La présente invention concerne un système de couplage, pouvant trouver application dans différentes situations, notamment pour l'assemblage d'éléments de construction, panneaux, boiseries, blocs, mobilier, etc, en métal, matière plastique ou bois, par exemple. Des systèmes de couplage notamment destinés à une application d'assemblage d'éléments impliquant un ou plusieurs composants sont assez largement connus. De manière générale, ces systèmes de couplage multi-composant comprennent un composant mâle et un composant femelle. Il peut s'agir, par exemple, d'un boulon et son écrou. Dans un exemple plus sophistiqué, il est par exemple connu d'utiliser un composant femelle sensiblement cylindrique et creux présentant une ouverture s'étendant sur une partie de la surface circonférentielle du cylindre et pratiquée dans celle-ci, et un composant mâle prenant la forme d'une vis ou autre corps plein allongé, et présentant à son extrémité de couplage une tête, généralement arrondie, qui s'insère dans l'ouverture depuis l'extérieur à un angle de 90°. Le couplage se fait alors en appliquant une rotation du composant femelle, généralement comprise entre un quart et un demi-tour, de sorte que la tête du composant mâle vient se loger dans une encoche de diamètre plus réduit que la tête du composant mâle et prévue à cet effet dans le corps du composant femelle. Ainsi, le composant mâle est bloqué dans le composant femelle et le couplage assuré. Le déblocage du couplage se fait en appliquant une rotation du composant femelle dans le sens inverse pour ainsi libérer la tête du composant mâle. Ces opérations s'effectuent nécessairement avec un tournevis ou autre outil approprié.

L'inconvénient principal des systèmes de couplage connus, dont celui décrit ci-dessus, est que les composants les constituant sont essentiellement des pièces séparées. Cela veut dire, par exemple, que lorsque l'on démonte les objets ayant été assemblés avec ces systèmes de couplage, on est obligé de prendre soin de garder les différentes pièces et de ne pas les perdre. De la même manière, il est en règle générale impossible de déplacer les objets démontés ou découplés tout en gardant les éléments du système de couplage dans les objets, car les composants du système de couplage ont tendance à tomber, et ainsi potentiellement se perdre.

La présente invention propose une solution à ces inconvénients, qui consiste en un système de couplage comprenant au moins un composant mâle et un composant femelle, dans lequel le composant mâle s'insère dans le composant femelle le long d'un axe longitudinal commun aux composants mâle et femelle, et est retenu par ce dernier de manière amovible : - le composant mâle comprenant un corps allongé de forme sensiblement cylindrique ;

- le composant femelle comprenant un corps allongé de forme sensiblement cylindrique et présentant un alésage intérieur longitudinal de dimensions adaptées à l'insertion et à la rétention du composant mâle et une extrémité supérieure ouverte ; - le composant mâle s'insérant dans le composant femelle par un mouvement de déplacement longitudinal en même temps qu'une rotation d'un quart de tour ;

- le composant mâle comportant des moyens de blocage en rotation et en déplacement le long de l'axe longitudinal coopérant avec des moyens d'arrêt complémentaires présents dans le composant femelle. Le système de couplage proposé selon la présente invention est un ensemble de composants mutuellement coopérants, et dont les composants mâle et femelle ne se séparent pas, et avantageusement peut être rabattu en affleurement de la surface d'un des objets, de sorte que le système ne dépasse pas de la surface extérieure de celui-ci et ainsi ne risque pas de gêner la manutention de l'objet ou d'être cassé lors des déplacements ou transports des objets assemblables intégrant le système de couplage selon l'invention.

Comme le système de couplage selon l'invention, du fait de sa conception, est assez flexible au niveau des différentes applications et secteurs d'utilisation possibles, les composants mâle et femelle peuvent être fabriqués en différentes matières, et notamment, en métal, ou en matière plastique, et dont le choix et la manière de les produire se trouvent parmi les connaissances générales de l'homme du métier. On peut citer notamment à ce titre l'estampillage,

l'emboutissage, par exemple, de métaux ou alliages de métaux, ou encore le moulage d'alliages de métaux ou de matières plastiques appropriées.

