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Title:
COUPLING SYSTEM, FOR EXAMPLE FOR PANELS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/051132
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a system for attaching a coating to a surface. Said system includes: a first assembly (100) including a first holding element (120), and a second assembly (200) including a second holding element (220). The first and second holding elements (120, 220) are configured to engage so as to create a reversible link. The system is characterized in that the first holding element (120) includes a holding element portion that includes hooks having a height (Hc) of between 0.05 mm and 1 mm, and the second holding element (220) includes a holding element portion that includes loops having a height (Hb) of between 0.1 mm and 3.0 mm.

Inventors:
DROCHON VÉRONIQUE (FR)
MOINARD NATHALIE (FR)
Application Number:
PCT/FR2016/052415
Publication Date:
March 30, 2017
Filing Date:
September 23, 2016
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Assignee:
APLIX SA (FR)
International Classes:
E04F13/08; A44B18/00; E04F13/21; E04F13/24; E04F15/02
Attorney, Agent or Firm:
GILBEY, Vincent et al. (FR)
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Claims:
Revendications

1. Système pour la fixation d'un revêtement (2) sur une surface (1), comprenant

- un premier ensemble (100) comprenant un premier élément de retenue (120),

- un second ensemble (200) comprenant un second élément de retenue (220),

les premier et second éléments de retenue (120, 220) étant configurés pour s'engager de manière à réaliser une liaison réversible,

le système étant caractérisé en ce que le premier élément de retenue (120) comprend un champ d'éléments de retenue comprenant des crochets ayant une hauteur (Hc) comprise entre 0,05 mm et 1 mm, et le second élément de retenue (220) comprend un champ d'éléments de retenue comprenant des boucles ayant une hauteur (Hb) comprise entre 0,1 et 3,0 mm, de sorte que le premier ensemble (100) et le second ensemble (200) sont adaptés de manière à réaliser une liaison présentant un premier déplacement sous l'effet de la gravité inférieur à 2mm selon un premier axe.

2. Système selon la revendication 1, dans lequel le premier ensemble (100) et le second ensemble (200) sont adaptés de manière à réaliser une liaison présentant un deuxième déplacement inférieur à 2 mm selon un deuxième axe perpendiculaire au premier axe.

3. Système selon la revendication 2, dans lequel l'un des axes est dans un plan parallèle au plan de la surface (1), et l'autre des axes est dans un plan perpendiculaire au plan de la surface (1). 4. Système selon la revendication 3, dans lequel le premier ensemble (100) et le second ensemble (200) sont adaptés de manière à réaliser une liaison présentant un glissement inférieur à 2 mm, et un bâillement inférieur à 2 mm, ou plus précisément un glissement inférieur à 1,5 mm, et un bâillement inférieur à 1,5 mm.

5. Système selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel le premier ensemble (100) et le second ensemble (200) sont adaptés de manière à réaliser une liaison présentant une résistance à la traction comprise entre 1,0 et 20,0 N/cm2, en particulier entre 3 et 20 N/cm2, encore plus particulièrement entre 4 et 20 N/cm2. 6. Système selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel les éléments de retenue (120) du premier ensemble (100) et les éléments de retenue (220) du second ensemble (200) sont adaptés de manière à réaliser une liaison présentant une résistance au pelage comprise entre 0,05 et 5 N/cm, plus particulièrement entre 1 et 4 N/cm, ou encore entre 0,05 N/cm et 3 N/cm.

7. Système selon l'une des revendications 1 à 6, dans lequel le second élément de retenue (220) comprend un champ d'éléments de retenue comprenant des boucles ayant une hauteur (Hb) comprise entre 0,4 et 1,5 mm, ou plus particulièrement entre 0,5 et 1 mm.

8. Système selon l'une des revendications 1 à 7, dans lequel les crochets comprennent une tige (140) et une portion agrippante (145), la portion agrippante (145) présentant une hauteur (Ht) comprise entre 0,01 et 0,15 mm, et la tige (140) présentant un diamètre (D) compris entre 0,05mm et 0,80 mm.

9. Système selon la revendication 8, dans lequel les hauteurs Hb et Ht sont telles que Hb/Ht > 1, ou plus précisément telles que 2 < Hb/Ht < 40, ou encore plus précisément telles que 3 < Hb/Ht < 30, ou encore telles que 3 < Hb/Ht < 19.

10. Système selon l'une des revendications 7 à 9, dans lequel le second élément de retenue (220) présente une densité de boucles comprise entre 7 et 30 mailles par cm. 11. Système selon l'une des revendications 7 à 10, dans lequel le premier élément de retenue (120) présente une densité de crochets comprise entre 100 et 500 crochets par cm2, plus particulièrement entre 110 et 500 crochets par cm2. 12. Système selon l'une des revendications 7 à 11, dans lequel les crochets du premier élément de retenue (120) sont réalisés en polypropylène (PP), et dans lequel les boucles du second élément de retenue (220) sont réalisées en Polyamide (PA) ou en Poly(téréphtalate d'Ethylène) (PET).

