COIFFURE CORRESPONDANTS

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention concerne un guide de coupe pour coiffure, un procédé de mise en oeuvre d’un tel guide, ainsi qu’un kit de coiffure comprenant plusieurs de ces guides. L’invention concerne en particulier un principe particulier d’un tel guide de coupe, ainsi qu’une déclinaison de ce principe selon plusieurs guides de coupe, permettant de réaliser une grande variété de types de coiffure, notamment des types de coiffure qui ne serait pas réalisables dans l’art antérieur. Un tel guide de coupe peut tout d’abord être utilisé par les professionnels de la coiffure, dans l’exercice de leur métier. Il trouve également son application pour assister des particuliers, désireux de couper ponctuellement les cheveux de leur entourage.

ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE

De manière classique, les professionnels de la coiffure utilisent généralement un peigne et une paire de ciseaux, durant leur tâche habituelle de coupe des cheveux. On conçoit que l’utilisation de ces outils peut être fastidieuse pour les coiffeurs, en s’accompagnant d’une perte de temps significative. Par ailleurs, pour des particuliers . désireux de couper ponctuellement les cheveux de leur entourage, l’utilisation du peigne et des ciseaux se révèle délicate.

Dans cet esprit on a proposé des guides de coupe, qui sont susceptibles de faciliter la tâche à la fois des professionnels de la coiffure, ainsi que des particuliers. Ces guides de coupe présentent en général deux parties mutuellement mobiles, susceptibles d’immobiliser les cheveux. Ces guides sont équipés d’un bord frontal, dit de coupe, le long duquel l’utilisateur déplace l’outil de coupe, notamment des ciseaux ou une tondeuse, de manière à procéder à la coupe souhaitée des cheveux.

On connaît tout d’abord, par WO 2018 46 101 , un tel guide de coupe formé par un élément inférieur muni de picots, ainsi qu’un élément supérieur articulé sur l’élément inférieur précité. En service il s’agit tout d’abord de placer la zone de la chevelure souhaitée sur l’élément inférieur, puis de faire basculer l’élément supérieur afin d’emprisonner cette zone. Le guide proposé par ce document est en outre équipé d’un verrou, permettant un maintien mutuel fiable des éléments décrits ci-dessus.

On a également proposé, par US 2016 15 145, un guide de coupe formée par deux plaques mutuellement articulées. Ce document enseigne d’emprisonner des mèches de cheveux entre les deux plaques, puis de verrouiller ces dernières. Le bord inférieur de ces plaques forme alors un guide, permettant de déplacer les ciseaux ou la tondeuse. Les différentes solutions, qui ont été présentées dans les paragraphes précédents, ne sont pas révélées entièrement satisfaisantes. En effet, par expérience, on a pu constater que ces guides de coupe ne sont pas utilisés par les professionnels de la coiffure. Ainsi, ces derniers utilisent toujours le peigne et les ciseaux, que ces guides de coupe sont supposés améliorer.

En substance, ces guides de coupe connus ne sont pas source d’avantages significatifs, en ce qui concerne les critères suivants. Tout d’abord, ils n’assurent pas un résultat conforme, en regard de celui qu’ils sont censés réaliser. Par ailleurs ils ne confèrent aucune originalité, en termes de forme de coupe proposée, par rapport au peigne et aux ciseaux utilisés classiquement.

Compte tenu de ce qui précède, un objectif de la présente invention est de remédier, au moins en partie, aux inconvénients de l’art antérieur qui ont été présentés ci-dessus.

La présente invention vise en particulier à proposer un guide de coupe, qui peut être mis en place sur la chevelure de manière simple, de manière à s’affranchir de toute perte de temps significative.

La présente invention vise également à proposer un tel guide de coupe, dont la structure et la mise en œuvre garantissent un résultat satisfaisant, en regard de celui escompté au préalable.

La présente invention vise en outre à proposer un tel guide de coupe, qui autorise le travail de différentes masses de cheveux, la réalisation de différentes tâches de coiffure et de différents effets visuels sur la coiffure, qui ne sont pas permis jusqu’à présent dans l’état de la technique.

OBJETS DE L’INVENTION

Au moins un des objectifs précédents est atteint au moyen d’un guide de coupe (1 ; 101 ; 201 ; 301) pour coiffure, comprenant une première (10 ; 1 10 ; 210 ; 310) et une deuxième (50 ; 150 ; 250 ; 350) parties aptes à coopérer mutuellement, ces parties étant mobiles l’une par rapport à l’autre entre une position inactive et une position active, dans laquelle elles sont aptes à maintenir des cheveux en vue de leur coupe, chaque partie comprenant un bord frontal (30 ; 130 ; 230 ; 330) de coupe et un bord frontal arrière (32 ; 132 ; 232 ; 332) opposé, ce guide comprenant en outre des moyens de maintien des cheveux, dans ladite position active,

caractérisé en ce que les moyens de maintien comprennent des premières (40 ; 140) et deuxièmes (80 ; 180) séries de stries, chaque série de stries étant ménagée sur la face interne (22, 62 ; 122, 162) d’une partie respective et s’étendant entre les bords frontaux opposés d’une partie respective, lesdites première et seconde séries de stries étant de forme complémentaire de manière à maintenir les cheveux tout en assurant une possibilité de glissement de ces cheveux par rapport à ces stries.

Il est du mérite de la Demanderesse, d’avoir identifié l’origine des inconvénients de l’art antérieur, qui ont été exposés ci-dessus.

