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Patent Searching and Data


Title:
DATA TRANSFER METHOD, AND ASSOCIATED FLUID METER, PASSIVE COMMUNICATION DEVICE, SUPPORT AND TRANSFER ASSEMBLY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/193623
Kind Code:
A1
Abstract:
A data transfer method, and associated fluid meter, passive communication device, support and transfer assembly. A method for transferring data to or from a fluid meter, such as, for example, a water, electricity, gas or micro-generation meter, the fluid meter comprising an active near field communication device. The method comprises: a step (50) of transferring data between the active communication device and a passive communication device external to the fluid meter and physically separate from the meter, said passive communication device being in the vicinity of the active communication device during said step of transferring data, and a recording step (52), during which the data is recorded in a memory of the communication device that receives the data and/or in a memory of the fluid meter. An associated fluid meter, passive communication device, support and transfer assembly.

Inventors:
JENSEN PETER (FR)
SOUILLE ARNAUD (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/051621
Publication Date:
December 23, 2015
Filing Date:
June 18, 2015
Export Citation:
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Assignee:
ELECTRICITE DE FRANCE (FR)
International Classes:
G01D4/00
Domestic Patent References:
WO2007135233A12007-11-29
Foreign References:
EP1384975A22004-01-28
DE19834009A12000-02-24
US20120179519A12012-07-12
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
CABINET PLASSERAUD (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de transfert de données vers ou depuis un compteur de fluide (4), tel que par exemple un compteur d'eau, d'électricité, de gaz ou de micro-génération, le compteur de fluide comprenant un dispositif de communication actif (14) en champ proche, le procédé comprenant : une étape de transfert (50) des données entre le dispositif de communication actif (14) et un dispositif de communication passif (7) externe au compteur de fluide et physiquement indépendant du compteur, ledit dispositif de communication passif (7) étant au voisinage du dispositif de communication actif lors de ladite étape de transfert de données, et

une étape d'enregistrement (52), au cours de laquelle les données sont enregistrées dans une mémoire (38, 46) du dispositif de communication qui reçoit les données et/ou dans une mémoire (18) du compteur de fluide (4).

15 2. Procédé de transfert selon la revendication 1, dans lequel le dispositif de communication actif (14) est alimenté électriquement, et caractérisé en ce que le dispositif de communication passif (7) comporte un circuit (44) adapté pour être alimenté en énergie électrique à distance par le dispositif actif (14), permettant au dispositif de communication passif (7) d'échanger les données avec le dispositif de communication

20 actif (14) lors de l'étape de transfert (50) et/ou d'enregistrer les données lors de l'étape d'enregistrement (52).

3. Procédé de transfert selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le dispositif de communication passif (7) est initialement reçu par un support (6) physiquement 25 indépendant du compteur de fluide (4) ou est agencé dans ledit support (6) après l'étape de transfert (50) ou d'enregistrement (52).

4. Procédé de transfert selon la revendication 3, caractérisé en ce que le support (6) est une carte postale comprenant au moins une zone visible (40) et destinée à comprendre des informations représentatives d'une adresse postale.

5. Procédé de transfert selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de validation (58) au cours de laquelle on vérifie que les données sont bien destinées à être échangées entre les dispositifs de communication passif (7) et actif (14).

6. Procédé de transfert selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de récupération (54) postérieure à l'étape de transfert (50) et au cours de laquelle on envoie le dispositif de communication passif (7) à un centre de traitement distant (56) et on récupère les données contenues dans le dispositif de communication passif (7) au niveau dudit centre de traitement distant (56).

7. Procédé de transfert selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lors de l'étape de transfert (50), les données sont transmises par le dispositif de communication actif (14) au dispositif de communication passif (7).

8. Procédé de transfert selon la revendication 7, caractérisé en ce que les données comprennent tout ou partie de données de relevé (20) du compteur (4) et/ou tout ou partie de données de configuration (22) du compteur (4).

9. Procédé de transfert selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que lors de l'étape de transfert (50), les données sont transmises par le dispositif de communication passif (7) au dispositif de communication actif (14).

10. Procédé de transfert selon la revendication 9, caractérisé en ce que les données comprennent des données de configuration (22) du compteur de fluide (4) et/ou des données de paiement (24).

11. Procédé de transfert selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on enregistre dans une mémoire (38) du dispositif actif (14) ou dans une mémoire (18) du compteur (4) des informations représentatives du fait que l'échange de données entre les dispositifs de communication actif (14) et passif (7) a eu lieu ou qu'une erreur s'est produite.

12. Procédé de transfert selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on enregistre dans une mémoire (46) du dispositif de communication passif (7) des informations représentatives du fait que l'échange de données entre les dispositifs de communication actif (14) et passif (7) a eu lieu ou qu'une erreur s'est produite.

13. Procédé de transfert selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les données échangées sont cryptées.

14. Procédé de transfert selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de contrôle (62), au cours de laquelle le dispositif de communication actif (14) teste la non-corruption des données échangées lors de l'étape de transfert (50).

15. Compteur de fluide, tel que par exemple un compteur d'eau, d'électricité, de gaz ou de micro-génération, pour la mise en œuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à

14, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de communication actif (14) en champ proche configuré pour échanger des données avec un dispositif de communication passif (7) externe au compteur de fluide et physiquement indépendant du compteur de fluide.

