[0001] La présente invention est du domaine des dispositifs électriques pour le chauffage d’un fluide tel qu’un radiateur électrique notamment dans une installation de ventilation, chauffage, et/ou climatisation de véhicule automobile. Elle concerne plus particulièrement un module de commande permettant de piloter un tel dispositif électrique.

[0002] L’usage de dispositifs de chauffage tels que des radiateurs électriques dans de telles installations est notamment connu pour réaliser des radiateurs additionnels agencés en travers du flux d’air en sortie d’un radiateur principal parcouru par un fluide caloporteur, notamment dans les véhicules à moteur thermique, pour générer un apport supplémentaire temporaire d’énergie calorifique, notamment au démarrage du véhicule, pour réaliser un réchauffage ponctuel rapide du flux d’air.

[0003] Il est également prévu d’équiper les véhicules automobiles de réseau d’alimentation électrique à haut voltage, notamment les véhicules électriques ou hybrides. Et dans ce contexte, les radiateurs électriques peuvent ne plus être utilisés uniquement comme source de chauffage d’appoint mais comme dispositif de chauffage principal, la puissance calorifique pouvant être délivrée par ces radiateurs électriques alimentés à haute tension étant suffisante pour chauffer l’air dans l’installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation _·

[0004] De tels dispositifs de chauffage électriques tels que des radiateurs électriques comprennent un corps de chauffe muni d’éléments chauffants, par exemple disposés de manière à être exposés directement à un flux d’air traversant le dispositif de chauffage électrique. Les éléments chauffants comportent par exemple des pierres ou céramiques à effet CTP, c’est-à-dire à coefficient de température positif. Il s’agit d’éléments dont la valeur résistive varie très fortement en fonction de la température. Plus précisément, la valeur ohmique des éléments résistifs CTP croit très rapidement au-delà d’un seuil de température prédéterminé.

[0005] L’alimentation en courant de ces éléments résistifs génèrent un échauffement de l’élément chauffant, les calories pouvant être diffusées par des éléments radiants qui augmentent la surface d’échange avec l’air traversant ces radiateurs électriques. [0006] En outre, les dispositifs de chauffage comprennent généralement un module de commande capable de commander le courant circulant dans les éléments chauffants via notamment un circuit d’alimentation électrique. Le circuit d’alimentation électrique est monté par exemple sur une carte électronique de commande, telle qu’une carte à circuit imprimé connue sous le sigle PCB pour Printed Circuit Board en anglais.

[0007] En particulier dans le cas d’un dispositif de chauffage électrique alimenté à haute tension, il peut s’agir d’un dispositif de chauffage principal du véhicule qui peut être très puissant, ce qui incite à avoir des puissances électriques à délivrer très importantes, notamment de l’ordre de lkW à 8kW.

[0008] Le module de commande comporte généralement un boîtier de commande recevant l’électronique de commande et fermé par un capot. Selon une solution connue, le boîtier de commande est métallique, c'est-à-dire aussi bien le corps du boîtier de commande définissant un logement pour recevoir l’électronique de commande que le capot fermant le boîtier de commande. Un tel boîtier de commande, dit tout métallique, présente des avantages notamment en termes de résistance ou de robustesse.

[0009] La carte électronique de commande est montée dans le boîtier de commande généralement par vissage. À cet effet, le corps du boîtier métallique comporte généralement des plots de fixation dans lesquels sont reçus les vis, métalliques, traversant la carte électronique de commande. Les plots de fixation sont généralement venus de matière avec le corps du boîtier, et sont donc métalliques. Les vis sont alors reliées à la masse par l’intermédiaire du boîtier métallique.

[0010] Cependant, il convient de respecter une certaine distance ou zone d’isolation électrique autour des vis métalliques sur la carte électronique de commande, et ce d’autant plus lorsque le module de commande est alimenté à haute tension. Il s’agit donc de zones mortes de la carte électronique de commande, sans composants, ou traces de cuivre. Ces zones d’isolation électrique entraînent une perte de place qui peut s’avérer assez conséquente sur la carte électronique de commande, et laisse donc d’autant moins de place disponible pour agencer des composants électroniques.

[0011] La diminution de l’encombrement est une problématique constante dans l’automobile. L’invention a donc pour objectif d’augmenter l’espace disponible sur la carte électronique de commande tout en assurant l’isolation électrique de la carte électronique par rapport au boîtier de commande métallique. [0012] À cet effet, l’invention a pour objet un module de commande d’un dispositif électrique notamment de conditionnement thermique pour véhicule automobile, le module de commande comportant un boîtier métallique et une carte électronique de commande reçue dans le boîtier métallique.

