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Title:
DAMPING DEVICE FOR A SHOE BINDING ON A SLIDING OR ROLLING BOARD AND METHOD FOR IMPLEMENTING SAID DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/033307
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a damping device (1) for a shoe binding on a sliding or rolling board (3) having a longitudinal axis (5). The device includes a bearing plate (10) on which said shoe binding can be immobilised. The bearing plate (10) is mounted so as to be capable of a translation movement perpendicular to the surface thereof on said board (3) via an elastic structure (20a, 20b) associated with rods (30) for guiding the translation movement of the bearing plate and via means (35, 35') for assembling the latter to the board (3). This structure includes two independent elastic means (20a, 20b), with one (20a) located at the front of the bearing plate (10) and the other (20b) at the rear of said bearing plate so as to define between them a free displacement space (25) for the bearing plate (10) between the latter and the board (3). Smooth bearings (50a, 50b) are connected to the bearing plate (10) and are mounted so as to be capable of sliding along said guiding rods (30) that remain connected to the sliding board (3).

Inventors:
BRILLAT DANIEL (CH)
Application Number:
PCT/CH2008/000380
Publication Date:
March 19, 2009
Filing Date:
September 12, 2008
Export Citation:
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Assignee:
BRILLAT DANIEL (CH)
International Classes:
A63C5/075; A63C9/00
Foreign References:
EP0469452A11992-02-05
US5820154A1998-10-13
Attorney, Agent or Firm:
MOINAS, Michel et al. (42 rue Plantamour, Geneve, CH)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif amortisseur (1) pour une fixation de chaussure sur une planche (3) de glisse ou de roulage d'axe longitudinal (5), comprenant une plaque-support (10) à la surface supérieure (11) de laquelle ladite fixation de chaussure peut être immobilisée, cette plaque-support (10) étant destinée à être montée mobile en translation, suivant une direction (7) sensiblement perpendiculaire à sa surface supérieure (11), sur ladite planche (3) par l'intermédiaire d'une structure élastique (20a, 20b) associée à des tiges de guidage (30) du mouvement de translation de la plaque- support (10) et d'un moyen d'assemblage (35, 35') de cette dernière à la planche (3) , ladite structure élastique est constituée de deux moyens élastiques (20a, 20b) indépendants situés pour l'un (20a) à l'avant de ladite plaque-support (10) et pour l'autre (20b) à l'arrière de cette dernière en laissant entre eux un espace libre (25) de débattement pour la plaque-support (10) entre cette dernière et la planche (3) , caractérisé en ce que des paliers lisses (50a, 50b) sont rendus solidaires de la plaque-support (10) et sont montés en coulissement le long desdites tiges de guidage (30) rendues solidaires de la planche de glisse (3) .

2. Dispositif amortisseur (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que les paliers lisses (50a) desdites tiges de guidage associées au moyen élastique (20a) situé à l'avant de la plaque-support (10) sont chacun constitués d'un alésage cylindrique (50a) sans jeu avec la tige de guidage (30) correspondante, et ceux (50b) situés à l'arrière de la plaque-support (10) sont chacun constitués d'un alésage oblong (50b) autorisant un déplacement relatif de la tige de guidage (30) par rapport à son palier (50b), uniquement dans le sens de l'axe longitudinal (5) de la planche (3) .

3. Dispositif amortisseur (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit moyen d'assemblage est constitué d'une butée (35, 35'), rendue solidaire de la planche (3), qui maintient ladite plaque-support (10) entre cette butée et le moyen élastique (20a, 20b) , de préférence en contact permanent avec ce moyen élastique (20a, 20b) .

4. Dispositif amortisseur (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que la butée (35, 35') est une butée réglable en position dans ladite direction (7), le long d'une portion filetée (36, 36', 36") .

5. Dispositif amortisseur (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens élastiques (20a, 20b) sont constitués par des blocs de matière élastique, des ressorts de compression, des chambres renfermant un fluide ou par une combinaison de ces éléments.

6. Dispositif amortisseur (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins l'un des moyens élastiques (20a, 20b) et la tige de guidage (30) associée constituent un amortisseur télescopique.

7. Dispositif amortisseur (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend, entre lesdits moyens élastiques (20a, 20b) avant et arrière, de préférence à mi- distance de ces derniers, un moyen optionnel de guidage latéral (70, 70a, 70b) du mouvement de la plaque support (10) dans la direction (7) .

8. Dispositif amortisseur (1) selon la revendication 7, caractérisé en ce que le moyen optionnel de guidage latéral (70, 70a, 70b) est constitué d'un premier organe (73, 73a, 73b) , solidaire de la planche (3) de glisse ou de la plaque- support (10), pouvant glisser, rouler ou engrener le long d'un second organe (75, 75a, 75b) solidaire respectivement de la plaque-support (10) ou de la planche (3) .

9. Dispositif amortisseur (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un butoir (38) est associé à au moins une desdites tiges de guidage (30) , située de préférence à l'avant de la plaque support (10), pour limiter l'amplitude du débattement de la plaque-support (10) dans ladite direction (7) .

10. Dispositif amortisseur (1) selon la revendication 9, caractérisé en ce que ledit butoir (38) est constitué par une douille d'une part traversée par ladite tige de guidage (30) et d'autre part disposée entre la planche (3) et ledit palier lisse (50a, 50b) ou entre ce dernier et la plaque- supérieure (10) .

11. Dispositif amortisseur (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les tiges de guidage (30) situées à l'avant de la plaque-support (10) ou les paliers lisses (50a) correspondants, sont associés à au moins une articulation (60, 60', 60") permettant une inclinaison desdites tiges de guidage (30), respectivement desdits paliers lisses (50a) , dans une direction sensiblement parallèle à l'axe longitudinal (5) de la planche (3) .

12. Dispositif amortisseur (1) selon la revendication 11, caractérisé en ce que ladite articulation (60, 60', 60") est une articulation sphérique (60), une articulation cylindrique (60'), une articulation élastique (60") ou une articulation ovoïde.

13. Dispositif amortisseur (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'un moyen de protection ferme le pourtour dudit espace libre (25) .

14. Procédé de mise en œuvre du dispositif amortisseur (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'une opération d'alésage ou de rectification dudit palier lisse (50a, 50b) est effectuée après soudage de ce dernier à la

plaque-support (10) ou à la planche (3) par l'intermédiaire d'un organe de fixation (40a, 40b) .