En substance la demanderesse a constaté qu’un premier type de dispositifs connus est équipé de picots ou analogues, qui bloquent le mouvement des cheveux. Ces dispositifs sont en particulier représentatifs de renseignement de WO 2018 46 101. Dans ces conditions, une fois que ces cheveux sont emprisonnés dans ces picots, leur position ne peut plus être ajustée.

Par ailleurs un autre type de dispositifs connus ne garantissent pas un maintien suffisant des cheveux. Ces dispositifs sont en particulier représentatifs de l'enseignement de US 201615145. Dans ces conditions, en service, les cheveux ont tendance à se déplacer de manière intempestive par rapport au guide de coupe, ce qui altère la qualité du résultat final. Ce déplacement non désiré se produit sous l’action mécanique du passage de la tondeuse ou de la fermeture des ciseaux, le long de ces guides de coupe connus.

Conformément à l’invention, les deux parties du guide de coupe sont équipées, sur leurs faces en regard, au moyen de stries s’étendant entre le bord de coupe et le bord arrière. Ces stries, qui sont de forme complémentaire, permettent par conséquent un maintien satisfaisant des cheveux. Par ailleurs, leur relief permet d’ajuster la position de ces cheveux à l’intérieur du guide, durant toutes les étapes préalables de mise en place. En d’autres termes l’invention garantit à la fois, d’une part, l’ajustement possible avant la coupe et, d’autre part, le blocage satisfaisant des cheveux lors de la coupe de manière à obtenir un résultat techniquement probant.

Selon d’autres caractéristiques avantageuses du guide de coupe de l’invention :

Les stries s’étendent de manière continue entre les bords frontaux opposés, une première extrémité longitudinale de chaque strie débouchant sur le bord de coupe et l’extrémité longitudinale opposée de chaque strie débouchant sur le bord arrière.

Les crêtes de la série de stries équipant l’une des parties sont aptes à coulisser à l’intérieur des creux, ménagées par la série de stries équipant l’autre des parties.

En vue de face, à savoir selon la direction principale des stries, l’ensemble des stries d’une même série présente des dimensions identiques.

En vue de face, la surface de chaque strie est dépourvue de zones anguleuses.

Le guide de coupe comprend au moins une des caractéristiques suivantes :

i) en vue de face, la tangente à la surface des stries forme, avec une parallèle à la surface principale de la série de stries, un angle dont la valeur absolue est inférieure à 60°, en particulier à 45°. ii) en vue de face, l’amplitude entre le creux et la crête de chaque strie est comprise entre 0.5 et 4 mm, en particulier entre 1 et 2 mm, notamment voisine de 1 mm.

iii) en vue de face, la période spatiale entre des stries adjacentes, selon une direction latérale de la série de stries, est comprise entre 2 et 6 mm, en particulier entre 2 et 4 mm, notamment voisine de 4 mm.

Ce guide comprend un organe d’appui pour un outil de coupe, cet organe d’appui s’étendant à partir du bord de coupe de l’une des parties.

Ce guide comprend des moyens d’immobilisation, aptes à immobiliser mutuellement la première partie et la seconde partie, dans la position active.

Ce guide comprend des moyens de confinement des cheveux, destinés à confiner une portion de la chevelure au voisinage du bord de coupe.

Au moins une partie est pourvue de repères visuels, en particulier des encoches régulièrement réparties sur l’organe d’appui.

La seconde partie, formant partie supérieure, comprend des moyens de préhension par au moins un premier doigt d’un utilisateur, notamment le pouce, alors que la première partie, formant partie inférieure, comprend des moyens de préhension par au moins un autre doigt de l’utilisateur.

La partie supérieure comprend un logement d’introduction du pouce de l’utilisateur, alors que la partie inférieure comprend une poignée de prise par les autres doigts de l’utilisateur. Le guide comprend des moyens de liaison entre la première partie et la deuxième partie, ces moyens de liaison étant aptes à relier mutuellement ces deux parties, à la fois dans leur position active et dans leur position inactive.

Les moyens de liaison comprennent une charnière, prévue notamment sur un bord latéral du guide de coupe, les deux parties étant mobiles l’une par rapport à l’autre en rotation, autour de l’axe de la charnière.

Il est prévu des moyens de rappel, notamment élastiques, des deux parties vers leur position active, ainsi que des moyens d’actionnement manuel propre à déplacer les deux parties vers _: leur position inactive.

Les moyens de liaison comprennent deux mors, dont chacun supporte une partie respective, les deux parties étant sensiblement parallèles et mobiles l’une par rapport à l’autre sensiblement en translation selon une direction perpendiculaire à leur surface principale.

Les moyens de liaison comprennent des leviers reliés à chaque mors par une charnière permettant à chaque partie un mouvement en rotation qui permettra l’ajustement les deux parties en position parallèle dans la position active, lesdits leviers étant à leur tour reliés entre eux par une charnière déportée permettant d’actionner manuellement les mors de support des deux parties, de manière à déplacer ces parties entre leurs deux positions fonctionnelles.

Le guide comprend des moyens de préhension par un utilisateur, qui sont déportés par rapport auxdites première et deuxième parties.

Un autre objet de l’invention est un procédé de mise en œuvre du guide de coupe ci-dessus, dans lequel :

on dispose des cheveux sur les stries de l’une des parties, dans ladite position inactive on déplace ces parties l’une par rapport à l’autre, de manière à ce qu’elles se trouvent dans leur position active

on déplace un outil de coupe le long du bord de coupe.