[0013] Selon l’invention, le module de commande comporte au moins un élément d’assemblage réalisé dans un matériau isolant électrique, ledit au moins un élément d’assemblage étant fixé d’une part au boîtier métallique et d’autre part à la carte électronique de commande en traversant ladite carte, de façon à maintenir ladite carte dans le boîtier métallique.

[0014] Le mixte entre le boîtier de commande tout métallique avec un ou plusieurs éléments d’assemblage en matériau isolant électrique pour le montage et le maintien de la carte électronique de commande dans le boîtier métallique, permet de réduire voire supprimer la zone d’isolation électrique nécessaire autour des organes de fixation métalliques, par exemple de vissage, selon les solutions connues de l’art antérieur. Ceci permet un gain de place, tout en continuant de bénéficier des avantages du boîtier tout métallique notamment d’un point de vue des perturbations électromagnétiques, et de robustesse.

[0015] Le module de commande peut en outre comporter une ou plusieurs caractéristiques suivantes décrites ci-après, prises séparément ou en combinaison.

[0016] Le matériau isolant électrique comporte par exemple du plastique. Il peut s’agir par exemple de poly(téréphtalate de butylène) connu sous le sigle PBT qui peut être renforcé en fibres par exemple de 20% (PBT GF 20) ou 30% (PBT GF 30). Il peut aussi s’agir de polyamide tel que du polyamide 6-6 (PA66). Il peut s’agir d’un plastique auto expansible.

[0017] Selon un autre aspect, le boîtier métallique peut comporter au moins une embase coopérant par complémentarité de forme avec ledit au moins un élément d’assemblage.

[0018] Ladite au moins une embase définit par exemple au moins un logement dans lequel une extrémité dudit au moins un élément d’assemblage est emmanchée. À l’inverse, le logement peut être défini par l’élément d’assemblage et l’embase du boîtier peut présenter un embout emmanché dans ce logement.

[0019] Ledit au moins un élément d’assemblage peut être fixé au boîtier métallique, selon un procédé choisi parmi un procédé de collage, un procédé de fixation par ultrasons, un montage en force. [0020] Ledit au moins un élément d’assemblage peut être fixé directement à ladite carte, c'est-à-dire sans organe de fixation intermédiaire.

[0021] Ledit au moins un élément d’assemblage est avantageusement fixé à ladite carte par une déformation d’une extrémité libre traversant ladite carte selon un procédé choisi parmi un procédé de bouterollage, de rivetage, de thermoformage.

[0022] Cette solution avec l’élément d’assemblage assurant la fixation de la carte électronique de commande par exemple par déformation d’une de ses extrémités, sans nécessiter d’organe de fixation métallique, est préférée. La zone d’isolation peut être complètement supprimée, ce qui permet de disposer des pistes et/ou des composants électroniques au plus près de l’élément d’assemblage.

[0023] L’élément d’assemblage présente par exemple une forme générale de révolution, une forme générale cylindrique. Il peut présenter un corps principal cylindrique à partir duquel s’étendent deux portions d’extrémité cylindriques de plus petit diamètre pour la fixation d’une part au boîtier métallique et d’autre part à la carte électronique de commande.

[0024] En variante, ledit au moins un élément d’assemblage peut être fixé à ladite carte par l’intermédiaire d’au moins un organe de fixation, tel qu’une vis.

[0025] Le module de commande peut comporter en outre au moins un élément de positionnement réalisé dans le matériau isolant électrique, et agencé en étant fixé au boîtier métallique et en traversant ladite carte. Ledit au moins un élément de positionnement peut être configuré pour définir l’emplacement et/ou l’orientation de la carte électronique de commande.

[0026] Le boîtier métallique peut comporter au moins une embase coopérant par complémentarité de forme avec ledit au moins un élément de positionnement.

[0027] Selon un exemple de réalisation, une embase commune peut coopérer avec un élément d’assemblage et un élément de positionnement.

[0028] Par ailleurs, le module de commande peut être configuré pour être relié électriquement à une source d’alimentation électrique haute tension, supérieure à 60V.