16. Dispositif de communication passif pour la mise en œuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce qu'il est configuré pour échanger des données avec un dispositif de communication actif (14) en champ proche que comprend un compteur de fluide (4), tel que par exemple un compteur d'eau, d'électricité, de gaz ou de micro- génération .

17. Support pour la mise en œuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de communication passif (7) selon la revendication 16.

18. Ensemble de transfert pour la mise en œuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à 14, l'ensemble comprenant : un compteur de fluide (4) tel que par exemple un compteur d'eau, d'électricité, de gaz ou de micro-génération, le compteur comprenant un dispositif de communication actif (14), et

un dispositif de communication passif (7) externe au compteur de fluide et indépendant physiquement du compteur, les dispositifs de communication actif (14) et passif (7) étant configurés pour échanger des données entre eux.

Description:
Procédé de transfert de données, compteur de fluide, dispositif de communication passif, support et ensemble de transfert associés.

L'invention concerne un procédé de transfert de données entre un compteur de fluide et un dispositif de communication passif.

Ce type de compteur est généralement associé à une infrastructure telle qu'une habitation, et est alors utilisé notamment pour décompter la consommation ou la production de cette infrastructure en une ressource particulière, telle que de l'électricité, de l'eau, du gaz, etc.

La consommation ou la production de l'infrastructure est alors enregistrée par le compteur sous la forme d'un ou plusieurs index, et est par exemple visualisable sur le compteur via un dispositif d'affichage. En outre, ce relevé de consommation est remonté au fournisseur assurant l'alimentation de l'infrastructure en ressource correspondant, ou bien à une régie en charge de communiquer avec ce fournisseur.

Afin d'obtenir ces informations de consommation et/ou de modifier la configuration du compteur, par exemple la grille tarifaire associée au compteur, il est connu de dépêcher un agent muni d'un terminal pourvu d'un système de communication actif capable de récupérer cet index de consommation, et/ou de modifier les données de configuration du compteur.

Toutefois, cette manière de procéder présente des inconvénients : l'intervention d'un agent est un processus coûteux et qui peut parfois être d'une faible fiabilité, par exemple du fait de possibles pratiques de connivence entre le consommateur et l'agent ou encore de la réalisation de relevés fictifs.

Aussi, afin d'améliorer cette situation, il est connu de raccorder ce type de compteur de fluide à un réseau de communication via lequel le transfert de données entre le compteur et un centre de traitement distant est opéré, ou encore d'offrir la possibilité au consommateur d'échanger lui-même des informations avec le compteur via un terminal actif tel un téléphone intelligent ou une tablette.

Cependant, ces deux manières de procéder présentent à leur tour des inconvénients. En effet, la mise en place d'un réseau de communication adossé aux compteurs peut s'avérer trop onéreux et difficile à mettre en œuvre dans les zones où de tels réseaux n'existent pas ou sont difficilement accessibles. En outre, l'échange de données via un terminal actif impose à l'utilisateur de disposer d'un tel terminal et est donc contraignant.

Aussi, l'invention vient améliorer la situation. A cet effet, l'invention concerne un procédé de transfert de données vers ou depuis un compteur de fluide, tel que par exemple un compteur d'eau, d'électricité, de gaz ou de micro-génération, le compteur de fluide comprenant un dispositif de communication actif en champ proche, le procédé comprenant : une étape de transfert des données entre le dispositif de communication actif et un dispositif de communication passif externe au compteur de fluide et physiquement indépendant du compteur, ledit dispositif de communication passif étant au voisinage du dispositif de communication actif lors de ladite étape de transfert de données, et

une étape d'enregistrement, au cours de laquelle les données sont enregistrées dans une mémoire du dispositif de communication qui reçoit les données.

De ce fait, l'échange de données avec le compteur, par exemple pour en obtenir un relevé, est rendu plus simple et moins contraignant du point de vue du matériel ou du personnel requis et du point de vue de la connexion du compteur à un réseau de communication.

Selon un aspect de l'invention, le dispositif de communication actif est alimenté électriquement et le dispositif de communication passif comporte un circuit adapté pour être alimenté, à distance, en énergie électrique par le dispositif actif, permettant au dispositif de communication passif d'échanger les données avec le dispositif de communication actif lors de l'étape de transfert et/ou d'enregistrer les données lors de l'étape d'enregistrement. Ainsi, le dispositif passif ne requiert pas de dispositif d'alimentation dédié, et est d'autant plus aisément intégrable à un support.