Selon d’autres caractéristiques avantageuses de ce procédé :

Dans la position active, on fait glisser le guide de coupe sensiblement selon la direction longitudinale des stries, et donc le long des cheveux, avant de déplacer l’outil de coupe le long du bord de coupe.

On immobilise mutuellement les deux parties, avant de déplacer l’outil de coupe le long du bord de coupe.

Un autre objet de l’invention est un kit de coiffure comprenant au moins un premier guide de coupe tel que ci-dessus, ainsi qu’au moins un second guide de coupe tel que ci-dessus, le premier guide étant apte à effectuer des premières tâches de coiffure, alors que le second guide et apte à effectuer des secondes tâches de coiffure, distinctes des premières tâches.

Selon d’autres caractéristiques avantageuses de ce kit de coiffure : Le premier guide présente une dimension longitudinale nettement supérieure à celle du second guide.

Une première tâche de coiffure est le travail du contour des extrémités des cheveux.

Une deuxième tâche de coiffure est la réduction d’épaisseur de l’extrémité des mèches par un procédé de dégradé, réduction éventuellement concomitante avec la création d’un mouvement selon le profil de coupe choisi pour cette deuxième tâche. DESCRIPTION DES FIGURES

L’invention va être décrite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d’exemples non limitatifs, dans lesquels :

[Fig. 1] est une vue en perspective, illustrant la partie inférieure d’un guide de coupe conforme à un premier mode de réalisation de l’invention.

[Fig. 2] est une vue en perspective, illustrant la partie supérieure du guide de coupe conforme au premier mode de réalisation de l’invention.

[Fig. 3] est une vue de face, selon l’axe X40 à la figure 1 , illustrant des stries équipant à la fois la partie inférieure et la partie supérieure de ce guide de coupe.

[Fig. 4] est une vue de face, à plus grande échelle, illustrant certaines caractéristiques géométriques des stries de la figure 3.

[Fig. 5] est une vue en perspective, illustrant la mise en œuvre du guide de coupe conforme au premier mode de réalisation de l’invention, mis en place sur une chevelure.

[Fig. 6] est une vue en coupe, illustrant la coopération entre les stries équipant les parties constitutives du guide de coupe conforme à ce premier mode de réalisation ainsi qu’aux trois autres modes de réalisation.

[Fig. 7] est une vue en coupe, illustrant un inconvénient lié à un point anguleux dont permet de s’affranchir l’invention.

[Fig. 8] est une vue en coupe, illustrant un autre inconvénient lié à un autre type de point anguleux dont permet de s’affranchir l’invention.

[Fig. 9] est une vue en perspective, illustrant la partie inférieure d’un guide de coupe conforme à un second mode de réalisation de l’invention.

[Fig. 10] est une vue en perspective, illustrant sous un autre angle la partie inférieure du guide de coupe conforme au second mode de réalisation de l’invention.

[Fig. 1 1 ] est une vue en perspective, illustrant encore sous un autre angle la partie inférieure du guide de coupe conforme au second mode de réalisation de l’invention.

[Fig. 12] est une vue en perspective, illustrant la partie supérieure du guide de coupe conforme au second mode de réalisation de l’invention.

[Fig. 13] est une vue en perspective, illustrant la mise en œuvre du guide de coupe conforme au second mode de réalisation de l’invention, mis en place sur une chevelure. [Fig. 14] est une vue schématique, illustrant un guide de coupe conforme à un troisième mode de réalisation de l’invention.

[Fig. 15] est une vue en perspective, illustrant une partie inférieure susceptible d’équiper le guide de coupe des figures 14 et 17.

[Fig. 16] est une vue schématique, illustrant un mode d’opération de coiffure dit en suspension, utilisant le guide de coupe des figures 14, 15 et 17. [Fig. 17] est une vue schématique, illustrant un guide de coupe conforme à un quatrième mode de réalisation de l’invention.

[Fig. 18] est une vue en perspective, illustrant un guide de coupe conforme à un mode de réalisation supplémentaire de l’invention, dont la surface principale est recourbée.

[Fig. 19] est une vue en perspective, illustrant sous un autre angle le guide de coupe de la figure 18.

[Fig. 20] est une vue en perspective, illustrant une première phase de mise en oeuvre d’un guide de coupe, constituant une variante du guide de coupe de la figure 16.

[Fig. 21] est une en perspective, illustrant la mise en œuvre d’un guide de coupe, constituant une autre variante du guide de coupe de la figure 16.

[Fig. 22] est une vue en perspective, illustrant une seconde phase de mise en œuvre du guide de coupe de la figure 20.

[Fig. 23] est une vue en perspective, illustrant un autre guide de coupe dont la surface principale recourbée.

[Fig. 24] est une vue en perspective, illustrant une variante de réalisation du guide de coupe la figure 13.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE

Le guide de coupe conforme au premier mode de réalisation de l’invention, lequel est désigné dans son ensemble par la référence 1 , comprend essentiellement deux parties principales. La première de ces parties, dénommée partie inférieure ou base, est affectée de la référence 10 alors que la seconde de ces parties, dénommée partie supérieure ou couvercle, est affectée de la référence 50. Les termes respectivement inférieure et supérieure désignent la disposition de la partie concernée par rapport à la chevelure, lors de la mise en œuvre de l’invention.

La partie inférieure 10 comprend tout d’abord un corps 20, réalisé sous forme d’une plaque. Cette dernière doit, dans la mesure du possible, être relativement mince. Cela permet de réduire l’encombrement global, ainsi que la masse du guide. En revanche cette plaque doit présenter une épaisseur suffisante, de manière à garantir la résistance mécanique nécessaire. Par ailleurs cette épaisseur doit être suffisante pour garantir l’appui d’une tondeuse sur la collerette, qui sera décrite ci-dessous, ainsi que pour permettre l’ouverture de ciseaux de coupe.

