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Title:
CROSSPIECE SOLE PLATE AND CROSSPIECE HAVING SUCH A SOLE PLATE SECURED THERETO
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/088073
Kind Code:
A1
Abstract:
The crosspiece sole plate (1) has a bearing surface (32) on the ballast or structure of the ground (41) and includes a continuous mounting wall (3) having a bearing surface (7) and a securing surface (4) that is provided with suitable, endogenous, raised coupling elements (8). The sole plate (1), in the final general configuration thereof and in the solid state thereof, is to be included in a concrete crosspiece (2) or the like having a mounting area (40), such as rails (39). A distribution of cohesive forces is created between the securing surface (4) and the securing surface (5). One such raised coupling element (8) includes a proximal narrowed portion (11), toward the securing surface (4), a distal widened portion (12), and one or more facets (13) extending parallel to, or in an angled manner relative to, the securing surface (4), and said sole plate is characterized by forms, sizes, and distribution of the heterogeneous raised coupling elements (8).

Inventors:
ZUCKERMAN MANUEL (FR)
FOUQUET ARNAUD (FR)
Application Number:
PCT/FR2012/052913
Publication Date:
June 20, 2013
Filing Date:
December 12, 2012
Export Citation:
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Assignee:
FIMOR (FR)
ZUCKERMAN MANUEL (FR)
FOUQUET ARNAUD (FR)
International Classes:
E01B3/46; B28B19/00; E01B3/42
Domestic Patent References:
WO2008122066A12008-10-16
WO1998046840A11998-10-22
Foreign References:
DE102004011610A12005-09-29
ES2337644A12010-04-27
EP1186709A22002-03-13
DE20014999U12002-01-24
EP0733738A11996-09-25
EP0833008A11998-04-01
Attorney, Agent or Firm:
DERAMBURE Conseil (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Semelle sous traverse (1 ) ayant une face d'appui (32) sur le ballast ou la structure du sol ou analogue (41 ) et comprenant une paroi de support (3) continue ayant une face d'appui (7) et une face de solidarisation (4) pourvue d'une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage (8) endogènes - creux, saillies -, aptes, la semelle (1 ) étant dans sa configuration générale finale et à l'état solide, à être inclus dans une traverse (2) en béton ou analogue, monobloc ou non, ayant une zone de support (40), notamment de rails (39), une distribution de forces de cohésion étant ainsi réalisée entre la face de solidarisation (4) de la semelle (1 ) et la face de solidarisation (5) de la traverse (2), un tel élément de relief d'accrochage (8) comprenant une partie rétrécie proximale (1 1 ) vers la face de solidarisation (4), une partie élargie distale (12), et une ou plusieurs facettes (13) s'étendant parallèlement à, ou de façon inclinée par rapport à, la face de solidarisation (4), caractérisée par des formes et tailles des éléments de reliefs d'accrochage (8) et/ou la distribution des éléments de reliefs d'accrochage (8) hétérogènes propres à procurer des forces de cohésion ayant une distribution hétérogène au moins sensiblement homologue de la distribution hétérogène des forces de dissociation entre la semelle (1 ) et la traverse (2) d'une traverse avec semelle (2 + 1 ) dans sa configuration générale finale, en situation et en utilisation, ou bien lors de l'installation de la traverse avec semelle (2 + 1 ) ou lors des opérations de maintenance concernant la traverse avec semelle (2+1 ). 2. Semelle sous traverse (1 ) selon la revendication 1 , caractérisée par des formes et tailles des éléments de reliefs d'accrochage (8) et/ou la distribution des éléments de reliefs d'accrochage (8) telles qu'en moyenne les forces de cohésion dans la zone périphérique (37) de la semelle (1 ) soient plus grandes que dans la zone médiane (38) de la semelle (1 ). 3. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée par une paroi de support (3) en, ou comprenant de la, matière polymérique moulée, en particulier de l'élastomère de polyuréthane thermodurci.

4. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée par des éléments de reliefs d'accrochage (8) plus volumineux, en particulier plus grands, dans la zone périphérique de la semelle que dans la zone médiane de la semelle (1 ) et/ou des éléments de reliefs d'accrochage (8) plus denses dans la zone périphérique de la semelle (1 ) que dans la zone médiane de la semelle (1 ). 5. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait qu'elle comporte également au moins une couche (33) de répartition de pression et/ou d'absorption de fréquences vibratoires vers la face d'appui (32) sur le ballast ou la structure du sol ou analogue de la semelle sous traverse (1 ) et en particulier formant la face d'appui (32) sur le ballast ou la structure du sol ou analogue de la semelle sous traverse (1 ).

6. Semelle sous traverse (1 ) selon la revendication 5, caractérisée par une paroi de support (3) ayant vers sa face d'appui (7) une saillie en périphérie (34), la face d'appui (7) de la paroi de support (3) et ladite saillie en périphérie (34) délimitant un espace (35) pour la au moins une couche (33) de répartition de pression et/ou d'absorption de fréquences vibratoires protégée en périphérie par ladite saillie (34). 7. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 5 et 6, caractérisée par le fait que ladite au moins une couche (33) de répartition de pression et/ou d'absorption de fréquences vibratoires est réalisée en, ou à base de, élastomère, liège, mousse, broyats de pneumatiques.

8. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que sa face d'appui (32) sur le ballast ou la structure du sol de la semelle (1 ) est pourvue d'une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage endogènes (36) - creux, saillies -, aptes, la semelle (1 ) étant en situation, à augmenter l'aire de contact entre la semelle (1 ) et le ballast ou la structure du sol ou analogue. 9. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée par le fait qu'elle comporte également au moins une couche de protection, en particulier anti-perforation, formant la face d'appui (32) sur le ballast ou la structure du sol ou analogue de la semelle sous traverse (1 ), qui soit fait partie intégrante de la semelle (1 ) de fabrication soit est rapportée sur elle ou associée à elle.

10. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée par un écartement entre la face d'appui (7) et la face de solidarisation (4) qui est plus important dans une zone (42) de la semelle sous traverse (1 ) qui est destinée à être soumise à un effort plus important et par un écartement entre la face d'appui (7) et la face de solidarisation (4) qui est moins important dans une zone (43) de la semelle sous traverse (1 ) qui est destinée à être soumise à un effort moins important.

1 1. Semelle sous traverse (1 ) selon la revendication 9, caractérisée par un écartement entre la face d'appui (7) et la face de solidarisation (4) plus important dans la zone (42) de la semelle sous traverse (1 ) destinée à être au droit de la zone de support (40), notamment de rails (39), de la traverse (2), et un écartement moins important dans les zones (43) de la semelle sous traverse (1 ) destinées à être écartées par rapport au droit de la zone de support (40), notamment de rails (39), de la traverse (2).

12. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 , caractérisée par une face d'appui (7) globalement plane et une face de solidarisation (4) s'inscrivant dans une enveloppe propre à ménager un écartement entre la face d'appui (7) et la face de solidarisation (4) qui est plus important dans une zone donnée (42) de la semelle sous traverse (1 ) et un écartement entre la face d'appui (7) et la face de solidarisation (4) qui est moins important dans une autre zone donnée (43) de la semelle sous traverse (1 ).

13. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée par un écartement entre la face d'appui (7) et la face de solidarisation (4) qui est sensiblement constant pour toutes les zones de la semelle sous traverse (1 ). 14. Traverse avec semelle (2 + 1 ) pour rail de matériel roulant qui comprend d'une part une traverse (2) en béton ou analogue ayant une grande face de solidarisation (5) et une grande face de support (6), opposées l'une à l'autre, et un chant périphérique (30) et, d'autre une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, la face de solidarisation (4) de la semelle (1 ) et la face de solidarisation (5) de la traverse (2) coopérant entre elles pour assurer une solidarisation mutuelle semelle (1 ) - traverse (2).

15. Traverse avec semelle (2 + 1 ) selon la revendication 14, dans laquelle au moins une partie, en particulier tout, le chant périphérique (31 ) de la face de solidarisation (4) de la semelle (1 ) est adjacent au chant périphérique (30) de la face de solidarisation (5) de la traverse (2).

16. Traverse avec semelle (2 + 1 ) selon la revendication 14, dans laquelle au moins une partie, en particulier tout, le chant périphérique (31 ) de la face de solidarisation (4) de la semelle (1 ) est en retrait vers l'intérieur par rapport au chant périphérique (30) de la face de solidarisation (5) de la traverse (2).

17. Traverse avec semelle (2 + 1 ) selon la revendication 14, dans laquelle au moins une partie, en particulier tout, le chant périphérique (31 ) de la face de solidarisation (4) de la semelle (1 ) est en saillie vers l'extérieur par rapport au chant périphérique (30) de la face de solidarisation (5) de la traverse (2).

