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Title:
CONTROL KEYBOARD FOR ELECTRIC OR ELECTRONIC DEVICES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1980/001218
Kind Code:
A1
Abstract:
The keyboard comprises a series of keys (11), passing through holes (19) of a composite plate (10), comprising a multi polar magnetic elastomer plate (14) and a lower thin sheet (16) provided with contact elements (12), which are interconnected by a soft iron plate (20) integral with the lower end of the rod (18) of each key (11). Application to alpha-numerical control keyboards or the like.

Inventors:
SERRAS PAULET E (FR)
Application Number:
PCT/FR1979/000113
Publication Date:
June 12, 1980
Filing Date:
November 28, 1979
Export Citation:
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Assignee:
SERRAS PAULET EDOUARD (FR)
International Classes:
H01H5/02; H01H13/20; H01H13/12; H01H13/705; H01H13/807; (IPC1-7): H01H5/02
Foreign References:
DE2647922A11977-05-12
GB926353A1963-05-15
US3978297A1976-08-31
GB1469800A1977-04-06
FR2395546A21979-01-19
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Claims:
1. Revendicatlons de brevet Clavier de . commande de dispositifs électriques ou électroniques , comprenant une grille ou plaque com¬ posite pourvue de trous à travers . lesquels s ' étendent les tiges de touches destinées à commander chacune un ou des contacts électriques ,* qui sont fermés quand la touche correspondante est dans une de ses positions de travail et de repos et qui sont ouverts quand la touche est dans son autre position, ladite grille ou plaque comprenant des moyens de rappel des touches par attrac tion magnétique , coopérant avec des éléments , tels que des plaques au rondelles de fer doux, solidaires des extrémités inférieures des tiges des touches , ces éléments étant disposés sous ladite plaque et étant normalement maintenus au contact de celleci par attrac tion magnétique en déterminant ainsi les positions de repos des touches , caractérisé en ce que certains au moins des contacts précités commandés par les touches sont portés par la plaque composite et coopèrent avec des moyens d ' actionne ent.
2. en fermeture ou en ouverture associés aux touches précitées .
3. Clavier selon la revendication 1 , caractérisé en ce que lesdits contacts sont normalement fermés quand les touches sont en position de repos , .et sont ouverts dès que les touches quittent leur position de repos .
4. Clavier selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits contacts sont normalement ouverts quand les touches sont en position de repos, et sont fermés quand les touches sont en position de travail. 4.
5. Clavier selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les contacts portés par la plaque composite comprennent des pastilles électroconductrices portées par une feuille mince ou un fui de matériau électrique¬ ment isolant, fixé sur une des faces de la plaque composite et portant également un réseau électro conducteur permettant de relier lesdites pastilles à des circuits électriques* ou électroniques.
6. Clavier selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite feuille de matériau isolant est fixé sur la face inférieure de la plaque composite, et ses pastilles électroconductrices coopèrent avec des plots ou bossages de contact formés sur les plaques ou ron¬ delles de fer doux solidaires des tiges des touches, de sorte que les contacts précités sont normalement fermés quand les touches sont dans leur position, de repos.
7. Clavier selon la revendication 4, caractérisé en ce que, sur une face de la plaque composite, est fixâ.un.,ens..emble—.de..cont_acts..cαmpr.enan . :.une. première feuille mince de matériau électriquement isolant, fixée par une face sur la plaque et pourvue sur son autre face d'un réseau électroconducteur et de pastilles de contact, une feuille mince intermédiaire de matériau électriquement isolant fixée sur la première feuille, et une seconde feuille mince de matériau souple électrique¬ ment isolant fixée sur la feuille intermédiaire par une face et pourvue surcette, face d'un.réseau électro¬ conducteur et de pastilles de contact, les pastilles de contact des première et seconde feuilles étant dispo sées en regard les unes des autres, et la feuille inter¬ médiaire comprenant des découpes au niveau de ces pas¬ tilles, de sorte que deux pastilles en regard peuvent être amenées au contact l'une de l'autre par pression sur la seconde feuille au niveau de la pastille corres pondante.
8. Clavier selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'ensemble des trois feuilles minces précitées est fixé sur la face inférieure de la plaque composite, et en ce que les plaques ou rondelles de fer doux soli daires des tiges des touches comportent des saillies ou bossages destinés à venir appliquer les unes sur les autres les pastilles des première et seconde feuilles minces précitées , quand les touches sont en position de repos . .
9. Clavier selon la revendication 6 , caractérisé en ce que l ' ensemble des trois feuilles minces précitées est fixé sur la face supérieure de la plaque 'composite, et en ce que les capots des touches comprennent des saillies ou des tétons dirigés vers le bas et destinés à venir appliquer les unes sur les autres les pastilles des première et seconde feuilles minces précitées quand les touches sont amenées en position de travail . 9. Clavier selon la revendication 7, caractérisé en ce que l' ensemble des trois feuilles minces préci¬ tées et la plaque composite sont pourvues de trous dans lesquels sont disposés des pistons libres dont les têtes reposent sur la face extérieure de la seconde feuille mince au niveau des pastilles précitées et dont les pieds sont attirés magnétiquement par des moyens d ' attraction magnétique solidaires des extrémités infé rieures des tiges des touches , de sorte que les têtes de piston amènent les pastilles en contact les unes avec les autres par pression sur la seconde feuille mince dès que les touches quittent leur position de repos . 10. Clavier selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens d ' attraction magnétique précités sont des plaques d ' élastomère magnétique portées par les plaques ou rondelles de fer doux solidaires des tiges des touches . 11 . Clavier selon l 'une des revendications 6 à 10 , caractérisé en ce que l ' ensemble de contacts précités est étanche .
10. 12 Clavier selon l 'une des revendications précé¬ dentes, caractérisé en ce que les forces d 'attraction magnétique agissant sur les parties mobiles du clavier sçnt au moins dix fois supérieures aux poids de ces parties mobiles.
11. 13 Clavier selon l'une des revendications précé¬ dentes, caractérisé en ce que la plaque composite comprend une plaque métallique, par exemple en fer ou en acier, recouvrant une plaque _d.e_natjéria.u. agnétique, tel qu'un élastomère magnétique multipolaire, formant les moyens précités de rappel des touches dans leur position de repos _ •.
Description:
Titre de l'invention :

