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Title:
COVER FOR COSMETIC PRODUCT PACKAGING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/129779
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a cover (22) for a cosmetic product packaging device (10), suitable for being attached to a packaging case (12), which comprises a hollow body (24), the hollow body (24) comprising first resilient interlocking reliefs (40), and a decorative part (28) comprising at least one face (F28) intended to be oriented away from the packaging case (12), with a decoration (48) and second resilient interlocking reliefs (56). The decorative part (28) is attached to the hollow body (24) so as to block an opening (26) of the hollow body (24), by resilient interlocking of the first and second resilient interlocking reliefs (40; 56). The resilient interlocking of the first and second resilient interlocking reliefs (40; 56) is removable without damaging the hollow body (24) or the decorative part (28).

Inventors:
HADDAD MARCHON SANA (FR)
Application Number:
PCT/FR2021/052329
Publication Date:
June 23, 2022
Filing Date:
December 14, 2021
Export Citation:
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Assignee:
GUERLAIN (FR)
International Classes:
A45D34/02; A45D34/04; A45D40/00; B65D51/24
Foreign References:
EP2954800A12015-12-16
JP2015067360A2015-04-13
GB984927A1965-03-03
US20100187196A12010-07-29
US20120138563A12012-06-07
Attorney, Agent or Firm:
PLASSERAUD IP (FR)
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Claims:
22

Revendications

[Revendication 1] Capot (22) pour dispositif de conditionnement (10) d’au moins un produit cosmétique, le capot (22) étant adapté à être fixé sur un boîtier (12) de conditionnement de produit cosmétique, le capot (22) comprenant :

- un corps creux (24) s’étendant principalement selon une direction longitudinale (A1 ), comprenant une première extrémité longitudinale (32a), définissant un premier débouché et destinée à être orientée vers le boîtier (12) du dispositif de conditionnement (10), et une deuxième extrémité longitudinale, définissant un débouché, opposée à la première extrémité longitudinale (32a), le corps creux (24) comprenant au moins un premier relief d’emboîtage élastique (40), et

- une pièce de décor (28), la pièce de décor (28) comprenant au moins une face (F28) destinée à être orientée dans une direction à l’opposé du boîter de conditionnement (12), avec un décor (48), et au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique (56), la pièce de décor (28) étant fixée au corps creux (24) de manière à boucher le deuxième débouché (26) du corps creux (24), par emboîtage élastique des au moins un premier et au moins un deuxième reliefs d’emboîtage élastique (40 ; 56), l’emboîtage élastique des au moins un premier et au moins un deuxième reliefs d’emboîtage élastique (40 ; 56) étant démontable sans détérioration du corps creux (24) ni de la pièce de décor (28).

[Revendication 2] Capot selon la revendication 1 , dans lequel le corps creux (24) comprend une coiffe (30), définissant une cavité interne (26), et un insert (32) fixé à l’intérieur de la coiffe (30).

[Revendication 3] Capot selon la revendication 2, dans lequel l’insert (32) à une forme générale de douille s’étendant selon la direction longitudinale (A1 ; A2) entre une première extrémité longitudinale de l’insert (32a) et une deuxième extrémité longitudinale de l’insert (32b), la première extrémité longitudinale de l’insert (32a) étant destinée à être orientée vers la première extrémité longitudinale du corps creux (24) ou formant la première extrémité longitudinale du corps creux (24), la deuxième extrémité longitudinale de l’insert (32b) étant de préférence pleine avec, de préférence encore, au moins une ouverture traversante (35) selon la direction longitudinale (A1 ; A2).

[Revendication 4] Capot selon la revendication 2 ou 3, dans lequel la coiffe (30) est fixée sur l’insert (32) par emboîtage élastique d’au moins un troisième relief d’emboîtage élastique (34) de la coiffe (30) avec au moins un quatrième relief d’emboîtage élastique (42) de l’insert (32), le au moins un troisième relief d’emboîtage élastique (34) étant sur une face interne de la coiffe (30), le au moins un quatrième relief d’emboîtage élastique (32) étant de préférence sur une surface externe de l’insert (32).

[Revendication 5] Capot selon l’une des revendications 2 à 4, dans lequel l’insert (32) présente un moyen de fixation du capot (22) sur le boîtier (12) du dispositif de conditionnement (10), notamment au moins un relief de fixation du capot (22) sur le boîtier (12), tel qu’au moins un relief d’emboîtage élastique, un taraudage ou un diamètre permettant un montage ajusté voire serré.

[Revendication 6] Capot selon l’une des revendications 2 à 5, dans lequel le au moins un premier relief d’emboîtage élastique est formé par la coiffe (30).

[Revendication 7] Capot selon l’une des revendications 2 à 5, dans lequel le au moins un premier relief d’emboîtage élastique (40) est formé par l’insert (32).

[Revendication 8] Capot selon la revendication 7, dans lequel le au moins un premier relief d’emboîtage élastique (40) est formé sur une face externe de l’insert (32).

[Revendication 9] Capot selon l’une des revendications 6 à 8, dans lequel le au moins un premier relief d’emboîtage élastique est formé par au moins un bourrelet (40), le au moins un deuxième relief d’emboîtage (56) élastique étant formé par au moins une patte (54) déformable élastiquement s’étendant depuis une face de la pièce de décor (28), opposée à la au moins une face avec un décor (F28).

[Revendication 10] Capot selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la au moins une face (F28) avec un décor (48) de la pièce de décor (28) est sensiblement plane. [Revendication 11] Capot selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la au moins une face (F28) avec un décor (48) de la pièce de décor (28) affleure la deuxième extrémité du corps creux (24).

[Revendication 12] Capot selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la pièce de décor (28) comprend une plaque de décor (50) et une plaque support (52) de la plaque de décor (50), la plaque de décor (50) étant fixée, notamment collée, à la plaque support (52).

[Revendication 13] Capot selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant un jeu (j) entre la pièce de décor (28) et la deuxième extrémité du corps creux (24), le jeu (j) étant de préférence inférieur ou égal à 1 mm, de préférence encore inférieur ou égal à 0,5 mm, de manière encore plus préférée inférieur ou égal à 0,2 mm.

[Revendication 14] Capot selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque premier relief d’emboîtage élastique (40) comprend une première surface (S40) en contact avec une deuxième surface (S56) d’un deuxième relief d’emboîtage élastique (56) associé, chaque première ou deuxième surface (S40 ; S56) s’étendant dans un plan qui forme un angle (a56 ; a40) avec la direction longitudinale (A1 ), l’angle (a56 ; a40) étant de préférence supérieur ou égal à 30°, de préférence encore supérieur ou égal à 40°, et/ou inférieur ou égal à 60°, de préférence encore inférieur ou égal à 50°.

[Revendication 15] Capot selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le au moins un premier relief d’emboîtage élastique (40) et le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique (56) sont conformés pour autoriser un démontage de la pièce de décor (28) du corps creux (24), par poussée sur l’un parmi la pièce de décor (28) et le corps creux (24) selon la direction longitudinale (A1 ), la poussée étant de préférence comprise entre 10 N et 50 N.

