CAISSE PLIABLE ASSEMBLABLE ET DÉMONTABLE

[0001] La présente invention concerne un élément d'angle, nommé couramment « plot » ou « cornière », pour assembler des parois latérales d'une caisse, et plus particulièrement d'une caisse à claire-voie, i.e. dont les parois sont constituées de lattes espacées les unes des autres.

[0002] L'invention concerne aussi un dispositif et un procédé d'assemblage d'une telle caisse comprenant des cornières.

[0003] Enfin, la présente invention concerne aussi une caisse assemblable et démontable grâce à un tel dispositif d'assemblage.

[0004] On entend par « caisse », tout conteneur ou réceptacle comportant au moins deux parois adjacentes, et destiné à contenir un objet.

[0005] Traditionnellement, l'assemblage des différentes parois d'une caisse nécessite l'utilisation de moyens de fixation de type clou, colle, ou vis.

[0006] Ce type de procédé d'assemblage présente toutefois divers inconvénients. Par exemple, si des parois sont mal assemblées, il est très difficile voire impossible de les séparer sans endommager une partie des parois pour les réassembler correctement.

[0007] On connaît par exemple le brevet FR2805521 qui divulgue une caisse comprenant une paire de cornières (une cornière supérieure et une cornière inférieure) pour assembler de manière démontable deux parois adjacentes de la caisse. Toutefois, ce type de dispositif d'assemblage requiert généralement l'utilisation de moyens de fixation supplémentaires pour maintenir les cornières en position une fois la caisse montée.

[0008] Un objectif de l'invention est de fournir un système d'assemblage qui permette de faciliter le montage, i.e. l'assemblage, et le démontage d'une caisse, et confère une stabilité et une rigidité à la caisse. En outre, les cornières doivent pouvoir se maintenir sans l'utilisation de moyens de fixation supplémentaires. Il est ainsi possible de procéder rapidement à l'assemblage et au démontage d'une caisse en quelques minutes.

[0009] Un autre objectif de la présente invention est de garantir l'intégrité du dispositif, i.e. de la caisse une fois montée, voire de la sécurité de la caisse (non accès au contenu) .

[0010] Un autre problème ici soulevé concerne la solidité du dispositif, voire de la caisse montée. Et un autre, le maintien des cornières, caisse montée.

[0011] Un problème corollaire concerne la rapidité de mise en place et/ou de retrait des cornières, caisse montée. Un autre, les rattrapages de jeu éventuellement nécessaires sur la caisse, en particulier en hauteur.

[0012] A cet effet est proposée, une cornière pour assembler une caisse, sans nécessairement utiliser d'outillage. Chaque cornière présente des espaces orientés suivant deux directions transversales et adaptés pour recevoir des parois de la caisse avec lesquelles la cornière est apte à être assemblée, chaque espace étant délimité par une paroi latérale extérieure (une paroi de bord) et une paroi latérale intérieure de ladite cornière. Pour plus de clarté par la suite, les différentes parois d'une cornière seront dénommées « cloisons » afin de ne pas prêter à confusion avec les parois de la caisse. Ladite cornière présente en outre au moins une patte pourvue d'une zone transversale de retenue, ladite patte étant adaptée pour s'engager dans une fente ménagée dans une paroi de la caisse, de préférence parallèlement à un bord de la paroi, et y être retenue par butée de sa zone transversale.

[0013] Une telle forme de patte, pourvue d'une zone transversale de retenue, de préférence plate et mince, s' étendant parallèlement aux bords (inférieurs ou supérieurs) d'une paroi d'une caisse, facilite la maniabilité des cornières.

[0014] Une fente telle que considérée peut présenter un contour ouvert ou fermé.

[0015] Par exemple, une paroi de caisse est généralement formée à partir de lattes, par exemple, une latte inférieure, une latte supérieure et deux lattes latérales (une droite, et une gauche) appelées « montants ».

[0016] On entend par supérieur, inférieur, droit et gauche le positionnement des objets considérés lorsqu'une caisse d'après l'invention est assemblée.

[0017] Ainsi, selon un premier exemple, la fente peut être seulement formée par le bord inférieur de la latte supérieure de la paroi, une telle fente a alors un contour ouvert. Dans ce cas, la zone transversale de retenue de la patte vient s'engager sous la latte supérieure .

[0018] Ainsi, il n'est pas nécessaire de réaliser de fentes, ni horizontales ni verticales, dans les parois de la caisse pour pouvoir fixer une cornière. [0019] Selon un deuxième exemple, une fente telle que considérée peut être un logement de dimensions déterminées formé dans la latte supérieure de la paroi, une telle fente a alors un contour fermé.

[0020] Il peut en être de même avec une latte inférieure .

[0021] Ainsi, aucun clou ou outillage n'est nécessaire pour assembler la caisse.

[0022] De préférence, chaque fente des parois de la caisse doit donc être aménagée conformément à la forme et à la position de la patte de la cornière qu'elle doit recevoir .

[0023] Typiquement, deux cloisons extérieures juxtaposées d'une cornière définissent entre elles un angle de 90°. Toutefois, cet angle peut varier pour s'adapter au type de caisse que l'on souhaite assembler.

[0024] De préférence, la patte pourvue de sa zone transversale de retenue définit un clip élastiquement déformable. La structure élastique de la patte permet alors de faciliter son insertion et son retrait de la fente sans endommager la cornière ou la caisse.

[0025] De préférence, la zone transversale de retenue d'une patte présente une forme asymétrique, par exemple en forme de lame de couteau pour faciliter l'insertion et/ou l'extraction de la patte dans la fente.

[0026] De préférence, la patte présente aussi une zone d'accroché, par exemple un trou, qui peut servir à y insérer un outil pour faciliter le désengagement de la patte de la fente correspondante. [0027] Selon un mode avantageux de réalisation, chaque cloison latérale extérieure présente au moins une patte, chaque patte étant apte à coopérer avec une fente correspondante dans une paroi destinées à constituer la caisse. La présence de pattes uniquement sur les cloisons latérales extérieures des cornières permet ainsi de faciliter le démontage de la caisse.

[0028] Selon un autre mode avantageux de réalisation, chaque cloison intérieure présente au moins une patte, chaque patte étant apte à coopérer avec une autre fente correspondante, aménagée de préférence sur la face intérieure des parois destinées à constituer la caisse. Avantageusement, les fentes des parois de la caisse destinées à recevoir les pattes des cloisons latérales intérieures sont traversantes. Ainsi, lors du démontage de la caisse, il est possible d'insérer un outil dans la fente pour repousser la patte vers l'intérieur de la caisse pour la déloger et pouvoir retirer la cornière.

[0029] Par conséquent, dans le cas où une cornière présente à la fois des pattes sur les cloisons latérales intérieures et sur les cloisons latérales extérieures, il est préférable que les pattes des cloisons latérales intérieures soient plus longues que les pattes des cloisons latérales extérieures, de sorte que ces dernières n'obstruent pas les fentes des pattes des cloisons latérales intérieures.

[0030] Avantageusement, la cornière comprend une cloison transversale, et de préférence orthogonale, aux cloisons latérales intérieures et extérieures, formant une butée de fond. [0031] Ainsi, lorsque la cloison transversale est une cloison supérieure, la cornière forme une cornière supérieure, et les pattes sont alors situées au niveau des extrémités inférieures des cloisons latérales correspondantes. Lorsque la cloison transversale est une cloison inférieure, la cornière forme une cornière inférieure, et les pattes sont alors situées au niveau des extrémités supérieures des cloisons latérales correspondantes .

[0032] Avantageusement, la cloison transversale présente une paroi de guidage, servant de butée latérale à un élément (par exemple une autre caisse) qui serait posé sur la caisse, pour caler sa position. De préférence, la paroi de guidage est située dans le prolongement des cloisons latérales extérieures de ladite cornière.

[0033] Ces parois de guidage sont avantageusement situées sur une cornière supérieure et peuvent présenter une forme évasée pour faciliter la superposition d'un autre élément sur la caisse. Elles servent notamment à renforcer le maintien en position de cet autre élément superposé .