CLAVIER DE COMMANDE DE DISPOSITIFS ELECTRIQUES OU . ELECTRONIQUES

Domaine Technique : L'invention concerne généralement un clavier de commande d'un dispositif électrique ou électronique, du type comprenant une grille ou une plaque percée d'une multitude de trous dans lesquels des touches sont enga¬ gées, qui sont destinées à* commander chacune un ou plu- sieurs contacts électriques lorsqu'elles sont enfoncées.

Technique antérieure :

. Dans la technologie actuelle, les touches sont en général rappelées dans leur position de repos par des ressorts» L'utilisation de ressorts conduit à de no - breux inconvénients : perte de raideur du ressort, phéno¬ mène de fatigue,* réquence de résonance, mauvaise tenue aux vibrations et aux accélérations, sensibilit-é--à la corrosion, phénomène de rebond lors de l'établissement des contacts électriques, etc. . On a déjà proposé de supprimer la plupart de ces inconvénients, en remplaçant les ressorts de rappel par des moyens de ^rappel magnétiques qui sont en partie por¬ tés par les*touches elles-mêmes et en partie portés ou constitués par la grille ou plaque perforée précitée. * Cette technique nouvelle, bien que présentant de nombreux avantages par rapport à la technique tradition¬ nelle, présente cependant l'inconvénient que les contacts

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destinés à être actionnés par les touches quand elles sont enfoncées, sont portés par une plaque indépendante, en général une plaque de circuit imprimé, qui est dispo¬ sée sous la grille ou plaque perforée portant les tou- cheso Un clavier est ainsi composé de trois séries d'é¬ léments : les touches, la grille ou plaque perforée par¬ tant les touches, et la plaque de circuit imprimé por¬ tant les éléments de contact ou de. commutation associés aux touches. Le montage d'un tel clavier doit être rela- tivement précis, car il faut que la plaque de circuit . imprimé portant les éléments de contact soit disposée sous la grille à une distance prédéterminée de celle-ci.

