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Title:
DAMPING DEVICE WITH ADAPTABLE FRICTION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/031611
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a damping device with adaptable friction comprising: at least a pair of assemblies (100; 200) capable of a guided relative movement, one of the two assemblies being connected to a reference, the other being mobile relative thereto, and connecting means (231) between said mobile assembly and the system to be cushioned. Said device is characterized in that it comprises: at least one elastic element (310) having an initial curvature, mounted integral with one of said two assemblies (100; 200) by being prestressed, so as to provide a buckling work and apply a friction force on the other assembly (200; 100) and actuating means (400) adapted to act on said elastic element (310) so as to modify its curvature, thereby modifying said friction force, said actuating means (400) operating under the action of control means (500).

Inventors:
VALEMBOIS GUY (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/002290
Publication Date:
March 22, 2007
Filing Date:
September 15, 2005
Export Citation:
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Assignee:
LACROIX SOC E (FR)
VALEMBOIS GUY (FR)
International Classes:
F41A25/06; F16F7/08
Foreign References:
FR2712052A11995-05-12
FR2697881A11994-05-13
US20020185348A12002-12-12
US5423400A1995-06-13
US20020000351A12002-01-03
FR2869662A12005-11-04
FR2869663A12005-11-04
Attorney, Agent or Firm:
MARTIN Jean-Jacques et al. (20 rue de Chazelles, Paris cedex 17, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Dispositif amortisseur à friction adaptable comprenant : au moins un couple d'ensembles (100, 100a, 100b ; 200, 200a,

200b) susceptibles de déplacement relatif guidé, l'un des deux ensembles étant lié à une référence, l'autre étant mobile par rapport à celle-ci, et - des moyens de liaison (231, 231a) entre ledit ensemble mobile et le système à amortir, caractérisé en ce qu'il comprend : des moyens élastiques (300, 350) comprenant au moins un élément élastique (310, 310a, 310b, 301, 351) présentant une incurvation initiale, monté solidaire de l'un desdits deux ensembles (100, 100a, 100b ; 200, 200a, 200b) en étant précontraint, de façon à travailler en flambage et à appliquer une force de frottement sur l'autre ensemble (200, 200a, 200b ; 100, 100a, 100b), et des moyens d'actiomαement (400, 400', 400a, 400b) adaptés pour agir sur ledit élément élastique (310, 310a, 310b, 351) afin de modifier sa courbure et modifier ainsi ladite force de frottement, ces moyens d'actionnement (400, 400', 400a, 400b) agissant sous l'action de moyens de commande (500, 500' 500a, 500b).

2. Dispositif amortisseur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement (400, 400', 400a, 400b) sont adaptés pour agir sur ledit élément élastique (310, 310a, 310b) afin d'inverser son sens de courbure et modifier ainsi ladite force de frottement.

3. Dispositif amortisseur selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que l'un des deux ensembles est un tube (100, 100a, 100b) et l'autre comprend une bague annulaire (210, 210a, 210b) élastiquement déformable, apte à coulisser à l'intérieur de ce tube (100, 100a, 100b) et en ce que ledit élément élastique (310, 310a, 310b) est monté à l'intérieur de ladite bague annulaire (210, 210a, 210b) de façon à exercer un effort sur sa paroi intérieure et à entraîner sa déformation radiale et le frottement d'au moins une portion (212, 212a, 212b) de cette bague (210, 210a, 210b) contre la surface intérieure (101, 101a, 101b) dudit tube (100, 100a, 100b).

4. Dispositif amortisseur selon la revendication 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens d'actionnement (400, 400', 400a, 400b) comprennent au moins un piston susceptible de se déplacer entre une première position dite "inactive" dans

laquelle il n'agit pas sur ledit élément élastique (310, 310a, 310b) et une seconde position dite "active" dans laquelle il exerce une pression sur le côté convexe dudit élément élastique (310, 310a, 310b) lorsque ce dernier est dans un premier sens de courbure, de façon à le déformer et à modifier sa courbure, voire à l'amener dans son second sens de courbure opposé au premier.

5. Dispositif amortisseur selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite bague annulaire (210, 210a, 210b) est solidaire d'une tige (230, 230a, 230b) s 'étendant axialement à l'intérieur dudit tube (100, 100a, 100b) et liée à la référence et/ou au système à amortir, et en ce que ledit piston (400, 400a, 400b) se déplace axialement à l'intérieur de ladite tige (230, 230a, 230b).

6. Dispositif amortisseur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens d'actionnement (400, 400', 400a, 400b) sont réversibles de façon à pouvoir solliciter ledit élément élastique (310, 310a, 310b) dans un sens de courbure ou dans l'autre. 7. Dispositif amortisseur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs couples d'ensembles (100, 100a, 100b ; 200, 200a, 200b) montés en série.

8. Dispositif amortisseur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs couples d'ensembles (100, 100a, 100b ; 200, 200a, 200b) montés en parallèle.

9. Dispositif amortisseur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement (400) sont adaptés pour agir sur l'élément élastique (351) de sorte à diminuer ladite force de frottement.

10. Dispositif amortisseur selon la revendication 1 ou 9, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un troisième ensemble (700) apte à être mobile et guidé par rapport à ladite référence, en ce que ledit élément élastique (351) est aussi monté solidaire de ce troisième ensemble (700), et en ce que ce troisième ensemble (700) est apte à être sollicité par lesdits moyens d'actionnement (400).

11. Dispositif amortisseur selon la revendications précédente, caractérisé en ce qu'un ensemble dudit couple d'ensembles (100, 200) est un tube (100) et ledit troisième ensemble (700) comprend une bague annulaire (710) apte à coulisser le long de ce tube (100), en ce que ledit élément élastique (351) est monté solidaire de ladite bague annulaire (710) de façon à exercer ledit effort sur une paroi de la bague pour que celle-ci exerce une force de frottement contre (101) ledit tube (100).

12. Dispositif amortisseur selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ladite bague comprend une gorge annulaire dans laquelle est monté l'élément élastique.

13. Dispositif amortisseur selon l'une des revendications 9 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend des deuxièmes moyens élastiques (300) en série avec lesdits premiers moyens élastiques (350), et comprenant au moins un deuxième élément élastique (301) présentant une incurvation initiale monté solidaire de l'un desdits deux ensembles du couple d'ensembles (100, 200) en étant précontraint, de façon à travailler au flambage et à appliquer une force de frottement sur l'autre ensemble du couple. 14. Dispositif amortisseur selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un quatrième ensemble (600) apte à être mobile et guidé par rapport à ladite référence, et en ce que ledit deuxième élément élastique (301) est aussi monté solidaire de ce quatrième ensemble (600).

15. Dispositif amortisseur selon la revendication précédente combinée avec la revendication 11 ou 12, caractérisé en ce que ledit quatrième ensemble (600) comprend une bague annulaire (610) apte à coulisser le long dudit tube (100), en ce que ledit élément élastique (301) est monté solidaire sur cette bague annulaire (610) de façon à exercer un effort sur une paroi de la bague pour que celle-ci exerce une force de frottement contre (101) ledit tube (100). 16. Dispositif amortisseur selon l'une des revendications 11 à 12 combinée à l'une des revendications 14 à 15, caractérisé en ce qu'un des ensembles dudit couple d'ensembles (100, 200) comprend une tige (230) ou une pièce centrale (230) de révolution autour de l'axe dudit tube (100), la pièce étant agencée pour être liée au système à amortir, et deux compartiments annulaires (260, 270) s'étendant radialement de la pièce centrale (230) au voisinage de la paroi intérieure (101) du tube (100), les premier et deuxième compartiments (270, 260) étant agencés pour recevoir respectivement lesdits premier et deuxième éléments élastiques (351, 301).