Selon une réalisation particulière, le dispositif de communication passif est initialement reçu par un support physiquement indépendant du compteur de fluide ou est agencé dans ledit support après l'étape de transfert ou d'enregistrement. Ceci permet notamment de faciliter la manipulation du dispositif passif pendant et/ou après l'échange de données. Selon un autre aspect de l'invention, le support est une carte postale comprenant au moins une zone visible et destinée à comprendre des informations représentatives d'une adresse postale. Ainsi, le dispositif passif peut être acheminé vers l'utilisateur, ou par l'utilisateur, depuis, ou vers, un centre de traitement de manière très simple. Dans une réalisation particulière, le procédé comprend une étape de validation au cours de laquelle on vérifie que les données sont bien destinées à être échangées entre les dispositifs de communication passif et actif. Ceci permet notamment d'éviter qu'un échange de données ait lieu avec un compteur qui ne soit pas celui prévu, ou que les données à utilisation unique soient échangées à nouveau. Selon un autre aspect de l'invention, le procédé comprend en outre une étape de récupération postérieure à l'étape de transfert et au cours de laquelle on envoie le dispositif de communication passif à un centre de traitement distant et on récupère les données contenues dans ledit dispositif de communication passif au niveau dudit centre de traitement distant. De cette manière, on peut s'assurer de la bonne prise en compte par le compteur des données échangées, ou encore accéder de manière simplifiée aux informations du compteur.

Dans une réalisation particulière, lors de l'étape de transfert, les données sont transmises par le dispositif de communication actif au dispositif de communication passif. Ceci permet de faciliter la récupération des données du compteur, telles les données de consommation.

Selon un autre aspect de l'invention, lors de l'étape de transfert, les données sont transmises par le dispositif de communication passif au dispositif de communication actif. Ceci permet de faciliter la fourniture, au compteur, de données provenant de l'extérieur.

Dans un mode de réalisation particulier, les données comprennent des données de configuration du compteur et/ou des données de paiement. Ainsi, le paiement via le compteur et la configuration du compteur sont facilités.

Selon un autre aspect de l'invention, on enregistre dans une mémoire du dispositif actif ou dans une mémoire du compteur des informations représentatives du fait que l'échange de données entre les dispositifs de communication actif et passif a eu lieu ou qu'une erreur s'est produite. Ceci permet de faciliter le suivi de la bonne prise en compte des données, et de prévenir la réutilisation intempestive des données que contient le dispositif passif.

Selon un autre aspect de l'invention, on enregistre dans une mémoire du dispositif de communication passif des informations représentatives du fait que l'échange de données entre les dispositifs de communication actif et passif a eu lieu ou qu'une erreur s'est produite.

Selon un autre aspect de l'invention, les données échangées sont cryptées. De la sorte, la sécurité de l'échange des données est améliorée. En outre, ceci permet de conférer aux données échangées une force de preuve, par exemple en cas de litige, comparable à celle d'un système de relevé de données à distance.

Dans un mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape de contrôle, au cours de laquelle le dispositif de communication actif teste la non-corruption des données échangées lors de l'étape de transfert. Ceci permet notamment de s'assurer que les données sont bien exploitables, et d'informer l'utilisateur qu'une action corrective doit être envisagée, par exemple une tentative de transférer à nouveau les données.

L'invention concerne également un compteur de fluide, tel que par exemple un compteur d'eau, d'électricité, de gaz ou de micro-génération, pour la mise en œuvre du procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de communication actif en champ proche configuré pour échanger des données avec un dispositif de communication passif externe au compteur de fluide et physiquement indépendant du compteur de fluide.

Par ailleurs, l'invention concerne un dispositif de communication passif pour la mise en œuvre du procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'il est configuré pour échanger des données avec un dispositif de communication actif en champ proche que comprend un compteur de fluide, tel que par exemple un compteur d'eau, d'électricité, de gaz ou de micro-génération.

L'invention concerne en outre un support pour la mise en œuvre du procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de communication passif tel que défini ci-dessus. Enfin, l'invention concerne un ensemble de transfert pour la mise en œuvre du procédé tel que défini ci-dessus, l'ensemble comprenant : un compteur de fluide tel que par exemple un compteur d'eau, d'électricité, de gaz ou de micro-génération, le compteur comprenant un dispositif de communication actif, et

un dispositif de communication passif externe au compteur de fluide et indépendant physiquement du compteur, les dispositifs de communication actif et passif étant configurés pour échanger des données entre eux. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en référence aux Figures annexées, sur lesquelles :

La Figure 1 illustre un ensemble de transfert, un transmetteur passif, un support et un compteur de fluide selon l'invention ;

- La Figure 2 illustre un procédé de transfert de données selon une première réalisation de l'invention ; et

La Figure 3 illustre un procédé de transfert de données selon une deuxième réalisation de l'invention.

La Figure 1 illustre un ensemble de transfert 2 selon l'invention. L'ensemble 2 comprend un compteur de fluide 4 selon l'invention, ainsi qu'un support 6 comprenant un dispositif de communication passif 7.

Le compteur de fluide 4 est associé à une infrastructure 8, telle que par exemple une habitation. Le compteur 4 est un compteur tarifaire configuré pour décompter la consommation de l'infrastructure 8 en une ressource donnée, par exemple de l'eau, de l'électricité, du gaz, de la chaleur, etc.

Dans certains modes de réalisation, le compteur 4 est par exemple un compteur à prépaiement, c'est-à-dire qu'il est également configuré pour couper l'alimentation de l'infrastructure en ressource correspondante en fonction d'une information de crédit correspondant à une consommation autorisée pour l'infrastructure 8. En outre, dans certains modes de réalisation, le compteur 4 est un compteur de microgénération, ou micro-cogénération, c'est-à-dire qu'il est également configuré pour mesurer la production de l'infrastructure 8, typiquement en électricité et en chaleur.