[Revendication 16] Capot selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le décor (48) comprend au moins l’un parmi :

- une couleur, en particulier distincte de la couleur du corps creux (24) ou de la coiffe (30), le cas échéant, - un motif, 25

- au moins une pastille en un matériau ou imitant l’aspect d’un matériau,

- une marque commerciale, notamment un logo, et

- un relief en creux ou saillant.

[Revendication 17] Capot selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le capot (22) est un bouchon (22a).

[Revendication 18] Capot selon la revendication 17, dans lequel le corps creux (24) est solidaire d’une tige, un élément d’application étant disposé à une extrémité de la tige opposée au corps creux (24).

[Revendication 19] Dispositif de conditionnement (10) d’au moins un produit cosmétique, comprenant un boîtier (12) définissant un volume de réception d’au moins un produit cosmétique, et un capot (22) selon l’une quelconque des revendications précédentes, fixé sur le boîtier (12).

[Revendication 20] Dispositif de conditionnement selon la revendication 19, dans lequel le boitier (12) est un flacon (12a) avec un col (16), de préférence munie d’une pompe (19), le capot (22) étant un bouchon (22a) adapté à être fixé au col (16) du flacon (12a).

[Revendication 21] Dispositif de conditionnement selon la revendication 19, dans lequel le boîtier est un corps de rouge à lèvres, recevant un mécanisme de rouge à lèvres.

[Revendication 22] Outil (100) pour retirer une pièce de décor (28) d’un capot (22) selon l’une quelconque des revendications 1 à 18, du corps creux (24) du capot (22), l’outil (100) comprenant un relief (102) adapté à être reçu dans le corps creux (24) du capot (22) de manière à être en contact avec une face de la pièce de décor (28), opposée à la au moins une face (F28) avec un décor (48), et à permettre une poussée sur la pièce de décor (48).

[Revendication 23] Outil selon la revendication 22, comprenant en outre un logement (110) de réception du capot (22), le relief (102) de l’outil (100) faisant saillie depuis un fond (106) du logement (110).

[Revendication 24] Outil selon la revendication 22 ou 23, le capot (22) étant selon la revendication 3, la deuxième extrémité longitudinale de l’insert (32b) étant pleine 26 avec au moins une ouverture traversante (35) selon la direction longitudinale (A1 ; A2), dans lequel le relief (102) s’étend selon une direction longitudinale (A1 , A4), une extrémité longitudinale du relief (102) de l’outil (100) présentant au moins une patte (108) de position et dimensions adaptées pour être en contact avec la face de la pièce de décor (28), opposée à la au moins une face (F28) avec un décor (48), à travers la au moins une ouverture traversante (35) dans l’insert (32) et pour permettre une poussée sur la face de la pièce de décor (28), opposée à la au moins une face (F28) avec un décor (48), tant que le corps creux (24) du capot (22) n’est pas en contact avec le fond (106, 107) du logement (110), le cas échéant.

[Revendication 25] Outil selon la revendication 24, dans lequel la hauteur (h108) des pattes (108), mesurée selon la direction longitudinale (A, A1 , A4), est telle que les pattes (108) poussent sur la pièce de décor (28) sur une course relative de corps creux (24) par rapport à l’outil (100), au moins égale à la hauteur (h40) des premiers reliefs d’emboîtage élastique (40).

[Revendication 26] Outil selon la revendication 24 ou 25, dans lequel le relief (102) de l’outil présente une tige cylindrique (104) adaptée à traverser en tout ou partie le corps creux (24) du capot (22).

[Revendication 27] Outil selon l’une quelconque des revendications 22 à 26, dans lequel l’outil (100) est conformé pour permettre une mise en position du capot (22) sur l’outil (100) en un nombre fini de positions angulaires.

[Revendication 28] Procédé de retrait d’une pièce de décor (28) d’un capot (22) selon l’une quelconque des revendications 1 à 18, au moyen d’un outil selon l’une des quelconque revendications 22 à 27, le procédé comprenant les étapes consistant à : mettre en place le capot (22) sur l’outil (100) ; exercer une poussée relative du capot (22) en direction de l’outil (100), selon la direction longitudinale (A1 , A4).

Description:
Capot pour dispositif de conditionnement de produit cosmétique

Domaine technique

[0001] La présente divulgation relève du domaine des dispositifs de conditionnement de produit cosmétique.

Technique antérieure

[0002] Les utilisateurs sont particulièrement sensibles à l’esthétique des dispositifs de conditionnement de produit cosmétique. Cependant, les utilisateurs cherchent une offre personnalisée, notamment un esthétisme personnalisable des dispositifs de conditionnement. Les utilisateurs veulent en outre pouvoir adapter la personnalisation de leurs contenants de produits cosmétiques en mesure de leurs envies, au cours de la durée de vie du dispositif de conditionnement du produit cosmétique. Les utilisateurs veulent ainsi qu’il soit possible de retirer un élément de personnalisation pour le remplacer par un autre, sans avoir à acheter un nouveau dispositif de conditionnement de produit cosmétique.

[0003] Un but de la présente invention est ainsi de proposer un capot pour dispositif de produit cosmétique facilement personnalisable, sans remettre en cause l’esthétisme du capot en question.

[0004] Il est connu, dans le domaine des contenants de boisson, éloigné du domaine des produits cosmétiques, de fixer un moyen de personnalisation sur un bouchon au moyen d’une vis, comme cela est décrit dans la demande US 2010/0187196 A1.

[0005] La demande US 2012/0138563 A1 , elle aussi dans le domaine des contenants de boisson, propose de fixer un élément de personnalisation sur un bouchon, pour éviter de confondre les contenants de deux propriétaires différents. L’élément de personnalisation peut prendre la forme d’une plaquette insérée dans un logement correspondant au sommet du bouchon. Selon un autre mode de réalisation prévu dans ce document, l’élément de personnalisation prend la forme d’un élément couvrant souple, déroulée sur le bouchon. [0006] Ces solutions ne présentent pas un degré d’esthétisme adapté au domaine technique des dispositifs de conditionnement de produit cosmétique.

Résumé

[0007] La présente divulgation vient améliorer la situation.

[0008] La présente divulgation propose un capot pour dispositif de conditionnement d’au moins un produit cosmétique, le capot étant adapté à être fixé sur un boîtier de conditionnement de produit cosmétique, le capot comprenant :

- un corps creux s’étendant principalement selon une direction longitudinale, comprenant une première extrémité longitudinale, définissant un premier débouché et destinée à être orientée vers le boîtier du dispositif de conditionnement, et une deuxième extrémité longitudinale, définissant un débouché, opposée à la première extrémité longitudinale, le corps creux comprenant au moins un premier relief d’emboîtage élastique, et

- une pièce de décor, la pièce de décor comprenant au moins une face destinée à être orientée dans une direction à l’opposé du boîter de conditionnement, avec un décor, et au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique, la pièce de décor étant fixée au corps creux de manière à boucher le deuxième débouché du corps creux, par emboîtage élastique des au moins un premier et au moins un deuxième reliefs d’emboîtage élastique, l’emboîtage élastique des au moins un premier et au moins un deuxième reliefs d’emboîtage élastique étant démontable sans détérioration du corps creux ni de la pièce de décor.