17. Dispositif amortisseur selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le premier compartiment (270) a une hauteur supérieure à la hauteur dudit troisième ensemble (700), et le deuxième compartiment (260) a une hauteur supérieure à la hauteur dudit quatrième ensemble (600), les hauteurs étant prises dans la direction de l'axe du tube (100).

18. Dispositif amortisseur selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une extension du premier compartiment (270) abritant le

premier élément élastique (351), pour réaliser un logement auxdits moyens d'actionnement (400).

19. Dispositif amortisseur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens d'actionnement (400, 400', 400a, 400b) comprennent un piston susceptible de se déplacer entre une première position dite « inactive » et une deuxième position dite « active » dans lesquelles, respectivement, il n'agit pas et il agit sur la déformation dudit élément élastique (310, 351).

20. Dispositif amortisseur selon la revendication précédente combinée avec l'une des revendications 16, 17 et 18, caractérisé en ce que ledit piston (400, 400a, 400b) se déplace axialement autour de ladite pièce centrale (230) dans au moins un des deux compartiments.

21. Dispositif amortisseur selon l'une des deux revendications précédentes, caractérisé en ce que le piston est actionné par pression fluidique, lesdits moyens de commande étant donc aptes à envoyer sous pression un fluide pour actionner le piston.

22. Dispositif amortisseur selon les deux revendications précédentes, caractérisé en ce que la tige (230) est pourvue d'un canal (800) pour amener le fluide sous pression au piston (400, 400a, 400b).

23. Dispositif amortisseur selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande (500, 500a, 500b) sont des moyens pyrotechniques.

24. Dispositif amortisseur selon l'une quelconque des revendications 1 à 20, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande (500, 500a, 500b) sont des moyens électriques. 25. Dispositif amortisseur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits éléments élastiques (310, 310a, 310b, 301, 351) ont la forme d'une poutre allongée travaillant au flambage.

26. Dispositif amortisseur selon l'une quelconque des revendications 1 à 24, caractérisé en ce que les éléments élastiques (310, 310a, 310b, 301, 351) comprennent au moins une rondelle élastique apte à travailler au flambage.

27. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la rondelle est en étoile formée d'un cône pourvu de découpes radiales débouchant alternativement sur sa périphérie intérieure et sur sa périphérie extérieure.

28. Application du dispositif amortisseur ou conforme à l'une quelconque des revendications précédentes, à l'amortissement de l'effort exercé par le recul du tube d'une arme à feu.

Description:

DISPOSITIF AMORTISSEUR A FRICTION ADAPTABLE

La présente invention concerne le domaine des amortisseurs pour système mécanique en mouvement. La présente invention s'applique en particulier, mais non exclusivement, au domaine des systèmes d'armes munis d'un dispositif d'amortisseur.

Elle pourrait également s'appliquer à l'amortissement de mouvements et/ou de chocs entre un élément de référence et un élément mobile par rapport à cette référence. On connaît déjà d'après le document FR-2 697 881 un dispositif amortisseur comprenant deux ensembles susceptibles de déplacement relatif guidé, l'un lié à une référence, l'autre mobile par rapport à cette référence et susceptible d'être relié à un système à amortir.

Un tel dispositif comprend également un patin apte à reposer sur l'un de ces ensembles et des moyens de commande notamment élastiques, tels que des rondelles, intercalées entre ledit patin et l'autre ensemble. Ces moyens de commande élastiques sont adaptés pour exercer un effort sur le patin tendant à l'appliquer contre le premier ensemble lors d'une phase active de sollicitation du dispositif amortisseur correspondant à un premier sens de déplacement relatif entre les deux ensembles et à réduire l'effort exercé par le patin lors d'une phase passive de sollicitation du dispositif amortisseur correspondant à un second sens de déplacement relatif entre les deux ensembles.

Dans un tel dispositif, un déplacement relatif des surfaces de friction est nécessaire à la mise en œuvre de la friction, ce qui donne une courbe de réponse de mise en charge du dispositif en deux temps, comme illustré sur la figure 1 jointe qui représente l'effort d'amortissement obtenu E en fonction du déplacement D de l'ensemble mobile.

La phase A correspond à la phase initiale de mise en œuvre de l'amortisseur et la phase B à celle de son fonctionnement nominal. On constate donc que la première phase retarde le fonctionnement et qu'une course initiale est nécessaire avant tout fonctionnement nominal.

En outre, les rondelles élastiques utilisées dans ce dispositif sont disposées entre un arbre et un alésage et agissent par flambage. Ces rondelles, planes au repos, possèdent des fentes radiales débouchant alternativement sur la périphérie interne

et sur la périphérie externe. Lorsqu'elles sont montées dans le dispositif, elles sont sollicitées pour prendre une géométrie conique.

La géométrie initiale de cette position de repos conditionne le bon fonctionnement de l'amortisseur. Elle nécessite donc une réalisation très soignée, ce qui engendre des coûts très importants de fabrication.

Par ailleurs, une fois que le dispositif d'amortissement se trouve dans la phase B de fonctionnement nominal, on constate que le patin exerce sur l'ensemble situé en regard, une pression de contact et donc un effort de friction dont les valeurs sont constantes dans le temps. Une possibilité pour modifier la valeur de cet effort de friction consiste à changer le nombre des rondelles élastiques disposées entre le patin et l'un des ensembles. Toutefois, ceci suppose de démonter le dispositif amortisseur.

Toutefois, pour un dispositif d'amortissement donné, une fois dans la phase de fonctionnement nominal il n'est pas possible d'avoir deux valeurs d'amortissement différentes.

Enfin, l'amortissement obtenu avec un dispositif amortisseur tel que celui décrit dans le document FR-2 697 881 précité est lié au sens de déplacement de l'un des deux ensembles.

La présente invention à pour but de remédier à ces inconvénients. Ce but est atteint selon la présente invention grâce à un dispositif amortisseur comprenant au moins un couple d'ensembles susceptibles de déplacement relatif guidé, l'un des deux ensembles étant lié à une référence, l'autre étant mobile par rapport à celle-ci, et des moyens de liaison entre ledit ensemble mobile et le système à amortir. Ce dispositif est remarquable en ce qu'il comprend des moyens élastiques comprenant au moins un élément élastique de forme incurvée, monté solidaire de l'un desdits deux ensembles en étant précontraint, de façon à travailler en flambage et à appliquer une force de frottement sur l'autre ensemble, et des moyens d'actionnement adaptés pour agir sur ledit élément élastique afin de modifier sa courbure et modifier ainsi ladite force de frottement, ces moyens d'actionnement agissant sous l'action de moyens de commande.

De préférence, dans le cadre de l'invention, les moyens d'actionnement sont adaptés pour solliciter ledit élément élastique afin d'inverser son sens de courbure et modifier ainsi ladite force de frottement.

Selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de l'invention, est proposé un premier mode de réalisation du dispositif de l'invention :

- l'un des deux ensembles est un tube et l'autre comprend une bague annulaire élastiquement déformable, apte à coulisser à l'intérieur de ce tube et ledit élément élastique est monté à l'intérieur de ladite bague annulaire de façon à exercer un effort sur sa paroi intérieure et à entraîner sa déformation radiale et le frottement d'au moins une portion de cette bague contre la surface intérieure dudit tube ;

- un segment de frottement, tenant lieu de patin de frottement est intercalé entre la bague annulaire et le tube, - lesdits moyens d'actionnement comprennent au moins un piston susceptible de se déplacer entre une première position dite "inactive" dans laquelle il n'agit pas sur ledit élément élastique et une seconde position dite "active" dans laquelle il exerce une pression sur le côté convexe dudit élément élastique lorsque ce dernier est dans un premier sens de courbure, de façon à le déformer et le cas échéant à l'amener dans son second sens de courbure opposé au premier ;

- ladite bague annulaire est solidaire d'une tige s'étendant axialement à l'intérieur dudit tube et liée à la référence et/ou au système à amortir, et ledit piston se déplace axialement à l'intérieur de ladite tige ;

- ledit élément élastique a la forme d'une poutre allongée travaillant au flambage ;

- lesdits moyens de commande sont des moyens pyrotechniques ou des moyens électriques; voire mécanique, pneumatique, hydraulique ou équivalents. .