13. Système selon l'une des revendications 7 à 12, dans lequel le second élément de retenue (220) présente un nombre de boucles compris entre 10 et 100 boucles par cm2, plus particulièrement entre 10 et 90 boucles par cm2, ou plus précisément entre 30 et 70 boucles par cm2.

14. Système selon l'une des revendications 7 à 13, dans lequel le rapport entre le nombre de boucles par cm2 sur le nombre de crochets par cm2 est inférieur à 1, plus particulièrement compris entre 6% et 70%, ou encore plus particulièrement entre 6% et 50%.

15. Ensemble comprenant un système selon l'une des revendications 1 à 14, et un revêtement (2), dans lequel le revêtement (2) présente une masse par unité de surface comprise entre 1 et 30 kg/m2, ou plus particulièrement entre 2 et 24 kg/m2, ou encore plus particulièrement entre 8 et 15 kg/m2.

16. Procédé de fixation d'un revêtement (2) sur une surface (1) au moyen d'un système de fixation selon l'une des revendications 1 à 14, dans lequel,

- on fixe le premier ensemble (100) sur la surface (1),

- on fixe le second ensemble (200) sur une face du revêtement (2),

- on appose le revêtement (2) sur la surface (1), de manière à ce que les éléments de retenue (120, 220) des premier et second ensembles (100, 200) s'engagent. 17. Procédé selon la revendication 16, dans lequel le second ensemble (200) est fixé sur une face du revêtement (2), de sorte que ladite face du revêtement (2) soit recouverte d'élément de retenue à 100%, plus particulièrement à 75%, plus particulièrement à 50%, typiquement majoritairement au centre et en périphérie de la limite de cette face du revêtement (2).

Description:
Système d'accrochage, par exemple pour des panneaux.

DOMAINE TECHNIQUE GENERAL La présente invention concerne les systèmes d'accrochage, et trouve une application particulière dans le domaine du bâtiment, par exemple pour la fixation de panneaux.

ETAT DE L'ART

La pose de revêtements tels que des carreaux de faïence sur une paroi, et en particulier une paroi verticale, est généralement une opération difficile et coûteuse à réaliser. Les techniques usuelles consistent à appliquer de la colle sur la paroi et/ou sur le dos du revêtement considéré, puis apposer le revêtement sur la paroi.

Les colles ayant un temps de séchage court, l'utilisateur doit donc réaliser la pose rapidement pour éviter que la colle ne sèche avant que le revêtement ne soit appliqué sur la paroi, et peut également être amené à devoir fabriquer de la colle régulièrement. Il est également nécessaire de maintenir le revêtement en position pendant le temps de séchage de la colle, ce qui est très pénalisant. Afin de remédier à ces problématiques liées à l'utilisation de colle, il a déjà été proposé de remplacer la colle par un système de fixation du type auto agrippant, permettant ainsi de réaliser un repositionnement aisé et multiple, sans contraintes relatives au temps de séchage. Le couple de matériau formant l'auto-agrippant doit alors être choisi de manière à ce que la liaison formée supporte le poids du revêtement, et assure un maintien en position au moins jusqu'à ce que le positionnement soit finalisé, par exemple dans le cas de l'application de carreaux de faïence, au moins jusqu'à ce que l'utilisateur ait réalisé l'opération de jointage entre les différents carreaux posés.

Or, il ressort des différents produits proposés à ce jour que certains revêtements, et en particulier les revêtements lourds tels que les carreaux de faïence, ont tendance à se déplacer de la position initiale définie par l'utilisateur une fois posés, sous l'effet du poids du revêtement.

De plus, ce type de fixation entraine un phénomène de bâillement et/ou de glissement, ce qui procure à l'utilisateur une impression de pose mal réalisée. En effet, notamment lorsqu'un utilisateur appuie sur un revêtement tel qu'un carreau, il observe alors un léger déplacement sous l'effet de la pression appliquée, puis un retour à la position initiale, ce qui contribue à donner une impression de pose mal réalisée, peu résistante ou encore peu sécurisante.

Le document WO2009018645 au nom de TACFAST SYSTEMS décrit des éléments décoratifs destinés à être utilisés pour le sol. Les problématiques de fixation de revêtements par auto agrippant pour des applications, d'une part au sol, et d'autre part à des parois verticales, inclinées ou au plafond sont complètement différentes. Le risque d'auto décrochage du revêtement (ou de décrochage par la gravité ou encore sous l'effet du poids du revêtement) fixé par auto-agrippant étant nul pour une application au sol ou une paroi horizontale dont le revêtement est situé au-dessus de son support. En effet, dans une telle configuration, la gravité ne tend pas à décrocher la liaison par auto- agrippant formée entre le support et revêtement et ce quelle que soit la masse du revêtement. Dans ce document WO2009018645, il est décrit un chevauchement « B » entre deux éléments décoratifs adjacents et l'un d'eux chevauchant l'autre peut être déplacé de sorte à le positionner dans une position finale. Un tel déplacement est possible du fait que seule une très faible partie des crochets et des boucles coopèrent ensemble. Dans le document WO2009018645, outre le fait que l'application décrite est celle pour le sol, il est nullement décrit ni suggéré que les éléments décoratifs dans leur position finale, puissent être mobile l'un par rapport à l'autre en raison notamment du fait que l'élément décoratif qui chevauche celui qui est adjacent est inséré en force par l'installateur.

