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Title:
CROSS COUNTRY SKI SHOE AND CROSS COUNTRY SKI/BINDING/SHOE UNIT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1995/011603
Kind Code:
A1
Abstract:
Cross country ski shoe consisting of an upper (1) integral with a sole (5) having securing and articulating means (8) on the upper part of the foot-bearing surface of the ski. Said means is located near the front end of the sole (5). The bottom side (6) of the sole (5) also comprises a second fastening means (9), arranged in the area between the heel and the metatarsophalangeal joint, capable of cooperating with a complementary fastening means arranged on the upper part of the foot-bearing surface of the ski.

Inventors:
MARMONIER GILLES (FR)
LOCATELLI DOMINIQUE (FR)
DUSSER BRUNO (FR)
Application Number:
PCT/FR1994/001217
Publication Date:
May 04, 1995
Filing Date:
October 20, 1994
Export Citation:
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Assignee:
ROSSIGNOL SA (FR)
MARMONIER GILLES (FR)
LOCATELLI DOMINIQUE (FR)
DUSSER BRUNO (FR)
International Classes:
A43B5/04; A63C9/086; A63C9/20; (IPC1-7): A43B5/04; A63C9/20
Foreign References:
FR2697140A11994-04-29
US4531309A1985-07-30
FR2642980A11990-08-17
EP0341822A21989-11-15
FR2666020A11992-02-28
DE3115618A11982-03-18
DE3222752A11983-12-22
FR2394311A11979-01-12
US4186500A1980-02-05
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Chaussure de ski de fond, constituée d'une tige (1) solidaire d'une semelle (5) et dont la semelle présente un moyen de fixation et d'articulation (8) sur la face supérieure du patin d'un ski, moyen situé au voisinage de l'extrémité avant de la semelle (5), caractérisée en ce que la face inférieure (6) de la semelle (5) comporte également un second moyen de fixation (9), disposé dans la zone comprise entre le talon et l'articulation métatarsophalangienne, apte à coopérer avec un moyen complémentaire de fixation disposé sur la face supérieure du patin du ski.
2. Chaussure de ski de fond selon la revendication 1, caractérisée en ce que le second moyen de fixation (9) est situé juste à l'aplomb de la limite antérieure de la voûte plantaire.
3. Chaussure de ski de fond selon l'une des revendications 1 et 2, dans laquelle le premier moyen de fixation (8) est constitué par un axe transversal par rapport à la direction longitudinale du ski, caractérisée en ce que le second moyen de fixation (9) est constitué par un axe transversal, parallèle à l'axe (8) et situé dans la même direction longitudinale de la chaussure, chaque moyen de fixation (8,9) étant disposé dans une cavité distincte ménagée dans la face extérieure de la semelle (5).
4. Chaussure de ski de fond selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que le premier moyen de fixation (8) est un axe cintré dirigé vers l'avant.
5. Chaussure de ski de fond selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la semelle (5) souple présente une face inférieure crantée, rapportée, en caoutchouc. 6/ Ensemble pour la pratique du ski de fond au moyen d'une chaussure selon l'une des revendications 1 à 5, comprenant un ski (30) et une fixation (35), intégrée ou non au ski, fixation comprenant : un organe (18, 19) apte à coopérer et à retenir le premier moyen de fixation (8) de la chaussure, susceptible de coulisser selon une direction parallèle à la direction longitudinale du ski, un moyen de commande (17), disposé à l'avant de la fixation, destiné à faire coulisser ledit organe (18, 19) pour l'engager ou le dégager du premier moyen de fixation (8) de la chaussure ; caractérisé en ce que la fixation comporte un second organe (26, 28), destiné à coopérer et à retenir le second moyen de fixation (9) de la semelle (5) de la chaussure disposé entre la zone du talon et l'articulation métatarsophalangienne.
6. Ensemble pour la pratique du ski de fond selon la revendication 6, caractérisé en ce que les deux organes de fixation coopérant avec les deux moyens de fixation (8, 9) de la semelle (5) de la chaussure, sont constitués par des crochets (19, 26) ouverts en direction de l'avant du ski, ces crochets étant actionnés respectivement par les organes de commande (17,24) de la fixation, seul le premier crochet (19) étant engagé dans le premier moyen de fixation (8) de la chaussure lors de la pratique du pas alternatif pour la progression en côte ou sur le plat, alors que les deux crochets (19, 26) sont respectivement engagés dans le premier (8) et le second (9) moyen de fixation de la chaussure pour la progression notamment en descente. 8/ Ensemble pour la pratique du ski de fond selon la revendication 7, caractérisé en ce que le levier de commande (17) comporte un curseur (24), apte à coulisser vers l'avant de la fixation, destiné à permettre la réalisation de l'engagement du second crochet (26) au niveau du second moyen de fixation (9) de la chaussure, alors que le premier crochet (19) est déjà engagé dans le premier moyen de fixation (8) de la chaussure.
7. Ensemble pour la pratique du ski de fond selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que l'extrémité libre (29) du second crochet (26) est incliné vers le haut.
8. Ensemble pour la pratique du ski de fond selon la revendication9 caractérisé en ce que l'inclinaison de l'extrémité libre (29) du second crochet (26) est de 45 degrés par rapport à l'horizontale.
Description:
CHAUSSURE DE SKI DE FOND ET ENSEMBLE SKI - FIXATION - CHAUSSURE POUR LA PRATIQUE DU SKI DE FOND