On note 22 la face interne du corps 20, à savoir celle qui est tournée en service vers la partie supérieure 50, ainsi que 24 sa face opposée, dite externe. En vue de dessus, on note 30 et 32 les bords frontaux opposés du corps 20. Le bord 30 est dénommé bord de coupe, en ce qu’il délimite le trajet d’un outil de coupe, tel que des ciseaux ou une tondeuse. Ce bord frontal 30 présente une forme, qui correspond à celle que l’on souhaite donner à la portion de cheveux choisie. Dans l’exemple illustré, comme montré également sur la figure 5, cette forme est recourbée. Néanmoins on peut prévoir d’autres formes pour ce bord de coupe, en fonction de la demande émanant de la personne à coiffer. En référence à nouveau à la figure 1 , le bord de coupe 30 est prolongé par une collerette 31 dont la fonction sera explicitée dans ce qui suit. Par ailleurs le bord 32, dénommé bord arrière, présente une forme rectiligne dans le présent mode de réalisation.

Ces bords frontaux 30 et 32 se rejoignent à leurs extrémités opposées, en des bords latéraux 34 et 36. On notera que, dans le présent mode de régulation, la forme globale du corps est dissymétrique. En effet, la dimension longitudinale de l’un 34 de ces bords est bien supérieure à celle de l’autre bord 36. Un pion 35 fait saillie vers le haut, à partir de la jonction entre les bords 30 et 34. Par ailleurs un ergot 37 fait saillie vers le haut à partir de la jonction entre les bords 30 et 36. Cet ergot est pourvu d’un méplat 38, formant taquet, lequel fait saillie en direction du pion précité.

La face interne 22 du corps 20 est munie d’une série de stries 40, plus particulièrement visibles sur les figures 3 et 4. Ces stries, qui sont disposées de façon mutuellement parallèle, s’étendent entre les bords frontaux opposés 30 et 32. De manière plus précise, une première extrémité longitudinale de chaque strie débouche sur le bord frontal arrière, alors que l’extrémité longitudinale opposée de cette strie débouche sur le bord de coupe. On note S22 la surface principale de la face interne 22, laquelle est plane sur les figures 3 et 4, aux stries près. À titre de variante, on peut prévoir que cette surface principale est recourbée. Cette possibilité est illustrée, d’une part, sur les figures 18 et 19 montrant un guide de coupe 401 permettant de réaliser un carré de type plongeant et, d’autre part, sur la figure 23 illustrant un guide de coupe 501 permettant de réaliser une frange.

Chaque strie 40 est formée par un relief, s’étendant vers le haut à partir de ce plan principal. Par convention, la jonction entre les stries adjacentes est délimitée par le point de plus faible altitude de ce relief, situé par conséquent sur la surface principale S22. Pour plus de clarté, sur la figure 4, on a noté 40A à 40C trois stries adjacentes. On a également noté, sur cette même figure, les crêtes 41 A à 41 C de ces stries, ainsi que les creux 42A à 42C formant les fonctions entre ces stries.

Les différentes stries 40 sont mutuellement identiques, à savoir qu’elles présentent des caractéristiques identiques les unes des autres. Par conséquent, les différents écartements entre des stries adjacentes sont également identiques.

On a matérialisé, sur la figure 1 , le repère orthogonal relatif aux stries ci-dessus. On note sur cette figure X40 la direction principale des stries, Y40 la direction latérale des stries, perpendiculaire à la direction principale et incluse dans la surface principale ci-dessus, ainsi que Z40 la direction orthogonale, perpendiculaire à la surface principale ci-dessus. Sur la figure 4 on note a40 l’amplitude de chaque strie, à savoir la distance séparant chaque creux et chaque crête, selon l’axe Z40. Par ailleurs on note p40 la période spatiale des stries, à savoir la distance séparant la crête de deux stries adjacentes, selon l’axe Y40. On note également a40 l’angle formé, en chaque point des stries, entre la tangente T40 à la surface de cette strie et l’axe Y40. On note en outre L40 la longueur maximale des stries, ainsi que L1 la dimension principale du guide de coupe, correspondant à la distance entre les stries opposées selon la direction latérale Y40.

À titre d’exemples avantageux, mais non limitatifs, les différentes caractéristiques géométriques remarquables ci-dessus peuvent présenter les valeurs suivantes :

- a40 est compris entre 0,5mm et 4mm, en particulier entre 1 mm et 2mm, notamment voisin de 1 mm.

- p40 est compris entre 2mm et 6mm, en particulier entre 2mm et 4mm, notamment voisin de 4mm.

- a40 est compris entre -60° et 60° , en particulier entre -45° et +45°

- L40 est compris entre 2mm et 100mm, en particulier entre 20mm et 80mm pour le deuxième, le troisième , ainsi que le quatrième mode de réalisation, entre 20mm et 100mm pour le premier, le troisième , ainsi que le quatrième mode de réalisation. Dans ce premier mode de réalisation, ainsi que dans le deuxième mode de réalisation ci- après, les stries présentent des longueurs différentes entre elles, du fait de la forme globale du guide. Comme on le verra dans ce qui suit, les guides de coupe des troisième et quatrième modes de réalisation peuvent posséder des stries dont la longueur est sensiblement identique, en présentant une valeur particulièrement faible.