PRESENTATION DE L'INVENTION

La présente invention vise ainsi à répondre au moins partiellement aux problématiques mentionnées précédemment.

A cet effet, la présente invention propose un système pour la fixation d'un revêtement sur une surface, comprenant

- un premier ensemble comprenant un premier élément de retenue,

- un second ensemble comprenant un second élément de retenue, les premier et second éléments de retenue étant configurés pour s'engager de manière à réaliser une liaison réversible,

le système étant caractérisé en ce que le premier ensemble et le second ensemble sont adaptés de manière à réaliser une liaison présentant : un premier déplacement sous l'effet de la gravité inférieur à 2mm selon un premier axe XI.

On entend ici par « déplacement sous l'effet de la gravité » que le revêtement, en raison de sa masse, présente un poids vertical, orienté vers le bas, c'est-à-dire vers le centre gravitationnel terrestre. Le poids du revêtement s'oppose à une résultante formée par la liaison réversible des premier et second éléments de retenue de telle sorte que le poids tend à séparer les premier et second éléments de retenue.

La résultante formée par la liaison réversible des premier et second éléments de retenue est telle qu'elle s'étend perpendiculairement ou sensiblement perpendiculairement au plan formé par le revêtement depuis son centre de gravité.

Dans une position stabilisée, lorsque l'orientation du poids est parallèle et dans le même sens que l'orientation de la force résultante de la liaison réversible des premier et second ensembles alors le glissement et le bâillement sous l'effet de la gravité sont nuls. On entend par « position stabilisée » une position dans laquelle le déplacement du revêtement est inférieur à 5mm par heure.

En d'autres termes le « déplacement sous l'effet de la gravité » est entendu sans l'application d'une force extérieure, autre que le poids de l'ensemble formé par le revêtement et l'élément de retenue. Le « déplacement sous l'effet de la gravité » est mesuré après que le premier ensemble et le second ensemble équipant le revêtement et la surface aient été appliqués l'un contre l'autre et positionné dans une position finale. Dans cette position finale, les premier et second ensembles (et notamment leurs bords) s'étendent sensiblement dans le prolongement l'un de l'autre, leurs faces étant alors sensiblement parallèles. On entend par sensiblement parallèle, que l'inclinaison entre le plan formé par le premier ensemble et le plan formé par le second ensemble est inférieure à 10°, en particulier inférieure à 7°, plus particulièrement inférieure à 5° (notamment les bords des premier et second ensembles).

En particulier, le premier déplacement sous l'effet de la gravité est non nul selon un premier axe XI. Le premier ensemble et le second ensemble sont par exemple adaptés de manière à réaliser une liaison présentant un deuxième déplacement inférieur à 2 mm selon un deuxième axe X2 perpendiculaire au premier axe XI. L'un des axes XI, X2 est alors typiquement dans un plan parallèle au plan de la surface, et l'autre des axes XI et X2 est dans un plan perpendiculaire au plan de la surface. Le premier ensemble et le second ensemble sont alors typiquement adaptés de manière à réaliser une liaison présentant un glissement inférieur à 2mm, et un bâillement inférieur à 2mm, ou plus précisément un glissement inférieur à 1,5 mm, et un bâillement inférieur à 1,5 mm

En particulier, le premier déplacement sous l'effet de la gravité est non nul selon un premier axe X2.

En particulier, le glissement sous l'effet de la gravité est non nul.

En particulier le bâillement sous l'effet de la gravité est non nul.

Le premier ensemble et le second ensemble sont par exemple adaptés de manière à réaliser une liaison présentant une résistance à la traction (traction longitudinale ou encore appelée « cisaillement») comprise entre 1,0 et 20,0 N/cm 2 , en particulier entre 3 et 20 N/cm 2 , encore plus particulièrement entre 4 et 20 N/cm 2 mesurée selon la norme NF EN 13780. Le premier ensemble et le second ensemble peuvent également être adaptés de manière à réaliser une liaison présentant une résistance au pelage comprise entre 0,05 et 5 N/cm, plus particulièrement entre 1 et 4 N/cm, ou préférentiellement entre 0,05 N/cm et 3 N/cm et mesurée selon la norme NF EN 12242.

Le premier ensemble et le second ensemble peuvent également être adaptés de manière à réaliser une liaison présentant une résistance au décrochage perpendiculaire, qui est perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire au plan formé par le premier ensemble ou le second ensemble, comprise entre 0,1 N/cm 2 et 15 N/cm 2 , plus particulièrement entre 1 N/cm 2 et 7 N/cm 2 , encore plus particulièrement entre 1,5 N/cm 2 et 5.5 N/cm 2 mesurée selon la norme NF G91-103.