Dans l'exemple de la Figure 1, le compteur 4 est connecté à un réseau de communication R. Toutefois, l'invention est avantageusement mise en œuvre au moyen d'un compteur 4 qui n'est pas connecté à un tel réseau.

Le compteur 4 comprend une unité de traitement 10, une interface homme-machine 12, et un dispositif de communication actif 14.

L'unité de traitement 10 est configurée pour piloter le compteur 4. Notamment, l'unité de traitement 10 est configurée pour piloter et réaliser le décompte de la consommation et/ou de la production de l'infrastructure 8 et piloter l'interface homme-machine 12, ci-après IHM 12. Dans les modes de réalisation où le compteur 4 est connecté au réseau de communication R, l'unité de traitement 10 est également configurée pour piloter une interface de communication I prévue pour l'échange de données avec le réseau R. L'unité de traitement 10 comprend un processeur 16, une mémoire 18 et une unité métrologique 19.

Le processeur 16 est par exemple un microcontrôleur.

La mémoire 18 contient des programmes nécessaires au fonctionnement du compteur 4 et que le processeur 16 exécute. En outre, la mémoire 18 comprend des données 20 de relevé de consommation de l'infrastructure 8, et, le cas échéant, de production de l'infrastructure 8. Ces données 20 comprennent par exemple les index de soutirage, qui représentent la consommation de l'infrastructure 8, les courbes de charge en soutirage, des informations d'effacement, c'est-à-dire des événements de diminution contrôlée de l'alimentation de l'infrastructure 8 afin d'en limiter la consommation, et un journal d'événements recensant au moins les dépassements de puissance souscrite et les actionnements d'un organe de coupure COU du compteur 4. Pour une infrastructure 8 produisant de l'énergie, les données comprennent également les index d'injection et les courbes de charge en injection, c'est-à-dire en fourniture d'un réseau par l'infrastructure La mémoire 18 comprend également des données de configuration 22 du compteur 4. Ces données de configuration 22 comprennent par exemple un calendrier tarifaire, qui associe aux plages horaires d'une période prédéterminée, par exemple une semaine, des tarifs de consommation ou de production spécifiques. Ces données 22 comprennent en outre des informations de puissance souscrite par l'utilisateur, notamment en fonction des besoins de l'infrastructure 8, ainsi qu'un journal de dépassement de cette puissance souscrite. Les données 22 peuvent également comprendre un journal d'erreurs s 'étant produites, etc.

Dans les modes de réalisation dans lesquels le compteur 4 est à prépaiement, la mémoire 18 comprend également des données de paiement 24, qui contiennent par exemple un crédit correspondant à une quantité de ressource gérée par le compteur 4 (gaz, eau, électricité, etc.) que l'infrastructure 8 peut encore consommer avant épuisement du crédit et éventuelle coupure d'alimentation en cette ressource via l'organe de coupure COU.

L'unité métrologique 19 est configurée pour réaliser le décompte de la consommation et/ou de la production de l'infrastructure 8 en ressource à proprement parler. En d'autres termes, l'unité métrologique 19 est configurée pour générer tout ou partie des données 20 du compteur 4.

L'IHM 12 comprend un dispositif d'affichage 26 et des boutons de commande 28.

Le dispositif d'affichage 26 est par exemple un affichage à cristaux liquides. Les boutons de commande 28 sont par exemple des boutons poussoirs. En variante, le dispositif d'affichage 26 et les boutons de commande 28 sont combinés sous la forme d'un écran tactile.

Le dispositif de communication actif 14, ci-après dispositif actif 14, est configuré pour l'échange de données avec le dispositif passif 7 porté par le support 6, comme décrit plus en détail ci-après. Le dispositif actif 14 est un dispositif de communication en champ proche. Par exemple, le dispositif actif 14 est un dispositif NFC, pour Near Field Communication qui signifie communication en champ proche, ou encore un dispositif RFID, pour Radio-Frequency Identification, qui signifie identification par radiofréquences. Le dispositif actif 14 présente un champ d'action, qui présente par exemple un rayon de l'ordre de quelques mètres.

Le dispositif actif 14 est placé à l'intérieur du compteur 4, et présente par exemple une partie visible de l'extérieur, comme illustré sur la Figure 1. Ceci permet à un utilisateur de rapidement identifier l'emplacement du dispositif actif 14.

Le dispositif actif 14 comprend une antenne active 30, une unité de commande 32 et une source 34 d'énergie électrique.

L'antenne active 30 est configurée pour émettre et recevoir des ondes électromagnétiques en provenance du dispositif passif 7. Par exemple, l'émetteur actif 30 est une antenne RFID. Par « actif », on entend que l'antenne 30 (et le dispositif actif 14) est alimentée en énergie électrique de manière régulière, c'est-à-dire de manière continue ou au moins périodique. En l'occurrence, l'antenne 30 et le dispositif 14 sont alimentés par la source 34.

L'unité de commande 32 est configurée pour piloter le fonctionnement du dispositif actif 14 et pour communiquer avec l'unité de traitement 10. En particulier, l'unité 32 est configurée pour commander l'émission de données à destination du dispositif passif 7 via l'émission d'ondes par l'antenne 30, et pour gérer la réception et le déchiffrement des ondes reçues par l'antenne 30 en provenance du dispositif 7.