[0034] La cornière peut en outre présenter divers autres caractéristiques. Par exemple :

^■ La cloison transversale peut présenter une zone ajourée, par exemple un trou, qui peut permettre d' introduire un outil apte à venir accrocher une zone d'accroché d'une patte intérieure pour faciliter son extraction de la fente.

^■ Une cornière supérieure peut présenter, sur la face supérieure de sa cloison transversale, des picots antidérapants pour renforcer aussi le maintien en position d'un autre élément superposé, par exemple une autre caisse. Ces picots ont de préférence une forme pointue, effilée, afin qu'un élément superposé puisse se fixer dessus. ^■ Une cornière inférieure peut présenter, sur la face inférieure de sa cloison transversale, des moyens d'attache pour fixer la caisse à un élément de support, comme par exemple une palette. Ces moyens d'attache peuvent aussi être des picots, ou des agrafes, ou tout autre système mécanique d'accroché, voire aussi un moyen chimique comme de la colle.

[0035] Selon un autre aspect de l'invention, est présentée une caisse polygonale comprenant :

- des parois, chaque paroi présentant au moins une fente,

- et plusieurs cornières,

au moins une cornière étant du type de celles définies précédemment .

[0036] De préférence, toutes les cornières supérieures utilisées sont identiques et toutes les cornières inférieures utilisées sont identiques. Par ailleurs, on compte autant de cornières supérieures que de cornières inférieures. En outre, il est aussi possible d'avoir des cornières supérieures identiques aux cornières inférieures.

[0037] Selon un mode préférentiel de réalisation, la caisse comprend un couvercle disposé pour couvrir une ouverture supérieure que les parois de la caisse définissent entre elles, vers le sommet de la caisse. [0038] Avantageusement, les cornières supérieures recouvrent ledit couvercle à un angle de la caisse. Ce type de configuration permet de réaliser un scellé de la caisse qui ne pourra alors pas s'ouvrir de manière accidentelle. Le couvercle peut être ôté lorsque l'on procède au démontage de la caisse.

[0039] Selon un autre mode préférentiel de réalisation, la caisse comprend une palette sur laquelle se dressent ses parois.

[0040] Avantageusement, les cornières inférieures sont fixées à la palette, au-dessus d'elle.

[0041] Pour le montage, les parois de la caisse se glissent dans des cornières inférieures munies de pattes qui, par déformation élastique, se glissent dans les fentes correspondantes des parois.

[0042] Les cornières supérieures sont insérées en les glissant vers le bas sur les extrémités supérieures des parois de la caisse et en appuyant sur chaque cornière jusqu'à ce que les pattes s'enclenchent dans les fentes correspondantes.

[0043] Ensuite, il est possible de fixer un couvercle.

[0044] Le démontage se fait par deux mouvements :

- De préférence, on retire en premier les pattes intérieures des cornières supérieures de leur fente respective, si ces pattes intérieures existent :

^■ Si la caisse est fermée par un couvercle qu' il n'est pas possible d' ôter indépendamment des cornières supérieures, il faut déloger les pattes intérieures des cornières supérieures en insérant un objet, par exemple d'environ 7 cm de long et 7 mm de diamètre maximum tel qu'un tournevis, dans chaque fente (qui doit alors être traversante) , les pattes sortiront de leur logement avec un mouvement vers l'intérieur de la caisse.

^■ Si la caisse n'est pas fermée par un couvercle ou que le couvercle a pu être retiré, il faut écarter légèrement les pattes intérieures des cornières supérieures pour les faire sortir de leur logement et en tirant la cornière vers le haut .

Avantageusement, les pattes présentent une encoche servant de zone d'accroché, par exemple un trou, dans lequel il est possible d' insérer un outil pour faciliter le désengagement de la patte .

On peut alors introduire un outil à travers des zones ajourées de la cloison transversale des cornières supérieures pour agripper ces zones d'accrochés des pattes intérieures.

Les deux méthodes peuvent aussi être réalisées simultanément si nécessaire, à savoir insérer un outil dans les fentes pour pousser les pattes vers l'intérieur tout en insérant un autre outil dans les zones d'accroché.

Ensuite, il faut écarter les extrémités des pattes des cloisons latérales extérieures pour les faire sortir de leur logement, et tirer la cornière vers [0045] Dans le cas où les cornières ne présentent que des pattes extérieures, seule cette deuxième étape est alors nécessaire.

[0046] Ainsi, les pattes intérieures peuvent présenter une géométrie qui leur procure une plus grande élasticité pour faciliter le démontage.

[0047] Une démarche analogue s'applique pour démonter les cornières inférieures.

[0048] Une autre solution à une partie au moins des problèmes soulevés consiste en un dispositif d'assemblage comprenant une paire de cornière et un élément de traction reliant entre elles les cornières de ladite paire, pour les tirer l'une vers l'autre.

[0049] La solution au moins partielle proposée ici consiste en ce que l'élément de traction comprenne un élément élastique.

[0050] De préférence, chaque cornière présente, dans l'angle, une excroissance, i.e. une saillie, extérieure pour y placer l'élément élastique, cette excroissance étant pourvue d'un rebord de retenue.

[0051] Ainsi, on rendra à la fois rapide et pratique la mise en place et le retrait.

[0052] Selon une première réalisation, l'élément de traction comprend une membrure rigide allongée prenant appui vers ses extrémités opposées sur les cornières de la paire pour les tirer l'une vers l'autre.

[0053] On obtiendra ainsi solidité et raideur de maintien . [0054] De préférence, chaque cornière présentera alors un passage traversant s' étendant suivant la direction selon laquelle s'étend la membrure rigide allongée reliant la paire de cornières concernée et sur les parois latérales de laquelle la membrure prendra appui par des moyens de réglage en longueur.

[0055] Est également concernée une caisse polygonale comprenant :

- des parois latérales présentant chacune, près d'au moins un bord supérieur ou inférieur de chaque face, une partie extrême qui comporte là une latte et un montant adjacent disposés sensiblement perpendiculairement l'un à l'autre,

- et plusieurs paires de cornières qui, le long de chacune de leurs deux cloisons latérales extérieures reçoivent respectivement les montants et les lattes adjacentes, ces paires de cornières étant celles pourvues chacune d'un dit élément de traction, du dispositif d'assemblage présenté plus haut .

[0056] Pour la protection et la sécurité du contenu et le maintien des cornières, caisse montée, il est préférable que la caisse comprenne un couvercle disposé pour couvrir une ouverture supérieure que les parois latérales définissent entre elles, vers le sommet de la caisse, et la cornière supérieure de chaque paire de cornières recouvre ledit couvercle à un angle de la caisse .

[0057] Dans le même but et pour la manutention, on prévoit que la caisse puisse comprendre une palette sur laquelle se dressent les parois latérales, chaque cornière inférieure des paires de cornières étant fixée à la palette, au-dessus d'elle.

[0058] Pour favoriser rapidité et praticité des mises en place et retrait, ainsi qu'un gain de volume intérieur libre pour le chargement, on recommande que l'élément de traction, ou chacun d'eux, soit disposé à l'extérieur des angles de la caisse.

[0059] Pour une caisse stable et suffisamment résistante mécaniquement, il est recommandé que chaque élément d'angle présente, entre chaque cloison latérale extérieure et une cloison interne dressée intérieurement (une cloison latérale intérieure) , à distance, sensiblement parallèlement à elle et le long de laquelle est disposé au moins un pilier polygonal de section supérieure à l'épaisseur de la cloison et qui se dresse dans l'espace situé entre la cloison latérale intérieure et la cloison latérale extérieure pour délimiter :

- un premier volume où est reçu le montant de la paroi latérale concernée de la caisse qui est ainsi engagé contre la cloison latérale intérieure, et,

- un second volume adjacent où est reçue la latte adjacente qui est ainsi engagée sensiblement contre ladite cloison latérale extérieure.