Les performances de liaison des premier et deuxième ensembles, par exemple celles en pelage et/ou traction, sont principalement réalisées par les caractéristiques des premier et deuxième éléments de retenue. Le premier élément de retenue comprend typiquement un champ d'éléments de retenue comprenant des crochets ayant une hauteur Hc comprise entre 0,05 mm et 1 mm, et le second élément de retenue comprend un champ d'éléments de retenue comprenant des boucles ayant une hauteur maximale Hb comprise entre 0,1 et 3,0 mm, en particulier entre 0,1 et 2,0 mm, plus particulièrement entre 0,4 et 1,5 mm, encore plus particulièrement entre 0,5 et 1mm, ou encore de l'ordre de 0,85mm +/- 0,25mm. La valeur de la hauteur maximale Hb est ici une valeur moyenne obtenue à partir de mesure de la distance la plus importante entre le pied de la boucle et l'extrémité opposée au pied de la boucle, réalisé sur au moins trente boucles distinctes d'un même élément de retenue. En d'autres termes, toutes les boucles ne présentent pas exactement la même hauteur, certaines boucles ont une hauteur plus grande par rapport à la hauteur maximale Hb (moyenne) et d'autres boucles ont une hauteur plus petite par rapport à la valeur maximale Hb (moyenne). Dans certains cas, une boucle peut coopérer avec plus d'un crochet à la fois. Parmi l'ensemble des boucles, on observe typiquement qu'au moins 1% des boucles coopère simultanément avec au moins deux crochets. Parmi l'ensemble des boucles, on observe typiquement que moins de 80 % des boucles coopèrent simultanément avec au moins deux crochets.

Les crochets comprennent alors par exemple une tige et une portion agrippante, la portion agrippante présentant une hauteur maximale Ht comprise entre 0,01 et 0,15 mm, et la tige présentant un diamètre compris entre 0,05mm et 0,80 mm.

Les hauteurs Hb et Ht sont telles que Hb/Ht > 1, ou plus précisément telles que 2 < Hb/Ht < 40, ou encore plus précisément telles que 3 < Hb/Ht < 30, ou encore telles que 3 < Hb/Ht < 19.

Le second élément de retenue peut présenter une densité de boucles comprise entre 13 et 30 boucles par centimètre.

Le premier élément de retenue peut alors présenter une densité de crochets comprise entre 100 et 500 crochets par cm 2 . Les crochets du premier élément de retenue sont par exemple réalisés en polypropylène (PP), et les boucles du second élément de retenue sont par exemple réalisées en Polyamide (PA) et/ou en Poly(téréphtalate d'Ethylène) (PET).

Le second élément de retenue présente par exemple un nombre de boucles compris entre 10 et 100 boucles par cm 2 , plus particulièrement entre 10 et 90 boucles par cm 2 ou plus précisément entre 30 et 70 boucles par cm 2 .

Le rapport entre le nombre de boucles par cm 2 sur le nombre de crochets par cm 2 est par exemple inférieur à 1, ou plus particulièrement compris entre 6% et 70%, ou encore plus particulièrement entre 6% et 50%.

Le revêtement présente par exemple une masse par unité de surface comprise entre 0,04 et 30 kg/m 2 , ou encore entre 1 et 30 kg/m 2 , ou plus particulièrement entre 2 et 24 kg/m 2 , ou encore plus particulièrement entre 8 et 15 kg/m 2 .

L'invention concerne également un procédé de fixation d'un revêtement sur une surface au moyen d'un système de fixation tel que défini précédemment, dans lequel,

- on fixe le premier ensemble sur la surface,

- on fixe le second ensemble sur une face du revêtement,

- on appose le revêtement sur la surface, de manière à ce que les éléments de retenue des premier et second ensembles s'engagent.

Le revêtement fixé à l'aide d'un tel procédé présente typiquement une masse par unité de surface comprise entre 1 et 30 kg/m 2 , ou plus particulièrement entre 2 et 24 kg/m 2 , ou encore plus particulièrement entre 8 et 15 kg/m 2 . Le second ensemble est typiquement fixé sur une face du revêtement, de sorte que ladite face du revêtement soit recouverte d'élément de retenue à 100%, plus particulièrement à 75%, plus particulièrement à 50%, typiquement majoritairement au centre et en périphérie de la limite de cette face du revêtement.

Le revêtement présente typiquement une masse par unité de surface comprise entre 1 et 30 kg/m 2 .

PRESENTATION DES FIGURES

D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des dessins annexés, sur lesquels :

- La figure 1 illustre schématiquement une application d'un système selon un aspect de l'invention,

- Les figures 2 à 4 sont des vues détaillées de la structure d'un système selon un aspect de l'invention.

Sur l'ensemble des figures, les éléments en commun sont repérés par des références numériques identiques.

DESCRIPTION DETAILLEE

La figure 1 présente un exemple d'application d'un système selon un aspect de l'invention, pour la pose d'un revêtement 2 sur une surface 1, en l'occurrence une paroi 1.

Dans l'exemple représenté, le revêtement 1 est un carreau, par exemple de faïence, et la surface 2 est une paroi verticale. On comprend toutefois bien que cet exemple n'est pas limitatif, et que le système selon un aspect de l'invention peut également être utilisé pour la pose d'un revêtement sur une paroi horizontale telle qu'un plafond ou une paroi inclinée par rapport à l'horizontal. On représente ainsi sur cette figure un utilisateur qui positionne des carreaux sur une paroi verticale, à l'aide d'un système de fixation selon un aspect de l'invention.