L'unité de commande 32 comprend un contrôleur 36 et une mémoire 38. Le contrôleur 36 est par exemple un microcontrôleur ou un processeur.

La mémoire 38 comprend des logiciels qui permettent le fonctionnement du dispositif actif 14 lors de leur exécution par le contrôleur 36. En outre, la mémoire 38 contient des informations reçues via l'antenne 30 et/ou des informations destinées à être émises par l'antenne 30. Par ailleurs, la mémoire 38 comprend un identifiant 39 qui identifie de manière unique le compteur 4. Cet identifiant 39 est par exemple formé à partir du numéro de série du compteur 4 et d'informations d'horodatage du compteur 4, par exemple déterminées de manière définitive lors de la fabrication du compteur. Alternativement, l'identifiant 39 est formé d'une série de caractères alphanumériques identifiant de manière unique l'infrastructure 8 et le compteur 4 associé. L'identifiant 39 comprend par exemple 14 chiffres. Ce type d'identifiant est connu sous le nom de « Point de Livraison », ou « PDL ».

L'unité de commande 32 est alors configurée pour valider que les données contenues dans la mémoire 38 et/ou les données portées par le dispositif de communication passif 7 sont bien destinées à être échangées entre le compteur 4 et le dispositif de communication passif 7. Ceci est décrit plus en détail dans ce qui suit.

Par ailleurs, l'unité de commande 32 est configurée pour vérifier que les données échangées entre le compteur 4 et le dispositif passif 7 ne sont pas corrompues. Pour ce faire, l'unité de commande 32 procède par exemple par somme de contrôle (« checksum » en anglais), par contrôle de redondance cyclique (« Cyclic Redundancy Check » ou « CRC » en anglais), etc.

Comme indiqué précédemment, la source 34 est configurée pour alimenter l'antenne 30 et l'unité de commande 32 en énergie électrique. La source 34 est par exemple une batterie, ou encore un réseau d'alimentation. Le support 6 est physiquement indépendant du compteur 4 et se trouve à l'extérieur du compteur 4. Le support 6 est adapté pour supporter le dispositif passif 7. Le support 6 est par exemple un support en papier, un support en carton ou un support plastifié.

Préférentiellement, le support 6 est une carte postale comportant une zone visible 40 sur laquelle figurent des informations représentatives d'une adresse postale, et une zone d'affranchissement 42. Ceci permet d'utiliser le support 6 directement comme moyen d'acheminent du dispositif passif 7 à l'utilisateur ou d'acheminement vers un centre de traitement distant. Le support 6 est par exemple fourni à un personnel ou un résident de l'infrastructure 8 en étant préaffranchi.

Le dispositif passif 7 est également physiquement indépendant du compteur 4 et situé à l'extérieur de ce dernier. Le dispositif passif 7 est disposé dans l'épaisseur du support 6. Par exemple, le dispositif passif 7 est agencé entre deux feuilles du support 6 collées l'une à l'autre. En variante, le dispositif passif 7 est fixé à l'une des faces du support 6, par exemple par collage. Le support 6 est alors fourni avec le dispositif passif 7 préalablement fixé, ou bien la fixation du dispositif passif 7 est réalisée après réception du support 6. Le dispositif passif 7 est configuré pour échanger des données avec le dispositif actif 14 que comprend le compteur 4. En particulier, le dispositif passif 7 est accessible par le dispositif actif 14 en lecture et en écriture. Le dispositif passif 7 comprend une antenne 44 formant circuit d'alimentation en énergie électrique, et une puce 46. L'antenne 44 permet l'émission et la réception d'ondes électromagnétiques par le dispositif passif 7. En outre, l'antenne 44 permet l'alimentation du dispositif passif 7 à distance par le dispositif actif 14. Cette alimentation est réalisée à distance, par exemple par induction, lorsque les dispositifs passif 7 et actif 14 sont suffisamment proches l'un de l'autre, le champ magnétique généré par le dispositif 14 générant un courant électrique dans l'antenne 44. Celui-ci permet notamment l'enregistrement de données sur la puce 46 et/ou l'émission de données contenues dans la puce 46 par l'antenne 44. Dans les modes de réalisation où le dispositif actif 14 est un dispositif RFID, le dispositif passif 7 est connu sous le nom d'étiquette RFID, ou encore de « tag RFID ».

Ainsi, par « passif », on entend que le dispositif 7 est dépourvu de source d'alimentation en énergie électrique qui lui est propre, et qu'il contient un circuit permettant l'alimentation en énergie électrique du dispositif 7 à distance par le dispositif actif 14. Ceci permet ainsi au dispositif passif d'échanger les données avec le dispositif actif 14 tout en n'étant pas connecté à une source d'alimentation.

Un procédé 48 de transfert de données selon l'invention va maintenant être décrit en référence aux Figures 1 et 2.

Lors du procédé 48, on échange des données entre le dispositif actif 14 et le dispositif passif 7.

