DOMAINE DE L'INVENTION

La présente invention est relative à un navire de croisière comportant une coque et au moins une superstructure pourvue de plusieurs ponts superposés.

Elle a plus particulièrement trait à un navire de ce type, qui est équipée d'une plateforme élévatrice extérieure.

ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION

De nombreux navires, dont les navires de croisière sont équipées de plateformes élévatrices qui permettent d'acheminer des charges telles que des provisions ou des pièces de rechange, d'un niveau particulier (le plus souvent qui correspond au-dessus de la ligne de flottaison) à un niveau inférieur (par exemple correspondant au pont où les locaux de stockage sont installés).

Ainsi, on connaît des plateformes élévatrices situées à l'intérieur des navires. Leurs dimensions sont limitées aux espaces disponibles à l'intérieur de la structure du bateau. En effet, la présence d'épontilles, de cloisons et de tranches est une contrainte incontournable.

On connaît par ailleurs des plateformes élévatrices extérieures. Elles sont pilotées depuis l'intérieur du bordé d'un navire où elles restent stockées à la mer. Leurs dimensions sont limitées par la porte de bordé ou l'ouverture réalisée dans le bordé.

Lors de la construction du navire, on fait usage de plateformes élévatrices extérieures provisoires qui sont démontées lorsque le navire est en opération.

Enfin, certaines plateformes dites "plateformes tender" sont configurées pour pivoter autour d'un axe horizontal de manière à déployer un quai provisoire. Ces plateformes ne coulissent pas à l'extérieur du bordé. Ainsi, cet état de la technique peut être illustré par les documents de brevet suivants :

BE 365931 décrit un monte-charge amovible qui peut être temporairement adapté sur un navire, seulement en regard de sa coque, pour transférer des marchandises du quai vers le pont principal du navire, et inversement.

DE 2507535 concerne un système de monte-charge qui s'étend seulement en regard de la coque du navire et qui permet de faire transiter des marchandises de l'extérieur vers l'intérieur de la coque, en direction de l'un des ponts de la cale, via le pont principal. Cela est rendu possible grâce à l'emploi d'une tour pivotante.

Enfin, GB 2087342 se rapporte à une structure de double monte- charge, l'un s'étendant à l'extérieur du navire, en regard de la coque, tandis que le second est disposé côté interne, dans la cale.

Quelles que soient leur nature, les plateformes connues de l'état de la technique sont d'un usage limité, que ce soit en termes de déplacement dans le sens vertical qu'en termes de surface disponible. De ce fait, leur usage est limité à des activités de manutention et de chargement.

La présente invention a justement pour but principal d'apporter une solution pratique et simple à ces problèmes. Un but secondaire de l'invention est de permettre de multiplier les possibilités d'usage de la plateforme.

RESUME DE L'INVENTION

Ainsi, la présente invention se rapporte à un navire de croisière comportant une coque renfermant au moins un pont et au moins une superstructure pourvue de plusieurs ponts superposés qui est pourvu d'une plateforme élévatrice extérieure configurée pour être déplacée verticalement, caractérisé par le fait que ledit navire est équipé d'organes de guidage vertical de la plateforme, ces organes s'étendant du pont situé immédiatement au-dessus de la ligne de flottaison jusqu'au pont le plus haut de ladite superstructure, pont situé en regard de l'extrémité supérieure des moyens de guidage.