Description:

DISPOSITIF AMORTISSEUR POUR UNE FIXATION DE CHAUSSURE SUR UNE PLANCHE DE GLISSE OU DE ROULAGE ET PROCEDE DE MISE EN

œUVRE DE CE DISPOSITIF

La présente invention a pour objet un dispositif amortisseur pour une fixation de chaussure sur une planche de glisse ou de roulage, telle qu'un ski, un surf ou autre patin destiné à se déplacer par exemple sur de la neige, du sable, un plan l'eau ou sur un revêtement dur, ainsi qu'un procédé de mise en œuvre de ce dispositif.

De préférence, le dispositif de l'invention est destiné à pouvoir être monté sur une telle planche, soit directement avant la mise en vente de cette planche, soit ultérieurement sous la forme d'un équipement complémentaire facilement adaptable à toute planche pouvant recevoir une fixation de chaussure. L'invention vise en particulier à équiper les skis de descente, raison pour laquelle la présente description sera principalement axée sur de telles planches de glisse. Toutefois, on notera que l'invention ne se limite nullement à équiper exclusivement des skis alpins.

Les chaussures de ski sont généralement fixées au ski, à savoir à la latte ou planche de glisse, par le seul intermédiaire d'une fixation directement vissée sur le ski. En cours de descente, en particulier à la réception d'une bosse, l'avant du ski frappe la neige et se met à battre en générant un train de vibrations peu agréables qui peuvent nuire à la tenue du ski. Ces vibrations découlent principalement du fait que les chocs rencontrés sont mal absorbés dans la portion de ski située sous la fixation de la chaussure. Le couple que forme la fixation et la chaussure constitue un ensemble rigide qui, dans la longueur du ski, rompt l'absorption des chocs au droit de cette fixation. Cette rupture a lieu malgré que le ski ait été conçu à l'origine pour être flexible sur l'ensemble de sa longueur. De ce phénomène découlent les battements du ski

qui peuvent apparaître aussi bien à l'avant qu'à l'arrière de la zone de fixation.

De tels battements tendent à déséquilibrer le skieur vers l'arrière, ce qui amplifie davantage le phénomène par allégement de la partie avant du ski. Il en résultera une perte d'adhérence pouvant conduire jusqu'à la chute du skieur.

Outre les problèmes liés à la tenue du ski sur la neige, de nombreux skieurs se plaignent de douleurs survenant aux pieds, aux articulations (genoux en particulier) ainsi qu'à la colonne vertébrale. Les douleurs aux pieds apparaissent sous forme de brûlures qui résultent d'un mouvement répété de va-et-vient de la plante du pied dans la chaussure. Les douleurs dorsales, ainsi que celles apparaissant dans les articulations, découlent de la succession de vibrations et de chocs qui ne peuvent être amortis ni par le ski, ni par la fixation ou la chaussure. De ce fait, ces vibrations sont directement transmises aux muscles, aux ligaments et à l'ossature du skieur. Afin d'amortir ces chocs et d'absorber au moins une partie de ces vibrations, le document US5820154 suggère d'adjoindre, sous la fixation de la chaussure, une couche de matière élastomère s ' étendant entre 35 et 80% de la longueur totale du ski. Dans la partie médiane de cette longueur, se trouve néanmoins une portion de matière non-élastique qui vise à reprendre et à transmettre les efforts entre le ski et la chaussure. Par ce biais est apporté un élément rigide en torsion, utile pour négocier les virages sur les arêtes du ski et garder ainsi son contrôle. Le principal inconvénient de ce dispositif réside dans le fait que l'élément rigide, agencé dans la partie centrale du ski sous la fixation de la chaussure, bien que remplissant son rôle transmet toutefois la majeure partie des vibrations du ski à la chaussure sans pouvoir les absorber.

Le document EP0104185 décrit un autre dispositif amortisseur dans lequel la matière résiliente emplit l'espace laissé entre les points d'encrage au ski d'une plaque-support destinée à accueillir la fixation de la chaussure. Cette plaque est ainsi fixée par ses extrémités avant et arrière, en contact directement avec la surface supérieure du ski. A l'avant, des trous cylindriques ménagés dans cette plaque admettent des vis fixées dans l'épaisseur de la latte, alors qu'à l'arrière, cette plaque est pourvue de trous oblongs dont les extrémités sont remplies d'une matière élastomère. Les vis servant au maintien arrière de la plaque sur le ski traversent d'abord un organe d'absorption avant de passer au travers des trous oblongs et de se visser dans l'épaisseur du ski. L'inconvénient de ce dispositif découle du fait que le mode de fixation de la plaque-support court-circuite l'effet amortisseur apporté par la matière élastique qui empli, entre les points d'ancrage avant et arrière, l'espace laissé entre cette plaque et le ski. De plus, le débattement longitudinal offert par les trous oblongs se trouve fortement limité par le remplissage de ces derniers d'une matière résiliente. Enfin, l'ensemble de la matière résiliente telle qu'agencée dans ce dispositif, empêche un bon fléchissement de la latte du ski sous la fixation de la chaussure, ce qui réduit significativement l'effet amortisseur escompté.

Le document EP0791378 fait état d'un dispositif amortisseur pour la fixation d'une chaussure de ski. Il intègre un patin de calage fermement assemblé à une plaque d'assemblage reposant sur le ski par l'intermédiaire de deux éléments amortisseurs. Cet assemblage est réalisé au moyen de vis qui traversent le patin de calage et lient la plaque- support au ski. Du fait que le patin soit fixé sous la plaque d'assemblage au milieu du ski, il ne laisse aucun espace libre de débattement de la plaque-support entre les deux éléments amortisseurs.

Le document EP0469452 décrit un autre dispositif amortisseur de vibrations appliqué en particulier à des skis. Agencé et maintenu autour d'une entretoise, chaque moyen élastique est destiné à pouvoir être comprimé perpendiculairement au plan du ski pour en absorber ses vibrations. Des vis à bois servent au maintien des entretoises contre le ski. Un tel dispositif présente l'inconvénient d'une part de pouvoir facilement se gripper ou se bloquer en présence d'éléments étrangers (glace, neige), et d'autre part de ne suggérer qu'un guidage rudimentaire de la plaque supportant la chaussure par rapport au ski. En outre, un tel dispositif n'est pas apte à pouvoir restituer efficacement l'énergie potentielle emmagasinée temporairement lors de la compression du dispositif. Enfin, aucun réglage de précontrainte des moyens élastiques ne peut être apporté à ce dispositif et aucun élément amortisseur ne peut être échangé aisément sur le site d'utilisation du ski.