[0029] L’invention concerne également un dispositif électrique de conditionnement thermique, notamment pour véhicule automobile comportant un module de commande tel que défini précédemment. Il s’agit en particulier d’un dispositif électrique de chauffage d’un fluide comportant au moins un élément chauffant et un tel module de commande. Le module de commande est relié électriquement audit au moins un élément chauffant.

[0030] D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante donnée à titre d’exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels :

[0031] [Fig. 1] est une vue en perspective d’un exemple de dispositif électrique pour le chauffage d’un flux d’air muni d’un module de commande comprenant un boîtier fermé par un capot.

[0032] [Fig. 2] est une vue de dessus et en perspective du dispositif électrique de chauffage d’air de la figure 1 sur laquelle le capot fermant le boîtier du module de commande est ôté.

[0033] [Fig. 3] montre un exemple de réalisation d’un élément d’assemblage pour le montage et la fixation d’une carte électronique de commande dans le boîtier du module de commande.

[0034] [Fig. 4] est une vue en coupe du corps de boîtier dans lequel est montée la carte électronique de commande.

[0035] [Fig. 5] montre un exemple de réalisation d’un élément de positionnement pour le montage de la carte électronique de commande dans le boîtier du module de commande.

[0036] [Fig. 6] est une vue en perspective du corps du boîtier avant assemblage de la carte électronique de commande.

[0037] [Fig. 7] est une vue agrandie d’une portion du corps de boîtier en coupe, montrant l’assemblage des éléments d’assemblage et de positionnement d’une part avec le corps du boîtier et d’autre part avec la une carte électronique de commande du module de commande.

[0038] Sur ces figures, les éléments identiques portent les mêmes numéros de référence.

[0039] Les réalisations suivantes sont des exemples. Bien que la description se réfère à un ou plusieurs modes de réalisation, ceci ne signifie pas nécessairement que chaque référence concerne le même mode de réalisation, ou que les caractéristiques s’appliquent seulement à un seul mode de réalisation. De simples caractéristiques de différents modes de réalisation peuvent également être combinées ou interchangées pour fournir d’autres réalisations. [0040] Dispositif électrique de chauffage

[0041] La figure 1 montre un dispositif électrique de conditionnement thermique d’un fluide, tel qu’un dispositif 1 électrique pour le chauffage d’un fluide, notamment pour une installation de chauffage et/ou ventilation et/ou climatisation de véhicule automobile.

[0042] Il peut s’agir en particulier d’un dispositif 1 de chauffage électrique dit haute-tension. On définit ici par dispositif haute tension, un dispositif destiné à être alimenté par un courant continu ou alternatif présentant une tension électrique supérieure à 60V, notamment compris entre 60V et 1000V, par exemple de l’ordre de 400V ou 800V.

[0043] Il s’agit en particulier d’un dispositif 1 électrique pour le chauffage d’un flux d’air, comme représenté sur la figure 1. L’installation comprend généralement au moins un conduit de circulation du flux d’air à l’intérieur duquel le dispositif 1 de chauffage électrique peut être agencé de façon à être traversé par le flux d’air à chauffer.

[0044] L’invention peut s’appliquer à un autre fluide. Il pourrait s’agir en variante, d’un dispositif 1 électrique pour chauffer un liquide caloporteur, tel que de l’eau circulant dans un circuit de chauffage pour le chauffage d’un habitacle de véhicule automobile.

[0045] Le dispositif 1 électrique par exemple de chauffage d’un flux d’air, est apte à transformer de l’énergie électrique prélevée par exemple sur le véhicule en énergie thermique restituée au flux d’air traversant le dispositif 1 de chauffage.

[0046] À cet effet, le dispositif de chauffage électrique 1 comprend un corps de chauffe 3 comprenant un ou plusieurs éléments chauffants 31.

[0047] Le corps de chauffe 3 est destiné à être alimenté en courant électrique pour chauffer le fluide, par exemple le flux d’air, traversant le corps de chauffe 3. Le corps de chauffe 3 peut présenter de façon non limitative, une configuration générale parallélépipédique. Il est notamment destiné à être positionné de façon transversale au flux d’air à réchauffer.

[0048] Les éléments chauffants 31 du corps de chauffe 3 peuvent être réalisés sous forme de barreaux chauffants recevant par exemple des éléments résistifs, tels que des thermistances par exemple de type à effet CTP (pour coefficient de température positif). D’autres alternatives peuvent être envisagées. Les barreaux chauffants 31 sont alimentés en courant, par exemple à une tension de l’ordre de 400V dans le cas d’un dispositif de chauffage électrique 1 haute tension. [0049] Le dispositif de chauffage électrique 1 comporte en outre un module de commande 5 du corps de chauffe 3. Ce module de commande 5 est destiné à être relié électriquement à une source d’alimentation électrique (non représentée). La source d’alimentation électrique est par exemple une batterie de puissance 400V ou 800V.