Par ailleurs, selon d'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de l'invention, prises seules ou en combinaison : - lesdits organes de guidage consistent en une paire de rails parallèles ;

- lesdits organes de guidage comprennent au moins deux paires parallèles de glissières, une paire étant située contre le bordé dudit navire, tandis que la seconde paire est située parallèlement, à distance de ce bordé ;

- ladite plateforme comporte des galets ou patins conformés pour coulisser le long des dits organes de guidage ;

- il comporte des moyens de déplacement de la plateforme le long desdits moyens de guidage ;

- lesdits moyens de déplacement sont choisis dans le groupe constitué par :

- un ensemble de câbles fixés à la plateforme et actionné à l'aide d'au moins un treuil ;

- un système pignon/crémaillère, avec un moteur situé sur ladite plateforme qui entraîne ledit pignon en rotation, tandis que ladite crémaillère s'étend parallèlement auxdits moyens de guidage ;

- un système de convoyage à "pas de pèlerin" ;

- un système d'entraînement à vis ;

- ladite plateforme comporte des bras de reprise des efforts qu'elle génère du fait de son porte à faux ;

- le premier côté de la plateforme le plus proche de la coque et de la superstructure comporte une paire de poteaux qui s'élèvent au-dessus de celle-ci, les dits bras de reprise d'effort comprenant une première extrémité solidaire desdits poteaux et une seconde extrémité solidaire de ladite plateforme au voisinage d'un second côté opposé au premier côté ;

- lesdites paires parallèles de glissières présentent une orientation oblique et rectiligne, une orientation curviligne, ou une combinaison de ces deux orientations ;

- ladite plateforme est équipée d'un coupe-vent et/ou d'un garde- corps ;

- ladite plateforme est équipée de moyens d'amortissement permettant l'accostage d'embarcations ;

- ladite plateforme est équipée de moyens de connexion à des réseaux d'alimentation électrique, d'alimentation en eau et d'évacuation des eaux usées ; BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préféré de l'invention. Cette description est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue de côté, très schématique, d'un navire conforme à l'invention, dont la plateforme est située au niveau de la ligne de flottaison ;

- la figure 2 est une vue analogue à la précédente, ladite plateforme occupant cette fois-ci une position extrême, qui correspond au niveau du pont supérieur de la superstructure ;

- la figure 3 est encore une vue analogue aux précédentes, la plateforme étant représentée dans trois positions différentes, à savoir les deux positions précitées, ainsi qu'une position intermédiaire correspondant au niveau d'un pont également intermédiaire ;

- la figure 4 est une vue en perspective d'un mode de réalisation de ladite plateforme ;

- les figures 5 et 6 sont des vues, respectivement de face et de côté, de la plateforme de la figure 4 ;

- la figure 7 est une illustration en perspective de ce que peut être l'utilisation de la plateforme lorsque celle-ci est positionnée au niveau de la ligne de flottaison ;

- les figures 8 à 10 sont des vues schématiques de face d'un navire conforme à l'invention, équipé de deux plateformes, respectivement à bâbord et tribord, lesquelles sont montrées dans des positions différentes ;

- les figures 1 1 et 12 sont des vues schématiques d'une plateforme dans un mode de réalisation dans lequel elle est déplacée selon un mouvement oblique ;

- les figures 13 et 14 sont également des vues schématiques d'une plateforme dans un mode de réalisation dans lequel elle est déplacée selon un mouvement curviligne ;

- enfin, les figures 15 et 16 illustrent schématiquement et en perspective une forme de réalisation dans laquelle la plateforme est déplacée selon une combinaison de mouvements rectiligne et curviligne. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

Comme annoncé plus haut, les figures 1 à 3 annexées sont analogues et représentent très schématiquement un navire de croisière conforme à l'invention.

Ce navire 1 comporte une coque 10 au-dessus de laquelle s'élève une superstructure 1 1 . La ligne de flottaison est référencée F. La superstructure 1 1 comporte plusieurs ponts superposés portant tous la référence numérique 1 10. Ainsi, le pont 1 10 a est le pont le plus bas de ladite superstructure 1 1 , tandis que le pont 1 10 b s'étend juste au-dessus. Le pont 1 10 n est un pont intermédiaire, tandis que le pont 1 10 s est le pont supérieur.

A titre indicatif, le nombre total de ponts est par exemple égal à quatorze.