L'utilisateur a ici déjà positionné trois colonnes de carreaux 2 sur la surface 1, et s'apprête à débuter le positionnement d'une quatrième colonne.

Pour ce faire, l'utilisateur a fixé un premier ensemble 100 comprenant un premier élément de retenue 120 sur une partie de la surface 1 destinée à recevoir le revêtement 2, et a fixé un second ensemble 200 comprenant un second élément de retenue 220 sur une face du revêtement 2, en l'occurrence une face du carreau 2 que l'on peut qualifier de face arrière.

En variante, les opérations de fixation pourraient être réalisées directement en usine, par laminage à chaud, collage, ou autres méthodes, de manière à réduire le temps total de pose du revêtement sur le lieu du chantier.

La figure 2 présente une vue rapprochée de la surface 1 et de son premier ensemble 100, ainsi que du revêtement 2 et de son second ensemble 200.

Les éléments de retenue 120 et 220 du premier ensemble 100 et du second ensemble 200 forment une liaison réversible, du type auto agrippant, c'est-à-dire qu'ils s'engagent par mise au contact.

Dans l'exemple représenté, le premier élément de retenue 120 comprend un champ d'éléments de retenue comprenant des crochets, tandis que le second élément de retenue 220 comprend un champ d'éléments de retenue comprenant des boucles.

Dans l'exemple représenté, la surface 1 comprend donc le champ de crochets, tandis que le revêtement 2 présente les boucles. La configuration inverse est bien évidemment également possible ; les premier et second ensembles peuvent être disposés sur la surface 1 et sur le revêtement 2 de sorte que le revêtement 2 présente les champs de crochets tandis que la surface 1 présente les boucles. Le fonctionnement du système demeure inchangé. Ainsi, en mettant le revêtement 2 au contact de la surface 1, le premier élément de retenue 120 engage le second élément de retenue 220, de manière à assurer un maintien en position du revêtement 2 sur la surface 1. Les premier et second ensembles 100 et 200 sont configurés de manière à ce que la liaison qu'ils forment présente certaines propriétés, notamment de sorte que la liaison formée présente un premier déplacement sous l'effet de la gravité inférieur à 2mm selon un premier axe XI.

Dans le cas de la figure 1, ce premier axe XI est par exemple un axe parallèle au plan de la surface 1, par exemple un axe vertical, traduisant alors un glissement du revêtement 2 sur la surface 1, ou un axe horizontal perpendiculaire à la surface 1, traduisant alors un bâillement du revêtement 2 sur la surface 1.

Le premier ensemble 100 et le second ensemble 200 sont typiquement adaptés de manière à réaliser une liaison présentant un deuxième déplacement inférieur à 2 mm selon un deuxième axe X2 perpendiculaire au premier axe XI.

L'axe XI peut ainsi traduire le glissement du revêtement 2 sur la surface 1 tandis que l'axe X2 traduit le bâillement, ou inversement. On représente sur la figure 1 un exemple des axes XI et X2, l'axe XI vertical et parallèle à la surface 1 traduisant alors le glissement sous l'effet du poids du revêtement 2, tandis que l'axe X2 perpendiculaire à la surface 2 traduit le bâillement. Le premier ensemble 100 et le second ensemble 200 sont ainsi typiquement configurés de manière à former une liaison présentant un glissement inférieur à 2mm, et un bâillement inférieur à 2mm, ou plus précisément un glissement inférieur à 1,5 mm, et un bâillement inférieur à 1,5 mm.

Ainsi, le revêtement 2 posé sur la surface 1 est maintenu en position de manière fiable, et ne procure pas à l'utilisateur une impression de pose peu résistante ou mal réalisée ou encore non sécurisée.

Par ailleurs, le premier ensemble 100 et le second ensemble 200 peuvent également être adaptés de manière à réaliser une liaison présentant une résistance à la traction comprise entre 1,0 et 20,0 N/cm 2 , en particulier entre 3 et 20 N/cm 2 , encore plus particulièrement entre 4 et 20 N/cm 2 mesurée selon la norme NF EN 13780.

Le premier ensemble 100 et le second ensemble 200 peuvent également être adaptés, en particulier dans le cas d'un revêtement souple, de manière à réaliser une liaison présentant une résistance au pelage comprise entre 0,05 et 5 N/cm, plus particulièrement entre 1 et 4 N/cm ou préférentiellement entre 0,05 N/cm et 3 N/cm mesurée selon la norme NF EN 12242.

Le premier ensemble 100 et le second ensemble 200 peuvent également être adaptés de manière à réaliser une liaison présentant une résistance au décrochage perpendiculaire, qui est perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire au plan formé par le premier ensemble 100 ou le second ensemble 200, comprise entre 0,1 N/cm 2 et 15 N/cm 2 , plus particulièrement entre 1 N/cm 2 et 7 N/cm 2 , encore plus particulièrement entre 1,5 N/cm 2 et 5.5 N/cm 2 mesurée selon la norme NF G91-103.

