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Patent Searching and Data


Title:
COVERING AND HEAT-SEALING METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/020930
Kind Code:
A1
Abstract:
The method for covering and heat-sealing a cover (3) around a load (1) comprises: - providing the load (1) arranged on a mounting (2); - lining up the cover (3) on the load (1) by pulling it downwards so as to be facing an attachment zone (4); and - heat-sealing the cover (3) with the attachment zone (4). The attachment zone (4) is formed by at least one ring of plastic film under stress around the mounting (2) and/or the load (1) before heat-sealing.

More Like This:
Inventors:
JACONELLI JEAN-CHRISTOPHE (FR)
GAIDON YOHANN (FR)
Application Number:
PCT/FR2018/051896
Publication Date:
January 31, 2019
Filing Date:
July 24, 2018
Export Citation:
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Assignee:
THIMON (FR)
International Classes:
B65B51/10; B65B9/13; B65B53/06; B65B11/02; B65B11/04; B65B11/58
Domestic Patent References:
WO1994022719A11994-10-13
WO1994022719A11994-10-13
Foreign References:
JPS578634A1982-01-16
US20070220830A12007-09-27
EP1207109A12002-05-22
JPS578634A1982-01-16
Attorney, Agent or Firm:
TALBOT, Alexandre (FR)
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Claims:
Revendications

1. Procédé de houssage et de thermoscellage d'une housse (3) autour d'une charge (1 ) comportant :

- Fournir la charge (1 ) disposée sur un support (2), un anneau de film plastique ayant été formé autour du support (2) et/ou de la charge (1 ) pour définir une zone de fixation (4),

- Enfiler la housse (3) sur la charge (1 ) en la tirant vers le bas de manière à venir face à la zone de fixation (4),

- Thermosceller la housse (3) avec la zone de fixation (4),

caractérisé en ce que la zone de fixation (4) contraint les parois latérales du support (2) et/ou de la charge (1 ) de manière à fixer la housse (3) sur les parois latérales du support (2) et/ou de la charge (1 ) et à s'opposer à une rétraction de la housse (3).

2. Procédé de houssage et de thermoscellage selon la revendication précédente dans lequel la zone de fixation comporte au moins toron faisant un tour complet du support (2) et/ou de la charge (1 ), le toron étant formé par le dépôt d'un film plastique plissé.

3. Procédé de houssage et de thermoscellage selon l'une des revendications précédentes dans lequel la housse (3) est dépourvue de contact avec un rebord inférieur du support (2).

4. Procédé de houssage et de thermoscellage selon l'une des revendications précédentes dans lequel la zone de fixation (4) est dépourvue de contact avec un rebord inférieur du support (2).

5. Procédé de houssage et de thermoscellage selon l'une des revendications précédentes dans lequel l'anneau de film plastique comporte au moins une bande plate en plus du toron.

6. Procédé de houssage et de thermoscellage selon l'une des revendications précédentes dans lequel l'anneau de film plastique comporte au moins un toron destiné à venir en contact direct de la housse.

7. Procédé de houssage et de thermoscellage selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la zone de fixation (4) comporte uniquement une ou deux spires formées par un toron de film plastique.

8. Procédé de houssage et de thermoscellage selon l'une des revendications précédentes dans lequel l'anneau de film plastique est formé autour du support (2).

9. Procédé de houssage et de thermoscellage selon la revendication précédente dans lequel, le support (2) est une palette comportant un plancher surmontant au moins deux patins de palette, l'anneau de film plastique film étant formé autour du plancher.

10. Procédé de houssage et de thermoscellage selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 dans lequel l'anneau de film plastique est formé autour de la charge (1 ) sans contact avec le support (2).

11. Procédé de houssage et de thermoscellage selon l'une des revendications précédentes dans lequel la zone de fixation (4) comporte une pluralité de spires formées par une bande de film plastique, les spires consécutives se chevauchant.

12. Procédé de houssage et de thermoscellage selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la zone de fixation (4) comporte une pluralité de spires dont une dernière spire en contact avec la housse (3) lors de l'étape de thermoscellage, le recuit est configuré pour thermosceller la housse (3) avec la dernière spire et éviter la fusion d'au moins une autre spire de la pluralité de spires.

13. Procédé de houssage et de thermoscellage selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la zone de fixation (4) est formée après mise en contact de la charge (1 ) avec le support (2) et avant enfilage de la housse (3).

14. Procédé de houssage et de thermoscellage selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la zone de fixation (4) est formée avant mise en contact de la charge (1 ) avec le support (2).

15. Procédé de houssage et de thermoscellage selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la zone de fixation (4) comporte une pluralité de spires dont une dernière spire en contact avec la housse (3), la dernière spire étant soumise à une contrainte moindre qu'au moins une autre des spires de la pluralité de spires.

16. Procédé de houssage et de thermoscellage selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la zone de fixation (4) comporte une pluralité de spires dont une dernière spire en contact avec la housse

(3), la zone de fixation (4) est soumise à un recuit préalable au thermoscellage pour coller au moins deux spires de la pluralité de spires avant le thermoscellage. 17. Procédé de houssage et de thermoscellage selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel le support (2) comporte des ouvertures de manutention et dans lequel la zone de fixation (4) se situe au-dessus des ouvertures de manutention.