- lesdits moyens d'actionnement sont réversibles de façon à pouvoir solliciter ledit élément élastique pour l'amener dans un sens de courbure ou dans l'autre. Selon d'autres caractéristiques alternatives, avantageuses et non limitatives de l'invention, est proposé un deuxième mode de réalisation du dispositif de l'invention :

- les moyens d'actionnement sont adaptés pour agir sur l'élément élastique (351) de sorte à diminuer ladite force de frottement, - le dispositif comprend en outre un troisième ensemble apte à être mobile et guidé par rapport à ladite référence, en ce que ledit élément élastique est aussi monté solidaire de ce troisième ensemble, et en ce que ce troisième ensemble est apte à être sollicité par lesdits moyens d'actionnement,

- l'ensemble de référence est un tube et ledit troisième ensemble comprend une bague annulaire apte à coulisser à l'intérieur de ce tube, en ce que ledit élément élastique est monté solidaire de ladite bague annulaire de façon à exercer ledit effort sur la paroi intérieure de la bague pour que celle-ci exerce une force de frottement contre la surface intérieure dudit tube,

- ladite bague comprend une gorge annulaire dans laquelle est monté l'élément élastique,

- le dispositif comprend des deuxièmes moyens élastiques en série avec lesdits premiers moyens élastiques, et comprenant au moins un deuxième élément élastique présentant une incurvation initiale monté solidaire de l'un desdits deux ensembles du couple d'ensembles en étant précontraint, de façon à travailler au flambage et à appliquer une force de frottement sur l'autre ensemble du couple,

- le dispositif comprend en outre un quatrième ensemble apte à être mobile et guidé par rapport à ladite référence, et en ce que ledit deuxième élément élastique est aussi monté solidaire de ce quatrième ensemble,

- ledit quatrième ensemble comprend une bague annulaire apte à coulisser à l'intérieur dudit tube , en ce que ledit élément élastique est monté sur cette bague annulaire de façon à exercer ledit effort sur la paroi intérieure de la bague pour que celle-ci exerce une force de frottement contre la surface intérieure dudit tube, - ledit ensemble mobile dudit couple d'ensembles comprend une tige ou une pièce centrale de révolution autour de l'axe dudit tube, la pièce étant agencée pour être liée au système à amortir, et deux compartiments annulaires s'étendant radialement de la pièce centrale au voisinage de la paroi intérieure du tube, les premier et deuxième compartiments étant agencés pour recevoir respectivement lesdits premier et deuxième éléments élastiques,

- le premier compartiment a une hauteur supérieure à la hauteur dudit troisième ensemble, et le deuxième compartiment a une hauteur supérieure à la hauteur dudit quatrième ensemble, les hauteurs étant prises dans la direction de l'axe du tube,

- le dispositif comprend en outre une extension du premier compartiment abritant le premier élément élastique, pour réaliser un logement auxdits moyens d'actionnement,

Selon d'autres caractéristiques communes auxdits deux modes de réalisation, avantageuses et non limitatives de l'invention, est proposé :

- lesdits moyens d'actionnement comprennent un piston susceptible de se déplacer entre une première position dite « inactive » et une deuxième position dite « active » dans lesquelles, respectivement, il n'agit pas et il agit sur la déformation dudit élément élastique, - le piston est actionné par pression fluidique, lesdits moyens de commande étant donc aptes à envoyer sous pression un fluide pour actionner le piston,

- ledit piston se déplace axialement autour de ladite tige,

- la tige est pourvue d'un canal pour amener le fluide sous pression au piston, - lesdits moyens de commande sont des moyens électriques,

- lesdits éléments élastiques ont la forme d'une poutre allongée travaillant au flambage,

- les éléments élastiques comprennent au moins une rondelle élastique apte à travailler au flambage, la rondelle étant en étoile formée d'un cône pourvu de découpes radiales débouchant alternativement sur sa périphérie intérieure et sur sa périphérie extérieure.

Enfin, le dispositif amortisseur peut comprendre plusieurs couples d'ensembles montés en série ou au contraire montés en parallèle.

L'invention concerne également une application du dispositif amortisseur précité à l'amortissement de l'effort exercé par le recul du tube d'une arme à feu.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description qui va maintenant être faite, en référence aux dessins annexés qui en représentent à titre indicatif mais non limitatif, des modes de réalisation possibles.

Sur ces dessins : - la figure 1 représente le diagramme effort E en fonction du déplacement

D, obtenu à l'aide d'un dispositif amortisseur de l'état de la technique ;

- la figure 2A représente un élément élastique ayant une forme initiale incurvée, destiné à être utilisé dans le dispositif amortisseur conforme à l'invention,

- les figures 2B et 2C représentent une vue schématique du même élément élastique que celui de la figure 2A, après que celui-ci ait subi un flambage, respectivement dans le sens de la courbure initiale et à contre-sens de cette courbure initiale ;

- les figures 3 et 4 représentent respectivement le diagramme déplacement D en fonction du temps t et le diagramme effort E en fonction du temps t, obtenus à

l'aide du dispositif amortisseur conforme à l'invention, sans activation des moyens d'actionnement de ce dispositif;

- les figures 5 et 6 représentent respectivement les mêmes diagrammes que ceux des figures 3 et 4 mais avec activation des moyens d'actionnement, - la figure 7 représente une vue schématique en coupe axiale longitudinale d'un dispositif amortisseur conforme à un premier mode de réalisation de la présente invention, les moyens d'actionnement étant en position inactive ;

- la figure 8 représente une vue agrandie schématique en coupe axiale longitudinale partielle de ce même mode de réalisation du dispositif amortisseur, les moyens d'actionnement étant cette fois en position active ;

- la figure 9 représente une vue schématique en coupe axiale longitudinale d'une variante du dispositif amortisseur selon le premier mode de réalisation de l'invention,

- les figures 10 et 11 représentent respectivement des vues schématiques en coupe axiale longitudinale de dispositifs amortisseurs conformes à d'autres variantes d'ensembles amortisseur comportant des dispositifs amortisseur selon le premier mode réalisation de la présente invention,

- la figure 12 représente une vue schématique en coupe axiale longitudinale d'un dispositif amortisseur conforme à un deuxième mode de réalisation de la présente invention, les moyens d'actionnement étant en position inactive et les moyens élastiques étant pas ou peu contraints,

- la figure 13 représente une vue schématique en coupe axiale longitudinale du même dispositif amortisseur selon le deuxième mode de réalisation, les moyens d'actionnement étant en position inactive et les moyens élastiques étant contraints,

- la figure 14 représente une vue schématique en coupe axiale longitudinale du même dispositif amortisseur selon le deuxième mode de réalisation, les moyens d'actionnement étant en position active et des moyens élastiques étant contraints,

- la figure 15 représente une vue schématique plus générale, en coupe axiale longitudinale, d'un dispositif amortisseur conforme au deuxième mode de réalisation de la présente invention,

- la figure 16 représente un élément élastique de type rondelle apte à être contrainte en flambage.

Tous les amortisseurs conformes à la présente invention comprennent :

- au moins un couple d'ensembles susceptibles de déplacement relatif guidé, l'un des deux ensembles étant lié à une référence, l'autre étant mobile par rapport à celle-ci, et

- des moyens de liaison entre ledit ensemble mobile et un système à amortir.

En référence aux figures 2 à 11, on va décrire tout d'abord un premier mode de réalisation de l'invention.