De préférence, les moyens d'arrêt complémentaires du composant femelle comprennent des projections se projetant au-delà d'une surface intérieure du corps allongé du composant femelle dans l'alésage intérieur de ce dernier.

De manière encore plus préférée, les moyens d'arrêt complémentaires du composant femelle comprennent des projections disposées à des positions diamétralement opposées sur le corps allongé, notamment en vis-à-vis. Les projections des moyens d'arrêt complémentaires peuvent être intégrés, c'est-à-dire contiguës, de la matière constituant le composant femelle, ou bien elles peuvent être des pièces rapportées au corps du composant femelle. Par exemple, dans le cas où le composant femelle est fabriqué en matière plastique, les projections des moyens d'arrêt complémentaires peuvent être directement moulées avec le corps du composant femelle. Si le composant femelle est fabriqué en métal ou alliage métallique, par exemple, notamment par emboutissage, les projections des moyens d'arrêt complémentaires peuvent alors être embouties en même temps que, et de manière intégrée à, le corps du composant femelle.

Le composant femelle peut comporter une extrémité inférieure fermée ou ouverte, mais il est préféré qu'elle soit fermée. Dans le cas ou l'extrémité inférieure est fermée, il est également préféré que le composant femelle comporte une projection située à l'extrémité inférieure dans l'axe longitudinal du système de couplage et à l'intérieur de l'alésage du corps allongé du composant femelle.

Dans un mode d'exécution préféré du système de couplage selon l'invention, le composant femelle comporte des moyens de prise élastique avec une surface d'appui entourant le composant femelle, l'objectif étant de permettre au composant femelle d'être inséré et prendre appui dans un logement prévu à cet effet dans l'objet à assembler. Ces moyens de prise élastique se présentent de préférence sous forme de projections se projetant au-delà de la surface extérieure du corps allongé du composant femelle. Les projections peuvent être intégrées, c'est-à-dire contiguës, de la matière constituant le composant femelle, ou bien elles peuvent être de pièces rapportées au corps du composant femelle. Par exemple, dans le cas où le composant femelle est fabriqué en matière plastique, les projections peuvent être directement moulées avec le corps du composant femelle. Si le composant femelle est fabriqué en métal ou alliage métallique, par exemple, notamment par emboutissage, les projections peuvent alors être embouties en même temps que, et de manière intégrée à, le corps du composant femelle.

On pourrait toutefois envisager d'autres possibilités pour arriver au même objectif, par exemple, en réalisant le composant femelle en une matière semi-rigide et présentant, par exemple, une forme évasée en partant de l'extrémité inférieure vers l'extrémité supérieure, de sorte que lors de l'insertion du composant femelle dans le logement prévu pour le recevoir, la forme évasée se déforme progressivement et élastiquement de manière à exercer une poussée contre les parois du logement prévu dans l'objet. De préférence, les moyens de prise élastique avec une surface d'appui entourant le composant femelle sont disposés à des positions diamétralement opposés sur le corps allongé du composant femelle, notamment en vis-à-vis. Le nombre des moyens de prise élastique se situe de préférence entre zéro et huit, de préférence, entre une et quatre paires de moyens de prise élastique, en fonction des dimensions du corps allongé du composant femelle. Dans un autre mode d'exécution préféré, les moyens de prise élastique sont constitués par un bord périphérique annulaire, disposé sur le pourtour, et saillant vers l'extérieur de l'extrémité supérieure du composant femelle.

De préférence, le composant mâle comporte une extrémité supérieure fermée, et de manière encore plus préférée, l'extrémité fermée supérieure se présente sous forme de bouton-poussoir, destiné à recevoir un appui et une rotation, par exemple d'un doigt ou pouce, ou d'un tournevis, ou tout autre outil adapté.

L'extrémité inférieure du composant mâle peut être fermée ou ouverte. Il est toutefois préféré que l'extrémité inférieure du composant mâle soit ouverte.

