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Patent Searching and Data


Title:
DENDRIMERS WITH A SACCHARIDE ENDING FOR ANTI-INFLAMMATORY PURPOSES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/089945
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to dendrimers with a monosaccharide, oligosaccharide or polysaccharide ending, to the process for preparing same and to the therapeutic, in particular anti-inflammatory, uses thereof.

Inventors:
PRANDI JACQUES (FR)
PUZO GERMAIN (FR)
TURRIN CEDRIC-OLIVIER (FR)
BLATTES EMILYNE (FR)
VERCELLONE ALAIN (FR)
NIGOU JEROME (FR)
MAJORAL JEAN-PIERRE (FR)
CAMINADE ANNE-MARIE (FR)
Application Number:
PCT/FR2011/052003
Publication Date:
July 05, 2012
Filing Date:
August 31, 2011
Export Citation:
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Assignee:
CENTRE NAT RECH SCIENT (FR)
UNIV TOULOUSE 3 PAUL SABATIER (FR)
PRANDI JACQUES (FR)
PUZO GERMAIN (FR)
TURRIN CEDRIC-OLIVIER (FR)
BLATTES EMILYNE (FR)
VERCELLONE ALAIN (FR)
NIGOU JEROME (FR)
MAJORAL JEAN-PIERRE (FR)
CAMINADE ANNE-MARIE (FR)
International Classes:
C08G79/04
Domestic Patent References:
WO2010013086A12010-02-04
Foreign References:
US20070106030A12007-05-10
Other References:
ROY ET AL: "Recent Trends in Glycodendrimer Syntheses and Applications.", CURR.TOPICS MED CHEM, vol. 8, 2008, pages 1237 - 288, XP002631711
SHENG-KAI WANG ET AL: "Targeting the carbohydrates on HIV-1: Interaction of oligomannose dendrons with human monoclonal antibody 2G12 and DC-SIGN", PROCEEDINGS OF THE NATIONAL ACADEMY OF SCIENCES OF THE UNITED STATES (PNAS), NATIONAL ACADEMY OF SCIENCE, US, vol. 105, no. 10, 11 March 2008 (2008-03-11), pages 3690 - 3695, XP002628196, ISSN: 0027-8424, [retrieved on 20080229], DOI: DOI:10.1073/PNAS.0712326105
ROY R: "GLYCODENDRIMERS: A NEW CLASS OF BIOPOLYMERS", POLYMER NEWS, GORDON AND BREACH, NEW YORK, NY, US, vol. 21, no. 7, 1 January 1996 (1996-01-01), pages 226 - 232, XP002042908, ISSN: 0032-3918
LAUNAY ET AL., ANGEW. CHEM. INT. ED. ENGL., vol. 33, no. 15-16, 1994, pages 1590 - 1592
LAUNAY ET AL., JOURNAL OF ORGANOMETALLIC CHEMISTRY, vol. 529, 1997, pages 51 - 58
ROY ET AL., CURR. TOP. MED. CHEM., 2008, pages 1237 - 1288
ROY ET AL., J. ORG. CHEM., vol. 73, 2008, pages 9292 - 9302
WANG ET AL., PROC. NATL. ACAD. SCI. (USA, vol. 105, no. 10, 2008, pages 3690 - 3695
ROJO ET AL., FED. EUR. BIOCHEM. SOC. LETT., vol. 580, 2006, pages 2402 - 2048
SHAUNAK ET AL., NAT. BIOTECHNOL., vol. 22, 2004, pages 977 - 984
CHAUHAN ET AL., BIOMACROMOLECULES, vol. 10, 2009, pages 1195 - 1202
FRUCHON ET AL., J. LEUKOC. BIOL., vol. 85, 2009, pages 553 - 562
T.W. GREEN, P.G.M. WUTS: "Protective Groups in Organic Chemistry", 1991, JOHN WILEY AND SONS
J.F.W. MCOMIE: "Protective Groups in Organic Chemistry", 1973, PLENUM PRESS
TET. LETT., vol. 50, 2009, pages 2078
LAROCK: "Comprehensive Organic Transformations", 1989, VCH PUB.
PETERS ET AL., LIEBIGS ANN. CHEM., 1991, pages 135 - 141
Attorney, Agent or Firm:
JACOBSON, Claude et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dendrimère de génération g comprenant :

- un noyau central Φ de valence v ;

- des chaînes de génération en arborescence autour du noyau ;

- une chaîne intermédiaire à l'extrémité de chaque chaîne de génération g ou à l'extrémité de chaque liaison autour du noyau lorsque g = 0; et

- un groupe terminal∑ à l'extrémité de chaque chaîne intermédiaire, caractérisé en ce que chaque groupe ∑, identique ou différent, représente indépendamment un groupe monosaccharide, oligosaccharide ou polysaccharide, constitué de σ unité(s) saccharide, et où:

- g est un entier compris entre 0 et 10,

- v est un entier compris entre 1 et 10,

- σ est un entier compris entre 1 et 10,

- ladite chaîne intermédiaire est représentée par la formule (Cl) :

-A-(C=0)-Y-CH2-0- (Cl)

dans laquelle :

- Y représente un groupe alkyle en CrC2o, éventuellement substitué par un groupement choisi parmi le groupe consistant en : halogène, OH, O-alkyle, CF3, aryle, CN ; de préférence, Y représente un groupe alkyle linéaire en

- A représente une liaison ou un groupement :

dans lequel :

- Ar représente un cycle aromatique éventuellement substitué par un groupement choisi parmi le groupe consistant en : halogène, OH, O-alkyle, CF3, aryle, CN, de préférence un groupe phénylène,

- Ri représente un atome d'hydrogène ou groupe alkyle en CrC6, de préférence un atome d'hydrogène, et

- X représente un groupe alkyle en CrC6, éventuellement substitué par un groupement choisi parmi le groupe consistant en : halogène, OH, O-alkyle, CF3, aryle, CN ; de préférence, X représente un groupe alkyle linéaire en

2. Dendrimère selon la revendication 1 , tel que la chaîne intermédiaire est représentée par la formule (CI') : -0-C6H4-CH2-CH2-NH-(C=0)-(CH2)n-CH2-0- (Cl') où n est un entier compris entre 1 et 12, et -C6H4- représente un groupe phénylène clivaient.

Dendrimère selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, tel qu'il présente une structure de type PMMH, DAB-AM, PAMAM, PPI, polylysine ou polytriazine.

Dendrimère selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, tel que les chaînes de génération sont représentées par la formule (CG) :

-0-Ar'-Z=N-NR2-(P=S)< (CG)

Ar' est défini comme Ar, et représente de préférence un phénylène, Z est défini comme X, et représente de préférence CH, R2 est défini comme Ri , et représente de préférence un méthyle, et < représente deux liaisons situées sur l'atome de phosphore.

Dendrimère selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, tel que le noyau central Φ est choisi parmi les groupes suivants :

\ /

/ N N

I l I -P . N

S=P— / ' N-P.

\ N \ /

6. Dendrimère selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, tel que g est un entier compris entre 0 et 10, de préférence entre 0 et 4.

7. Dendrimère selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, tel que les groupes ∑ sont constitués d'au plus 3 unités saccharide, identiques ou différentes.

8. Dendrimère selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, tel que les unités saccharide constituant les groupes∑ sont choisies parmi le groupe des hexoses, et plus particulièrement des aldohéxoses.

9. Dendrimère selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, tel que les groupes ∑ sont identiques et sont constitués de mannose, et sont de préférence des dimannosides ou des trimannosides.

10. Dendrimère selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, tel que les groupes ∑ sont identiques et sont constitués de glucose, et sont de préférence des diglucosides ou des triglucosides.

1 1 . Dendrimère selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, tel qu'il est représenté selon la formule (1 ) suivante : -{{0-C6H4-(CH)=N-N(CH3)-(P=S)<}9[0-C6H4-CH2-CH2-NH-(C=0)-(CH2)n-CH2-0-∑]2}v (1 ) dans laquelle :

Φ,∑, g, n, v et < sont définis comme dans les revendications précédentes et { }9 désigne la structure en arborescence des chaînes de génération dudit dendrimère.

12. Procédé de préparation d'un dendrimère selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 , comprenant la réaction du dendrimère de génération g comprenant :

- un noyau central Φ de valence v ;

- des chaînes de génération en arborescence autour du noyau ; des terminaisons -NHRi ;

avec un composé acyl-azide de formule (3) :

N3-(C=0)-Y-CH2-0-∑ (3)

où: g, Φ, v, Ri , Y et ∑ sont tels que définis précédemment et où les groupes -NHPt! sont éventuellement sous forme d'ions ammoniums - NH2Ri+, en équilibre avec la base conjuguée d'un acide faible ou fort.

13. Procédé de préparation d'un dendrimère selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 , comprenant la réaction du dendrimère de formule (2) :

0-{{O-Ar'-Z=N-NR2-(P=S)<}9[O-Ar-X-NHR1]2}v (2) avec un composé acyl-azide de formule (3) : N3-(C=0)-Y-CH2-0-∑ (3) où: Φ, Ar, Ar', X, Y, Z, Ri , R2,∑, g, v, < et { }9 sont tels que définis selon l'une quelconque des revendications précédentes et où les groupes -NHRi sont éventuellement sous forme d'ions ammoniums -NH2Ri+, en équilibre avec la base conjuguée d'un acide faible ou fort.

14. Composés de formule (3) :

N3-(C=0)-Y-CH2-0-∑ (3)

dans laquelle :

- ∑ et Y sont tels que définis selon l'une quelconque des revendications précédentes,

- σ est un entier compris entre 1 et 10. 15. Procédé de préparation d'un composé de formule (3) selon la revendication

14, comprenant :

(i") la réaction de l'ester de formule (7) :

R30-(C=0)-Y-CH2-0-∑ (7)

avec de l'hydrate d'hydrazine,

(ii")suivie de la réaction du composé obtenu en (i') avec du nitrite de sodium en milieu acide,

où R3 représente une chaîne alkyle linéaire Ci-Ce.

16. Médicament comprenant un dendrimère selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 et un excipient pharmaceutiquement acceptable.

17. Dendrimère selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 pour son utilisation pour le traitement et/ou la prévention des désordres inflammatoires.

Description:
Dendrimères à terminaison saccharide à visée anti-inflammatoire

La présente demande concerne de nouveaux dendrimères à terminaisons saccharide, ainsi que leur procédé de préparation et leurs utilisations.

Les dendrimères sont des macromolécules constituées de monomères qui s'associent selon un processus arborescent autour d'un cœur central plurifonctionnel.

Les dendrimères, appelés aussi « molécules cascade », sont des polymères fonctionnels hautement ramifiés de structure définie. Ces macromolécules sont effectivement des polymères puisqu'elles sont basées sur l'association d'unités répétitives. Cependant, les dendrimères diffèrent fondamentalement des polymères classiques dans la mesure où ils ont des propriétés propres dues à leur construction en arborescence. Le poids moléculaire et la forme des dendrimères peuvent être précisément contrôlés et les fonctions sont situées à la terminaison des arborescences, formant une surface, ce qui les rend facilement accessibles.

Les dendrimères sont construits étape par étape, par la répétition d'une séquence de réactions permettant la multiplication de chaque unité répétitive et des fonctions terminales. Chaque séquence de réactions forme ce qui est appelé une « nouvelle génération ». La construction arborescente s'effectue par la répétition d'une séquence de réactions qui permet l'obtention à la fin de chaque cycle réactionnel d'une nouvelle génération et d'un nombre croissant de branches identiques. Après quelques générations, le dendrimère prend une forme globulaire hautement ramifiée et plurifonctionnalisée grâce aux nombreuses fonctions terminales présentes en périphérie.

De tels polymères ont notamment été décrits par Launay et al., Angew. Chem. Int. Ed. Engl., 1994, 33, 15/16, 1590-1592, ou encore Launay et al., Journal of Organometallic Chemistry, 1997, 529, 51 -58.