[0060] Ainsi, il n'est pas nécessaire d'entailler les lattes concernées, à la différence de la solution de FR2805521 où les cloisons forment des structures transversales vis-à-vis de l'espace dont, de surcroît, elles limitent le volume. Toutefois, la coopération entre des entailles dans les parois de la caisse et des renforts transversaux dans les cornières peut contribuer à un meilleur maintien en position des cornières et des parois .

[0061] Pour la solidité et la stabilité du dispositif pourvu de ces cornières, il est conseillé que les cloisons latérales intérieures se rejoignent près dudit premier angle de chaque cornière, à l'endroit d'un coin d'où une cloison de raccordement et de butée pour les parois de la caisse rejoint un pilier d'angle polygonal qui se dresse contre lesdites parois latérales extérieures.

[0062] Pour favoriser un gain de volume intérieur libre pour le chargement des caisses, on recommande que le fond de chaque élément d'angle présente une forme sensiblement triangulaire et soit, du côté où se dressent les cloisons et sur sa partie située à l'extérieur des premier et second volumes, dépourvu de toute structure dressée s' élevant sur une hauteur supérieure au quart de celle des cloisons.

[0063] Pour faciliter un empilement des caisses, on recommande par ailleurs que, sur la face opposée à celle où s'élèvent les cloisons latérales, le fond des cornières soit bordé par des parois de butée qui convergent vers le dit premier angle et calent dans les coins les caisses superposées.

[0064] A titre complémentaire, la manœuvre de ces caisses sera encore davantage aisée si chaque paroi de butée se prolonge par une bordure de guidage inclinée vers l'extérieur et d'une hauteur inférieure à celle de la paroi de butée.

[0065] Pour la stabilité, il est conseillé que les parois de butée prolongent les cloisons latérales extérieures, juste en bordure extérieure des cornières, sur la face opposée du fond.

[0066] Dans le même but, on recommande que le premier angle des cornières soit tronqué et que ces cornières y soient dépourvues de bordure de guidage et/ou que les parois de butée soient reliées dans l'angle par une paroi d'angle dressée de moindre hauteur.

[0067] Pour la résolution d'au moins certains des problèmes précédemment cités, est encore proposée une cornière, présentant des espaces orientés suivant deux directions et adaptés pour recevoir des parois d'une caisse avec lesquelles la cornière est apte à être assemblée, chaque espace étant délimité par au moins une cloison latérale extérieure et une cloison latérale intérieure, et ladite cornière présentant en outre une excroissance, une saillie, extérieure pourvue d'un rebord de retenue pour y accrocher un élément de traction permettant de rapprocher l'une de l'autre deux cornières de ce type.

[0068] On entend pas « extérieure » que l'excroissance est située sur la surface visible lorsque la cornière est assemblée avec des parois d'une caisse par exemple. Avantageusement, cette excroissance est située à la jonction des cloisons latérales extérieures, dans le coin qu'elles forment.

[0069] De préférence, elle présente aussi une patte pourvue d'une zone transversale de retenue, ladite patte étant adaptée pour s'engager dans une fente parallèle à un bord d'une paroi de la caisse et y être retenue par butée de sa zone transversale, la patte et sa zone transversale de retenue formant ainsi un clip de fixation .

[0070] On entend dans ce cas par transversale le fait que la zone de retenue s'étende dans une direction transversal, voire orthogonale, à une direction de la patte .

[0071] Ainsi, l'utilisation de cornières présentant conjointement une excroissance extérieure pourvue d'un rebord de retenu et au moins un clip de fixation permet à la fois d'assembler et de démonter une caisse facilement et rapidement, sans nécessiter d'outils spécifiques. Lorsque la caisse est démontée et repliée, elle est ainsi facilement transportable et tous les éléments qui la composent sont réunis et maintenus ensemble. La présence de clip n'est pas indispensable lorsque la caisse est pliée, mais elle devient très utile lorsqu'elle est montée, pour la robustesse de la structure, et par sécurité, notamment si un élément de traction devenait défaillant, par exemple, si l'élément de traction venait à se rompre. En outre, lorsque la caisse est montée, la présence conjointe des clips et des excroissances auxquelles sont accrochés des éléments de traction permet de solidifier la caisse, et de garantir très facilement un bon alignement du montage, i.e. de sorte que les parois latérales de la caisse soient bien droites par exemple. Ceci permet notamment, si plusieurs caisses sont empilées, d'assurer qu'un couvercle (si la caisse en est pourvue) s'étende de façon horizontale ; ainsi un empilement de caisses est plus stable.

[0072] Avantageusement, la zone transversale de retenue d'une des pattes présente une forme asymétrique, par exemple en forme de lame de couteau, ce qui facilite l'insertion et l'extraction de la patte pour la fixation de la cornière et son retrait volontaire.

[0073] Selon un mode avantageux de réalisation, notamment dans le cas où la patte considérée est une patte intérieure, i.e. solidaire d'une cloison intérieure, au moins une des pattes présente une zone d' accroche .

[0074] Selon un autre mode avantageux de réalisation, la cloison latérale extérieure d'au moins un espace orienté de la cornière présente au moins une patte et la cloison latérale intérieure du même espace orienté présente au moins une patte, de sorte que la patte de la cloison latérale intérieure est plus longue que la patte de la cloison latérale extérieure.

[0075] De préférence, les deux cloisons latérales extérieures présentent chacune une patte. Ce mode de réalisation permet ainsi la mise en œuvre la plus simple.

[0076] Selon un autre mode de réalisation, les deux cloisons latérales intérieures présentant chacune une patte. Si les pattes ne sont présentes que sur les cloisons intérieures, cela permet d'avoir une cornière dont le retrait est plus difficile, ce qui garantie une meilleure inviolabilité du contenu.

[0077] Si des pattes sont présentes sur les cloisons intérieures en plus de pattes présentes sur les cloisons extérieures, alors les avantages sont cumulés. Dans ce dernier cas, il est alors préférable que les pattes des cloisons latérales intérieures soient plus longues que les pattes des cloisons latérales extérieures. En effet, comme énoncé précédemment, cela permet de désengager, au choix, les pattes intérieures ou extérieures en premier, les fentes des pattes intérieures devant alors être tranversantes .

[0078] De préférence, une cornière selon l'invention comprend une cloison de fond, transversale aux cloisons latérales intérieures et extérieures, formant une butée de fond.

[0079] Selon un mode avantageux de réalisation, et encore plus avantageusement lorsque la cornière comprend des pattes intérieures munies d'une zone d'accroché, la cloison de fond présente une zone ajourée.

[0080] Selon un autre mode avantageux de réalisation, chaque espace présente au moins un renfort transversal à au moins une des cloisons latérales intérieures et extérieures apte à coopérer avec une fente orthogonale à un bord de la parois et débouchante pour assurer le positionnement relatif de la paroi latérale de la caisse et de la cornière. De préférence, chaque renfort transversal est orthogonal à au moins une des cloisons, ce qui permet de réaliser la cornière par moulage sans nécessiter d'usinage. Le renfort transversal et la fente orthogonale ont ainsi des orientations complémentaires pour pouvoir insérer le renfort dans la fente.

[0081] Ces renforts transversaux permettent de rigidifier certaines parties de la structure. Ils sont toutefois profilés de sorte à conférer, malgré leur présence, assez de souplesse à la cornière pour faciliter l'insertion, ou l'extraction, des pattes. Il est alors nécessaire que des fentes verticales et débouchantes soient formées dans les parois de la caisse de sorte à pouvoir recevoir ces renforts transversaux. Ils permettent en outre d'assurer une fois de plus le positionnement de la cornière.

[0082] En outre, il est aussi avantageux que la cornière présente au moins une nervure apte à s'enfoncer dans la paroi en vue du calage, pour compenser les jeux éventuels. Cette nervure a de préférence une forme conique de sorte à l'enfoncer plus facilement dans la paroi lors de l'insertion de la cornière.