On représente sur la figure 3 une vue détaillée de la structure de boucles pouvant être utilisées en tant qu'élément de retenue, et sur la figure 4 une vue détaillée d'un crochet pouvant être utilisé en tant qu'élément de retenue coopérant avec les boucles présentées sur la figure 3. Le champ de boucles représenté sur la figure 3 est du type tricotage en particulier du type tricotage chaîne.

Il comprend ainsi des fils de chaîne 230, et des fils de trame 240 perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaires, ou dans certains cas inclinés, aux fils de chaîne 230, ces fils de trame 240 et de chaîne 230 formant ainsi une base, par exemple un quadrillage, dans lequel sont tricotés des boucles 250, par démaillage, présentant chacune deux pieds 255 entourant l'intersection des fils de chaîne 230 et de trame 240.

Les boucles 250 sont ici formées entre deux pieds 255 disposés selon une direction définie par les fils de chaîne 230.

La direction des fils de trame 240 définit ainsi la direction des boucles des lignes de boucles 250, disposées successivement, les boucles 250 étant chacune formées par les fils reliant les pieds 255 successifs. La longueur de ces fils étant supérieure à la distance entre deux pieds 255 successifs, les fils forment donc une boucle, définissant ainsi un sommet de la boucle 250 correspondant à son point le plus éloigné du fil de chaîne 230 considéré, et définissant ainsi pour chaque boucle une hauteur Hb de boucle. L'orientation des boucles par rapport à la gravité définit le type de champ de boucles, qui peut être par exemple du type « boucles vers le haut » ou « boucles vers le bas ».

Cette orientation est définie en fonction de la position de la boucle 250 par rapport au fil de chaîne 230 qu'entourent ses pieds 255 ; si la boucle 250 est au-dessus du fil de chaîne 230, on parle de boucles vers le haut, et si la boucle 250 est en dessous du fil de chaîne 230, on parle de boucles vers le bas, le « dessus » et le dessous » étant définis par rapport à la gravité. Sur la figure 2, les boucles sont donc du type « vers le bas », tandis que sur la figure 3, les boucles sont du type « vers le haut ».

Comme indiqué précédemment, le premier ensemble 100 et le second ensemble 200 sont ainsi typiquement configurés de manière à former une liaison présentant un glissement inférieur à 2 mm, et un bâillement inférieur à 2 mm, ou plus précisément un glissement inférieur à 1,5 mm, et un bâillement inférieur à 1,5 mm, ces valeurs étant obtenues quelle que soit l'orientation des boucles 250, vers le haut ou vers le bas.

Dans le cas où le système est appliqué à une surface verticale telle qu'une paroi verticale, on orientera typiquement les boucles vers le bas, étant entendu qu'en fonction des applications, une orientation des boucles vers le haut peut s'avérer avantageuse

Le second élément de retenue 220 comprend ainsi typiquement un champ d'éléments de retenue comprenant des boucles ayant une hauteur Hb comprise entre 0,1 et 3,0 mm, en particulier entre 0,1 et 2,0 mm, plus particulièrement entre 0,4 et 1,5 mm, encore plus particulièrement entre 0,5 et 1 mm, typiquement de l'ordre de 0,85mm +/- 0,25mm.

Ces valeurs sont obtenues par mesure de la hauteur Hb d'un nombre significatif de bouches, ici 92 boucles, et calcul de la valeur moyenne. Dans le cas d'une boucle comprenant plusieurs filaments, on prendra en considération la valeur moyenne des hauteurs de l'ensemble des filaments de la boucle considérée. Pour calculer cette hauteur Hb, on utilise par exemple une plaque rigide et transparente disposée sur les boucles de manière à les aplatir, au moins en partie, sur les fils de trame et/ou de chaîne, et ainsi faciliter la mesure de la hauteur Hb des boucles. Le second élément de retenue 220 présente typiquement une densité de boucles comprise entre 7 et 30 mailles par centimètre, ou plus particulièrement entre 13 et 30 mailles par centimètre. Les boucles sont typiquement réalisées en Polyamide (PA) ou en Polytéréphtalate d'Ethylène (PET), les fils formant les boucles étant alors par exemple un multifilament 44dTex 10 filaments Polyamide 6 (PA6), et les fils de trame et de chaîne étant alors par exemple un monofilament 22dTex en Poly(téréphtalate d'Ethylène) (PET). Les boucles peuvent également être réalisées en Polypropylène (PP).

En variante de réalisation, le second élément de retenue pourrait être autre qu'un tissu tricoté, par exemple, un autre textile à boucles, un tissu tissé, un non tissé ou un non-tissé tricoté.

L'élément de retenue comprenant un champ de boucles est typiquement collé sur un support, par exemple un film polyoléfine, typiquement en polyéthylène basse densité.

La figure 4 représente schématiquement un exemple de crochet d'un champ de crochets tel que comprend par exemple le premier élément de retenue 120.

Le crochet 130 tel que présenté comprend une tige 140 s'étendant d'une base 150, et surmontée d'une tête 145.