Domaine Technique L'invention concerne un perfectionnement apporté aux chaussures de ski de fond. Elle se rapporte également à un ensemble pour la pratique du ski de fond comprenant une telle chaussure et un ski muni d'une fixation.

Art antérieur

Parmi les techniques actuelles pour la pratique du ski de fond, la plus traditionnelle concerne celle dite du "pas alternatif", qui consiste à lancer alternativement chaque ski en avant dans deux rails parallèles, éventuellement ménagés à cet effet sur la neige.

Pour la pratique de cette technique, on utilise généralement des chaussures basses, dont la semelle est souple, et dont éventuellement la tige, solidaire de la semelle, présente un contrefort externe.

Afin d'autoriser un débattement maximum de la chaussure par rapport au ski pour obtenir une poussée et une amplitude de foulée optimales, la semelle doit être souple et être articulée sous la pointe de la chaussure, sur la face supérieure du patin du ski. L'intérêt de disposer d'une semelle souple réside dans le fait qu'elle accentue cette poussée.

Le plus souvent, l'articulation et la fixation de l'avant de la semelle sur le patin du ski s'effectuent autour d'un axe transversal par rapport à l'axe longitudinal de la semelle, lequel coincide avantageusement avec l'axe d'équilibre du ski, également dénommé parfois axe de rotation. Celui-ci est généralement disposé, selon les normes, sous la pointe de la semelle, soit juste devant les orteils, soit juste en retrait et au dessous des orteils, pour profiter plus efficacement des mouvements, et des impulsions, et pour assurer un meilleur guidage du ski.

Parallèlement, les semelles de ces chaussures de ski de fond, présentent soit une rainure centrale, relativement large, soit deux rainures latérales, toutes longitudinales, destinées à coopérer avec une saillie respectivement centrale ou deux saillies latérales, et ce, afin de permettre un meilleur guidage du ski ou une meilleure tenue de la chaussure sur le ski, notamment lors des phases de descente ou de glissement des deux skis simultanément Ainsi, les saillies coopèrent avec les rainures correspondantes, et évitent la torsion intempestive de la chaussure, torsion rendue d'autant plus aisée que la semelle est souple, et les risques de fracture susceptible d'en découler.

Si certes, ce système saillie-rainure ou saillie-fente est suffisant pour les skieurs confirmés, en revanche, il apparaît généralement insuffisant pour les skieurs débutants ou moyens, dès lors qu'une pente, même d'une déclivité limitée, se présente.

On a proposé des systèmes de fixation arrière de la chaussure sur le ski, afin de solidariser celle-ci au ski lors des descentes. Cependant, ces systèmes nécessitent la mise en place d'une fixation en position arrière. En outre, ils induisent le ménagement d'une gorge en arrière du talon de la chaussure, afin de permettre la coopération avec la fixation arrière. Or, de plus en plus, on cherche en matière de ski de fond, à réaliser des chaussures se rapprochant le plus possible de chaussures de marche.