Conformément à l'invention, le navire 1 est pourvu d'une plateforme élévatrice extérieure 2 configurée pour être déplacée verticalement, et est équipé d'organes de guidage 3 en translation verticale, ces organes s'étendant de la ligne de flottaison F jusqu'au pont 1 10 s le plus haut de ladite superstructure 1 1 .

On a représenté sur les figures quelques ponts superposés 100 abrités par la coque 10.

On entend par "le pont le plus haut", celui qui est situé à la verticale des organes 3. Bien entendu, dans les zones du navire dans lesquelles le nombre de ponts est encore supérieur, alors les moyens de guidage s'étendent jusqu'au plus haut pont.

En comparant les figures 2 et 3 à la figure 1 , on visualise plusieurs positions possibles de la plateforme. Ainsi, chaque pont 100 et 1 1 0 peut être "desservi" par la plateforme 2.

Dans l'exemple illustré ici, les organes de guidage 3 s'étendent le long d'une façade latérale extérieure du navire (le long du bordé de la coque et au voisinage immédiat des ponts, au niveau de la superstructure).

Bien entendu, même si cela n'a pas été représenté sur les figures, on pourrait prévoir une seconde plateforme le long de la seconde façade. I l est également possible d'équiper ainsi la façade avant et/ou la façade arrière du navire. On se reportera maintenant plus spécifiquement aux figures 4 à 6 pour décrire la structure d'un mode de réalisation préférentiel de la plateforme.

Cette plateforme 2, de grandes dimensions, comporte un premier côté le plus long 20 qui s'étend au plus proche du bordé du navire 1. Le second côté "longitudinal" 21 s'étend parallèlement ou sensiblement parallèlement au premier.

Vu de dessus, cette plateforme s'inscrit dans un rectangle allongé le long du navire.

De la plateforme 2 s'élève une paire de poteaux 52. Ils sont disposés le long du côté 20.

Au sommet de chacun des poteaux 52 prend naissance un bras 5. Ces bras 5, de même que les poteaux 52, sont métalliques et leur première extrémité 50 en est rendue solidaire notamment par soudage.

La seconde extrémité 51 des bras 5 est solidaire de la plateforme elle-même au voisinage du second côté longitudinal.

Entre les poteaux 52 s'étend par ailleurs une première poutre rigidificatrice 53. Une seconde poutre 54, de même type que et parallèles à la première réunit les deux bras 5, sensiblement à mi-longueur.

Les bras 5 ont pour principale fonction de reprendre les efforts de porte à faux générés par la plateforme 2. Ils travaillent essentiellement à la traction.

La partie de la plateforme 2 la plus proche du côté 21 est ici conformée en marches d'escalier 210. Elle est dédiée aux opérations d'amarrage d'embarcation et d'embarquement, ainsi qu'on le verra plus loin dans la description. Cette partie est préférentiellement équipée comme un quai avec de bittes d'amarrage (non représentées) et des "défenses" 22 permettant d'absorber l'énergie lors de l'impact d'embarcations contre la plateforme 2.

Un coupe-vent 23 est avantageusement placé à proximité du bord libre de la plateforme. Dans une variante non représentée, il pourrait s'agir d'un garde-corps.

Plus particulièrement en référence aux figures 4 et 6, nous expliquons ci-après la nature des moyens qui permettent de déplacer la plateforme 2 verticalement par rapport au navire.

Ainsi, dans l'exemple illustré ici, on a affaire à des organes de guidage qui consistent en une paire de rails parallèles 3 dont l'écartement mutuel est égal à celui qui sépare les poteaux 52. Ces rails sont rapportés directement sur le bordé de la coque 10.

Dans le mode de réalisation des figures 8 à 10, la largeur de la coque 10 à la ligne de flottaison est égale à la largeur de la superstructure 1 1 , et dans cette configuration les rails sont également rapportés directement sur la cloison extérieure de la superstructure 1 1 .