Plus précisément, lors d'une étape de transfert 50, on transfère des données entre le dispositif actif 14 du compteur 4 et le dispositif passif 7, le dispositif passif 7 étant alors au voisinage du dispositif actif 14. Lors d'une étape d'enregistrement 52, on enregistre les données échangées dans la mémoire du dispositif de communication qui reçoit les données et/ou dans la mémoire 18 du compteur de fluide.

Dans une première réalisation illustrée en Figure 2, les données sont transférées par le dispositif actif 14 au dispositif passif 7. Par exemple, les données transférées comprennent alors tout ou partie des données 20 de relevé du compteur 4. Les données transférées comprennent également ou alternativement tout ou partie des données de configuration 22. Ainsi, par exemple, on relève via le dispositif passif 7 l'index de consommation ou de soutirage, les courbes de charge en soutirage et le journal d'événements.

Le procédé 48 se déroule par exemple comme suit.

Initialement, l'utilisateur place le dispositif passif 7 à proximité de l'antenne 30, et plus précisément, dans le champ d'action de l'antenne 30 et du dispositif actif 4. L'unité de commande 32 détecte alors la présence du dispositif 7, et commande à l'unité de traitement 10 la copie dans la mémoire 38 des données à échanger, qui se trouvent dans la mémoire 18. En pratique, toutes les données de la mémoire 18 sont copiées dans la mémoire 38. Alternativement, les données à échanger sont déterminées au préalable, et sont les seules données copiées sur la mémoire 38. En variante encore, le dispositif passif 7 comprend des instructions dont le traitement par le contrôleur 36 se traduit par l'émission de requêtes envoyées à l'unité de traitement 10, qui, en réponse, envoie au dispositif actif 14 les données de la mémoire 18 destinées à être échangées.

Dans tous les modes de réalisation, une fois dans la mémoire 38, les données à échanger sont transformées en ondes électromagnétiques émises à destination du dispositif passif 7 par l'antenne 30. Ces ondes alimentent le dispositif passif 7 en énergie électrique via l'antenne 44, comme décrit précédemment. Cette énergie électrique est alors utilisée par la puce 46 pour décoder les informations reçues via l'antenne 44 et les enregistrer dans une mémoire de la puce 46.

Dans certains modes de réalisation, le transfert des données est déclenché automatiquement en réponse à la détection du dispositif passif 7 au voisinage du dispositif actif 14, c'est-à-dire dans son champ d'action. Toutefois, en variante, l'unité de traitement 10 émet un signal à destination de l'utilisateur via ΙΗΜ 12 en réponse à la détection du dispositif passif 7 par le dispositif actif 14. Le signal est par exemple une invitation à déclencher le transfert des données par l'un des boutons 16, cette invitation étant visualisable sur le dispositif d'affichage 26. A noter en outre que dans certains modes de réalisation, le compteur 4 peut être dépourvu d'IHM qui lui est propre. Le compteur 4 est alors associé à une IHM pouvant être commune à plusieurs compteurs et déportée par rapport au compteur 4, ou encore à une IHM accessible par un terminal tel un téléphone portable ou une tablette.

Toujours en référence à la Figure 2, suite au transfert et à l'enregistrement sur le dispositif passif 7 des données échangées, on procède à une étape de récupération 54 des données échangées, au cours de laquelle on achemine le dispositif passif 7 vers un centre de traitement distant 56 (Figure 1). Pour ce faire, on achemine par voie postale le support 6 portant le dispositif passif 7 jusqu'au centre de traitement 56, où on accède en lecture au contenu du dispositif 7, ce qui permet la récupération des données que la puce 46 contient. Ces données récupérées sont ensuite soumises au même traitement que si elles avaient été récupérées de manière classique, c'est-à-dire par un agent ou par télécommunication.

Dans certains modes de réalisation, l'envoi de données au dispositif passif 7 par le dispositif actif 14 donne lieu à l'enregistrement dans la mémoire 38 du dispositif actif 14 ou dans la mémoire 18 du compteur 4 d'une trace de cet échange de données. Par exemple, cette trace inclut le contenu des données échangées, ou une information représentative du fait qu'une erreur s'est produite. Ceci permet de disposer d'une trace du déroulement de l'échange d'informations au niveau du compteur.

En outre, dans certains modes de réalisation, l'unité de commande 32 commande à ΙΗΜ 12 l'affichage d'informations relatives à l'échange de données, telles que par exemple le contenu des données échangées, des informations indiquant le bon déroulement de l'échange ou, à l'inverse, l'occurrence d'une erreur, etc.

Par ailleurs, dans certains modes de réalisation, le procédé 48 comprend une étape de validation 58 (en pointillés sur la Figure 2), au cours de laquelle on vérifie que le dispositif actif 14 et le dispositif passif 7 sont bien destinés à échanger des données l'un avec l'autre. Cette étape de validation 58 est par exemple une sous-étape de l'étape de transfert et préfigure l'échange de données à proprement parler. Elle est par exemple déclenchée en réponse à la détection du dispositif passif 7 dans le champ d'action du dispositif actif 14. Dans ces modes de réalisation, le dispositif passif 7 comporte des informations d'identification du compteur 4 avec lequel il est destiné à échanger des données. Ces données d'identification comprennent par exemple l'identifiant 39 du compteur 4 avec lequel le dispositif passif 7 est destiné à communiquer. Lors de cette étape 58, en réponse à la détection du dispositif passif 7 dans son voisinage, le dispositif actif 14 récupère les informations d'identification que comprend le dispositif passif 7 et les compare avec son identifiant 39. S'il y a correspondance, il déclenche le transfert de données ou invite l'utilisateur à le déclencher, comme décrit précédemment. En revanche, s'il n'y a pas correspondance, il ne déclenche pas l'échange de données, et envoie par exemple un message d'erreur à l'utilisateur via ΙΗΜ 12.