18. Dispositif de houssage et thermoscellage caractérisé en ce qu'il comporte:

- un dispositif de banderolage configuré pour délivrer un film plastique formant au moins une spire autour d'une charge (1 ) ou d'un support (2) supportant la charge (1 ), la au moins une spire formant une zone de fixation (4),

- des moyens pour enfiler une housse (3) sur la charge (1 ) en tirant la housse (3) vers le bas, les moyens pour enfiler la housse (3) étant configurés pour que la housse (3) vienne face à la zone de fixation (4),

- des moyens de thermoscellage configurés pour thermosceller la housse (3) à la zone de fixation (4),

- un circuit de commande configuré pour commander l'actionnement des moyens de thermoscellage après l'enfilage de la housse (3) de sorte que la housse (3) soit face à la zone de fixation (4) lors du thermoscellage.

Description:
PROCEDE DE HOUSSAGE ET THERMOSCELLAGE

Domaine technique de l'invention

L'invention est relative à un procédé de houssage et thermoscellage et à un dispositif de houssage et de thermoscellage apte à mettre en œuvre un tel procédé.

État de la technique

De manière classique, une charge telle qu'un colis ou une palette est transportée de son site de fabrication jusqu'à une zone de distribution. Lors de ce transport, la charge doit être protégée contre les poussières et éventuellement contre l'humidité. Une étape de protection par recouvrement des parois latérales de la charge au moyen d'un film plastique, également appelée banderolage, est réalisée. Lors du recouvrement, un film plastique est déroulé depuis son support afin de recouvrir continûment les parois latérales de la charge à protéger au moyen de spires.

Pour certaines applications, il est nécessaire de réaliser une enveloppe de protection intégrale ou quasi-intégrale qui recouvre les faces de la charge à protéger. Il est connu de réaliser des spires de recouvrement qui sont agencées pour recouvrir les faces latérales de la charge à protéger. Après la formation de ces spires, une coiffe est déposée sur le sommet de la charge. La coiffe est ensuite bloquée contre la charge au moyen d'une nouvelle série de spires. La coiffe et les spires protègent la charge de l'eau qui ruissèle alors sur le film plastique de protection. Pour former une enveloppe étanche au ruissèlement vertical de l'eau, les procédés de recouvrement comportent nécessairement une première étape de formation d'un premier jeu de spires ascendantes depuis le bas de la charge jusqu'au sommet de la charge avant de déposer la coiffe. La configuration du premier jeu de spires assure un tuilage qui évite l'infiltration de l'eau.

Cette solution est intéressante mais elle nécessite un temps de traitement important ce qui peut entraîner un coût non négligeable associé à l'opération de recouvrement.

Dans un mode de réalisation alternatif, illustré aux figures 1 , 2, 3 et 4, il existe un procédé de houssage d'une charge 1 sur un support 2. Le procédé comporte l'installation d'une housse 3 sur la charge 1 puis la fixation de la housse 3 avec la charge 1 et plus particulièrement la fixation à une palette 2 qui supporte la charge 1 .

Les procédés de houssage conventionnels utilisent une housse longue. Comme illustré à la figure 1 , la hauteur de la housse 3 est configurée pour recouvrir toute la hauteur de la charge 1 et de la palette 2. Il existe également un supplément de hauteur de housse 3 qui permet de recouvrir le dessous de la palette 2. De cette manière, il est possible de soulever la palette 2 pour introduire une partie de la housse 3 sous la palette 2 puis de reposer la palette 2 sur son support afin de bloquer la housse 3.

Une étape de rétraction de la housse 3 par chauffage est utilisée simultanément à l'installation de la housse sous la palette. L'étape de rétraction illustrée à la figure 2 permet de fixer la housse 3 avec la palette 2 en utilisant la rétraction transversale de la housse 3. La rétraction latérale empêche une remontée de la housse 3 lors des étapes de manutention. L'étape de rétraction latérale est généralement associée à une rétraction longitudinale qui applique une contrainte entre la palette 2 et la charge 1 . Le rebord inférieur de la palette assure la connexion mécanique de la housse avec la charge 1 .

Avec un tel procédé, le bas de la housse 3 vient obturer ou gêner l'accès aux trous de manutention de la palette 2. Le matériau formant la housse 3 n'est pas un matériau très résistant de sorte qu'il est toujours possible de réaliser un ou plusieurs orifices pour faciliter la manutention de la palette 2. Cependant, dans de nombreux domaines, cette pratique est interdite car la formation des ouvertures en forçant sur la housse 3 peut entraîner une détérioration de la housse 3 voire sa déchirure.

L'orifice de manutention n'étant pas maîtrisé, il existe un risque non négligeable de voir la palette 2 se coincer avec l'engin de manutention. Dans ce cas de figure, la charge 1 peut être abimée. Il est également possible d'abimer les moyens de stockage des palettes dans un entrepôt lors des tentatives de désolidarisation de la palette 2 avec l'engin de manutention. Dans de nombreux entrepôts, ce type de houssage est interdit.

Pour éviter ces désagréments, il faut alors utiliser des palettes 2 avec des formes spécifiques et/ou former des dégagements maîtrisés qui permettent d'éviter toute interaction entre la housse et l'engin de manutention. Là encore, ces choix technologiques peuvent entraîner un surcoût de réalisation non négligeable. Dans certains entrepôts, la réalisation de trous spécifiques dans une housse longue même aménagée n'est pas autorisée. Il existe donc une difficulté importante liée à l'utilisation de housses longues.