Dans certaines configurations, il arrive que la largeur de la superstructure soit partiellement ou totalement, sur toute sa hauteur, inférieure à la largeur de la coque 10. Ainsi, lorsque la superstructure 1 1 présente des parois extérieures non alignées avec le bordé de la coque 10, les rails sont rapportés respectivement sur une structure de soutien intermédiaire fixée à la paroi extérieure de la superstructure 1 1 , de sorte que lesdits rails restent alignés sur toute leur hauteur.

Pour assurer le guidage de la plateforme 2 le long des rails 3, on a affaire à quatre groupes de galets 6. Deux premiers groupes s'étendent à la base des poteaux 50 et sont tournés vers le navire. Les deux autres au voisinage du sommet de ces mêmes poteaux.

Chaque groupe est formé de quatre galets fous en rotation, une première paire étant positionnée d'un côté de chaque rail 3, tandis que la seconde paire est positionnée sur le côté opposé.

Les rails peuvent être remplacés par d'autres organes rectilignes, tel que des poutres, susceptibles de constituer des moyens de guidage.

Les galets peuvent être remplacés par d'autres moyens équivalents tels que des patins.

Dans la forme de représentation illustrée ici des câbles 4 permettent de déplacer la plateforme 2 au moyen d'au moins un treuil non représenté situé sur le navire. Les câbles sont au nombre de quatre, une première paire étant solidaire de la première extrémité 50 des bras 5, tandis que la seconde est solidaire de la partie intermédiaire de ces mêmes bras (au voisinage de la poutre 54).

Lorsque la plateforme est en mouvement, le guidage en translation est réalisé au moyen des groupes de galets 6. La différence de hauteur entre les groupes de galet 6 permet de reprendre le moment dû au poids propre de la plateforme 2 en porte à faux.

Dans un mode de réalisation non représenté, les câbles peuvent seulement au nombre de deux et être intégrés au niveau des rails. Dans des variantes non représentées, les câbles 4 peuvent être remplacés par des chaînes.

Dans encore une version non représentée, on peut faire usage d'un système de pignon/crémaillère. Le moteur entraînant le pignon est situé sur la plateforme 2, tandis que la crémaillère est fixée le long du bordé de la coque 10 et du bordé de la superstructure 1 1 par l'intermédiaire, le cas échéant, d'une même structure de soutien intermédiaire.

On peut encore faire usage d'un système de vérins et moyens de verrouillage permettant à la plateforme de se déplacer en "pas de Pèlerin", ou bien d'un système d'entraînement à vis.

Lorsque la plateforme 2 est stoppée en regard d'un pont 110 particulier, des organes de verrouillage solidaires dudit pont viennent se positionner dans des logements 7 prévus dans la plateforme 2.

La figure 7 donne une idée de ce que peut être l'utilisation d'une telle plateforme 2 lorsqu'elle est placée au voisinage de la ligne de flottaison F. Il s'agit en l'occurrence d'activités récréatives qui peuvent être proposées aux passagers lorsque le navire est immobilisé. Bien entendu, les bras 5 sont positionnés de telle manière qu'ils ne contrarient pas la circulation des personnes.

Enfin, aux figures 8 à 10 est représenté un navire 1 qui est équipée de deux plateformes 2.

Ainsi, la figure 8 correspond à une situation dans laquelle les deux plateformes sont à fleur d'eau. L'une sert à l'avitaillement ou à l'activité d'embarquement/débarquement de passagers du navire (facilité par la présence de marches 210), tandis que l'autre accueille des activités récréatives.

A la figure 9, la plateforme située du côté de la houle est remontée largement au-dessus du niveau de la mer.

Enfin, dans la configuration de la figure 10, les deux plateformes sont arrêtées au niveau du pont le plus haut. C'est par exemple le cas lorsque la houle est forte ou lors du franchissement d'un canal de largeur réduite ou pour offrir une surface supplémentaire audit pont supérieur pour des activités récréatives.