Un autre inconvénient des techniques antérieures connues est que la durée du signal électrique correspon- dant à la fermeture d'un contact obtenue par enfonce¬ ment d'une touche est très brève par rapport au temps total de manoeuvre d'une touche. Mais, pour certaines raisons techniques, et notamment de traitement électroni que de ces signaux, il est souvent demandé que la durée ^ du signal ainsi établi soit au moins égale à ' 60 % du temps de manoeuvre de la touche.

Exposé de l'invention :

La présente invention a précisément pour but de résoudre tous ces ' .problèmes, en évitant simultanément les inconvénients des techniques antérieures connues.

L'invention a notamment pour but un clavier de type monolithique dans lequel la grille perforée portant les touches et la plaque portant les éléments de contact sont réunies en un seul ensemble. L'invention a également pour objet un clavier perfectionné du type précité, dans, lequel la durée d'un signal établi par enfoncement d'une touche est large¬ ment supérieure à 60 % du temps total de manoeuvre de la touche, et est dans certains cas égale à ce temps total de manoeuvre. •

OM

L'invention propose donc un clavier de commande de dispositifs électriques ou électroniques, comprenant une grille ou plaque composite pourvue de trous à tra¬ vers lesquels s'étendent les tiges de touches destinées à commander chacune un ou des contacts électriques, qui sont fermés quand la touche correspondante est dans une de ses positions de travail et de repos et qui sont ou¬ verts quand la touche est dans son.autre position, ladi¬ te plaque ou grille comprenant des moyens de rappel des

10 touches par attraction magnétique, coopérant -avec des éléments, tels que des plaques pu rondelles de fer doux, solidaires des extrémités inférieures des tiges des tou¬ ches, ces éléments étant disposés sous ladite plaque et ...étant--normalement maintenus au contact de celle-ci par

15 attraction magnétique en déterminant ainsi les positions de repos des touches, caractérisé en ce que les contacts précités commandés par les touches sont au moins en par¬ tie portés par l'une des faces de la plaque composite et coopèrent avec des moyens d'actionnement en fermeture bu

20 en ouverture associés aux touches précitées.

Selon cette caractéristique de l'invention, on obtient un clavier monolithique, dans lequel la grille supportant les touches et la plaque portant les éléments de contact sont réunies en un seul ensemble,

25 Selon une autre caractéristique de l'invention, . les contacts sont normalement fermés quand les touches sont en position de repos, et ' sont ouverts dès que les touches quittent leur position de repos»

On obtient ainsi un clavier dans lequel * la durée ~ 30 d'un signal établi par enfoncement-d'une touche est égale au temps total de manoeuvre de la touche, c'est- à-dire à la somme du temps d'enfoncement de la touche - et de son temps de remontée β

Brève description des dessins : 35 L'invention sera mieux comprise, et d'autres

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buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va* suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d 1 exemple illustrant divers modes de réalisation de l'invention et dans lesquels :

- la figure 1 est une vue schématique en coupe transversale d'un premier mode de réalisation d'un cla¬ vier selon l'invention, à contacts normalement fermés au repos ;

- la figure 2 est une vue schématique en coupe d'un second mode de réalisation d'un clavier selon l'invention, à contacts étanches normalement fermés au repos ; - la figure 3 est une vue agrandie en coupe d'un élément de contact utilisé dans le clavier repré¬ senté en figure 2 ;

- la figure 4 est une vue schématique partielle e coupe d'un troisième mode de réalisation d'un clavier selon l'invention, à contacts étanches normalement ou¬ verts en position de repos ; et

- la figure 5 est une vue schématique partielle en coupe d'un quatrième mode de réalisation d'un clavier selon l'invention, à contacts étanches normalement ouverts.