Comme illustré aux figures 3 et 4, il existe également un procédé de houssage qui comporte l'installation d'une housse 3 sur la charge 1 puis le thermoscellage de la charge 1 à un point de fixation 4 qui est formé par un tapis de sol. La charge 1 est disposée sur une palette 2 et le tapis de sol sépare la charge 1 et la palette 2. Dans cette configuration, le tapis de sol assure la fixation de la housse 3 avec la charge 1 lors de l'étape de thermoscellage.

Cette opération est plus rapide que le banderolage des parois latérales de la charge et il est mieux accepté dans l'entrepôt. Cependant, le coût du tapis de sol et la contrainte de mise en place du tapis de sol ne sont pas des éléments négligeables et représentent des freins à la généralisation de cette solution. Dans les faits, ce mode de réalisation est quasi-exclusivement réservé à des domaines où l'étanchéité de la charge vis-à-vis de l'extérieure est obligatoire.

Le document JP S57-8634 apporte une autre solution aux inconvénients illustrés en relation avec les figures 1 et 2. Comme indiqué dans le document, lorsque la charge est décentrée par rapport à la palette, la longueur de la housse peut être insuffisante de sorte qu'il n'est plus possible de fixer la housse sur la face inférieure de la palette. Il est proposer d'utiliser une bande de renforcement qui empêche le désalignement entre la palette et la charge. Cette configuration permet d'assurer que l'extrémité de la housse vient en contact du rebord inférieur de la palette. Le maintien mécanique de la housse est fourni par le rebord inférieur de la palette.

Il est également connu du document WO 94/22719 d'installer une bande de film sur les parois latérales d'une palette pour former une bande d'accrochage qui coopère avec un suremballage sous la forme d'une housse. Il est proposé d'installer la bande d'accrochage sous la forme d'une bande plane sur les parois latérales d'un palette puis de plisser une partie de la bande d'accrochage pour libérer l'accès aux passages de la palette pour les fourches de manutention. La bande d'accrochage peut être formée par un film plastique étirable. Le suremballage est fixé sur la bande d'accrochage par soudure provoquée par le chauffage induisant la rétraction de la housse.

Objet de l'invention

Un objet de l'invention consiste à prévoir un procédé de houssage et thermoscellage qui est rapide à mettre en œuvre et/ou qui est plus économique que les procédés de l'art antérieur pour former une enveloppe solidaire de la charge et/ou du support.

Le procédé de houssage et thermoscellage est remarquable en ce qu'il comporte :

- Fournir la charge disposée sur un support,

- Enfiler la housse sur la charge en la tirant vers le bas de manière à venir face à une zone de fixation,

- Thermosceller la housse avec la zone de fixation.

Le procédé est remarquable en ce que la zone de fixation est formée par au moins un anneau de film plastique sous contrainte autour du support et/ou de la charge avant le thermoscellage.

Dans un développement, l'anneau de film plastique est formé par au moins une spire.

De manière avantageuse, l'anneau de film plastique comporte au moins une bande plate.

Il est également avantageux de prévoir que l'anneau de film plastique comporte au moins un toron destiné à venir en contact direct de la housse. Dans un autre développement, la zone de fixation comporte uniquement une ou deux spires formées par un toron de film plastique.

Dans un mode de réalisation particulier, l'anneau de film plastique est formé autour du support.

De manière avantageuse, le support est une palette comportant un plancher surmontant au moins deux patins de palette, l'anneau de film plastique film étant formé autour du plancher.

Il est encore avantageux de prévoir que l'anneau de film plastique soit formé autour de la charge.

Dans un mode de réalisation préférentiel, la zone de fixation comporte une pluralité de spires formées par une bande de film plastique, les spires consécutives se chevauchant.

Avantageusement, la housse est tendue lors de l'étape de thermoscellage. II est encore possible de prévoir que la zone de fixation soit formée après mise en contact de la charge avec le support et avant enfilage de la housse.

De manière avantageuse, la zone de fixation est formée avant mise en contact de la charge avec le support.

Un autre objet de l'invention consiste en un dispositif de houssage et thermoscellage qui est plus efficace que les dispositifs de l'art antérieur pour former une enveloppe étanche à l'eau. Le dispositif de houssage et thermoscellage est remarquable en ce qu'il comporte : - un dispositif de banderolage configuré pour délivrer un film plastique formant au moins une spire autour d'une charge ou d'un support supportant la charge, la au moins une spire formant une zone de fixation,

- des moyens pour enfiler une housse sur la charge en tirant la housse vers le bas, les moyens pour enfiler la housse étant configurés pour que la housse vienne face à la zone de fixation,

- des moyens de thermoscellage configurés pour thermosceller la housse à la zone de fixation,

- un circuit de commande configuré pour commander l'actionnement des moyens de thermoscellage après l'enfilage de la housse de sorte que la housse soit face à la zone de fixation lors du thermoscellage.