Le mode de réalisation présenté aux figures 11 et 12 est particulièrement adapté aux situations dans lesquelles les ponts successifs de la superstructure du navire sont disposés en retrait les uns par rapport aux autres au fur et à mesure que l'on s'élève en direction du pont le plus haut. Ainsi à la figure 11 ont été représentés seulement trois ponts référencés 11 On, 110n+1 et 110n+2. Bien entendu, cela n'est que purement illustratif et on peut avoir affaire à un nombre différent de ponts.

Dans cette configuration, on considère que les bords libres de ces pont sont situés dans un seul et même plan oblique.

La plateforme 2 est ici associée à des moyens de guidage 8 en forme de glissières, et comporte à cet effet aux quatre angles du rectangle dans lequel elle s'inscrit, des moyens de liaison (non visibles) à des moyens de déplacement (également non visibles) intégrés dans ces glissières.

Ces glissières sont au nombre de quatre dans l'exemple illustré ici, une paire de glissières 8 (la plus à droite sur la figure 11 , dont une seule est visible) étant située contre la bordé du navire, tandis que l'autre paire est située parallèlement à la première paire, à distance du bordé.

Dans la configuration présentée, les glissières ont une orientation rectiligne et oblique, adaptée au profil "en marches d'escalier'" des ponts de la superstructure.

Les moyens de déplacement de la plateforme sont du même type que ceux décrits plus haut. Il est seulement nécessaire de les doubler de manière à déplacer les bords opposés de la plateforme en parfaite synergie. Ce déplacement peut bien entendu être piloté par un automate.

La structure des figures 13 et 14 est relativement similaire à la précédente. Cependant, dans ce cas, les bords libres des ponts ne sont pas tous alignés, de sorte que la plateforme est mobile selon un mouvement curviligne imparti par les moyens moteurs qui équipent les glissières 8 de forme curviligne.

Les vues tridimensionnelles des figures 15 et 16 montrent qu'une glissière 8 de chaque paire forme avec une glissière 8 de l'autre paire, un ensemble monobloc.

Sur ces figures, quatre ponts 11 On à 110n+3 ont été présentés. Bien entendu, le navire peut être pourvu d'un nombre différents de ponts.

Dans encore un mode de réalisation non représenté, on peut envisager que les glissières 8 présentent des portions strictement rectilignes, tandis que d'autres portions ont une forme curviligne, voire sinueuse, ceci pour s'accorder au mieux à la configuration des ponts du navire.

Les modes de réalisation des figures 11 et suivantes sont particulièrement adaptés lorsque la plateforme équipe la poupe d'un navire et encore plus particulièrement quand celui-ci est équipé d'une marina. Par mesure de sécurité, il peut être envisagé de prévoir des moyens de déplacement de la plateforme en redondance, pour parer à toute panne ou incident.

Le déplacement de la plateforme peut être adapté, suivi et/ou contrôlé par des accéléromètres, anémomètres, jauges de contraintes, inclinomètres, moyens de mesure de hauteur de vagues, éventuellement couplés à une alarme.

La plateforme est également pourvue d'un réseau de drainage, de collecte des eaux usées, d'un réseau d'alimentation électrique et/ou d'un réseau d'alimentation en eau chaude / eau froide. La plateforme est équipée de moyens de connexion de ces différents réseaux aux réseaux réciproques du navire.

La plateforme est également pourvu sous sa face inférieure d'un rail pour robot de lavage, en continuité de ceux portés par le navire au niveau des ponts de superstructure équipés d'un tel dispositif

La plateforme est équipée d'amortisseurs ou de parties déformables, qui constitue un excellent moyen d'amortissement de chocs provoqués par les petites embarcations (dites "tenders") qui servent au transfert des passagers du navire.

De plus, il est avantageusement prévu entre chaque pont et la plate-forme, un moyen de déformation élastique tel qu'un joint gonflable conformé pour combler et s'adapter à l'espace résiduel qui est susceptible de les séparer.