De préférence également, le corps allongé de forme sensiblement cylindrique du composant mâle comporte un alésage axial pratiqué dans le corps allongé le long de l'axe longitudinal du système dé couplage.

Dans le cas où l'extrémité supérieure du corps allongé du composant mâle est fermée, celle-ci présente de préférence un diamètre inférieur à un diamètre extérieur du corps allongé du composant femelle, mais supérieur à un diamètre intérieur du corps allongé du composant femelle. Une telle disposition permet notamment au composant mâle d'éviter un éventuel frottement ou une résistance avec notamment la matière des objets pourvus de logements destinés à recevoir le système de couplage, lors de son déplacement, mais elle présente également, lorsque le système de couplage est en position rabattue, l'avantage que l'extrémité supérieure du composant mâle recouvre et ferme néanmoins l'alésage du composant femelle, et ainsi ne dépasse pas du logement prévu dans l'objet à assembler, donnant ainsi un aspect esthétique soigné et des plus agréables à l'œil.

Il est également préféré que le corps allongé du composant mâle se prolonge sous forme de projection depuis son extrémité supérieure vers son extrémité inférieure. Dans ce cas, il est en outre préféré que la projection du corps allongé du composant mâle présente à la fois un diamètre inférieur à l'extrémité supérieure du composant mâle, et un diamètre inférieur à un diamètre intérieur du corps allongé du composant femelle. Ainsi, la projection du corps allongé du composant mâle peut s'insérer dans l'alésage du corps allongé du composant femelle.

En ce qui concerne les moyens de blocage en rotation et en déplacement le long de l'axe longitudinal du composant mâle, ils sont de préférence situés sur la projection du corps allongé. Préférentiellement, mais non obligatoirement, les moyens de blocage en rotation et en déplacement le long de l'axe longitudinal du composant mâle se présentent sous forme de rainure pratiquée dans la projection du corps allongé du composant mâle. De manière encore plus préférée, la rainure pratiquée dans la projection du corps allongé du composant mâle est sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du système.

On peut également envisager d'autres possibilités pour les moyens de blocage en rotation et en déplacement le long de l'axe longitudinal. Par exemple, au lieu d'avoir une rainure sensiblement parallèle à l'axe longitudinal, on pourrait prévoir une rainure oblique qui par conséquent opérerait une rotation du corps allongé du composant mâle en même temps que son déplacement le long de l'axe. Selon l'inclinaison de la rainure oblique par rapport à l'axe longitudinal, on obtiendrait une rotation plus ou moins accentuée. De préférence, la rainure des moyens de blocage en rotation et en déplacement le long de l'axe longitudinal du composant mâle présente une extrémité supérieure et une extrémité inférieure sous forme d'encoches contiguës avec ladite rainure et disposées de manière sensiblement orthogonales à celle-ci, de dimensions adaptées à recevoir les moyens d'arrêt du composant femelle. II est encore plus préféré que la rainure et les encoches supérieure et inférieure soient pratiquées dans une surépaisseur de la projection du corps allongé du composant mâle, de diamètre inférieur à un diamètre intérieur du composant femelle. Cette surépaisseur définit avec l'extrémité supérieure du composant mâle une partie supérieure du corps allongé du composant mâle présentant un diamètre inférieur à l'extrémité supérieure, mais également inférieur à l'extrémité inférieure du composant mâle.

De manière préférée, le système de couplage selon l'invention comporte en outre un moyen de contrainte élastique, disposé à l'intérieur de l'alésage du corps allongé du composant femelle, et se logeant à l'intérieur du corps allongé du composant mâle. Préférentiellement, le moyen de contrainte élastique est un ressort, dont une extrémité inférieure se repose sur l'extrémité inférieure de l'alésage axial du corps allongé du composant femelle, disposé autour de la projection axiale de ce dernier, et dont l'extrémité supérieure vient se loger dans l'alésage axial du corps allongé du composant mâle. Dans ce cas, le moyen de contrainte élastique est donc disposé le long de l'axe longitudinal du système de couplage. Le moyen de contrainte élastique est se loge à l'intérieur du corps allongé du composant mâle contre une butée prévue dans l'alésage axial de ce dernier, ladite butée étant située à une hauteur inférieure à la longueur totale de la rainure et inférieure à la position correspondante de l'encoche supérieure.