[0050] De façon générale, le module de commande 5 est destiné à être raccordé électriquement, et généralement également mécaniquement, au corps de chauffe 3 ou boîtier contenant les éléments chauffants 31. Le module de commande 5 peut être fixé sur le corps de chauffe 3. Ce module de commande 5 permet, après raccordement électrique à la source d’alimentation électrique et aux éléments chauffants 31, de piloter l’alimentation des éléments chauffants 31, à l’aide d’au moins un signal de commande.

Le module de commande 5 est décrit plus en détail ci-après.

[0051] Module de commande

[0052] Le module de commande 5 comporte un boîtier 7, aussi appelé boîtier de commande 7. Il est par exemple de forme générale en parallélépipède.

[0053] Le boîtier de commande 7 comporte un corps de boîtier de commande 71 et un capot 73 fixé sur ledit corps 71 de façon à fermer le boîtier de commande 7. Le capot 73 est par exemple collé au corps de boîtier de commande 71. Le capot 73 peut en plus être vissé au corps de boîtier de commande 71.

[0054] Le corps de boîtier de commande 71, peut être métallique, par exemple en aluminium ou en alliage d’aluminium. Avantageusement, tout le boîtier de commande 7, donc également le capot 73, est métallique, par exemple en aluminium ou en alliage d’aluminium.

[0055] Le module de commande 5 comporte une carte électronique de commande 9, visible sur la figure 2. Elle peut être disposée à l’intérieur du boîtier de commande 7 de commande. Une telle carte est destinée à être raccordée électriquement à la source d’alimentation électrique.

[0056] La carte électronique de commande 9 est notamment configurée pour piloter l’alimentation électrique du corps de chauffe 3, et plus précisément pour piloter les éléments chauffants 31. À cet effet, la carte électronique de commande 9 est apte à porter une pluralité de composants ou modules électroniques configurés pour recevoir des informations, les traiter et générer un signal de commande pour le pilotage des éléments chauffants 31. Le signal de commande peut être périodique, par exemple à modulation de largeur d’impulsions, connu sous le sigle MLI ou PWM pour l’anglais « Puise Width Modulation ».

[0057] Le module de commande 5 peut comporter de plus un ou plusieurs connecteurs électriques 11, 13 (en se référant également à la figure 1).

[0058] En particulier, le module de commande 5 comporte un connecteur électrique 11 permettant le raccordement électrique de la carte électronique de commande 9 à la source d’alimentation électrique. Dans le cas d’un dispositif électrique haute tension, il s’agit notamment d’un connecteur électrique 11 dit connecteur haute tension, c'est-à-dire qu’il est configuré pour être utilisé pour une tension d’alimentation supérieure à 60V.

[0059] Le module de commande 5 peut comporter un autre connecteur électrique 13, notamment un connecteur basse tension 13, c'est-à-dire qu’il est configuré pour être utilisé pour une tension d’alimentation inférieure à 60V, généralement 12V. Il s’agit par exemple d’un connecteur de signal.

[0060] Le module de commande 5 comporte en outre un ou plusieurs éléments 15, 17 permettant le montage et le maintien de la carte électronique de commande 9 dans le boîtier de commande 7.

[0061] En particulier, le module de commande 5 comporte au moins un élément d’assemblage 15 configuré pour maintenir la carte électronique de commande 9 dans le boîtier métallique 7. La fixation de la carte électronique de commande 9 dans le boîtier de commande 7 est réalisée au moins en partie par un tel élément d’assemblage 15, comme détaillé par la suite.

[0062] L’élément d’assemblage 15 est destiné à être fixé d’une part au boîtier de commande 7 métallique et d’autre part à la carte électronique de commande 9, comme développé par la suite. De préférence, plusieurs éléments d’assemblage 15 sont prévus, par exemple de façon non limitative six éléments d’assemblage 15.

[0063] En complément, le module de commande 5 peut comporter au moins un élément de positionnement 17.