En référence aux figures 12 à 16, on va décrire ensuite un deuxième mode de réalisation de l'invention. On va dans un premier temps décrire le premier mode de réalisation d'amortisseur conforme à la présente invention, illustré sur les figures 7 et 8.

Ce dispositif amortisseur comprend deux ensembles 100, 200 susceptibles de déplacement relatif guidé en translation selon un axe X-X', des moyens élastiques 300 et des moyens d'actionnement 400 agissant sous l'action de moyens de commande 500.

Dans la suite de la description, on supposera que l'ensemble 100 constitue une pièce d'appui, tandis que l'ensemble 200 est mobile et conçu pour être relié au système à amortir.

Toutefois cette disposition ne doit pas être considérée comme limitative. En effet, d'autres dispositions sont possibles, par exemple la disposition inverse dans laquelle l'élément 100 est mobile et relié au système à amortir, tandis que l'ensemble 200 est solidaire de la référence.

Comme on le verra par la suite, dans certaines dispositions la référence peut également être mobile par rapport à un référentiel fixe. L'ensemble 100 est formé d'un tube cylindrique centré sur l'axe X-X' dont le diamètre intérieur est constant sur toute sa longueur.

Ce tube 100 est partiellement fermé à au moins l'une de ses extrémités par un fond 110 percé d'un orifice central 111 d'axe X-X'. Cet orifice 111 sert de moyen de guidage en translation de l'ensemble 200 comme cela sera décrit ultérieurement.

Le tube 100 peut également être fermé à son extrémité opposée par une paroi 120. •

L'ensemble 200 comprend une tige 230 d'axe X-X' dont l'une des extrémités référencée 232 fait saillie hors du fond 110 du tube 100 et dont l'extrémité

opposée 233 supporte une bride 220 généralement plane, perpendiculaire à l'axe X-X'. Cette bride 220 se prolonge dans la direction opposée au fond 110 par une bague 210 centrée sur l'axe X-X 1 .

L'ensemble 200 et plus précisément la tige 230 peut être fixé à un élément à amortir par tout moyen approprié, par exemple à l'aide d'un filetage 231 prévu sur la surface extérieure de l'extrémité 232 de cette tige.

De plus, la tige 230 est guidée en translation par rapport à l'ensemble 100, par tous moyens connus appropriés et notamment par l'orifice 111 ménagé dans le fond 110 du tube 100. A cet effet, le diamètre extérieur de la tige 230 est complémentaire du diamètre intérieur de l'orifice 111.

La bague 210 présente deux portions annulaires, à savoir une portion 211 dite "arrière" solidaire de la bride 220 et une portion 212, dite "avant".

La portion arrière 211 a été usinée sur la totalité de la circonférence de sa surface extérieure de façon à présenter un diamètre inférieur au diamètre intérieur du tube 100.

En outre, en coupe longitudinale, cette portion 211 présente une épaisseur relativement faible de sorte qu'elle est susceptible de se déformer élastiquement comme cela sera expliqué ultérieurement.

La portion avant 212 est munie sur sa surface interne d'une gorge annulaire 213 dont la fonction sera précisée par la suite.

Le diamètre extérieur de la portion avant 212 de la bague 210 est complémentaire du diamètre intérieur du tube 100, de sorte que la bague 210 est guidée en translation à l'intérieur de ce dit tube.

Lorsque les moyens élastiques 300 qui seront décrits ultérieurement sont montés à l'intérieur de la gorge annulaire 213, ils ont pour effet d'exercer une pression radiale sur la portion 212 de la bague 210 qui constitue alors un patin frottant contre la surface interne 101 du tube 100.

Le patin 212 et le tube 100 sont avantageusement formés à base de tous matériaux de friction appropriés. Le cas échéant un patin de frottement additionnel peut être intercalé entre le moyen 212 et le tube 100.

A cet effet, tous les couples de matériaux présentant un grand coefficient de frottement peuvent être utilisés dans le cadre de la présente invention. A titre d'exemple, on peut citer les couples suivants :

- l'acier et l'alumine,

- l'acier et les matériaux composites de friction,

- le carbone sur lui-même ou sur l'acier,

- le graphite sur lui même ou sur l'acier, - l'acier sur les matériaux de friction frittes,

- l'acier sur la fonte,

- tout autre couple de matériaux présentant un intérêt pour la friction, en particulier les céramiques ou les matériaux organiques.

Selon une première variante de réalisation, l'ensemble 200 et le tube 100 sont constitués en totalité des matériaux de friction précités.

Selon une seconde variante, seule la surface extérieure du patin 212 et la surface intérieure 101 du tube 100 sont recouvertes d'une couche de ces matériaux de friction.

Les moyens élastiques 300 comprennent au moins un élément élastique 310 destiné à travailler en flambage.

Cet élément peut se présenter sous la forme d'une poutre élancée dont la longueur est nettement plus grande que son épaisseur, ou d'une rondelle élastique telle qu'illustrée sur la figure 16 (et discutée plus loin).

Cet élément est avantageusement réalisé en acier, ou tout matériau ressort équivalent, par exemple en bronze ou en matériau composite.

Le dispositif amortisseur conforme à l'invention peut ainsi s'appuyer sur une propriété particulière du flambage des structures élancées. Cette propriété est illustrée sur les figures 2A à 2C.

Comme illustré sur la figure 2 A, un élément élastique élancé 310 tel que l'un de ceux utilisés dans le dispositif amortisseur conforme à l'invention présente une incurvation initiale propre à prédéfinir son sens de déformation lorsqu'il sera sollicité en flambage, par rapprochement de ses deux extrémités opposées.

Une telle incurvation initiale réduit la charge de flambage par rapport au même élément élancé initialement rectiligne. Ainsi, et comme cela apparaît mieux sur la figure 2B, si l'on sollicite l'élément élastique 310 dans le même sens de courbure que celui de son incurvation initiale (représentée en pointillés), la charge de flambage sera inférieure à celle d'origine.

En revanche, comme illustré sur la figure 2C, si l'on force l'élément élastique 310 à se déformer de façon à adopter un sens de courbure opposé à son incurvation initiale, on constate que pour un même rapprochement de ses extrémités, la charge de flambage est nettement plus élevée. Le ressort que constitue l'élément élastique 310 aura donc deux réponses possibles en effort pour une même distance entre ses extrémités, en fonction du sens de sa déformation.

Il faut également noter que la différence d'effort en fonction du sens de déformation est directement liée à l'amplitude relative de la déformation initiale. Cette différence est donc réglable par l'incurvation initiale.

L'élément élastique 310 peut prendre en pratique toute forme compatible avec la présente invention.

Les moyens élastiques 300 comprennent généralement un empilement d'éléments élastiques 310 montés dans la bague 210 de façon que leurs extrémités reposent à l'intérieur de la gorge 213 et qu'ils soient tous précontraints selon un premier sens de courbure.

De préférence, ce premier sens de courbure est de même sens que celui de l'incurvation initiale de l'élément élastique 310. L'inverse est toutefois possible.

Les moyens d'actionnement 400 destinés à solliciter les éléments élastiques 310 pour les amener dans le sens de courbure inverse sont logés dans l'extrémité 233 de la tige 230.

A cet effet, cette extrémité 233 présente un alésage axial de préférence cylindrique d'axe X-X' débouchant en regard des éléments élastiques 310.

Cet alésage axial comprend une portion centrale 234 dénommée "chambre" qui se prolonge en direction de la gauche sur la figure 7 par un orifice 235 de plus faible diamètre débouchant à l'extrémité de la tige 230 en regard des éléments 310.

Par ailleurs, la chambre 234 se prolonge vers la droite par une cavité 236 de plus faible diamètre.

La différence de diamètre entre l'orifice 235 et la chambre 234 définit un épaulement 237.