Le lipoarabinomannane mannosylé (ou ManLAM) est un composé mycobactérien, issu de Mycobacterium tuberculosis, capable, via le récepteur DC-SIGN, de moduler la production de cytokines pro- et anti-inflammatoires par des cellules dendritiques humaines soumises à une stimulation par le lipopolysaccharide (LPS). La liaison du ManLAM sur le récepteur DC-SIGN conduit à la diminution de la production des cytokines pro-inflammatoires et à l'augmentation de la production d'IL-10, une cytokine antiinflammatoire.

Le ManLAM est une macromolécule amphiphile d'environ 18 kDa dont la structure moléculaire comprend d'une part des domaines lipophiles, et d'autre part des extrémités hydrophiles substituées par des petits oligomannosides (mono-, di- ou trimannosides) liés en a-(1→2), appelées coiffes. Ces coiffes sont cruciales pour les activités biologiques observées des ManLAM et leur hydrolyse par une exo-mannosidase annihile toute activité biologique du ManLAM.

La structure amphiphile du ManLAM conduit à son organisation en solution aqueuse sous forme d'agrégats supramoléculaires (ManLAM particulaire) qui ont la forme d'une sphère d'environ 30 nm de diamètre. Les domaines lipophiles sont séquestrés à l'intérieur de la particule qui présente en surface les coiffes oligomannosidiques hydrophiles. Après détermination de la concentration micellaire critique (CMC) du ManLAM en solution, il a été observé que ce ne sont que pour des valeurs de la concentration en ManLAM supérieures à la CMC que les propriétés immunomodulatrices du ManLAM étaient observées, confirmant que la structure biologiquement active du ManLAM est le ManLAM particulaire. Du fait de leur structure, les dendrimères présentent une forte densité de terminaisons et donc une forte densité fonctionnelle à leur périphérie. Il a donc été envisagé de mimer la structure supramoléculaire du ManLAM par un dendrimère portant en surface les fonctions responsables de son activité biologique, les oligomannosides.

Des dendrimères mannosylés ont notamment déjà été décrits dans une revue (Roy et al. Curr. Top. Med. Chem. 2008, 1237-1288) et dans des articles (Roy et al. J. Org. Chem. 2008, 73, 9292-9302 ; Wang et al. Proc. Natl. Acad. Sci. (USA) 2008, vol 105, n °10, 3690-3695 ; Rojo et al. Fed. Eur. Biochem. Soc. Lett. 2006, 580, 2402-2048), mais aucun de ces dendrimères mannosylés n'est à visée anti-inflammatoire.

Des dendrimères possédant des propriétés anti-inflammatoires ont également été décrits :

- des composés de type polyamidoamine (PAMAM) substitués en surface par de la glucosamine (Shaunak et al. Nat. Biotechnol. 2004, 22, 977-984), ou non fonctionnalisés (Chauhan et al. Biomacromolecules 2009, 10, 1 195-1202),

- un dendrimère phosphoré de deuxième génération dont la surface porte des fonctions acide phosphonique (Fruchon et al. J. Leukoc. Biol. 2009, 85, 553-562).

Toutefois, aucun dendrimère à terminaisons mannoside et présentant un caractère anti-inflammatoire n'est décrit. Les inventeurs ont désormais mis au point un procédé permettant d'accéder à ce type de fonctionnalisation terminale saccharide sur les dendrimères, dans le but de mimer la structure particulaire biologiquement active du ManLAM. Ces dendrimères sont d'excellents ligands du récepteur DC-SIGN et montrent des propriétés immunomodulatrices in vitro, ce qui en fait de très bons candidats pour de nouveaux composés anti-inflammatoires.

Selon un premier objet, la présente invention concerne donc des dendrimères à terminaisons saccharide à la terminaison de l'arborescence finale.

Selon un second objet, la présente invention concerne également le procédé de préparation de tels dendrimères.

Selon un autre objet, la présente invention concerne également les médicaments comprenant les dendrimères selon l'invention.

Selon un autre objet, la présente invention concerne également l'utilisation des dendrimères selon l'invention pour le traitement de maladies inflammatoires.

La présente invention concerne des dendrimères de génération g comprenant :

- un noyau central Φ de valence v ;

- des chaînes de génération en arborescence autour du noyau ;

- une chaîne intermédiaire à l'extrémité de chaque chaîne de génération g ou à l'extrémité de chaque liaison autour du noyau lorsque g = 0; et

- un groupe terminal∑ à l'extrémité de chaque chaîne intermédiaire, caractérisés en ce que chaque groupe ∑, identique ou différent, représente indépendamment un groupe monosaccharide, oligosaccharide ou polysaccharide constitué de σ unité(s) saccharide, et où:

- g est un entier compris entre 0 et 10,

- v est un entier compris entre 1 et 10,

- σ est un entier compris entre 1 et 10,

- ladite chaîne intermédiaire est représentée par la formule (Cl) :

-A-(C=0)-Y-CH 2 -0- (Cl)

dans laquelle :

- Y représente un groupe alkyle en CrC- 2 o, éventuellement substitué par un groupement choisi parmi le groupe consistant en : halogène, OH, O-alkyle, CF 3 , aryle, CN ; de préférence, Y représente un groupe alkyle linéaire en

- A représente une liaison ou bien un groupement :

dans lequel : - Ar représente un cycle aromatique éventuellement substitué par un groupement choisi parmi le groupe consistant en : halogène, OH, O-alkyle, CF 3 , aryle, CN, de préférence un groupe divalent -C 6 H 4 - ;

- Ri représente un atome d'hydrogène ou groupe alkyle en Ci-Ce, de préférence un atome d'hydrogène, et

- X représente un groupe alkyle en CrC 6 , éventuellement substitué par un groupement choisi parmi le groupe consistant en : halogène, OH, O-alkyle, CF 3 , aryle, CN ; de préférence, X représente un groupe alkyle linéaire en

De préférence, A représente un groupement -O-Ar-X-NPt ! -, dans lequel Ar représente un groupe divalent -C 6 H 4 -, X représente un groupe divalent -CH 2 CH 2 - et Ri représente H.

Dans le cadre de la présente description, on entend par « groupe monosaccharide, oligosaccharide ou polysaccharide » un groupe fonctionnel choisi parmi le groupe consistant en monosaccharide, oligosaccharide et polysaccharide. Par « oligosaccharide », on entend un groupe constitué de 1 à 10 unités saccharide. Par « polysaccharide », on entend un groupe constitué de plus de 10 unités saccharide. Les liaisons entre les unités saccharide sont de type glycosidique et les enchaînements entre les unités saccharide sont généralement de type linéaire ou branché.

Dans le cadre de la présente description, on entend par « unité saccharide » un monomère choisi parmi le groupe des monosaccharides, de formule brute C x (H 2 0) x . Les monosaccharides sont divisés en trioses, tétroses, pentoses, hexoses et heptoses selon leur nombre x d'atomes de carbone, ainsi que leurs dérivés.

Le mannose et le glucose sont des exemples de monomères particulièrement avantageux. Les oligomannosides, les polymannosides, les oligoglucosides et les polyglucosides sont des exemples de groupe∑ particulièrement intéressants.

Dans le cadre de la présente description, on entend par « liaison glycosidique » une liaison chimique covalente entre une unité saccharide et un autre groupe, typiquement une autre unité saccharide. Les liaisons glycosidiques sont formées entre la fonction alcool du carbone hémiacétalique (ou carbone anomère) d'une unité saccharide et la fonction alcool d'un autre composé organique, typiquement une autre unité saccharide. Les liaisons glycosidiques entre unités saccharide sont de type a ou β, selon la configuration des unités saccharide, et sont numérotées suivant les atomes de carbone de part et d'autre de l'atome d'oxygène reliant les unités saccharide. Des exemples de groupes saccharide seront donnés dans la description pour illustrer ces définitions.

Dans le cadre de la présente description, on entend par « dendrimère à terminaisons saccharide », un dendrimère portant comme groupes terminaux des groupes monosaccharide, oligosaccharide ou polysaccharide.

Selon la présente invention, les radicaux alkyle représentent des radicaux hydrocarbonés saturés, en chaîne droite ou ramifiée, de 1 à 20 atomes de carbone, de préférence de 1 à 6 atomes de carbone.

On peut notamment citer, lorsqu'ils sont linéaires, les radicaux méthyle, éthyle, propyle, butyle, pentyle, hexyle, octyle, nonyle, décyle, dodécyle, hexadécyle, et octadécyle.

On peut notamment citer, lorsqu'ils sont ramifiés ou substitués par un ou plusieurs radicaux alkyles, les radicaux isopropyle, tert-butyl, 2-éthylhexyle, 2-méthylbutyle, 2- méthylpentyle, 1 -méthylpentyle et 3-méthylheptyle.

Parmi les atomes d'halogène, on cite plus particulièrement les atomes de fluor, de chlore, de brome et d'iode, de préférence le fluor.

Aryle désigne un système aromatique hydrocarboné, mono ou bicyclique de 6 à 10 atomes de carbone.

Parmi les radicaux aryle, on peut notamment citer le radical phényle ou naphtyle, plus particulièrement substitué par au moins un atome d'halogène.

Parmi les radicaux alkylearyle, on peut notamment citer le radical benzyle ou phénéthyle.

Il sera apprécié que les composés utiles selon la présente invention contiennent des centres asymétriques. Ces centres asymétriques peuvent être indépendamment en configuration R ou S. Il apparaîtra à l'homme du métier que certains composés utiles selon l'invention peuvent également présenter une isomérie géométrique. On doit comprendre que la présente invention comprend des isomères géométriques individuels et des stéréoisomères et des mélanges de ceux-ci, incluant des mélanges racémiques, de composés décrits ci-dessus. Ces isomères peuvent être séparés de leurs mélanges, par l'application ou l'adaptation de procédés connus, par exemple des techniques de chromatographie ou des techniques de recristallisation, ou ils sont préparés séparément à partir des isomères appropriés de leurs intermédiaires.

Aux fins de ce texte, il est entendu que les formes tautomériques sont comprises dans la citation d'un groupe donné, par exemple thio/mercapto ou oxo/hydroxy. Dans le cadre de la présente description, on entend par « en arborescence » la structure divergente particulière des chaînes de générations en couches de génération autour du noyau central Φ de valence v.

Les différentes couches de génération sont obtenues en générations successives par des procédés divers de type divergent (si l'on part du cœur) ou convergent (si l'on part d'une ou plusieurs branches de génération) à une ou plusieurs étapes. Les dendrimères obtenus à chaque génération, c'est-à-dire ayant un nombre déterminé de couches, peuvent être isolés. Les différentes couches de génération (internes ou externes) peuvent être, comme le cœur, organiques, inorganiques, ou être constituées d'éléments organiques et inorganiques.

La construction de ces dendrimères peut être contrôlée de façon rigoureuse. Par exemple, pour construire un dendrimère, une série de branches de génération est fixée au cœur et forme une première couche de génération (génération 1 ) comportant en périphérie les mêmes fonctions externes et, par répétition de la séquence de réactions utilisées pour construire la première génération, une deuxième couche de génération est fixée (génération 2) puis une troisième, une quatrième, etc..

La dernière couche de génération (génération g) est constituée de chaînes de génération g. Elle comprend une pluralité de fonctions chimiques identiques réparties en périphérie, chaque fonction constituant ou prolongeant l'extrémité libre d'une desdites branches de génération de la dernière couche. A l'extrémité de ces chaînes de génération g sont ensuite greffées des chaînes intermédiaires.

Le nombre de ces fonctions est un multiple entier, de coefficient multiplicateur au moins égal à 2, du nombre de branches de génération de ladite dernière couche de génération.

Le plus souvent les branches de génération de toutes les couches internes du dendrimère sont identiques et constituent donc des unités répétitives.