18. Traverse avec semelle (2 + 1 ) selon la revendication 17, dans laquelle le chant périphérique (31 ) de la face de solidarisation de la semelle comprend un rebord (131 ) et une lèvre continue (132), s'étendant depuis l'extrémité distale du rebord (131 ) en direction de la traverse (2) et prise dans le chant périphérique (30) de la face de solidarisation (5) de la traverse (2).

19. Traverse avec semelle (2 + 1 ) selon l'une quelconque des revendications 14 à 18, dans laquelle la traverse (2) est monobloc et apte à supporter au moins un rail (39), en particulier au moins deux rails (39), en particulier deux rails (39). 20. Traverse avec semelle (2 + 1 ) selon l'une quelconque des revendications 14 à 18, dans laquelle la traverse (2) comprend au moins deux blocs, reliés par une ou plusieurs entretoises, aptes chacun à supporter au moins un rail (39), en particulier un rail (39).

21. Traverse avec semelle (2 + 1 ) selon la revendication 20 dans laquelle chaque bloc du au moins deux blocs comporte une semelle (1 ) propre, ou bien, deux ou plusieurs blocs adjacents mais espacés comportent une semelle (1 ) commune.

Description:
Semelle sous traverse et traverse à laquelle est solidarisée une telle semelle

L'invention a pour objet une semelle sous traverse pour une traverse en béton ou analogue, monobloc ou non, pour rail de matériel roulant, cette semelle comprenant une paroi de support, ayant une face d'appui et à l'opposé une face de solidarisation pourvue d'une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage endogènes - creux, saillies -, et une traverse en béton ou analogue à laquelle est solidarisée une telle semelle sous traverse.

L'on connaît déjà des semelles sous traverses spécialement destinées à des traverses en béton ou analogue pour rail de matériel roulant et, par conséquent, des traverses pourvues de telles semelles.

Selon une réalisation, la traverse est monobloc et apte à supporter au moins un rail, en particulier au moins deux rails, en particulier deux rails. Selon une autre réalisation, la traverse comprend au moins deux blocs, reliés par une ou plusieurs entretoises, aptes chacun à supporter au moins un rail, en particulier un rail. L'invention vise les deux réalisations, le terme « traverse » signifiant « bloc » dans le cas d'une traverse monobloc et signifiant « chaque bloc » ou « plusieurs blocs » dans le cas d'une traverse comprenant au moins deux blocs.

Les fonctions que doivent assurer, les exigences que doivent remplir, les performances que doivent satisfaire, et les caractéristiques générales que doivent présenter les semelles pour traverses et les traverses en béton ou analogue avec semelle, pour rail de matériel roulant, sont connues de l'homme du métier ou lui sont accessibles, qu'elles soient d'ordre technique, industriel, financier ou structurel.

Des semelles analogues peuvent être également envisagées pour des applications autres que les rails pour matériel roulant, mais pour lesquelles les fonctions, les exigences et les performances dont il vient d'être question, sont analogues dans leur nature sans l'être forcément exactement dans leur degré. Les expressions « semelle pour traverse en béton [ou analogue] pour rail de matériel roulant » et « semelle sous traverse », ici utilisées, doivent être comprises comme visant ce cas spécifique et le cas de telles applications autres, telles qu'elles ont été définies ci-dessus.

La traverse avec semelle comprend d'une part la traverse en béton ou analogue, typiquement s'inscrivant dans une enveloppe de forme générale parallélépipédique, ayant notamment une grande face de solidarisation et une grande face de support, opposées l'une à l'autre, et un chant périphérique. La traverse avec semelle comprend d'autre part la semelle en matériau polymère ayant une paroi de support, en forme générale de nappe, avec une face de solidarisation et une face d'appui, opposées l'une à l'autre, et un chant périphérique. Une telle traverse avec semelle se trouve alors dans sa configuration générale finale.

L'on entend par « face de solidarisation » de la semelle et par « face de solidarisation » de la traverse, les deux faces respectives de la semelle et de la traverse destinées à coopérer entre elles pour assurer une solidarisation mutuelle semelle - traverse, de sorte que la traverse avec semelle forme un ensemble indissociable, notamment stockable, transportable, manipulable et mis en œuvre comme tel. Dans une réalisation, la face de solidarisation de la semelle est plus petite que la face de solidarisation de la traverse, de sorte que la traverse saille latéralement périphériquement de la semelle ou que la semelle soit située latéralement périphériquement en retrait de la traverse, la semelle ne recouvrant que la partie centrale de la traverse et laissant à découvert sa partie latérale périphérique.

L'on entend par « face de support » de la traverse, la face de la traverse qui est destinée à coopérer avec le rail, directement ou indirectement, le plus souvent dans la partie médiane, et l'on entend par « face d'appui » de la semelle, la face de la semelle destinée à reposer sur le ballast, ou la structure du sol, ou analogue.

Dans une réalisation typique, les faces de solidarisation, de support et d'appui sont d'une manière générale - c'est-à-dire globalement - planes ou sensiblement planes ou substantiellement planes et de contour polygonal, par exemple rectangulaire. Avec une telle réalisation, la semelle a une épaisseur hors-tout constante ou sensiblement constante à tout endroit. Lorsque la traverse avec semelle est dite « en situation », c'est-à-dire lorsqu'elle se trouve sur le ballast, ou la structure du sol, ou analogue, de sorte à supporter un rail de matériel roulant (ce qui est désigné par « en utilisation »), les faces de solidarisation, de support et d'appui sont disposées de façon générale sensiblement horizontalement, à l'aplomb les unes des autres, de bas en haut, la face la plus basse étant la face d'appui de la semelle, la face la plus haute étant la face de support et les deux faces de solidarisation étant placées en position intermédiaire. La référence à une disposition sensiblement horizontale vise le cas d'une voie de train horizontale. Dans le cas d'une voie formant un virage, il y a inclinaison sur l'horizontale. L'invention vise bien entendu les deux cas.

Dans l'ensemble du texte, les termes « supérieur » et « inférieur », les termes dérivés ou analogues (tels que « haut » et « bas ») se comprennent en référence à cette situation de la traverse avec semelle sur le ballast, ou la structure du sol, ou analogue.

L'on connaît déjà des semelles sous traverse du type comprenant une paroi de support dont la face supérieure est destinée à être associée de façon fixe au béton d'une traverse, noyée dans le béton est pourvue de protubérances d'accrochage dans la traverse, identiques et disposés de façon régulière et homogène, et de moyens d'échappement de l'air inclus dans la traverse lors de la coulée du béton et, d'autre part, un revêtement élastomère solidaire d'au moins la face inférieure de la plaque. Dans un type de réalisation de semelle sous traverse, la face supérieure de la semelle comprend des saillies d'accrochage destinées à être noyées dans le béton ou analogue de la traverse, lesquelles saillies d'accrochage sont endogènes à la paroi de support de la semelle elle-même, identiques entre elles et disposées de façon régulière et homogène (voir notamment les documents EP-A-0833008, EP-A-1 186709, WO 2008/122066, DE 10 2004 01 1 610 et US-B-7278588).

Dans un autre type de réalisation, il est prévu des moyens d'accrochage exogènes à la semelle proprement dite et qui, s'ils ne sont pas parfaitement identiques entre eux, sont régulièrement répartis et donc disposés également de façon régulière et homogène (voir notamment les documents EP-A- 0733738, FR-A-2935399, WO 201 1/1 10669, EP-A-1298252).

Par ailleurs, selon les réalisations, la semelle sous traverse présente une structure homogène (voir par exemple les documents EP-A-1 186709 et US-B-7278588) ou elle présente une structure hétérogène soit du fait de moyens d'accrochage exogènes comme précédemment indiqué soit pour une autre raison par exemple l'inclusion de fibres de verre dans la semelle proprement dite (voir par exemple le document JP-B2-4458395). Selon un autre aspect, la semelle sous traverse est pleine, comme illustré par les documents cités ou elle est creuse dans le but d'économiser de la matière (voir par exemple le document JP-A-2000129602). Lorsqu'il est prévu des moyens d'accrochage de la semelle proprement dite au béton de la traverse, ceux-ci sont identiques ou substantiellement identiques entre eux et ils sont disposés de façon régulière et homogène sur la face supérieure de solidarisation de la semelle. Pourtant, les exigences requises pour la solidarisation semelle-traverse ne sont pas régulières et homogènes sur la face supérieure de solidarisation de la semelle, étant généralement plus élevées à la périphérie de la semelle (et de traverse) que dans sa partie médiane. Dès lors, les caractéristiques des moyens d'accrochage de la semelle retenues pour l'ensemble de la face supérieure de solidarisation de la semelle sont les caractéristiques les plus exigeantes, ce qui sur-qualifie les moyens d'accrochage dans les zones de la face supérieure de solidarisation de la semelle requérant des exigences requises pour la solidarisation semelle-traverse moins élevées, avec les conséquences inhérentes (telles qu'une sur-quantité de matière constitutive des moyens d'accrochage) une autre configuration ne pouvant être envisagée sauf à affecter les performances de la semelle et de la traverse avec semelle, notamment sa fiabilité dans le temps.