Dans le document FR-A-2 642 980, on a décrit un ensemble chaussure-fixation pour la pratique du ski de fond permettant également la pratique du ski hors traces, c'est-à-dire du ski de randonnée. Cet ensemble comprend une poutre articulée sur le ski munie de deux moyens d'ancrage sur la semelle de la chaussure. Ces moyens sont disposés respectivement le premier à l'avant de la chaussure, le second à hauteur de l'avant de l'orteil (voir notamment figure 6). Cette disposition qui fait appel à une pièce additionnelle dénommée "poutre", est favorable à la pratique du ski de randonnée et du ski de fond en pas alternatif. Elle ne permet pas malheureusement efficacement la pratique du pas de patineur, car en tout état de cause, l'axe d'articulation de la chaussure proprement dite sur le dessus du ski reste toujours disposé à l'extrême avant de la chaussure au voisinage immédiat de l'axe d'articulation en position pas alternatif. Or, on sait qu'un trop fort débattement de la chaussure par rapport au ski, nuit à l'efficacité des appuis lors de la pratique du pas de patineur. En outre, ce système ne résoud pas totalement les problèmes qui se posent lorsque l'on descend, car il autorise un trop fort débattement de la chaussure par rapport au ski du fait de l'articulation nécessairement fixée à l'avant de la chaussure.

Dans le document US-A-4 768 804, correspondant au document EP-A- 0 182 859, on a décrit un ensemble du type en question dans lequel le moyen d'articulation et de fixation disposé à hauteur de l'extrémité avant de la semelle, épouse la forme d'un canal transversal. Dans une forme d'exécution illustrée aux figures 12, la semelle présente trois rainures longitudinales parallèles comportant à leurs extrémités avant des moyens d'articulation du type en question, destinées à coopérer avec des moyens complémentaires de fixation sur le dessus du ski. Les deux rainures extérieures reçoivent chacune un axe disposées dans le prolongement l'un de l'autre, formant ainsi un axe unique d'articulation. La rainure centrale présente un axe légèrement reculé par rapport à ces deux axes. L'axe arrière et l'axe fictif correspondant aux deux axes des rainures latérales, autorise deux positions pour la pratique du ski, à savoir la première pour la pratique du pas alternatif, la seconde, où la chaussure est fermement fixée sur le ski, notamment pour la pratique de la descente, tout en assurant une bonne tenue latérale grâce à la pluralité de rainures parallèles. Cette disposition n'est pas envisageable sur les skis de fond actuels, notamment pour la pratique du pas de patineur, du fait de l'étroitesse de ces skis. De plus, pour faciliter la descente, il est impératif que la semelle soit prisonnière sur une longueur appréciable.

L'invention pallie ces différents inconvénients. Elle vise une chaussure de ski de fond, plus particulièrement destinée à la pratique selon la technique dite du pas alternatif, susceptible de présenter un débattement de la semelle suffisant par rapport au ski lors des phases de progression selon le pas alternatif, mais susceptible également de solidariser temporairement la semelle au ski, lors des phases de descente notamment.

Description de l'Invention

Cette chaussure de ski de fond, constituée d'une tige solidaire d'une semelle et dont la semelle présente un moyen de fixation et d'articulation sur la face supérieure du patin d'un ski, moyen situé au voisinage de l'extrémité avant de la semelle, se caractérise en ce que la face inférieure de la semelle comporte également un second moyen de fixation, disposé dans la zone comprise entre le talon et l'articulation métatarso- phalangienne, apte à coopérer avec un moyen complémentaire de fixation disposé sur la face supérieure du patin du ski.

En d'autres termes, l'invention consiste à solidariser temporairement la semelle au ski, de telle sorte à interdire le débattement de la chaussure par rapport à la fixation du ski, et partant, à permettre une maîtrise plus facile du ski par le skieur, notamment lors des phases de descente, la technique se rapprochant alors du ski alpin traditionnel.

Avantageusement, ce second moyen de fixation se situe juste à l'aplomb de la limite antérieure de la voûte plantaire.

De la sorte, il est possible de conserver des conditions optimum de sécurité pour la pratique du ski, même en position solidarisée temporairement, sans pour autant nécessiter la mise en place de moyens de fixation présentant des sécurités, tel que c'est le cas pour des fixations de ski alpin.

En pratique, notamment pour faciliter la marche, la semelle souple comporte une face inférieure crantée, rapportée, en caoutchouc.

L'invention concerne également un ensemble pour la pratique du ski au moyen de cette chaussure, comprenant un ski et une fixation, intégrée ou non au ski, fixation comprenant :

- un organe apte à coopérer et à retenir le premier moyen de fixation de la chaussure, susceptible de coulisser selon une direction parallèle à la direction longitudinale du ski,

- un moyen de commande, disposé à l'avant de la fixation, destiné à faire coulisser ledit organe pour l'engager ou le dégager du premier moyen de fixation de la chaussure.

Cet ensemble se caractérise en ce que la fixation comporte un second organe, destiné à coopérer et à retenir le second moyen de fixation de la semelle de la chaussure disposé entre la zone du talon et l'articulation métatarso-phalangienne.