La forme de la molécule présente généralement une forme sphérique à partir des générations 4 ou 5. Un dendrimère présente un ensemble de fonctions chimiques et d'emplacements de même environnement chimique permettant le greffage d'un ou plusieurs groupe(s) fonctionnel(s) réparti(s) à la périphérie du dendrimère.

Le plus souvent, les dendrimères de l'invention comportent des chaînes intermédiaires terminées par un groupe terminal :

- à l'extrémité de chaque chaîne de génération, lorsque g est supérieur ou égal à 1 ; ou

- à l'extrémité de chaque liaison autour du noyau non reliée à une chaîne de génération, lorsque g est égal à 0. Les dendrimères de l'invention comprennent ainsi, en général, v bras liés au noyau central Φ, chacun de ces bras étant :

- un bras de type (a), à savoir un bras constitué par une ou plusieurs chaînes de génération en arborescence comportant à chacune de ses extrémités une chaîne intermédiaire terminée par un groupe terminal∑, lorsque g est supérieur ou égal à 1 ; ou

- un bras de type (b), à savoir un bras constitué par une chaîne intermédiaire terminée par un groupe terminal∑, lorsque g est égal à 0.

Selon un mode de réalisation particulier, les dendrimères comportent uniquement des bras de type (a) liés au noyau central Φ.

Selon un mode de réalisation particulier, les dendrimères comportent uniquement des bras de type (b) liés au noyau central Φ.

De préférence, les dendrimères selon l'invention correspondent aux dendrimères commerciaux auxquels ont été greffés les chaînes intermédiaires et les groupes terminaux∑.

Selon l'invention, lesdits dendrimères commerciaux sont notamment choisis parmi les dendrimères de type DAB-AM, PAMAM (Starbust ® notamment), PPI, polylysines et polytriazines (aussi appelées polymélamines), présentant préférentiellement des fonctions terminales -NH 2 , les dendrimères de type PMMH (phénoxyméthyl(méthylhrydazono)), comme par exemple le cyclotriphosphazène-PMMH, le thiophosphoryl-PMMH ou les dendrimères hosphorés tels que :

ainsi que les générations ultérieures.

Tous ces dendrimères sont commercialisés, certains d'entre eux étant disponibles chez Aldrich. La présente invention concerne en particulier des dendrimères tels que la chaîne intermédiaire est représentée par la formule (CI') :

-0-C6H4-CH 2 -CH 2 -NH-(C=0)-(CH 2 ) n -CH 2 -0- (Cl') où n est un entier compris entre 1 et 12, et -C 6 H 4 - représente un groupe phénylène divalent.

De préférence, les chaînes de génération sont représentées par la formule (CG) :

-0-Ar'-Z=N-NR 2 -(P=S)< (CG)

où :

- Ar' est défini comme Ar,

- Z est défini comme X,

- R 2 est défini comme Ri , et

- < représente deux liaisons situées sur l'atome de phosphore.

De préférence, Ar' représente un groupe phénylène, Z représente CH et R 2 représente un méthyle.

De préférence, les chaînes de génération sont représentées par la formule (CG') :

-0-C 6 H 4 -(CH)=N-N(CH 3 )-(P=S)< (CG')

De préférence, le noyau central Φ est choisi armi les groupes suivants :

De préférence, le noyau central Φ est de formule :

\ /

N' P *N

\ " '

P ' P—

De préférence, v est un entier compris entre 1 et 8, de préférence 3, 6 ou 8.

De préférence, g est compris entre 0 et 10, plus préférentiellement compris entre 0 et 4. Le nombre g représente le nombre de générations du dendrimère. Il est généralement avantageux d'adapter le nombre de générations en fonction de la densité de fonctionnalisation et de la taille du dendrimère souhaité. De préférence, σ est compris entre 1 et 3.

Les groupes terminaux ∑ sont ainsi indépendamment constitués d'au plus trois unités saccharide, identiques ou différentes.

Les groupes terminaux∑ sont par exemple des monosaccharides choisis parmi les trioses, les tétroses, les pentoses, les hexoses ou les heptoses, ou encore des di- ou trisaccharides, formés par différents types d'enchaînement entre les unités saccharide. Ce sont typiquement des di- ou trisaccharides liés en α-(1→6), a-(1→3) ou branchés en α-(1→6), a-(1→3).

De préférence, les unités saccharide constituant les groupes terminaux ∑ sont choisies parmi le groupe des hexoses.

Dans le cadre de la présente description, on entend par « hexose » un monosaccharide comportant 6 atomes de carbone. Ils possèdent tous un groupement carbonyle : soit une fonction aldéhyde en position 1 (on parle des aldohexoses), soit une fonction cétone en position 2 (principalement), 3, 4 ou 5 (on parle des cétohexoses). Parmi les hexose, on peut notamment citer les cétohexose (fructose, psicose, sorbose, tagatose), les aldohexose (allose, altrose, galactose, glucose, gulose, idose, mannose, talose) et les désoxyose (fucose, fuculose, pneumose, quinovose, le rhamnose).

Les unités saccharide constituant les groupes terminaux ∑ sont plus particulièrement choisies parmi le groupe des aldohexoses, à savoir allose, altrose, galactose, glucose, gulose, idose, mannose et talose.

Selon un mode de réalisation avantageux, les groupes terminaux ∑ sont indépendamment constitués de la même unité saccharide. Selon un autre mode de réalisation particulièrement avantageux, les groupes terminaux∑ en terminaison des chaînes intermédiaires sont identiques.

Selon un premier aspect de ce mode de réalisation, les groupes terminaux∑ sont identiques et constitués de mannose, de préférence de D-mannose, et sont plus préférentiellement des dimannosides ou des trimannosides. Les groupes terminaux ∑ sont typiquement des di

α-(1→2), a-(1→3) ou a-(1→6), ou branchés en α-(1→6), a-(1

titre illustratif sur le schéma suivant :

Selon un deuxième aspect de ce mode de réalisation, les groupes terminaux∑ sont identiques et constitués de glucose, de préférence de D-glucose, et sont plus préférentiellement des diglucosides ou des triglucosides.

Parmi les polyglucosides, on peut notamment citer les dérivés de glucane mycobactérien, composé d'un enchaînement a-(1→4) d'unités α-D-glucopyranoside qui peuvent être substituées sur la position 6 par une autre unité a-D-glucopyranoside.

Les groupes terminaux∑ sont typiquement des di- ou triglucosides liés en a-(1→6) ou en a-(1→4), ou branchés en α-(1→4), a-(1→6), tels que représentés à titre illustratif sur le schéma suivant :

a-(1→6) a-(1→4)

α-(1→6)-α-(1→6) α-(1→4), α-(1→6)

De préférence, les dendrimères selon l'invention peuvent être représentés par la formule (1 ) :

-{{0-C 6 H4-(CH)=N-N(CH 3 )-(P=S)<} 9 [0-C 6 H 4 -CH 2 -CH 2 -NH-(C=0)-(CH 2 ) n -CH 2 -0-∑] 2 } v (1 ) dans laquelle :

Φ,∑, g, n, v et < sont tels que définis précédemment et { } 9 désigne la structure en arborescence des chaînes de génération dudit dendrimère. Le radical -O-C 6 H 4 -CH 2 -CH 2 -NH- est issu de la tyramine.

De préférence, les dendrimères selon l'invention présentent un diamètre compris entre 1 et 100 nm, de préférence inférieur à 50 nm, et plus préférentiellement entre inférieur à 30 nm.

Selon un autre objet, la présente invention concerne également le procédé de préparation des dendrimères cités ci-dessus.

Dans les réactions décrites ci-après, il peut être nécessaire de protéger les groupes fonctionnels réactifs, par exemple les groupes hydroxy, amino, imino, thio, carboxy, lorsqu'ils sont souhaités dans le produit final, pour éviter leur participation indésirable dans les réactions. Les groupes de protection traditionnels peuvent être utilisés conformément à la pratique standard, pour des exemples voir T.W. Green et P. G. M. Wuts dans Protective Groups in Organic Chemistry , John Wiley and Sons, 1991 ; J.F.W. McOmie in Protective Groups in Organic Chemistry, Plénum Press, 1973. Selon l'invention, un premier mode de réalisation du procédé de préparation d'un dendrimère selon l'invention comprend la réaction du dendrimère de génération g comprenant :

- un noyau central Φ de valence v ;

- des chaînes de génération en arborescence autour du noyau ;

- des terminaisons -NHRi ;

avec un composé acyl-azide de formule (3) :

N 3 -(C=0)-Y-CH 2 -0-∑ (3) où: g, Φ, v, R 1 ; Y et∑ sont tels que définis précédemment et où les groupes -NHFÎ ! sont éventuellement sous forme d'ions ammoniums -NH 2 Ri + , en équilibre avec la base conjuguée d'un acide faible ou fort.

Selon l'invention, un mode de réalisation avantageux du procédé de préparation d'un dendrimère selon l'invention comprend la réaction du dendrimère de formule (2) :

0-{{O-Ar'-Z=N-NR 2 -(P=S)<} 9 [O-Ar-X-NHR 1 ] 2 } v (2) avec un composé acyl-azide de formule (3) :

N 3 -(C=0)-Y-CH 2 -0-∑ (3) où: Φ, Ar, Ar', X, Y, Z, Ri , R 2 ,∑, g, v, < et { } 9 sont tels que définis précédemment et où les groupes -NHRi sont éventuellement sous forme d'ions ammoniums -NH 2 Ri + , en équilibre avec la base conjuguée d'un acide faible ou fort. Plus précisément, selon cette réaction, les groupes -NHRi du dendrimère de formule (2) sont acylés par un composé acyl-azide de formule (3).

Selon l'invention, le composé de formule (2) peut être obtenu par couplage entre un dendrimère de formule (4) :

0-{{O-Ar'-Z=N-NR 2 -(P=S)<CI 2 } 9 } v (4) et un composé de formule (5) :

où PG1 représente un groupe protecteur, typiquement un groupement Boc, suivi de la déprotection des groupes protecteurs PG1 du dendrimère de formule (6) ainsi formé : 0-{{O-Ar'-Z=N-NR 2 -(P=S)<} 9 [O-Ar-X-NR 1 -PG1 ] 2 } v (6)

Plus précisément, selon la réaction de couplage, les atomes de chlore de la fonction (P=S)<CI 2 du dendrimère de formule (4) sont substitués par l'atome d'oxygène de la fonction alcool du composé de formule (5).

Plus précisément, selon la réaction de déprotection, les groupes protecteurs PG1 du dendrimère de formule (6) sont enlevés en présence d'un acide, tel que l'acide trifluoroacétique, pour obtenir un dendrimère comportant des groupes amino -NHR ! comme fonctions de surface. Les groupes -NHR ! de ce dendrimère sont éventuellement obtenus sous forme d'ions ammoniums -NH 2 Ri + , en équilibre avec la base conjuguée d'un acide fort, telle que CF 3 COO " . Selon un mode de réalisation avantageux, le procédé de préparation d'un dendrimère de formule (1 ) selon l'invention comprend :

(i) la réaction de couplage entre le dendrimère correspondant présentant une fonction terminale -(P=S)<CI 2 et la tyramine dont l'atome d'azote est protégé par un groupement protecteur PG1 (A/-PG1 tyramine), typiquement un groupement Boc,

(ii) suivie de la réaction de déprotection des groupes protecteurs PG1 du dendrimère obtenu en (i),

(iii) suivie de la réaction du dendrimère obtenu en (ii) avec un composé acyl-azide de formule (3') :

N 3 -(C=0)-(CH 2 ) n -CH 2 -0-∑ (3')

où n et∑ sont tels que définis précédemment.

Selon l'invention, on entend par « dendrimère correspondant » le dendrimère de même génération possédant les mêmes noyaux, chaînes de génération, chaînes intermédiaires et des groupes terminaux distincts.

Les dendrimères correspondants de départ sont disponibles commercialement (AIdrich) ou peuvent être préparés selon des méthodes connues en soi. Ces dendrimères comportent des fonctions de surface -(P=S)<CI 2 et sont de préférence choisis parmi :

Le couplage peut être réalisé par application ou adaptation de la méthode décrite dans Tet. Lett. 2009, 50, 2078.