Le problème à la base de l'invention est donc de disposer de semelles sous traverses et conséquemment de traverses avec semelles du type comportant des moyens d'accrochage semelle- traverse endogènes, de telle sorte que les moyens d'accrochage de la semelle satisfont le plus haut degré d'exigence endogène de solidarisation semelle-traverse, sans sur-qualification dans des zones requérant des exigences de solidarisation moins élevées, avec les effets inhérents, par exemple relatifs à la quantité de matière utilisée. En outre, de telles semelles sous traverses et de telles traverses avec semelles doivent pouvoir être fabriquées d'une façon adaptée en termes d'ordre technique (absorption des vibrations, durabilité...), industriel (facilité de fabrication, de manipulation, de stockage, de transport, entretien, remplacement), ainsi que d'ordre financier (coût de revient et coût de maintenance).

À cet effet, selon un premier aspect, l'invention a pour objet une semelle sous traverse ayant une face d'appui sur le ballast ou la structure du sol ou analogue et comprenant une paroi de support continue ayant une face d'appui et une face de solidarisation pourvue d'une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage endogènes - creux, saillies -, aptes, la semelle étant dans sa configuration générale finale et à l'état solide, à être inclus dans une traverse en béton ou analogue ayant une zone de support, notamment de rails, une distribution de forces de cohésion étant ainsi réalisée entre la face de solidarisation de la semelle et la face de solidarisation de la traverse, un tel élément de relief d'accrochage comprenant une partie rétrécie proximale vers la face de solidarisation, une partie élargie distale, et une ou plusieurs facettes s'étendant parallèlement à, ou de façon inclinée par rapport à, la face de solidarisation.

Cette semelle est caractérisée par des formes et tailles des éléments de reliefs d'accrochage et/ou la distribution des éléments de reliefs d'accrochage hétérogènes propres à procurer des forces de cohésion ayant une distribution hétérogène au moins sensiblement homologue de la distribution hétérogène des forces de dissociation entre la semelle et la traverse d'une traverse avec semelle dans sa configuration générale finale, en situation et en utilisation comme cela a été précédemment défini, ou bien lors de l'installation de la traverse avec semelle ou lors des opérations de maintenance concernant la traverse avec semelle. En particulier, la semelle est caractérisée par des formes et tailles des éléments de reliefs d'accrochage et/ou la distribution des éléments de reliefs d'accrochage telles qu'en moyenne les forces de cohésion dans la zone périphérique de la semelle soient plus grandes que dans la zone médiane de la semelle. Selon une réalisation, la paroi de support est en ou comprend de la matière polymérique moulée, en particulier de l'élastomère de polyuréthane thermodurci.

Selon une réalisation, il est prévu des éléments de reliefs d'accrochage plus volumineux, en particulier plus grands, dans la zone périphérique de la semelle que dans la zone médiane de la semelle et/ou des éléments de reliefs d'accrochage plus denses dans la zone périphérique de la semelle que dans la zone médiane de la semelle.

Selon une réalisation, la semelle sous traverse comporte également au moins une couche de répartition de pression et/ou d'absorption de fréquences vibratoires vers la face d'appui sur le ballast ou la structure du sol de la semelle sous traverse, et en particulier formant la face d'appui sur le ballast ou la structure du sol ou analogue de la semelle sous traverse. Dans cette réalisation et selon un mode d'exécution, il est prévu une paroi de support ayant vers sa face d'appui une saillie en périphérie, la face d'appui de la paroi de support et ladite saillie en périphérie délimitant un espace pour la au moins une couche de répartition de pression et/ou d'absorption de fréquences vibratoires protégée en périphérie par ladite saillie.

Dans cette réalisation et selon un mode d'exécution, ladite au moins une couche de répartition de pression et/ou d'absorption de fréquences vibratoires est réalisée en, ou à base de, élastomère, liège, mousse, broyats de pneumatiques.

Selon une réalisation, la semelle sous traverse comporte également au moins une couche de protection, en particulier anti-perforation, formant la face d'appui sur le ballast ou la structure du sol ou analogue de la semelle sous traverse, cette couche de protection soit faisant partie intégrante de la semelle de fabrication soit étant rapportée sur elle ou associée à elle.

Selon une autre réalisation, la face d'appui sur le ballast ou la structure du sol ou analogue de la semelle sous traverse est pourvue d'une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage endogènes - creux, saillies -, aptes, la semelle étant en situation, à augmenter l'aire de contact entre la semelle et le ballast ou la structure du sol ou analogue.

Selon une réalisation, il est prévu un écartement entre la face d'appui et la face de solidarisation qui est plus important dans une zone de la semelle sous traverse qui est destinée à être soumise à un effort plus important et un écartement entre la face d'appui et la face de solidarisation qui est moins important dans une zone de la semelle sous traverse qui est destinée à être soumise à un effort moins important.

En particulier, il est prévu un écartement entre la face d'appui et la face de solidarisation plus important dans la zone de la semelle sous traverse destinée à être au droit de la zone de support, notamment de rails, de la traverse, et un écartement moins important dans les zones de la semelle sous traverse destinées à être écartées par rapport au droit de la zone de support, notamment de rails, de la traverse.

Selon une réalisation, il est prévu une face d'appui globalement plane et une face de solidarisation s'inscrivant dans une enveloppe propre à ménager un écartement entre la face d'appui et la face de solidarisation qui est plus important dans une zone donnée de la semelle sous traverse et un écartement entre la face d'appui et la face de solidarisation qui est moins important dans une autre zone donnée de la semelle sous traverse.

Selon une autre réalisation, il est prévu un écartement entre la face d'appui et la solidarisation qui est sensiblement constant pour toutes les zones de la semelle sous traverse. Selon un second aspect, l'invention a pour objet une traverse avec semelle pour rail de matériel roulant qui comprend d'une part une traverse en béton ou analogue ayant une grande face de solidarisation et une grande face de support, opposées l'une à l'autre, et un chant périphérique et, d'autre une semelle sous traverse telle qu'elle vient d'être décrite, la face de solidarisation de la semelle et la face de solidarisation de la traverse coopérant entre elles pour assurer une solidarisation mutuelle semelle - traverse.

Selon une réalisation, au moins une partie, en particulier tout, le chant périphérique de la face de solidarisation de la semelle est adjacent au chant périphérique de la face de solidarisation de la traverse.

Selon une autre réalisation, au moins une partie, en particulier tout, le chant périphérique de la face de solidarisation de la semelle est en retrait vers l'intérieur par rapport au chant périphérique de la face de solidarisation de la traverse.

Selon une autre réalisation, au moins une partie, en particulier tout, le chant périphérique de la face de solidarisation de la semelle est en saillie vers l'extérieur par rapport au chant périphérique de la face de solidarisation de la traverse. Selon une autre réalisation, le chant périphérique de la face de solidarisation de la semelle comprend un rebord et une lèvre continue, s'étendant depuis l'extrémité distale du rebord en direction de la traverse et prise dans le chant périphérique de la face de solidarisation de la traverse.

Selon une réalisation, la traverse est monobloc et apte à supporter au moins un rail, en particulier au moins deux rails, en particulier deux rails.

Selon une autre réalisation, la traverse comprend au moins deux blocs, reliés par une ou plusieurs entretoises, aptes chacun à supporter au moins un rail, en particulier un rail. Dans cette réalisation, chaque bloc du au moins deux blocs comporte une semelle propre, ou bien, deux ou plusieurs blocs adjacents mais espacés comportent une semelle commune.

Plusieurs réalisations possibles mais non limitatives de l'invention sont maintenant décrites en relation avec les figures annexés, à savoir : - La figure 1 est une vue en perspective d'une réalisation de semelle sous traverse du côté de la face de solidarisation de sa paroi de support, montrant une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage endogènes - ici des saillies -, destinées à être inclus dans une traverse en béton ou analogue, un tel élément de relief d'accrochage comprenant une partie rétrécie proximale vers la face de solidarisation et une partie élargie distale, la distribution des éléments de reliefs d'accrochage étant telle qu'en moyenne les forces de cohésion dans la zone périphérique de la semelle soient plus grandes que dans la zone médiane de la semelle, les éléments de reliefs d'accrochage étant plus volumineux, en l'espèce particulier plus grands, dans la zone périphérique de la semelle sous traverse que dans la zone médiane de la semelle sous traverse.

La figure 2 est une vue analogue à la figure 1 d'une autre réalisation de semelle sous traverse, les éléments de reliefs d'accrochage étant plus denses dans la zone périphérique de la semelle sous traverse que dans la zone médiane de la semelle sous traverse.