[0083] La présente invention vise aussi un dispositif d'assemblage d'une caisse comprenant des parois latérales, et comprenant au moins une première et une deuxième cornières telle que définie précédemment, et un élément de traction adapté à relier entre elles la première et la deuxième cornières en étant accroché à leur excroissance extérieure.

[0084] De préférence, l'élément de traction comprend un élément élastique, ce qui permet de relier la première et la deuxième cornières via leur excroissance extérieure.

[0085] Enfin, la présente invention vise encore une caisse montée démontable comprenant au moins une paroi latérale, et les éléments constitutifs suivants susceptibles d'être assemblés de manière réversible, i.e. pouvant être séparés pour démonter la caisse :

- au moins un dispositif d'assemblage tel que défini précédemment,

- au moins une troisième et une quatrième cornières telles que décrites auparavant, les parois latérales de la caisse étant assemblées avec les cornières, et - une palette, formant une paroi de fond à la caisse. [0086] La caisse est ainsi dépourvue de tout autre moyen de maintien pour assembler la caisse en un ensemble unitaire .

[0087] Selon un mode préférentiel de réalisation, la première et la deuxième cornières définissent des cornières inférieures fixées à la palette au niveau de deux coins adjacents de la palette, la troisième et la quatrième cornières définissent des cornières supérieures, la paroi latérale est assemblée avec les deux cornières inférieures et les deux cornières supérieures, et l'élément de traction relie entre elles la première, la deuxième, la troisième et la quatrième cornières. Ainsi, pour sécuriser et verrouiller l'assemblage d'une caisse, seulement deux tirants sont nécessaires. De plus, si la caisse est rectangulaire, c'est-à-dire qu'elle comprend quatre parois dont deux parois en vis-à-vis sont plus longues que les deux autres, il est préférable que les tirants relient les quatre cornières situées aux quatre coins des parois les plus longues, de sorte que la tension dans les tirants est plus importante. Ainsi l'assemblage est plus robuste.

[0088] Avantageusement, au moins deux cornières sont fixées à la palette, par exemple par des clous, de la colle, ou encore des agrafes. Fixer des cornières à la palette permet notamment de limiter le nombre d'actions à réaliser lors de l'assemblage ou du démontage de la caisse .

[0089] Avantageusement, la paroi de la caisse présente au moins une fente orthogonale au bord de la paroi latérale et débouchante. Ainsi, la paroi est apte à recevoir un renfort transversal à au moins une des cloisons latérales intérieures et extérieures lorsque la cornière en est munie.

[0090] De préférence, une paroi de la caisse comprend au moins une fente parallèle à un bord de la paroi latérale, pour recevoir une zone transversale de retenue d'une patte. S'il n'y a pas de fente horizontale, alors la cornière doit être dimensionnée de sorte que la zone transversale de retenue vienne s'agripper sous une latte constituant la paroi.

[0091] Avantageusement, la caisse, qui comprend plusieurs parois latérales, comprend un couvercle disposé pour couvrir une ouverture supérieure que les parois latérales de la caisse définissent entre elles. La présence d'un couvercle est préférable pour protéger et isoler le contenu de la caisse quand celle-ci est remplie .

[0092] Enfin, la présente invention vise une caisse démontée assemblable comprenant au moins une paroi latérale et les éléments constitutifs suivants susceptibles d'être assemblés de manière réversible, i.e. pouvant être séparés pour assembler la caisse :

- au moins un dispositif d'assemblage tel que défini précédemment,

- au moins une troisième et une quatrième cornières telles que décrites auparavant, et

- une palette, formant une paroi de fond à la caisse, et le dispositif d'emballage étant tel que la première et la deuxième cornières définissent des cornières inférieures fixées à la palette, la troisième et la quatrième cornières définissent des cornières supérieures posées sur la palette, au moins une paroi latérale destinée à former la caisse est posée couchée, à plat, sur la palette, de préférence au dessus des cornières, et l'élément de traction relie entre elles la première et la deuxième cornières.

[0093] Avantageusement, les deux cornières inférieures fixées à la palette sont fixées au niveau de deux coins de la palette non contigus, par exemple diagonalement opposés pour une palette carrée ou rectangle, ce qui permet alors d' attacher les tirants en croix pour procurer un meilleur maintien de tous les éléments ensemble .

[0094] Ainsi, pour une caisse à quatre parois, deux tirants sont nécessaires. Chaque tirant relie alors deux cornières inférieures fixées à la palette via leur excroissance. Les tirants sont donc croisés, ce qui permet de maintenir ensemble tous les éléments lorsque la caisse est démontée.

[0095] Avantageusement, les quatre parois latérales de la caisse sont posées à plat et en croix sur la palette, c'est-à-dire croisées deux à deux, de préférence au dessus des cornières supérieures, qui ont été préalablement détachées, pour les maintenir en place.

[0096] La coopération de ces différents éléments permet ainsi d'aboutir à un dispositif d'emballage d'une caisse permettant son montage en moins de 2 minutes.

[0097] En outre, un tel dispositif facilite le recyclage des éléments et par exemple la consignation des caisses.

[0098] L'invention, selon un mode préférentiel de réalisation, sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, à titre indicatif et nullement limitatif, et en référence aux dessins annexés présentés ci-après :

- La figure 1 est un exemple de caisse assemblable avec des cornières ;

- La figure 2 est un éclaté de la caisse selon un mode de réalisation dans lequel les cornières comprennent des clips de fixation et des parois de guidage ;

- La figure 3a) est une vue en perspective de la caisse assemblée selon un mode de réalisation dans lequel les cornières supérieures présentent des clips et des parois de guidage, et la figure 3b) est une vue en perspective de la caisse assemblée selon un mode de réalisation dans lequel les cornières supérieures présentent des clips mais pas de parois de guidage ;

- Les figures 4a) à 4d) présentent des détails des zones I à III et III' ;

- La figure 5 est une vue de profil de la caisse assemblée selon un mode de réalisation dans lequel les cornières comprennent des clips et des parois de guidage ;

- La figure 6 représente la coupe A-A de la figure 5 ;

- La figure 7 représente la coupe B-B de la figure La figure 8a) est une vue en détail de la zone IV ;

La figure 8b) est une vue en perspective de la zone

IV ;

La figure 9a) est une vue en détail de la zone V ;

La figure 9b) est une vue en perspective de la zone

V ;

La figure 10a) présente un empilement de deux caisses selon un mode de réalisation de l'invention dans lequel les cornières comprennent des clips de fixation et des parois de guidage ; la figure 10b) est une vue en détail de la zone VI et la figure 10c) est une vue en détail de la zone VII ;

La figure 11 présente un premier exemple de réalisation d'une cornière pouvant servir de cornière inférieure ou supérieure ;

La figure 12 présente un deuxième exemple de réalisation d'une cornière supérieure,

La figure 13 présente un troisième exemple de réalisation d'une cornière pouvant servir de cornière inférieure ou supérieure ;

La figure 14a) présente une vue en perspective d'une caisse selon un mode de réalisation dans lequel les pattes des clips des cornières viennent s'agripper aux lattes constituant les parois de la caisse, la figure 14b) est une vue en détail de la zone VIII et la figure 14c) est une vue en détail de la zone IX ; - La figure 15 présente un quatrième exemple de réalisation d'une cornière pouvant servir de cornière inférieure ou supérieure, qui présente des clips intérieurs aptes à venir s'agripper à une latte de paroi de la caisse ;

- La figure 16 présente un cinquième exemple de réalisation d'une cornière supérieure qui ne présente que des clips intérieurs aptes à venir s'agripper à une latte de paroi de la caisse ; - La figure 17 présente encore un sixième exemple de réalisation d'une cornière inférieure ou supérieure qui ne présente que des clips extérieurs aptes à venir s'agripper à une latte de paroi de la caisse ;

Les figures 18 et 19 présente une paire de cornières aptes à être reliées par un tirant, les figures 18 (a) et b) ) sont des vues de dessus et de profil d'une cornière supérieure et les figures 19 (a) et b) ) sont des vues de dessus et de profil d'une cornière inférieure ;