Les moyens d'actionnement 400 comprennent un actionneur ou piston de forme générale cylindrique d'axe X-X' présentant un corps 410 et une tête 420 de diamètre supérieur.

Le piston 400 est disposé à l'intérieur de la tige 230 de façon que sa tête 420 soit logée dans la chambre 234 et qu'une partie du corps 410 fasse saillie hors de celle-ci.

A cet effet, le diamètre du corps 410 correspond au diamètre intérieur de l'ouverture 235 et celui de la tête 420 au diamètre intérieur de la chambre 234.

Le piston 400 est ainsi guidé en translation selon l'axe X-X'.

Il peut coulisser entre une première position dite « inactive » représentée sur la figure 7, dans laquelle l'extrémité de son corps 410 fait légèrement saillie hors de l'orifice 235 de la tige 230 et vient reposer contre le côté convexe du dernier élément élastique 310 de l'empilement 300 et une position dite « active », représentée sur la figure 8, dans laquelle la plus grande partie de son corps 410 fait saillie hors de l'orifice 235, la tête 420 reposant en fin de course contre l'épaulement 237.

Dans cette position active, le piston 400 exerce une pression sur les éléments élastiques 310, ce qui a pour effet de les déformer jusqu'à inverser leur sens de courbure.

De préférence, ce piston agit sur la partie centrale de l'élément élastique 310.

Le déplacement axial du piston 400 est activé par les moyens de commande 500. Selon un premier mode de réalisation illustré sur les figures 7 et 8, ces moyens de commande 500 sont constitués par une charge pyrotechnique logée dont l'initiation est commandée par un dispositif électrique non représenté sur les figures. Cette charge pyrotechnique est logée dans la cavité 236.

Selon un second mode de réalisation non représenté sur les figures, ces moyens de commande 500 peuvent également être électriques. Dans ce cas, à titre d'exemple, le piston 400 est réalisé dans un matériau ferromagnétique et les moyens de commande 500 sont un bobinage électrique entourant celui-ci. L'activation électrique de ce bobinage entraîne alors le déplacement axial du piston 400.

Selon un troisième mode de réalisation non représenté sur les figures, ces moyens de commande 500 peuvent également être fluidiques. Dans ce cas, un canal d'amenée de fluide est prévu dans la tige 230 pour conduire le fluide au piston 400 (ce mode de réalisation sera présenté plus en détail plus loin).

Le fonctionnement du dispositif amortisseur qui vient d'être décrit est essentiellement le suivant.

Au repos, les éléments élastiques 310 sont montés précontraints à l'intérieur de la bague 210 selon un premier sens de courbure, par exemple de même sens que celui de leur incurvation initiale.

Le flambage des éléments 310 génère une pression radiale qui s'exerce sur la surface intérieure du patin 212, celui-ci se déformant alors légèrement en direction de la surface intérieure 101 du tube 100, grâce à l'élasticité de la portion 211. Ceci a pour effet de générer un effort de friction sur cette surface interne 101.

Lorsque l'ensemble 200 relié au système à amortir se déplace vers la droite selon la représentation donnée sur la figure 7, le patin 212 exerce un effort constant sur la paroi interne 101 du tube 100 et ce, dès l'instant tO où commence le déplacement de cet ensemble 200, comme représenté sur les figures 3 et 4.

Cet effort de friction tend à freiner le déplacement de l'ensemble 200 et permet de réaliser l'amortissement du déplacement de celui-ci.

Lors du déplacement de l'ensemble 200 vers la gauche, selon la représentation donnée sur la figure 7, les différentes pièces précitées exercent le même effort d'amortissement constant entre tl et t2, comme représenté sur les figures 3 et 4.

De façon indépendante du temps et du sens de déplacement de l'élément

200 par rapport au tube 100, il est possible d'agir sur les moyens de commande 500 pour que ceux-ci activent le piston 400 en fonction de paramètres prédéterminés. L'activation du piston 400 entraîne son coulissement vers la gauche, selon la représentation donnée sur les figures 7 et 8, ce qui a pour effet de provoquer l'inversion du sens de courbure des éléments élastiques 310. Conformément à ce qui a été expliqué précédemment en liaison avec la figure 2C, les éléments élastiques 310 se trouvent alors dans un sens de courbure opposé à leur incurvation initiale de sorte que la charge de flambage est plus élevée et que l'effort de friction exercé par le patin 212 sur le tube 101 est plus élevé qu'avant l'activation des moyens de commande 500.

Le freinage de la course de l'élément 200 par rapport à l'élément 100 et donc son amortissement est plus important.

Cet effet est illustré sur les figures 5 et 6. Le dispositif amortisseur peut être conçu pour que les moyens de commande 500 activent les moyens d'actionnement 400 avant tout déplacement de l'élément 200 ou dès que l'élément 200 a parcouru une partie de sa course, de façon à réaliser un amortissement modifié, voire progressif durant une course complète de la tige 230.

On va maintenant décrire un second mode de réalisation de la présente invention représenté sur la figure 9.

On y retrouve des ensembles 100 et 200 susceptibles de translation relative et des moyens élastiques 300. Toutefois, selon ce mode de réalisation, les moyens d'actionnement des éléments élastiques 300 sont réversibles.

A cet effet, l'élément 200 comprend une deuxième bride 220' parallèle à la première, disposée en regard de celle-ci de l'autre côté des éléments élastiques 300.

Cette seconde bride 220' est rendue solidaire de la bague 210 par une portion annulaire 211' élastiquement déformable de même diamètre que la portion 211. Cette seconde bride 220' présente également dans sa portion centrale des moyens d'actionnement 400' logés dans une chambre 234' débouchant en regard des éléments élastiques 310 par un orifice 235' et des moyens de commande 500', par exemple une charge pyrotechnique logée dans une cavité 236'. La structure et le fonctionnement des moyens d'actionnement 400' et des moyens de commande 500' sont identiques à ce qui a été décrit pour les moyens d'actionnement 400 et les moyens de commande 500.

Dans ce mode de réalisation, l'élément 200 présente, à l'exception de la tige 230, une structure symétrique par rapport à un plan vertical représenté par l'axe Y- Y 1 perpendiculaire à l'axe X-X'.

Lorsque les éléments élastiques 310 ont été amenés dans la position illustrée sur les figures 8 et 9 dans laquelle ils présentent un sens d'incurvation inverse de celui de leur incurvation initiale, le piston 400' d'un tel dispositif réversible peut agir sur leur face convexe pour les ramener dans leur position d'origine. Lorsque les moyens de commande 500, 500' peuvent être activés de façon répétée, par exemple s'ils sont de type électrique, il devient ainsi possible de modifier alternativement le sens d'incurvation des éléments élastiques 310 et de modifier au cours du temps l'effort d'amortissement exercé par le dispositif conforme à l'invention. Les moyens de commande 500, 500' peuvent être activés en fonction de tous paramètres appropriés, par exemple pour un besoin de contrôle de dynamique, de chocs ou autre phénomène. Ils peuvent être activés au préalable, à titre préventif, ou au moment de l'événement détecté par tout capteur approprié, par exemple un capteur de force ou de vitesse.

La figure 10 illustre un mode de réalisation dans lequel deux couples d'ensembles 100, 200, 100a, 200a sont montés en série.

La structure de chacun de ces ensembles est identique à celle représentée sur la figure 7 et sa description ne sera donc pas reprise. A des fins de clarification, les éléments constitutifs du couple d'ensembles placé à gauche sur la figure 10 portent les mêmes références numériques majorées de la lettre "a".

La tige 230a du couple d'ensembles avant est reliée à la paroi 120 du tube 100 par tout moyen de fixation approprié, par exemple par vissage. A cet effet, cette paroi 120 est percée d'un orifice taraudé 121 à l'intérieur duquel est visée l'extrémité de la tige 230a elle même munie d'un filetage 23 la.