La figure 3 est une vue partielle, en coupe par un plan vertical, d'une traverse avec semelle, ici pour rail de matériel roulant, qui comprend d'une part une traverse en béton ou analogue ayant une grande face de solidarisation et une grande face de support, opposées l'une à l'autre, et un chant périphérique et, d'autre part une semelle sous traverse, la face de solidarisation de la semelle et la face de solidarisation de la traverse coopérant entre elles pour assurer une solidarisation mutuelle semelle - traverse, la semelle étant du type de la réalisation de la figure 1 avec des éléments de reliefs d'accrochage plus volumineux, dans la zone périphérique de la semelle que dans la zone médiane de la semelle.

La figure 4 est une vue analogue à la figure 3 d'une autre réalisation de traverse avec semelle, la semelle sous traverse comportant également une couche fonctionnelle, ici d'absorption de fréquences vibratoires, vers la face d'appui sur le ballast ou la structure du sol ou analogue de la semelle sous traverse, ici formant précisément la face d'appui sur le ballast ou la structure du sol ou analogue de la semelle sous traverse, dont la paroi de support comporte une saillie de protection en périphérie.

La figure 5 est une vue analogue aux figures 3 et 4 d'une autre réalisation de traverse avec semelle, dont la face d'appui sur le ballast ou la structure du sol ou analogue de la semelle sous traverse est pourvue d'une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage endogènes aptes, la semelle étant en situation, à augmenter l'aire de contact entre la semelle et le ballast ou la structure du sol ou analogue.

La figure 6 est une vue partielle, en coupe par un plan vertical, d'une traverse avec semelle pour rail de train, où il est prévu un écartement entre la face d'appui et la face de solidarisation de la semelle qui est plus important dans une zone de la semelle sous traverse qui est destinée à être soumise à un effort plus important, ici au droit de la zone de support des rails, et un écartement entre la face d'appui et la face de solidarisation qui est moins important dans une zone de la semelle sous traverse qui est destinée à être soumise à un effort moins important, ici dans les zones de la semelle sous traverse destinées à être écartées par rapport au droit de la zone de support des rails. Sur cette figure, les éléments de reliefs d'accrochage de la semelle ont été représentés de façon schématique, étant entendu que leur forme, leur taille et leur distribution sont comme décrits par ailleurs.

La figure 7 est une vue partielle, en coupe par un plan vertical, d'une traverse avec semelle pour rail de train, où il est prévu que le chant périphérique de la face de solidarisation de la semelle est adjacent au chant périphérique de la face de solidarisation de la traverse. Sur cette figure, les éléments de reliefs d'accrochage de la semelle n'ont pas été représentés, étant entendu qu'ils sont comme décrits par ailleurs.

La figure 8 est une vue partielle, en élévation de la traverse avec semelle de la figure 7, illustrant que le chant périphérique de la face de solidarisation de la semelle est adjacent au chant périphérique de la face de solidarisation de la traverse.

La figure 9 est une vue partielle, en coupe par un plan vertical, d'une traverse avec semelle pour rail de train, où il est prévu que le chant périphérique de la face de solidarisation de la semelle est en saillie vers l'extérieur par rapport au chant périphérique de la face de solidarisation de la traverse. Sur cette figure, les éléments de reliefs d'accrochage de la semelle n'ont pas été représentés, étant entendu qu'ils sont comme décrits par ailleurs.

- La figure 10 est une vue similaire à la figure 3 pour une variante de réalisation de traverse et semelle solidaires.

- La figure 1 1 est une vue de dessous d'une traverse à laquelle plusieurs semelles ont été solidarisées. L'invention se rapporte, d'une part, aux semelles sous traverses 1 spécialement destinées à des traverse en béton ou analogue pour rails de matériel roulant et, d'autre part, aux traverses 2 + 1 pourvues de telles semelles sous traverses 1 , l'une et l'autre étant telles que l'accrochage semelle 1 - traverse 2 soit endogène à une paroi de support 3 faisant partie de la semelle 1 du côté de la face de solidarisation 4 de cette paroi de support 3.

D'autre part, la paroi de support 3 est en, ou comprend de la, matière polymérique moulée, en particulier de l'élastomère de polyuréthane thermodurci.

Sauf s'il est précisé autrement ou qu'il se comprend d'évidence autrement du contexte, l'on entend par « traverse » 2, la traverse stricto sensu dépourvue de semelle sous traverse 1. Lorsque l'on vise la traverse pourvue d'une semelle sous traverse 2 + 1 , cela est précisé d'une manière ou d'une autre ou se comprend d'évidence du contexte.

Les fonctions que doivent assurer, les exigences que doivent remplir, les performances que doivent satisfaire, et les caractéristiques générales que doivent présenter les semelles pour traverses et les traverses en béton ou analogue avec semelle, pour rail de matériel roulant, sont connues de l'homme du métier ou lui sont accessibles, qu'elles soient d'ordre technique, industriel, financier ou structurel. Etant implicites, elles ne sont pas décrites davantage. D'autre part, comme indiqué, les expressions « semelle pour traverse en béton [ou analogue] pour rail de matériel roulant » et « semelle sous traverse » doivent être comprises comme visant ce cas spécifique et le cas d'applications autres, telles qu'elles ont été définies précédemment dans le texte. La traverse avec semelle 2 + 1 comprend d'une part la traverse 2 en béton ou analogue, typiquement s'inscrivant dans une enveloppe de forme générale parallélépipédique, ayant notamment une grande face de solidarisation 5 et une grande face de support 6, ces deux grandes faces 5 et 6 étant opposées l'une à l'autre, et un chant périphérique 30. Sur la grande face de support 6, la traverse 2 comporte une, ou ici dans le cas d'une traverse monobloc supportant deux rails 39 de matériel roulant, deux zones de support 40 desdits rails 39.

La traverse avec semelle 2 + 1 comprend d'autre part la semelle 1 en matériau polymère, en particulier mais de façon non limitative du polyuréthane adapté à l'usage, comprenant la paroi de support 3, en forme générale de nappe dont l'épaisseur, sur laquelle on reviendra, peut être de quelques millimètres, cette valeur étant donnée à titre exemplatif, sans être limitative, ayant notamment la face de solidarisation 4 et une face d'appui 7, ces deux faces 4 et 7 étant opposées l'une à l'autre, et un chant périphérique 31 formant le bord périphérique extérieur de la semelle 1. L'invention vise le cas d'une traverse 2, monobloc apte à supporter au moins un rail 39, en particulier au moins deux rails 39, en particulier deux rails 39, et le cas d'une traverse 2 comprenant au moins deux blocs, reliés par une ou plusieurs entretoises, aptes chacun à supporter au moins un rail 39, en particulier un rail 39. Dans ce cas, chaque bloc du au moins deux blocs comporte une semelle 1 propre, ou bien, deux ou plusieurs blocs adjacents mais espacés comportent une semelle 1 commune.

On désigne par la référence 32, la face d'appui de la semelle 1 sur le ballast ou la structure du sol ou analogue, 41. Dans la réalisation des figures 3 et 5, la face d'appui 32 de la semelle 1 sur le ballast ou la structure du sol ou analogue est constituée par la face d'appui 7 de la paroi de support 3.

Dans la réalisation de la figure 4, la face d'appui 32 de la semelle 1 sur le ballast ou la structure du sol ou analogue est distincte de la face d'appui 7 de la paroi de support 3, par suite de l'interposition entre elles d'une ou plusieurs couches fonctionnelles 33, ou selon une autre réalisation, par suite de l'interposition d'une couche de protection, en particulier une couche anti-perforation.

L'on entend par « face de solidarisation 4 » de la semelle 1 et par « face de solidarisation 5 » de la traverse 2, les deux faces respectivement de la semelle 1 et de la traverse 2 qui sont destinées à coopérer structu Tellement - directement entre elles - et fonctionnellement pour assurer une solidarisation mutuelle semelle 1 - traverse 2, endogène à la paroi de support 3 de la semelle 1 du côté de sa face de solidarisation 4 et à la traverse 2, du côté de sa face de solidarisation 5, de sorte que la traverse avec semelle 2 + 1 forme un ensemble solidarisé mutuellement indissociable, notamment stockable, transportable, manipulable et mis en œuvre (et donc utilisé) comme tel.

Dans une réalisation illustrée par les figures 7 et 8, la face de solidarisation 4 de la semelle 1 et la face de solidarisation 5 de la traverse 2 ont des dimensions analogues, la semelle 1 recouvrant en totalité la traverse 2, les chants 30 et 31 , respectivement de la face de solidarisation 4 de la traverse 2 et de la face de solidarisation 5 de la semelle 1 , et donc de la traverse 2 et de la semelle 1 , venant en totalité en prolongation l'un de l'autre, c'est-à-dire étant en totalité adjacents l'un à l'autre. Par exemple, la face de solidarisation 4 et la face de solidarisation 5 ont une longueur pouvant être comprise entre de l'ordre de 30 cm et 2,50 m et une largeur pouvant être comprise entre de l'ordre de 20 cm à 30 cm. Ces valeurs ne sont données qu'à titre purement illustratif et nullement limitatif. En variante, la face de solidarisation 5 de la traverse 2 pourrait être nettement plus longue que la face de solidarisation 4 de la semelle 1 , par exemple entre 2 et 3 fois plus longue. Dans un tel cas, la traverse 2 est recouverte en totalité par plusieurs semelles 1 juxtaposées dans le sens de la longueur. Dans un exemple de réalisation, on prévoit deux semelles identiques et disposées symétriquement l'une par rapport à l'autre par rapport à un plan transverse, et une semelle de jonction 1 ' s'étendant entre ces deux semelles et juxtaposées à celles-ci dans le sens de la longueur. Une telle réalisation est par exemple montrée sur la figure 1 1.