- La figure 20a) montre une caisse montée, assemblée par des dispositifs comprenant une paire de cornières et un tirant élastique, les figures 20b) à 20d) présentent en détail les zones X, XI et XII ;

- La figure 21a) présente la caisse de la figure 20a) en éclaté, et la figure 21b) est une coupe en vue de dessus d'une cornière inférieure avec des parois latérales de la caisse montées ; La figure 22a) montre deux caisses superposées, et les figures 22b) et 22c) représentent en détail les zones XIII et XIV ;

La figure 23 montre, de profil, une caisse assemblée grâce à des dispositifs comprenant une paire de cornières et un tirant élastique ;

La figure 24 montre la caisse de la figure 23 en éclaté ;

La figure 25 montre la superposition de deux caisses assemblées grâce à des dispositifs comprenant une paire de cornières et un tirant rigide (i.e. membrure rigide) ;

La figure 26 montre une caisse de la figure 25 en éclaté ;

La figure 27 montre une membrure rigide pouvant servir de tirant ;

Les figures 28 à 31 présentent encore un autre exemple de réalisation de cornière pouvant servir de cornière inférieure et supérieure selon différentes vues, comportant des clips extérieurs et des nervures coniques ;

Les figures 32 à 35 montrent enfin les différents états d'une caisse assemblable et démontable grâce à des cornières comportant des clips, des nervures coniques et une excroissance extérieure pourvue d'un rebord pour y accrocher un élément de traction de sorte à relier des cornières entre elles par un tirant élastique. [0099] Les éléments identiques représentés sur les figures 1 à 35 sont identifiés par des références numériques identiques.

[00100] Une caisse, telle qu'illustrée, est polygonale, de préférence à quatre côtés. Elle comprend quatre parois 3, une palette 5 et un couvercle 4, ces différents éléments étant reliés les uns aux autres grâce à quatre cornières supérieures 1 et quatre cornières inférieures 2. Ainsi, une cornière supérieure 1 et une cornière inférieure 2 peuvent constituer une paire de cornières. La caisse est par exemple rectangulaire, deux des parois 3 sont plus longues que deux autres qui leurs sont perpendiculaires .

[00101] Avantageusement, un couvercle 4 est disposé pour couvrir l'ouverture supérieure que les parois latérales 3 définissent entre elles, vers le sommet de la caisse. La cornière supérieure 1 de chaque paire de cornières recouvre ce couvercle, à un angle de la caisse, assurant ainsi sa retenue. On évitera ainsi les bandes traditionnelles de cerclage.

[00102] Sur la figure 1, la caisse est en configuration d'assemblage, bientôt prête à recevoir un ou plusieurs objets dans son volume intérieur délimité par les parois latérales 3 dressées sur la palette 5, en périphérie de celle-ci avec, à chaque angle, une cornière supérieure 1 ou supérieure 2.

[00103] Selon le présent exemple, les parois 3 sont en bois et à claire-voie. Toutefois, toutes formes et matières conviendraient ici. [00104] De même, une palette 5 est typiquement un élément en bois, mais tout type de base ou de support apte à recevoir une caisse conviendrait.

[00105] La palette 5 peut comprendre un piétement comprenant une série de pieds (non représentés) qui 1' écartent du sol ou plusieurs (ici trois) chevrons 51 surmontés par un plateau 52 adapté à la forme donnée par les parois 3.

[00106] Ici, le plateau 52 est rectangulaire et forme un fond de préférence plein et plat pour la caisse. Chaque paroi latérale 3 est ici à claire-voie. Chaque paroi latérale 3 comprend plusieurs (ici trois) lattes 32 allongées horizontalement et placées l'une au-dessus de l'autre, de manière espacée, et plusieurs (ici deux) montants verticaux 33 reliant entre elles les extrémités latérales des lattes 32.

[00107] Les lattes 32 et les montants 33 adjacents associés sont perpendiculaires entre eux sur chaque côté de la caisse. Ils peuvent être en bois et fixés entre eux, par exemple par des clous. Comme illustré, les montants 33, a priori tous identiques, ont une section rectangulaire ou trapézoïdale et sont disposés à l'intérieur de la caisse par rapport aux lattes 32.

[00108] Sur chaque paroi latérale 3, les montants 33 s'étendent depuis le bord inférieur 321 de la latte 32 inférieure jusqu'au bord supérieur 322 de la latte 32 supérieure .

[00109] Par conséquent, à l'endroit de la partie extrême inférieure d'une paroi, le bord inférieur de chaque paroi latérale 3 est formé par le bord inférieur 321 de la latte 32 inférieure correspondant et par les extrémités longitudinales inférieures des montants 33 correspondants. En outre, ce bord inférieur est sensiblement rectiligne tout le long de la paroi latérale 3 considérée, laquelle ne présente ainsi notamment pas de partie en saillie vers le bas.

[00110] A l'opposé, à l'endroit de la partie extrême supérieure, le bord supérieur de chaque paroi latérale 3 est formé par le bord supérieur 322 correspondant des lattes 32 supérieures et par les extrémités longitudinales supérieures des montants 33. Cette extrémité supérieure est également sensiblement rectiligne le long de la paroi latérale 3, sans partie saillante vers le haut.

[00111] De préférence, une caisse est assemblée avec un lot de cornières supérieures 1 toutes identiques entre elles et un lot de cornières inférieures 2 toutes identiques entre elles. Les cornières supérieures 1 et inférieures 2 peuvent aussi être toutes identiques entre elles, mais pas nécessairement. On pourrait ainsi différencier les cornières inférieures 2 et supérieures 1. Ainsi, les cornières supérieures 1 peuvent disposer, ou non, de parois de guidage 14, par exemple.

[00112] Chaque cornière (1, 2) sera favorablement monobloc, i.e. d'une seule pièce, et en matière plastique, telle du polypropylène, et par exemple moulée par injection.

[00113] Toutefois, il existe différentes variantes de réalisation des cornières supérieures 1 ou inférieures 2.

[00114] Selon un mode préférentiel de réalisation, les parois présentent au moins une fente 31 apte à recevoir une patte (111, 121, 211, 221) d'une cornière (1, 2), lorsque ces pattes ne sont pas suffisamment longues pour pouvoir venir s'agripper à des lattes de la caisse par exemple .

[00115] Quel soit le mode de réalisation, une cornière supérieure 1 présente des espaces orientés 15 suivant deux directions transversales et adaptés pour recevoir les parois 3 concernées de la caisse avec lesquelles la cornière 1 est à assembler. Chaque espace 15 est ouvert sur au moins un côté, et délimité sur deux autres côtés par une cloison latérale extérieure 11 et une cloison latérale intérieure 12.

[00116] Pour recevoir de façon calée la paroi latérale 3 concernée de la caisse, chaque cloison 11 de la cornière 1 considérée est ainsi doublée intérieurement, à distance, par la cloison latérale intérieure 12 qui se dresse sensiblement parallèlement à elle.

[00117] Ces cloisons latérales extérieures 11 convergent vers un premier angle 18 de la cornière.

[00118] Ici, l'angle 18 est un angle droit, de préférence tronqué.

[00119] Les cornières supérieures 1 peuvent aussi présenter différents éléments de renfort de structure 16 comme il est d'usage dans ce type de technologie. Des renforts 16 contribuent aussi au bon positionnement des parois 3 concernées de la caisse avec lesquelles la cornière 1 est à assembler.

[00120] Les éléments de renfort de structure 16 sont avantageusement constitués d'un pilier polygonal, contre une cloison latérale intérieure 12. Ces piliers sont a priori identiques. Ils sont de préférence rectangulaires. Ils servent de renfort et de limitation de l'espace 15, pour recevoir contre eux (et caler) les parois de la caisse. Leur section est égale à environ la moitié de la largeur « i » dudit espace 15, pour délimiter deux espaces situés entre la cloison latérale intérieure 12 concernée et la cloison latérale extérieure 11 qu'elle vient doubler.