Description sommaire des dessins

D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels :

- les figures 1 et 2 représentent, de manière schématique, deux étapes d'un premier procédé de houssage selon l'art antérieur,

- les figures 3 et 4 représentent, de manière schématique, deux étapes d'un deuxième procédé de houssage selon l'art antérieur,

- les figures 5, 6, 7, 8, 9, 10, 1 1 et 12 représentent, de manière schématique, différents modes de réalisation d'un point de fixation d'un procédé de houssage selon l'invention.

Description détaillée Le procédé de recouvrement d'une charge est plus précisément un procédé de houssage et de thermoscellage. Le procédé comporte une première étape de fourniture d'une charge 1 disposée sur un support 2. La charge 1 peut avoir une forme quelconque. Par exemple, la charge 1 peut présenter une section carré, rectangulaire ou circulaire. La charge 1 est disposée sur un support 2 qui est avantageusement une palette, mais il est possible d'utiliser un autre type de support 2. Le support 2 peut avoir une forme quelconque. De manière préférentielle, la section horizontale de la charge 1 présente la même forme que la section horizontale du support 2 ce qui facilite le maintien de la charge 1 .

Une housse 3, également appelée gaine, est installée sur la charge 1 de manière à recouvrir la charge 1 . Comme illustré aux figures 5, 6, 7, 8, 9, 10, 1 1 et 12, la housse 3 recouvre le sommet et au moins partiellement les parois latérales de la charge 1 . De manière avantageuse, la housse 3 recouvre les parois latérales de la charge 1 sur toute la longueur.

Dans un mode de réalisation privilégié, le bas de la housse 3 fait face au support 2.

La housse 3 est installée en l'enfilant vers le bas de sorte qu'une partie de la housse vienne en face d'une zone de fixation 4. Une étape de thermoscellage est ensuite réalisée de manière à thermosceller la housse 3 avec la zone de fixation 4. Le thermoscellage va créer une connexion mécanique entre la housse 3 et la zone de fixation 4. Le thermoscellage est réalisé en chauffant la housse 3 et le point de fixation 4. Dans l'art antérieur, la zone de fixation 4 était formée par un tapis de sol qui devait être installé avant la charge 1 ce qui rendait le procédé de fabrication plus complexe et plus onéreux. Les inventeurs ont observé qu'il est particulièrement avantageux d'utiliser au moins un anneau d'un film plastique pour former la zone de fixation 4. L'anneau entoure complètement la charge 1 et/ou le support 2 dans un plan de coupe qui est préférentiellement un plan de coupe horizontale. L'anneau est sous contrainte de sorte qu'il serre la charge 1 et/ou le support 2 afin de limiter voire empêcher un déplacement vertical de l'anneau et de la housse 3 lorsqu'une contrainte verticale est appliquée sur la housse 3. L'anneau exerce une contrainte sur les parois latérales de la charge et/ou du support 2. Il est particulièrement avantageux d'utiliser un film étirable afin d'avoir une meilleure gestion de la force de serrage. En effet, lors du serrage, il est possible d'utiliser une partie de la mémoire élastique du film qui compense des déformations en température. Le document JP S57-8634 ne propose pas de contrôler la rétraction de la housse ni la fixation de la housse aux parois latérales de la charge et/ou de la palette car la housse est fixée sous le rebord inférieur de la palette.

Selon les modes de réalisation, le film plastique utilisé pour former l'anneau peut être un film plastique rétractable, c'est-à-dire à un film dont la longueur et/ou la largeur diminue lorsqu'on le chauffe. Il est également possible de prévoir que le film plastique soit réalisé dans un film étirable, c'est-à-dire un film peut être déformé plastiquement par traction. Selon les configurations, le film étirable peut être étiré avant son utilisation pour former l'anneau.

Il est particulièrement avantageux de réaliser l'anneau au moyen d'une ou de plusieurs spires. Ce mode de réalisation est facile à réaliser et il permet de gérer plus facilement la contrainte autour de la charge 1 et/ou du support 2. En effet, si l'anneau est initialement déposé sous la forme d'un anneau fermé en matériau thermorétractable, cela nécessite une étape de manutention pour placer l'anneau qui est légèrement plus grand que la palette pour profiter pleinement de la rétraction et obtenir la force de serrage désirée. En réalisant l'anneau par banderolage, il est possible de mieux maîtriser la force de serrage et donc le maintien mécanique qui existe entre la housse et la palette sans faire passer la housse sous la palette. L'anneau peut être formé par tout matériau plastique adapté, par exemple par un matériau thermorétractable ou par un matériau étirable. De manière avantageuse, la force de serrage appliquée sur l'anneau est comprise entre 0,2daN et 2daN. Cependant, dans le cadre du maintien de charges lourdes ou instables et qui nécessitent d'avoir des efforts de contraintes plus importants par la housse, il est particulièrement avantageux d'utiliser une force de serrage comprise entre 2daN et 10daN. L'homme du métier gardera à l'esprit que l'intensité du serrage est dépendante du matériau formant la palette ou la charge, du matériau formant le film plastique ainsi que de la force de rétraction de la housse à contenir. L'intensité de la force de serrage peut être déterminée réalisant un anneau autour d'un support et en tirant sur cet anneau, par exemple avec un dynamomètre. Lorsque l'anneau a été déplacé du support de 100mm, on mesure la force associée.