Dans certains modes de réalisation, le procédé 48 comprend en outre une étape 60 de sécurisation des données (en pointillés sur la Figure 2). L'étape 60 est par exemple préalable au transfert des données à proprement parler. En outre, par exemple, l'étape 60 est postérieure à l'éventuelle étape de validation 58, ou encore concomitante. Dans les modes de réalisation correspondants, l'unité de traitement 32 est configurée pour crypter les données en vue de leur transfert.

Lors de l'étape 60, les données destinées à être échangées sont encryptées. Elles sont ensuite enregistrées dans la puce 46 du dispositif passif 7 sous forme encryptée, et sont décryptées au niveau du centre de traitement 56. Le cryptage des données peut être réalisé par le système de sécurisation natif dont dispose le dispositif passif 14, par exemple par le système de sécurisation RFID. En outre, le cryptage peut présenter un niveau de sécurité supplémentaire autre que celui natif du dispositif actif 14. Ce niveau de sécurité comprend par exemple un mécanisme d'authentification et un cryptage via des algorithmes de sécurisation adossés à un protocole d'échange des messages. Par exemple, le cryptage est mis en œuvre par la méthode dite de triple DES, par méthode standard de chiffrement avancé (d'acronyme anglophone AES pour Advanced Encryption Standard), ou par méthode de cryptographie à courbes elliptiques avec clés de sécurité de Diffie- Hellman. Une autre méthode envisageable repose sur le protocole STS, pour « Standard Transfert Spécification » qui signifie spécification de transfert standard, qui repose par exemple sur les normes NRS009-6-6:2002, NRS009-6-7:2002 et NRS009-6-9: 1997, ou encore sur les normes IEC 62055-41:2014 et IEC 62055-51:2007. Dans tout ou partie de ces modes de réalisation, la mémoire 18 (ou la mémoire 38) comprend une clé d'authentification utilisée pour l'encryptage des données. Cette clé est par exemple comprise dans le compteur 4 préalablement à la détection du dispositif passif 7 dans le champ d'action du dispositif passif 14. Alternativement, cette clé se trouve initialement sur le dispositif passif 7. Lors de la détection du dispositif passif 7, le dispositif actif 14 établit une communication avec le dispositif passif 7 et récupère la clé d'authentification. Cette clé est alors enregistrée dans la mémoire 18 ou dans la mémoire 38, et est alors utilisée pour encrypter les données en remplacement de la clé que contenait préalablement le dispositif actif 14. Dans une autre variante, la clé d'authentification est fournie au compteur 14 par un moyen autre que le dispositif passif 7, et est par exemple renouvelée avec une périodicité donnée par un agent accédant au compteur 4.

La présence de cette étape 60 permet d'améliorer la sûreté de l'échange des données et de prévenir les modifications indésirables des données échangées. Cette sécurisation a par ailleurs pour effet d'augmenter la force de preuve des données récupérées via le dispositif passif 7. En outre, dans certaines régions, par exemple en Europe occidentale, cette sécurisation est imposée par des normes en vigueur, de sorte que le procédé 48 selon l'invention se conforme à ces normes.

En référence à la Figure 3, dans une deuxième réalisation du procédé 48, les données sont récupérées par le dispositif actif 14 sur le dispositif passif 7. En d'autres termes, le destinataire des données est le compteur 4 et non le dispositif passif 7, comme dans la première réalisation.

Initialement, on obtient le dispositif 7, par exemple par voie postale. Le dispositif passif 7 contient des données destinées au compteur 4.

Ces données comprennent par exemple des données de configuration destinées à être incorporées aux données de configuration 22 contenues dans la mémoire 18 de l'unité de traitement 10. Alternativement ou parallèlement, les données du dispositif 7 comprennent des données de prépaiement destinées à être incorporées à ou modifier les données de paiement 24, c'est-à-dire à modifier le crédit du compteur 4.

Initialement, l'utilisateur place le dispositif passif 7 à proximité de l'antenne 30, et plus précisément, dans le champ d'action de l'antenne 30 et du dispositif actif 4. L'unité de commande 32 détecte alors la présence du dispositif 7. En réponse à cette détection, le dispositif actif 14 alimente, à distance, le dispositif passif 7 en énergie électrique. Le dispositif passif 7 transfère alors les données qu'il contient au dispositif actif 14 via l'antenne 44. Lors de l'étape d'enregistrement 52, ce dernier les enregistre dans la mémoire 38 et/ou les communique à la mémoire 18 de l'unité de traitement 10. L'unité de traitement 10 traite alors les données et réalise les opérations associées, telles que par exemple la prise en compte des données de prépaiement et la détermination du nouveau crédit du compteur 4 dans la ressource correspondante, la prise en compte de la nouvelle grille tarifaire, etc. Optionnellement, l'unité de traitement 10 envoie alors un signal à l'utilisateur via ΙΗΜ 12, par exemple pour lui signifier le bon déroulement de l'échange, la bonne prise en compte des données, le nouveau crédit en ressource dont il dispose, etc. Alternativement, l'unité de traitement 10 n'envoie aucun signal à l'utilisateur.