[00121] Ainsi, les deux volumes adjacents et communicants permettent de recevoir les lattes 32 et les montants 33 concernés. On préférera que les faces d'appui soient perpendiculaires entre elles.

[00122] Les piliers 16 limitent donc longitudinalement le premier volume, en y recevant, le montant 33 concerné. Ces piliers 16 se dressent ici vers l'extrémité de ces volumes, à l'opposé du premier angle 18. A cette extrémité le second volume est ouvert en 150.

[00123] A son extrémité longitudinale proche de l'angle 18, et donc opposée à celle 150 ouverte, ce second espace est avantageusement limité par une cloison 114 et, dans l'alignement, par une partie 124 prolongeant la cloison 12. On peut ainsi considérer que les cloisons 114 délimitent un pilier d'angle 181.

[00124] Chaque cornière supérieure 1 présente de préférence, une cloison 13 s' étendant transversalement aux cloisons latérales intérieures 12 et extérieures 11, formant une butée de fond. Le fond 13 se présente avantageusement comme une plaque pleine, mais peut comprendre des zones ajourées.

[00125] Ainsi, le long de chaque cloison latérale extérieure 11, et en butée contre le fond 13, va pouvoir être reçue, sensiblement parallèlement à cette cloison 11, une paroi latérale 3 de la caisse. Dans la réalisation illustrée, il s'agit de la partie extrême de l'une de ces parois latérales 3 qui comporte donc là, disposés sensiblement perpendiculairement l'un à l'autre, une latte 32 et un montant adjacent associé 33.

[00126] De préférence, la face supérieure de la cloison transversale 13 d'une cornière supérieure 1 présente des picots antidérapants 131 avec, de préférence, une extrémité en pointe, qui contribuent ainsi au maintien en position d'une caisse superposée.

[00127] Selon un mode de réalisation (par exemple illustré figure 12), une cornière supérieure 1 présente deux pattes extérieures 111 jointes chacune à une cloison latérale extérieure 11 et deux pattes intérieures 121 jointes chacune à une cloison latérale intérieure 12.

[00128] Chaque patte (111, 121) est pourvue d'une zone transversale de retenue (112, 122) . Ainsi, chaque patte (111, 121) est adaptée pour s'engager une fente 31 ménagée dans une paroi 3 de la caisse et y être retenue par butée de sa zone transversale (112, 122) .

[00129] Sur la figure 12, les pattes intérieures 121 présentent une forme leur procurant davantage d'élasticité que les pattes extérieures 111. En effet, une telle forme peut faciliter le démontage de la caisse assemblée. Les pattes intérieures 121 présentent alors de préférence une zone d'accroché 123, en l'occurrence un trou. Une zone d'accroché 123 peut, par exemple, servir à y insérer un outil pour faciliter le désengagement de la patte intérieure 121 pour retirer les cornières supérieures 1. [00130] Dans ce cas, la cloison transversale 13 présente en outre de préférence des zones ajourées 132. Les zones ajourées 132 permettent l'insertion d'un outil pour engager les zones d'accroché 123.

[00131] Selon ce mode de réalisation d'une cornière supérieure 1, de cette cloison transversale 13 se dressent : du côté de sa face inférieure les cloisons latérales extérieures 11 et intérieures 12, et, le cas échéant, du côté de sa face supérieure, une paroi de guidage 14. De préférence, la paroi de guidage 14 se situe dans le prolongement des cloisons latérales extérieures 11 de la cornière supérieure 1. De préférence, la paroi de guidage 14 présente une forme légèrement évasée, i.e. avec une bordure inclinée vers l'extérieur et d'une hauteur h2 inférieure à celle h3 de la paroi de guidage, facilitant le positionnement d'un élément (par exemple une autre caisse) qui viendrait se superposer à la caisse, en favorisant ainsi son calage.

[00132] Une cornière présentant une paroi de guidage 14 pourrait bien sûr servir de cornière inférieure, mais la paroi de guidage 14 perdrait alors son utilité première, ou rendrait l'assemblage bien moins pratique.

[00133] On peut prévoir en outre que, si le premier angle (18, 28) est tronqué, les cornières y soient dépourvus de parois de guidage 14, ou préférablement , que ces parois de guidage 14 soient reliées dans l'angle par une paroi d'angle dressée, de moindre hauteur.

[00134] On notera aussi que le fond (13, 23) présente à cet endroit une forme sensiblement triangulaire et peut être, du côté où se dressent les cloisons (11, 21, 12, 22) et sur sa partie située à l'extérieur des premier et second volumes (15a, 15b ; 25a, 25b), dépourvu de toute structure dressée s' élevant sur une hauteur supérieure au quart de celle desdites cloisons. Il peut ne pas y avoir du tout de telles structures dressées, ce qui dégagera d'autant plus l'espace disponible pour le chargement de la caisse.

[00135] Dans ce mode de réalisation, il est alors préférable, lorsque des pattes (111, 121) sont présentes à la fois sur les cloisons latérales intérieures 12 et extérieures 11 de la cornière 1, que les pattes intérieures 121 des cloisons latérales intérieures 12 soient plus longues que les pattes extérieures 111 des cloisons latérales extérieures 11.

[00136] En effet, il est possible de retirer une patte intérieure 121 en insérant, dans la mesure du possible, un outil dans la zone d'accroché 123 en passant par une zone ajourée 132, mais il est aussi possible de retirer une patte intérieure 121 en insérant un outil dans la fente 31 (qui doit alors être traversante) qui retient sa zone transversale 122 et en la poussant vers l'intérieur de la caisse. Dans ce cas, il est alors nécessaire que les pattes intérieures 121 soient plus longues que les pattes extérieures 111. Cette longueur contribue aussi à leur donner une plus grande élasticité.

[00137] Selon un autre mode de réalisation (par exemple illustré figure 13), une cornière, supérieure 1 ou inférieure 2, ne présente que deux pattes extérieures 111 jointes chacune à une cloison latérale extérieure 11, et pourvue d'une zone transversale de retenue 112, apte à engager une fente 31 dans une paroi 3 de la caisse. La patte extérieure 111 y est alors retenue par butée de sa zone transversale 112. Les zones ajourées 132 ne sont alors pas nécessaires.

[00138] Dans ce mode de réalisation, une cornière supérieure 1 ou inférieure 2 ne présente pas non plus de paroi de guidage 14.

[00139] Toutefois, il va de soi qu'une cornière supérieure 1 peut présenter une paroi de guidage 14 et ne comporter que des pattes extérieures 111 ou que des pattes intérieures 121, ou ne pas présenter de paroi de guidage 14 en comportant des pattes intérieures 111 et extérieures 121.

[00140] Si une cornière supérieure ne présente que des pattes intérieures 121, avec ou sans paroi de guidage 14, il devient somme toute préférable que les pattes intérieures 121 présentent des zones d'accroché 123 et que la cloison transversale 13 présente des zones ajourées 132 afin de faciliter le retrait de ces éléments lors du démontage de la caisse. Ou alors, la fente 31 dans laquelle s'engage une patte intérieure 121 est de préférence traversante pour faciliter l'insertion d'un outil en vue de repousser le clip lors du retrait de la cornière .

[00141] Une cornière inférieure 2, représentée par exemple figure 11, présente des espaces orientés 25 suivant deux directions transversales et adaptés pour recevoir des parois 3 d'une caisse avec lesquelles la cornière 2 est destinée à être assemblée.

[00142] Chaque espace 25 est délimité par une cloison latérale extérieure 21 et une cloison latérale intérieure 22. [00143] Les cloisons latérales extérieures 21 convergent vers un premier angle 28 de la cornière inférieure 2.

[00144] Ici, l'angle 28 est un angle droit, de préférence tronqué .

[00145] Les cornières inférieures 2 peuvent aussi présenter différents éléments de renfort de structure 26 comme il est d'usage dans ce type de technologie. Des renforts 26 contribuent aussi au bon positionnement des parois 3 concernées de la caisse avec lesquelles la cornière 2 sera assemblée.