[0009] Selon des modes de réalisations préférés, le dispositif de conditionnement peut présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :

- le corps creux comprend une coiffe, définissant une cavité interne, et un insert fixé à l’intérieur de la coiffe ;

- l’insert à une forme générale de douille s’étendant selon la direction longitudinale entre une première extrémité longitudinale de l’insert et une deuxième extrémité longitudinale de l’insert, la première extrémité longitudinale de l’insert étant destinée à être orientée vers la première extrémité longitudinale du corps creux ou formant la première extrémité longitudinale du corps creux, la deuxième extrémité longitudinale de l’insert étant de préférence pleine avec, de préférence encore, au moins une ouverture traversante selon la direction longitudinale ;

- la coiffe est fixée sur l’insert par emboîtage élastique d’au moins un troisième relief d’emboîtage élastique de la coiffe avec au moins un quatrième relief d’emboîtage élastique de l’insert, le au moins un troisième relief d’emboîtage élastique étant sur une face interne de la coiffe, le au moins un quatrième relief d’emboîtage élastique étant de préférence sur une surface externe de l’insert ;

- l’insert présente un moyen de fixation du capot sur le boîtier du dispositif de conditionnement, notamment au moins un relief de fixation du capot sur le boîtier, tel qu’au moins un relief d’emboîtage élastique, un taraudage ou un diamètre permettant un montage ajusté voire serré ;

- le au moins un premier relief d’emboîtage élastique est formé par la coiffe ;

- le au moins un premier relief d’emboîtage élastique est formé par l’insert ;

- le au moins un premier relief d’emboîtage élastique est formé sur une face externe de l’insert ;

- le au moins un premier relief d’emboîtage élastique est formé par au moins un bourrelet, le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique étant formé par au moins une patte déformable élastiquement s’étendant depuis une face de la pièce de décor, opposée à la au moins une face avec un décor ;

- la au moins une face avec un décor de la pièce de décor est sensiblement plane ;

- la au moins une face avec un décor de la pièce de décor affleure la deuxième extrémité du corps creux ;

- la pièce de décor comprend une plaque de décor et une plaque support de la plaque de décor, la plaque de décor étant fixée, notamment collée, à la plaque support ;

- le capot comprend un jeu entre la pièce de décor et la deuxième extrémité du corps creux, le jeu étant de préférence inférieur ou égal à 1 mm, de préférence encore inférieur ou égal à 0,5 mm, de manière encore plus préférée inférieur ou égal à 0,2 mm ;

- chaque premier relief d’emboîtage élastique comprend une première surface en contact avec une deuxième surface d’un deuxième relief d’emboîtage élastique associé, chaque première ou deuxième surface s’étendant dans un plan qui forme un angle avec la direction longitudinale, l’angle étant de préférence supérieur ou égal à 30°, de préférence encore supérieur ou égal à 40°, et/ou inférieur ou égal à 60°, de préférence encore inférieur ou égal à 50° ;

- le au moins un premier relief d’emboîtage élastique et le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique sont conformés pour autoriser un démontage de la pièce de décor du corps creux, par poussée sur l’un parmi la pièce de décor et le corps creux selon la direction longitudinale, la poussée étant de préférence comprise entre 10 N et 50 N ;

- le décor comprend au moins l’un parmi :

-- une couleur, en particulier distincte de la couleur du corps creux ou de la coiffe, le cas échéant, -- un motif,

-- au moins une pastille en un matériau ou imitant l’aspect d’un matériau,

-- une marque commerciale, notamment un logo, et

-- un relief en creux ou saillant ;

- le capot est un bouchon ;

- le corps creux est solidaire d’une tige, un élément d’application étant disposé à une extrémité de la tige opposée au corps creux ; et

- la pièce de décor comprend un relief de guidage sur une face opposée à la au moins une face avec décor, reçu dans un logement complémentaire dans le corps creux, notamment dans la coiffe ou l’insert, le cas échéant.

[0010] Selon un autre aspect, il est décrit un dispositif de conditionnement d’au moins un produit cosmétique, comprenant un boîtier définissant un volume de réception d’au moins un produit cosmétique, et un capot tel que décrit ci-avant, dans toutes ses combinaisons, fixé sur le boîtier.

[0011] Le boitier peut notamment être un flacon avec un col, de préférence munie d’une pompe, le capot étant un bouchon adapté à être fixé au col du flacon.

[0012] Alternativement, le boîtier peut être un corps de rouge à lèvres, recevant un mécanisme de rouge à lèvres.

[0013] Selon un autre aspect, il est décrit un outil pour retirer une pièce de décor d’un capot tel que décrit ci-avant dans toutes ses combinaisons, du corps creux du capot, l’outil comprenant un relief adapté à être reçu dans le corps creux du capot de manière à être en contact avec une face de la pièce de décor, opposée à la au moins une face avec un décor, et à permettre une poussée sur la pièce de décor.

[0014] De préférence, l’outil comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :

- l’outil comprend en outre un logement de réception du capot, le relief de l’outil faisant saillie depuis un fond du logement ;

- la deuxième extrémité longitudinale de l’insert étant pleine avec au moins une ouverture traversante selon la direction longitudinale, le relief s’étend selon une direction longitudinale, une extrémité longitudinale du relief de l’outil présentant au moins une patte de position et dimensions adaptées pour être en contact avec la face de la pièce de décor, opposée à la au moins une face avec un décor, à travers la au moins une ouverture traversante dans l’insert et pour permettre une poussée sur la face de la pièce de décor, opposée à la au moins une face avec un décor, tant que le corps creux du capot n’est pas en contact avec le fond du logement, le cas échéant ;

- la hauteur des pattes, mesurée selon la direction longitudinale, est telle que les pattes poussent sur la pièce de décor sur une course relative de corps creux par rapport à l’outil, au moins égale à la hauteur des premiers reliefs d’emboîtage élastique ;

- le relief de l’outil présente une tige cylindrique adaptée à traverser en tout ou partie le corps creux du capot ; et

- l’outil est conformé pour permettre une mise en position du capot sur l’outil en un nombre fini de positions angulaires.

[0015] Selon encore un autre aspect, il est décrit un ensemble d’un capot pour dispositif de conditionnement de produit cosmétique, tel que décrit ci-avant dans toutes ses combinaisons, et d’un outil, tel que décrit ci-avant, dans toutes ses combinaisons, adapté à permettre le retrait de la pièce de décor du corps creux.

[0016] Enfin, il est décrit un procédé de retrait d’une pièce de décor d’un capot tel que décrit ci-avant dans toutes ses combinaisons, au moyen d’un outil tel que décrit ci-avant, dans toutes ses combinaisons, le procédé comprenant les étapes consistant à : mettre en place le capot sur l’outil ; exercer une poussée relative du capot en direction de l’outil, selon la direction longitudinale.

Brève description des dessins

[0017] D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :

[0018] La figure 1 montre un exemple de dispositif de conditionnement de parfum.

[0019] La figure 2 est une vue éclatée du dispositif de conditionnement de parfum de la figure 1 .

[0020] La figure 3 est une vue éclatée du bouchon du dispositif de conditionnement des figures 1 et 2.