Avantageusement, ces deux organes sont constitués par des crochets ouverts en direction de l'avant du ski, ces crochets étant actionnés par le moyen de commande de la fixation, seul le premier crochet étant engagé dans le premier moyen de fixation de la chaussure lors de la pratique du pas alternatif pour la progression en côte ou sur le plat, alors que les deux crochets sont respectivement engagés dans le premier et le second moyen de fixation de la chaussure pour la progression notamment en descente.

Pour des raisons de sécurité, ces deux crochets sont ouverts en direction de l'avant du ski. Cependant, il peut être envisagé que les deux crochets soient ouverts en direction de l'arrière du ski, ou être ouverts en direction opposées.

Avantageusement, le levier de commande présente un curseur actionnable avec le bâton du skieur, curseur destiné à réaliser l'engagement du second crochet au niveau du second moyen de fixation de la chaussure, alors que le premier est déjà engagé dans le premier moyen de fixation de la chaussure.

Avantageusement, le second crochet est ouvert en direction de l'avant du ski, et son extrémité libre est incliné vers le haut, et présente typiquement une inclinaison de 45 degrés par rapport à l'horizontale.

L'invention se distingue donc de l'état de la technique cité dans le préambule par le fait que le second moyen de fixation et d'articulation est disposé entre l'articulation métatarsophalangienne et le talon, et ce pour coopérer avec un second moyen complémentaire disposé sur la face supérieure du patin du ski, actionnable de façon distincte du premier moyen complémentaire de fixation. Cette disposition autorise ainsi la pratique du ski, notamment en pas alternatif, grâce à la souplesse de la chaussure et autorise également lors des descentes, un blocage ferme de la partie arrière du pied, ce qui sécurise les skieurs débutants. Ainsi, grâce à la disposition de l'invention, on peut concilier deux dispositions contradictoires, à savoir une semelle souple pour la pratique du pas alternatif et une semelle rigidement fixée au ski souhaitable lors des descentes.

Description des figures

La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent, ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent à l'appui des figures annexées.

La figure 1 est une vue en perspective sommaire vue de trois quart dessous d'une chaussure de ski de fond conforme à l'invention.

Les figures 2 et 3 représentent la chaussure de ski vue de dessous, conformément à l'invention.

La figure 4 est une représentation schématique latérale d'un ensemble pour la pratique du ski conforme à l'invention.

Les figures 5 et 6 sont des représentations schématiques en section longitudinale d'une fixation de l'Art Antérieur, telle que commercialisée par le Demandeur, pour la pratique du ski de fond selon la technique du pas alternatif, respectivement en position ouverte (figure 5), et en position bloquée (figure 6).

Les figures 7 à 9 sont des figures analogues aux figures 5 et 6, d'une fixation conforme à l'invention, montrée respectivement en position ouverte (figure 7), en position partiellement bloquée (figure 8) pour la progression réelle selon la technique du pas alternatif, et enfin, en position totalement bloquée (figure 9), pour la progression notamment en descente.

La figure 10 représente une vue schématique détaillée de la partie avant de la fixation conforme à l'invention.

Manières de réaliser l'Invention

La chaussure de ski de fond représentée à la figure 1 comporte essentiellement une tige (1), ouverte sur l'avant pour pouvoir permettre l'introduction du pied par le biais de l'ouverture (2). De manière connue, un rabat (3) recouvre les lacets et les autres moyens de fermeture.

Au niveau de la pointe (7), et notamment au niveau des orteils, la semelle (5) comporte un axe transversal de fixation et d'articulation (8), destiné à coopérer avec un moyen complémentaire de fixation solidarisé sur la face supérieure du patin du ski.

Selon une caractéristique essentielle de l'invention, cette chaussure comporte de manière co-linéaire par rapport à l'axe d'articulation (8), un second moyen de fixation, également constitué par un axe transversal (9), parallèle au premier axe (8), et disposé au niveau de la voûte plantaire, notamment à l'aplomb de sa zone antérieure.

Ce second axe (9) est destiné à coopérer avec un moyen complémentaire additionnel, disposé sur la face supérieure du patin du ski, aligné avec ledit premier moyen et destiné à coopérer avec cet axe transversal (9).

Dans une forme d'exécution pratique (voir figures 1 à 3), ces deux axes d'articulation caractéristiques (8,9) sont disposés chacun dans une cavité non référencée, prévue à cet effet, distinctes l'une de l'autre, prévues sur la face extérieure de la semelle (5).