[00146] Les éléments de renfort de structure 26 sont avantageusement un pilier polygonal, contre une cloison latérale intérieure 22. Ces piliers sont a priori identiques. Ils sont de préférence rectangulaires. Ils servent de renfort et de limitation de l'espace 25, pour recevoir contre eux (et caler) les parois de la caisse. Leur section est égale à environ la moitié de la largeur « i » dudit espace 25, pour délimiter deux espaces situés entre la cloison latérale intérieure 22 concernée et la cloison latérale extérieure 21 qu'elle vient doubler.

[00147] Ainsi, deux volumes adjacents et communicants vont permettre d'y recevoir les lattes 32 et les montants 33 concernés. On préférera que les faces d'appui soient perpendiculaires entre elles.

[00148] Les piliers 26 limitent donc longitudinalement le premier volume, en recevant là, le montant 33 concerné. Ces piliers 26 se dressent ici vers l'extrémité de ces volumes, à l'opposé du premier angle 28. A cette extrémité le second volume est ouvert en 250. [00149] A son extrémité longitudinale proche de l'angle 28, et donc opposée à celle 250 ouverte, ce second espace est avantageusement limité par une cloison 214 et, dans l'alignement, par une partie 224 prolongeant la cloison 12. On peut ainsi considérer que les cloisons 214 délimitent un pilier d'angle 281.

[00150] Chaque cornière inférieure 2 présente par exemple deux pattes 211 jointes chacune à une cloison latérale extérieure 21 et deux pattes 221 jointes chacune à une cloison latérale intérieure 22.

[00151] Chaque patte (211, 221) est pourvue d'une zone transversale de retenue (212, 222) . Ainsi, chaque patte (211, 221) est adaptée pour engager une fente 31 dans une paroi 3 de la caisse et y être retenue par butée de sa zone transversale (212, 222) .

[00152] De même que pour les cornières supérieures 1 selon le premier mode de réalisation, il est alors préférable, lorsque des pattes (211, 221) sont présentes à la fois sur les cloisons latérales intérieures 22 et extérieures 21, que les pattes intérieures 221 des cloisons latérales intérieures 22 soient plus longues que les pattes extérieures 211 des cloisons latérales extérieures 21.

[00153] Chaque cornière inférieure 2 présente aussi une cloison transversale 23 aux cloisons latérales extérieures 21 et intérieures 22, formant une butée de fond. Le fond 23 se présente avantageusement comme une plaque pleine.

[00154] La cloison transversale 23 comprend alors au niveau de sa face supérieure, les cloisons latérales extérieures 21 et intérieures 22. Au niveau de sa face inférieure, la cloison transversale 23 peut, par exemple, présenter des éléments de jonction avec la palette 5, par exemple des clous (non représentés ici) .

[00155] Ainsi, le long de chaque cloison latérale extérieure 21, et en butée contre le fond 23, va pouvoir être reçue, sensiblement parallèlement à cette cloison 21, une paroi latérale 3 de la caisse. Dans la réalisation illustrée, il s'agit de la partie extrême de l'une de ces parois latérales 3 qui comporte donc là, disposés sensiblement perpendiculairement l'un à l'autre, une latte 32 et un montant adjacent associé 33.

[00156] Pour recevoir de façon calée la paroi latérale 3 concernée de la caisse, chaque cloison 21 de la cornière 2 considérée est ainsi doublée intérieurement, à distance, par la cloison latérale intérieure 22 qui se dresse sensiblement parallèlement à elle.

[00157] Une cornière supérieure 1 selon le mode de réalisation de la figure 13 par exemple, peut donc à la fois constituer une cornière supérieure et une cornière inférieure. En outre, une cornière supérieure 1 selon ce deuxième mode de réalisation est similaire à une cornière inférieure 2, représenté figure 11 par exemple, mais qui ne comprendrait pas de pattes intérieures 221. Dans ce cas, il est possible d'assembler une caisse avec des cornières toutes identiques, indifféremment inférieures ou supérieures.

[00158] Selon les exemples de réalisation représentés, une patte 121 de la figure 12 est plus facilement déformable élastiquement qu'une patte 211 ou 221. Toutefois, toutes les pattes (111, 121, 211, 221) peuvent présenter la même forme que la patte 121 de la figure 12. [00159] De même, seule la patte 121 présente une zone d'accroché 123, mais toutes les pattes (111, 121, 211,

221) pourrait présenter une zone d'accroché, comme un trou, pour faciliter leur extraction de la fente 31 correspondante.

[00160] La zone transversale de retenue (112, 122, 212,

222) d'une patte (111, 121, 211, 221) peut aussi présenter une forme asymétrique, par exemple en forme de lame de couteau comme la zone transversale 112, ce qui rend l'insertion et l'extraction des cornières plus facile .

[00161] Selon les exemples représentés, les zones transversales de retenue (112, 122, 212, 222) des pattes (111, 121, 211, 221) en vis-à-vis, par exemple 222-212 ou 122-112, laissent entre elles un espace, visible sur les figures 11c) et 12c) par exemple. Néanmoins, ces zones transversales de retenue (112, 122, 212, 222) pourraient être plus larges ce qui produirait un recouvrement des pattes extérieures (112, 212) par les pattes intérieures (122, 222) sans que cela nuise au fonctionnement de 1 ' invention .

[00162] La forme des cornières supérieures 1 et inférieures 2 permet de superposer les caisses ce qui facilite leur transport et leur stockage. Par exemple, les cornières supérieures 1 sont aptes à recevoir la palette 5 d'une autre caisse.

[00163] Selon d'autres modes de réalisation représentés figures 14 à 17, une cornière (1, 2) présente des pattes intérieures (121, 221) et/ou extérieures (111, 211), pourvues d'une zone transversale de retenue (112, 122, 212, 222), adaptées pour engager le bord d'une latte d'une paroi 3 de la caisse et y être retenue par butée de sa zone transversale (112, 122, 212, 222) .

[00164] De même, la zone transversale de retenue (112, 122, 212, 222) d'une patte (111, 121, 211, 221) peut présenter une forme asymétrique, par exemple en forme de lame de couteau. Les pattes intérieures peuvent présenter une forme leur procurant davantage d'élasticité, comme la forme de la patte 121, ce qui permet de faciliter le démontage de la caisse assemblée. Une telle patte présente alors de préférence une zone d'accroché 123, en l'occurrence un trou, pouvant servir à y insérer un outil pour faciliter le désengagement de la patte et retirer la cornière .

[00165] Dans ce cas, la paroi transversale (13) présente avantageusement une zone ajourée 132. Les zones ajourées 132 permettent l'insertion d'un outil pour engager les zones d'accroché 123.

[00166] Il est aussi possible de retirer une patte intérieure (121, 221) en poussant vers l'intérieur de la caisse la zone transversale (122, 222) agrippée à une latte d'une paroi.

[00167] Il va de soi qu'une cornière supérieure 1 peut présenter une paroi de guidage 14 et ne comporter que des pattes extérieures 111 ou que des pattes intérieures 121, ou des pattes extérieures 111 et des pattes intérieures 121, ou ne pas présenter de paroi de guidage 14 en comportant des pattes intérieures 121 et/ou extérieures 111.

[00168] Lorsque des pattes longues (111, 121, 211, 221) sont présentes à la fois sur les parois latérales intérieures (12, 22) et extérieures (11, 21), il est préférable que les pattes intérieures (121, 221) des parois latérales intérieures (12, 22) soient plus longues que les pattes extérieures (111, 211) des parois latérales extérieures (11, 21).

[00169] Lorsqu'une cornière est utilisée comme une cornière inférieure 2, il est avantageux que la paroi transversale 23 comprenne alors au niveau de sa face extérieure, par exemple, des éléments de jonction avec la palette 5 (non représentés ici) .