Dans une variante de cette réalisation, les chants 30 et 31 de la traverse 2 et de la semelle 1 sont seulement en partie adjacents l'un à l'autre, les chants 30 et 31 venant en patrie en prolongation l'un de l'autre, c'est-à-dire étant seulement en partie adjacents l'un à l'autre, les chants 30 et 31 , respectivement de la face de solidarisation 4 de la traverse 2 et de la face de solidarisation 5 de la semelle 1 , et donc de la traverse 2 et de la semelle 1 , venant en totalité en prolongation l'un de l'autre, c'est-à-dire étant en totalité adjacents l'un à l'autre. Dans une autre variante de cette réalisation, la face de solidarisation 4 de la semelle 1 et la face de solidarisation 5 de la traverse 2 ont des dimensions voisines, la semelle 1 et la traverse 2 se recouvrant en presque totalité (avec un petit débordement ou retrait périphérique), les chants 30 et 31 venant presque en prolongation l'un de l'autre, c'est-à-dire étant presque adjacents l'un à l'autre. Dans une autre réalisation illustrée par la figure 6, au moins une partie, en particulier tout, le chant périphérique 31 de la face de solidarisation 4 de la semelle 1 est en retrait, notamment en léger retrait, vers l'intérieur par rapport au chant périphérique 30 de la face de solidarisation 5 de la traverse 2.

Dans une autre réalisation illustrée par la figure 9, au moins une partie, en particulier tout, le chant périphérique 31 de la face de solidarisation 4 de la semelle 1 est en saillie vers l'extérieur par rapport au chant périphérique 30 de la face de solidarisation 5 de la traverse 2. Par « vers l'intérieur » et « vers l'extérieur », il faut comprendre ce qui est situé périphériquement vers l'intérieur et vers l'extérieur, respectivement, de la traverse avec semelle 2 +1. L'on entend par « face de support 6 », la face de la traverse 2 qui est destinée à coopérer avec le rail 39, directement ou indirectement et l'on entend par « face d'appui » 32, la face de la semelle 1 destinée à reposer sur le ballast, ou la structure du sol, ou analogue (par exemple ciment) 41.

Dans une réalisation illustrée par les figures 1 à 5 et 7 à 9, les faces 4, 5, 6, 7 et 32 sont d'une manière générale - c'est-à-dire globalement - planes ou sensiblement planes ou substantiellement planes et de contour polygonal, par exemple rectangulaire. Avec une telle réalisation, l'écartement entre la face d'appui 7 et la face de solidarisation 4 est sensiblement constant pour toutes les zones de la semelle 1. On se réfère maintenant à la figure 6 qui illustre une autre réalisation. Dans cette autre réalisation, il est prévu un écartement E entre la face d'appui 7 et la face de solidarisation 4 de la semelle 1 qui est plus important dans une zone 42 de la semelle 1 qui est destinée à être soumise à un effort plus important et un écartement e entre la face d'appui 7 et la face de solidarisation 4 de la semelle 1 qui est moins important dans une zone 43 de la semelle 1 qui est destinée à être soumise à un effort moins important.

Par exemple, l'écartement plus important E est situé dans la zone 42 de la semelle 1 destinée à être au droit de la zone de support 40 de la traverse 2, alors que l'écartement e moins important est destiné à être dans les zones 43 de la semelle 1 destinées à être écartées par rapport au droit de la zone de support 40 de la traverse 2. Dans ce cas, la zone 42 est écartée du chant périphérique latéral 31 , comme il est montré sur la figure 6, le chant périphérique latéral 31 étant attenant à une zone 43.

A cet effet, et dans une réalisation possible, non exclusive d'autres, alors que la face d'appui 7 de la semelle 1 est globalement plane, sa face de solidarisation 4 s'inscrit dans une enveloppe propre à ménager entre la face d'appui 7 et la face de solidarisation 4 un écartement qui est respectivement l'écartement E le plus important et l'écartement e le moins important. Avec cette réalisation, la face de solidarisation 4 n'est pas plane mais ventrue avec des décrochements 44 entre la zone 42 et les zones 43 de part et d'autre. De même, la face 5 de solidarisation de la traverse n'est pas plane mais est complémentaire de celle de la face 4.

La structure avec un écartement E plus important et un écartement e moins important s'applique au bloc constitutif d'une traverse 2 monobloc ou bien à chaque bloc d'une traverse 2 qui en comprend plusieurs ou bien encore à tous les blocs pris ensemble d'une telle traverse 2 à plusieurs blocs. Une telle disposition constructive est adaptée au cas d'une traverse pour une voie de train formant un virage. Lorsque la traverse avec semelle 1 + 2 est dans cet état qui est sa configuration générale finale, et lorsqu'elle est dite « en situation », c'est-à-dire sur le ballast ou la structure du sol ou analogue 41 , de sorte à supporter un rail 39 de matériel roulant et donc même « en utilisation », les faces 32, 7, 4, 5, et 6 sont disposées de façon générale sensiblement horizontalement, ou en s'étendant selon des plans horizontaux (cas de la figure 6), à l'aplomb les unes des autres, de bas en haut, la face la plus basse étant la face d'appui 32 (le cas échéant la face 7), la face la plus haute étant la face de support 6 et les deux faces de solidarisation 4 et 5 étant placées en position intermédiaire et plus ou moins sensiblement confondues, aux épaisseurs près. La référence à une disposition sensiblement horizontale vise le cas d'une voie de train horizontale. Dans le cas d'une voie formant un virage, il y a inclinaison sur l'horizontale. L'invention vise bien entendu les deux cas.

La face de solidarisation 4 de la semelle 1 est pourvue d'une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage 8, aptes, lorsque la semelle 1 est dans sa configuration générale finale et à l'état solide, à être inclus dans la face de solidarisation 5 de la traverse 2.

Par « configuration générale finale », s'agissant de la semelle 1 , l'on entend la forme extérieure et l'aspect général que présente la semelle 1 lorsqu'elle est prête à être associée, ou lorsqu'elle est associée, à la traverse 2. Par « état solide », s'agissant de la semelle 1 , l'on entend l'état de rigidité qu'à la semelle 1 lorsqu'elle est prête à être associée, ou lorsqu'elle est associée, à la traverse 2.

Par « inclus », s'agissant des reliefs d'accrochage 8, l'on entend que, le béton ou analogue de la traverse 2 une fois ayant pris en masse et alors que la semelle 2 coopère avec la traverse 1 , vient emprisonner les éléments de reliefs d'accrochage 8, ce qui réalise l'accrochage semelle 1 - traverse 2 et ainsi leur solidarisation mutuelle.

Les reliefs d'accrochage 8 peuvent être qualifiés d'«endogènes » dans la mesure où l'accrochage et la solidarisation semelle 1 - traverse 2 résultent de la structure même de la semelle 1 et de celle de la traverse 2, celle-ci étant conditionnée par celle-là, sans la nécessité de prévoir des moyens supplémentaires distincts de la semelle 1 et de la traverse 2 en soi, tels que de la colle ou un matelas d'organes de liaison tels que cela est connu dans l'état de la technique.

Par « distribution », s'agissant des éléments de reliefs d'accrochage 8, l'on entend qu'il est prévu plusieurs éléments de reliefs d'accrochage 8, et notamment un nombre substantiel, et que ces éléments de reliefs d'accrochage 8 sont, d'une manière générale - c'est-à-dire globalement -, répartis sur la face de solidarisation 4, ou une partie substantielle de la face de solidarisation 4, c'est-à-dire que les éléments de reliefs d'accrochage 8 se trouvent en plusieurs localisations réparties sur la face de solidarisation 4, et notamment un nombre substantiel de localisations, comme cela est illustré en particulier sur les figures 1 et 2. Par « élément de relief » d'accrochage 8, l'on entend tout à la fois un relief d'accrochage qui, soit est unitaire étant individualisé en tant que tel et disposé à côté d'autres reliefs comme représenté sur les figures 1 à 5, soit est pluriel étant alors la combinaison de plusieurs reliefs élémentaires (cette réalisation n'étant pas représentée).

Dans les réalisations représentées sur les figures 1 à 5, les éléments de reliefs d'accrochage 8 sont des saillies. Mais l'invention vise également le cas où les éléments de reliefs d'accrochage 8 sont des creux et le cas où les éléments de reliefs d'accrochage 8 comprennent des creux et des saillies (ces deux dernières réalisations n'étant pas représentées).