Ainsi, et de manière préférée, le ressort exerce une contrainte élastique sur le composant mâle, et qui s'applique entre une position bloquée supérieure dans laquelle les projections des moyens d'arrêt se trouvent à l'extrémité supérieure de la rainure dans l'encoche supérieure, et une position bloquée inférieure dans laquelle les projections des moyens d'arrêt se trouvent à l'extrémité inférieure dans l'encoche inférieure.

En effet, la position bloquée supérieure correspond à une position rabattue du système de couplage, le composant mâle se trouvant complètement inséré et retenu dans le composant femelle, hormis l'extrémité supérieure qui vient en fermeture de l'extrémité supérieure ouverte du corps allongé du composant femelle. Cette position est maintenue contre la contrainte élastique du ressort par le biais des projections des moyens d'arrêt qui viennent buter en appui contre une surface inférieure de l'encoche supérieure.

La position bloquée inférieure, quant à elle, correspond à une position dans laquelle le corps allongé du composant mâle est poussé en dehors de l'alésage intérieur du corps allongé du composant femelle, libérant ainsi l'extrémité supérieure du composant mâle et exposant la partie supérieure de diamètre réduit de ce dernier. Cette position est maintenue par la contrainte élastique du ressort, par le biais des projections des moyens d'arrêt qui viennent buter en appui contre une surface supérieure de l'encoche inférieure.

La course de déplacement longitudinal du corps allongé du composant mâle à l'intérieur du corps allongé du composant femelle est réglée en fonction des dimensions des composants mâle et femelle pour obtenir le fonctionnement voulu. Il est toutefois préféré que la course de déplacement longitudinal soit sensiblement égale à la longueur de la rainure pratiquée dans le corps allongé du composant mâle. De manière encore plus préférée, la course de déplacement longitudinal du corps allongé du composant mâle est inférieure à une dimension longitudinale de l'alésage du corps allongé du composant femelle. Le système de couplage selon la présente invention sera en outre décrit de manière

complémentaire en se référant à la description d'un exemple de réalisation détaillée donnée ci- après, et aux figures en annexe, dans lesquelles :

- la Figure 1 est une représentation d'un système de couplage selon l'invention, en vue pseudo-perspective, et en position rabattue ;

- la Figure 2 est une représentation schématique d'un système de couplage selon

l'invention, en vue pseudo-perspective, et en position déployée ;

- la Figure 3 est une représentation schématique du composant femelle du système de couplage selon l'invention, en vue pseudo-perspective ; - la Figure 4 est une représentation schématique du composant mâle du système de

couplage selon l'invention, en vue pseudo-perspective ;

- la Figure 5A est une vue complémentaire de la Figure 4, du composant mâle du système de couplage selon l'invention, vue de côté ;

- la Figure 5B est une vue complémentaire de la Figure 4, du composant mâle du système de couplage selon l'invention, en section ou coupe transversale ;

- la Figure 6 est une représentation schématique de l'assemblage de deux objets par le biais du système de couplage selon l'invention, en section transversale simplifiée.

Le présent exemple décrit la mise en œuvre du système de couplage selon l'invention pour monter des panneaux servant à constituer un meuble, par exemple, armoire, étagères, buffet, commode, etc. Pour les besoins de cet exemple, le système de couplage selon l'invention est encastrable dans les panneaux de bois, aggloméré, plastique ou métallique, et plus