Le document DE3709802 divulgue un dispositif absorbeur de chocs pour skis, comprenant un premier organe amortisseur situé à l'avant de la fixation de la chaussure et un second amortisseur situé à l'arrière sous la mâchoire retenant le talon de la chaussure de ski. Comme les organes amortisseurs avant et arrière sont reliés entre eux par une tringlerie, il en résulte qu'aucun espace libre de débattement de la plaque-support n'est laissé entre les deux organes amortisseurs. Ce dispositif intègre également l'agencement de tiges de guidage montées mobiles en coulissement dans des paliers lisses fixes, solidaires de la plaque de fond de chaque organe amortisseur. Cet agencement ne permet pas de garantir une précision de guidage du mouvement en translation de la structure élastique sur laquelle repose la fixation de la chaussure et ne permet pas à lui seul d'assurer le guidage et la tenue de la planche de glisse. Pour pallier ce problème, ce document enseigne l'agencement d'un système additionnel relativement complexe, formés de

paires de barres de guidage disposées en V et reliées en une extrémité à la plaque-support supérieure et en l'autre extrémité à la plaque de base par l'intermédiaire de rails de guidage. Cet agencement permet d'augmenter notablement la tenue du dispositif entre sa portion supérieure (plaque- support) et sa portion inférieure (plaque de base) sans quoi il deviendrait inapte à pouvoir transmettre toutes les contraintes mécaniques appliquées par le skieur, depuis la chaussure vers le ski. Le but de la présente invention vise à remédier au moins en partie aux inconvénients précités en suggérant un dispositif amortisseur pour une fixation de chaussure sur une planche de glisse ou de roulage, en particulier sur des skis alpins, conforme à ce qu'énonce la revendication 1.

Ce dispositif comprend une plaque-support d'une fixation de chaussure qui est rendue solidaire de la planche par l'intermédiaire d'une structure élastique associée à des tiges verticales de guidage du mouvement de translation de la plaque-support. Le dispositif comprend également un moyen d'assemblage de cette dernière à la planche de glisse ou de roulage. Selon l'invention, cette structure élastique est constituée de deux moyens élastiques indépendants, distants l'un de l'autre de manière à laisser entre eux un large espace de débattement vertical, pour le libre mouvement de la plaque-support en direction de la planche de glisse ou de roulage. Des paliers lisses sont rendus solidaires de la plaque-support et sont montés en coulissement le long des tiges de guidage maintenues solidaires à la planche de glisse ou de roulage. En outre, ces paliers lisses sont traversés de part en part par lesdites tiges de guidage.

Grâce à cet agencement, la surface de contact entre les paliers lisses et les tiges de guidage est maximisée, même en position normale ou aucune compression n'est appliquée sur le dispositif amortisseur. La liaison entre les portions supérieure et inférieure de ce dispositif s'en trouve ainsi

améliorée tant du point de vue de la reprise des efforts accédant à un bon guidage et à une parfaite tenue du ski, que du point de vue de la qualité du coulissement des deux portions rendues mobiles l'une par rapport à l'autre. Avantageusement, ce mode de réalisation rend inutile tout dispositif additionnel de reprise des efforts dans des conditions normales, voire même difficiles, d'utilisation de toute planche de glisse.

Aussi, la flexion de la planche le long de son axe longitudinal ne s'en trouve que peu ou pas entravée. Avantageusement, un moyen de protection peut encore fermer le pourtour de l'espace libre utile au débattement. Un tel moyen peut être constitué par un soufflet ou par une bande souple et élastique. Avantageusement encore, cet agencement procure un effet de détente générant une accélération du ski, notamment à la réception d'une bosse. Cet effet dynamique permet de propulser le skieur en avant et contribue à écourter son temps de descente si précieux lors des compétitions.

La flexion longitudinale de la planche de glisse peut avantageusement devenir totalement libre grâce à l'agencement de paliers arrière pourvus chacun d'un alésage oblong n'autorisant qu'un déplacement relatif, de la planche de glisse ou de roulage par rapport à la plaque-support, dans le sens longitudinal de cette planche uniquement.

Dans des conditions d'utilisation extrêmes, il a également été prévu de pouvoir agencer un moyen optionnel de guidage latéral du mouvement en translation de la plaque- support. Son but vise avant tout à limiter les déviations latérales de la portion centrale de la plaque-support par suite de déformations élastiques de cette dernière. Comme ce moyen optionnel n'a aucun effet amortisseur, il ne s'oppose en rien aux déplacements en translation de la plaque-support et n'obstrue donc pas son espace libre de débattement situé

entre les deux moyens d'accrochage qui la lie à la planche de glisse ou de roulage.

De préférence, les moyens élastiques sont constitués de blocs élastiques interchangeables que l'on peut facilement remplacer par d'autres blocs de même taille ou de hauteurs différentes. Pourvus de caractéristiques élastiques distinctes, de tels blocs d'échange donnent alors la possibilité de pouvoir facilement adapter le présent dispositif à n'importe quelle condition d'utilisation d'une planche de glisse ou de roulage. Dans le cadre d'une descente à skis, ces conditions seront notamment dictées par la qualité de la neige, par le poids et l'expérience du skieur, par la configuration de la descente ou par la qualité des skis ou de ses fixations par exemple. Toutefois, l'utilisation de ressorts de compression, de coussins d'air ou d'une combinaison de ces différents moyens élastiques peut également être envisagée.

Le moyen d'assemblage qui empêche toute dissociation du dispositif monté sur la planche, en particulier de la plaque-support et de la structure élastique, est constitué d'un système à butées, solidaire de la planche, qui au repos maintient la plaque-support contre la structure élastique, par appui sur la surface supérieure de cette plaque.

Avantageusement encore, l'objet de la présente invention intègre un moyen indépendant de réglage de la dureté des moyens élastiques avant et arrière. Par ce biais il devient possible de choisir ou d'adapter aisément le degré de pré-contrainte de ces moyens de manière indépendante entre l'avant et l'arrière du dispositif. En outre, cela permet également d'améliorer la précision du déchaussement de la chaussure prévu lors d'une chute, suivant une valeur de consigne pré-réglée.

Par ailleurs, ce même moyen de réglage permet également de modifier la hauteur de la plaque en fonction des normes ou exigences requises pour les compétitions. A titre d'exemple, selon la norme FIS (Fédération Internationale de Ski) , la hauteur maximale, entre le bord inférieur de la semelle du ski et le point de contact le plus élevé d'un élément de fixation de la semelle de la chaussure, ne doit pas excéder 50 mm. Avantageusement selon l'invention, l'interchangeabilité des blocs qui constituent de préférence les moyens élastiques, autorisent un réglage rapide de la hauteur maximale prescrite par précontrainte ou par simple substitution par d'autres blocs de hauteur réglementaire .