La déprotection peut être réalisée par application ou adaptation de la méthode décrite dans Tet. Lett. 2009, 50, 2078.

Plus précisément, selon l'étape (i), les atomes de chlore des fonctions -(P=S)<CI 2 sont substitués par l'atome d'oxygène de la fonction phénol de la tyramine protégée A/-PG1 tyramine, de préférence dans le THF à température ambiante et en présence d'une base inorganique, typiquement un carbonate de métal alcalin, par exemple Cs 2 C0 3 . Typiquement, l'étape (i) est réalisée en utilisant 1 ,1 équivalent molaire de A/-PG1 tyramine et 2,2 équivalents molaires de base par atome de chlore à substituer. Cette réaction peut être réalisée à une température comprise entre - 60 °C et 65 °C.

Plus précisément, selon l'étape (ii), les groupes protecteurs PG1 du dendrimère obtenu selon l'étape (i), via le couplage avec la A/-PG1 tyramine, sont enlevés, typiquement en milieu acide, pour obtenir un dendrimère comportant des groupes -NH 2 comme fonctions de surface. Typiquement, l'étape (ii) est réalisée dans un mélange (3:1 ) de dichlorométhane et d'acide trifluoroacétique. Les groupes -NH 2 de ce dendrimère sont alors éventuellement obtenus sous forme de sels ammonium, typiquement NH 3 + CF 3 COO " .

Plus précisément, selon l'étape (iii), les groupes -NH 2 du dendrimère obtenu selon l'étape (ii) sont acylés par un composé acyl-azide de formule (3'). Typiquement, l'étape (iii) est réalisée dans un tampon aqueux et on utilise généralement 3 à 4 équivalents molaires de composé acyl-azide de formule (3') par groupe -NH 2 à acyler.

Eventuellement, ledit procédé peut également comprendre l'étape consistant à isoler le produit obtenu à l'issu des étapes (i), (ii) et/ou (iii). A titre illustratif, le procédé selon l'invention peut être réalisé par application du schéma réactionnel suivant :

Les composés de formule (3) font donc également partie de la présente invention. La présente invention concerne également les composés de formule (3) :

N 3 -(C=0)-Y-CH 2 -0-∑ (3)

dans laquelle∑ et Y sont tels que définis précédemment.

De préférence, les composés de formule (3) répondent à la formule (3') :

N 3 -(C=0)-(CH 2 ) n -CH 2 -0-∑ (3')

dans laquelle :

- ∑ est tel que défini précédemment,

n est un entier compris entre 1 et 12.

De préférence, dans les formules (3) et (3'), le groupe∑ est constitué d'au plus trois unités saccharide, identiques ou différentes (σ est compris entre 1 et 3).

La présente invention concerne en particulier les composés suivants

n = 1 n = 7 n = 7

∑ = mannoside ∑ = dimannoside α-(1→2) ∑ = trimannoside α-(1→2)-a-(1→2)

Les composés de formule (3) peuvent être obtenus à partir des esters de formule (7) selon le procédé comprenant :

(i') la réaction de l'ester de formule (7) :

R 3 0-(C=0)-Y-CH 2 -0-∑ (7)

avec de l'hydrate d'hydrazine,

(ϋ') suivie de la réaction du composé obtenu en (i') avec du nitrite de sodium en milieu acide,

où∑ et Y sont tels que définis précédemment et R 3 représente une chaîne alkyle linéaire C C 6 , de préférence un méthyle.

Plus précisément, selon l'étape (i'), un ester de formule (7) est traité par un excès d'hydrate d'hydrazine, typiquement dans l'éthanol, pour donner l'hydrazide correspondant. Plus précisément, selon l'étape (ϋ'), l'hydrazide obtenu selon l'étape (ί') est traité par du nitrite de sodium en milieu acide, typiquement en présence d'une solution acide dans le dioxane, telle qu'une solution d'acide chlorhydrique dans le dioxane, pour donner un acyl-azide de formule (3).

De préférence, le groupe R 3 représente un méthyle.

En particulier, les composés de formule (3') peuvent être obtenus à partir des esters de formule (7') selon le procédé comprenant :

(i") la réaction de l'ester de formule (7') :

R 3 0-(C=0)-(CH 2 ) n -CH 2 -0-∑ (7')

avec de l'hydrate d'hydrazine,

(ii")suivie de la réaction du composé obtenu en (i") avec du nitrite de sodium en milieu acide,

où n,∑ et R 3 sont tels que définis précédemment.

A titre illustratif, les composés de formule (3) peuvent être obtenus par application du schéma réactionnel suivant :

n=1 -12

p=0-9

a : NH 2 NH 2 :H 2 0, EtOH; b : NaN0 2 , HCI

Les esters de formule (7) peuvent être obtenus par application ou adaptation de méthodes connues en soi de et/ou à la portée de l'homme du métier, notamment celles décrites par Larock dans Comprehensive Organic Transformations, VCH Pub., 1989, ou par application ou adaptation des procédés décrits dans les exemples qui suivent.

Les esters de formule (7) peuvent être notamment obtenus à partir de composés de formule (8) :

Sac(LG)(OPG2) y (OPG3) z (8)

où : - Sac représente le squelette carboné correspondant à une unité saccharide choisie parmi les trioses, tétroses, pentoses, hexoses et heptoses,

- LG représente un groupe partant, typiquement un thioéther, situé sur le carbone n °1 du squelette carboné Sac,

- PG2 et PG3 représentent des groupes protecteurs différents et tels que, dans les conditions de déprotection de PG2, le groupe PG3 n'est pas déprotégé, et réciproquement,

- y représente un entier compris entre 0 et 5 et z représente un entier compris entre 1 et 6 ; y et z sont tels que toutes les fonctions alcool des composés de formule (8) sont protégées, soit par un groupe PG2, soit par un groupe PG3.

Ainsi, les composés de formule (7) peuvent être obtenus à partir de composés de formule (8), suivant le procédé comprenant :

(i'") la réaction d'un composé de formule (8) avec l'ester de formule (9) :

R 3 0-(C=0)-Y-CH 2 -OH (9)

(ii'") éventuellement, la réaction de déprotection des groupes protecteurs PG2 et de la réaction du produit déprotégé obtenu avec un composé de formule (8), cette séquence étant répétée autant de fois que nécessaire pour obtenir le nombre σ d'unités saccharide,

(Ni"') la réaction de déprotection de tous les groupes protecteurs (PG2 et PG3) pour donner le composé de formule (7) :

R 3 0-(C=0)-Y-CH 2 -0-∑ (7)

où Y et∑ sont tels que définis précédemment et R 3 représente une chaîne alkyle linéaire Ci-Ce.

Lorsque y est égal à 0, c'est-à-dire lorsqu'aucune fonction alcool n'est protégée par un groupe PG2, le groupe saccharide∑ est de type monosaccharide.

Lorsque y est égal à 1 , c'est-à-dire lorsqu'une seule fonction alcool est protégée par un groupe PG2, le groupe saccharide∑ obtenu est de type linéaire.

Lorsque y est supérieur strictement à 1 , c'est-à-dire lorsque plusieurs fonctions alcools sont protégées par un groupe PG2, le groupe saccharide∑ obtenu est de type ramifié.

Plus précisément, selon l'étape (i'"), le groupe partant LG du composé de formule (8) est substitué par l'atome d'oxygène de la fonction alcool du composé (9) (réaction de glycosylation). Cette réaction est de préférence réalisée dans le dichlorométhane anhydre et en présence de /V-iodosuccinimide (NIS) et d'une quantité catalytique de trifluorométhanesulfonate de triméthylsilyle (TMSOTf).

Plus précisément, selon l'étape (ii'"), le ou les groupes PG2 sont déprotégés et la ou les fonctions alcools libérées réagissent ensuite avec le composé de formule (8) dans les mêmes conditions que dans l'étape (i'"), en formant des liaisons glycosidiques. Cette étape est éventuellement répétée, et ce, autant de fois que nécessaire pour atteindre le nombre σ d'unités saccharide voulu pour le groupe∑.

Plus précisément, selon l'étape (Ni"'), les groupes PG3 sont finalement déprotégés, ainsi que les éventuels groupes PG2, et on obtient le composé de formule (7) dont les fonctions alcools sont libres.

Le groupe PG2 est typiquement un acétate, pouvant être retiré par une solution de méthanolate de sodium dans le méthanol.

Le groupe PG3 est typiquement un éther de benzyle, pouvant être retiré par hydrogénolyse en présence d'une quantité catalytique de palladium sur charbon.

Les dérivés saccharide de formule (8) peuvent être obtenus selon des procédés décrits dans la littérature et en utilisant les connaissances courantes de la chimie des sucres. Ainsi, ils peuvent notamment être synthétisés par application ou adaptation de Peters et al. Liebigs Ann. Chem. 1991 , 135-141 qui décrit la synthèse à partir du D-mannose d'un mannoside comportant en position 1 un groupement thioéthyle, en position 2 un groupement acétate et en position 3, 4 et 6 des éthers de benzyle, tel que représenté sur le schéma suivant :

5 étapes

annose

a : EtSH, HgBr 2 catalytique, acétonitrile, TA.

Peters et al. décrit également le couplage de ce thiomannoside et la synthèse d'un dimannoside a-(1→2).

A titre illustratif, le procédé selon l'invention peut être réalisé par application du schéma réactionnel suivant :

b : NIS, TMSOTf catalytique, CH 2 CI 2 ; c : MeONa, MeOH , TA ; d : H 2 , Pd(OH) 2 /C, MeOH/AcOEt.

Les composés ainsi préparés peuvent être récupérés à partir du mélange de la réaction par les moyens traditionnels. Par exemple, les composés peuvent être récupérés en distillant le solvant du mélange de la réaction ou si nécessaire après distillation du solvant du mélange de la solution, en versant le reste dans de l'eau suivi par une extraction avec un solvant organique immiscible dans l'eau, et en distillant le solvant de l'extrait. En outre, le produit peut, si on le souhaite, être encore purifié par diverses techniques, telles que la recristallisation, la reprécipitation ou les diverses techniques de chromatographie, notamment la chromatographie sur colonne ou la chromatographie en couche mince préparative. Les composés selon la présente invention peuvent être facilement préparés, ou formés pendant le processus de l'invention, sous forme de solvates (par exemple hydrates). Les hydrates des composés utiles selon la présente invention peuvent être facilement préparés par la recristallisation d'un mélange de solvant aqueux/organique, en utilisant des solvants organiques tels que dioxane, tétrahydrofuranne ou méthanol.

Les produits de base ou les intermédiaires sont disponibles commercialement et/ou peuvent être préparés par l'application ou l'adaptation de procédés connus, par exemple des procédés tels que décrits dans les Exemples de Référence. Les inventeurs ont découvert que les dendrimères modifiés selon l'invention présentent des propriétés particulièrement avantageuses, notamment anti-inflammatoires.

Selon un autre objet, la présente invention concerne également un médicament comprenant un des dendrimères cités ci-dessus et un excipient pharmaceutiquement acceptable.

Les compositions pharmaceutiques selon l'invention peuvent être présentées sous des formes destinées à l'administration par voie parentérale, orale, rectale, permuqueuse ou percutanée, par application ou adaptation de formulations généralement utilisées.

Elles seront donc présentées sous forme de solutés ou de suspensions injectables ou flacons multi-doses, sous forme de comprimés nus ou enrobés, de dragées, de capsules, de gélules, de pilules, de cachets, de poudres, de suppositoires ou de capsules rectales, de solutions ou de suspensions, pour l'usage percutané dans un solvant polaire, pour l'usage permuqueux.

Les excipients qui conviennent pour de telles administrations sont les dérivés de la cellulose ou de la cellulose microcristalline, les carbonates alcalino-terreux, le phosphate de magnésium, les amidons, les amidons modifiés, le lactose pour les formes solides.