La tige 140 telle que représentée a une forme généralement cylindrique de révolution, et a un diamètre D. La tige 140 présente par exemple une section transversale polygonale, par exemple rectangulaire ou sensiblement rectangulaire ou carrée, ayant par exemple un rapport de la plus grande en longueur sur la plus grande dimension en largeur strictement compris entre 1 et 2, la dimension en longueur s'étendant par exemple selon la direction machine (communément désignée « MD »).

La tête 145 telle que représentée a une forme générale concave, de dimension maximale supérieure au diamètre D de la tige 140 de manière à définir des portions d'accroché 146 s'étendant au-delà de la tige 140. La tête 145 peut par exemple présenter une projection en vue de dessus ovale, circulaire, rectangulaire, hexagonale, octogonale ou encore quelconque. On définit pour chaque crochet une hauteur, correspondant à la distance entre la base 150 et son point le plus éloigné de la base, la distance par rapport à la base étant mesurée selon une direction perpendiculaire à cette base.

Le premier élément de retenue 120 comprend ainsi par exemple un champ d'éléments de retenue comprenant des crochets ayant une hauteur comprise entre 0,05mm et 1 mm.

La tige 140 présente par exemple un diamètre compris entre 0,05mm et 0,80 mm, et la tête 145 présente alors par exemple une hauteur Ht comprise entre 0,01 et 0,15 mm, la hauteur de la tête Ht étant la distance mesurée selon un axe longitudinal de la tige 140, entre le point de la tête 145 le plus éloigné de la base 150, et le point de la tête 145 le plus proche de la base 150.

Les boucles 250 et les tiges 140 sont typiquement réalisées de sorte que les hauteurs Hb et Ht soient telles que Hb/Ht > 1, ou plus précisément telles que 2 < Hb/Ht < 40, ou encore plus précisément telles que 3< Hb/Ht < 30, ou encore telles que 3 < Hb/Ht < 19.

Le premier élément de retenue 120 comprend ainsi par exemple un champ d'éléments de retenue comprenant des crochets, avec une densité de crochets comprise entre 100 et 500 crochets par cm 2 , plus particulièrement entre 110 et 500 crochets par cm 2 , ou plus précisément entre 200 et 400 crochets par cm 2 , ou encore entre 250 et 350 crochets par cm 2 .

Les crochets sont typiquement réalisés en polypropylène (PP).

Le second élément de retenue 220 présente typiquement un nombre de boucles compris entre 10 et 100 boucles par cm 2 , ou plus particulièrement entre 10 et 90 boucles par cm 2 , plus précisément entre 30 et 70 boucles par cm 2 . Le premier élément de retenue 120 et le second élément de retenue 220 sont typiquement réalisés de sorte que le rapport entre le nombre de boucles par cm 2 sur le nombre de crochets par cm 2 est inférieur à 1, plus particulièrement compris entre 6% et 70%, ou encore plus particulièrement entre 6% et 50%.

Un tel rapport augmente la probabilité de coopération d'une boucle avec plusieurs crochets.

Le premier ensemble 100 et/ou le second ensemble 200 sont avantageusement choisis de manière à ce que la masse d'au moins celui desdits ensembles qui est fixé au revêtement 2 soit inférieure à la masse du revêtement 2.

Le premier ensemble 100 et/ou le second ensemble 200 ont ainsi typiquement un poids compris entre 50 et 300 grammes/m 2 , ou encore entre 100 et 200 grammes/m 2 . Le revêtement 2 présente typiquement une masse par unité de surface comprise entre 0,04 et 30 kg/m 2 , ou 1 et 30 kg/m 2 , ou encore entre 2 et 24 kg/m 2 , ou plus précisément entre 8 et 15 kg/m 2 . Il peut par exemple s'agir d'un carreau de faïence de 600g, de dimensions 20 x 25 cm, soit une masse par unité se surface égale à 12 kg/m 2 .

La composition du revêtement 1 comprend typiquement à 30% au moins, en particulier à 40% au moins, plus particulièrement à 50% au moins, l'une des matières suivantes : pulpe de bois, pulpe de papier, gypse, pâte céramique, argiles, porcelaine, terre cuite, grès, PVC, résine polyester, verre, pierre naturelle, bois, matière minérale, une matière minérale siliceuse, ou une matière minérale calcaire.

La composition de la paroi ou du support comprend typiquement à 30% au moins, en particulier à 40% au moins, plus particulièrement à 50% au moins, l'une des matières suivantes : pulpe de bois, pulpe de papier, gypse, pâte céramique, argiles, porcelaine, terre cuite, grès, PVC, résine polyester, verre, pierre naturelle, bois, matière minérale, une matière minérale siliceuse, ou une matière minérale calcaire. Les boucles présentent typiquement une épaisseur comprise entre 0,1 et 0,6 mm, ou plus particulièrement entre 0,3 et 0,35 mm, mesurée selon la norme NF EN ISO 9073-2 (0,1 KPa, 10s). Les exemples de crochets et de boucles présentés sont un exemple d'éléments de retenue pouvant constituer le premier ensemble 100 et le second ensemble 200 de manière à obtenir une liaison présentant les caractéristiques souhaitées.

D'autres types de crochets et de boucles peuvent également être utilisés.