Il a également été prévu que les moyens élastiques et les tiges de guidage associées puissent être intimement combinés et constituer respectivement au moins la chambre à air ou l'organe élastique d'un cylindre d'un amortisseur télescopique ainsi que la tige du piston de ce cylindre. Le palier lisse peut être dans ce cas au moins constitué par l'alésage du cylindre dans lequel coulisse le piston de la tige. Un tel amortisseur peut typiquement être pneumatique ou élastique.

Suivant un autre mode de réalisation plus complexe, il a également été pensé de remplacer les amortisseurs pneumatiques par un système amortisseur à huile combiné à un ressort de compression. En variante, ce système combiné pourrait aussi être remplacé par une suspension oléopneumatique faisant intervenir un amortisseur à huile et un gaz, de préférence un gaz neutre non corrosif et manipulable sans danger comme l'azote. Dans cette dernière variante, un tel gaz serait contenu dans une chambre fermée par une membrane, laquelle pourrait être comprimée par le déplacement d'un piston dans un cylindre contenant de l'huile. Lorsqu'une planche dotée d'un tel système parcourt une bosse, elle transmettra une pression sur le piston qui

comprimera la membrane par l'intermédiaire de l'huile contenue dans le cylindre. La compression de la membrane va à son tour mettre en compression le gaz qui se comportera alors comme un amortisseur. La pression du gaz au sein de la chambre pourrait être ajustée à l'aide d'un organe de régulation tel qu'une soupape. Le gaz pourrait quant à lui être injecté dans la chambre par le biais d'une valve et d'une petite bonbonne de réserve facilement transportable.

Avantageusement encore, des butoirs, par exemple des douilles, peuvent être associés aux tiges de guidage pour limiter l'amplitude de débattement de la plaque-support. De ce fait, le présent dispositif offre également la possibilité de rigidifier d'une autre manière le système amortisseur, voire de le bloquer en supprimant l'effet de suspension, par exemple à l'avant seulement. Ainsi, le comportement de la planche de glisse ou de roulage peut être avantageusement modifié, en la rendant plus ou moins agressive, et pourra s'adapter au mieux aux performances de l'utilisateur ainsi qu'aux conditions de glisse ou de roulement.

En variante, il a encore été prévu d'adjoindre des articulations aux paliers lisses ou aux tiges de guidage pour permettre une inclinaison de ces organes dans une direction sensiblement parallèle à l'axe longitudinal de la planche. Avantageusement, ces articulations permettent de réduire les efforts entre les tiges de guidage et leur palier ou la plaque-support.

D'autres avantages et spécificités apparaîtront à la lumière de la description qui va suivre et qui se réfère à un mode de réalisation préféré de l'objet de la présente invention ainsi qu'à des variantes, pris à titre nullement limitatif et illustrés schématiquement et à titre d'exemple par les figures annexées dans lesquelles:

La figure 1 est une vue en perspective et en coupe partielle du mode de réalisation préféré du dispositif amortisseur monté sur une planche de glisse ou de roulage.

La figure 2 est une vue en plan, depuis dessous, de l'objet de l'invention.

La figure 3 est une vue latérale du dispositif amortisseur tel que monté sur une planche et vu le long de son plus grand côté.

La figure 4 est une vue en coupe verticale simplifiée, selon la ligne IV-IV de la figure 3.

La figure 5 est une vue en coupe verticale d'une des tiges de guidage du dispositif amortisseur.

La figure 6 est une vue en coupe transversale, suivant la ligne VI-VI de la figure 2, dans laquelle subsiste seuls la plaque-support et les paliers lisses.

Les figures 7a et 7b sont des vues en plan des moyens élastiques, respectivement avant et arrière, du dispositif amortisseur selon le mode de réalisation préféré.

Les figures 8a, 8b et 8c sont des vues similaires à celle de la figure 4 illustrant des variantes du mode de réalisation préféré de l'invention.

Les figures 9a, 9b et 9c sont des vues en coupe verticale simplifiée selon la ligne IX-IX de la figure 3 mais illustrant des variantes des moyens élastiques du dispositif de l'invention.

La figure 10 est une portion de vue similaire à celle de la figure 4 illustrant l'adjonction d'un butoir optionnel associé à une des tiges de guidage du dispositif.

Les figures lia, 11b et lie sont des vues en coupe verticale simplifiée selon la ligne XI-XI de la figure 3

mais illustrant, en variante, l'adjonction d'articulations associées aux paliers lisse ou aux tiges de guidage situées à l'avant de la plaque-support.

La figure 12 est une vue semblable à la figure 3 mais dans laquelle est illustré un moyen optionnel de guidage latéral dans la partie centrale de la plaque-support.

Les figures 12a, 12b et 12c sont des vues en coupe verticale simplifiée selon la ligne XII-XII de la figure 12, illustrant respectivement le moyen optionnel de guidage latéral de la figure 12 ainsi que deux variantes de ce moyen.

D'un point de vue terminologique et dans le but de lever toute ambiguïté, on mentionnera avant tout que les termes avant et arrière utilisés dans la description qui va suivre, le sont en référence aux parties avant et arrière de la planche de glisse ou de roulage, parties situées à l'opposé l'une de l'autre, le long de l'axe longitudinal de la planche, respectivement à l'extrémité gauche et à l'extrémité droite de cet axe tel que représenté dans la première figure. De plus on comprendra que l'expression planche de glisse employé dans la présente description se réfère également à une planche de roulage.

En référence à la figure 1, celle-ci illustre d'une manière schématique le dispositif amortisseur 1, objet de la présente invention, monté sur une planche 3 de glisse, d'axe longitudinal 5. Suivant le mode d'utilisation préféré, cette planche représente un ski alpin sous une forme très schématisée. Le dispositif 1 comprend une plaque-support 10 à la surface supérieure 11 de laquelle une fixation de chaussure (non-illustrée) peut être immobilisée. Une telle fixation se compose généralement d'une mâchoire avant et d'une mâchoire arrière permettant de maintenir de manière conventionnelle la chaussure par sa pointe et par son talon. Dans ce but et comme mieux illustré à la figure 2, une

pluralité de trous 12 ménagés dans la plaque-support à l'avant et à l'arrière de la surface supérieure 11, sont destinés à offrir un éventail de positions possibles pour y recevoir les vis qui serviront à l'immobilisation de la fixation de chaussure sur le dispositif amortisseur 1.

