes 102 en saillie à sa paroi interne et qui viennent se loger dans des encoches formant des crans 104 usinés dans la tige 90. L'orientation des languettes 102 est telle que les deux ensembles 86 et 88 ne peuvent que s'écarter l'un de l'autre.

En commandant une surcourse du moyen moteur 2 sous le contrôle du moyen détecteur 8, le levier 92 vient au contact d'une butée fixe 106 portée par le fond 50 du boîtier 51. Le levier 92 pivote et son doigt 94 repousse la crémaillère 96, ce qui a pour effet d'écarter les deux ensembles 86 et 88 l'un de l'autre en comprimant le ressort 55 et ce, d'une manière irréversible dans ce mode de réalisation.

D'une manière générale, tous les moyens modificateurs d'effort 7 décrits précédemment, sauf dans l'exemple de réalisation décrit sur les figures 6 et 7, présentent 1'inconvénient de nécessiter une intervention extérieure afin de remettre 1'accumulateur d'énergie 6 dans son état initial, lors d'un changement du moyen d'accouplement 1 par exemple. La fiabilité et l'irréversibilité de ces moyens modificateurs d'effort 7 peuvent également poser un problème lorsqu'ils sont soumis à des vibrations importantes.

A cet effet, pour compenser ces inconvénients, on peut alors avantageusement remplacer le système vis-écrou 58 et 59 des moyens modificateurs d'effort 7 des premier et second modes de réalisation précédents, par un système à remise à zéro comprenant par exemple deux rampes hélicoïdales dentées 110 et 112 ayant des formes complémentaires et qui sont respectivement portées par un premier manchon 114 mobile en rotation et par un second manchon 116 mobile en translation.

Plus précisément, en se reportant à la figure 14, la rampe hélicoïdale 110 avec ses dents 111 est usinée à une face d'extrémité du manchon 114, dont l'autre extrémité porte une roue à rochet 56 coaxiale et solidaire du manchon 114. La rampe hélicoïdale 112 avec ses dents 113 est usinée à une face d'extrémité du manchon 116. Les deux manchons 114 et 116 sont montés axialement avec leurs rampes hélicoïdales dentées 110 et 112 qui viennent s'emboîter l'une dans 1'autre par leurs dents 111 et 113.

Selon la vue développée de la figure 14a, chaque dent 111 de la rampe hélicoïdale 110 présente une première pente qui forme un palier llla et une deuxième pente plus raide qui forme un cran lllb. Enfin, une pente lllc dite de retour relie les première et dernière dents 111. Il en est de même pour chaque dent 113 de la rampe hélicoïdale 112 qui présente un palier 113a et un cran 113b, avec une pente de retour 113c qui relie les première et dernière dents 113.

Les pentes de retour lllc et 113c des roues hélicoïdales 110 et 112 forment des moyens qui permettent une remise à zéro du système, comme cela sera explicité ci-après.

Le principe de fonctionnement de ces deux rampes hélicoïdales 110 et 112 est explicité ci-après en référence aux figures 14a et 14e.

Sur la figure 14a, les deux rampes hélicoïdales 110 et 112 sont dans une position qui correspond à un réglage initial avec les deux manchons 114 et 116 séparés l'un de l'autre d'une distance minimum.minimum.Par suite de la rotation de la roue à rochet 56 et donc du manchon 114 (figure 14b), les dents 111 et 113 des deux rampes hélicoïdales 110 et 112 glissent l'une sur l'autre, ce qui

entraine un déplacement axial du manchon 116 qui s'écarte ainsi du manchon 114 du fait des pentes des paliers llla et 113a de leurs dents respectives 111 et 113. Lorsque les dents 111 et 113 se sont décalées d'une position (figure 14c), le manchon 116 s'est écarté d'un pas qui correspond à un réglage minimum, et tout mouvement de retour du manchon 116 est empêché par la coopération des crans lllb et 113b si la rotation de la roue à rochet 56 est arrêtée.

Après plusieurs pas successifs et lorsqu'on arrive à un décalage maximum entre les dents 111 et 113 (figure 14d), le manchon 116 revient à sa position initiale (figure 14e) par suite de la coopération entre les deux pentes de retour lllc et 113c des dents 111 et 113.

Sur les figures 15 et 15a, on a illustré un quatrième mode de réalisation des moyens modificateurs d'effort 7 qui utilisent les deux rampes hélicoïdales 110 et 112 décrites précédemment.