- L1 est compris entre 10mm et 300mm,

o en particulier entre 20mm et 50mm pour le deuxième mode de réalisation et, par conséquent, également pour le troisième et le quatrième mode de réalisation, notamment voisin de 50mm,

o En particulier entre 50mm et 300mm pour le premier mode de réalisation et, par conséquent, également pour le troisième et le quatrième mode de réalisation, notamment entre 150mm et 250mm

o En particulier entre 10mm et 300mm pour le troisième mode de réalisation et le quatrième mode de réalisation.

La partie supérieure 50 présente une forme, ainsi que des dimensions globalement analogues à celles de la partie inférieure 10 décrite ci-dessus. Par conséquent, ces deux parties peuvent être mutuellement superposées. Par analogie avec ce qui a été présenté ci-dessus, la partie supérieure 50 comprend un corps 60, dont on note respectivement 62 et 64 les faces interne et externe. On note par ailleurs 70 et 72 les bords frontaux opposés du corps 60, ainsi que 74 et 76 ses bords latéraux. En service les bords respectivement 30 et 70, 32 et 72, 34 et 74, ainsi que 36 et 76 sont disposés à l’aplomb l’un de l’autre. Un plot 75, destiné à coopérer avec le pion 35, fait saillie vers le bas le long du bord 74. Le méplat 38 de la partie inférieure coopère avec la face externe 64 de la partie supérieure afin de solidariser les mouvements des parties respectives selon l’axe Z40.

La face interne 62 du corps 60 est munie d’une série de stries 80, analogue à celle 40. Comme le montre en particulier la figure 6, les stries respectivement 40 et 80 sont complémentaires. En substance ces stries présentent les mêmes caractéristiques dimensionnelles, en étant ajustée selon l’axe Y40 de façon à ce que les crêtes 41 de la série de stries 40 pénètrent dans les creux 82 de la série de stries 80, alors que les crêtes 81 de la série de stries 80 pénètrent dans les creux 42 de la série de stries 40.

Un procédé de mise en oeuvre du guide de coupe 1 , présenté ci-dessus, va maintenant être détaillé dans ce qui suit.

II s’agit tout d’abord de disposer une portion de cheveux sur la face interne de la partie inférieure 10. Cette portion de cheveux est placée de manière sensiblement parallèle aux stries, ménagées sur sa face interne. Cette opération peut être réalisée à la main, ou bien à l’aide d’un peigne. On notera que le pion 35 et l’ergot 37 permettent de confiner les cheveux, afin qu’ils ne s’échappent pas hors de cette partie inférieure. Les cheveux peuvent également être répartis, en les faisant glisser perpendiculairement aux stries, par exemple de façon manuelle. Lors de l’étape initiale, décrite ci-dessus, la partie supérieure 50 ne coopère pas avec la partie inférieure 10, de sorte que ces parties présentent une position dite inactive.

Puis on rapproche la partie supérieure 50, vis-à-vis de la partie inférieure 10. De façon plus précise, on fait pénétrer les crêtes des stries de la partie supérieure dans les creux des stries de la partie inférieure, et vice versa. Ces parties 10 et 50 adoptent alors une position, dite active. Les cheveux, sélectionnés au cours de l’étape précédente, sont alors maintenus entre les stries en regard. Leur position peut être à nouveau ajustée, en serrant leurs extrémités entre les doigts puis en les déplaçant.

Une fois que la position définitive des cheveux a été réglée, on immobilise mutuellement les parties 10 et 50, par glissement selon l’axe X40 de la partie supérieure sur la partie inférieure, la face externe 64 de la partie supérieure passant sous le méplat 38 formant taquet de la partie inférieure, jusqu’à ce que le plot 75 entre en butée avec le pion 35. Puis on fait glisser le guide de coupe, selon une direction parallèle à celle des stries, à l’opposé de la tête de la personne à coiffer. La longueur souhaitée peut être identifiée au préalable par une partie des cheveux, qui sont dénommées cheveux témoin. Dans ce cas, on fait glisser le guide de coupe jusqu’à ce que l’extrémité de ces cheveux témoin soit située sur le bord de coupe.

On procède ensuite à l’opération de coupe proprement dite. À cet effet, on déplace l’outil de coupe le long des bords de coupe, disposés à l’aplomb l’un de l’autre. On notera que la collerette 31 , prolongeant le bord de coupe inférieure 30, assure une protection efficace vis-à-vis d’éventuelles coupures que la personne à coiffer aurait à subir. En effet cette collerette permet un appui de cet outil de coupe, notamment dans le cas d’une tondeuse, tout en limitant son débattement, notamment dans le cas d’une paire de ciseaux.

De manière typique, lorsque le guide de coupe est positionné de telle sorte qu’il existe une extrémité latérale du bord de coupe positionnée plus haut que l’autre, deux possibilités principales peuvent être envisagées. Ainsi, dans le cas d’une paire de ciseaux, cette coupe est effectuée de bas en haut de ce bord de coupe. En revanche, dans le cas d’une tondeuse, cette coupe est réalisée préférentiellement de haut en bas.

La présence des stries 40 et 80, qui sont des éléments essentiels de l’invention, apporte des avantages significatifs vis-à-vis de l’art antérieur. En effet, lors de la coupe des cheveux, l’outil de coupe exerce une force mécanique sur ces derniers. En l’absence de moyens de maintien, comme dans le cas des plaques lisses de l’art antérieur présenté ci- dessus, cette force tend à déplacer les cheveux, par rapport à la position originelle qu’ils doivent adopter. Par conséquent, le résultat technique est insatisfaisant, en regard de celui escompté. Dans cette optique la présence des stries, équipant le guide de coupe de l’invention, assure un maintien efficace des cheveux, référencés C sur la figure 6, en vue d’un résultat satisfaisant. En d’autres termes la force de maintien exercée par les stries est supérieure à la force exercée par l’outil de coupe.