Ainsi, lors de la pratique du ski de fond selon la technique dite du pas alternatif, notamment lors de progression en côte ou sur le plat dans lequel les skis progressent alternativement l'un après l'autre, seul l'axe de fixation antérieur (8) est solidarisé à la fixation ménagée sur le patin du ski, et ce de manière traditionnelle et connue.

En revanche, dès lors qu'une descente se présente, le skieur enclenche le second moyen de fixation venant coopérer avec le second axe de fixation transversal (9), et partant solidarise la totalité de la semelle au patin, interdisant le débattement de ladite semelle par rapport au patin du ski.

Ce faisant, le skieur se trouve alors dans le cas de la pratique du ski alpin traditionnel, dans laquelle la totalité de la chaussure est solidaire du ski.

Il peut alors beaucoup plus aisément maîtriser le comportement et la progression de ces skis, notamment lors de virages, de dérapages intempestifs, etc..

Lorsqu'une nouvelle côte se présente, ou une nouvelle zone de progression, selon le pas alternatif, il désolidarise le moyen de fixation au second axe de fixation transversal (9) et reprend ainsi sa progression normale, le débattement de la semelle par rapport au ski redevenant alors possible.

Dans la forme de réalisation montrée dans la figure 3, l'axe antérieur

(10) est cintré, dirigé vers l'avant, afin notamment de faciliter le dégagement lors de chute, de manière à ce que l'ensemble se comporte comme une fixation de sécurité, du moins dans la mesure où le second moyen dispose d'un organe dégageant latéralement.

Dans une variante, utile lors de la pratique de la marche, la semelle souple comporte une face inférieure crantée rapportée en caoutchouc, simplement ajourée pour laisser l'accès aux cavités dans lesquelles sont disposés les deux axes d'articulation transversaux parallèles de fixation.

L'invention concerne également un ensemble pour la pratique du ski de fond au moyen d'une telle chaussure. Cet ensemble comprend un ski, désigné par la référence générale (30), comportant une spatule (31), une zone centrale dite du patin (32), et un talon (33). De manière connue, est fixée sur le dessus de la zone du patin (32) une fixation (35), au niveau de laquelle vient s'engager et se bloquer la chaussure (figure 4).

Les figures 5 et 6 représentent une fixation de l'art antérieur pour la pratique du ski de fond. Cette fixation comprend une plaque horizontale (11) fixée sur le patin (32), terminée par un crochet (12) ouvert en direction de l'arrière du ski. Cette plaque formant embase, par exemple réalisée en métal, est fixée sur le dessus de la zone du patin (32) par des vis ou des moyens équivalents non représentés.

L'embase (11) présente deux rebords verticaux latéraux (13) disposés sur chaque coté du ski, au niveau desquels vient s'articuler la portion horizontale (14) d'un organe de liaison (15), dont l'autre portion horizontale (16) vient s'articuler au niveau d'un moyen de commande en forme de levier (17). Sous l'embase (11) et sur le dessus du patin (32), coulisse une plaque horizontale (18), dont l'extrémité antérieure (20) est articulée au moyen d'un axe d'articulation (22) au niveau de la partie inférieure (21) dudit levier de commande (17), et dont l'extrémité postérieure forme crochet ouvert (19), dirigé vers l'avant du ski, et destiné à coopérer avec le crochet fixe (12).

Ainsi, en position ouverte (figure 5), les deux crochets (12) et (19) ménagent entre eux un intervalle susceptible de permettre l'introduction à ce niveau de l'axe de fixation et d'articulation (8) constitutif du premier moyen de fixation de la chaussure. Une fois l'axe (8) engagé, il suffit comme représenté sur la figure 6, de faire basculer le levier de commande (17) vers l'arrière du ski et vers le bas, pour induire le rapprochement du crochet (19) contre le crochet fixe (12), et ainsi emprisonner l'axe (8) sans pour autant empêcher sa libre rotation et ainsi autoriser le dégagement du talon. Dans cette position, le skieur peut aisément pratiquer la technique du pas alternatif, le débattement rotatif de la chaussure par rapport au ski étant limité au moyen d'un organe amortisseur (36) représenté sur la figure 4.

Le basculement du levier de commande (17) vers le bas, représenté par la flèche sur la figure 6, induit la poussée vers l'avant du ski de la portion inférieure (21) dudit levier, de par la présence de l'organe de liaison (15) doublement articulé, et partant, la traction vers l'avant de la plaque horizontale (18), et donc du crochet (19).