Meilleures manières de réaliser l'invention :

On a donc représenté en figure 1 une vue sché¬ matique partielle en coupe d'un ' premier mode de réali¬ sation d'un clavier selon l'invention. Ce clavier com- prend essentiellement une plaque composite 10 perfo¬ rée, des touches 11 engagées dans les trous de la pla¬ que ou grille 10, et des éléments de contact 12 montés sur la face inférieure de la plaque composite 10.

On comprend que la plaque 0 peut former la face avant f ou une partie de la face avant d'un appa¬ reil électrique ou électronique, et qu'elle est asso-

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-5- ciée à une pluralité de -touches 11, bien qu'une seule touche ait été représentée sur le dessin.

La plaque composite 10 comprend une plaque supé¬ rieure métallique 13 » de faible épaisseur, destinée à - donner.....une rigidité, suffisante .à_la plaque 1-0 0 Su -la. face inférieure de la plaque métallique 13, qui est réa¬ lisée par exemple en fer, en fer doux ou en acier, est collée une plaque 14 de matériau magnétique tel qu'un élastomère magnétique multipolaire, dont l'épaisseur est fonction de la force d'attraction ou de rappel ma¬ gnétique que l'on désire exercer sur les touches.

Les éléments de contact 12 sont par exemple des ' pastilles métalliques ou métallisées de contact, réali¬ sées généralement en matériau électroconducteur, et qui font partie d'un réseau électroconducteur 15 formé sur la face inférieure d'un film ou d'une feuille mince 16 de matériau isolant, tel qu'un matériau plastique. Ce film ou cette feuille mince 16 est fixé, par tout moyen approprié, sur la face inférieure de la plaque 14 d'é- lastomère magnétique.

De façon avantageuse en pratique, le film ou la feuille mince 16 pourvu sur une face du réseau électro¬ conducteur 15 et des pastilles de contact 12, pourra être une feuille de matériau plastique souple, tel que celui disponible sur le marché sous la dénomination de "Mylar", que i'on peut utiliser pour faire un circuit imprimé, soit en déposant sur une face de cette feuille une encre électroconductrice par sérigraphie, soit en métallisant cette face et en la traitant de façon classique.

Bien entendu, le réseau électroconducteur 15 est revêtu, à l'exception des pastilles 12, d'un film ou d'une couche très mince de matière isolante, par exemple d'un vernis isolant. Chaque touche 11 comprend une tête ou un capu-

chon 17, qui est monté, par exemple par encliquetage élastique, sur 1'extrémité.supérieure d'une tige 18 qui s'étend à l'intérieur d'un des trous 19 formés dans la plaque composite 10. A son extrémité inférieure, la tige 18 est solidaire, par exemple par encliquetage, par rivetâge aux ultrasons, ou par tout autre moyen approprié, d'une plaque ou ronde-Lie mince 20, par exem¬ ple en fer doux, ou en tout autre matériau susceptible d'être attiré magnétiquement par la plaque l4 d'élasto- mère magnétique.

On remarquera que les- pastilles de contact 12 formées sur la feuille mince 16, sont disposées au voi¬ sinage immédiat des trous 19, et que des bossages ou plots en saillie correspondants 21 sont formés sur la surface en. regard de la plaque ou rondelle 20.

Ce clavier fonctionne de la façon suivante : en position normale de repos, chaque touche 11 ' se trouve dans la position représentée en figure 1, dans laquelle la plaquette ou rondelle de fer doux 20 solidaire de la tige 18 est attirée magnétiquement par la plaque 14 d'élastomère magnétique, en étant appuyée ainsi sur la face inférieure de la feuille mince 16. Dans cette position, les bossages ou plots 21 de la plaque ou rondelle 20 appuient directement sur les pas- tilles de " contact 12 et établissent une.liaison électri¬ que entre celles-ci. Les contacts sont donc normalement fermés, dans les positions de repos des touches 11.