[0021] La figure 4 est une vue en coupe longitudinale de l'insert du bouchon de la figure 3.

[0022] La figure 5 est une vue en coupe de la plaque support d’une pièce de décor du bouchon de la figure 3.

[0023] La figure 6 est une vue en perspective de la face inférieure de la plaque support de la figure 5.

[0024] La figure 7 est une vue en coupe selon un premier plan de coupe VII-VII, d’une portion du dispositif de conditionnement des figures 1 et 2.

[0025] La figure 8 est une vue en coupe selon un deuxième plan de coupe VIII-VIII, d’une portion du dispositif de conditionnement des figures 1 et 2.

[0026] La figure 9 représente un agrandissement d’un détail de la figure 8.

[0027] La figure 10 représente une vue en coupe d’un outil pouvant être mis en œuvre pour retirer une pièce de décor du bouchon de la figure 3.

[0028] La figure 11 représente une vue en perspective d’un ensemble formé du bouchon muni d’une pièce de décor de la figure 3 et de l’outil de la figure 10, adapté à être mis en œuvre pour retirer la pièce de décor du bouchon. [0029] La figure 12 illustre par une vue en coupe, une première étape du retrait de la pièce de décor du bouchon de la figure 3, avec l’outil de la figure 10.

[0030] La figure 13 illustre par une vue en coup, selon le même plan de coupe que la figure 12, une étape ultérieure du retrait de la pièce de décor du bouchon de la figure 3, au moyen de l’outil de la figure 10.

Description des modes de réalisation

[0031] Dans la suite de la description, les éléments identiques ou de fonction identique portent le même signe de référence. À fin de concision de la présente description, les éléments identiques dans plusieurs exemples ne sont pas décrits en détail, dans le cadre de la description détaillé de chacun de ces exemples. Au contraire, la description ci-après détaille avant tout les différences entre les différents exemples.

[0032] La figure 1 illustre un exemple de dispositif 10 de conditionnement d’un produit cosmétique. Ici, le dispositif de conditionnement 10 comporte un boîtier 12, sous la forme d’un flacon 12a. Le flacon 12a contient un produit cosmétique liquide, par exemple un parfum ou une eau de toilette.

[0033] Le flacon 12a s’étend principalement selon une direction longitudinale, en l’espèce la direction d’un axe A. Dans la suite, on appelle l’axe A, « l’axe A du flacon 12a ». Le flacon 12a est par exemple à symétrie par rotation autour de l’axe A du flacon 12a, voire à symétrie de révolution autour de l’axe A du flacon 12a.

[0034] Le flacon 12a comporte ici un corps de flacon 14, formant un col 16. À l’extrémité du col 16, le flacon 12a comporte une frette 17, de fixation d’un corps 18 d’un dispositif de pompe 19 sur le corps de flacon 14, notamment sur le col 16 du flacon 12. La frette 17 est par exemple vissée sur le col 16 du flacon 12. Le dispositif de pompe 19 comporte également un bouton 20 mobile en translation par rapport au corps de pompe 18, pour actionner le dispositif de pompe 19. Une jupe d’habillage 21 recouvre la frette 17. La jupe d’habillage 21 a essentiellement une fonction esthétique.

[0035] Le dispositif de conditionnement 10 comporte par ailleurs un capot 22. Ici, le capot 22 prend la forme d’un bouchon 22a. [0036] Comme visible sur les figures, le bouchon 22a a une forme à symétrie par rotation autour d’un axe A1 du bouchon 22a, correspondant à l’axe A du flacon 12a lorsque le bouchon 22a est fixé sur le flacon 12a.

[0037] Comme visible sur les figures 2 et 3, par exemple, le bouchon 22a comprend ici un corps creux 24, définissant une cavité interne 26 débouchant à une extrémité supérieure du corps creux, et une pièce de décor 28 obturant au moins partiellement la cavité interne 26.

[0038] Dans l’exemple illustré, le corps creux 24 comprend une coiffe 30, définissant la cavité interne 26, et un insert 32 fixé à l’intérieur de la coiffe 30 dans la cavité interne 26.

[0039] La coiffe 30 a essentiellement une fonction d’habillage. La coiffe 30 a une forme générale à symétrie par rotation autour de l’axe A1 du bouchon 22a.

[0040] La cavité interne 26 dans la coiffe 30 peut être divisée en deux parties :

- la partie inférieure est adaptée à recevoir essentiellement la jupe d’habillage 21 entourant la frette 17 de fixation du corps de pompe 18 sur le col 16 du flacon 12a. Cette partie inférieure est par exemple cylindrique, à section sensiblement circulaire ;

- la partie supérieur forme un logement 26a débouchant à l’extrémité supérieure du corp creux 24, adapté à recevoir l’extrémité supérieure du bouton 20 du dispositif de pompe 19 et l’extrémité supérieure de l’insert 32. Ici, le logement 26a est à section carrée avec des coins coupés. À chaque coin coupé est formée une rainure 29, s’étendant parallèlement à l’axe A1 du bouchon 22a.

[0041] Comme cela est plus particulièrement visible aux figures 8 et 9, la coiffe 30 a des reliefs 34 saillants dans la cavité interne 26. Ici, les reliefs saillants 34 sont situés sensiblement à la limite entre les parties inférieure et supérieure 26a de la cavité interne 26. Les reliefs 34 saillants s’étendent sensiblement perpendiculairement à la direction de l’axe A1 du bouchon 22a. Ici, les reliefs 34 saillants s’étendent sensiblement selon une direction radiale par rapport à l’axe A1 du bouchon 22a. [0042] Comme visible sur la figure 9 en particulier, dans un plan de coupe comprenant l’axe A1 du bouchon 22a, une surface S34 supérieure de chaque relief 34 forme un angle a34 sensiblement droit avec l’axe A1 du bouchon 22a. Par exemple, l’angle a34 entre la surface S34 de chaque relief 34 et l’axe A1 du bouchon est supérieur ou égal à 60°, de préférence supérieure ou égal à 70°, et/ou inférieur ou égal à 120°, de préférence inférieur ou égal à 110°. Ici, l’angle a34 est égal à 75°. Comme indiqué ci-dessus, l’angle a34 peut être obtus.

[0043] Par ailleurs, comme cela est visible notamment sur les figures 3 et 4, l’insert 32 a une forme générale de douille. En d’autres termes, l’insert 32 a une forme générale sensiblement cylindrique, creuse, d’axe A2 correspondant à l’axe A1 du bouchon 22a lorsque l’insert 32 est fixé dans le bouchon 22a. Une première extrémité 32a de l’insert 32 est vide ou creuse. Une deuxième extrémité 32b, opposée à la première extrémité 32a, est majoritairement pleine. Ici, cette deuxième extrémité 32b est une face pleine comprenant quatre ouvertures 35 traversant la face pleine. Les quatre ouvertures 35 ont ici la forme de sections angulaires d’un même anneau, d’axe l’axe A2 de l’insert 32. Les quatre ouvertures 35 sont ici régulièrement réparties autour de l’axe A2 de l’insert 32.