Selon l'invention, cette fixation ainsi décrite comporte en outre une seconde plaque horizontale (28), susceptible de coulisser selon la direction longitudinale du ski. A cet effet, la première plaque coulissante (18) présente une lumière longitudinale sur toute sa longueur, pour permettre le passage de la dite seconde plaque (28). L'extrémité antérieure (23) de cette seconde plaque coulissante (28) est engagée dans un curseur (24) présentant sur le dessus un bouton pressoir (25). Le curseur (24) est relié au levier de commande (17) grâce à une lumière sensiblement horizontale (27), dans laquelle coulisse l'axe d'articulation (22) de l'extrémité antérieure (21) de la première plaque coulissante (18) sur le levier de commande (17). L'extrémité postérieure de la plaque (28) prend la forme d'un crochet (26), ouvert en direction de l'avant du ski.

Lorsque le skieur désire pratiquer le pas alternatif, le deux crochets (12) et (19) sont comme déjà dit, en butée, de telle sorte à emprisonner l'axe (8) d'articulation et de fixation de la chaussure, disposé au niveau des orteils. En revanche, le second axe de fixation (9) de la chaussure, avantageusement situé à l'aplomb de l'amont de la voûte plantaire est libre, c'est à dire peut librement passer devant le crochet (26), maintenu en position de recul en arrière de cet axe (9). De la sorte, le talon peut librement être dégagé pour permettre le débattement du skieur par rapport au ski.

En pratique, la distance entre les deux axes de fixation (8) et (9) est de l'ordre de huit à dix centimètres.

Lorsque le skieur aborde une descente, et désire solidariser de manière fixe ses chaussures avec les skis, il appuie, par exemple à l'aide de l'extrémité de son bâton sur le bouton pressoir (25), éventuellement pourvu d'une ouverture dirigée vers le haut pour faciliter son action, et ce pour amener le curseur (24) vers l'avant dans le sens indiqué par la flèche sur la figure 9, par coulissement de la lumière (27) par rapport à l'axe d'articulation (22). Dans ce mouvement vers l'avant, le curseur (24) entraine l'extrémité antérieure (23) de la seconde plaque coulissante (28), et partant, amène le crochet (26) au dessus du second axe de fixation (9) de la chaussure ménagé à l'aplomb de la zone amont de la voûte plantaire, axe qui se trouve ainsi emprisonné et immobilisé.

De la sorte, avec la même fixation et la même chaussure, il est possible de pratiquer le pas alternatif, et de solidariser la quasi totalité ou la totalité de la chaussure sur le ski, en fonction du lieu de positionnement du second axe de fixation, et ce par le simple actionnement d'un organe simple, à savoir le curseur (24), facile à engager en cours de pratique, par exemple au moyen de la pointe du bâton.

Lorsque le skieur désire déchausser, il lui suffit de remonter le levier de commande (17) vers le haut, comme représenté sur la figure 7, ce qui entraine le curseur (24) et partant le crochet (26) vers l'arrière, de même que le crochet (19). On libère ainsi simultanément les deux axes de fixation (8, 9) caractéristiques de la chaussure.

Avantageusement, et ainsi que cela a été représenté sur les figures 7 à

9, l'extrémité libre (29) recourbée vers l'avant du second crochet (26) est inclinée de 45 degrés par rapport à l'horizontale, de telle sorte à optimiser les conditions de sécurité lors de l'utilisation d'une telle fixation. En effet, en cas de chute avec blocage du pied du skieur, cette orientation inclinée permet sous le choc la libération du second axe de fixation (9) de la chaussure, et ainsi retrouver la sécurité d'utilisation d'une fixation traditionnelle.

Compte-tenu de la mise en place du second axe de fixation (9), postérieur par rapport à l'axe antérieur (8) permettant le débattement de la chaussure par rapport au ski, les fentes centrales ou latérales longitudinales ménagées au sein de la semelle de la chaussure, et partant les saillies correspondantes de la fixation deviennent obsolètes et superflues.

De la sorte, on peut munir lesdites chaussures d'une semelle pour la marche traditionnelle, telle qu'en caoutchouc, dont on sait qu'elles sont d'un grand secours pour quelque fois s'acheminer au niveau des zones ou des pistes de ski de fond.

Partant, elles permettent également la réalisation de fixation de ski de fond plus simples à réaliser et moins soumises aux risques de casse, générés le plus souvent par des pierres et autres cailloux venant se coincer au niveau des fentes ou des rainures ménagées sur lesdites semelles.