Dans un tel dispositif, lorsque l'ensemble 200 sollicité par le système à amortir auquel il est relié arrive en bout de course (à gauche sur la figure 10), il vient en butée contre la paroi 120 du premier couple d'ensemble ce qui entraîne alors le déplacement en translation axiale du tube 100 vers la gauche dans la représentation de la figure 10.

Ce tube 100 est guidé en translation par tout moyen approprié non représenté sur les figures. Il constitue une référence mobile par rapport au tube 100a qui est une référence fixe.

Le déplacement du tube 100 entraîne alors le déplacement axial vers la gauche de l'ensemble 200a.

Un tel montage en série permet d'augmenter la valeur de l'amortissement obtenu, le cas échéant de disposer successivement d'efforts d'amortissement différents.

Enfin, la figure 11 illustre un mode de réalisation dans lequel deux couples d'ensembles 100, 200, 100b, 200b sont montés en parallèle. La structure de chacun de ces ensembles est identique à celle représentée sur la figure 7 et sa description ne sera donc pas reprise. A des fins de clarification, les éléments constitutifs du couple d'ensembles placé au dessus sur la figure 11 portent les mêmes références numériques majorées de la lettre "b".

Dans un tel dispositif, les tubes 100 et 100b sont solidarisés par tout moyen approprié et les tiges 230 et 230b le sont également, par exemple par un élément en T 600 dont l'extrémité libre est reliée au système à amortir.

On notera qu'il serait également possible de monter en série ou en parallèle des dispositifs amortisseur réversibles tels que celui illustré sur la figure 9.

Les dispositifs amortisseurs qui viennent d'être décrits peuvent faire l'objet de nombreuses applications.

En particulier, mais sans que cela soit limitatif, ils peuvent être utilisés dans une arme à feu pour amortir l'effort exercé par le recul du tube d'une arme à feu.

En référence aux figures 12 à 16, est ci-après décrit un deuxième mode de réalisation d'un dispositif selon la présente invention.

Ce dispositif amortisseur comprend deux ensembles 100, 200 susceptibles de déplacement relatif guidé en translation selon un axe X-X', des premiers moyens élastiques 350, des deuxièmes moyens élastiques 300, et des moyens d'actionnement 400 agissant sur les premiers moyens élastiques 350 sous l'action de moyens de commande 500 et par l'intermédiaire ici d'un troisième ensemble 600.

Dans la suite de la description, on supposera que l'ensemble 100 constitue une pièce d'appui, tandis que l'ensemble 200 est mobile et conçu pour être relié au système à amortir.

Toutefois cette disposition ne doit pas être considérée comme limitative. En effet, d'autres dispositions sont possibles, par exemple la disposition inverse dans laquelle l'élément 100 est mobile et relié au système à amortir, tandis que l'ensemble 200 est solidaire de la référence. Comme on le verra par la suite, dans certaines dispositions la référence peut également être mobile par rapport à un référentiel fixe.

L'ensemble 100 est formé d'un tube cylindrique centré sur l'axe X-X' dont le diamètre intérieur est constant sur toute sa longueur.

Ce tube 100 est partiellement fermé à au moins l'une de ses extrémités par un fond 110 percé d'un orifice central 111 d'axe X-X'. Cet orifice 111 sert de moyen de guidage en translation de l'ensemble 200 comme cela sera décrit ultérieurement.

Le tube 100 peut également être fermé à son extrémité opposée par une paroi 120. L'ensemble 200 comprend une pièce centrale 230 de révolution autour d'un axe X-X', ou tige 230, dont l'une des extrémités référencée 232 fait saillie hors du fond 110 du tube 100.

L'ensemble 200 et plus précisément la tige 230 peut être fixé à un élément à amortir par tout moyen approprié, par exemple à l'aide d'un filetage 231 prévu sur la surface extérieure de l'extrémité 232 de cette tige.

De plus, la tige 230 est guidée en translation par rapport à l'ensemble 100, par tous moyens connus appropriés et notamment par l'orifice 111 ménagé dans le fond 110 du tube 100. A cet effet, le diamètre extérieur de l'extrémité de la tige 230 est complémentaire du diamètre intérieur de l'orifice 111.

La pièce de révolution ou tige 230 a une extrémité opposée supportant trois brides 220, 240, 250 successivement espacées, généralement planes et perpendiculaires à l'axe X-X'. Les surfaces en regard 271 et 272 respectives des brides 240 et 250 définissent, avec la portion de tige 230 les séparant, un premier compartiment 270 annulaire de hauteur U 4 . Les surfaces en regard 261 et 262 respectives des brides 220 et 240 définissent, avec la portion de tige 230 les séparant, un deuxième compartiment 260 annulaire de hauteur h 5 . Ces premier et deuxième compartiments 270-260 sont destinés à recevoir respectivement lesdits premier et deuxième moyens élastiques 350-300.

Chacune des portions de tige 230 se situant au niveau de chacun des compartiments 260-270 peut avoir été usinée pour pouvoir maintenir fixement les moyens élastiques 300-350 à leur niveau quelle que soit la force de contrainte qui leur est exercée. Ainsi, la tige 230 peut être munie d'une gorge annulaire par compartiment, la première étant délimitée par des butées latérales 237-238 (pour le premier compartiment 270) et la deuxième par des butées latérales 235-236 (pour le deuxième compartiment 260) pour empêcher à leur niveau tout mouvement axial des moyens élastiques 350 et 300. La bride centrale 240 se prolonge dans la direction opposée au fond 110 par une bague 241 centrée sur l'axe X-X', et de diamètre extérieur légèrement inférieur au diamètre intérieur du tube 100. La hauteur de cette bague 241 peut être prévue pour définir dans le compartiment 270 un logement pour les moyens d'actionnement 400 de sorte que, une fois les moyens d'actionnement 400 placés dans ce logement annulaire, le bord extérieur 242 de la bague 241 et la surface supérieure 450 des moyens d'actionnement 400 forment une unique surface sensiblement plane. La hauteur entre cette surface et la surface 272 de la bride extérieure 260 est choisie égale à hi .

Le dispositif selon le deuxième mode de réalisation de l'invention comprend en outre un premier ensemble 700 et un deuxième ensemble 600,

globalement annulaires, ayant des hauteurs respectives h 2 et h 6 qui sont choisies inférieures à, respectivement, hi et h 5 .

Ils comprennent, respectivement, une première bague annulaire 710 et une deuxième bague annulaire 610. Le diamètre extérieur de chacune des bagues annulaires 610 et 710 est complémentaire du diamètre intérieur du tube 100, de sorte que les bagues 610 et 710 soient guidées en translation à l'intérieur de ce dit tube.

Lorsque ces ensembles 700 et 600 sont respectivement placés dans les compartiments 270 et 260 autour de l'axe X-X', et que les moyens élastiques 350 et 300 qui seront décrits ultérieurement sont respectivement montés solidaires à l'intérieur de ces dits compartiments, les moyens élastiques 350 et 300 ont alors pour effets respectifs d'exercer une pression radiale sur les premières et deuxième bagues 710 et 610, qui constituent alors des patins frottant contre la surface interne 101 du tube 100.

Les patins 710 et 610 et le tube 100 sont avantageusement formés à base de tous matériaux de friction tels que des matériaux à grand coefficient de frottement

(tels que ceux décrits précédemment dans le premier mode de réalisation de l'invention), avec des particularités possibles (patins de frottement additionnels, ensembles 200, 600, 700 et tube 100 constitués en totalité des matériaux de friction ou uniquement surface extérieure des bagues 610 et 710 et surface intérieure 101 du tube 100 recouvertes d'une couche de matériaux de friction) telles que celles précitées dans le premier mode de réalisation de l'invention.