particulièrement dans l'épaisseur des montants qui mesure 22 mm. Deux systèmes, dos à dos, tiennent dans cette épaisseur. L'extrémité supérieure ou tête, escamotable, du corps allongé du composant mâle doit être à fleur de la surface du montant lorsqu'elle est rentrée. Sa longueur hors tout dans cet exemple mesure 11 mm lorsque la tête, à fleur du montant, est rentrée. Il y a deux colonnes de systèmes par montant, ces systèmes mesurant 8 mm de diamètre et, en général ne dépassant pas 10 mm de diamètre. Chaque montant mesure 50 mm de largeur. Il reste donc un minimum de matière de panneaux ou montant après perçage de l'emplacement des systèmes de couplage. Le système permet la libération du composant mâle ou l'enfermement de celui-ci dans le composant femelle. Ces opérations s'opèrent sans outil. L'objectif du système de couplage, lorsque le meuble est démonté, est d'éviter de laisser une pièce débordante des faces du côté ou de devoir ôter le piston et le ranger dans un sachet pour transporter le meuble d'un lieu à un autre. Ainsi, on évite les égratignures, les accrochages de vêtements, l'arrachage des tapisseries, le frottement de pièces métalliques lorsque les panneaux démontés sont empilés dans un camion ou une voiture ou encore de perdre les pièces désolidarisées des panneaux. L'ensemble est donc de petite taille, mais très résistant car, en fonctionnement, l'extrémité supérieure du composant mâle est généralement sorti et logé dans un logement correspondant d'un autre panneau ou montant, et par conséquent, elle est sollicité par des efforts de traction importants. Ainsi, il est préférable de fabriquer les composants du système d'assemblage en métal, notamment en acier inoxydable, en aluminium ou en laiton. Il pourra toutefois aussi être moulé en plastique, en choisissant une matière plastique dont la résistance sera équivalente à celle du métal.

Le système de couplage, indiqué généralement aux figures 1 et 2 par la référence générale (1), comporte deux composants principaux : un composant mâle (2) et un composant femelle (3). Le composant mâle (2) et le composant femelle (3) présentent tous les deux des corps allongés (4, 5), de forme sensiblement cylindrique. Le composant femelle (3) reçoit le composant mâle (2) qui se déplace de bas en haut dans le composant femelle (3), le long d'un axe longitudinal (6) commun aux deux composants (2, 3). Des moyens de blocage (7) en rotation et en déplacement du composant mâle sont prévus sous la forme de rainures verticales (8) pratiquées de part et d'autre dans le corps allongé (4) du composant mâle (1) et des moyens d'arrêt (9) complémentaires, sont prévus dans le composant femelle (3) sous forme de projections (10) formées dans le corps allongé (5) du composant femelle (3).

Le composant mâle (2) est déplacé par le biais d'une contrainte élastique axiale sous la forme d'un ressort (11) tenu dans un alésage (12) du corps allongé (5) du composant femelle (3), grâce à une projection axiale intérieure (13) se projetant vers le haut depuis l'extrémité inférieure (14) du composant femelle (5) et reposant dans un alésage (15) du corps allongé (4) du composant mâle (2). Le ressort (11) se loge contre une butée (16) prévu dans l'alésage (15) du corps allongé (4). La butée peut prendre différentes formes, par exemple, une collerette annulaire disposée sur la surface intérieure de l'alésage (15) ou encore simplement une paroi supérieure définissant le fond de l'alésage (15). Le composant femelle (3) est doté, sur son corps allongé (5), de deux projections intérieures (10), le corps, lorsqu'il est en métal, étant par exemple embouti vers l'intérieur de l'alésage (12). Les projections (10) évitent la sortie du composant mâle (2) en dehors du composant femelle (3) et permettent la rotation du composant mâle (2) à l'intérieur de l'alésage (12) du composant femelle (3) grâce à un mouvement d'un quart de tour avec le pouce ou l'index de la main, par exemple vers la gauche, dans le sens du dévissage pour libérer le composant mâle (2), ou de la gauche vers la droite, dans le sens du vissage, pour bloquer le composant mâle (2) en position ouverte ou déployée. Dans cette position ouverte ou déployée, l'extrémité supérieure (17) du composant mâle (2) est libérée. Dans la position fermée ou rabattue, par contre, le composant mâle (2) est enfoncé et l'extrémité supérieure (17) est en affleurement de l'extrémité supérieure (18) du composant femelle (3).