[0064] Sa fonction peut être différente de la fonction de fixation des éléments d’assemblage 15. Il peut permettre de positionner la carte électronique de commande 9, notamment l’emplacement et/ou l’orientation de la carte électronique de commande 9, dans le boîtier de commande 7 avant la fixation. [0065] De préférence, au moins deux éléments de positionnement 17 sont prévus. Un élément de positionnement 17 peut servir pour définir l’emplacement de la carte électronique de commande 9. Un autre élément de positionnement 17 peut servir pour définir l’orientation de la carte électronique de commande 9. Par exemple, cet autre élément de positionnement 17 peut être destiné à être reçu dans un orifice 19 qui peut être oblong, ménagé sur la carte électronique de commande 9, de façon à éviter un assemblage hyperstatique.

[0066] Le ou chaque élément de positionnement 17 est destiné à être fixé au boîtier de commande 7 métallique en traversant la carte électronique de commande 9. De façon avantageuse, il peut être agencé assez proche voire être juxtaposé à un élément d’assemblage 15, pour obtenir un gain de place.

[0067] Afin d’isoler électriquement la carte électronique de commande 9 du boîtier de commande 7 à l’état assemblé, les éléments d’assemblage 15 sont réalisés dans un matériau isolant électrique.

[0068] Un tel matériau isolant électrique comporte par exemple du plastique. Le plastique est avantageusement choisi de façon à résister à la température de fonctionnement, par exemple autour de 120°C. Le plastique peut être choisi de façon à tenir une température supérieure à cette température de fonctionnement, par exemple jusqu’à 150°C voire 200°C. Il peut s’agir par exemple de poly(téréphtalate de butylène) connu sous le sigle PBT qui peut être renforcé en fibres par exemple de 20% (PBT GF 20) ou 30% (PBT GF 30). Il peut aussi s’agir de polyamide tel que du polyamide 6-6 (PA66). Il peut s’agir d’un plastique auto expansible.

[0069] De façon similaire, le ou les éléments de positionnement 17 peuvent être réalisés dans un matériau isolant électrique, tel que du plastique. Plus précisément, les éléments de positionnement 17 sont réalisés dans le même matériau isolant électrique que les éléments d’assemblage 15.

[0070] Un exemple de réalisation d’un élément d’assemblage 15 est décrit ci-après, en référence aux figures 3 et 4. De préférence, tous les éléments d’assemblage 15 sont identiques.

[0071] L’élément d’assemblage 15 peut présenter une forme générale de révolution, une forme générale cylindrique, d’axe de révolution A. Il peut être réalisé sous forme de plot. [0072] Selon l’exemple illustré, l’élément d’assemblage 15 présente un corps principal 150 à partir duquel s’étendent deux extrémités ou portions d’extrémité 151, 153 opposées. La première extrémité 151 peut être destinée à être fixée au boîtier de commande 7, notamment au corps de boîtier 71, tandis que la deuxième extrémité 153 est configurée pour permettre la fixation de la carte électronique de commande 9.

[0073] Selon cet exemple, le corps principal 150 est central entre les deux extrémités ou portions d’extrémité 151, 153.

[0074] Le corps principal 150 est par exemple de forme générale cylindrique de diamètre D. Les portions d’extrémité 151, 153 peuvent également être de forme générale cylindrique ou conique, de diamètre D’, inférieur au diamètre D du corps principal 150.

[0075] La fixation des éléments d’assemblage 15 à la carte électronique de commande 9 peut se faire directement, c'est-à-dire sans organe de fixation intermédiaire.

[0076] Pour cela, les éléments d’assemblage 15 peuvent être fixés à la carte électronique de commande 9 par une déformation, par exemple selon un procédé de bouterollage, de rivetage, ou de thermoformage.

[0077] Dans ce cas, l’une des extrémités des éléments d’assemblage 15, la deuxième extrémité 153 selon le mode de réalisation décrit, est destinée à traverser la carte électronique de commande 9 de part et d’autre et à être déformée pour assurer la fonction de fixation. La deuxième extrémité 153 est donc reçue dans un orifice 21 de la carte électronique de commande 9 de façon à faire saillie de l’autre côté de la carte électronique de commande 9 avant déformation.

[0078] Plus précisément, la carte électronique de commande 9 comporte une première face 91 et une deuxième face 93 opposées. La première face 91 est disposée en regard du fond 711 du corps de boîtier 71. L’élément d’assemblage 15 traverse la première face 91 et la deuxième face 93 de la carte électronique de commande 9, de sorte que la deuxième extrémité 153 fasse saillie par rapport à la deuxième face 93.