La spire de film plastique est avantageusement réalisée par banderolage qui est une technique bien connue et maîtrisée ce qui permet de former au moins une spire qui fait le tour de la charge 1 et/ou du support 2 afin de définir la zone de fixation 4. Par banderolage, il est possible de définir facilement la tension appliquée à la spire ou aux multiples spires de manière à s'adapter facilement aux contraintes de fabrication, de thermoscellage et de manutention. De manière avantageuse, la zone de fixation 4 est formée par une spire ou par une pluralité de spires. De préférence, les spires consécutives se recouvrent au moins partiellement pour améliorer la tenue mécanique du thermoscellage. Préférentiellement, la zone de fixation 4 comporte moins de dix spires afin de ne pas former une zone de fixation trop large, ni trop volumineuse et de ne pas pénaliser la durée du procédé de réalisation avec une étape de formation de la zone de fixation 4 trop longue. Dans un mode de réalisation particulier, la zone de fixation 4 comporte uniquement une ou deux spires car cela permet de réaliser une zone de fixation 4 avec une bonne tenue mécanique à la charge 1 et une durée de réalisation réduite. Dans un mode de réalisation particulier, les spires de la zone de fixation 4 peuvent être par exemple des bandes plates ou des torons. Par toron, on entend que la spire est formée par plusieurs films plastiques qui sont enchevêtrés pour former un toron. En alternative et par abus de langage, le toron peut être formé par un seul film plastique qui est rétréci latéralement afin de former un cylindre plein ou sensiblement plein ayant la forme générale d'un toron ou d'un tube. Le toron peut être formé par un film plastique plat qui est plié ou torsadé pour en faire un élément tridimensionnel. La bande représente un film plastique sensiblement bidimensionnel, c'est-à-dire avec une largeur et une longueur très supérieures à l'épaisseur du film. L'épaisseur est de préférence inférieure à 1 mm. La bande se déforme pour s'adapter à la topographie de la charge 1 ou du support 2.

Selon les configurations, il est possible de former la zone de fixation 4 au moyen d'un ou plusieurs torons ou au moyen d'une ou plusieurs bandes plates. Il est également possible de former la zone de fixation 4 au moyen d'un ou plusieurs torons associés à une ou plusieurs bandes plates. La réalisation d'un ou plusieurs torons est illustrée aux figures 7, 8, 9, 10, 1 1 et Par zone de fixation comportant un ou plusieurs torons, on entend que le ou les torons forment au moins un anneau continu de film plissé, c'est-à-dire un tour complet de film plissé autour de la charge et/ou de la palette. Cette configuration permet de mieux gérer la contrainte dans le film et ainsi mieux gérer la rétraction de la housse. Pour gérer la contrainte du toron, le film est déposé directement plissé ou enchevêtré sur les parois latérales de la charge et/ou de la palette.

Dans le document WO 94/22719, la bande d'accrochage est déposée sous la forme d'une bande plate qui est déposée sur des butées pour éviter le contact direct entre la bande d'accrochage et la paroi latérale de la palette. De cette manière, il n'est pas possible de gérer efficacement la contrainte dans la bande d'accrochage car la contrainte diminue après retrait des butées et une contrainte trop importante ne peut pas être appliquée sous peine de voir la bande d'accrochage se détériorer lors de la soudure des plis.

L'utilisation d'une zone de fixation 4 comportant au moins une spire complète formée par un toron, c'est-à-dire un anneau de film plissé permet de créer une zone de fixation 4 sous contrainte qui assure la fixation mécanique entre la housse 3 et la paroi latérale de la charge 1 et/ou du support 2 après l'étape de chauffage appliquée pour obtenir la rétraction de la housse 3 et sans que la rétraction de la housse 3 ne déplace la zone de fixation 4 trop vers le haut de la charge 1 . II a été observé que l'utilisation d'une zone de fixation 4 formée par uniquement une ou plusieurs bandes planes de film plastique se traduit par la déformation de la zone de fixation et/ou de la housse 3 entraînant l'apparition de déchirures. Même s'il est possible de former une zone de fixation 4 avec uniquement une ou plusieurs bandes planes, il est apparu que les conditions opératoires pour former une zone de fixation 4 résistante sont nettement plus difficiles à obtenir que pour un toron. Les conditions opératoires sont plus dépendantes de l'épaisseur du film formant la housse, la température du recuit pour obtenir la rétraction de la housse, l'épaisseur du matériau formant la zone de fixation et son taux d'étirage. Il est également apparu que l'utilisation d'un toron permet de mieux conserver la contrainte appliquée sur la palette 2 ou la charge 1 par banderolage en comparaison d'une bande plane.

Lors de l'étape de thermoscellage, le matériau formant la housse 3 réagit avec le matériau formant la zone de fixation 4 de manière à créer une connexion mécanique. Il a été observé que la fixation mécanique semble de meilleure qualité lorsque la spire de la zone de fixation 4 qui vient en contact direct de la housse 3 est formée par un toron. En d'autres termes, la zone de fixation 4 comporte au moins un toron qui vient en contact direct de la housse 3 lors de l'étape de thermoscellage.

Des essais préparatoires semblent montrer que le thermoscellage entre le toron et la housse 3 est d'aussi bonne qualité que le thermoscellage entre le tapis de sol et la housse 3 des procédés de l'art antérieur. Il semble donc avantageux d'utiliser un toron pour assurer un thermoscellage efficace car les conditions opératoires du thermoscellage apparaissent moins contraignantes.