Le corps allongé (4) du composant mâle (2) comporte une projection (32) qui présente un diamètre réduit dans sa partie supérieure (24) par rapport à la partie ou surépaisseur (33) portant les rainures (7, 8), et l'extrémité supérieure (17). Les rainures (7, 8) pratiquées dans le corps allongé (4) du composant mâle (2) présentent des encoches inférieures (20), permettant de bloquer le composant mâle (2) en position déployée. Si le système de couplage n'est pas utile dans la construction du meuble ou que celui-ci est démonté, le composant mâle (2) est en position rentrée ou rabattue. Pour cela, on presse sur l'extrémité supérieure (17) du composant mâle (2) pour effectuer un déplacement longitudinal le long de l'axe longitudinal du système et en même temps une rotation d'un quart de tour, de manière à ce que les projections (10) puissent circuler dans la rainure verticale (7, 8) du composant mâle (2). Alors, par pression sur le ressort (11), on enfonce le corps allongé (4) du composant mâle (2) dans l'alésage (12) du corps allongé (5) du composant femelle (3) jusqu'à la butée supérieure de la rainure verticale (7, 8), puis on effectue une rotation d'un quart de tour de la droite vers la gauche, dans le sens de vissage, pour loger les projections (10) des moyens d'arrêt (9) dans les encoches supérieures (20) du corps allongé (4) du composant mâle (2), maintenant ce dernier en position fermée.

Le corps allongé (4) du composant mâle (2) peut être doté d'un chanfrein (21) à son extrémité inférieure (22), afin que le composant mâle (2), en position fermée, repose bien au fond du corps allongé (5) du composant femelle (3) au contact d'un chanfrein intérieur (23) situé au niveau de son extrémité inférieure (14). L'extrémité supérieure (17) du composant mâle (2) peut être rainurée sur toute ou une partie de sa surface extérieure, offrant ainsi de la rugosité pour éviter le glissement du doigt, par exemple le pouce ou l'index, lors de la rotation du quart de tour dans un sens ou dans l'autre.

Comme indiqué ci-dessus, le corps allongé (4) du composant mâle (2) comporte une projection (32) qui présente un diamètre réduit dans sa partie supérieure (24) par rapport à la partie portant les rainures (7, 8) et l'extrémité supérieure (17). Cette partie supérieure (24) de diamètre réduit empêche l'extrémité supérieure (17) du composant mâle (2) de sortir de son logement lorsque l'extrémité supérieure (17) est glissée dans un logement prévu dans le panneau ou objet à assembler. Ce logement (25) peut être sous forme de cuvette fermée par une plaque de cuvette (26) adaptée en taille et dimensions pour recevoir ladite extrémité supérieure (17). La plaque de cuvette (26) peut être vissée, collée ou fixée de n'importe quelle manière appropriée dans le logement prévu dans l'objet ou le panneau à assembler.

Pour éviter la sortie de l'ensemble du système de couplage d'un logement destiné à le recevoir, par exemple, un trou de 8 mm de diamètre réalisé dans les panneaux ou objets à assembler, le composant femelle (3) peut être doté de moyens de prise élastique (27) sous la forme de projections extérieures (28) dans la partie inférieure (29) du corps allongé (5) du composant femelle (3). Celles-ci sont de préférence situées dans l'axe et au-dessous des projections (10) des moyens d'arrêt (9). On peut également prévoir des moyens de prise élastique sous la forme de projections (30), situées proche de, ou à l'extrémité supérieure (18) du corps allongé (5) du composant femelle (3). Ainsi, le composant femelle (3), une fois enfoncé dans la masse de l'objet à assembler, ne risque pas de ressortir de son logement dans le bois ou de toute autre matière dont ledit objet à assembler est constitué. Selon un mode d'exécution différent, mais également préféré du fait de sa facilité de réalisation, les moyens de prise élastique peuvent consister un bord périphérique annulaire (31), disposé sur le pourtour, et saillant vers l'extérieur, de l'extrémité supérieure du composant femelle. En effet, avec des moyens de prise élastique définis ainsi, il a été trouvé que l'on pouvait même se dispenser des projections extérieures (28, 30).