Par ailleurs, dans le cas des picots de l’art antérieur présenté ci-dessus, ces derniers génèrent une force d’immobilisation latérale significative. Cela entrave le déplacement volontaire des cheveux, par l’utilisateur. Par ailleurs, dans les zones dépourvues de picots, il existe un espace intercalaire entre les parties en regard du guide, ce qui est susceptible de générer des déplacements parasites des cheveux.

Dans cette optique la présence des stries, conforme à l’invention, permet l’application de façon certaine d’une force sur les cheveux, même s’ils sont en faible nombre. En effet, dans l’invention, il n’existe pas d’épaisseur minimale de cheveux correspondant à la hauteur des picots de l’art antérieur. En effet les surfaces destinées à coopérer mutuellement, dans l’invention, sont adaptées pour être en contact en tout point, de sorte à exercer une compression sur les cheveux tout le long du profil de coupe. Cette compression, complétée par le mouvement ondulatoire qui s’oppose au déplacement latéral en position active, permet de résister à la force de l’utilisateur lors de l’usage de l’outil de coupe. En d’autres termes, la force de maintien générée par les stries est supérieure à la force manuelle susceptible d’être exercée par l’utilisateur lors de l’usage de l’outil de coupe, sans effort excessif.

On notera également que la forme proprement dite des stries, conforme à une caractéristique avantageuse de l’invention, présente des avantages spécifiques. En effet, en référence à la figure 4, qui est une vue de face selon la direction longitudinale X40, la forme des stries est dépourvue de régions anguleuses. En d’autres termes, l’angle de la tangente aux stries varie de façon continue. Par ailleurs, les valeurs préférées de l’angle a40, qui ont été présentées ci-dessus, permettent d’éviter de bloquer latéralement les cheveux durant la phase d’ajustement.

Les caractéristiques ci-dessus permettent à l’utilisateur de faire glisser aisément les cheveux, perpendiculairement aux stries, durant la phase d’ajustement préalable. Par ailleurs, il y a continuité de la répartition des cheveux. En d’autres termes, il n’existe sensiblement pas de zone, entre les séries de stries en regard, dans laquelle des cheveux seraient absents. À cet égard on notera qu’on peut utiliser délibérément les repères visuels, qui vont être décrit ci-après, pour indiquer une limite de positionnement des cheveux.

La figure 7 illustre une première possibilité de réalisation, susceptible de générer un inconvénient dont s’affranchit l’invention. En effet, sur cette figure, on a représenté un picot 1002 formant un point anguleux 1000. Lors de la phase d’ajustement consistant à déplacer transversalement les cheveux, ce picot forme un point dur, sur lequel les cheveux butent et sont bloqués dans leur mouvement de glissement.

La figure 8 illustre une autre possibilité de réalisation, susceptible de générer un inconvénient dont s’affranchit l’invention. En effet, sur cette figure, le point anguleux 1010 délimite un goulot d’étranglement 1012, crée une zone d’absence de cheveux. Par conséquent, il se forme une zone 1014 au sein de laquelle se produit une rupture dans la continuité dans la répartition de ces cheveux.

À cet égard, on notera que la valeur a40 d’amplitude, comme présentée ci-dessus, est également avantageuse. En effet, cette valeur relativement faible permet d’éviter que les cheveux se logent préférentiellement au sein des creux, formés par les stries.

Les figures 9 à 13 illustrent un second mode de réalisation, du guide de coupe conforme à l’invention. Sur ces figures, les éléments mécaniques analogues à ceux du premier mode de réalisation y sont affectés des mêmes numéros de référence, augmentés du nombre 100.

Le guide de coupe de second mode de réalisation diffère tout d’abord du premier mode ci- dessus, en ce que ce guide de coupe 101 présente une dimension longitudinale L101 sensiblement inférieure à celle L1 du guide de coupe 1. En effet ces deux variantes de guide de coupe sont préférentiellement destinées à des tâches de coiffure distinctes, qui seront détaillée ci-après.

Comme le montrent notamment les figures 9 à 1 1 , la partie inférieure 110 de ce guide de coupe 101 comprend un corps 120, dont on note 130 le bord de coupe et 132 le bord arrière. Ces bords frontaux se rejoignent en des bords latéraux 134 et 136, munis de tiges respectives 135 et 137. Ces dernières forment des butées pour les cheveux, en ce sens qu’elles permettent de confiner la zone de chevelure choisie entre ces tiges. Par ailleurs la face externe 124 de cette partie inférieure 1 10 est équipée d’une poignée 126, permettant la préhension par des doigts de l’utilisateur, en particulier ceux compris entre l’index et l’auriculaire.

Par ailleurs la face interne 122 est pourvu de stries 140, qui sont analogues à celles 40 décrites ci-dessus. La collerette 131 , faisant saillie à partir du bord 130, possède la même fonction technique que celle 31 ci-dessus. Elle est en outre creusée d’une pluralité d’encoches 139, régulièrement réparties le long de cette collerette. Cës encoches 139 assurent une fonction de repère visuel, à savoir qu’elles permettent d’utiliser uniquement une partie du bord de coupe, en particulier pour stopper progressivement un effet de mouvement. On notera que, même si ces encoches ne sont pas illustrées sur le guide de coupe du premier mode de réalisation, de telles encoches peuvent équiper ce guide de coupe 1.