Pour l'usage rectal, le beurre de cacao ou les stéarates de polyéthylèneglycol sont les excipients préférés.

Pour l'usage parentéral, l'eau, les solutés aqueux, le sérum physiologique, les solutés isotoniques sont les véhicules les plus commodément utilisés.

La posologie peut varier dans les limites importantes (0,5 mg à 1000 mg) en fonction de l'indication thérapeutique et de la voie d'administration, ainsi que de l'âge et du poids du sujet. La présente invention concerne particulièrement des dendrimères tels que décrits précédemment pour leur utilisation pour le traitement et/ou la prévention des désordres inflammatoires. Les inventeurs ont en effet montré que les dendrimères selon l'invention ont la capacité d'abaisser le taux de cytokines inflammatoires (TNF-α) sécrétées par des cellules dendritiques humaines stimulées par du LPS et d'inhiber ainsi la stimulation par le LPS. La présente invention concerne plus particulièrement l'utilisation des dendrimères cités ci-dessus pour laquelle ledit dendrimère possède une affinité pour le récepteur DC-SIGN sous sa forme membranaire.

Les inventeurs ont en effet montré que les dendrimères selon l'invention possèdent une meilleure affinité que le ManLAM pour le DC-SIGN sous sa forme membranaire.

FIGURES

La Figure 1 représente l'EC50 (en nM) pour la liaison des mannodendrimères au récepteur DC-SIGN exprimé dans des cellules HEK.

La Figure 2 représente la diminution du taux TNF-α sécrété après co-incubation avec le LPS et les mannodendrimères.

La Figure 3 représente la restauration de la production de TNF-α par AZN-D1 , anticorps antagoniste du récepteur DC-SIGN avec le mannodendrimère Gc3TriM.

La Figure 4A représente le comptage des cellules de lavages bronchoalvéolaires de souris préalablement traitées par un gavage de mannodendrimère Gc3TriM et une nébulisation de LPS.

La Figure 4B représente le comptage des cellules neutrophiles de lavages bronchoalvéolaires de souris préalablement traitées par un gavage de mannodendrimère Gc3TriM et une nébulisation de LPS. EXEMPLES

La présente invention sera mieux comprise à la lecture des exemples suivants.

I. Méthodes générales

1 . g-qlvcosylation par le thiomannoside 2

n = 1 - 1 2

1 .0 équivalent du composé 1 et 1 .1 équivalent de l'alcool à glycosyler (soit les composés 2 soit l'hydroxyle en position 2 du mannose en cours de synthèse) sont dissous dans du dichlorométhane anhydre (0.4M) en présence de tamis moléculaire 3À activé. Le milieu réactionnel, sous atmosphère inerte, est refroidi dans la glace. Une fois à température, 1 .3 équivalent de N-iodosuccinimide sont ajoutés. Après 20 minutes d'agitation, 0.08 équivalent d'une solution molaire de trifluorométhanesulfonate de triméthylsilyle dans le dichlorométhane sont ajoutés et la réaction est laissée à 0°C pendant 2 heures. Le milieu réactionnel est neutralisé par quelques gouttes de triéthylamine. Après filtration sur Célite 545, le milieu est hydrolysé par une solution de thiosulfate de sodium saturée. La phase aqueuse est extraite deux fois au dichlorométhane. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, filtrée puis évaporée. Une purification par colonne chromatographique sur gel de silice acétate d'éthyle / éther de pétrole (1 :3) permet d'obtenir le produit voulu 3 séparé ou non de l'isomère β.

2. Déacétylation

Le composé 3 à déacétyler est dissous dans du méthanol anhydre (à 0.08M) sous atmosphère inerte. Un petit morceau de sodium solide est ajouté formant ainsi du méthanolate de sodium in situ. Le milieu réactionnel est agité une nuit à température ambiante. En fin de réaction, le milieu réactionnel est neutralisé par de la résine échangeuse de proton (suivi papier pH, pH ~ 7), filtré puis évaporé. Une purification par colonne chromatographique sur gel de silice toluène / acétate d'éthyle (5:1 ) permet d'obtenir le composé pur 4.

Le composé 4 peut alors être mis en réaction avec un composé du type du composé 1 , pour donner, par formation d'une nouvelle liaison glycosidique, un composé de type disaccharide.

3. Débenzylation par hydrogénation catalvtique

4 n = 1 - 1 2 5

Le composé à débenzyler 4 est dissous dans du méthanol (0.08M) en présence d'une quantité catalytique d'hydroxyde de palladium sur charbon activé, en atmosphère saturée en dihydrogène. Une CCM de contrôle permet de vérifier la fin de la réaction. Le milieu réactionnel est alors filtré sur célite 545 puis évaporé. Aucune étape de purification sur colonne chromatographique n'est nécessaire. On obtient le composé débenzylé pur 5.

4. Hvdrazidation de la fonction ester de méthyle

Le composé 5 ainsi déprotégé est traité à température ambiante pendant une nuit par 53.0 équivalents d'hydrate d'hydrazine dissous dans de l'éthanol absolu (125.0 équivalents). Une CCM de contrôle (AE/MeOH/H 2 0) (8:3:1 ) permet de vérifier la disparition du composé de départ. Le milieu réactionnel est alors évaporé puis lyophilisé plusieurs fois avec de l'eau. Le produit obtenu 6 ne subit aucune étape de purification et est engagé directement dans la réaction de substitution des dendrimères à extrémité ammonium. 5. Fixation de la tyramine sur les dendrimères Gc,

Dendrimère N-BOC tyramine

Gc ',n

Ce couplage peut être réalisé par application ou adaptation de la méthode décrite dans Tet. Lett. 2009, 50, 2078.

1 .0 équivalent de dendrimère Gc n est dissous dans du THF anhydre à la concentration de 1 à 2 mM en présence de 7,5x2" équivalents de carbonate de césium solide. On ajoute par la suite, 6.3x2" équivalents de /V-BOC-tyramine et le milieu réactionnel est agité 12 heures à température ambiante. La réaction est suivie par RMN du phosphore ( 3 P) du milieu réactionnel brut (référence à l'aide d'un capillaire de C 6 D 6 ). En fin de réaction, le milieu réactionnel est centrifugé 10 minutes à 10 000g à température ambiante (rotor 25.50, Jouan), puis le surnageant est récupéré et évaporé. Une purification par colonne chromatographique sur gel de silice permet d'obtenir le composé Gc n TyrBOC pur acétate d'éthyle / éther de pétrole (1 :2 à 1 :1 ).

6. Déprotection du groupement BOC des dendrimères GcnTyrBOC

La déprotection peut être réalisée par application ou adaptation de la méthode décrite dans Tet. Lett. 2009, 50, 2078. Préparation des dendrimères à extrémité ammonium

Le dendrimère Gc n TyrBOC à déprotéger est repris dans 5 mL de dichlorométhane (2mM) à 25% d'acide trifluoroacétique (sigma) et est agité 30 minutes à température ambiante. Le milieu réactionnel est ensuite évaporé à sec. Le composé subit au minimum 3 fois cette étape et ce jusqu'à déprotection complète. 3 co-évaporations au méthanol permettent par la suite d'éliminer l'acide trifluoroacétique en excès (suivi RMN 9 F). Le dendrimère Gc n Tyr soluble dans l'eau est ensuite lyophilisé et conservé à -20°C sous atmosphère inerte.

7. Couplage des oliqomannosides sur le dendrimère GCnTyr à extrémité ammonium 'acyl-azide :

Le composé 6 (6x2 n équivalents où n est la génération du dendrimère Gc n à substituer) est dissous à concentration de 6.10 "2 M dans du DMF anhydre. La solution est refroidie à -25/-30 q C, et 36x2" équivalents d' HCI (solution 4M dans le dioxane) sont ajoutés, suivis de 12x2" équivalents de nitrite de sodium (NaN0 2 ) solide. Le mélange est agité 30 minutes à -25/-30°C, puis une CCM de contrôle (AE/MeOH/H 2 0 (8:3:1 )) permet de vérifier la disparition de l'hydrazide de départ et la formation d'un nouveau composé 7 moins polaire (RF = 0.7 pour le monomannoside). 9x2" équivalents d'acide sulfamique (solution 70mg.ml_ "1 dans le DMF) sont ajoutés, la réaction agitée pendant 15 minutes à - 25/-30°C et la solution obtenue de composé 7 est utilisée telle quelle pour l'étape suivante.

Substitution des dendrimères :

Au milieu réactionnel précédent est ajouté le dendrimère à extrémité ammonium (Gc n Tyr, préparé à l'étape 6.) à la concentration de 1 .10 2 M dans le DMF anhydre. On ajuste le pH du mélange par ajout goutte à goutte de triéthylamine jusqu'à un pH basique (pH≥ 9). L'ensemble est agité à 4 < Ό pendant 6 heures. Après 6 heures, le milieu réactionnel est à nouveau traité par 6x2" équivalents d'une solution d'acyl azide mannoside à 4 < C. Cette étape est répétée autant de fois qu'il est nécessaire pour obtenir une substitution totale du dendrimère.

(c) Purification du dendrimère mannosylé :

Le mélange réactionnel est évaporé et le résidu est repris dans un volume minimum d'H 2 0 pour être déposé sur une colonne de chromatographie d'exclusion de taille (Biogel P-2 fine, 60ml_, 0.16ml_.min "1 ). Chaque fraction est analysée sur CCM (AE/MeOH/H 2 0 (8:3:1 )) et celles contenant le mannodendrimère Gc n TyrMan pur (RF = 0, révélation UV et H 2 S0 4 5% EtOH) sont lyophilisées formant un solide jaune-orangé.

II. Molécules préparées

La voie de synthèse des intermédiaires décrite ci-dessus a permis l'obtention des molécules suivantes :

2-Méthoxycarbonyléthyl-a-D-mannopyranoside

[a] D 25 = + 55 (c = 1 .0, MeOH)

Aspect: huile incolore

Données RMN 1 H: (250 MHz, CD 3 OD, 25°C) δ = 4.74 (1 H, d, 3 - 2 = 1 .5 Hz, H-1 ), 4.02 (1 H, td, 2 J a -a = 10.0 Hz, 3 J a _ b = 6 Hz, H-a), 3.86 (1 H, dd, 2 J 6 . 6 = 12.0 Hz, 3 J 5 . 6 = 2.5 Hz, H- 6), 3.78 (1 H, dd, 3 J 2 - 3 = 2.5 Hz, 3 J,. 2 = 1 .5 Hz, H-2), 3.74 (1 H, dd, 2 J 6 . 6 = 12.0 Hz, 3 J 5 . 6 = 5.0 Hz, H-6), 3.71 (1 H, td, 2 J a . a = 10 Hz, 3 J a . b = 6 Hz, H-a), 3.71 (3H, s, H-O/We), 3.67-3.60 (2H, m, H-3 et H-4), 3.55 (1 H, ddd, 3 5 - 4 = 10.0 Hz, 3 J 5 . 6 = 5.0 Hz, 3 J 5 . 6 = 2.5 Hz, H-5), 2.64 (2H, t, 3 J a -b = 6 Hz, H-b) ppm.