Pour l'utilisation d'un système tel que précédemment décrit pour la fixation d'un revêtement sur une surface, un utilisateur réalise typiquement les étapes suivantes :

- on fixe l'un parmi le premier ensemble 100 ou le second ensemble sur la surface 1,

- on fixe l'autre parmi le premier ensemble 100 et le second ensemble 200 sur une face du revêtement 2,

- on appose, en une seule étape, le revêtement 2 sur la surface 1, de manière à ce que les éléments de retenue 120 et 220 des premier et second ensembles 100 et 200 s'engagent.

Lors de l'étape d'apposition, le revêtement apposé est à distance du revêtement adjacent qui a été apposé préalablement. Cette distance de séparation peut être comprise entre 0.01mm et 30mm en fonction du type de revêtement à apposer. Dans le cas d'un revêtement du type carreau de faïence, la distance de séparation est de l'ordre de 5 mm. Le premier ensemble 100 et le second ensemble 200 sont chacun fixés sur la surface 1 et sur le revêtement 2 par exemple au moyen d'un adhésif, d'une colle, ou tout autre élément de fixation adapté.

Ainsi, une fois ces ensembles fixés, l'utilisateur peut aisément les positionner et si nécessaire les repositionner, sans être gêné par les contraintes liées à l'utilisation de la colle. L'utilisateur peut ainsi facilement retirer le revêtement 1 de la surface 2, par exemple lorsqu'il souhaite le changer.

L'ensemble 100 ou 200 fixé sur une face du revêtement 2 est typiquement fixé de sorte que ladite face du revêtement 2 soit recouverte d'élément de retenue à 100%, plus particulièrement à 75%, plus particulièrement à 50%, typiquement de sorte que les éléments de retenue soient disposés majoritairement au centre et en périphérie de la limite de cette face du revêtement 2.

Pour mesurer le bâillement du revêtement sur la surface de la paroi verticale, on réalise typiquement les étapes suivantes :

- Bl : On accroche (par exemple avec un adhésif ou un auto- agrippant) une masse additionnelle de 1kg sur une face externe du revêtement (opposée à la face sur laquelle sont disposés les éléments de retenue), au centre de celle-ci.

- B2 : on appose le revêtement 2 et la masse additionnelle sur la surface 1, de manière à ce que les éléments de retenue 120 et 220 des premier et second ensembles 100 et 200 s'engagent.

- B3 : tout en maintenant le revêtement et la masse additionnelle dans la position de l'étape B2, on mesure la distance (bi) entre le revêtement et la paroi verticale selon un axe perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire à la paroi, cette distance bi correspond à l'écart maximal entre la paroi verticale et le revêtement dans cette configuration.

- B4 : on relâche sans à-coup le revêtement et la masse additionnelle,

- B5 : trois heures après l'étape B4, on mesure la distance (bl) entre le revêtement et la paroi verticale selon un axe perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire à la paroi et similairement à l'étape

B3. Cette distance bl correspond à l'écart maximal entre la paroi verticale et le revêtement dans cette configuration. Le bâillement correspond à l'écart entre les mesures effectuées aux étapes B5 et B3, soit bl-bi.

Les mesures des étapes B3 et B5 sont typiquement réalisées par laser.

Pour mesurer le glissement du revêtement sur la surface de la paroi verticale, on réalise typiquement les étapes suivantes :

- Gl : On accroche (par exemple avec un adhésif ou un auto- agrippant) une masse additionnelle de 1kg sur une face externe du revêtement (opposée à la face sur laquelle sont disposés les éléments de retenue), au centre de celle-ci,

- G2 : on appose le revêtement 2 et la masse additionnelle sur la surface 1 (ici une paroi verticale), de manière à ce que les éléments de retenue 120 et 220 des premier et second ensembles 100 et 200 s'engagent,

- G3 : tout en maintenant le revêtement et la masse additionnelle dans la position de l'étape G2, on relève en hauteur (gi) la position du revêtement et de la masse additionnelle par rapport à un axe parallèle ou sensiblement parallèle à la paroi verticale,

- G4 : on relâche sans à-coup le revêtement et la masse additionnelle,

- G5 : trois heures après l'étape G4, on mesure la nouvelle hauteur (gl) de la position du revêtement et de la masse additionnelle par rapport à la paroi verticale selon un axe parallèle ou sensiblement parallèle à la paroi et similairement à l'étape G3.

Le glissement correspond à l'écart entre les mesures effectuées aux étapes G5 et G3, soit gl-gi.

Les mesures des étapes G3 et G5 sont typiquement réalisées par laser.

On note que dans les exemples de procédés présentés présentent des étapes communes, et les mesures de glissement et de bâillement peuvent être effectuées simultanément sur un même échantillon.

On note par ailleurs que l'utilisation d'une masse additionnelle de 1kg vise uniquement à réduire le temps nécessaire pour effectuer les mesures en accélérant le déplacement du revêtement de manière à ce que l'attente nécessaire entre les étapes B4 et B5 et entre les étapes G4 et G5 ne soit pas trop élevée, sans pour autant amplifier le déplacement.