[0079] Avant déformation, la deuxième extrémité 153 peut être de forme similaire à la première extrémité 151. Après déformation, par exemple par bouterollage ou rivetage comme dans l’exemple illustré, la deuxième extrémité 153 est par exemple écrasée. La deuxième extrémité 153 déformée présente une tête 155 par exemple de forme sphérique ou semi-sphérique, ou tête de rivet. Cette tête 155 présente une section augmentée par rapport au reste de la deuxième portion d’extrémité 153. La section de la tête 155 est supérieure à celle de l’orifice 21 de la carte électronique de commande 9.

[0080] L’élément de positionnement 17 peut présenter une forme similaire à celle de l’élément d’assemblage 15 avant déformation. Il peut présenter une forme générale de révolution, une forme générale cylindrique, d’axe de révolution B. Lorsque plusieurs éléments de positionnement 17 sont prévus, ils peuvent être identiques.

[0081] Selon l’exemple illustré sur les figures 4 et 5, l’élément de positionnement 17 présente un corps principal 170, par exemple de forme générale cylindrique de diamètre Da, à partir duquel s’étendent deux extrémités ou portions d’extrémité 171, 173 opposées, par exemple de forme générale cylindrique ou conique de plus petit diamètre Db que le corps principal 170. La première extrémité 171 peut être destinée à être fixée au boîtier de commande 7, notamment au corps de boîtier 71, tandis que la deuxième extrémité 173 est configurée pour traverser la carte électronique de commande 9. Selon cet exemple, le corps principal 170 est central entre les deux extrémités ou portions d’extrémité 171, 173. Par ailleurs, le corps principal 170 peut être de section plus petite que le corps principal 150 d’un élément d’assemblage 15.

[0082] De façon alternative, les éléments d’assemblage 15 peuvent être fixés à la carte électronique de commande 9 indirectement, c'est-à-dire par l’intermédiaire d’au moins un organe de fixation additionnel. L’organe de fixation peut être ou non métallique. À titre d’exemple, il peut s’agir d’une vis.

[0083] Selon cette alternative non représentée, l’élément d’assemblage 15 ne traverse pas forcément la carte électronique de commande 9. L’organe de fixation tel qu’une vis peut être destiné à traverser la carte électronique de commande 9 pour venir se fixer sur l’élément d’assemblage 15.

[0084] Dans ce cas, l’élément d’assemblage 15 peut présenter un corps principal, par exemple de forme générale cylindrique, à partir duquel s’étend une portion d’extrémité, par exemple de forme cylindrique ou conique, de plus petit diamètre, pour la fixation au boîtier de commande 7. Du côté opposé à cette portion d’extrémité, le corps principal peut comporter un logement de réception de l’organe de fixation, tel qu’une vis, pour la fixation à la carte électronique de commande 9. On forme ainsi une colonnette pour recevoir l’organe de fixation tel qu’une vis, réalisant une interface d’isolation entre une telle vis et le boîtier de commande 7 métallique. [0085] Les éléments d’assemblage 15, ou de positionnement 17, sont décrits ci-dessus avec une forme générale de révolution. D’autres formes peuvent être envisagées, par exemple avec une section carrée, ovoïde, ou toute autre forme.

[0086] Concernant la fixation des éléments d’assemblage 15 au boîtier métallique 7, il peut s’agir de façon non exhaustive, d’une coopération par complémentarité de forme, d’un montage en force, d’un collage, d’une fixation par ultrasons ou toute autre technique appropriée. Il en est de même pour le ou les éléments de positionnement 17 complémentaires lorsqu’ils sont prévus.

[0087] À cet effet, le boîtier de commande 7 et en particulier le corps de boîtier 71 comporte un nombre prédéfini d’embases 75, mieux visibles sur les figures 6 et 7.

[0088] Les embases 75 s’étendent depuis le fond 711 du corps de boîtier 71 en direction de la carte électronique de commande 9, lorsque cette dernière est montée dans le boîtier 7. Les embases 75 s’étendent par exemple selon un axe C transversal par rapport au plan général défini par le fond 711 du corps de boîtier 71.

[0089] Ces embases 75 sont conformées pour coopérer respectivement avec au moins un élément d’assemblage 15 associé, lors du montage et la fixation de la carte électronique de commande 9 dans le boîtier de commande 7. Lorsqu’un élément d’assemblage 15, respectivement de positionnement 17, est monté dans une embase 75, l’axe de révolution A, respectivement B, peut être confondu avec l’axe C d’extension de l’embase 75.