Relativement à la planche 3, la plaque-support 10 est destinée à être montée mobile en translation dans une direction sensiblement perpendiculaire à sa surface 11, comme indiqué par la double flèche 7 des figures 1 et 3. Ce montage en translation est obtenu par l'intermédiaire d'une structure élastique 20a, 20b associée à des tiges de guidage 30 autorisant le mouvement de translation dans les directions indiquées par la double flèche 7.

Selon l'invention, la structure ou armature élastique sur laquelle repose la plaque-support 10 est constituée de deux moyens élastiques 20a, 20b, indépendants l'un de l'autre et pouvant être traversés chacun par au moins une tige de guidage 30. Toutefois, cette dernière peut également être adjacente au moyen élastique qui lui est associé.

Le moyen élastique 20a est situé à l'avant de la plaque-support 10 alors que l'autre moyen élastique 20b se trouve à l'arrière de cette dernière. Cet agencement laisse entre eux un espace libre 25 de débattement vertical pour le libre mouvement de la plaque-support, entre cette dernière et la planche 3. De l'ordre de 10 à 30 mm d'épaisseur, de préférence inférieure à 20 mm, la hauteur de cet espace libre correspond au moins à la longueur de la course que peut effectuer la plaque-support suivant son mouvement de translation le long de la double flèche 7.

Les figures 3, 4 et 5 donnent une représentation des tiges de guidage 30 telles qu'elles apparaissent dans le dispositif assemblé, respectivement vu de côté dans la figure 3, en coupe dans la figure 4 et en détail à la figure 5. Sur cette dernière figure est illustré le mode de

réalisation préféré d'une de ces tiges de guidage qui comprend une extrémité inférieure 31 et une extrémité supérieure 32. L'extrémité inférieure est de préférence pourvue d'une embase 33 qui est destinée à servir d' épaulement contre lequel pourra s'appuyer un lamage d'un organe de fixation 40a, 40b décrit plus après. L'extrémité supérieure 32 comprend une portion supérieure 34, laquelle est de préférence pourvue d'une portion filetée 36 destinée à venir en prise avec une butée 35 réglable, bien visible dans la figure 4. De préférence, cette butée est constituée au moins par un écrou. Au repos, chaque butée 35 maintient en pression, du moins en contact, la plaque-supérieure 10, la structure élastique 20a, 20b et la planche de glisse 3, en particulier la surface supérieure de cette planche. De préférence encore, cette butée constitue un organe réglable en position le long de la portion supérieure 34. Par ce biais, il est possible d'adapter à loisir le degré de précontrainte de la structure élastique, en particulier de chaque moyen élastique 20a, 20b d'une façon indépendante. En variante et comme illustré dans les figures 8a et 8b décrites plus après, une telle butée peut être constituée par la tête d'une vis traversant la plaque-support 10 pour venir en prise avec la planche 3 ou avec un organe de fixation solidaire de cette dernière.

En référence à la figure 3, on remarquera que les tiges de guidage 30 peuvent, en leur extrémité inférieure 31, être maintenues solidaires de la planche 3. Pour ce faire, les tiges de guidage associées au même moyen élastique 20a, 20b, sont de préférence rendues solidaires de cette planche par l'intermédiaire d'un organe de fixation 40a, 40b, indépendant et fixé à cette planche à l'aide de vis 41. Un tel organe peut prendre la forme d'une plaque, comme bien illustrée à la figure 1. Dans les figures 3 et 4, les vis 41 sont représentées, sous une forme simplifiée, par leur axe longitudinal seulement. Elles sont destinées à venir se

loger dans les trous 42 ménagés dans les organes de fixation 40a, 40b, avant de venir en prise dans la planche 3.

Selon le mode de réalisation préféré, les extrémités inférieures 31 des tiges de guidage sont, par l'intermédiaire de leur embase 33, soudées aux organes de fixation 40a, 40b correspondants, plus précisément au fond des lamages ménagés dans ces organes (figure 4) .

Afin d'améliorer la précision de guidage du mouvement en translation verticale de la plaque-support, chaque tige de guidage 30 admet le coulissement d'un palier lisse 50a, 50b dont l'extrémité inférieure 51 se situe à l'intérieur du moyen élastique correspondant 20a, 20b (figures 1 et 4 notamment) et dont l'extrémité supérieure 52 est rendue solidaire de la plaque-support 10. De préférence et comme mieux illustré à la figure 6, le maintien des paliers lisses 50a 50b à la surface supérieure 11 de cette plaque-support est obtenu par soudage d'une collerette 55 agencée en l'extrémité supérieure 52 de chaque palier.

En référence aux figures 1 et 3, on remarquera que les paliers lisses 50a associés aux tiges de guidage 30 du moyen élastique avant 20a sont chacun constitués d'un alésage cylindrique 53, sans jeu avec la tige de guidage correspondante. En revanche, les paliers lisses 50b situés à l'arrière de la plaque-support 10 sont quant à eux constitués chacun d'un alésage oblong 54 autorisant un déplacement relatif de la tige de guidage 30 par rapport à son palier lisse 50b, dans le seul sens de l'axe longitudinal 5 de la planche 3.

Les alésages cylindriques 53 permettent de maintenir parfaitement la tenue du ski, en particulier lorsque le skieur amorce les virages en induisant ainsi une contrainte localisée principalement à l'avant de la fixation de la chaussure. Pour ces raisons, les alésages oblongs 54 se situent à l'arrière du dispositif amortisseur 1 et

permettent, grâce à leur orientation conforme à l'axe longitudinal 5 de la planche, de compenser la déformation de cette dernière par rapport à la plaque-support 10 qui n'est quant à elle peu susceptible de se déformer. Ainsi, la portion de planche 3 se trouvant entre les deux points d'accrochage avant et arrière prévus pour lier cette dernière au dispositif amortisseur, pourra librement s'arquer en prenant la forme d'une courbure concave, ou parfois convexe, empiétant pour cette dernière dans l'espace libre 25.

L'absence de jeu dans le sens transversal des alésages cylindriques 53 et des alésages oblongs 54 permet d'une part de garantir le parfait guidage de la planche commandé par les inclinaisons de la chaussure dans sa fixation et d'autre part assure un temps de réponse instantané du ski suite aux mouvements imposés par le skieur. Les paliers lisses 50a, 50b permettent à eux seuls de transmettre tous les efforts de torsion générés par les inclinaisons de la chaussure depuis la fixation de la chaussure jusqu'à la planche de glisse sans aucune perte dans le dispositif amortisseur 1. De plus, ce coulissement sans jeu empêche également toute intrusion de corps étranger, solides ou liquides, entre les organes qui constituent l'âme du dispositif amortisseur.