[0044] L’insert 32 présente une collerette 36 au niveau de sa première extrémité 32a. La collerette 36 forme ici un logement 38 adapté à recouvrir une collerette 39 de la jupe d’habillage 21 de la frette 17. Dans un mode de réalisation, la collerette 36 peut être magnétisée pour assurer la fixation du bouchon 22a sur le col 16 du flacon 12a. Ici cependant, la fixation du bouchon 22a sur le flacon 12 est réalisée par friction de l’insert 32 sur la jupe d’habillage 21 de la frette 17. Des méplats 46 longitudinaux peuvent être prévus sur la face interne de l’insert 32 afin d’ajuster la friction entre l’insert 32 et la jupe d’habillage 21 de la frette 17.

[0045] Alternativement, le bouchon 22a peut être fixé sur le flacon 12a par vissage ou emboîtage élastique, notamment par encliquetage.

[0046] Par ailleurs, l’insert 32 forme des reliefs d’emboîtage élastique 40 sur la surface sensiblement cylindrique de l’insert 32. Les reliefs d’emboîtage élastique 40 prennent ici la forme de bourrelets, disposés longitudinalement au voisinage de la deuxième extrémité 32b de l’insert 32. L’insert 32 tel qu’illustré comprend quatre tels reliefs d’emboîtage élastique 40. L’insert 32 peut cependant comporter plus ou moins de reliefs d’emboîtage élastique 40, notamment au moins un relief d’emboîtage élastique 40 ou au moins deux reliefs d’emboîtage élastique 40, de préférence au moins trois reliefs d’emboîtage élastique 40. Les reliefs d’emboîtage élastique 40 sont de préférence régulièrement répartis angulairement autour de l’axe A2 de l’insert 32.

[0047] Comme cela est notamment visible sur la figure 4, chaque relief d’emboîtage élastique 40 présente ici une surface inférieure S40, orientée vers la première extrémité de l’insert 32, formant un angle a40 non-plat et non-droit avec l’axe A2 de l’insert 32. Par exemple, dans un plan de coupe de l’insert 32 comprenant l’axe A2 de l’insert 32 illustré à la figure 4, l’angle a40 entre la surface inférieure S40 d’un bourrelet 40 et l’axe A2 est supérieur ou égal à 30°, de préférence supérieur ou égal à 40° et/ou inférieur ou égal à 60° de préférence inférieur ou égal à 50°. Ici, par exemple, l’angle a40 est sensiblement égal à 45°. Comme indiqué ci-dessus, l’angle a40 est de préférence aigu.

[0048] Chaque surface S40 a par ailleurs une hauteur h40 mesurée selon la direction de l’axe A2 de l’insert 32.

[0049] L’insert 32 présente encore une surface 41 reliant l’extrémité supérieure des surfaces S40 à la deuxième extrémité 32b longitudinale de l’insert 32, qui est cylindrique à section circulaire voire légèrement tronconique, de telle sorte que le diamètre de cette surface 41 diminue depuis l’extrémité supérieure des surfaces S40 en direction de la deuxième extrémité 32b longitudinale de l’insert 32. Dans un plan de coupe longitudinale, comprenant l’axe A2 de l’insert 32, l’angle entre la surface 41 et l’axe A2 est ainsi par exemple supérieur à 0°, et/ou inférieur ou égal à 10°, de préférence inférieur ou égal à 5°. Alternativement, la surface 41 est d’axe l’axe A2 de l’insert 32. L’extrémité supérieure de la surface 41 peut être arrondie, vue en coupe.

[0050] L’insert 32 forme par ailleurs des ergots 42 sur la face radialement externe. L’insert 32 tel qu’illustré comprend quatre tels ergots 42. L’insert 32 peut cependant comporter plus ou moins d’ergots 42, notamment au moins un ou deux ergots 42, de préférence au moins trois ergots 42. Les ergots 42 sont de préférence régulièrement répartis angulairement autour de l’axe A1 du bouchon 22a.

[0051] Chaque ergot 42 est saillant de la portion cylindrique de l’insert 32, radialement vers l’extérieur. Chaque ergot 42 présente une forme s’étendant principalement circonférentiellement sur la portion cylindrique de l’insert 32.

[0052] Comme cela est notamment visible sur la figure 4, chaque ergot 42 présente ici une section transversale triangulaire, dont la surface inférieure S42 forme un angle sensiblement droit avec l’axe A2 de l’insert 32. Par exemple, dans un plan de coupe de l’insert 32 comprenant l’axe A2 de l’insert 32, l’angle a42 entre la surface inférieure S42 et l’axe A2 de l’insert 32 est supérieur ou égal à 60°, de préférence supérieure ou égal à 70°, et/ou inférieur ou égal à 120°, de préférence inférieur ou égal à 110°. L’angle a42 de la surface S42 est de préférence sensiblement égal à l’angle a34 de la surface S34 supérieure de chaque relief 34 de la coiffe 30. Ici, l’angle a42 est égal à 75°. Comme indiqué ci-dessus, l’angle a42 peut être obtus.

[0053] Enfin, l’insert 32 présente ici sur sa portion cylindrique, des nervures longitudinales 44, s’étendant longitudinalement, sur une portion seulement de la surface radialement externe de l’insert 32. Plus précisément, l’insert 32 présente des paires de telles nervures longitudinales 44. En particulier, dans l’exemple illustré, l’insert 32 présent quatre paires de nervures longitudinales 44, régulièrement réparties sur la surface radialement externe de la portion cylindrique de l’insert 32.

[0054] De manière remarquable, une ouverture 35 et un bourrelet 40 sont alignés selon la direction de l’axe A2 de l’insert 32. De même, un ergot 42 et une paire de nervures longitudinales 44 sont ici alignés selon la direction de l’axe A2 de l’insert 32. Selon le mode de réalisation particulier représenté sur les figures, une ouverture 35, un bourrelet 40, un ergot 42 et une paire de nervures longitudinales 44 sont alignés selon la direction de l’axe A2 de l’insert 32.

[0055] Comme cela est notamment visible sur la figure 8, la coiffe 30 est ici fixée sur l’insert 32 par emboîtage élastique des reliefs 34 saillants de la coiffe 30 avec les ergots 42 de l’insert 32. Pour ce faire, on introduit l’insert 32 dans la coiffe 30, cette introduction étant guidée par la réception des nervures longitudinales 44 de l’insert 32 dans des rainures complémentaires 47 dans la coiffe 30. On indexe ainsi la position de l’insert 32 par rapport à la coiffe 30. En d’autres termes, l’insert 32 ne peut être introduit dans la coiffe 30 que dans un nombre fini et restreint de positions angulaires relatives. Ici, ces positions angulaires relatives sont au nombre de quatre. L’insert 32 est ensuite poussé dans la coiffe 30 jusqu’à l’emboîtage élastique des reliefs 34 saillants de la coiffe 30 avec les ergots 42 de l’insert 32.