Quand un utilisateur appuie sur une touche 11, avec une force supérieure à la force d'attraction ma- gnétique exercée par la plaque d'élastomère 14 sur la rondelle de fer doux 20, la touche 11 s'enfonce jusqu'à ce que le.bord inférieur de sa tête 17 vienne buter sur * la plaque métallique supérieure 13. On remarquera que la force d'attraction magnétique agissant sur la plaque ou rondelle 20 diminue au fur et à mesure de l'enfonce-

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ment de la touche, sur toute la longueur de la course de la touche. Cette course est relativement faible, par exemple de l'ordre de 3 mm environ, de sorte que la force d'attraction magnétique exercée par la plaque d'élastomère 14 sur la rondelle 20 est toujours large¬ ment supérieure au poids total de la touche 11.

Dès que la touche 11 quitté sa .position de repos représentée en figure 1, les plots ou bossages 21 s'é- cartent des pastilles de contact 12. La résistance du circuit entre les deux pastilles 12 associées devient alors infinie, et reste à une valeur infinie tant que la touche 11 n'a pas retrouvé sa position de repos re¬ présentée en figure 1•

On comprend que, de cette façon, la durée du signal établi par enfoncement de la touche 11 est égale au temps total de manoeuvre de la - " touche 11 pour son enfoncement et sa remontée' en position de repos. En ef:-. fet, le signal correspond à l'ouverture des contacts 12-21, qui sont fermés quand la touche est en position de repos.

On.remarquera également, que la qualité du si¬ gnal établi par enfoncement de la touche 17 est absolu¬ ment indépendante de la qualité du contact entre les pastilles 12 et les plots 21, ou de la valeur de résis- tance de contact correspondante, étant donné que l'éta¬ blissement de ce signal par enfoncement de la touche 11 correspond à une résistance de contact de valeur infinie.

On supprime également de cette façon tous les phénomènes ' de rebond ' qui pouvaient avoir lieu aupara¬ vant au moment de l'établissement du signal par ferme¬ ture de deux contacts.

Afin de fixer les idées, on précisera, à titre d'exemple non limitatif, que la plaque métallique supé- rieure 13 est une plaque de fer doux ou d'acier d'une

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' épaisseur pouvant varier entre 0, 5 et 1 , 5 mm, que la plaque 14 est une plaque d ' élastomère magnétique multi¬ polaire d'Une épaisseur pouvant varier de 1 à 2 mm se¬ lon la force d 'attraction magnétique que l' on désire obtenir , que la feuille mince 16 pourvue du réseau élec¬ troconducteur 15 et des pastilles* de contact 12 a une épaisseur d ' environ 1 dixième de * mm, la plaque ou ron¬ delle de fer doux 20 a une épaisseur d 'un millimètre , les pastilles de contact 12 ont un diamètre de 5 mm en- virons la course de la touche 11 est de 3 mm environ, la force d 'attraction magnétique exercée par la plaque 14 sur la plaque de fer doux 20 varie entre 40 et 150 g selon que l ' épaisseur de * la plaque 14 varie entre 1 et 2 mm. Dans tous les cas , la force d 'attraction magné¬ tique exercée par la plaque d ' élastomère 14 sur la ron¬ delle 20 est très supérieure au poids total de la tou¬ che 11 et permet de résister à des accélérations large¬ ment supérieures à 10 g. En figure 2, on a représenté une variante de réalisation du clavier selon l' invention, qui diffère du mode de réalisation de la figure 1 en ce que les con¬ tacts actionnés par les touches 11 sont complètement étanches . La demi-vue de gauche de la figure 2 représente la touche en position de repos , et la demi-vue de droite représente la touche en position de travail ou en fin de course .

Ce mode de réalisation de la figure 2 comprend comme le précédent , une touche 11 comprenant une tête 17 montée par tout moyen approprié , par exemple par encliquetage élastique , sur l' extrémité supérieure d 'une tige 18 passant librement dans un trou 31 d 'une grille ou plaque composite perforée 30, et dont l ' extrémité inférieure est solidaire d 'une plaque pu rondelle 20 ,

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par exemple en fer doux, disposée sous la plaque compo¬ site 30 ^ et comprenant sur sa face supérieure des plots ou bossages 21

La plaque composite 30 comprend une plaque métallique supérieure 13, une plaque 14 par exemple, d'élastomère magnétique multipolaire, et une feuille mince 16 de matière isolante dont la face inférieure est pourvue d'un réseau electroconducteur 15 et de pas¬ tilles de contact 12, comme dans le mode de réalisa- tion de la figure 1.