Données RMN 13 C{ 1 HY. (62.9 MHz, CD 3 OD, 25 < C) δ = 174.2 (C-i); 101 .3 (C-1 ); 74.4 (C- 5); 72.4 (C-3); 71 .8 (C-a); 68.2 (C-2); 64.3 (C-4); 62.5 (C-6); 51 .4 (C-O/We); 35.4 (C-b) ppm. ol 2-Hydrazinocarbonyléthyl-a-D-mannopyranoside

Aspect: huile incolore

Propriétés: soluble H 2 0, MeOH, DMF

Données RMN 1 H: (250 MHz, CD 3 OD, 25°C) δ = 4.74 (1 H, d, 3 J,. 2 = 1 .5 Hz, H-1 ), 3.98 (1 H, td, 2 J a _ a = 10 Hz, 3 J a . b = 6 Hz, H-a), 3.83 (1 H, dd, 2 J 6 _ 6 = 1 1 .5 Hz, 3 J 5 . 6 = 2.5 Hz, H-6), 3.74 (1 H, dd, 3 J 2 . 3 = 2.5 Hz, 3 J 2-1 = 1 .5 Hz, H-2), 3.69 (1 H, dd, 2 J 6 . 6 = 1 1 .5 Hz, 3 J 5 . 6 = 5.5 Hz, H-6), 3.69 (1 H, td, 2 J a . a = 10 Hz, 3 J a . b = 6 Hz, H-a), 3.62-3.55 (2H, m, H-3, H-4), 3.5 (1 H, m, 3 J 4 - 5 = 10.0 Hz, 3 J 5 . 6 = 5.5 Hz, 3 J 5 . 6 = 2.5 Hz, H-5), 2.42 (2H, t, 3 J a . b = 6 Hz, H-b) ppm.

Données RMN 13 C( 1 Hk (62.9 MHz, CD 3 OD, 25 < C) δ = 172.9 (C-i); 101 .3 (C-1 ); 74.4 (C- -3); 71 .8 (C-a); 68.2 (C-2); 64.3 (C-4); 62.5 (C-6); 35.4 (C-b) ppm.

8-Méthoxycarbonyloctyl-a-D-mannopyranoside

[a] D 2b = + 91 (c = 0.16, MeOH)

Aspect: huile incolore

Données RMN 1 H: (300 MHz, CDCI 3 , 25 °C): δ = 4.76 (1 H, d, 3 _ 2 = 1 .5 Hz, H-1 ), 3.81 (1 H, dd, 3 J 2 . 3 = 4.0 Hz, 3 J_ 2 = 1 .5 Hz, H-2), 3.80-3.65 (4H, m, H-3, H-6, H-6 et H-a), 3.66 (3H, s, Η-ΟΛ fe), 3.65 (1 H, t, 3 J 3 -4 = 9-5 Hz, 3 J 4 - 5 = 9.5 Hz, H-4), 3.53 (1 H, m, H-5), 3.42 (1 H, td, 2 J a . a = 9.5 Hz, 3 J a _ b = 6.0 Hz, H-a), 2.32 (2H, t, 3 J h - g = 7.5 Hz, H-h), 1 .60 (4H, m, H- b et H-g), 1 .34 (8H, m, H-c, H-d, H-e et H-f) ppm.

Données RMN 13 C( 1 Hk (75.5 MHz, D 2 0, 25 ¾): δ = 174.6 (C-i); 100.1 (C-1 ); 73.1 (C-5); 71 .3 (C-3); 70.8 (C-2); 67.2 (C-4 et C-a); 61 .5 (C-6); 50.7 (C-O/We); 33.4 (C-h); 29.2, 29.0,

-b/c/d/e/f/g) ppm.

8-Hydrazinocarbonyloctyl-a-D-mannopyranoside

[a] D 25 = + 49 (c = 1 .0, MeOH)

Aspect: poudre blanche Données RMN 1 H: (300 MHz, CDCI 3 , 25 < C): δ = 4.76 (1 H, d, 3 - 2 = 1 .5 Hz, H-1 ), 3.81 (1 H, dd, 3 J 2 - 3 = 4.0 Hz, 3 _ 2 = 1 .5 Hz, H-2), 3.77-3.68 (4H, m, H-3, H-6, H-6 et H-a), 3.64 (1 H, t, 3 3 -4 = 9-5 Hz, 3 J 4 - 5 = 9-5 Hz, H-4), 3.53 (1 H, m, H-5), 3.42 (1 H, td, 2 J a . a = 9.5 Hz, 3 J a -b = 6.0 Hz, H-a), 2.32 (2H, t, 3 J h - g = 7.5 Hz, H-h), 1 .60 (4H, m, H-b et H-g), 1 .34 (8H, m, H-c, H-d, H-e et H-f) ppm.

Données RMN 13 C{ 1 HY. (75.5 MHz, D 2 0, 25 < C): δ = 173.9 (C-i); 100.2 (C-1 ); 73.2 (C-5);

71 .3 (C-3); 70.8 (C-2); 67.1 (C-4 et C-a); 61 .4 (C-6); 33.6 (C-h); 29.2, 28.9 (2), 28.7, 25.8, -b/c/d/e/f/g) ppm.

8-Méthoxycarbonyloctyl 2-O-a-D-mannopyranosyl-a-D-mannopyranoside

[CI]D = + 64 (c = 1 .0, MeOH)

Aspect: huile incolore

Données RMN 1 H: (300 MHz, CD 3 OD, 25 < C): δ = 5.06 (1 H, s, H-1 ); 4.98 (1 H, d, 3 J r - 2 = 1 .0 Hz, H-1 '); 4.00 (1 H, m, H-2'); 3.87-3.65 (6H, m, H-2, H-3, H-3', H-5' H-6, H-6'et H-a); 3.67 (3H, s, H-OMe); 3.52 (1 H, m, H-5); 3.60 (2H, m, H-4' et H-4); 3.44 (1 H, td, 2 J a . a = 9.5 Hz, 3 J a _ b = 6.0 Hz, H-a); 2.33 (2H, t, 3 J h - g = 7.5 Hz, H-h); 1 .30 (4H, m, H-b et H-g); 1 .34 (8H, m, H-c, H-d, H-e et H-f) ppm.

Données RMN 13 Cf 1 H}\ (75.5 MHz, CD 3 OD, 25 < C): δ = 174.7 (C-i); 102.8 (C-1 '); 98.5 (C- 1 ); 79.3 (C-2); 73.6 (C-5'); 73.2 (C-5); 71 .0 et 70.8 (C-3 et C-3'); 70.5 (C-2'); 67.6 (C-a); 67.4 et 67.3 (C-4 et C-4'); 61 .7 et 60.6 (C-6 et C-6'); 50.7 (C-OMe); 33.4 (C-h); 29.2, 29.0,

-b/c/d/e/f/g) ppm.

ol 8-Hydrazinocarbonyloctyl 2-O-a-D-mannopyranosyl-a-D-mannopyranoside

[a] D 25 = + 59 (c = 1 .0, MeOH)

Aspect: huile incolore

Propriétés: soluble H 2 0, MeOH, DMF

Données RMN 1 H: (500 MHz, D 2 0, 25 < C): δ = 5.02 (1 H, d, 3 _ 2 = 2.0 Hz, H-1 ); 4.95 (1 H, d, 3 Jy. 2 = 1 .5 Hz, H-1 '); 4.00 (1 H, dd, 3 J r . 2 = 1 .5 Hz, 3 J 2 _ 3 = 3.0 Hz, H-2'); 3.87 (1 H, m, 3 J,.

2 = 2.0 Hz, H-2); 3.82 (1 H, m, H-3); 3.81 (2H, m, H-6'); 3.77 (1 H, dd, 3 J 3 _4 = 10.0 Hz, 3 J 2 _ 3

= 3.0 Hz, H-3'); 3.68 (1 H, m, H-6); 3.67 (1 H, m, H-5'); 3.63 (1 H, m, 2 J a . a = 9.5 Hz, H-a);

3.61 (1 H, dd, 3 3 -4 = 9-5 Hz, 3 4 _ 5 = 9.5 Hz, H-4); 3.56 (1 H, m, H-5); 3.55 (1 H, t, 3 J 3 . 4 = 10.0 Hz, 3 J 4 _ 5 = 10.0 Hz, H-4'); 3.47 (1 H, dt, 2 J a . a = 9.5 Hz, 3 J a . b = 6.0 Hz, H-a); 2.13 (2H, t, 3 J h - g

= 7.5 Hz, H-h); 1 .51 (4H, m, H-b et H-g); 1 .23 (8H, m, H-c, H-d, H-e et H-f) ppm.

Données RMN 13 C{ 1 HY. (125.8 MHz, D 2 0, 25 < C): δ = 175.9 (C-i); 102.2 (C-1 '); 97.9 (C-1 );

78.6 (C-2); 73.2 (C-5'); 72.6 (C-5); 70.2 et 70.1 (C-3 et C-3'); 69.8 (C-2'); 67.8 (C-a); 66.8 et 66.7 (C-4 etC-4'); 60.9 et 60.7 (C-6 et C-6'); 33.5 (C-h); 28.3, 28.1 , 28.0, 27.9, 25.1 , -b/c/d/e/f/g) ppm.

8-méthoxycarbonyloctyl 2-0-(2-0-a-D-mannopyranosyl)-a-D-mannopyranosyl-a-D- mannopyranoside

[a] D 25 = + 70 (c = 1 .0, MeOH)

Aspect: huile incolore

Données RMN 1 H: (500 MHz, CDCI 3 , 25 °C): δ = 5.28 (1 H, d, 3 J r - 2 = 1 .5 Hz, H-1 '); 5.07 (1 H, d, H-1 ); 5.00 (1 H, d, 3 J r - 2 - = 1 .5 Hz, H-1 "); 4.06 (1 H, dd, 3 J 3 . 2 = 3.5 Hz, 3 J r - 2 = 1 .5 Hz, H-2'); 3.99 (1 H, dd, 3 J 3 ~. 2 ~ = 3.5 Hz, 3 J r . 2 ~ = 1 .5 Hz, H-2"); 3.91 à 3.80 (5H, m, H-2, H- 3', H-6, H-6', H-6"); 3.78 à 3.54 (14H, m, H-3, H-3", H-4, H-4', H-4", H-5', H-5", H-6, H-6', H-6", H-a et H-O/We); 3.52 (1 H, m, H-5); 3.44 (1 H, td, 2 J a . a = 9.5 Hz, 3 J a _ b = 6.5 Hz, H-a); 2.34 (2H, t, 3 J h -g = 7.5 Hz, H-h); 1.66-1.55 (4H, m, H-b et H-g); 1.43-1.30 (8H, m, H-c, H-d, H-e et H-f) ppm.

Données RMN 13 C{ 1 H}\ (125.8 MHz, D 2 0, 25 < C): δ = 174.5 (C-i); 102.6 (C-1"); 101.0 (C- 1'); 98.4 (C-1); 79.4 (C-2); 78.8 (C-5"); 73.4 (C-4" etC-5'); 73.1 (C-5); 70.9 (C-2"); 70.7 (C- 3); 70.4 (C-2" et C-4V4); 67.7 (C-3'); 67.5 (C-4/4'); 67.3 (C-3"); 67.1 (C-a); 61.8, 61.7 et 61.5 (3C, C-6/6V6"); 50.5 (C-OMe); 33.3 (C-h); 29.1, 28.9, 28.8, 28.6, 25.8, 24.5 (C- b/c/d/e/f/g) ppm.

8-Hydrazinocarbonyloctyl 2-0-(2-0-a-D-mannopyranosyl)-a-D-mannopyranosyl-a-D- mannopyranoside

[a] D 25 = + 59 (c = 1.0, MeOH)

Aspect: huile incolore

Propriétés: soluble H 2 0, MeOH, DMF

Données RMN 1 H: (500 MHz, CDCI 3 , 25 < C): δ = 5.28 (1H, d, 3 J V -z = 1.5 Hz, H-1'); 5.07 (1H, d, H-1); 5.00 (1H, d, 3 J v . y = 1.5 Hz, H-1"); 4.06 (1H, dd, 3 J 3 _ 2 = 3.5 Hz, 3 J r _ 2 = 1.5 Hz, H-2'); 3.99 (1H, dd, 3 J 3 _ 2 = 3.5 Hz, 3 r _ 2 » = 1.5 Hz, H-2"); 3.90 à 3.81 (5 H, m, H-2, H- 3', H-6, H-6' et H-6"); 3.76 à 3.56 (14H, m, H-3, H-3", H-4, Η-4', H-4", Η-5', H-5", H-6, H-6', H-6", H-a et H-O/We)); 3.52 (1H, m, H-5'); 3.44 (1H, td, 2 J a _ a = 9.5 Hz, 3 J a _ b = 6.5 Hz, H-a); 2.17 (2H, t, 3 J h -g = 7.5 Hz, H-h); 1.66-1.55 (4H, m, H-b et H-g); 1.42-1.32 (8H, m, H-c, H-d, H-e et H-f) ppm.