[0056] Il est à noter ici que du fait des angles a34, a42 sensiblement droit entre les surfaces S34, S42 des reliefs saillants 34 et des ergots 42, qui coopèrent pour assurer la fixation de l’insert 32 dans la coiffe 30, et la direction d’insertion de l’insert 32 dans la coiffe 30, qui est parallèle à l’axe A1 du bouchon 22a, l’emboîtage élastique de l’insert 32 dans la coiffe 30 est permanent. En d’autres termes, il est très difficile voire impossible de retirer l’insert 32 de la coiffe 30, sans endommager l’une de ces deux pièces, notamment les reliefs saillants 34 de la coiffe 30 et/ou les ergots 42 de l’insert 32. Ce démontage de l’insert 32 par rapport à la coiffe 30 est rendu d’autant plus difficile que les reliefs 34 saillants et les ergots 42, ne serait-ce que par leur forme, ont une rigidité relativement importante.

[0057] La fixation de l’insert 32 dans la coiffe 30 par emboîtage élastique apparaît comme particulièrement facile à réaliser, ne nécessitant aucune pièce supplémentaire, et durable.

[0058] Bien entendu, l’insert 32 peut être fixé dans la coiffe 30 par d’autres moyens qu’un emboîtage élastique. Notamment, l’insert 32 peut être collé dans la coiffe 30. Alternativement ou au surplus, l’insert 32 peut être inséré à force dans la coiffe 30 et y être maintenu par frottement.

[0059] Dans la suite, on décrit plus en détail la pièce de décor 28.

[0060] Comme visible sur les figures 2 et 3, la pièce de décor 28 comprend une face F28, orientée vers l’extérieur du bouchon 22a, munie d’un décor 48.

[0061] Le décor 48 de la pièce de décor 28 peut notamment être choisi parmi :

- une couleur, en particulier distincte de la couleur du corps creux 24, notamment de la coiffe 30,

- un motif, notamment imitant un matériau

- au moins une pastille en un matériau ou imitant l’aspect d’un matériau, - une marque commerciale, notamment un logo,

- un relief en creux ou en saillie.

[0062] Comme cela est notamment visible sur la figure 3, la pièce de décor 28 illustrée est constituée d’une plaque de décor 50, formant la face F28 munie du décor 48, et d’une plaque support 52. La réalisation de la pièce de décor 28 en au moins deux pièces distinctes est préférée car elle permet une plus grande variété de plaques de décor 50, celle-ci ayant uniquement une fonction esthétique. Notamment, la plaque de décor peut être réalisée en une plus grande variété de matériaux dans ce cas. La plaque support 52 assure alors la fixation de la pièce de décor 28 sur l’insert 32 comme il sera décrit plus en détail ultérieurement.

[0063] Ici, la plaque de décor 50 est plane.

[0064] La plaque de décor 50 est fixée sur la plaque support 52. Par exemple, la plaque de décor 50 est collée sur la plaque support 52. D’autres moyens de fixation de la plaque de décor 50 sur la plaque support 52 sont cependant envisageables. Par exemple, la plaque de décor 50 peut être montée serrée dans un cadre formé par la plaque support 52.

[0065] La plaque support 52 est notamment illustrée aux figures 5 et 6.

[0066] Comme visible sur ces figures, la plaque support 52 s’étend essentiellement perpendiculairement à un axe A3, médian de la plaque support 52, destiné à correspondre à l’axe A1 du bouchon 22a lorsque la pièce de décor 28 est fixée dans le bouchon 22a.

[0067] La plaque support 52 présente une face sensiblement plane, sur laquelle la plaque de décor 50 est destinée à être fixée.

[0068] La plaque support 52 comporte par ailleurs des pattes 54 dont l’extrémité libre a une forme de crochet 56. Par exemple, dans un plan de coupe de la plaque support 52, comprenant l’axe A3 normal à la plaque support 52, l’angle a56 entre la surface supérieure S56 des crochets 56 et l’axe A3 normal à la plaque support 52, est supérieur ou égal à 30°, de préférence supérieur ou égal à 40° et/ou inférieur ou égal à 60° de préférence inférieur ou égal à 50°. De préférence l’angle a56 de la surface supérieure S56 égal à l’angle a40 entre la surface inférieure S40 d’un bourrelet 40 de l’insert 32 et l’axe A2 de l’insert 32. Ici, par exemple, l’angle a56 est sensiblement égal à 45°. Comme indiqué ci-dessus, l’angle a56 est de préférence aigu.

[0069] La plaque support 52 comporte par ailleurs une languette 57. La languette 57 s’étend ici depuis un angle de la plaque support 52. La languette 57 s’étend selon une direction principale d’extension parallèle à l’axe A3 normal à la plaque support 52. La languette 57 est ici sensiblement parallélépipédique.

[0070] La plaque support 52 comporte par ailleurs des trous traversants 58. Ici, les trous traversant 58 sont au nombre de quatre. Chaque trou traversant 58 a une forme générale de secteur angulaire d’un même anneau. Les trous traversants 58 sont régulièrement répartis angulairement autour de l’axe A3 normal à la plaque support 52. Les trous traversants 58 sont équidistants du centre de la plaque support 52. Les trous traversants 58 peuvent notamment permettre d’évacuer un surplus de colle d’entre la plaque support 52 et la plaque de décor 50 et/ou de faciliter le moulage de la plaque support 52, notamment le moulage des pattes 54 décrites ci-après. En ce qui concerne le surplus de colle entre la plaque support 52 et la plaque de décor 50, l’une ou moins de ces plaques 50, 52, notamment la plaque support 52 peut comprendre des renfoncements permettant de recevoir au moins une partie d’un surplus de colle.

[0071] Des rebords font saillie de la plaque support 52, sur sa face opposée à sa face destinée à recevoir la plaque de décor 50, depuis le bord radialement interne des trous traversant 58, chaque rebord formant ainsi une crête 60. Les crêtes 60 présentent par exemple une hauteur h60, mesurée selon la direction de l’axe A3 normal à la plaque support 52 depuis la surface de la plaque support 52 dont ils font saillie, sensiblement égale à la hauteur des ouvertures 35 dans l’insert 32. Ainsi, les crêtes 60 sont adaptée à être reçues dans les ouvertures 35 pour les boucher partiellement, sans s’étendre au-delà de ces ouverture 35.

[0072] Comme cela est particulièrement visible sur les figures 8 et 9, la pièce de décor 28 est fixée sur l’insert 32 par emboîtage élastique des crochets 56 des pattes 54 de la plaque support 52 avec les premiers reliefs d’emboîtage élastique 34 sous forme de bourrelets, de l’insert 32. La languette 57 de la plaque support 52 peut être reçue dans un logement 29 complémentaire de la coiffe 30, pour guider l’insertion, selon une trajectoire rectiligne, de la pièce de décor 28 dans la cavité interne 26 définie par la coiffe 30.

[0073] Une fois la pièce de décor 28 fixée sur l’insert 32, les crêtes 60 de la plaque support 52 s’étendent à l’intérieur des ouvertures 35 de l’insert 32. Cependant, les crêtes 60 ne font pas saillie des ouvertures 35 de l’insert 32, en direction de la première extrémité 32a de l’insert 32.

[0074] Par ailleurs, comme cela est visible sur les figures 8 et 9 notamment, une fois la pièce de décor 28 fixée sur l’insert 32, celle-ci est entièrement reçue dans la cavité interne 26 de la coiffe 30. En d’autres termes, la surface formant la face F28 de la pièce de décor 28 est de préférence affleurante voire légèrement en retrait par rapport à l’extrémité supérieure de la coiffe 30. Ainsi, on empêche un retrait ou une tentative de retrait de la pièce de décor en prenant appui sur une portion d’un bord de la pièce de décor 28 qui ferait saillie de la coiffe 30, dans la direction de l’axe A1 du bouchon 22a.