Sans vouloir être liés par aucune théorie, les inventeurs pensent que le surplus de matière à chauffer pour le toron est compensé par sa configuration statique tout au long du thermoscellage. Ainsi, même si le toron monte moins vite en température, il est plus facile d'assurer un contact continu entre la housse 3 et le toron.

Le document JP S57-8634 propose d'utiliser une bande plate de film thermoplastique et non un toron car il est enseigné de recouvrir la palette et le bas de la charge avec le même film pour éviter le désalignement entre ces deux éléments et ainsi éviter d'utiliser des housses très longues. Le document ne fournit aucun information sur la contrainte appliquée dans la bande de renforcement car il est prévu que la bande de renforcement et la housse prennent appui sur le rebord inférieur de la palette pour éviter un trop grand rétrécissement de la housse.

La bande de renforcement n'est pas mise sous contrainte car elle est uniquement configurée pour empêcher le désalignement entre la charge et la palette. La bande de renforcement n'est pas prévue pour assurer la connexion mécanique entre les parois latérales de la charge et/ou de la palette avec la housse. Comme indiqué plus haut, la housse prend appui sur le bord inférieur de la palette lors du rétrécissement de la housse ce qui impose d'avoir une housse qui descend sous la palette. L'utilisation d'une zone de fixation 4 formée par une ou plusieurs spires et avantageusement par banderolage permet d'installer de manière précise la zone de fixation 4 sur le support 2 et/ou sur la charge 1 . Il n'y a plus, comme dans l'art antérieur, le recouvrement complet des parois latérales du support 2 afin de prendre fixation sous le support 2.

Dans un mode de réalisation particulier, la zone de fixation est formée par plusieurs spires de film dont la contrainte varie entre les spires. Il est préférable de prévoir que la dernière spire en contact avec la housse 3 (avantageusement un toron) soit moins contrainte qu'une ou plusieurs spires se trouvant entre la dernière spire et la charge ou la palette. Dans cette configuration, il a été observé qu'il est plus facile de réaliser une zone de fixation 4 ayant une contrainte importante pour fixer la housse 3 à la charge 1 ou à la palette 2 tout en réduisant la probabilité de voir la dernière spire se détériorer lors de sa fixation à la housse 3. Il a été observé que plus la spire est contrainte en tension et plus elle se détériore lors du chauffage. La détérioration peut se traduire par la déchirure de la spire ou par un allongement important qui réduit la contrainte initiale.

Il a été observé de très bons résultats avec une zone de fixation 4 formée par plusieurs spires serrées consécutives ou non, c'est-à-dire dont la contrainte est supérieure à une valeur seuil pour assurer une bonne fixation mécanique entre la zone de fixation 4 et la charge 1 ou le support 2, recouvertes par plusieurs spires consécutives moins serrées c'est-à-dire dont la contrainte est inférieure à la valeur seuil pour assurer que le recuit de thermoscellage ne dégrade pas trop la ou les spires destinées à se fondre avec la housse 3.

Dans un mode de réalisation particulier, il est particulièrement avantageux d'utiliser une zone de fixation 4 qui comporte plusieurs spires disposées les unes sur les autres. Le recuit appliqué pour fixer la housse 3 avec la zone de fixation 4 est préférentiellement configuré de manière à obtenir le thermoscellage de la dernière spire qui se trouve en contact de la housse 3 et le soudage/collage de la dernière spire avec l'avant-dernière spire. Lors du thermoscellage, les matériaux formant la dernière spire et la housse 3 fusionnent de sorte qu'il est difficile de discerner une interface entre ces deux couches après recuit. En revanche, il est possible de discerner l'interface entre la dernière spire et l'avant dernière spire après recuit ou entre deux autre spires après recuit. Il est avantageux de prévoir que le recuit soit configuré pour éviter de fondre toutes les spires, en d'autres termes le recuit est configuré pour qu'au moins une spires reste sous sa température de fusion.

A titre d'exemple, l'étape de recuit est réalisée en plusieurs passages successifs du chauffage afin de diminuer le nombre de calories fourni à la zone de fixation 4 par passage et éviter de fondre toutes les spires. Dans une configuration particulière, il est proposé d'appuyer sur la housse 3 et la zone de fixation 4 lors du recuit pour améliorer la connexion mécanique entre la housse 3 et le support 2 ou la charge 1 . II est également possible de chauffer la zone de fixation 4 formée par plusieurs spires pour améliorer le contact entre les spires et faciliter le collage. Cette configuration permet de moins chauffer la zone de fixation 4 lors du chauffage de la housse 3. Le chauffage de la zone de fixation 4 peut être réalisé par tout moyen connu.

Dans le cas où le support 2 est une palette, il est particulièrement avantageux de former les spires de manière à recouvrir les parois latérales qui font faces au plancher de la palette. Le plancher est formé par une planche sensiblement horizontale qui surmonte les patins de la palette, par exemple au moins deux patins de la palette. Le plancher et les patins définissent les orifices de manutention de la palette.

L'anneau étant formé sous tension, le film plastique ne pend pas. Cette configuration réduit les risques d'accrochages non désirés de la palette avec un engin de manutention. Par ailleurs, les dimensions verticales de l'anneau peuvent être adaptées aux dimensions de la palette pour éviter tout recouvrement non désiré des trous de manutention.