A la différence du mode de réalisation de la figure 1, et comme on le voit mieux en figure 3, une nouvelle feuille mince de matière isolante 32 est fixée sur la face inférieurs de__la. euilie.mince.16 et sur le .réseau electroconducteur 15. Cette feuille mince 32 peut également être en "Mylar" comme la feuille mince 16, et elle a sensiblement la même épaisseur (par exem¬ ple 0,1 mm). La feuille mince 32 est découpée, comme indiquée en 33, au niveau des pastilles de contact 12 de la première feuille mince 16.

Sur la face inférieure de cette feuille mince •- 32- est.,appliquée,une nouvelle-feuille mince.34, par exemple identique à la première feuille mince 16, et dont la face supérieure porte également un réseau électroconducteur 15 et des pastilles de contact 12. Les feuilles minces 16, 32, 34 sont superposées de telle sorte que les pastilles de contact 12 des deux feuilles soient en regard les unes des autres, au ni¬ veau des découpes 33 de la feuille intermédiaire 32. Ces trois feuilles peuvent être fixées les unes aux autres de-toute façon appropriée, par. exemple par colla¬ ge, par soudure par ultrason, etc..

Etant donné que la feuille inférieure mince 34 est en matière plastique souple, on comprend qu'il suf-

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fit d'exercer une légère pression dirigée vers le haut sur cette feuille, au niveau de la pastille 12, pour la déformer et amener .la pastille * 12 de la feuille infé¬ rieure 34 au contact de la pastille 12 de la feuille supérieure 16. Lorsque les feuilles 16 et 34 sont en "Mylai*" et ont une épaisseur de 0,1 mm environ, on a constaté qu'une " force de 5 g exercée sur une feuille 6 .ou 34 permet d'assurer le contact des deux pastilles 12.

Le mode de réalisation du clavier selon l'inven- tion représenté en figure 2 fonctionne . donc de la façon suivante : - quand la touche 11 est en position de repos (demi-vue en gauche) les plots ou bossages 21 de la ron¬ delle 20 appuient sur ia feuille inférieure 34, au ni- veau des pastilles 12, avec une force qui est largement ' supérieure à la force de 5 g nécessaire pour amener en contact les pastilles 12 des feuilles 34 et 16. Lorsque deux pastilles.12 en regard l'une de l'autre sont en con¬ tact l'une avec l'autre, le contact correspondant desti- né à être actionné par la touche 11 ' est fermé. Il suffit d'appuyer sur la touche 11 avec une force supérieure à la force d'attraction magnétique exercée par la plaque d'élastomère 14 sur la rondelle 20, pour enfoncer la touche. Dès que la touche 11 quitte sa position de repos, les bossages ou plots 21 cessent d'exercer une pression sur la feuille mince inférieure 34, et celle-ci, en rai¬ son de son élasticité, retrouve sa position normale re¬ présentée dans la demi-vue de droite en figure 2, et en figure 3. Les pastilles 12 en regard les unes des au- très sont alors séparées et les contacts sont ouverts. Lorsqu'on cesse d'appuyer sur la touche 11, celle-ci revient dans sa position de repos et les contacts sont à ' nouveau fermés.

On comprend que les contacts ainsi formés par la superposition des trois feuilles 6, 32 et 34 sont par-

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f alternent étanches , et restent étanches pendant toute la durée d. 'utilisation du clavier.

Le * mode de réalisation représenté en figure 4 correspond .sensiblement à celui des figures 2 et 3, et en diffère en ce que les contacts, actionnés par les touches, sont . normalement ouverts dans la position de repos des touches .