[0075] Également, la pièce de décor 28 fixée sur l’insert 32, s’étend dans la cavité interne 26 de la coiffe 30 avec un jeu j réduit. Par exemple, le jeu j entre la pièce de décor 28 et les parois délimitant la cavité interne 26 de la coiffe 30, au niveau de l’extrémité supérieure du bouchon 22a, est par exemple inférieur ou égal à 1 mm, de préférence inférieur ou égal à 0,5 mm, de préférence encore inférieur ou égal à 0,2 mm. Ainsi, il est difficile voire impossible d’introduire un élément rigide dans l’interstice entre la pièce de décor 28 et la coiffe 30, permettant de réaliser un effet de levier pour essayer de retirer la pièce de décor 28 du bouchon 22a.

[0076] Toutefois, du fait des angles a40, a56 formés par les surfaces S40, S56 des bourrelets 40 et des crochets 56, qui sont relativement peu inclinés par rapport à la direction de l’axe A1 du bouchon 22a, l’emboîtage élastique de la pièce de décor 28 sur l’ergot 42 peut être démonté, sans détériorer les pièces constitutives du bouchon 22a, notamment sans endommager la pièce de décor 28, la coiffe 30, ni l’insert 42. Ce démontage est facilité par la relative souplesse des pattes 54. Ainsi, les bourrelets 40 et les pattes 54 sont par exemple conformés pour autoriser un démontage de la pièce de décor 28 du corps creux 24, par poussée de l’un parmi la pièce de décor 28 et le corps creux 24 par rapport à l’autre, selon la direction de l’axe A1 du bouchon 22a. Dans ce cas, l’effort exercé, parallèle à l’axe A1 du bouchon 22a, provoque une déformation élastique des pattes 54, la surface S56 des crochets 56 suivant la rampe formée par la surface S40 du bourrelet 40, jusqu’à ce que les surface S40, S56 d’emboîtage élastique ne soient plus du tout en face l’une de l’autre. La poussée nécessaire à ce démontage est par exemple supérieure ou égale à 10 N, de préférence supérieure ou égale à 15 N, et/ou inférieure ou égale à 50 N, de préférence inférieure ou égale à 30 N. On limite ainsi les risques d’endommager une pièce constitutive du bouchon 22a. L’effort de poussée est, selon un exemple particulier, sensiblement égal à 20 N.

[0077] Il est à noter que depuis la position dans laquelle les surfaces S40, S56 ne sont plus du tout en face l’une de l’autre, le mouvement de retrait de la pièce de décor 28 peut se poursuivre, les crochets 56 suivant la surface 41 tronconique au sommet de l’insert 32, du fait que les pattes 54 tendent à reprendre une position sensiblement parallèle à l’axe A2 de l’insert 32.

[0078] Cependant du fait de la configuration du bouchon 22a, l’accès à la pièce de décor 28 afin d’exercer une telle poussée, est relativement difficile. Notamment, il n’est pas possible d’exercer un tel effort sur la pièce de décor 28 en plongeant un doigt dans le bouchon 22a. On limite ainsi les risques de démontage inopiné de la pièce de décor 28.

[0079] Il est proposé ici de mettre en œuvre un outil 100, illustré aux figures 10 et 11 pour retirer la pièce de décor 28 du corps creux 24, notamment lorsque l’utilisateur souhaite changer la pièce de décor 28. La figure 11 illustre l’ensemble 200 formé par un tel outil 100 et le bouchon 22a associés.

[0080] L’outil 100 tel qu’illustré comprend un relief 102 adapté à être reçu dans le corps creux 24 du bouchon 22a, notamment dans l’insert 32 manière à être en contact avec la pièce de décor 28. Ici, ce relief 102 prend la forme d’une tige cylindrique 104 en saillie depuis une base 106 selon la direction d’un axe A4 destiné à correspondre à l’axe A1 du bouchon 22a lorsque celui-ci est reçu sur l’outil 100. La tige cylindrique 104 est par exemple creuse, afin de faciliter sa réalisation par moulage. La tige cylindrique 104 présente, à son extrémité libre, des pattes 108 conformées pour être reçues dans les ouvertures 35 dans l’insert 32 et venir en contact avec les crêtes 60 de la plaque support 52 de la pièce de décor 28, lorsque le bouchon 22a est reçu sur l’outil 100. Pour permettre cette réception, l’outil 100 forme, autour de la tige cylindrique 104, un logement 110 conformé pour recevoir le bouchon 22a. Le logement 110 est délimité à l’extérieur par des parois 112. Les parois 112 peuvent notamment permettre de guider le mouvement relatif du bouchon 22a par rapport à l’outil 100. Ici, deux des parois 112 opposées présentent, à leur sommet, un renfoncement 114 facilitant le retrait du corps creux 24 lorsque la pièce de décor 28 a été retirée, comme il sera décrit ultérieurement. Alternativement, une seule paroi 112 peut présenter un tel renfoncement 114 ou plus de deux parois 112. Notamment, chaque paroi 112 peut présenter un tel renfoncement 114.

[0081] La base 106 de l’outil 100 présente également un socle 107, au pied du relief 102. La section transversale de ce socle 107 est complémentaire au logement 38 à l’extrémité 32a de l’insert 32. Cependant, le socle 107 présente une hauteur h107, mesurée selon l’axe A4 de l’outil, supérieure ou égale à la hauteur du logement 38 à l’extrémité 32a de l’insert 32, mesurée selon la direction de l’axe A2.

[0082] L’outil 100 est par exemple en matériau plastique. L’outil est de préférence dans un matériau ayant une dureté plus faible que le matériau dans lequel est réalisé la coiffe 28 et/ou doux pour éviter d’endommager la coiffe 28 lorsque l’outil 100 est mis en œuvre. Les bords de l’outil 100 peuvent également être arrondis ou chanfreiné

[0083] La mise en œuvre de l’outil 100 est aisée.

[0084] Dans un premier temps, illustré à la figure 12, on met en place le bouchon 22a sur l’outil 100, de telle sorte que les pattes 108 de l’outil 100 soient en contact avec les crêtes 60 de la plaque de support 52. Les pattes 108 de l’outil 100 peuvent alors s’étendre au moins partiellement à travers les ouvertures 35 dans l’insert 32.

[0085] La mise en position du bouchon 22a sur l’outil 100 peut être facilitée par les parois 112 délimitant le logement 110, les parois 112 permettant de guider le bouchon 22a sur la tige cylindrique 104. Le logement 110 a ainsi, ici, une section transversale complémentaire à la section transversale de la partie supérieure de la coiffe 30, à symétrie par rotation autour de l’axe A1. On notera ici que la mise en position est également facilitée du fait que le bouchon 22a présente une symétrie par rotation autour de son axe A1 , de sorte que les quatre positions autorisant la réception du bouchon 22a sur l’outil 100, notamment dans le logement 110, aboutissent toutes à la même configuration. Au contraire, une symétrie de révolution de la coiffe 28 apparaît moins favorable à une mise en place aisée du bouchon 22a sur l’outil 100. Il est en effet possible alors que les pattes 108 de l’outils 100 ne soient pas directement en vis-à-vis des crêtes 60 de la plaque de support 52 et qu’une rotation relative du bouchon 22a par rapport à l’outil 100 soit nécessaire, sans repère visuel pour faciliter cette mise en position par rotation relative.