De manière particulièrement avantageuse, le film plastique ne recouvre pas les orifices de manutention de la palette. En cas de recouvrement des orifices de la palette, ce recouvrement est partiel et uniquement sur la partie supérieure de la palette ce qui réduit les risques d'accrochage avec les engins de manutention. II est particulièrement avantageux de prévoir que la hauteur de la housse 3 soit configurée pour ne pas obstruer les orifices de manutention du support 2, ici de la palette. Il est également avantageux de prévoir que la housse 3 soit une housse thermorétractable. De cette manière, lors de l'étape de thermoscellage ou dans une étape à suivre, il est possible d'avoir la rétraction de la partie basse de la housse 3 qui se trouve sous la connexion mécanique avec la zone de fixation 4 ce qui permet de réduire le taux d'obturation des orifices de manutention et les risques de coincement avec les engins de manutention.

Dans un mode de réalisation, la zone de fixation 4 est formée uniquement sur le support 2, c'est-à-dire que la spire ou les spires ne font face qu'au support dans le plan de la spire. La zone de fixation 4 est dépourvue de contact avec la charge 1 . Dans une alternative de réalisation, la zone de fixation 4 est formée uniquement sur la charge 1 , c'est-à-dire que la spire ou les spires ne font face qu'à la charge 1 dans le plan de la spire. La zone de fixation 4 est dépourvue de contact avec le support 2.

Dans encore un autre mode de réalisation, il est possible de réaliser la zone de fixation 4 en partie sur le support 2 et en partie sur la charge 1 . Dans un mode de réalisation particulier, une seule zone de fixation 4 est réalisée. Dans une alternative de réalisation, plusieurs zones de fixation 4 sont réalisées. Une ou plusieurs étapes de thermoscellage peuvent être réalisées afin de fixer la housse 3 aux multiples zones de fixation 4. En utilisant plusieurs zones de fixation 4, il est possible de mieux gérer la fixation de la charge avec la housse 3 et par exemple mieux gérer la contrainte verticale qui apparaît après une thermorétraction verticale.

Lors de l'étape de thermoscellage, il est particulièrement avantageux de prévoir que la housse 3 soit tendue. La tension peut être appliquée en tirant la housse 3 vers le bas. Dans un mode de réalisation particulier, la zone de fixation 4 est formée sur le support 2 et/ou sur la charge 1 après que le support 2 et la charge 1 aient été mis en contact. En d'autres termes, le support 2 et la charge 1 sont fournis et l'anneau formant la zone de fixation 4 est installé. Dans un tel mode de réalisation, il est particulièrement avantageux de réaliser l'anneau au moyen d'une étape de banderolage.

La zone de fixation 4 est avantageusement réalisée avant de déposer la housse 3 car cela facilite grandement la réalisation de la zone de fixation 4.

Dans une alternative de réalisation, la zone de fixation 4 est formée sur le support 2 avant de lui adjoindre la charge 1 . Il est alors possible de préparer à l'avance les zones de fixation 4 sur les supports 2 et ensuite de les utiliser pour fixer la housse 3 au support 2.

Il est encore possible de former la zone de fixation 4 sur la charge 1 et ensuite de placer la charge 1 sur le support 2.

S'il n'existe qu'une seule zone de fixation 4 sur la charge 1 , la housse 3 peut être configurée pour ne pas venir en face du support 2.

Bien entendu, lorsque la housse 3 est associée à plusieurs zones de fixation 4, il est possible de réaliser certaines zones de fixation 4 avant de disposer la charge 1 sur le support 2 et d'autres après la mise en contact.

Dans un mode de réalisation particulier, le procédé comporte une étape de rétraction verticale de la housse 3. La rétraction de la housse peut être réalisée avant l'étape de thermoscellage ou après l'étape de thermoscellage.

La rétraction de la housse 3 permet de réduire la hauteur de la housse 3 et ainsi appliquer une pression entre le support 2 et la charge 1 au moyen de la housse 3 qui prend appui sur le support 2 par l'intermédiaire de la zone de fixation 4.

La rétraction de la housse 3 peut être réalisée après la fixation de la housse 3 avec la zone de fixation 4. Dans ce cas de figure, la housse 3 peut être tendue lors du thermoscellage afin d'améliorer la tenue mécanique de la fixation entre la housse 3 et la zone de fixation 4. Cependant, il est également possible de ne pas tendre la housse 3. En alternative, une rétraction partielle de la housse 3 peut être réalisée avant de sceller la housse 3 avec la zone de fixation 4 et une rétraction partielle est réalisée après avoir scellé la housse 3 avec la zone de fixation 4. Là encore, il est avantageux de tendre la housse 3 avant l'étape de thermoscellage, mais il est également possible de ne pas tendre la housse 3.

Il est encore possible de prévoir que la rétraction verticale de la housse 3 soit engagée avant le thermoscellage entre la housse 3 et la zone de fixation 4. Cependant, dans ce mode de réalisation, il est particulièrement avantageux de tendre la housse 3 afin de retarder la rétraction et assurer la mise en contact de la zone de fixation 4 avec la housse 3. Ce mode de réalisation permet d'assurer une bonne fixation mécanique entre la housse 3 et la zone de fixation 4.