Dans le mode de réalisation de la figure 4, la * plaque composite 40 ou grille est percée de deux trous étroits 41 par touches, ' et chaque touche 42 comprend une tête 43 montée, de façon appropriée, sur l 'extrémi¬ té supérieure de deux tiges parallèles 44 passant li¬ brement dans les trous -41 . A leur extrémité inférieure, - les ..deux, tiges. 44. sont solidaires ' d 'une plaque ou ron- délie 45 de fer doux ou de tout autre matériau analogue approprié .

Comme précédemment , la. plaque ou grille composi¬ te 40 comprend une plaque métallique mince 46 sur la face inférieure de laquelle est fixée une plaque 47 de matériau magnétique , par exemple d ' élastomère magnéti¬ que multipolaire .

Un -en semble de. feuilles minces 16, 32 et 34, exactement semblable à celui représenté dans les figures 2 et 3, est fixé ou posé sur la face supérieure de la* plaque métallique 46, la feuille mince inférieure 34 étant par exemple fixée sur la plaqμe métallique 46. Dans l ' exemple représenté en figure 4, deux pastilles de contact 12 portées par les feuilles 16 et 34 respectivement , se trouvent entre les deux tiges 44 de la touche 42, et la tête 43 de celle-ci comporte, sur sa face -inférieure, un plot . ou. un téton 48 en saillie vers le bas, prévu à la verticale des pastilles 12.

On . comprend que , quand l'utilisateur appuie . sur. la touche 42. pour la faire- passer de ' sa position de

_ repos représentée en figure 4 dans la position de tra¬ vail, le plot ou téton 48 vient appuyer sur la feuille mince supérieure 16 et amène la pastille de contact 12 portée par la feuille 16 en contact avec la pastille 12

5 portée par la feuille inférieure 34. Quand l'utilisa- • teur cesse d'appuyer sur la touche 42, la force d'attrac¬ tion magnétique exercée par la plaque d'élastomère 47 •sur la plaque ou rondelle de fer doux 45 ramène la tou¬ che 42 en position de repos, de sorte que le plot ou

10 . téton 48 est alors écarté de la feuille mince supérieure 6, et que celle-ci retrouve, par élasticité, sa posi¬ tion normale représentée en figure 4, dans laquelle les deux pastilles de contact 12 sont séparées l'une de • l'autre.

15 On comprend que,, dans cette variante de réali¬ sation, l'ensemble des trois feuilles minces 6, 32 et 34, qui sont montées sur la face supérieure, de la pla¬ que métallique 46, peut être protégé des chocs exté¬ rieurs par une grille, non représentée sur le dessin,

20 entourant les têtes 43 des touches 42, et formant la face avant du clavier.

La variante de réalisation représentée en fi¬ gure 5 concerne également un clavier à contacts norma¬ lement ouverts aurepos, dans lequel la durée du signal 25 produit par fermeture des contacts normalement ouverts est de très peu inférieure à la durée totale de manoeu¬ vre de la touche.

Dans ce mode de réalisation, chaque touche 50 comprend une tête 51 montée, de façon appropriée, sur

30 * l'extrémité supérieure d'une tige 52 et qui passe libre¬ ment dans un trou 53 d'une plaque composite 54, et qui est solidaire, à son extrémité inférieure, d'une pla¬ quette ou rondelle 55 de fer doux ou de tout autre matériau analogue approprié, portant une plaque supé-

35 rieure 56 de matériau magnétique, tel qu'un élastomère

_ υ j -^-i

' magnétique multipolaire .

La plaque composite 54 comprend une plaque métal¬ lique 57,. sur la face supérieure de laquelle est fixé un ensemble de trois feuilles minces 16 , 32 et 34 exactement semblable à celui, représenté en figure 4. Sur la -feuille mince" supérieure 16 de cet ensemble est posée ou fixée une grille métallique 58, qui forme la face avant du clavier, et qui est percée, d 'orific.es ayant une dimension correspondant sensiblement à celle de la tête 51 de la touche 50.