Les termes « creux » et « saillie », s'agissant d'un élément de relief d'accrochage 8, s'entendent relativement à la face de solidarisation 4 de la semelle 1 , laquelle est d'une manière générale - c'est- à-dire globalement - plate, sans creux ou saillie prononcé autre précisément que les éléments de reliefs d'accrochage 8.

Avec des éléments de reliefs d'accrochage 8 en creux, le terme « inclus », signifie que le béton ou analogue de la traverse 2 vient se placer dans le creux des éléments de reliefs 8. Avec des éléments de reliefs d'accrochage 8 en saillie, le terme « inclus », signifie que le béton ou analogue de la traverse 2 vient se placer autour de la saillie des éléments de reliefs 8. Dans tous les cas, en dehors des éléments de reliefs d'accrochage 8, c'est-à-dire à côté et entre les éléments de reliefs d'accrochage 8, la face de solidarisation 4 de la semelle 1 est destinée à venir contre la face de solidarisation 5 de la traverse 2, de sorte que la paroi de support 3 de la semelle 1 n'est pas incluse ou pas totalement incluse dans le béton ou analogue de la traverse 2, et que la face d'appui 32 de la semelle 1 soit laissée libre pour former la face d'appui de la traverse avec semelle 2 + 1.

Lorsque, localement, la paroi de support 3 de la semelle n'est pas incluse dans le béton de la traverse 2, cet espacement peut être configuré comme un canal d'évent permettant de conduire l'air hors de l'espace entre la traverse 2 et la semelle 1 lors de l'assemblage de la traverse 2 et de la semelle 1. Un ou plusieurs canaux d'évents courent dans le plan de la face de solidarisation 4 de la semelle 1 jusqu'à un bord périphérique latéral de la semelle 1 . Ces canaux sont définis par les deux faces de solidarisation 4 et 5 planes en regard. Si nécessaire, on peut amplifier ce phénomène en creusant dans la face de solidarisation 4 de la semelle des canaux longitudinaux s'étendant entre des rangées de reliefs d'accrochage 8 adjacentes. La forme et la disposition des canaux peuvent être réalisées selon différentes variantes. En variante ou en complément, des canaux 127 sont réalisés de manière analogue dans la face de solidarisation 5 de la traverse 2.

Une variante alternative ou complémentaire de réalisation d'un tel évent peut être de prévoir localement des ouvertures traversantes 128 s'étendant dans l'épaisseur de la semelle 1 , de sa face de solidarisation 4 à sa face d'appui 7. La forme et la disposition de ces ouvertures traversantes peuvent varier. Le béton ou analogue de la traverse 2 vient se placer dans le creux ou autour de la saillie des éléments de reliefs 8 d'abord alors que le béton ou analogue est à l'état fluide, n'étant pas encore pris en masse et ensuite une fois le béton ou analogue pris en masse et à l'état rigide. Par conséquent la traverse 2 de la traverse avec semelle 2 + 1 comporte des éléments de reliefs d'accrochage complémentaires des éléments de reliefs d'accrochage 8, ce qui assure l'accrochage semelle 1 - traverse 2 et leur solidarisation mutuelle. Dans une autre réalisation possible, la semelle 1 et la traverse 2 sont réalisées préalablement séparément, la première avec les éléments de reliefs 8 et la seconde avec des éléments de reliefs complémentaires des éléments de reliefs 8 et, ensuite, la semelle 1 et la traverse 2 sont solidarisés à force leurs éléments de reliefs complémentaires étant amenés à coopérer. Bien que par « distribution d'éléments de reliefs d'accrochage 8 », l'on entende le plus souvent des éléments de reliefs d'accrochage 8 identiques, il est possibles que les éléments de reliefs d'accrochage 8 ne soient pas parfaitement identiques, mais seulement analogues, voire appartiennent à plusieurs types différents. Dans les réalisations représentées sur les figures 1 à 5, un élément de relief d'accrochage 8 - unitaire ou pluriel, en creux ou en saillie - est ponctuel avec un encombrement plus ou moins important. Selon d'autres réalisations (non représentées), l'élément de relief d'accrochage 8 est allongé ou disposé le long d'une ligne rectiligne ou courbe ou bien est à la fois ponctuel et allongé. Un élément de relief d'accrochage 8 - unitaire ou pluriel, en creux ou en saillie - comprend une partie rétrécie proximale 1 1 , une partie élargie distale 12, et une ou plusieurs facettes 13 s'étendant parallèlement à, ou de façon inclinée par rapport à, la face de solidarisation 4. Par « proximal » et « distal », l'on entend ce qui est, respectivement, plus proche, en particulier attenant, et plus éloigné, en particulier le plus éloigné, de la face de solidarisation 4.

Dans une réalisation donnée à titre exemplatif, et nullement limitative, la partie élargie 12 et la partie rétrécie 1 1 ont des diamètres (comptés parallèlement au plan de la paroi de support 3) dans un rapport au moins égal à 1 ,25, plus particulièrement au moins égal à 2, plus particulièrement au moins égal à 3 et au plus égal à 4.

Selon différentes réalisations possibles, un élément de relief d'accrochage 8 - unitaire ou pluriel, en creux ou en saillie - a en coupe longitudinale (orthogonalement ou sensiblement orthogonalement à la paroi de support 3) une forme générale de T, de V, de U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées, ou une forme s'inscrivant dans une enveloppe forme générale de T, V, U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées. Il s'entend que les T, V, U et de pseudo T, V, U sont droits ou renversés. Avec les réalisations des figures 1 à 5, la forme de l'élément de relief d'accrochage 8 s'apparente à un T.

Il a été constaté et mis en évidence que les efforts exercés sur la semelle 1 dans sa configuration générale finale, en situation et en utilisation ne sont pas distribués de façon homogène sur la totalité de la surface de la semelle 1 , mais sont, de fait, distribués de façon hétérogène, ce qui a pour effet que des forces de dissociation entre la semelle 1 et la traverse 2 qui ne sont pas non plus distribuées de façon homogène sur la totalité de la surface de la semelle 1 , mais sont distribuées de façon hétérogène. Par exemple, lors du reprofilage de la voie, qui inclut un bourrage complémentaire, les bords de la semelle 1 vers le chant périphérique 31 formant la zone périphérique 37 de la semelle 1 sont amenés à subir des efforts supplémentaires comparativement la zone médiane 38 de la semelle 1. L'hétérogénéité de la distribution des efforts exercés sur la semelle 1 ou celle des forces de dissociation entre la semelle 1 et la traverse 2 peut avoir d'autres causes. Cette hétérogénéité peut être prévue, au moins dans ses grandes lignes, ou calculée ou modélisée, notamment en fonction des conditions d'implantation et d'utilisation.

Ainsi, selon une caractéristique de l'invention, les formes et tailles des éléments de reliefs d'accrochage 8 et/ou la distribution des éléments de reliefs d'accrochage 8 de la semelle 1 sont hétérogènes de sorte à être propres à procurer des forces de cohésion entre la semelle 1 et la traverse 2 ayant une distribution hétérogène laquelle est au moins sensiblement homologue de la distribution, de fait hétérogène, des forces de dissociation entre la semelle 1 et la traverse 2 d'une traverse avec semelle 2 + 1 dans sa configuration générale finale, en situation et en utilisation.

Par « homologue », on entend que la distribution des forces de cohésion entre la semelle 1 et la traverse 2 d'une traverse avec semelle 2 + 1 dans sa configuration générale finale, en situation et en utilisation - qui elle-même résulte des formes et tailles des éléments de reliefs d'accrochage 8 et/ou de la distribution des éléments de reliefs d'accrochage 8 de la semelle 1 - est en correspondance - pour être identique, ou voisine, ou ressemblante, ou à tout le moins en adéquation, avec la distribution des forces de dissociation entre la semelle 1 et la traverse 2 de cette traverse avec semelle 2 + 1.

Avec cette caractéristique, les éléments de reliefs d'accrochage sont adaptés au mieux aux besoins, ce qui permet d'éviter de la sur-qualité (quelle qu'en soit la forme) toujours coûteuse.

En particulier, les formes et tailles des éléments de reliefs d'accrochage 8 et/ou la distribution des éléments de reliefs d'accrochage 8 sont telles qu'en moyenne les forces de cohésion assurées par ces éléments de reliefs d'accrochage 8 entre la semelle 1 et la traverse 2 sont plus grandes dans la zone périphérique 37 de la semelle 1 que dans la zone médiane 38 de la semelle 1.

Exprimée de façon équivalente, il s'agit que les formes et tailles des éléments de reliefs d'accrochage 8 et/ou la distribution des éléments de reliefs d'accrochage 8 sont telles qu'en moyenne les forces de cohésion assurées par ces éléments de reliefs d'accrochage 8 sont plus petites dans la zone médiane 38 de la semelle 1 que dans la zone périphérique 37 de la semelle 1.