Données RMN 13 Ci 1 HY. (125.8 MHz, D 2 0, 25 < C): δ = 173.8 (C-i); 102.6 (C-1"); 101.0 (C- 1'); 98.4 (C-1); 79.3 (C-2); 78.7 (C-5"); 73.5 (C-4" et C-5'); 73.1 (C-5); 70.9 (C-2"); 70.7 (C- 3); 70.4 et 70.3 (C-2' et C-474); 67.6 (C-3'); 67.4 (C-4/4'); 67.2 (C-3"); 67.1 (C-a); 61.6, 61.5 et 61.4 (C-6, C-6', C-6"); 50.5 (C-OMe); 33.5 (C-h); 29.0, 28.8, 28.8, 28.6, 25.7, 25.2 (C-b/c/d/e/f/g) ppm. La voie de synthèse de dendrimères mannosylés décrite ci-dessus a permis l'obtention des molécules suivantes :

GcI MonoM C252H336O102 27P9S6

M = 5846.697 g/mol

Aspect: poudre jaune

Données RMN 1 H: (500 MHz, D 2 0/THF-cf8 (2:1 ), 42 < C): δ = 7.91 (6H, s, H-i); 7. 74 (12H, d, 3 J H -H = 7.5 Hz, H-C 0 3 ) ; 7.24 et 7.16 (48H, d, 10 Hz, H-d 2 et H-d 3 ); 6.94 (12H, d, 3 J H -H = 7.5 Hz, H- Co 2 ); 4.97 (12H, d, H-1 ); 4.06 (12H, m, H-a); 3.99 (12H, dd, 2 J 6 - 6 = 12.5 Hz, 3 J 6 _ 5 = 4.0 Hz, H-6); 3.92-3.79 (60H, m, H-a, H-2, H-3, H-4 et H-6); 3.71 (12H, m, H-5); 3.44 (24H, t, CHP-CHP-NH); 3.33 (18H, d, 3 J H -p = 10.0 Hz, H-m); 2.83 (24H, t, CH?-CH?- NH); 2.60 (24H, t, 3 J b _ a = 7.5 Hz, H-b) ppm.

Données RMN 13 C{ 1 HY. (125 MHz, D 2 0/THF-cf8 (2:1 ), 42 < C): δ = 172.9 (C-c); 151 .1 (C- Co ); 149.2 (C-d 1 ); 139.3 (C-i); 136.9 (C-d 4 ); 132.9 (C-C 0 4 ); 130.3 (C-d 2 / d 3 ); 128.4 (C-Co 3 ); 121 .3 (C-C 0 2 ) ; 121 .1 (C-d 2 / C-d 3 ); 100.1 (C-1 ); 73.1 (C-5); 71 .1 (C-3); 70.5 (C- 2); 63.8 (C-a); 61 .2 (C-6); 40.8 (CH 2 -ÇH 2 -NH); 36.3 (C-b); 34.6 (Ç_H 2 -CH 2 -NH); 32.8 ( 3 J C -p = 1 1 .5 Hz, C-m) ppm.

Données RMN 31 Pi 1 H): (202 MHz, D 2 0/THF-cf8 (2:1 ), 42 < C): δ = 63.2 (s, P 1 = S); 9.3 (s,

C552H720O210 63P21 S18

Gc2MonoM M = 12825.67 g/mol

Aspect: poudre jaune

Données RMN 1 H: (500 MHz, D 2 0/THF-cf8 (2:1 ), 42 < C): δ = 7.94 (18H, large s, H-i et H-j); 7. 89-6.86 (168H, m, H-C 0 2 , H-C 0 3 , H-d 2 , H-d 3 , H-C 2 2 et H-C 2 3 ); 4.99 (24H, d, H-1 ); 4.09 (24H, m, H-a); 3.99 (24H, dd, 2 J 6 . 6 = 13.0 Hz, H-6); 3.94-3.82 (120H, m, H-a, H-2, H-3, H-4 et H-6); 3.75 (24H, m, H-5); 3.48 (48H, large m, CH ? -CH ? -NH); 3.41 (54H, large m, H-m et H-n); 2.88 (48H, large t, CH ? -CH ? -NH); 2.62 (48H, large t, H-b) ppm.

Données RMN 13 C{ 1 H} (125 MHz, D 2 0/THF-cf8 (2:1 ), 42 < C): δ = 172.8 (C-c); 151 .3-149.2 (C-Co 1 , C-d 1 et C-C 2 1 ); 139.8 et 139.4 (C-i et C-j); 139.8-121 .2 (C-C 0 2 , C-C 0 3 , C-C 0 4 , C- d 2 , C-d 3 , C-d 4 , C-C 2 2 , C-C 2 3 et C-C 2 4 ); 100.1 (C-1 ); 73.2 (C-5); 71 .2 (C-3); 70.5 (C-2); 63.8 (C-a); 61 .3 (C-6); 40.8 (CH 2 -Ç_H 2 -NH); 36.3 (C-b); 34.6 (Ç_H 2 -CH 2 -NH); 32.7 (C-m et C-n) ppm.

Données RMN 31 P{ 1 HY. (202 MHz, D 2 0/THF-cf8 (2:1 ), 42 < C): δ = 63.2 (s, P 2 =S); 62.2 (s, P 1 = S); 9.2 (s, N 3 P 3 ) ppm.

Ci 1 40H 1 488θ 426 Νι 35 P 45 S 42

Gc3MonoM

M = 26639,33 g/mol

Aspect: poudre jaune

Données RMN 1 H: (500 MHz, D 2 0/THF-cf8 (1 :1 ), 37°C): δ = 8.09 (42H, large s, H-i, H-j et H-k); 7.98-7.18 (360H, m, H-C 0 2 , H-C 0 3 H-d 2 , H-d 3 , H-C 2 2 , H-C 2 3 , H-C 3 2 et H-C 3 3 ); 5.06 (48H, d, H-1 ); 4.17 (48H, m, H-a); 4.06 (48H, dd, 2 J 6 - 6 = 10.0 Hz, H-6); 4.01 -3.89 (240H, m, H-a, H-2, H-3, H-4 et H-6); 3.80 (48H, m, H-5); 3.58 (222H, large m, CH ? -CH ? -NH, H- m, H-n et H-o); 2.99 (96H, large t, CH 2 -CH ? -NH); 2.71 (96H, large t, H-b) ppm.

Données RMN 13 C{ 1 HY. (125 MHz, D 2 0/THF-cf8 (1 :1 ), 37 < C): δ = 172.7 (C-c); 151 .6-149.3 (C-Co , C-d 1 , C-C 2 1 et C-C3 1 ) ; 139.6-121 .2 (C-i, C-j, C-k, C-C 0 2 , C-C 0 3 , C-C 0 4 , C-d 2 , C- d 3 , C-d 4 , C-C 2 2 , C-C 2 3 C-C 2 4 et C-C3 2 , C-C3 3 C-C3 4 ) ; 100.2 (C-1 ); 73.3 (C-5); 71 .3 (C-3); 70.6 (C-2); 63.8 (C-a); 61 .4 (C-6); 40.9 (CH 2 -Ç_H 2 -NH); 36.3 (C-b); 34.8 (Ç_H 2 -CH 2 -NH); 32.8 (C-m C-n et C-o) ppm.

Données RMN 31 Pi 1 H): (202 MHz, D 2 0/THF-cf8 (1 :1 ), 37 < C): δ = 63.1 (s, P 3 =S); 62.5 (s, P 1 = S et P 2 =S); 9.1 (s, N 3 P 3 ) ppm.

Aspect: poudre jaune

Données RMN 1 H: (500 MHz, D 2 0/THF-ciS (2:1 ), 42 < C): δ = 7.88 (6H, s, H-j); 7. 73 (12H, d, 3 J H -H = 7.5 Hz, H-C 0 3 ) ; 7.20 et 7.15 (48H, d, 10 Hz, H-d 2 et H-d 3 ); 6.99 (12H, d, 3 JH-H = 7.5 Hz, H- Co 2 ); 5.18 (12H, d, H-1 ); 5.15 (12H, d, H-1 '); 4.22 (12H, dd, H-2'); 4.01 - 3.78 (108H, m, H-a, H-2, H-3, Η-3', H-4, H-4', H-5', H-6 et H-6'); 3.66 (12H, m, H-5); 3.58 (12H, m, H-a) 3.43 (24H, large t, CH 2 -Ç_H 2 -NH); 3.31 (18H, d, 3 H -p = 8.0 Hz, H-n); 2.82 (24H, large t, CH £ -CHp-NH): 2.23 (24H, t, 3 J h . g = 5.0 Hz, H-h); 1.67 (48H, m, H-b et H-g); 1.38 (96H, m, H-c, H-d, H-e et H-f) ppm.

Données RMN 13 C{ 1 HY. (125 MHz, D 2 0/THF-cf8 (2:1), 42 < C): δ = 174.9 (C-i); 151.2 (C- Co ); 149.1 (C-d 1 ); 139.3 (C-j); 136.9 (C-d 4 ); 132.8 (C-C 0 4 ); 130.0 (C-d 2 / d 3 ); 128.4 (C-C 0 3 ); 121.1 (C-C 0 2 ); 121.0 (C-d 2 / C-d 3 ); 102.7 (C-1'); 98.7 (C-1); 79.2 (C-2); 70.3 (C- 2'); 67.9 (C-a); 73.5, 73.2, 70.9, 67.7-66.6, 61.4, 61.2 (C-3, C-3', C-4, C-4', C-5, C-5', C-6 et C-6'); 40.5 (CH 2 -Ç_H 2 -NH); 36.1 (C-h); 34.7 (Ç_H 2 -CH 2 -NH); 32.8 ( 3 J C -p = 11.5 Hz, C-n); 29.3-25.9 (C-c, C-d, C-e, C-f et C-g) ppm.

Données RMN 31 P{ 1 H} (202 MHz, D 2 0/THF-cf8 (2:1), 42 < C): δ = 62.9 (s, P 1= S); 9.1 (s, N 3 P 3 ) ppm.

C816Hi 2 48033oN63 2lSi8

Gc2DiM

M = 18448,55 g/mol

Aspect: poudre jaune

Données RMN 1 H: (500 MHz. D 2 0/THF-cf8 (2:1), 44 < C): δ = 8.10 (18H, larges, H-j et H-k); 7.97-7.22 (168H, m, H-C 0 2 , H-C 0 3 , H-d 2 , H-d 3 , H-C 2 2 et H-C 2 3 ); 5.32 (24H, d, H-1); 5.30 (24H, d, H-1'); 4.35 (24H, dd, H-2'); 4.14-3.95 (216H, m, H-a, H-2, H-3, H-3', H-4, H-4', H- 5', H-6 et H-6'); 3.80 (24H, m, H-5); 3.72 (24H, m, H-a); 3.61 (102H, large t, CHp-CHp-NH. H-n et H-o); 3.01 (48H, large t, ÇHg-CH^NH); 2.40 (24H, large t, H-h); 1.83 (96H, m, H-b et H-g); 1.56 (192H, m, H-c, H-d, H-e et H-f) ppm.