Le mode de réalisation de la figure 5 diffère de celui de la figure 4 en ce qu 'un trou 59, de diamètre relativement faible , est formé à travers la plaque métallique 57 ' et l' ensemble des trois feuilles minces 16 , 32 et 34, au niveau des pastilles de contact 12 portées par les feuilles 16 et 34. Un piston libre 60 comprenant une tige axiale 61 , une tête 62 et un pied 63 , est monté dans ce trou 59 de telle sorte que la tête 62 repose sur la. feuille mince supérieure 16 , sans exercer de pression sur celle-ci ,, quand la touche est dans la position de repos , le pied 63 du piston li¬ bre 60 étant _ alors logé dans une cavité 6.4 formée à cet effet dans la plaque métallique 57. La longueur de la tige 61 est telle que , dans cette position, le pied .63, qui est réalisé en matériau tel que du fer doux, est appliqué par attraction magnétique sur la face supérieu¬ re de .la plaque 56 d ' élastomère magnétique . .

Le fonctionnement de ce mode de réalisation est le suivant : dès que l'utilisateur exerce une pression sur la touche 50 ,. et que celle-ci quitte sa- position de -repos représentée sur le dessin, la plaque 56 d ' élastomère magnétique solidaire de l' extrémité inférieure de la tige 52 de la touche s ' écarte de la plaque 57» La force d ' attraction magnétique exercée par cette plaque 56 sur le pied 63 du piston libre 60 est largement

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-14-

supérieure à la force qu'il est nécessaire d'exercer sur la feuille mince ' supérieure 16 pour la déformer et amener l sa pastille 12 en contact avec la pastille 12 correspondante portée par la feuille mince inférieu- re 34. Ainsi, dès que la touche 50 est enfoncée et quitte* sa position de repos, le piston libre 60 suit le mouvement de cette touche jusqu'à ce que la pastille 12 de la feuiile supérieure 16 soit, amenée au contact de la pastille 12 de la feuille inférieure 34. Le piston libre 60 est alors bloqué et ne peut descendre plus bas.- Il reste dans cette position jusqu'à ce que la touche 50 retrouve sa position initiale de repos.

On comprend que, selon ce mode de réalisation, la - durée du signal produit par fermeture du contact est sensiblement égale ou très légèrement inférieure à la durée totale de manoeuvre de la. touche 50.

On comprend que, dans tous les modes de réalisation qui viennent d'être décrits, le clavier a une structure monolithique, c'est-à-dire que la grille composite comportant les trous à travers lesquels passent . les touches, et la plaque ou les feuilles portant les . con¬ tacts destinés à être actionnés par les touches, forment un ensemble unitaire, ce qui simplifie grandement la fabrication de ces claviers et qui diminue leur prix de revient de façon très importante.

On remarquera également que, dans les modes de réa¬ lisation décrits, les plaques métalliques 13, 40 et 57 ont un double rôle : elles servent d'élément raidisseur donnant une rigidité à la plaque composite ainsi obtenue, et elles sont toujours situées justeai-dessus des pla¬ ques 14, 47 et 56 d'élastomère magnétique, ce qui permet d'annuler le champ magnétique au-dessus de ces plaques, et de le renforcer de façon très importante en dessous de ces plaques. On remarquera enfin que les formes de rappel magné¬ tique sui sont exercées sur les touches pour les ramener

OMPI /,. WIPO

dans leur position de repos ou pour les maintenir dans, leur position de repos, sont toujours très supérieures au poids des touches, de sorte que le clavier selon l'invention peut résister à des accélérations et des vibrations importantes.* On notera encore que les modes de réalisation des claviers selon l'invention, repré¬ sentés dans les figures 2, 4 et 5 ont été soumis à des tests très sévères. Ces tests ont permis de constater g que , après 10 manipulations , ces claviers ne présen- t aient aucun signe de détérioration ou de fatigue .

Bien entendu, l' invention -n' est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés qui n' ont été" donnés qu' à titre d' exemple . En particulier, elle comprend tous les moyens constituant des équiva- lents techniques des moyens décrits, ainsi que leurs combinaisons , si celles-ci sont exécutées suivant son esprit et mises en oeuvre dans le cadre des revendica¬ tions qui suivent .