[0086] Notamment dans ce dernier cas, il peut être prévu un moyen d’indexation angulaire du bouchon 22a dans l’outil 100 permettant de s’assurer que le bouchon 22a est correctement mis en place sur l’outil 100 pour qu’une poussée sur le bouchon 22a vers l’outil 100 permette effectivement de retirer la pièce de décor 28.

[0087] Dans un deuxième temps, on enfonce le bouchon 22a dans le logement 110 de l’outil 100. En d’autres termes, on pousse sur la coiffe 28, selon la direction de l’axe A1 du bouchon 22a, en direction de l’outil 100. Cette poussée est guidée par les parois 112 du logement 110. Cette poussée se traduit par une poussée des pattes 108 sur les crêtes 60 des trous 58 de la plaque support 52. Du fait de l’inclinaison relativement importantes des surfaces S40, S56 des reliefs 40, 56 permettant la fixation de la pièce de décor 28 sur l’insert 32 et/ou du fait de l’élasticité de ces reliefs, notamment des pattes 54 portant les crochets 56, il est alors possible de « désemboiter » élastiquement les reliefs 56, 40 et de retirer la pièce de décor 28 du bouchon 22a, sans détériorer la pièce de décor 28, la coiffe 30 ou l’insert 32.

[0088] La hauteur h108 des pattes 108 additionnée à la hauteur h60 des crêtes 60 le cas échéant, peut être au moins supérieure ou égale à la hauteur h40 des bourrelets 40. De préférence, la hauteur h108 des pattes 108 additionnée à la hauteur h60 des crêtes 60 le cas échéant, est de préférence supérieure ou égale à la hauteur h40 des bourrelets 40 additionnée à la hauteur h41 de la surface 41 reliant l’extrémité supérieure des surfaces S40 à la deuxième extrémité 32b longitudinale de l’insert 32. En d’autres termes, la hauteur h108 des pattes 108 additionnée à la hauteur h60 des crêtes 60 le cas échéant, est de préférence supérieure ou égale à la distance, mesurée selon la direction de l’axe A2 de l’insert, entre l’extrémité inférieure (ou libre) de la surface S56 des crochets 56 et la deuxième extrémité 32b de l’insert 32.

[0089] De préférence, la poussée sur la coiffe 28 est possible sur une course c dont la longueur, mesurée selon la direction de l’axe A4 de l’outil 100, est au moins supérieure ou égale à la hauteur h40 des bourrelets 40. De préférence, la course c a une longueur supérieure ou égale à la hauteur h40 des bourrelets 40 additionnée à la hauteur h41 de la surface 41 reliant l’extrémité supérieure des surfaces S40 à la deuxième extrémité 32b longitudinale de l’insert 32. En d’autres termes, la course c est de préférence supérieure ou égale à la distance, mesurée selon la direction de l’axe A2 de l’insert, entre l’extrémité inférieure (ou libre) de la surface S56 des crochets 56 et la deuxième extrémité 32b de l’insert 32.

[0090] La course c est légèrement inférieure ou égale à la hauteur h108 des pates 108 pour éviter que le fond de l’insert 32 ne soit en butée sur l’extrémité supérieure de la tige cylindrique 104 avant que l’insert ne soit en butée sur le socle 107.

[0091] La pièce de décor 28 retirée peut alors être conservée, notamment pour un remontage ultérieur sur le bouchon 22a du flacon 12a ou sur un autre capot 22 adapté à un autre boîtier 12, éventuellement. Une nouvelle pièce de décor 28 peut alors être mise en place dans le bouchon 22a, en remplacement de la pièce de décor 28 retirée. Cette mise en place est réalisée par emboîtage élastique, sans nécessiter a priori la mise en œuvre d’un quelconque outil.

[0092] La présente divulgation ne se limite pas aux modes de réalisation décrits ci- dessus, seulement à titre d’exemples, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l’homme de l’art dans le cadre de la protection recherchée. Notamment, les différents exemples décrits ci-dessus peuvent être combinés tant que leurs enseignements ne sont pas contradictoires.

[0093] Par exemple, dans l’exemple décrit ci-avant le dispositif de conditionnement d’un produit cosmétique est un flacon de parfum muni d’une pompe. Le flacon peut cependant être dépourvu d’une telle pompe. [0094] La fixation d’une pièce de décor comme elle vient d’être décrite peut également être réalisée sur un capuchon d’un dispositif de conditionnement d’application de produit cosmétique pour les lèvres, notamment pour un rouge à lèvres. Le capuchon présente alors une telle pièce de décor. Le capuchon peut être fixé sur un corps de rouge à lèvres, comprenant un mécanisme de rouge à lèvres.

[0095] Il est également possible de mettre en œuvre un bouchon tel que décrit précédemment, dans un dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique liquide, notamment un mascara ou un gloss. Dans ce cas, le bouchon peut être solidaire d’un élément applicateur du produit cosmétique liquide. Par exemple, une tige relie le bouchon à l’élément applicateur du produit cosmétique. La tige peut être fixée ou venue de matière avec l’insert dans le bouchon. Dans ce cas, l’extrémité libre de la tige cylindrique de l’outil 100 présente avantageusement un trou permettant le passage de la tige et de l’élément applicateur, lorsque le bouchon est disposé sur l’outil.

[0096] Par ailleurs, dans l’exemple illustré, l’outil 100 ne coopère pas avec les reliefs d’emboîtage élastique de la pièce de décor, mais pousse sur la pièce de décor. En effet, les reliefs d’emboîtage élastique de la pièce de décor ne sont pas accessibles depuis l’intérieur de l’insert. Ces reliefs d’emboîtage élastique sont ainsi invisibles pour un utilisateur, ce qui contribue à l’aspect esthétique du bouchon 22a. En variante cependant, les reliefs d’emboîtage élastique de la pièce de décor sont fixés sur l’insert, de manière à être accessible depuis l’intérieur de l’insert. Par exemple, les reliefs d’emboitage élastique de la pièce de décor peuvent prendre la forme de pattes traversant les ouvertures dans l’insert et être fixés chacun à un rebord d’une de ces ouvertures. Dans ce cas, les pattes de l’outil 100 peuvent coopérer directement avec ces reliefs d’emboîtage élastique. On réduit ainsi l’effort à appliquer sur la pièce de décor pour la démonter, en poussant directement sur les pattes d’emboîtage élastique, qui vont alors se déformer élastiquement en suivant les reliefs d’emboitage élastique complémentaires. On réduit donc encore le risque de détériorer l’une des pièces du bouchon, au démontage d’une pièce de décor. [0097] Selon une autre variante également, les reliefs d’emboitage élastique de la pièce de décor coopèrent avec des reliefs d’emboitage élastique complémentaires formés par la coiffe.