Comme le montre la figure 12, la partie supérieure 150 du guide de coupe 101 comprend un corps 160, dont on note 170 le bord de coupe et 172 le bord arrière. Ces bords se rejoignent en des bords latéraux, dont un seul 174 est référencé. Le second mode de réalisation diffère du premier guide de coupe, également en ce que le bord de coupe 170 est prolongé vers le haut par un voile 190. Par ailleurs le bord arrière 172 est prolongé vers le haut par un flanc 192, qui se prolonge par un retour 194 reliant le voile précité. En outre deux nervures 196 s’étendent entre ce flanc 192 et ce voile 190, sur uniquement leur région supérieure. Par conséquent le voile, le flanc, le retour et les nervures délimitent un logement 198 d’introduction d’un doigt de l’utilisateur, notamment son pouce. Ce logement est ouvert en direction du bord latéral 174, de façon à autoriser cette introduction du pouce. En revanche ce logement est, soit fermé, soit ouvert par une ouverture de faible dimension, de manière à assurer un calage fiable du pouce dans le logement.

La mise en oeuvre du guide de coupe 101 est globalement similaire à celle, décrite ci- dessus en référence au guide de coupe 1. On notera que cependant que les deux parties 1 10 et 150 sont équipées de moyens de préhension respectifs. De manière typique, l’utilisateur manipule la partie supérieure 150, en introduisant son pouce dans le logement 198. En parallèle, l’utilisateur maintient la partie inférieure 1 10, en introduisant ses autres doigts dans la poignée 126. L’utilisateur peut donc, en mobilisant une unique main, impartir un mouvement de pince qui réalise l’ouverture et la fermeture du guide de coupe. Par ailleurs la figure 24 illustre l’utilisation d’un guide de coupe 101’, lequel est analogue au guide 101 ci-dessus, à quelques différences structurelles près.

Les figures 14 à 16 illustrent un troisième mode de réalisation, du guide de coupe conforme à l’invention. Sur ces figures, les éléments mécaniques analogues à ceux du premier mode de réalisation y sont affectés des mêmes numéros de référence, augmentés du nombre 200.

Le guide de coupe du troisième mode de réalisation diffère tout d’abord des modes ci- dessus, en ce qu’il existe des moyens de liaison entre les parties constitutives de ce guide. On notera en effet que, dans les modes de réalisation ci-dessus, les parties sont indépendantes dans la position inactive. En revanche, dans ce troisième mode de réalisation, ces parties sont reliées au moyen d’une charnière 290, prévue au niveau d’un des bords latéraux du guide. Dans ces conditions, les parties 210 et 250 sont mobiles l’une par rapport à l’autre en rotation, autour de l’axe principal de la charnière.

Cette charnière est munie de moyens de rappel 292, typiquement de nature élastique. Ces moyens de rappel, qui sont de tout type connu en soi et sont illustrés de façon schématique, contribuent à rapprocher les parties constitutives l’une par rapport à l’autre, en direction de leur position active. Par ailleurs le guide est équipé au moyen de branches 294, qui sont également de type connu en soi et sont illustrées de façon schématique. Ces branches permettent d’écarter les parties constitutives l’une à l’opposé de l’autre en direction de leur position inactive, à l’encontre des moyens de rappel ci-dessus.

Par ailleurs le guide comprend une tringle de préhension 296, solidaire de la partie inférieure 210. Cette tringle est déportée par rapport aux parties 210 et 250, de sorte qu’elle permet une prise en main par l’utilisateur à distance de l’espace global occupé par les parties constitutives. Cette mesure constructive est avantageuse, en particulier car elle permet des modes de coiffure différents de ceux présentés ci-dessus. Cette tringle déportée permet notamment de se rapprocher du crâne, de manière à permettre la coupe de cheveux relativement courts.

Dans la présentation des deux premiers modes de réalisation, on a illustré les cheveux qui retombent sous l’effet de leur propre poids, afin d’être travaillés. Ce mode d’opération, dit gravitaire, est également possible avec le guide de coupe 201. Néanmoins, ce dernier est également adapté pour un mode d’opération dit en suspension. Dans cette optique, comme le montre la figure 16, le guide de coupe est placé sensiblement au même niveau, ou bien au-dessus du niveau de la racine de la portion de cheveux choisis. La portion de cheveux à travailler est maintenue par le guide, la tenue étant assurée par une unique main. On peut également procéder à la phase d’ajustement par pincement, comme décrit ci-dessus, une fois que les deux parties constitutives sont en contact. L’utilisateur peut alors faire glisser l’outil de coupe le long du bord de coupe, comme dans les modes de réalisation ci-dessus. On notera que le guide de coupe 101 peut également être utilisé dans le mode en suspension, présenté ci-dessus. Néanmoins, ce guide 101 ne permet pas de se rapprocher autant du crâne, qu’avec le guide de coupe 201.

Les guides de coupe 1 et 101 présentent des bords arrière, dont la forme rectiligne est bien adaptée pour une coupe gravitaire. En effet sous leur poids, les cheveux peuvent s’affaisser en amont du guide puisque celui-ci pourra être légèrement relevé par rapport à l’axe vertical. Il est donc important que le bord arrière ne gêne pas la circulation latérale des cheveux lors de leur l’ajustement, même en cas d’affaissement sous leur poids. C’est pourquoi la forme rectiligne est optimale pour une bonne circulation latérale. En outre, plus on descend et plus le poids du cheveu est important, de sorte qu’il est important de soutenir ce poids par une longueur L40 plus importante vers le bas du guide. Cette longueur plus importante vers le bas du guide est également nécessaire car la préhension du guide se fera par le bas pour le premier mode de réalisation, et aussi car la base du pouce, située en bas dans le deuxième mode de réalisation, est plus large que l’extrémité du pouce.