L'ensemble des deux manchons 114 et 116 de la figure 14 est monté sur une tige 125 dont une extrémité est montée pivotante autour d'un axe d'articulation 127 de la biellette 47 du système 9 de liaison non linéaire qui est monté entre le moyen moteur 1 et l'accumulateur d'énergie 6 constitué par un ressort 55 dans ce mode de réalisation. L'autre extrémité de la tige 125 coulisse à l'intérieur d'un élément tubulaire 129 monté pivotant en 131 sur le boîtier 51. Le manchon 114, du côté de la roue à rochet 56, vient en appui contre un épaulement 133 de la tige 125 et est monté en rotation autour de cette tige 125.

Par contre, le manchon 116 est mobile en translation mais fixe en rotation. A cet effet, la tige 125 présente une section droite non circulaire pour éviter au manchon 116 de tourner en rotation. Le manchon 116, vers son extrémité adjacente au manchon 114, présente un rebord 135 radialement externe contre lequel vient en appui une extrémité du ressort 55. L'autre extrémité du ressort 55 vient en appui sur un rebord 137 radialement externe qui est situé à l'extrémité de l'élément tubulaire 129 qui est articulée au boîtier 51.

Les moyens modificateurs d'effort 7 sont actionnés par un levier 140 dont une extrémité est montée sur l'axe d'articulation 127 entre la biellette 47 et la tige 125. L'autre extrémité du levier 140 est recourbée de manière à former un doigt 141 destiné à venir en contact avec les dents de la roue à rochet 56 et l'entraîner en rotation. Le levier 140 est accolé à la biellette 47 et fixé à celle-ci au moyen d'un rivet 142 par exemple.

Sur la figure 15a, les moyens modificateurs d'effort 7 sont représentés dans une position correspondant à la position embrayée du moyen d'accouplement 1. La biellette 47 du système 9 de liaison non linéaire s'étend sensiblement dans le prolongement de la tige 125. Sur la figure 15b, les moyens modificateurs d'effort 7 sont représentés dans une position correspondant à la position débrayée du moyen d'accouplement 1. La biellette 47 a pivoté autour de son pivot 62 et forme un angle de l'ordre de 90° avec la tige 125, ce qui a pour effet de positionner le doigt 141 du levier 140 au voisinage immédiat des dents de la roue à rochet 56.

Si on commande une surcourse du moyen moteur 2 sous le contrôle du moyen détecteur 8, comme cela est illustré sur la figure 15c, le doigt 141 du levier 140 entraine en rotation la roue à rochet 56, ce qui a pour effet d'entraîner en rotation le manchon 114 qui entraine, par la coopération des rampes hélicoïdales 110 et 112, le déplacement axial du manchon 116, comme cela a été expliqué précédemment en référence à la figure 14.

Selon une variante de ce quatrième mode de réalisation des moyens modificateurs 7 qui sont illustrés sur les figures 16, 16a et 16b, le levier 140 qui actionne la roue à rochet 56 n'est plus porté par une biellette 47, mais est monté sur le fond 50 du boîtier 51.

Plus précisément, le levier 140 est coudé et monté pivotant autour d'un pivot 145 situé au niveau du coude du levier 140. Une partie d'extrémité 140a du levier 140 épouse une forme complémentaire de celle de la biellette 47, alors que son autre partie d'extrémité forme un doigt 141. Le levier 140 est maintenu dans une position initiale au moyen d'un ressort 147 fixé dans le fond 50 du boîtier 51.

Sur la figure 16, les moyens modificateurs d'effort 7 sont représentés dans une position correspondant à la position embrayée du moyen d'accouplement 1, et le levier 140 est complètement dégagé de la biellette 47. Sur la figure 16a, les moyens modificateurs d'effort sont représentés dans une position correspondant à la position débrayée du moyen d'accouplement 1, après pivotement de la biellette 47 autour de son pivot 62 et qui s'est rapprochée du levier 140 de telle sorte que la biellette 47 vient sensiblement au contact de la partie d'extrémité 140a du levier 140, alors que le doigt 141 du levier 140 se trouve au voisinage immédiat des dents de la roue à rochet 56.

Si on commande une surcourse du moyen moteur 2 sous le contrôle du moyen détecteur 8, la biellette 47 fait pivoter le levier 140 autour de son pivot 145 et le doigt 141 du levier 140 entraîne en rotation la roue à rochet 56, ce qui a pour effet d'entraîner en rotation le manchon 114 qui entraîne, par la coopération des rampes hélicoïdales 110 et 112, le déplacement axial du manchon 116, comme cela a été expliqué précédemment à la figure 14.

D'une manière générale, tous les moyens modificateurs d'effort 7 décrits précédemment agissent lorsque le ressort de compensation 55 est détendu afin de minimiser 1'effort nécessaire pour le comprimer.