Les ensembles 700 et 600 comportent en outre, respectivement, des butées 720-730 et 620-630 s'étendant globalement radialement vers l'axe X-X' à partir des bords respectifs des bagues 710 et 610, définissant ainsi entre eux (et au niveau des bagues), respectivement, des gorges annulaires dont les fonctions sont sensiblement identiques aux fonctions des gorges annulaires prévues dans la tige 230 et discutées plus haut.

En outre, les butées 720 et 730peuvent avoir des surfaces intérieures inclinées, convergentes en éloignement de l'axe X-X' de sorte à limiter la courbure des moyens élastiques 350 et 300 lors de leur flambage. Il peut en être de même pour les butées 620 et 630.

En outre, les butées 620, 630, 720, 730 ont chacune une surface extérieure au droit du tube 100 permettant de former respectivement des butées avec

lesdites surfaces 261, 262, la bague 241 -moyens d'actionnement 400 et ladite surface 272, lorsque ces contacts seront opérés.

Selon une variante du deuxième mode de réalisation de l'invention (non représentée), les ensembles 600 et 700 comprennent des bagues annulaires respectives 610 et 710 qui ont dans ce cas un diamètre intérieur complémentaire du diamètre extérieur de la portion de la pièce centrale 230 sur laquelle elles sont destinées à être radialement contraintes par, respectivement, les moyens élastiques 300 et 350 solidaires de la surface intérieure 101 du tube 100. Les éventuelles butées 620, 630, 720, 730 peuvent alors avoir dans ce cas des surfaces intérieures inclinées, convergentes en rapprochement de l'axe X-X', et des surfaces extérieures au droit de l'axe X-X'. En outre, dans cette configuration, la pièce centrale 230 peut être un simple tube et l'ensemble 100 présente avantageusement au niveau de ses surfaces intérieures 101 situées dans chacun des compartiments 260 et 270, des gorges annulaires pour retenir les moyens élastiques 300 et 350 lors d'efforts, de manière similaire aux gorges annulaires de la tige 230 illustrées sur la figure 12. Cette configuration est notamment adaptée au cas où c'est l'ensemble 100 qui est mobile par rapport à l'ensemble 200.

Lesdits premiers et deuxièmes moyens élastiques 350 et 300 comprennent au moins, respectivement, un premier élément élastique 351 et un deuxième élément élastique 301 destinés à travailler en flambage. En référence à la figure 16, ces éléments présentent avantageusement chacun la forme d'une rondelle élastique plane au repos, possédant des fentes radiales débouchant alternativement sur la périphérie interne et sur la périphérie externe pour constituer un ensemble de poutres radiales sollicitées en flambage. Ces rondelles sont réalisées avantageusement en acier. En alternative, ces éléments élastiques peuvent aussi se présenter sous la forme d'une poutre élancée dont la longueur est nettement plus grande que son épaisseur, tel que discuté plus haut. La géométrie du dispositif doit alors être adapté à ses dimensions.

De façon générale, l'élément élastique 301 ou 351 peut prendre en pratique toute forme compatible avec la présente invention.

Chacune des rondelles 301 et 351, une fois respectivement montée dans le compartiment 260 ou 270, est alors sollicitée par la portion de tige 230 associée et par l'ensemble 600 ou 700, sur lesquels leurs périphéries intérieures et extérieures reposent respectivement, et prennent alors une forme géométrique globalement conique, étant

ainsi précontraintes selon des courbures initiales. En effet, ces rondelles ne peuvent sortir des gorges annulaires délimitées par les butées 620-630 ou 720-730. Le sommet du cône géométrique sur lequel s'appuient les rondelles 301-351 est dirigé dans la direction opposée à la direction d'un choc dans le but de provoquer le serrage des patins 610-710 sur le tube 100 en cas de choc et provoquer le desserrage du patin sur le tube 100 en cas de remise en position initiale (retour après le choc).

Il faut également noter que la différence d'effort en fonction du sens de déformation est directement liée à l'amplitude relative de la déformation initiale. Cette différence est donc réglable par l'incurvation initiale. Le réglage de l'incurvation initiale peut être obtenue en positionnant les ensembles 600 et 700 dans le compartiment. Ainsi, en référence à la figure 12, l'ensemble 600 est positionné de sorte à laisser un espace e 4 avec le fond du compartiment 260 (i.e. ladite surface 261) et un espace e 3 avec le plafond du compartiment 260 (i.e. ladite surface 262) ; et l'ensemble 700 est positionné de sorte à laisser un espace e 2 avec le fond du compartiment 270 (ladite surface 271) et un espace e\ avec le plafond du compartiment 270 (ladite surface 272). On détermine ainsi une inclinaison initiale des moyens élastiques respectifs 300 et 350.

Les moyens élastiques 300-350 comprennent généralement un empilement d'éléments élastiques 301-351 montés dans les compartiments 260-270 de façon que leurs extrémités reposent à l'intérieur des gorges de la section de tige 230 et du troisième ensemble 700 ou du quatrième ensemble 700, et qu'ils soient tous précontraints selon une courbure.

Le système est de préférence démontable pour permettre de changer les rondelles élastiques 300-350 en cas de déficience de celles-ci.

Les moyens d'actionnement 400 destinés à agir sur les courbures des éléments élastiques 351 pour les modifier, par l'intermédiaire de l'ensemble 700, sont logés dans le logement délimité par la bague 241 prévue en fond du compartiment 270 et par la tige 230, comme vu précédemment.

A cet effet, les moyens d'actionnement 400 sont dé forme généralement cylindrique de diamètre sensiblement voisin du diamètre intérieur de la bague 241 et comprennent un évidemment intérieur axial pour y engager la tige centrale 230. La hauteur des moyens d'actionnement 400 est avantageusement égale à celle de la bague

241.

Les moyens d'actionnement 400 peuvent ainsi comprendre un actionneur ou piston de la forme générale d'un tel cylindre creux d'axe X-X 1 .

Le piston 400 est disposé dans son logement de sorte que sa tête 450 soit au même niveau que le bord 242 de la bague 241.

Le piston 400 est ainsi guidé en translation par la tige 230 et retenu à l'extérieur par la bague 241 et le tube 100. Il peut coulisser entre une première position dite « inactive » représentée sur les figures 12 et 13, dans laquelle le piston 400 reste dans son logement, et une position « active », représentée sur la figure 14, dans laquelle il est activé pour être guidé axialement hors de son logement, et venir en contact avec la butée 720 de l'ensemble 700, afin d'agir sur la déformation des moyens élastiques 350.

Dans cette position active, le piston 400 exerce une pression sur l'ensemble 700 telle qu'il oblige ce dernier à se déplacer dans le tube 100 dans une direction sensiblement parallèle à l'axe X-X' de sorte à soulager la pression exercée sur les moyens élastiques 350. Dans le cas où les moyens élastiques sont des rondelles coniques 351, on dirigera alors la force exercée par le piston 400 à l'opposée de la direction du sommet du cône géométrique sur lequel s'appuie les rondelles 351 (qui est opposée, rappelons-le, à la direction d'un choc dans le but de provoquer le serrage du patin 710 sur le tube 100 en cas de choc).

Dans le cas où le piston 400 serait un piston fluidique, tel qu'un piston hydraulique ou pneumatique, la tige 230 est pourvue axialement d'un canal 800 pour amener le fluide sous pression au piston 400. Le déplacement axial du piston 400 est activé par les moyens de commande, aptes donc à envoyer sous pression un fluide dans le canal 800 pour actionner le piston 400.

Selon une variante de réalisation (non représenté sur les figures), ces moyens de commande sont électriques. Dans ce cas, à titre d'exemple, le piston 400 est réalisé dans un matériau ferromagnétique et les moyens de commande sont un bobinage électrique entourant celui-ci. L'activation électrique de ce bobinage entraîne alors le déplacement axial du piston 400.