Comme illustré sur les vues de dessus des figures 7a et 7b, chaque moyen élastique avant 20a et arrière 20b est de préférence constitué d'un seul organe ou élément ayant la forme d'un bloc de matière élastique. Le bloc avant est pourvu de trous traversants 21 présentant une section circulaire dont le diamètre permet l'insertion du palier lisse 50a correspondant. Dans le même but, le bloc arrière comprend des trous oblongs et traversants 22 qui peuvent admettre chacun un palier lisse oblong 50b.

Avantageusement, chacun de ces blocs est formé d'une matière élastique, par exemple un élastomère de type Vulkan® constitué d'une matière micro-cellulaire présentant un taux

maximum de compressibilité de l'ordre de 80%. Une telle matière présente l'avantage de pouvoir se comprimer avec un minimum de déformation sur ses surfaces latérales. Ainsi la matière comprimée remplit avant tout l'espace libre en son sein avant de se déformer dans le plan perpendiculaire à la contrainte qui lui est appliquée. Cette propriété permet de garantir l'absence de toute gêne, blocage ou dysfonctionnement du dispositif amortisseur, notamment de préserver l'agencement correct d'un moyen de protection (non illustré) qui pourrait fermer le pourtour de l'espace libre 25 utile au débattement vertical. Ce moyen de protection permettrait d'éviter par exemple toute insertion de neige entre la plaque-support 10 et la planche 3. Un tel organe pourrait être un soufflet ou être obtenu à partir d'une bande élastique et/ou souple, ceinturant l'espace libre 25 ainsi que les moyens élastiques 20a, 20b.

En variante, il serait également possible de remplacer les blocs de matière résiliente de ces moyens élastiques par des ressorts de compression. Quelle que soit la forme de ces moyens élastiques, leur mode de fixation au sein du dispositif amortisseur 1 les rendent aisément interchangeables. En effet, il suffit pour ce faire de retirer les butées 35 et de soulever la plaque-support 10 pour pouvoir accéder directement aux moyens élastiques 20a, 20b. Avantageusement ces moyens peuvent ainsi être facilement remplacés ou échangés sur le site avec d'autres moyens similaires, pourvus par exemple d'une autre hauteur ou d'un module de compressibilité différent.

Les figures 8a et 8b sont des vues en coupe partielle semblables à celle de la figure 4 mais illustrant des variantes dans lesquelles les tiges de guidage 30 sont rendues solidaires de la planche de glisse 3, par exemple par soudage, et les paliers lisses 50b sont solidaires de la face inférieure de la plaque-support 10. Les tiges de guidage 30 peuvent être vissés directement sur la planche de

glisse ou soudées à un organe de fixation 40b, ou encore être pourvues d'une embase destinée à servir d'épauleiuent contre lequel pourra s ' appuyer un lamage ménagé dans l'organe de fixation 40b fixé à la planche de glisse. Comme déjà décrit précédemment, les paliers lisses 50b situés à l'arrière de la plaque-support peuvent être constitués chacun d'un alésage oblong 54 autorisant un déplacement d'axe longitudinal de la tige de guidage associée, alors que les paliers lisses 50a situés à l'avant de la plaque-support sont dotés d'un alésage cylindrique.

Comme illustré dans les figures 8a et 8b, le moyen d'assemblage qui empêche toute séparation de la plaque- support 10 et du moyen élastique 20b de la planche 3 de glisse, est constitué dans cette variante d'une butée 35' . Cette dernière peut être réalisée au moyen d'une vis dont la tête peut être pourvue d'un six pans intérieurs et dont la portion filetée 36' de la tige peut venir se visser par exemple dans l'organe de fixation 40b rendu solidaire de la planche 3. Un vissage de la butée 35' permettra alors un réglage de la compression du moyen élastique 20b. Bien entendu, le nombre de butées 35' agencées dans la structure élastique peut varier et n'est nullement limitatif.

A la figure 8b, on remarquera que le bloc de matière élastique, qui constituait le seul moyen élastique 20b de la figure 8a, a été doublé par des ressorts de compression 20b'. Ces derniers peuvent être montés concentriquement autour des tiges de guidage 30 et prendre appui contre le ski ou l'organe de fixation 40b pour un côté, et contre la partie inférieure des paliers lisses 50b pour l'autre côté. Sur la figure 8b, on remarquera également que la planche 3 a été percée d'un trou borgne 39 faisant face à la tige de la butée 35' de sorte à permettre un dégagement suffisant pour que sa portion filetée 36' puisse venir complètement se visser dans le taraudage correspondant ménagé dans l'organe de fixation 40b.

En référence à la figure 8c, il a également été prévu que les moyens élastiques 20b et les tiges de guidage 30 associées puissent être combinées ou faire partie d'une combinaison telle que celle existant au sein d'un amortisseur télescopique, par exemple un amortisseur pneumatique ou oléopneumatique . Comme représenté schématiquement dans cette figure, les tiges de guidage 30, en particulier un épaulement 37 de ces dernières, font également office de piston pour les paliers lisses 50b coulissant le long de ces tiges. Solidaires de la plaque- support 10, ces paliers lisses font alors office de cylindre pour l'amortisseur pneumatique ainsi réalisé. Grâce à un dispositif de réglage 56, formé par exemple d'un conduit 57 et d'un pointeau de réglage 58 de l'obstruction de ce conduit, l'efficacité de l'amortisseur peut être réglée en modifiant le débit d'air au moyen d'un pointeau de réglage 58.

A la figure 8c, on remarquera encore que la butée réglable 35' a été réalisée de la même façon qu'à la figure 4, à savoir à partie d'une tige 30', semblable à une tige de guidage 30, et d'un écrou 35 faisant précisément office de butée réglable le long d'une portion filetée 36" de la portion supérieure 34' de cette tige. La fixation de cette dernière à la planche de glisse peut avantageusement s'effectuer de la même façon que pour une tige de guidage 30, à savoir au moyen d'une embase 33' destinée à servir d' épaulement contre lequel pourra s'appuyer un lamage d'un organe de fixation 40b.

Bien que les figures 8a-8c aient été illustrées avec les tiges de guidage et le moyen élastique situés à l'arrière de la plaque-support, on comprendra qu'il peut en être de même pour ceux de la partie avant de cette plaque- support .