La rétraction est avantageusement réalisée en chauffant la housse 3 avec des moyens de chauffage. Cette configuration permet d'utiliser les mêmes moyens de chauffage pour réaliser la rétraction et le thermoscellage.

Lors de l'enfilage de la housse 3, il est avantageux de réaliser le gonflage de la housse 3 afin de réduire les plis sur la housse 3 lors de la phase de rétraction et améliorer la qualité du thermoscellage. Si la rétraction est réalisée avant le thermoscellage, il peut être avantageux d'arrêter le gonflage juste avant le thermoscellage pour améliorer la qualité du thermoscellage. Il est également avantageux d'effectuer une étape d'aspiration juste avant le thermoscellage afin de faciliter la mise en contact de la housse 3 avec la zone de fixation 4 et ainsi améliorer la qualité du contact.

Le gonflage et l'aspiration sont avantageusement réalisés par un même dispositif de ventilation. Selon le sens de rotation, le dispositif de ventilation assure soit le gonflage de la housse 3, soit l'aspiration de l'air. Si le support 2 n'est pas étanche, il n'est pas nécessaire d'utiliser l'aspiration de l'air à moins que la charge 1 gêne l'évacuation de l'air.

La mise sous tension de la housse 3 peut être réalisée au moyen d'une pluralité de pinces. Avantageusement, les mêmes pinces sont utilisées pour enfiler la housse 3 autour de la charge 1 et pour mettre la housse 3 sous tension.

La rétraction et le thermoscellage peuvent être obtenus par tout moyen de chauffage adapté. Avantageusement, le moyen de chauffage est sous la forme d'un cadre qui entoure la housse 3 et qui se déplace verticalement pour pouvoir chauffer toute la hauteur de la housse 3. Le moyen de chauffage envoie avantageusement de l'air chaud en direction de la housse 3 pour réaliser la rétraction et le thermoscellage, mais d'autres techniques peuvent être envisagées comme par exemple l'émission d'un rayonnement infrarouge.

La housse 3 est avantageusement une house en polyéthylène. Il est avantageux de réaliser la zone de fixation 4 en polyéthylène ou dans tout autre matériau apte à assurer la fixation mécanique avec le polyéthylène. De manière générale, la housse 3 et la zone de fixation 4 sont réalisées dans des matériaux aptes à assurer le thermoscellage. Dans un mode de réalisation, les matériaux sont identiques entre la housse 3 et la zone de fixation 4. De bons résultats ont été obtenus en utilisant un film étirable pour former l'anneau et un film thermorétractable pour former la housse.

Il est possible d'utiliser un film thermorétractable pour former l'anneau de la zone de fixation 4. Si la zone de fixation 4 est sous la forme d'un anneau avant son installation, une première étape de chauffage entraine la rétraction qui fixe l'anneau à la charge 1 et/ou au support 2.

Si le film n'est pas thermorétractable, par exemple en matériau plastique étirable, il est avantageux d'utiliser une zone de fixation 4 sous la forme d'un toron pour limiter l'élévation de température dans la zone de fixation et ainsi limiter la déformation mécanique de la zone de fixation sous contrainte.

Il est particulièrement avantageux de réaliser la spire ou les spires de l'anneau en matériau étirable au lieu d'un matériau thermorétractable. En effet, le matériau thermorétractable est plus épais qu'un film étirable et il se colle moins bien sur lui-même ou sur d'autres spires en matériau rétractable.

Contre toute attente, l'utilisation d'un film étirable pour former l'anneau donne de bons résultats car ce film était attendu pour se déliter lors de son chauffage. Le film étirable est un film moins épais que le film rétractable ce qui le rend plus sensible à une augmentation de température et notamment lors de la phase de thermoscellage. Même s'il est connu de souder le film plastique étirable pour finir un procédé de banderolage, il convient de souligner que l'étape de soudure est très localisée et est réalisée au moyen d'une pièce chaude qui appuie sur le film pour souder et plaquer le film contre la palette. L'utilisation d'un toron est particulièrement avantageuse car cela permet de limiter la montée en température en limitant la surface extérieure du film pastique par rapport à son volume. Les conditions de chauffage sont moins contraignantes. Si le film plastique est un film étirable utilisé sous la forme d'un film plan, il est alors avantageux d'utiliser un film épais, par exemple un film non étiré ou un film faiblement étiré, par exemple avec un taux d'étirage absolu inférieur à 100% de manière à conserver une épaisseur conséquente et activer le film par étirage pour améliorer son pouvoir collant. De manière avantageuse, l'épaisseur du film étirable formant les spires est supérieure à 15μΐη et préférentiellement 20μΐη.

Par palette, on entend, une plateforme horizontale rigide, de hauteur minimale compatible avec la manutention au moyen de transpalettes et/ou de chariots élévateurs ou d'autres équipements appropriés. La palette est utilisée comme support pour le rassemblement, le gerbage, l'entreposage, la manutention ou le transport de marchandises et de charges. La palette est équipée de patins de palette qui sont espacés les uns des autres pour définir des orifices de manutention. Dans les modes de réalisation illustrés, la zone de fixation 4 se situe au- dessus des ouvertures de la palette et/ou ne recouvre que partiellement les différentes faces latérales de la palette.