Le fonctionnement du dispositif amortisseur qui vient d'être décrit est essentiellement le suivant.

Au repos, en référence à la figure 12, les moyens d'actionnement 400 sont en position « inactive » et les éléments élastiques 351 et 301 sont respectivement montés précontraints à l'intérieur des compartiments 270 et 260 selon respectivement des première et deuxième courbures, par exemple de même sens et de même valeur.

Cette précontrainte est choisie relativement faible voire nulle.

Le flambage des éléments 300-350 génère respectivement une pression radiale qui s'exerce sur la surface intérieure des patins 610 et 710, chacun étant alors écrasé légèrement en direction de la surface intérieure 101 du tube 100. Ceci a pour effet de générer un effort de friction sur cette surface interne 101. En référence aux figures 13 et 14, est représenté le fonctionnement du système amortisseur lorsque les moyens d'actionnement 400 sont, respectivement, en position « inactive » et en position « active ».

En référence à la figure 13, lorsque l'ensemble 200 relié au système à amortir se déplace vers le haut selon la représentation donnée sur la figure 13, les éléments élastiques 301 et 351 sont sollicités en flambage et se déforment, les patins

610 et 710 exercent alors un effort constant sur la paroi interne 101 du tube 100, effort bien plus important qu'en position « de repos ».

Cet effort de friction tend à freiner le déplacement de l'ensemble 200 et permet de réaliser l'amortissement du déplacement de celui-ci. Le déplacement de l'ensemble 200 peut être tel que les distances « e 4 » et

« e 2 » deviennent nulles, et que les distances « e 3 » et « Q \ » deviennent respectivement égales ou inférieures à environ (h 5 -h 6 ) et à (1I 2 -Ii 1 ).

Le déplacement de l'ensemble 200 est donc amorti par les moyens élastiques 300 et 350, c'est à dire par tous les moyens élastiques en série du dispositif. L'amortissement peut ainsi être maximal.

En référence à la figure 14, une première étape consiste à, de l'état statique représentée par la figure 12, mettre en œuvre les moyens d'actionnement 400 de sorte à solliciter l'ensemble 700 vers le haut pour combler l'espace « e\ ».

Dans le cas où les moyens élastiques 350 étaient dans un état de précontrainte en position de repos, les moyens d'actionnement permettent de soulager cette précontrainte.

Dans le cas où les moyens élastiques 350 étaient dans un état de précontrainte voisine de zéro en position de repos, les moyens d'actionnement 400 permettent d'inverser le sens de courbure des moyens élastiques. Dans tous les cas, les moyens d'actionnement 400 agissent sur ledit élément élastique 351 afin de modifier sa courbure, et modifier ainsi la force de frottement du patin 710 sur le tube 100 : la pression du patin 710 contre la surface intérieure 101 du tube 100 est donc diminuée du fait de ce mouvement de l'ensemble 700.

Selon une deuxième étape, l'ensemble 200 relié au système à amortir est déplacé vers le haut, les éléments élastiques 301 et 351 étant alors sollicités.

Les deuxièmes moyens élastiques 300 sont sollicités en flambage et se déforment de façon identique au mode de fonctionnement sans activation des moyens d'actionnement (figure 13 et détails ci-dessus). Le patin 610 exerce alors un effort constant sur la paroi interne 101 du tube 100, effort bien plus important qu'en position « de repos ». Cet effort de friction tend à freiner le déplacement de l'ensemble 200 et permet de réaliser T amortissement du déplacement de celui-ci. Le déplacement de l'ensemble 200 peut être tel que la distance « e 4 » devienne nulle, et que la distance « e 3 » soit égale ou inférieure à (h 5 -h 6 ).

Les premiers moyens élastiques 350 étant dans un état initial de contrainte imposé par les moyens d'actionnement 400 mis en œuvre lors de la première étape, qui ont permis de soulager la pression du patin 710 contre la paroi 101 du tube 100, le déplacement de l'ensemble 200 va permettre de s'approcher voire de dépasser l'état de précontrainte initial des moyens élastiques 350 (état de précontrainte illustré par la figure 12). Pour retrouver ou dépasser l'état de précontrainte initial, le déplacement de l'ensemble 200 doit alors être égal ou supérieur, respectivement, à « ei ».

Dans tous les cas, la pression du premier patin 710 contre la paroi 101 du tube 100 est au final moindre que si ladite première étape n'avait pas été mise en œuvre.

L'amortissement de l'ensemble 200 par les moyens élastiques 350 est donc diminué du fait de la mise en œuvre initiale des moyens d'actionnement 400, par rapport au cas où ces derniers n'auraient pas été mis en œuvre (comparer ainsi le fonctionnement illustré par la figure 14 avec celui illustré par la figure 13). L'amortissement global de l'ensemble 200 (par les moyens élastiques

300 et 350) est donc diminué du fait de la mise en œuvre initiale des moyens d'actionnement 400, par rapport au cas où ces derniers n'auraient pas été mis en œuvre (comparer ainsi le fonctionnement illustré par la figure 14 avec celui illustré par la figure 13). L'amortissement peut ainsi être minimisé ou maximisé selon que l'on met en œuvre préalablement ou non les moyens d'actionnement 400. On peut ainsi adapter l'amortissement à la valeur de la force exercée par le système sur l'ensemble . 200.

On peut aussi initialement jouer sur l'espace « ej » laissé entre l'ensemble 700 et le plafond du compartiment 270 (i.e. surface 272), pour modifier l'influence des moyens d'actionnement 400 sur l'état de contrainte initial des moyens élastiques 350, et choisir ainsi un amortissement « à la carte ». Les avantages procurés par les moyens d'actionnement 400 sont obtenus par une simple commande hydraulique, pneumatique, électrique ou par tout autre moyen de commande adaptable.

En variante de l'invention, on pourra mettre en œuvre les moyens d'actionnement postérieurement ou simultanément au déplacement de l'ensemble 200. Selon une autre configuration de l'invention, on pourra aussi prévoir que ce soit uniquement le deuxième ensemble de patin 600 qui soit commandé par des moyens d'actionnement 400, et non le premier ensemble de patins 700, ou que les deux ensembles de patin 600 et 700 soient commandés par différents moyens d'actionnement 400 placés dans chacun des compartiments 260 et 270, ou par un unique moyens de commande 400 placé dans l'un des deux compartiments 260 et 270.De façon plus générale, l'invention concerne également le cas où le dispositif comprendrait trois ou plus ensembles de patin 600-700, le nombre de deux ensembles de patin discuté plus haut n'étant bien entendu pas limitatif. Parmi ces ensembles de patin, un ou plusieurs de ces ensembles peuvent être commandés par des moyens de commande 400 selon l'invention. Chaque ensemble de patin, associé avec au moins un élément élastique, peut être placé au sein d'un compartiment qui lui est propre.

Par exemple, on peut prévoir un dispositif comprenant un ensemble de patin 600 non commandé et trois ensembles de patin 700 commandés, avec les caractéristiques suivantes : - Ensemble non commandé : 8 JkN

- Ensemble commandé n°l : 4 kN

- Ensemble commandé n°2 : 2 kN

- Ensemble commandé n°3 : 1 kN

Les dispositifs selon ce deuxième mode de réalisation de l'invention sont sécurisants car, en cas de panne de la commande, tous les ensembles de patin sont en position de fonctionnement, l'amortisseur délivrant alors son effort maximal.

En particulier, mais sans que cela soit limitatif, ce dispositif peut être utilisé dans une arme à feu pour amortir l'effort exercé par le recul du tube d'une arme à

feu, ce recul étant alors transmis à la pièce centrale 230 pour un amortissement « à deux étages » selon le deuxième mode de réalisation de l'invention.