En référence aux figures 9a à 9c, celles-ci illustrent des variantes des moyens élastiques du dispositif de

l'invention dans des vues en coupe verticale simplifiée, selon la ligne IX-IX de la figure 3. A la figure 9a, le moyen élastique 20a est constitué de ressorts de compression agencés autour des tiges de guidage 30, entre les paliers lisses 50a solidaires de la plaque-support 10 et la planche 3 de glisse, plus exactement l'organe de fixation 40a de ces tiges de guidage.

Conformément à l'illustration donnée à la figure 9b, on remarquera que le moyen élastique 20a ou 20b peut également être constitué d'au moins une chambre renfermant un fluide, par exemple un gaz tel que de l'air, pour former un coussin pneumatique. Ce coussin d'air peut être disposé entre les tiges de guidage 30, en prise à la fois avec la plaque- support 10, en particulier sa surface inférieure, et la planche 3 ou un organe de fixation tel que l'organe 40a servant déjà au maintien des tiges de guidage. Comme illustré à la figure 9b, le maintien du coussin d'air peut être obtenu simplement par l'insertion d'ergots 23 dans des petits trous ménagés en correspondance dans la plaque- support et dans l'organe de fixation 40a. De tels ergots peuvent faire partie d'une rondelle ou d'une plaque 24 rapportée, par exemple par collage, au coussin d'air ou a un des boudins de ce coussin.

Tel qu'illustré schématiquement à la figure 9c, le moyen élastique 20a est constitué d'un amortisseur télescopique à air comprenant un piston 29 coulissant dans un cylindre 29' rendu solidaire de la planche 3. Le cylindre

29' peut en outre être doté d'un dispositif de réglage 26 similaire au dispositif de réglage 56 déjà décrit en référence à la figure 8c.

La figure 10 illustre, dans une portion de vue similaire à celle de la figure 4, une variante dans laquelle un butoir 38 optionnel a été associé aux tiges de guidage 30 du dispositif de l'invention. Ce butoir permet de réduire, voire de supprimer, la longueur de la course relative entre

le palier lisse 50b et la tige de guidage qui lui est associée. Par ce biais, l'amplitude de la suspension peut être facilement modifiée, notamment lorsque ce butoir additionnel est constitué d'une bague, d'une douille ou d'une entretoise simplement glissée autour de la tige de guidage, entre le palier lisse 50b et la planche 3 (ou l'organe de fixation 40b) . Une telle douille peut être réalisée dans un matériau rigide (métal) ou dans un matériau élastique (caoutchouc) ou encore à partir d'une combinaison de ces matériaux. Bien que l'exemple illustré à la figure 10 fasse référence aux moyens élastiques 20b situés à l'arrière du dispositif amortisseur 1, on comprendra que cet exemple n'est nullement limitatif et peut également s'appliquer à la portion avant 20a de la structure élastique.

En référence à la figure lia, celle-ci illustre dans une vue en coupe verticale simplifiée, une autre variante dans laquelle les tiges de guidage 30 situées à l'avant de la plaque-support 10 ou les paliers lisses 50a correspondants sont associés à au moins une articulation 60 permettant une inclinaison de ces tiges de guidage, respectivement de ces paliers lisses dans une direction sensiblement parallèle à l'axe longitudinal 5 de la planche 3. Dans cette figure, l'articulation 60 est une articulation sphérique constituée d'une rotule 61 montée pivotante dans une cage 62. Cette cage est maintenue au sein du palier lisse 50a par exemple au moyen d'un circlips 62 qui prend appui contre l'une des faces de la cage tandis que la face opposée repose au fond du palier, par exemple contre un épaulement 53' de l'alésage 53 du palier lisse. La rotule 61 est percée d'un alésage 64 destiné au coulissement de la tige de guidage 30 traversant cette rotule. Par ce biais, l'alésage 64 fait office de nouvelle surface de glissement pour la tige de guidage qui le traverse. En disposant une articulation sphérique sur chacune des tiges de guidage illustrées à la figure lia, on permet un léger déplacement de la plaque-support 10 par rapport aux tiges de guidage 30

dans la direction axiale de la planche de glisse, à savoir dans la direction de l ' axe longitudinal 5.

En variante, la sphère ou rotule 61 pourrait être remplacée par une forme d'oeuf, de tonneau ou une forme cylindrique pour constituer une articulation ovoïde ou une articulation cylindrique telle qu'une charnière par exemple.

En référence à la figure 11b, celle-ci illustre en variante une articulation 60', de type cylindrique, solidaire en partie de la planche 3 de glisse (plus précisément de l'organe de fixation 40b) contrairement à l'articulation 60 qui est en partie solidaire de la plaque- support 10. L'articulation cylindrique 60' s'insère dans la partie inférieure de la tige de guidage 30 de sorte qu'elle comprenne une embase 33 semblable à celle de la tige de guidage mais rehaussée d'oreilles 33' permettant le support d'un cylindre 65 autour duquel peut pivoter la tige de guidage 30.

La figure lie illustre une variante de l'articulation 60 dans laquelle cette dernière est constituée d'une articulation élastique 60". Cette articulation est dite élastique du fait qu'elle comprenne au moins un organe élastique 66, tel qu'un caoutchouc ou un élastomère, interposé entre la tige de guidage 30 et la partie rendue solidaire de la plaque-support 10. Selon la figure lie, une bague ou douille 67 fait office de nouvelle surface de glissement pour la tige de guidage 30 associée au palier lisse 50a pourvu d'une telle articulation élastique 60". La douille 67 et l'organe élastique 66 peuvent par exemple être maintenus au sein du palier lisse 50a par un circlips 63, à savoir de la même manière que décrit précédemment en référence au maintien de l'articulation sphérique de la figure lia. L'articulation élastique pourrait également être composée de deux douilles 67 concentriques, reliées entre elles par l'organe élastique 66. L'ensemble pourrait être maintenu par collage ou par serrage gras et être par exemple

chassé dans l'alésage 53 du palier lisse 50a. Avantageusement, cette articulation simple et robuste est conférée par l'organe élastique 66, lequel peut supporter des déformations axiales ou radiales.

La figure 12, semblable à la figure 3, illustre un moyen optionnel de guidage latéral 70 du dispositif de l'invention. Ce moyen optionnel est disposé entre les moyens élastiques avant 20a et arrière 20b de la structure élastique, de préférence à mi-distance de ces derniers. Il vise à améliorer le guidage de la plaque-support 10 lors de son mouvement dans la direction de la double flèche 7, en particulier à éviter tout déplacement latéral de la portion centrale de cette plaque-support, à savoir toute déportation hors de l'axe longitudinal 5. De tels déplacements peuvent résulter de l'application de très fortes contraintes à la plaque-support dans une direction autre que celle illustrée par la double flèche 7, notamment dans des conditions extrêmes d'utilisation de la planche de glisse.