Comme précédemment, le transfert des données est déclenché automatiquement en réponse à la détection du dispositif passif 7 par le dispositif actif 14, ou bien après affichage d'une invitation à destination de l'utilisateur et activation d'un bouton de commande 16 de l'IHM 12.

Dans certains modes de réalisation, comme dans la première réalisation, l'envoi de données au dispositif actif 14 par le dispositif passif 7 donne lieu à l'enregistrement dans la mémoire 38 du dispositif actif 14 ou dans la mémoire 18 du compteur 4 d'une trace de l'échange, c'est-à-dire d'informations représentatives du fait que cet échange de données a eu lieu. Ainsi, par exemple, cette trace contient le contenu du transfert lui-même, c'est- à-dire qu'elle contient les données échangées. Dans les cas correspondants, la trace peut comprendre une information représentative du fait qu'une erreur de transfert s'est produite. Ceci permet de disposer d'une trace du déroulement de l'échange d'informations au niveau du compteur. En outre, parallèlement ou alternativement, le dispositif passif 7 enregistre sur la puce 46 que le transfert des données qu'il contient a eu lieu, ou qu'une erreur s'est produite. Ceci permet de prévenir la réutilisation des données du dispositif passif 7, ce qui est particulièrement avantageux lorsque ces données sont des données de prépaiement. En outre, dans certains modes de réalisation, le procédé 48 selon cette deuxième réalisation comprend également l'étape de validation 58 décrite ci-dessus (en pointillés sur la Figure 3).

Par ailleurs, le procédé 48 selon cette deuxième réalisation comprend également une étape de sécurisation 60 telle que celle décrite ci-dessus (en pointillés sur la Figure 3). En outre, optionnellement, le procédé 48 selon cette deuxième réalisation comprend également l'étape de récupération 54 (en pointillés sur la Figure 3), au cours de laquelle le dispositif passif 7 est acheminé avec le support 6 au centre de traitement distant. On y récupère le contenu du dispositif 7, et on communique les informations correspondantes à l'opérateur ou à la régie associée.

La présence de cette étape de récupération 54 permet à la fois de vérifier que l'échange de données a bien eu lieu et que la configuration a bien été enregistrée, et d'informer les parties concernées par les données. Ceci est particulièrement avantageux lorsque les données transférées au compteur 4 comprennent des données de configuration 22. D'autres modes de réalisation sont également envisageables.

En effet, par exemple, dans l'une et/ou l'autre des réalisations des Figures 2 et 3, le procédé 48 comprend une étape de contrôle 62 au cours de laquelle le dispositif actif 14 teste la non-corruption des données échangées. Comme indiqué précédemment, le dispositif actif procède par exemple par somme de contrôle, par contrôle de redondance cyclique, etc. Cette étape est par exemple mise en œuvre lors ou après l'étape d'enregistrement 52 (Figure 3) ou lors de l'étape de transfert 52, par exemple préalablement au transfert des données à proprement parler (Figure 2).

En outre, le compteur 4 a été décrit comme comprenant à la fois une unité de traitement 10 et une unité de commande 32 associée au dispositif de communication actif 14. Cette configuration a notamment pour effet de faciliter certaines tâches associées au dispositif actif 14, comme l'encryptage des données. Toutefois, cette configuration peut également s'avérer contraignante en termes de communication avec l'unité de traitement 10. Il a par exemple été constaté que la communication entre les unités 10 et 32 pouvait être une source d'erreurs, de corruption des données échangées entre les deux, etc. Aussi, en variante, l'unité de commande 32 est intégrée à l'unité de traitement 10. En d'autres termes, l'unité de traitement 10 pilote également le dispositif actif 14, qui est alors dépourvu d'unité de commande 32. Ceci limite les contraintes de communication entre deux dispositifs de traitement distincts, en plus de minimiser le nombre d'organes que comprend le compteur 4. Le procédé selon l'invention présente de nombreux avantages. En particulier, il est aisé à mettre en œuvre et peu contraignant du fait qu'il ne requiert pas de dispositif onéreux. Il permet par ailleurs un relevé fiable et automatisé des données du compteur même lorsque celui-ci n'est pas connecté à un réseau de communication. De même, il permet de sécuriser aisément les transferts de données, comme requis par certaines normes. En outre, il permet d'éliminer les risques de relevé réalisé sur un compteur qui n'est pas celui prévu, ou la modification de la configuration d'un compteur autre que celui prévu. Il permet également un transfert de données aussi bien depuis le compteur que vers le compteur. De même, il a pour effet de limiter les risques de connivence entre l'agent en charge des relevés et les utilisateurs ainsi que de relevés dits « de comptoir », qui correspondent à des relevés fictifs parfois réalisés par certains agents afin de ne pas avoir à se déplacer physiquement jusqu'aux compteurs.

D'autres modes de réalisation de l'invention sont également envisageables.