[0090] Selon le mode de réalisation illustré, le corps de boîtier 71 comporte autant d’embases 75 que d’éléments d’assemblage 15. Le boîtier de commande 7 peut comporter également au moins une embase 75 destinée à coopérer avec un élément de positionnement 17 associé. Il peut s’agir d’embases 75 additionnelles. En variante, comme représenté, au moins certaines embases 75 peuvent être conformées pour coopérer avec un élément d’assemblage 15 et un élément de positionnement 17 lorsque ce dernier est agencé à proximité de, juxtaposé à, l’élément d’assemblage 15.

[0091] De façon avantageuse, les embases 75 coopèrent par complémentarité de forme avec les éléments d’assemblage 15, et les éventuels éléments de positionnement 17.

[0092] La ou chaque embase 75 peut présenter une forme de section circulaire, par exemple choisie parmi une forme de colonnette, une forme de fût, une forme tubulaire. Toute autre forme peut être envisagée, par exemple une forme à section carrée. [0093] Les embases 75 définissent respectivement au moins un logement 77 dans lequel une extrémité d’un élément d’assemblage 15 associé, ou éventuellement d’un élément de positionnement 17 associé, est emmanchée. En particulier, une embase 75 commune peut définir deux logements 77, respectivement pour l’emmanchement de l’extrémité d’un élément d’assemblage 15 et de l’extrémité d’un élément de positionnement 17.

[0094] L’extrémité de l’élément d’assemblage 15 ou de positionnement 17 peut être emmanchée de force dans le logement 77 de l’embase 75 correspondante. Il s’agit selon l’exemple de réalisation précédemment décrit de la première portion d’extrémité 151, respectivement 171, par exemple cylindrique, de l’élément d’assemblage 15, respectivement de positionnement 17.

[0095] Le logement 77 est de forme complémentaire à la forme de l’élément d’assemblage 15 ou de positionnement 17, plus précisément de l’extrémité 151 ou 171 qui est emmanchée. Selon le mode de réalisation décrit, les logements 77 sont de section circulaire.

[0096] À l’inverse, selon une alternative non représentée, le logement peut être défini par l’élément d’assemblage 15 ou de positionnement 17 et l’embase 75 du boîtier de commande 7 peut présenter un embout emmanché dans ce logement.

[0097] Une fois la carte électronique de commande 9 fixée dans le corps de boîtier 71, le capot 73 peut être fixé à son tour au corps de boîtier 71, par exemple par collage et vissage, afin de fermer le boîtier de commande 7, comme représenté sur la figure 1.

[0098] Ainsi, la carte électronique de commande 9 peut être montée et avantageusement fixée dans le boîtier de commande 7 qui est entièrement métallique, à l’aide de pièces rapportées, à savoir les éléments d’assemblage 15, et éventuellement de positionnement 17, en plastique ou autres matériaux isolants électrique. Il n’est donc plus nécessaire de laisser une distance ou zone d’isolation autour des éléments d’assemblage 15 ou de positionnement 17, sur la carte électronique de commande 9. Le gain peut être de l’ordre de 5% à 10% de zone utile en plus par rapport aux solutions de l’art antérieur avec des vis, sur laquelle des composants électroniques ou des pistes en cuivre peuvent être ménagées.

[0099] Des organes de fixation tels que des vis peuvent coopérer avec les éléments d’assemblage 15 pour assurer la fixation de la carte électronique de commande 9. De préférence, les éléments d’assemblage 15 assurent cette fonction de fixation par exemple par déformation, comme le bouterollage, ou rivetage, sans nécessiter d’organes de fixation métalliques. Cette dernière solution génère moins de contraintes sur la carte électronique de commande 9 que la fixation d’une vis, ce qui permet d’autant plus un gain de place, les composants électroniques pouvant être ménagés au plus près des éléments d’assemblage 15.

[0100] Le module de commande 5 obtenu comporte donc un mixte de matériaux, avec le ou les matériaux métalliques, par exemple en aluminium, du boîtier de commande 7 permettant de conserver les avantages de résistance, de robustesse, et le matériau isolant électrique tel que du plastique, des éléments d’assemblage 15, et éventuellement de positionnement 17, permettant le montage de la carte électronique de commande 9 et assurant la fonction d’isolation.