Les figures 12a, 12b et 12c sont des vues en coupe verticale simplifiée, selon la ligne XII-XII de la figure

12. Elles illustrent un premier mode de réalisation et deux variantes de ce moyen optionnel. En référence à ces figures

12a, le moyen optionnel de guidage latéral 70, 70a, 70b se compose d'un premier organe 73, 73a, 73b pouvant être solidaire de la planche 3 de glisse ou de la plaque-support

10, destiné à glisser ou rouler le long d'un second organe

75, 75a, 75b solidaire respectivement de la plaque-support

10 ou de la planche 3.

Conformément à l'illustration donnée à la figure 12a, le premier organe 73 est de préférence constitué d'un palier lisse 50b dont l'alésage oblong 54 autorise un déplacement relatif de la tige de guidage 73 dans le seul sens de l'axe longitudinal 5 de la planche 3. La tige de guidage 73 qui lui est associée est identique aux tiges de guidage 30 décrites par exemple en référence aux figures 1 et 3. De ce

fait, la fixation de cette tige de guidage 73 sur la planche 3 de glisse peut s'effectuer de la même manière que pour les tiges de guidage 30 correspondantes, à savoir par le biais d'un organe de fixation 74 maintenu par des vis 76 dans la planche 3.

En variante, la figure 12b illustre un autre moyen optionnel de guidage latéral 70a dans lequel le premier organe 73a est constitué du moyen formé par un support 77 pour le maintien d'une roulette ou d'un rouleau 78 monté libre en rotation, par exemple autour d'un arbre 79. De manière analogue à la fixation des tiges de guidage sur la planche de glisse, un organe de fixation 74a du support 73a peut être vissé sur la planche 3. Le second organe 75a est constitué d'une surface de glissement, de roulement voire d' engrènement dans le cas où la roulette ou le rouleau serait denté, contre laquelle le rouleau 78 peut prendre appui. Une telle surface peut être celle formée par les parties latérales 12 de la plaque-support 10 qui sont recourbées en direction de la planche 3. Avantageusement, le rouleau 78 peut être réalisé ou recouvert d'une matière caoutchouteuse pour améliorer son adhérence avec la surface de roulement.

La figure 12c montre une seconde variante du moyen optionnel de guidage latéral 70b où le premier organe 73b est constitué plus simplement d'une équerre maintenue à sa base contre la planche 3 au moyen de vis 76b par exemple. Le second organe 75b peut être identique à celui décrit en référence à la figure 12b.

Selon le mode de réalisation préféré, la plaque-support 10 est avantageusement renforcée, nervurée ou repliée vers le bas le long de ses plus longs côtés de manière à augmenter sa résistance mécanique, notamment en flexion et en torsion comme illustré notamment à la figure 4 par les parties latérales 12. Cette plaque-support pourrait également être formée à partir d'un profilé creux de section

rectangulaire. De préférence encore, la partie avant de cette plaque-support sera profilée pour en améliorer 1 ' aérodynamisme .

Avantageusement encore, les couples formés par les paliers lisses 50a, 50b en coulissement le long des tiges de guidage 30 ne nécessitent aucun entretien particulier. Leur coulissement peut être assuré soit par le biais de matériaux auto-graissant, soit au moyen d'un graissage tel que celui procuré par une graisse graphitée. On remarquera que, quelles que soient les variantes décrites, les paliers lisses 50a, 50b sont toujours rendus mobiles par rapport aux tiges de guidage qui sont rendues solidaires de la planche de glisse. Ainsi, ces paliers lisses peuvent être traversés de part en part par les tiges de guidage correspondantes. Ce mode de réalisation permet avantageusement de maximiser la surface de glissement des paliers lisses le long de ces tiges. Par ce biais, la précision du guidage en translation de la structure élastique, en particulier de la plaque-support 10, ainsi que le guidage et la tenue du ski s'en trouvent améliorés. Aussi, ce mode de réalisation permet à lui seul d'être suffisamment solide et résistant pour pouvoir assurer la transmission des efforts entre la portion supérieure du dispositif, à savoir la plaque-support 10 supportant le poids de la personne qui chausse la planche de glisse, et la portion inférieure qui est fixée à cette planche. Le mode de réalisation préféré de la présente invention ne requière donc nullement un système additionnel pour pouvoir transmettre, efficacement et de manière suffisante, toutes les contraintes et les efforts mécaniques issus de la chaussure qui sont appliqués au ski pour en permettre sa maîtrise. De telles contraintes apparaissant lors de chaque balancement du poids de la personne d'un côté ou de l'autre, en fonction du sens du virage qu'il souhaite donner à ses skis.

Lorsque le maintien des paliers lisses à la surface supérieure 11 de la plaque-support 10 est réalisé par soudage, il engendre en leur sein des déformations de l'alésage qui résultent de 1 ' échauffement nécessaire à la soudure. En présence de tolérances d'usinage serrées entre le diamètre des tiges de guidage et celui de 1 ' alésage des paliers, il a été constaté que ces déformations nuisent voire empêchent l'ajustage requis entre ces pièces coulissantes. Pour faire face à ce problème, la présente invention suggère également un procédé de mise en œuvre du dispositif amortisseur 1, dans lequel est effectuée une opération d'alésage ou de rectification des paliers lisses 50a, 50b après soudage de ces derniers à la plaque-support 10. L'étape du procédé dans laquelle est effectuée l'opération d'alésage ou de rectification peut être pratiquée par exemple à l'aide d'un outil de coupe tel qu'un alésoir ou un burin monté sur une tête d'alésage, ou encore par meulage au moyen d'un outil d'abrasion.

Toutefois, en fonction du matériau qui constitue notamment la plaque-support 10, on comprendra que les paliers-lisses et/ou les tiges de guidage peuvent être rendus solidaires de cette plaque-support par d'autres moyens que par soudage. Ceci peut être en particulier le cas lorsque la plaque-support est fabriquée en carbone ou à partir d'une matière thermoplastique à haute résistance.

Enfin, on relèvera que les différentes variantes exposées dans la présente description pourraient faire l'objet d'une ou plusieurs combinaisons en vue de réaliser le dispositif amortisseur de la présente invention.




 
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