[00170] De même, il va de soi qu'une cornière inférieure 2 peut présenter des éléments de jonction avec la palette 5 et ne comporter que des pattes extérieures 211 ou que des pattes intérieures 221, ou à la fois des pattes extérieures 211 et des pattes intérieures 221, ou ne pas présenter d'éléments de jonction avec la palette 5 en comportant des pattes intérieures 221 et/ou extérieures 211.

[00171] L'utilisation de pattes longues présente principalement l'avantage de ne pas avoir à usiner de fente 31 dans les parois de la caisse.

[00172] Favorablement, chaque cornière (1, 2) présente alors, dans l'angle (18, 28) considéré, une excroissance (ou saillie) extérieure (19, 29) pour y placer l'élément élastique 6. Cette excroissance est de préférence pourvue d'un rebord de retenue empêchant l'élément élastique 6 de glisser inopinément.

[00173] Elle (19, 29) permet, par exemple, de relier entre elles une cornière supérieure 1 et une cornière inférieure 2 de sorte à former une paire, grâce à un élément de traction 6, permettant ainsi de les rapprocher l'une de l'autre (ici de les tirer l'une vers l'autre) . [00174] Pour limiter l'encombrement intérieur synonyme d'espace perdu pour le chargement, il est préférable que chaque élément de traction (6, 7) soit disposé à l'extérieur des angles de la caisse. Chacun s'étend (verticalement) sur la hauteur de la caisse, entre les cornières supérieure 1 et inférieure 2 de la paire considérée .

[00175] Selon un mode préférentiel de réalisation, l'élément de traction comprend un élément élastique 6. Il peut être en caoutchouc extensible.

[00176] Selon un autre mode de réalisation, illustré sur les figures 25 à 27, l'élément de traction pourra comprendre une membrure rigide 7 allongée montée tournante sur les cornières (1, 2) de la paire. Cette membrure 7 est pourvue de moyens de réglage en longueur 71 échelonnés sur sa longueur et qui prennent appui sur les cornières, en fonction de la position angulaire de la membrure 7, pour les tirer l'une vers l'autre.

[00177] Pour cela, chaque cornière (1, 2) présente favorablement un passage traversant (17, 27) s' étendant suivant la direction (ici verticale) d'allongement de la membrure 7 montée sur la caisse, entre les cornières 1 et 2 (cf. par exemple les cornières des figures 18 et 19) . Par ses moyens 71 de réglage en longueur, la membrure 7 prend ainsi appui sur le pourtour du passage (17, 27) . Cette membrure 7 peut être une vis et le pourtour peut être pourvu de filets coopérants. Un embout de manœuvre peut faciliter la mise en rotation des membrures 7. Montées sur les caisses, ces membrures ne dépasseront respectivement ni en-dessous ni au-dessus des cornières (1, 2) de la paire considérée. [00178] Dans cette solution à membrures, chaque passage traversant (17, 27) sera favorablement réalisé à proximité immédiate du premier angle tronqué (18, 28) concerné, de telle sorte que la membrure rigide 7 traverse les piliers d'angle (181, 281) .

[00179] Les piliers d'angle (181, 281) se dressent contre lesdites cloisons (114, 214), dans l'angle tronqué, sur une hauteur qui peut être celle des cloisons (11, 12) . Ces piliers d'angle (181, 281) sont ici triangulaires.

[00180] Quant aux cloisons internes (12, 22), elles se rejoignent à proximité de ce premier angle (18, 28), à l'endroit d'un coin (120, 220) d'où une cloison (124, 224) de raccordement et de butée pour les parois latérales 3 de la caisse rejoint le pilier (181, 281) . La cloison (124, 224) est coudée, ici à angle droit, pour limiter longitudinalement , à une extrémité, les deux volumes (15a, 15b ; 25a, 25b) constituant les espaces (15, 25) de la cornière considérée qui sont ouverts (vers le bas pour les cornières supérieures 1 et vers le haut pour les cornières inférieures 2) .

[00181] Pour favoriser l'équilibre du montage, l'excroissance (19, 29) sera de préférence réalisée au niveau d'une paroi en biais faisant liaison entre lesdites cloisons latérales extérieures adjacentes (11, 21) . L'excroissance (19, 29) pourra être par exemple à mi-hauteur H/2 de la cloison (cf. fig. 20b) .

[00182] Pour encore renforcer le calage des cornières et la robustesse de l'assemblage d'une caisse, des cornières (1, 2) peuvent aussi comprendre des nervures coniques 8, comme l'illustrent les figures 28 et 31 notamment. [00183] Dans le mode de représentation représenté, une nervure conique 8 est présente sur un renfort transversal 9, et trois nervures coniques 8 sont présentes sur une cloison latérale intérieure. Ces nervures 8 pourraient bien sûr être positionnées sur n' importe quelle cloison de la cornière, tant qu'elles s'enfoncent dans les parois de la caisse lors de la mise en place de la cornière.

[00184] Dans le mode de réalisation représenté, chacun des deux renforts transversaux 9 est orthogonal aux cloisons intérieure et extérieure de l'espace orienté dans lequel il est présent.

[00185] Ainsi, les cornières peuvent comprendre des renforts transversaux 9 pour rigidifier certaines parties de la structure. Ces renforts transversaux 9 sont profilés de sorte à conférer, malgré leur présence, assez de souplesse aux cloisons latérales extérieures pour faciliter l'insertion, ou l'extraction, des pattes lorsque les cloisons latérales extérieures en sont munies. Il est alors nécessaire que des fentes verticales 34 et débouchantes soient formées dans les parois de la caisse de sorte à pouvoir recevoir ces renforts transversaux 9. Ils permettent en outre d'assurer une fois de plus le positionnement de la cornière correspondante .

[00186] Ainsi, une cornière supérieure 1 et une cornière inférieure 2, munies toutes deux d'une excroissance extérieure (19, 29) forment une paire de cornières aptes à coopérer avec un élément de traction élastique permettant l'emballage (pour le stockage par exemple) et l'assemblage d'une caisse, par exemple telle que représentée sur les figures 32 à 33. [00187] Les cornières d'une paire de cornières peuvent aussi comprendre des nervures 8, des pattes munies de zones transversales de retenue, des paroi de guidage, etc. Ces caractéristiques peuvent ainsi être ajustées en fonction des besoins spécifiques.

[00188] En l'occurrence, les cornières du dispositif permettant l'assemblage d'une caisse démontable ainsi que son emballage lorsqu'elle est démontée, présentent des clips de fixations sur les cloisons latérales extérieures aptes à engager des fentes horizontales 31 formées dans les parois de la caisse, une excroissance extérieure, des nervures coniques 8 et des renforts transversaux 9 aptes à engager des fentes verticales débouchantes 34 formées dans les parois.

[00189] Une caisse démontable telle qu'illustrée comprend alors les éléments constitutifs suivants susceptibles d'être assemblés de manière réversible :

^■ quatre paires de cornières et deux éléments de traction élastiques, ^■ une palette 5, formant une paroi de fond à la caisse,

^■ quatre parois latérales, présentant des fentes horizontales 31 et verticales 34 de sorte à pouvoir recevoir des clips et des renforts transversaux 9.

[00190] Ainsi, lorsque la caisse est montée, les cornières inférieures sont fixées à la palette, les parois et les cornières sont positionnées comme il se doit, et chacun des tirants relie entre elles deux cornières inférieures et deux cornières supérieures. [00191] Lorsque la caisse est démontée, les paires de cornières et les tirants servent de dispositif d' emballage .

[00192] Les cornières inférieures sont toujours fixées à la palette 5, mais les cornières supérieures sont désormais posées sur la palette 5, et les quatre parois 3 destinée à former la caisse 3 sont posées, couchées à plat sur la palette 5, et croisées. Les deux tirants relient alors entre elles deux cornières inférieures diagonalement opposées, de sorte qu'ils forment une croix au dessus des parois 3 couchées, ce qui permet de maintenir ensemble l'intégralité des éléments.

[00193] La présente invention permet ainsi de superposer facilement les caisses, montées ou démontées.