Données RMN 13 C{ 1 H} (125 MHz, D 2 0/THF-cf8 (2:1), 44 < C): δ = 174.7 (C-i); 151.5-149.4 (C-Co , C-d 1 etC-C 2 1 ); 139.5 (C-j etC-k); 137.1-121.2 (C-C 0 2 , C-C 0 3 , C-C 0 4 , C-d 2 , C-d 3 , C-d 4 , C-C 2 2 , C-C 2 3 et C-C 2 4 ); 102.9 (C-1'); 98.9 (C-1); 79.3 (C-2); 70.5 (C-2'); 67.9 (C-a); 73.7, 73.4, 71.1, 67.9-66.8, 61.6, 61.4 (C-3, C-3', C-4, C-4', C-5, C-5', C-6 et C-6'); 40.7 (CH 2 -Ç_H 2 -NH); 36.2 (C-h); 34.9 (Ç_H 2 -CH 2 -NH); 32.9 (C-n et C-o); 29.5-24.9 (C-c, C-d, C- e, C-f et C-g) ppm.

Données RMN 31 Pi 1 H): (202 MHz, D 2 0/THF-cf8 (2:1), 44 < C): δ = 63.1 (s, P 2 =S); 62.5 (s, P 1= S);9.0 (s, N3P3) ppm.

Aspect: poudre jaune

Données RMN 1 H: (500 MHz, D 2 0/THF-cf8 (2:1 ), 44 < C): δ = 7.84 (48H, large s, H-j, H-k et H-l); 7.76-7.18 (360H, m, H-C 0 2 , H-C 0 3 , H-d 2 , H-d 3 , H-C 2 2 , H-C 2 3 , H-C 3 2 et H-C 3 3 ); 5.19 (48H, d, H-1 ); 5.17 (48H, d, H-1 '); 4.23 (48H, dd, H-2'); 4.02-3.81 (432H, m, H-a, H-2, H-3, H-3', H-4, Η-4', Η-5', H-6 et H-6'); 3.66 (48H, m, H-5); 3.58 (48H, m, H-a); 3.44-3.32 (222H, large m, CH?-CH?-NH. H-n, H-o et H-p); 2.82 (48H, large m, CH?-CH?-NH); 2.23 (48H, large t, H-h); 1 .69-1 .65 (192H, large m, H-b et H-g); 1 .39 (384H, large m, H-c, H-d, H-e et H-f) ppm.

Données RMN 13 C{ 1 HY. (125 MHz, D 2 0/THF-cf8 (2:1 ), 44 < C): δ = 174.7 (C-i); 149.2 (C- Co , C-Ci 1 , C-C 2 1 et C-C 3 1 ); 136.8-121 .1 (C-j, C-k, C-l, C-C 0 2 , C-C 0 3 , C-C 0 4 , C-d 2 , C-d 3 , C-d 4 , C-C 2 2 , C-C 2 3 C-C 2 4 et C-C3 2 , C-C 3 3 C-C 3 4 ), 102.7 (C-1 '); 98.7 (C-1 ); 79.2 (C-2); 70.4 (C-2'); 67.9 (C-a); 73.6, 73.2, 70.9, 67.9, 67.7, 67.1 , 61 .4, 61 .2 (C-3, C-3', C-4, C-4', C-5, C-5', C-6 et C-6'); 40.5 (CH 2 -Ç_H 2 -NH); 36.2 (C-h); 34.7 (Ç_H 2 -CH 2 -NH); 32.8 (C-n C-o et C-p); 29.4-25.9 (C-c, C-d, C-e, C-f et C-g) ppm.

Données RMN 31 Pi 1 H): (202 MHz, D 2 0/THF-cf8 (2:1 ), 44 < C): δ = 62.9 (s, P 3 =S); 62.0 (s, P 1 = S et P 2 =S); 9.0 (s, N 3 P 3 ) ppm.

Gc4DiM

Aspect: poudre jau

Données RMN 1 H 8.22 (48H, large C 0 2 , H-Co 3 , H-d 2 , (48H, d, H-1 '); 5.2 4.28 (48H, large H-2", H-3, Η-3', H- H-6"); 3.71 (48H, large m, CH?-CH?- CHP-CHP-NH): 2.3 H-b et H-g); 1 .45 ( Données RMN 13 δ = 174.1 (C-i); 1

121 .1 (C-j, C-k, C- C-C 2 2 , C-C 2 3 C-C

101 .2 (C-1 '); 98.8 73.6, 73.3, 71 .5, 7 C-3', C-3", C-4, C- 40.6 (CH 2 -Ç_H 2 -NH n C-o et C-p); 29.4

Données RMN 31 δ = 63.0 (s, P 3 =S);

III. Mise en évidence des propriétés anti-inflammatoires des mannodendrimères in vitro 1 . Inhibition de la liaison des cellules HEK : DC-SIGN au Mannane (Borrok, M. et al.

J Am Chem Soc 129. 12780-12785 (2007))

50 μΙ_ de mannane de Saccharomyces cerevisiae à 200 μg/mL en solution dans un mélange éthanol / eau (1 :1 ) sont déposés dans des puits de microplaque puis le solvant est évaporé. Les puits sont saturés 2 heures à température ambiante avec 200μί de PBS CaCI 2 5% BSA. Pendant ce temps, des cellules HEK transfectées pour le récepteur DC-SIGN fusionné à la Green Fluorescent Protein (GFP) et à la DsRed sont marquées par du succinimidyl ester de carboxyfluorescéine di-acétate (CFDA, SE) à 10 μΜ dans 2mL de PBS, pendant 5 minutes à 37 < C. Le marquage est arrêté par ajout de 12mL de PBS CaCI 2 0.5% BSA (Tampon A). Après centrifugation les cellules sont reprises à hauteur de 0.8.10 6 cellules / mL dans du tampon A. L'inhibition se déroule par co-incubation de 50 μΐ de tampon A ou d'une solution de mannodendrimère à différentes concentrations et 50 μΐ de suspension cellulaire (40 000 cellules) dans chaque puits pendant 1 h à 37°C à l'abri de la lumière. L'interaction du récepteur DC-SIGN exprimé par les cellules avec le mannane permet la rétention des cellules dans les puits. Les cellules en suspension liées au mannodendrimère sont délicatement éliminées par deux lavages avec du tampon A. Les cellules adhérentes sont ensuite lysées par ajout de Ι ΟΟμΙ par puits de tampon Tris 25mM, pH 8.4, 0.1 % SDS. L'intensité de fluorescence de chaque puits est quantifiée par un spectrofluorimètre à Â em = 530nm (Â ex = 488nm). Le calcul des pourcentages et le tracé des courbes d'inhibition permettant de déterminer la concentration pour laquelle on observe 50% de l'effet (EC50) se fait à l'aide du logiciel GraphPad Prism.

Ce protocole est mis en œuvre avec des dendrimères préparés selon l'invention. Les résultats sont rassemblés sur la Figure 1 . 2. Inhibition de la production de cvtokine par des cellules dendritiques a) Purification de monocvtes issus de sang de donneur sain

Les cellules mononuclées du sang circulant (PBMC) sont obtenues à partir d'un buffy coat délivré par l'Etablissement Français du Sang (EFS). Elles sont isolées à l'aide d'un gradient de densité MSL (Eurobio) par centrifugation (300g, 30min à température ambiante). Après trois étapes de déplaquettation (reprise du culot en PBS, centrifugation à 120g, 10min à température ambiante), les monocytes sont purifiés par tri positif sur colonne à l'aide de billes magnétiques couplées à un anticorps anti-CD14 (MACS System, CD14 Microbeads, human, 130-050-201 , Miltenyi Biotec, Auburn, CA, USA). Les cellules sont incubées avec les billes pendant 30 minutes à 4 < Ό, sous agitation. Après un lavage en PBS 0.5% SVF (Sérum de Veau Fœtal) décomplémenté (Lonza Bioscience) 2mM EDTA (sigma), la suspension billes-cellules est déposée sur une colonne placée devant un aimant (LS, Miltenyi Biotech). Après 3 lavages, la colonne est enlevée de l'aimant et les cellules CD14 positives sont éluées. Le taux de pureté obtenu en fin de colonne est vérifié par cytométrie en flux (>96%). Les monocytes sont ensuite ensemencés, en plaque 6 puits, à la concentration de 3.10 6 cellules/puits (2 mL) en RPMI Ultraglutamine, 10% SVF décomplémenté, 5mM β-mercaptoéthanol (sigma), 5.10 5 U/mL de GM-CSF et 1 .10 5 U/mL d'IL-4, pendant 5 jours de différenciation. Tous les deux jours, δθθμί/ρυίίε de milieu RPMI 10% SVF décomplémenté, 50μΜ β-mercaptoéthanol sont ajoutés contenant la dose totale de cytokines pour le volume de chaque puits. b) Activation des cellules dendritiques

Les cellules dendritiques immatures au 5 eme ou 6 eme jour de culture sont stimulées 18 heures par 20ng/mL de LPS d'E. coli ultra-pur (fraction K12, Invivogen) en co- incubation avec ^g/mL de ManLAM bovis BCG (0.6μΜ) ou 0.3 et 0.6 μΜ de mannodendrimères préparés selon l'invention ou du milieu de culture (RPMI Ultraglutamine, 10% SVF décomplémenté, 50μΜ β-mercaptoéthanol) dans un volume final de 200μί, en microplaque.

Les résultats de ces expériences sont représentés sur la Figure 2.

L'effet du ManLAM ou des mannodendrimères préparés selon l'invention sur l'activation des cellules dendritiques par le LPS via DC-SIGN est confirmé par préincubation (30 min à 37 °C) des cellules immatures avec un anticorps antagoniste anti-DC- SIGN préalablement dialysé (AZN-D1 , 20μg/mL, Beckman Coulter). Le milieu de culture des cellules est récolté après 18 heures et est conservé à -20 °C. La détermination de la quantité de cytokines (TNF-α) produite et sécrétée par les cellules est mesurée à l'aide d'un kit ELISA (Diaclone), suivant les consignes du fabricant.

Les résultats de ces expériences sont représentés sur la Figure 3. IV. Mise en évidence des propriétés anti-inflammatoires des mannodendrimères in vivo

Des souris de fond génétique Balb/c ont été gavées pendant quinze jours avec une dose de mannodendrimère (1 mg/kg/jour) puis les animaux ont été soumis à une nébulisation de lipopolysaccharide bactérien (LPS de Pseudomonas aeruginosa, 30 minutes, 1 mg LPS/kg de souris) de façon à déclencher une inflammation pulmonaire. Après 24h, les souris sont soumises à un lavage broncho-alvéolaire et les cellules récupérées sont identifiées et comptées.

Les résultats de ces expériences sont représentés sur les Figures 4A et 4B.

D'une façon générale, la stimulation par le LPS induit au niveau des poumons un recrutement de cellules leucocytaires, principalement des macrophages, des cellules polynucléaires neutrophiles et dans une moindre mesure éosinophiles (cf. Figures 4A et 4B, comparaison du témoin salin NaCI avec le LPS).

On remarque que le mannodendrimère Gc3TriM inhibe de façon préventive le recrutement de cellules leucocytaires dans les poumons stimulés par le LPS (Figure 4A, LPS/LPS + Gc3TriM), et que cet effet inhibiteur est aussi observé sur le recrutement des neutrophiles (Figure 4B, LPS/LPS + Gc3TriM).

On remarque aussi que Gc3TriM seul induit un recrutement cellulaire dans les poumons (Figure 4A, témoin NaCI/Gc3TriM), mais que les cellules recrutées sont essentiellement des macrophages, le taux de neutrophiles n'étant pas significativement différent de celui du contrôle (Figure 4B, témoin NaCI/Gc3TriM).

Des coupes histologiques de poumons des souris, après lavage broncho-alvéolaires ont été réalisées, et colorées à l'hématoxyline et à l'éosine. Ces coupes montrent un épaississement de l'épithélium bronchique, signature d'une inflammation dans le cas du traitement par le LPS. Cet épaississement est nettement moindre dans le cas du traitement LPS + Gc3TriM ce qui confirme le contrôle du processus inflammatoire par le mannodendrimère. Enfin, les coupes histologiques dans le cas du traitement par Gc3TriM seul ne montrent aucune différence avec le contrôle salin, le recrutement de cellules leucocytaires observé ne correspond donc pas à un processus inflammatoire de l'épithélium, mais à un recrutement de macrophages non-activés.