Exprimée également de façon équivalente, il s'agit que les formes et tailles des éléments de reliefs d'accrochage 8 et/ou la distribution des éléments de reliefs d'accrochage 8 sont telles qu'en moyenne les forces de cohésion assurées par ces éléments de reliefs d'accrochage 8 sont, de façon relative, plus grandes dans la zone périphérique 37 de la semelle 1 et plus petites dans la zone médiane 38 de la semelle 1. Par « plus grande », il faut comprendre plus élevé ou supérieur et par « plus petite », il faut comprendre plus faible ou inférieur.

Il est entendu que la zone périphérique 37 de la semelle 1 correspond à la zone périphérique de la traverse 2 et que la zone médiane 38 de la semelle 1 correspond à la zone médiane de la traverse 2.

Par « zone périphérique 37 de la semelle 1 », on entend ce qui est vers les bords de la semelle 1 , c'est-à-dire adjacent à son chant périphérique 31.

Par « zone médiane 38 de la semelle 1 », on entend ce qui est éloigné des bords de la semelle 1 , c'est-à-dire écarté de son chant périphérique 31.

Selon une réalisation, les éléments de reliefs d'accrochage 8 sont agencés pour assurer des forces de cohésion plus grandes dans la totalité de la zone périphérique 37 que dans la totalité de la zone médiane 38.

Selon une autre réalisation, les éléments de reliefs d'accrochage 8 sont agencés pour assurer des forces de cohésion plus grandes dans une partie seulement de la zone périphérique 37 que dans tout ou une partie seulement de la zone médiane 38. Dans la réalisation des figures 1 et 3 à 5, tous les éléments de reliefs d'accrochage 8 ressortent d'une même forme mais ceux 8a situés dans la zone périphérique 37 sont plus volumineux, à savoir plus grands, que ceux 8b situés dans la zone médiane 38. Avec cette réalisation, la trame de distribution des reliefs d'accrochage 8 peut être la même, ou sensiblement la même, qu'il s'agisse des reliefs d'accrochage 8a ou des reliefs d'accrochage 8b, cette modalité d'exécution pouvant toutefois n'être pas exclusive d'autres.

Par exemple, les reliefs d'accrochage 8a ont une taille - comptée d'une part parallèlement au plan de la paroi 3 et d'autre part perpendiculairement à ce plan - pouvant être comprise entre 1 ,2 fois et 2 fois, en particulier de l'ordre de 1 ,5 fois, la taille des reliefs d'accrochage 8b. Dans la réalisation de la figure 2, tous les éléments de reliefs d'accrochage 8 ressortent non seulement d'une même forme mais également d'une même taille, mais ceux 8c situés dans la zone périphérique 37 sont plus denses que ceux 8d situés dans la zone médiane 38. Avec cette réalisation, il peut être prévu une trame de distribution théorique des reliefs d'accrochage 8, laquelle est totalement remplie pour les reliefs d'accrochage 8c et seulement partiellement remplie pour les reliefs d'accrochage 8d, cette modalité d'exécution pouvant toutefois n'être pas exclusive d'autres.

Par exemple, les reliefs d'accrochage 8c ont une densité pouvant être comprise entre 1 ,2 fois et 2 fois, en particulier de l'ordre de 1 ,5 fois, la densité des reliefs d'accrochage 8d.

Bien entendu, il est possible de combiner des éléments de reliefs d'accrochage qui, dans la zone périphérique 37, sont à la fois plus volumineux et plus denses et qui, dans la zone médiane 38, sont à la fois moins volumineux et moins denses. Ainsi, les caractéristiques de forme (y compris taille) et de distribution des éléments de reliefs d'accrochage 8 peuvent être déterminées par l'homme du métier en fonction de la solidarisation souhaitée.

On se réfère maintenant à la figure 4 qui illustre que la semelle 1 peut comporter également au moins une couche fonctionnelle 33, telle que par exemple, une couche de répartition de pression et/ou d'absorption de fréquences vibratoires. Cette couche fonctionnelle 33 est située vers la face d'appui 32 de la semelle sur le ballast ou la structure du sol ou analogue. En particulier, et comme représenté sur la figure 4, la couche fonctionnelle 33 forme la face d'appui 32 de la semelle 1 sur le ballast ou la structure du sol ou analogue.

Selon les réalisations, la couche fonctionnelle 33, telle que de répartition de pression et/ou d'absorption de fréquences vibratoires est réalisée en, ou à base de, élastomère, liège, mousse, broyats de pneumatiques. Selon les nécessités, cette couche fonctionnelle 33, continue peut avoir une épaisseur (comptée perpendiculairement au plan de la paroi de support 3) qui peut être de l'ordre de grandeur ou d'une fraction de l'ordre de grandeur de l'épaisseur de la paroi de support 3 elle-même.

La couche fonctionnelle 33 peut, du fait même de sa fonction, être plus fragile que la paroi de support 3. Pour en tenir compte, il peut être prévu, comme dans le cas de la réalisation représentée sur la figure 4, que la paroi de support 3 comporte vers sa face d'appui 7 une saillie en périphérie 34.

Avec une telle saillie en périphérie 34, la face d'appui 7 de la paroi de support 3 et la saillie en périphérie 34 délimitent un espace 35 formant un logement pour la couche fonctionnelle 33. Cette saillie en périphérie 34 protège en périphérie la souche 33. Selon une réalisation, la saillie en périphérie 34 se trouve sur la totalité de la zone périphérique 37. Selon une autre réalisation, la saillie en périphérie 34 se trouve sur une partie seulement de la zone périphérique 37, par exemple, la partie sujette à un bourrage complémentaire lors du reprofilage de la voie.

On se réfère maintenant à la figure 5 qui illustre que la face d'appui 32 de la semelle 1 sur le ballast ou la structure du sol ou analogue peut être pourvue d'une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage endogènes 36 - creux, saillies -, aptes, la semelle 1 étant en situation, à augmenter l'aire de contact entre la semelle 1 et le ballast ou la structure du sol ou analogue.

Dans la réalisation de la figure 5, la face d'appui 32 n'est autre que la face d'appui 7 de la paroi de support 3, la semelle 1 ne comportant pas, ici, de couche fonctionnelle telle que la couche 33 précédemment décrite.

Toutefois, il entre également dans le cadre de l'invention la réalisation dans laquelle la semelle 1 comporte également une couche fonctionnelle telle que la couche 33 et la réalisation dans laquelle la face d'appui 7 est dépourvue de reliefs d'accrochage endogènes 36, lesquels sont prévus sur la couche fonctionnelle 33.

Egalement, selon une autre réalisation non représentée, la semelle 1 comporte également au moins une couche de protection, en particulier anti-perforation, formant la face d'appui 32 sur le ballast ou la structure du sol ou analogue. Soit une telle couche de protection fait partie intégrante de la semelle 1 , de fabrication, soit elle est rapportée sur elle ou associée à elle.

Le cas échéant, la paroi de support 3 peut inclure également un moyen de rigidification localisé dans la paroi de support 3 elle-même.

Comme expliqué ci-dessus, dans un mode de réalisation, on peut viser à recouvrir la traverse 2 avec la semelle 1 . En particulier, on peut prévoir un ou plus champ périphérique 31 de la semelle 1 permettant un maintien latéral de la semelle 1 sur la traverse 2. Le champ périphérique 31 peut être réalisé sous la forme d'un rebord continu 131 dépassant de la face de solidarisation 4 sensiblement de manière distale. Le rebord continu 131 peut par exemple comprendre en son extrémité distale une lèvre 132 rentrante, dirigée vers le centre de la traverse 2.

Pour fabriquer une telle semelle sous traverse 1 , selon une réalisation possible, l'on dispose d'un moyen de moulage de traverse, rigide, formant une cavité de moulage dont la forme est en correspondance avec celle de la traverse 2 à fabriquer et qui est apte à être emplie du béton ou analogue formant la traverse 2.

L'on dispose également de béton ou analogue,

Et l'on dispose d'une semelle fabriquée par le procédé qui sera décrit par la suite.

Puis, l'on emplit la cavité de moulage du moyen de moulage de traverse avec le béton ou analogue à l'état fluide.

Puis, alors que le béton ou analogue n'est pas encore pris en masse, l'on dépose sur la face de solidarisation 5 de la traverse 2, une semelle 1 dans sa configuration générale finale, de sorte que ses éléments de reliefs d'accrochage 8 soient inclus dans la face de solidarisation 5 de la traverse 2 et que la paroi de support 3 de la semelle 1 ne soit pas incluse ou pas totalement incluse dans la face de solidarisation 5 de la traverse 2. Au cours de cette opération, l'air emprisonné entre la semelle 1 et la traverse 2 peut s'échapper par les ouvertures d'évents 126, 127, 128. Si elles sont prévues, les lèvres 132 sont inclues dans les faces latérales de la traverse 2.