Le guide de coupe 201 peut également présenter des bords arrière rectilignes, dans le cas d’une coupe gravitaire. À titre de variante, comme le montre la figure 15, le bord arrière de chaque partie du guide de coupe peut également être recourbé de façon à être sensiblement parallèle au bord de coupe. De la sorte, ce bord arrière peut épouser la forme du crâne, de sorte qu’il peut être placé sensiblement au contact de ce dernier et, par conséquent, permettre des coupes plus courtes.

Par ailleurs les figures 20 à 22 illustrent des guides de coupe analogues à celui 201 ci- dessus, à quelques différences structurelles près. Les figures 20 et 22 illustrent deux étapes de l’utilisation d’un guide de coupe 201’, susceptible d’être pris en main par le dessus. De plus la figure 21 illustre une étape de l’utilisation d’un guide de coupe 201”, qui est susceptible d’être pris en main par au-dessous.

La figure 17 illustre un quatrième mode de réalisation, du guide de coupe conforme à l’invention. Sur cette figure 17, les éléments mécaniques analogues à ceux du troisième mode de réalisation y sont affectés des mêmes numéros de référence, augmentés du nombre 100.

Tout comme pour le guide de coupe 201 , le guide 301 de ce quatrième mode de réalisation est pourvu de moyens de liaison entre ses parties constitutives. En substance chaque partie 310 et 350 est solidaire d’un mors respectif 398 et 399, par tous moyens appropriés. Dans ces conditions, les parties 310 et 350 sont mobiles l’une par rapport à l’autre en translation, selon un axe vertical sur la figure, à savoir perpendiculaire à la surface principale de chaque partie.

Chaque mors 398 et 399 est relié à un levier respectif 391 et 393, au moyen d’une charnière respective 395 et 397 parallèle à l’axe des stries et solidaire de ce levier. Par ailleurs les leviers sont mutuellement reliés par une autre charnière 390, munie d’un moyen de rappel 392 de nature élastique, analogue à celui présenté en référence au guide 201. Des branches 394 liées à la charnière 390 permettent d’écarter les parties constitutives l’une à l’opposé de l’autre, en direction de leur position inactive, à l’encontre des moyens de rappel ci-dessus.

Durant leurs déplacements entre leurs positions fonctionnelles, les parties constitutives sont sensiblement parallèles, les charnières reliant les mors 395 et 397 permettant l’ajustement nécessaire de ce mouvement quasi parallèle. Cette caractéristique est avantageuse, dans la mesure où une légère pression exercée sur les leviers permettra de relâcher légèrement la pression exercée sur les cheveux de façon uniforme sur toute la longueur du profil de coupe, et donc de pouvoir ajuster la position des cheveux en les saisissant entre les doigts et en exerçant une force suffisante pour les maintenir en suspension mais pas excessive pour ne pas empêcher le mouvement de glissement opéré par le pincement des cheveux entre les doigts. Enfin le guide 301 est équipé d’une tringle de préhension 396, analogue à celle 296 décrite ci-dessus.

Tout comme dans le troisième mode de réalisation, le guide 301 est adapté pour un mode opératoire gravitaire, ainsi qu’un mode opératoire en suspension. Dans cet esprit, les bords arrière de ce guide peuvent présenter une forme respectivement droite et recourbée. L’invention propose en outre un kit de coiffure, comprenant au moins deux guides de coupe de natures différentes. On pourra ainsi associer, au sein de ce kit, des guides susceptibles de réaliser des tâches de coiffure distinctes. En référence à la description ci-dessus, le guide 1 est typiquement approprié pour réaliser une tâche dite de contour des extrémités des cheveux. Cela est notamment dû au fait qu’il possède une dimension longitudinale élevée, de sorte qu’il peut être placée sur une grande surface de la chevelure.

En revanche, le guide 101 est typiquement approprié pour réaliser une tâche dite de mouvement et de réduction d’épaisseur. En effet, sa dimension longitudinale plus faible lui confère une meilleure maniabilité, de sorte qu’il peut permettre le travail des cheveux selon des mouvements complexes. En particulier, il est adapté pour désépaissir mèche par mèche, avec une forme spécifique dans le profil d’affinement progressif de la mèche. En outre, il permet de conférer une sorte de mouvement aux cheveux, à savoir une forme et une orientation spécifique qui sera choisie par l’utilisateur. Par ailleurs les guides 201 et 301 peuvent présenter des dimensions longitudinales variables. On peut tout d’abord prévoir de les réaliser selon une longueur relativement élevée, de sorte qu’ils peuvent permettre les mêmes tâches de coiffure que le guide 1 du premier mode de réalisation. À titre d’alternative, on peut leur conférer une longueur relativement réduite, de manière à réaliser les mêmes tâches de coiffure que le guide 101 du deuxième mode de réalisation.

Le guide de coupe conforme à l’un ou l’autre des modes de réalisation ci-dessus, peut être réalisé en tout matériau approprié. De manière préférée, un tel matériau est susceptible d’être fabriqué selon une impression tridimensionnelle ou bien moulé, de manière à faciliter la fabrication en grande série. À titre d’exemples non limitatifs, on pourra par exemple citer l’acide polylactique (ou PLA).