C'est ainsi qu'au moyen des éléments de reliefs d'accrochage 8 de la semelle 1 , l'on constitue les éléments de reliefs d'accrochage complémentaires de la traverse 2 de l'ensemble comprenant la traverse 2 et la semelle 1.

Puis, l'on laisse le béton ou analogue de la traverse 2 prendre en masse, de sorte que la semelle sous traverse 1 fasse ainsi partie intégrante de la traverse 2 + 1 .

Dans ce procédé et selon une réalisation, l'on dispose le moyen de moulage de traverse de façon générale horizontale et l'on dépose la semelle 1 par-dessus la face de solidarisation 5 de la traverse 2 laissée accessible en position supérieure. Selon une réalisation, lors du moulage de la traverse 2 dans la cavité de moulage du moyen de moulage de traverse, l'on fait vibrer le moyen de moulage de traverse.

On peut par exemple prévoir une forme des reliefs d'accrochage 8 qui favorise leur pénétration dans le béton ou analogue de la traverse 2. A titre d'exemple, la partie élargie distale 12, tout en restant plus large que la partie rétrécie proximale 1 1 , présente une tête 129 conique pointant en s'éloignant de la face de solidarisation 4.

Il peut être envisagé une autre réalisation du procédé de fabrication de traverse avec semelle 2 + 1 qui est un équivalent du procédé qui vient d'être décrit, et dans lequel au lieu de la séquence emplissage du béton ou analogue / dépose de la traverse 2 sur la face de solidarisation 5 / prise en masse du béton ou analogue, l'on a la séquence dépose de la traverse 2 dans le moyen de moulage de traverse / emplissage du béton ou analogue / prise en masse du béton ou analogue.

Pour fabriquer une semelle sous traverse 1 , telle qu'elle a été décrite précédemment, l'on dispose tout d'abord d'un moyen de moulage de plaque de semelle présentant une certaine rigidité, par exemple élastomère, et comportant une paroi latérale périphérique et une face de conformation de moulage comportant une distribution d'éléments de reliefs de moulage. La paroi latérale périphérique et la face de conformation de moulage délimitent en formant une cavité de moulage dont la forme est en correspondance - de façon complémentaire - avec celle de la semelle 1 à réaliser, en particulier la distribution des éléments de reliefs de moulage est en correspondance - de façon complémentaire - avec la distribution des éléments de reliefs d'accrochage 8. Cette cavité de moulage est apte à être emplie de la matière constitutive de la semelle 1 en vue de son moulage.

Selon les cas, avec le moyen de moulage de plaque de semelle, soit l'on fabrique une semelle 1 individualisée soit l'on fabrique plusieurs semelles 1 en même temps, ces plusieurs semelles formant un ensemble conventionnellement dénommé « plaque de semelle » et, en fin de procédé de fabrication, l'on individualise les semelles 1 , moyennant une coupe transversale de la plaque de semelle. Par « plaque de semelle », l'on entend à la fois une plaque qui constitue une seule semelle ou une plaque dans laquelle sont individualisées plusieurs semelles. Visant ces deux possibilités, l'expression « plaque de semelle » doit se comprendre comme signifiant plaque de semelle d'au moins une semelle.

Un rebord continu 131 peut être prévu pour s'étendre sur toute la longueur de trois des quatre côtés de la semelle 1 . En effet, le chant périphérique 30 d'un quatrième côté de la semelle 1 peut ne pas présenter un tel rebord. Ainsi, le côté de chaque semelle 1 ne comportant pas de rebord continu 131 peut être utilisé pour juxtaposition avec une autre semelle 1 , notamment avec un côté identique d'une autre semelle. Les trois autres côtés recouvrent les flans latéraux de la traverse 2.

Selon les réalisations, d'une part, le moyen de moulage de plaque de semelle est soit un moule ouvert soit un moule fermé. D'autre part, le moyen de moulage de plaque de semelle est soit avec insert de constitution des éléments de reliefs de moulage soit sans insert, les éléments de reliefs de moulage étant réalisés directement dans l'une des parois du moyen de moulage de plaque de semelle.

De façon générale, ce qui a été dit à propos des éléments de reliefs d'accrochage 8, notamment en ce qui concerne leur distribution, peut être transposé au moyen de moulage de plaque de semelle, puisque la distribution des éléments de reliefs de moulage est en correspondance - de façon complémentaire - avec la distribution des éléments de reliefs d'accrochage 8.

Par conséquent, le moyen de moulage de plaque de semelle est caractérisé par des formes et tailles des éléments de reliefs de moulage et/ou la distribution des éléments de reliefs de moulage hétérogènes propres à conduire à la fabrication de semelles 1 présentant cette même caractéristique pour les éléments de reliefs d'accrochage 8.

En particulier, le moyen de moulage de plaque de semelle est tel que des formes et tailles des éléments de reliefs de moulage et/ou la distribution des éléments de reliefs de moulage sont plus grandes dans la zone périphérique que dans la zone médiane du moyen de moulage de plaque de semelle.

Pour fabriquer une semelle sous traverse 1 , l'on dispose par ailleurs de matière polymérique, en particulier d'élastomère de polyuréthane thermodurcissable, apte à être amenée, d'abord, dans un état fluide en vue de son moulage, par ailleurs dans un état solide en vue notamment d'associer la semelle 1 démoulée au béton ou analogue de la traverse 2, et enfin dans un état déformable où la matière polymérique présente une certaine capacité de déformation locale temporaire au moins sensiblement élastique. L'on amène la matière polymérique à l'état déformable ou à l'état solide, par un processus thermique et/ou chimique.

Disposant du moyen de moulage de plaque de semelle et de la matière polymérique sélectionnée et adaptée, le procédé de fabrication de semelle 1 est tel que l'on amène la matière polymérique à l'état fluide et que l'on en emplit la cavité de moulage du moyen de moulage de plaque de semelle, en vue du moulage de la plaque de semelle 1. En particulier, l'on emplit la cavité de moulage avec une seule matière polymérique de sorte à réaliser une semelle sous traverse 1 unitaire.

Alors que la matière polymérique est à l'état déformable, l'on exerce sur la plaque de semelle 1 préalablement moulée, par rapport au moyen de moulage de plaque de semelle, une force relative d'extraction telle que l'on déforme élastiquement et temporairement ses éléments de reliefs d'accrochage 8 dans ledit état déformable, de sorte à les désolidariser des éléments de reliefs de moulage, ce qui permet de démouler la plaque de semelle 1.

Si nécessaire, il est prévu des trous d'évents, permettant l'introduction d'air, de sorte que le démoulage ne soit pas empêché.

Lorsque l'on exerce la force relative d'extraction, l'on déforme élastiquement et temporairement les éléments de reliefs d'accrochage 8 et, le cas échéant, la paroi de support 3 de la plaque de semelle 1 . Par exemple, l'on l'incurve la paroi de support 3.

Puis, l'on dispose la semelle 1 constituée par ou provenant de la plaque de semelle dans la configuration générale qui est sa configuration générale finale alors que la matière polymérique est dans ledit état solide.

Selon une première réalisation possible du procédé, la séquence opératoire est la suivante - l'on amène la matière polymérique à l'état fluide et l'on en emplit la cavité de moulage,

- puis, l'on amène la matière polymérique à l'état déformable,

- puis, dans cet état déformable, l'on exerce sur la plaque de semelle 1 la force relative d'extraction,

- puis, l'on dispose la semelle 1 dans la configuration générale finale avec la matière polymérique à l'état solide.

Pour cette première réalisation du procédé, la matière polymérique est sélectionnée pour être apte à suivre cette séquence opératoire. Selon une seconde réalisation possible du procédé, la séquence opératoire est la suivante :

- l'on amène la matière polymérique à l'état fluide et l'on en emplit la cavité de moulage,

- puis l'on amène la matière polymérique à l'état solide,

- puis, l'on amène la matière polymérique audit état déformable,

- puis, dans cet état déformable, l'on exerce sur la plaque de semelle 1 la force relative d'extraction, - puis, l'on dispose la semelle 1 dans la configuration générale finale avec la matière polymérique à l'état solide.

Pour cette seconde réalisation du procédé, la matière polymérique est sélectionnée pour être apte à suivre cette séquence opératoire.

Le cas échéant, le procédé comporte une ou plusieurs étapes de constitution ou mise en place de la ou des couches fonctionnelles 33, de constitution des reliefs d'accrochage endogènes 36, de constitution ou mise en place de la ou des couches de protection, en particulier anti-perforation. Selon une autre réalisation possible du procédé, la semelle 1 et la traverse 2 sont réalisées préalablement séparément, par exemple par moulage, la première avec les éléments de reliefs 8 et la seconde avec des éléments de reliefs complémentaires des éléments de reliefs 8. Ensuite, la semelle 1 et la traverse 2 ainsi réalisées sont solidarisés mutuellement à force leurs éléments de reliefs complémentaires étant amenés à coopérer.